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 (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame

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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptyMar 9 Fév - 21:45



The worst part is there's no one else to blame-- @Danika Riley
La douleur du rejet de Maddox avait été trop grande pour pouvoir y faire face et je m’étais résolu à essayer de la faire taire en la remplaçant par de la douleur physique à la place, une douleur beaucoup plus facile à supporter. Avec un peu de recul, cependant, je trouvais mon idée plutôt stupide alors que ça allait forcément avoir un impact sur ma compétition à venir, sans parler de la douleur fulgurante causée par le désinfectant dont je me serais bien passé malgré qu’il s’agissait de l’effet recherché au départ. « Oh ça va. Les hommes et la douleur vous ne savez pas gérer. » Elle rit et je ne peux m’empêcher de rire un peu à mon tour face à ces railleries qui accompagnent nos discussions depuis toujours. « Ça dépend quand même. » dis-je pour me défendre, convaincu de bien réussir à cacher la douleur dans le ring face à mon adversaire. Sauf que ce soir notre fils m’a complètement démoli et je n’ai tout simplement plus aucune force pour lutter contre la douleur. J’allais avoir besoin d’un peu de temps pour reconstruire planche par planche ma palissade. « Mais non, non ça me fait pas plaisir de te faire du mal. » Je lance un regard furtif dans sa direction entendant prononcer ces mots, et en remarquant qu’elle ne me regarde pas je devine qu’elle ne parle pas seulement de la douleur physique causée par le désinfectant. Ou peut-être que je l’espère et que je me fais des scénarios. Dans tous les cas, ses mots font naître sur mon visage un petit sourire en coin.

Malgré toutes les craintes et mon manque d’assurance, j’accepte de rester ce soir pour tenter d’arranger les choses avec notre fils, tenter de me frayer une place dans son petit cœur pour qu’il m’accepte. Je redoute le réveil de Maddox mais ça me semble bien loin pour le moment alors je tente de ne pas trop y penser. La tête appuyée contre le mur derrière moi, je ferme les yeux et je me concentre plutôt sur les gestes de Danika qui nettoie doucement le sang séché sur mon bras. « Je vais bander ta main. T’as des compétitions prochainement ? » Le son de sa voix me sort de mes pensées, j’ouvre donc les yeux pour la regarder. « La prochaine est le 13 février. Va falloir que je mette les bouchées doubles quand ma main sera guérie. » dis-je en rapportant mon attention vers ma main qu’elle bande. Pour le moment, au moins, j’allais pouvoir continuer à m’entraîner tant que je me limitais à des exercices qui ne requéraient pas l’usage de ma main droite. Mais j’allais perdre du temps considérable à m’entraîner au combat et ça risquait de me nuire. « Allez viens, on va essayer de te trouver des habits un peu moins sortis d’une attaque au couteau. » Je ris silencieusement en hochant la tête, me relevant du tabouret pour la suivre en silence afin de ne pas réveiller le petit qui dort tout près.

Nous entrons dans une autre chambre où Danika s’arrête en fixant le placard. Mon regard se pose sur elle alors que j’attends en silence, me doutant qu’elle pense à son père et que c’est difficile pour elle. Lorsqu’elle me regarde d’un air désolé, je tente de l’encourager en lui souriant et en hochant la tête un coup. Elle ouvre finalement la porte, dévoilant tout un tas de trophées et de médailles appartenant à son père, mais aussi à elle si je me fie aux dates gravées dans le métal. Je ne peux m’empêcher de repenser à la discussion que nous avons eue à l’extérieur, au moment où elle m’expliquait que les quatre dernières années lui avaient tout pris. Et si tous les souvenirs de ses victoires se trouvent cachés derrière cette porte, je soupçonne que c’est parce que le simple fait de les voir doit lui faire trop mal. « Hmm…tu peux ? » Absorbé dans mes réflexions, je n’avais même pas remarqué que Danika peinait à rejoindre la boîte avant qu’elle me demande mon aide. En silence, je m’approche du placard pour attraper la boîte en question que je pose sur son lit. « Merci. Il devrait avoir quelque chose qui t’ira là-dedans. » Lentement, j’ouvre la boîte sans dire un mot, regardant les vêtements un à un en silence. À certains morceaux je m’arrête un moment, repensant à certains souvenirs pendant lesquels son père les portait. Mon choix s’arrête finalement sur un chandail simple qui ne me semble pas familier. J’agrippe d’une main le col de mon chandail pour l’enlever, le laissant tomber au sol pour ne pas tacher son couvre-lit. « T’as déjà pensé à recommencer la boxe? » demandai-je en lançant un regard furtif dans sa direction pendant que j’enfile tant bien que mal le chandail de son père en essayant de ne pas trop utiliser ma main blessée. « Il n’est pas trop tard. » Je me retiens de lui dire que ses trophées et ses médailles ne devraient pas être cachées, me doutant bien trop qu’elle le prendrait mal et qu’elle se braquerait. En attendant sa réponse, je me remets à fouiller dans la boîte, en sortant une paire de short de sport sans bouton ni fermeture éclair, ce qui risquait d’être plus pratique dans les circonstances. Je déboutonne mon pantalon d’une main, secouant mes jambes ensuite pour les faire glisser le long de mes jambes. Enfiler un short d’une main est toutefois plus compliqué et je grogne pendant que j’essaie de le faire monter le long de mes jambes en tirant sur le bout de tissu un côté après l’autre. Avant de m’énerver et de finir par le lancer à l’autre bout de la chambre, je relève la tête vers Danika.« Peux-tu m’aider? »
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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptyMer 10 Fév - 16:18




@LAWRENCE CABBOTT & DANIKA RILEY
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« Ca dépend quand même. » Il rit et pendant un instant elle a un peu l’impression de retrouver un semblant de cette complicité qu’ils avaient partagé malgré tous les côtés plus négatifs de leurs relations.  Elle nettoie le sang séché sur son bras,   l’interrogeant sur ses prochaines compétitions. « La prochaine est le 13 février. Va falloir que je mette les bouchées doubles quand ma main sera guérie. » Il avait certes un peu de temps mais elle ne savait que trop bien comment chaque jour pouvait être déterminant dans la préparation et une blessure comme celle-ci allait le ralentir un temps.  Elle mentirait si elle prétendait qu’il n’y avait pas une pointe de jalousie alors qu’il mentionnait les compétitions. Ce monde-là lui manquait. « Je suis sûre que tu arriveras à rattraper le retard. » Dit-elle doucement. Quelques années auparavant elle lui aurait proposé de s’entraîner avec lui. Mais ils étaient bien loin de tout ça.

Ils entrent dans sa chambre et elle ouvre un des placards, celui qu’elle n’ouvre pas depuis des mois, où elle a entreposé les souvenirs qu’elle ne voulait pas affronter.  Il l’aide à descendre la boite de vêtement placé tout en haut du placard et elle espère qu’il trouvera des vêtements qui lui iront.  Il enlève son t-shirt et malgré elle son regard s’attarde sur son torse,  se perdant sur les muscles saillants qu’elle ne connaissait que trop bien. « T’as déjà pensé à recommencer la boxe ? » Sa question lui fait l’effet d’une douche froide alors qu’elle détourne le regard, son visage s’assombrissant.  Elle plonge ses mains dans les poches arrière de son jean dans une posture nonchalante. « J’ai recommencé l’entraînement. » Mais ils savent tous les deux que ça ne répond pas à sa question. Qu’elle ne s’entraîne pas comme elle avait l’habitude de s’entraîner, du matin au soir, dans le but de devenir meilleure, de gagner chacune des compétitions auxquelles elle participait. Non elle a repris l’entraînement depuis l’été et pourtant elle ne donne plus aucun cours, ne participant à aucun entraînement collectif,  se cachant dans les recoins de cette salle qui lui appartient comme si elle en avait honte. « Il n’est pas trop tard. » Elle serre les dents, elle n’a pas envie de parler de ça, encore moins avec lui.  « Pas trop tard pour quoi pour reprendre les compétitions ?  Si, c’est trop tard. »  dit-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu.  Parce que sa carrière est derrière elle, parce que ce n’est pas lui qui a dû porter cet enfant, qui a dû passer ces dernières années à tenter de raccrocher les morceaux de sa vie.  Non aujourd’hui si elle a repris l’entraînement c’est uniquement pour s’entraîner pour les combats illégaux qui sont devenus une bien trop grande part de sa vie. Mais la gloire officielle, celle des podiums et d’un monde médiatisé, ça, elle ne l’atteindra plus jamais.  Elle est mal à l’aise quand il attrape le short, déboutonnant son pantalon, l’enlevant et cette fois, elle est bien décidée à ne pas le regarder.  Pourtant il n’a pas l’air d’y arriver et si le pantalon glisse facilement le long de ses jambes, enfiler un short d’une main est une autre histoire. Elle ne peut s’empêcher de sourire moqueuse alors que le vêtement fini à l’autre bout de la pièce par agacement.  « Peux-tu m’aider ? » Elle déglutit, réalisant ce que l’aider implique, un peu plus mal à l’aise, hochant la tête, allant attraper le short balancé à travers la pièce et de s’approcher de lui. Elle se baisse, ses cheveux chatouillant inévitablement ses jambes, lui tendant le short pour qu’ils puissent passer ses deux pieds dedans avant de remonter le vêtement le long de ses jambes, ses mains effleurant par inadvertance sa peau  de ses cuisses et lorsqu’elle relâche l’élastique du short au niveau de sa taille, se redressant sa main s’appuyant sur son torse, l’opération l’ayant amenée bien plus proche de lui  que prévu et elle redresse la tête vers lui son regard s’ancrant dans le sien. Cette scène lui rappelle bien d’autres scènes qui ont eu lieu dans cet appartement, mais des biens différentes. Il fut un temps où elle aurait plutôt enlevé les vêtements en question et au lieu de s’éloigner, l’aurait sans doute poussé sur ce lit, pour venir l’embrasser.  Mais ce temps est loin et elle ne veut plus y retourner, ou plutôt elle ne doit pas y retourner et sa présence ne fait que raviver des souvenirs qui doivent disparaître. Alors elle fait trois pas en arrière, se raclant la gorgée gênée, croisant les bras, mettant autant de distance possible entre eux. « Je vais nous servir un verre. »  Elle n’attend pas sa réponse, voulant juste sortir de cette pièce et fait demi-tour, fuyant dans la cuisine pour servir deux verres, n’hésitant pas vraiment devant l’endroit où sont rangés les bouteilles d’alcool.  « T’aimes toujours le whisky ? » dit-elle en leur servant deux verres alors qu’il la rejoint dans la pièce. Elle se doutait de la réponse,  lui tendant son verre sans vraiment croiser son regard, alors s’asseoir sur le canapé dans un soupir. La soirée avait été bien trop riche en émotions. Il s’assoit à côté d’elle et elle a l’impression que son visage est toujours marqué par le rejet de Maddox, ce qui lui arrache un regard triste, instinctivement elle est venue coller son épaule contre la sienne à défaut de faire un quelconque autre geste. « Ca ira mieux demain et tous les jours d’après. » Elle prononce les mots comme une promesse, d’un futur meilleur, peut être aussi pour se convaincre elle-même. « Si ça peut te rassurer j’en mène pas large non plus depuis qu’il est né… » Non elle avait eu ses hauts et ses bas comme il en aurait sans doute aussi.

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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptySam 20 Fév - 5:37



The worst part is there's no one else to blame-- @Danika Riley
Il reste à peine plus d’un mois avant ma prochaine compétition et ma blessure risqué de ne pas du tout m’aider en plus de tout ce que j’ai de planifié ce mois-ci. Les prochaines semaines s’annoncent folles et j’ai vraiment mal choisi mon moment pour me blesser. « Je suis sûre que tu arriveras à rattraper le retard. » Je me gratte la nuque d’une main, l’air peu convaincu. « J’espère. Il va falloir que je fasse avec le temps qu’il restera. Tessa se fait opérer ce mois-ci en plus et je n’ai pas été super focus dernièrement. J’espère que ça ne me nuira pas. » dis-je en haussant les épaules sans me douter que j’allais me ramasser à l’hôpital à l’issu du combat. Nous quittons la salle de bain pour nous rendre dans la chambre de Danika où les vêtements de son père sont rangés dans son placard. Pendant que je change de chandail, je tente de l’encourager à reprendre la boxe après avoir vu tous ses médailles et trophées camouflés à proximité des vêtements de son père. Ces souvenirs trop douloureux cachés hors de sa vue. « J’ai recommencé l’entraînement. » J’observe Danika en silence alors qu’elle me répond. Toutes ses réactions démontrent clairement qu’elle est inconfortable face à ma question et je comprends donc rapidement qu’il s’agit d’un sujet tabou. Malgré tout, je continue et je tente de la convaincre que ce n’était pas trop tard pour qu’elle reprenne le tout plus sérieusement, persuadé qu’elle pourrait toujours en faire une carrière si elle le désirait. « Pas trop tard pour quoi pour reprendre les compétitions ?  Si, c’est trop tard. » me répond-t-elle sèchement. « C’est toi qui le sais. » lui dis-je calmement peu désireux qu’on se prenne la tête ce soir même si je ne suis pas du tout d’accord. Danika elle a la boxe dans le sang et je suis convaincu qu’avec un peu de travail elle serait capable de remonter sur le podium.

Je me concentre plutôt sur le short de son père que j’essaie d’enfiler tant bien que mal. À bout de nerfs, je finis par l’envoyer valser à l’autre bout de la pièce avant de demander à Danika de m’aider. En silence, elle accepte et va chercher le bout de tissu. Elle se penche ensuite devant moi pour m’aider et ses cheveux chatouillent mes jambes, provoquant un spasme. Immobile, je suis chacun de ses mouvements des yeux pendant qu’elle remonte le short le long de mes jambes et qu’elle effleure ma peau au passage avec ses mains. Lorsqu’elle se relève finalement en prenant appuie sur mon torse, notre proximité soudaine me trouble. Mon regard s’attache au sien et, alors que l’ambiance change du tout au tout, j’arrête de respirer quelques secondes. Mon cœur s’emballe dans ma poitrine alors que mon regard se pose sur ses lèvres et que je contemple presque l’idée de les embrasser. Mais Dan s’écarte avant que j’ose faire quoi que ce soit et c’est probablement mieux ainsi. « Je vais nous servir un verre. » « Ok. » Je la regarde sortir de la chambre sans bouger, attendant qu’elle soit hors de mon champ de vision pour prendre une bouffée d’air les yeux fermés. J’attends quelques secondes avant de la suivre, le temps de reprendre un peu le contrôle sur moi-même. « T’aimes toujours le whisky ? » Je hoche la tête en souriant, mon regard s’attardant sur ses mains qui nous servent à boire plutôt que sur son visage. « Oui toujours. » Quand elle me tend le verre je la remercie et je la suis jusqu’au salon.

Lorsque je prends place sur le canapé à ses côtés, je ne peux faire autrement que de repenser à ce qui s’est passé plus tôt au même endroit. Au regard de Maddox rempli de larmes et à ses cris, mais aussi à la douleur que j’ai ressentie face à son rejet et que je ressens toujours un peu. Silencieux, mon regard se perd dans le whisky pendant que je caresse mon verre du bout des doigts. C’est le contact de l’épaule de Danika contre la mienne qui me sort de mes pensées, je relève la tête et je lève mon regard vers le sien. « Ca ira mieux demain et tous les jours d’après. » Je soupire bruyamment en hochant la tête puis je lui souris tristement. « J’espère que t’as raison. » J’essaie de me convaincre qu’elle a raison, que ça pourrait être difficilement pire que ce soir, mais c’est encore trop frais dans ma mémoire pour pouvoir facilement passer à autre chose. « Si ça peut te rassurer j’en mène pas large non plus depuis qu’il est né… » Je hausse les sourcils et je rapporte mon attention sur mon verre. « Au moins toi il t’aime. » Ne puis-je m’empêcher de dire avant de prendre une gorgée de whisky. Malgré toute ma peine, cependant, je ne suis pas insensible à ce qu’elle vient de dire. Je relève donc mes yeux vers les siens et je pose une main sur son genou en guise de soutien. « Je n’ai pas de mal à imaginer que ça a dû être difficile pour toi par moment. » Mais elle avait elle-même décidé de se lancer dans cette aventure seule alors que j’aurais pu l’aider depuis le début. Et si elle avait pris une décision différente à l’époque, Maddox n’aurait pas eu l’occasion de me rejeter, de refuser que je prenne ma place dans sa vie. Est-ce que je suis supposé de me réjouir qu’elle en a bavé à quelques reprises pendant ces années? Qu’elle l’avait cherché au final? « Peut-être qu’on devrait préparer le canapé-lit pendant qu’on est encore en état de le faire. » dis-je pour changer de sujet, un petit sourire au coin des lèvres. Elle acquiesce et nous nous levons donc du canapé pour déposer nos verres sur la table de salon. J’aide Danika à transformer le canapé en lit comme je peux, d’une main, et nous nous rassoyons parmi les oreillers, les jambes allongées sur le matelas. « Pour ce que tu disais tantôt, que tu en menais pas large… » Je prends une pause pour réfléchir à mes mots parce que malgré l’ouverture dont nous avons fait preuve ce soir, parler de sujets sérieux n’est pas tellement naturel entre nous. « Es-tu correcte? Si t’as besoin de parler… » Je suis là.
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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptySam 20 Fév - 22:34




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« J’espère. Il va falloir que je fasse avec le temps qu’il restera. Tessa se fait opérer ce mois-ci en plus et je n’ai pas été super focus dernièrement. J’espère que ça ne me nuira pas. » Elle hoche la tête, il en est capable, ça elle n’en doute pas une seconde.

Dans cette chambre, tout lui semble plus difficile.  Peut-être parce qu’elle a enfermé son passé dans un des placards, peut-être aussi parce que c’est dans ce lit qu’ils se  sont retrouvés quelques années auparavant. Il lui parle des compétions, lance l’idée qu’elle pourrait reprendre, son regard et son ton parlent pour elle, c’est hors de question. « C’est toi qui le sais. » Au moins il n’insiste pas et c’est déjà ça.  Mais l’instant d’après, alors qu’elle l’aide à enfiler ce short, l’atmosphère change du tout au tout, se chargeant d’une tension qui devient irrespirable alors que pendant un court instant ils s’observent. Sa respiration se coupe, ses joues rougissent et elle n’a qu’une envie, fuir au plus vite.  C’est ce qu’elle finit par faire, reculant soudainement, annonçant qu’elle va leur servir des verres de whisky sans attendre de réponse

Les verres servis, ils se sont installés dans le salon comme pour essayer de digérer cette soirée bien trop dure émotionnellement. « J’espère que t’as raison. » Il est encore torturé par la réaction du petit et le regard de Danika devient plus doux.  « Au moins toi il t’aime. »  « Il va t’aimer. » elle affirme cette vérité qui semble évidente. Parce que Lawrence l’aimera de tout son cœur et que le petit finira par le lui rendre. La main de Lawrence se pose sur son genou et elle relève le regard pour le plonger dans le sien.  « Je n’ai pas de mal à imaginer que ça a dû être difficile pour toi par moment. » Il aurait toutes les raisons d’enfoncer le couteau dans la plaie, de lui préciser qu’elle l’a cherché, qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Il ne le fait pas pourtant.  « Peut-être qu’on devrait préparer le canapé-lit pendant qu’on est encore en état de le faire. » La brune hoche la tête et ils se lèvent pour installer le lit avant de s’y réinstaller.

« Pour ce que tu disais tantôt, que tu en menais pas large… » Elle tourne la tête vers lui, consciente du sujet sérieux, de sa difficulté à parler de tout ça, du risque de recréer une énième dispute si elle parlait de ses difficultés de ces dernières années.  « Es-tu correcte? Si t’as besoin de parler… » N’importe qui elle aura sans doute répliqué d’un ton sec que tout allait bien. Mais ce soir était particulier et après les visages qu’ils avaient dévoilés, elle n’avait pas l’envie de le repousser, de fermer toute possibilité de discussion entre eux.

« Ca va. » dit-elle d’un ton plus doux. Elle ne veut pas être sèche, pas ce soir, mais elle n’a pas non plus envie de parler de tout ça. « J’ai pas envie de parler de tout ça, pas ce soir. » Elle explique, au lieu de se braquer. Pourtant ce pas ce soir laisse entrevoir la possibilité qu’elle lui en parlera peut-être. Un jour, à un autre moment. « Mais je n’ai pas été une bonne mère dès le départ Law.  Même encore maintenant je ne suis même pas sûre de l’être. Je veux dire ça vient pas comme ça. Laisse-toi un peu de temps, c’est tout.  » Il est père depuis novembre, elle est mère depuis qu’il est né, il va lui falloir un peu de temps. Ils boivent leurs verres de whisky, elle finit par aller les resservir, une fois, deux fois, alors que les langues se délient un peu, qu’elle lui parle du bowling et des petits boulots qu’elle a enchaîné, elle lui demande s’il aime son boulot, comment vont Stacey et Mila. Plus les verres de whisky s’enchainent, plus son corps se détend et son épaule, son bras sont en contact avec le sien. Il fait sombre dans le salon, ils ont de nouveau posé les verres vides sur la table un peu plus tôt et alors qu’un silence se fait doucement et qu’elle commence à sentir la fatigue s’abattre sur elle, elle demande, perdue dans ses pensées : « Tu crois qu’on se serait remis ensemble si je te l’avais dit ? » Elle y avait pensé souvent à cette question. Ils s’étaient séparés deux semaines avant qu’elle apprenne qu’elle était enceinte. Elle s’était toujours demandé s’ils auraient réessayé pour le petit, est ce qu’ils auraient continué à se déchirer jour après jour pendant sa grossesse ? Elle ne voulait plus de cette relation qu’ils avaient eu. Mais parfois, parfois elle ne pouvait s’empêcher de penser au « si ».  Est qu’ils auraient été heureux ? Est-ce que Maddox aurait été plus heureux ? C’est certainement l’alcool qui lui fait poser la question, qui ne lui fait pas retirer sa tête de son épaule, c’est ce qu’elle se dit.  Au fond elle se disait que leur relation aurait été une catastrophe, n’aurait jamais fonctionné et pourtant son cœur se serait toujours un peu de colère et de regret quand elle y pensait. Elle frisonne, l’heure tardive et la fatigue n’aidant pas, attrapant les draps pour les mettre un peu sur elle. Le corps de Lawrence lui semble brûlant à côté du sien. Ses paupières lui paraissent lourdes.

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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptyDim 21 Fév - 12:41



The worst part is there's no one else to blame-- @Danika Riley
De retour au salon où tout s’est effondré, la conversation revient inévitablement sur le sujet sensible de la soirée : Maddox. Danika doit sentir que mes craintes persistent parce que je n’ai besoin de rien dire pour qu’elle colle son épaule à la mienne et qu’elle tente de me rassurer encore une fois. Je tente de me convaincre que tout ira mieux demain, comme l’a dit mon ex, mais je ne peux m’empêcher de redouter le réveil du petit et sa réaction lorsqu’il verra que je suis encore là. « Il va t’aimer. » dit-elle avec conviction et je tente de me convaincre qu’elle a probablement raison parce qu’elle connait le petit mieux que moi. « J’espère. » Peut-être que c’est moi qui n’a pas été réaliste à espérer que notre relation soit à un autre niveau après même pas deux mois. Histoire de changer le sujet, je lui suggère qu’on prépare le lit avant de ne plus être en état de le faire et nous nous réinstallons dès que c’est fait.

Je décide de revenir sur les mots qu’elle a prononcés en dernier pour me réconforter, y voyant comme un désir de peut-être se confier. « Ca va. J’ai pas envie de parler de tout ça, pas ce soir. » La réaction de Danika me surprend, étant trop habitué à ce qu’elle se braque dès que nous abordons un sujet dont elle n’a pas envie de discuter. Pendant un instant je me demande si nous serons en mesure de continuer dans cette direction ou si demain matin tout reviendra comme avant entre nous, comme si la discussion de ce soir n’avait jamais eue lieu. Nous connaissant tous les deux, je ne peux m’empêcher de penser que la deuxième option est probablement la plus probable. « Mais je n’ai pas été une bonne mère dès le départ Law.  Même encore maintenant je ne suis même pas sûre de l’être. Je veux dire ça vient pas comme ça. Laisse-toi un peu de temps, c’est tout. » Je lève les yeux au ciel en soupirant bruyamment, penchant légèrement ma tête vers elle pour la regarder. « Arrête Dan, t’es beaucoup trop modeste. » Je n’étais peut-être pas présent dans la vie de Maddox pour les premières années de sa vie, cela faisait quand même près de deux mois que je la regardais aller avec lui et je ne pouvais pas lui reprocher d’être une mauvaise mère. « T’es une bonne mère. » Elle avait fait des erreurs et elle en ferait probablement d’autres, mais elle est humaine et nous en faisons tous. Une partie de moi lui en voudrait probablement toujours de m’avoir tenu à l’écart de Maddox, mais l’important était de les reconnaître et de faire ce qu’il fallait pour ne pas refaire la même erreur deux fois.

Nous continuons de discuter pendant un long moment, enfilant les verres de whisky l’un après l’autre. Nos boulots respectifs y passent et elle me demande même des nouvelles de Stacey et Mila qu’elle n’a pas vues depuis plusieurs années déjà. Au fil des discussions je m’avachis de plus en plus sur le canapé-lit jusqu’à me retrouver littéralement couché parmi les oreillers. Je sens la fatigue se manifester de plus en plus et je commence à avoir de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Je lutte contre la fatigue parce que je n’ai pas envie de m’endormir et qu’on soit le lendemain matin. Si ce n’était que de moi, je resterais à discuter sur son canapé-lit pendant des heures malgré les ressorts que je sens à travers le matelas. « Tu crois qu’on se serait remis ensemble si je te l’avais dit ? » Sa question me prend par surprise et je tourne lentement la tête pour scruter son visage mais tout ce que j’aperçois dans la noirceur c’est sa silhouette sans plus. Je pousse un gros soupir alors que je réfléchis. « Je ne sais pas. C’est ce que tu aurais voulu? » J’aurais probablement voulu faire des efforts pour que ça marche mais je doute que ça aurait été suffisant. Parce que je n’aurais probablement pas changé du jour au lendemain et qu’on aurait probablement fini par se déchirer encore une fois. Et maintenant que nous avons recommencé à passer du temps ensemble, je me demande si quatre ans de recul suffisent. Dans le doute, il faut s’abstenir. Allongée à côté de moi, Danika frissonne et elle tire les draps par-dessus elle. Instinctivement, je me rapproche d’elle et je me couche en cuillère derrière elle pour la réchauffer, passant mon bras droit sous son cou et mon gauche par-dessus son corps pour frictionner son bras avec ma main. Épuisé par cette soirée intense, je m’endors quelques minutes plus tard à peine, le nez enfoui dans ses cheveux.  

C’est probablement la proximité de nos corps qui a une incidence sur la nature plus érotique de mes rêves cette nuit. Les souvenirs du corps nu de Danika contre le mien éveillent mon désir pour elle et mon corps me trahit en réagissant malgré moi. Lorsqu’un bruit me sort de mon rêve, je constate que Danika est encore dans mes bras. Toujours à moitié endormi, je reste immobile pendant que mon regard parcourt attentivement sa nuque jusqu’à l’os de sa mâchoire. Prévoyant le malaise qu’on ressentira forcément tous les deux au moment où Danika se réveillera, j’essaie de trouver une façon de mettre un peu de distance entre nous deux avant qu’elle se réveille mais sa tête est appuyée sur l’un de mes bras. C’est à ce moment que la petite voix de Maddox résonne du babyphone et Danika commence à bouger avant que je puisse mettre fin à notre étreinte. Et histoire d’accroître le malaise un peu plus, il n’y a pas que ce dernier qui soit palpable dans la pièce, non, il y a aussi mon érection bien trop appuyée sur son corps. Même si je suis persuadé qu’il n’y a aucune chance pour qu’elle ne s’en soit pas déjà rendue compte, je fais semblant de dormir encore et je retire mon bras de sous sa tête pour me tourner de dos à elle. Les yeux fermés, j’attends impatiemment qu’elle se lève pour aller voir Maddox et je compte bien attendre d’être présentable avant de sortir de sous les draps pour aller les rejoindre. Pense à une petite vieille que je me répète dans ma tête pour faire comprendre à mon corps que le timing est vraiment mal choisi et qu’il serait temps de passer à un autre appel.
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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptyMer 24 Fév - 20:22




@LAWRENCE CABBOTT & DANIKA RILEY
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« Arrête Dan, t’es beaucoup trop modeste. T’es une bonne mère. »  Elle ne répond rien. Elle n’en a pas l’impression. Il ne sait pas le reste, ne sait pas ce qui se passe derrière son travail au Bowling, il n’a aucune idée de la manière dont elle met en danger leurs fils rien qu’indirectement.  

Peut-être que dans la pénombre du salon après plusieurs verres de whisky il est plus facile de lui parler, de laisser son corps s’avachir contre le sien, de s’ouvrir un peu plus après les larmes et la tristesse qu’ils ont exprimé.  Lorsqu’elle pose la question, elle est dans un état entre l’éveil et l’endormissement, elle est vulnérable, assez pour oublier la fierté qui aurait retenu les mots. « Je ne sais pas. C’est ce que tu aurais voulu? » Elle sent son regard dans le noir du salon. Je ne sais pas. Oui. Non. Elle n’en a aucune idée. Elle aurait voulu que son cœur ne se brise pas lorsqu’ils s’étaient quittés. Elle aurait voulu ne pas être aussi soulagée qu’elle avait été déchirée. Elle aurait voulu que ça fonctionne. Pourtant elle aurait quand même fui. Ils n’auraient jamais marché, ils auraient continué à se déchirer encore et encore.  Toutes les réponses qu’elle aurait pu lui donner étaient contradictoire, alors elle murmure : « Je sais pas… »  Les mots sont à peine audible s et elle frisonne allongée sur le lit, tirant les draps sur elle, ses yeux se fermant. Une minute elle se dit. Une minute et elle rejoindra son lit. Une minute et elle ira se coucher.  Mais il s’allonge à côté d’elle, frottant son bras pour la réchauffer et elle  s’endort avant même de s’en rendre compte, dans le cocon de la chaleur de ses bras.


Ca fait longtemps qu’elle ne s’est pas endormie avec quelqu’un. Toutes les aventures qu’elle avait eu depuis son fils n’avaient été que ça, des aventures d’un soir, des hommes qu’elle n’avait que rarement laissé passer la nuit et dont elle ne se souvenait pas des noms. Ce soir c’était différent. Il était son passé et malgré tout ce qu’elle prétendait, elle se souvenait bien trop de son odeur comme de sa peau sous ses doigts. Ce soir,  il y avait eu une vulnérabilité qui avait fait qu’elle avait déposé les armes, qu’elle s’était ouverte un peu plus, qu’elle avait laissé la proximité revenir comme se réconforter et le réconforter lui. Elle n’avait pas pu rester froide et distante, elle n’avait pas pu se protéger ce soir et son corps avait cherché par instinct à se rapprocher de lui, sa main dans son sommeil avait attrapé celle qu’il avait laissé reposer son bras pour la serrer contre sa poitrine, pour qu’il l’entoure un peu plus de son corps.

Puis le matin est arrivé.

Elle bouge un peu, s’étirant et réalise plusieurs choses alors que son corps se réveille. Elle est dans les bras de Lawrence,  elle s’est endormie dans ses bras. Et le réveil lui rappelle un peu trop quatre ans auparavant. Car quatre ans plus tôt,  elle aurait sûrement souri en le sentant derrière elle, en sentant son corps réveillé de cette manière. Elle aurait souri moqueuse et elle se serait sûrement arquée un peu plus pour provoquer plus de réactions, avant de se tourner vers lui et de capturer ses lèvres.  

Mais ils ne sont pas quatre ans auparavant. Ils sont tout sauf quatre ans auparavant et elle se fige, ne sachant pas s’il est réveillé ou non, ne sachant pas comment se défaire de cette étreinte. Elle se déteste d’y penser, de s’imaginer se tourner vers lui, de s’imaginer glisser ses mains sous son t-shirt. Elle se demande si ses lèvres ont toujours le même goût, n’est même pas sûr de pouvoir s’en souvenir. Elle se hait d’envisager l’idée même pour quelques secondes. Sa mâchoire se serre imperceptiblement, elle a besoin de sortir de cette étreinte et vite. Heureusement il se tourne soudainement,  dégageant son bras, et cela lui semble trop soudain pour qu’il soit endormi, non il est réveillé et tout aussi conscient qu’elle de la réaction physique de leurs corps l’un contre l’autre.

La voix de Maddox dans le babyphone devient un appel salvateur. Elle se lève trop vite, fuyant ce salon, fuyant cette soirée où elle s’est trop ouverte.   Elle prend une longue respiration avant d’entrer dans la chambre de son fils pour reprendre contenance. Le petit semble moins effrayé cette fois et lui sourit quand elle entre. « Tu as bien dormi Maddy ? » Elle ne le brusque pas, douce et attentive, restant un peu dans sa chambre avec lui avant de finir par dire : « On va prendre le petit déjeuner ? » Il hoche la tête et elle sourit, l’attrapant dans ses bras, priant pour que Lawrence soit debout et plus dans le même état que lorsqu’elle a quitté le canapé-lit. « Ca te dit des pancakes Maddy ? Tu sais qui est l’expert des pancakes ? C’est Law. » Elle ne dit prononce pas Papa pour ne pas le brusquer et en arrivant dans le salon, s’il ne pleure pas en voyant Lawrence, il s’accroche un peu plus à elle, enfouissant sa petite tête dans son cou pour se cacher sans dire un mot, surpris que l’homme soit encore là. A Lawrence elle adresse un regard qui se veut rassurant, choisissant d’ignorer le malaise évident. « Hein Law tu fais des pancakes du tonnerre ? Avec plein de sirop d’érable ? » Au mot magique le petit redresse un peu la tête. « C’est vrai ? » il regarde du coin de l’œil Law sans l’animosité de la veille cette fois. « Avec plein de sirop d’érable ? » demande-t-il timidement.  Elle ne compte pas réaborder la conversation de la veille avec le petit aujourd’hui, il a besoin d’un peu de temps. L’important étant de lui montrer que Lawrence fait aujourd’hui partie de sa vie. Danika l’installe à la table à table avec un jouet, se dirigeant vers la cuisine ouverte pour lui faire un biberon et pour montrer à Law où se trouvent les ingrédients. « Ca a pas trop changé de place. » dit-elle, incapable de croiser son regard, le ton moins doux que la veille et clairement mal à l’aise. Elle sort les ingrédients des placards pour l’aider à préparer et se fige lorsqu’elle le frôle par inadvertance, le mouvement de recul est immédiat, sa mâchoire se serrant, le regard fuyant.  

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Message(#) Sujet: Re: (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame (LAWNIKA #5) the worst part is there's no-one else to blame - Page 2 EmptyDim 14 Mar - 0:31



The worst part is there's no one else to blame-- @Danika Riley
Le retour à la réalité est difficile ce matin alors que les regrets se manifestent. Jamais je n’aurais pensé un jour raconter cette partie de mon histoire à Danika ni même qu’elle s’ouvre elle aussi à moi, surtout pas quatre ans après notre rupture. En quatre mois de relation, jamais je n’ai senti une telle proximité entre nous que celle que nous avons eue hier et je regrette que nous ne nous sommes pas laissés aller à des confidences quand c’était le temps. Ce matin, le malaise est perceptible sans que le moindre mot soit prononcé et je sais que ni l’un ni l’autre n’osera revenir sur ce qui s’est dit, préférant maintenir une certaine distance entre nous d’autant plus après l’effet évident causé par son corps contre le mien. Et même si j’aurais préféré que mon attirance pour elle demeure un non-dit, j’aurais aimé qu’elle reste endormie un peu plus longtemps pour pouvoir la regarder dormir paisiblement comme dans le temps, pour pouvoir encore humer son parfum et sentir sa chaleur.

Maintenant seul dans le canapé-lit, je soupire bruyamment en me frottant les yeux du bout des doigts pour me réveiller, la voix de Danika résonnant dans le babyphone. « Tu as bien dormi Maddy ? » Le petit est réveillé et je sais que ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne sortent de sa chambre pour venir me rejoindre. La boule au ventre, je me lève et je range le canapé-lit d’une main pour me tenir occupé, tentant d’ignorer mon stress qui s’accentue en entendant les prochaines paroles de mon ex. « On va prendre le petit déjeuner ? » Le rythme de mes battements de cœur accélère et je me parle dans ma tête pour ne pas partir, pour être à la hauteur des attentes de Danika parce que je sais qu’elle a raison et que je dois l’affronter ce matin. Difficile toutefois d’ignorer les doutes et les craintes d’un deuxième rejet alors que je ne me suis pas encore tout à fait remis du premier. « Ca te dit des pancakes Maddy ? Tu sais qui est l’expert des pancakes ? C’est Law. » En entendant mon surnom, je m’immobilise et je relève la tête vers Maddox que Dan tient dans ses bras. Quand le petit se cache en me voyant, je lui souris malgré mon cœur qui se serre, espérant le mettre en confiance. « Hein Law tu fais des pancakes du tonnerre ? Avec plein de sirop d’érable ? » « C’est vrai ? Avec plein de sirop d’érable ? » La réaction de Maddox me décoche un sourire plus spontané cette fois. Je regarde furtivement Danika avant d’hocher lentement la tête à l’intention de Maddox. « C’est vrai, oui. Tu veux que je t’en fasse? » Je lui demande d’une voix douce et le petit répond en hochant lentement la tête en souriant timidement.

Danika installe le petit dans sa chaise pendant que je me dirige vers la cuisine pour me laver les mains et elle vient ensuite me rejoindre pour me montrer où se trouvent les ingrédients dont j’ai besoin. « Ca a pas trop changé de place. » dit-elle sans oser me regarder et je devine qu’elle sait et qu’elle sait que je sais dans quel état j’étais ce matin à notre réveil. Son malaise évident ne m’aide aucunement à me détendre alors que je subis déjà la pression de devoir plaire à notre fils. En voulant m’aider en sortant les ingrédients, son bras frôle le mien et il est difficile de ne pas remarquer son mouvement de recul. « C’est bon, je devrais pouvoir me débrouiller maintenant. Je te dirai si j’ai besoin d’aide. » dis-je à voix basse sans la regarder tout en la débarrassant de ce qu’elle a dans les mains. Je prépare le mélange à pancakes en tentant le plus possible de seulement me servir de ma main indemne. À mesure que les pancakes sont cuits, je les empile une par-dessus l’autre dans une assiette que je pose ensuite en plein milieu de la table. Je dépose un pancake dans chaque assiette. « Bon appétit. » dis-je avant de commencer à manger tout en regardant Maddox avec attention, espérant que le malaise entre nous deux allait se dissiper plus rapidement que celui entre sa mère et moi.
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