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 be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1)

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Message(#) Sujet: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptySam 12 Fév 2022 - 6:52


be a warrior, not a worrier


mars 2016. Et voilà, Deklan avait reposé ses valises à Brisbane pour les fêtes de fin d'année. Le retour à la case départ... Après son accident en septembre, il avait eu quelques jours de coma avant de se réveiller et de réaliser que son pire cauchemar était arrivé. Il avait subi un trauma craînien ainsi qu'une blessure ouverte à la jambe qu'il avait immobilisé pendant près d'un mois. De retour dans sa villa californienne, Deklan se disait que tout paraissait fade et maussade sans sa routine préférée : footing, entraînement sur les vagues, soirée entre amis, balade sur la plage. C'était fini tout ça. Il devait se remettre d'une blessure à la jambe, et surtout faire un croix sur sa passion, une passion qu'il avait depuis le plus jeune âge. Quand il avait fait ses valises et ses cartons pour rentrer sur Brisbane le mois dernier, on pouvait dire que le trajet en avion avait été plutôt long et périlleux.

Et dès qu'il avait reposé un pied sur le sol australien, il savait qu'il devait écouter les médecins qui l'avaient suivi à Los Angeles ainsi que son coach... Enfin - son ancien coach sportif. Il devait être suivi par des professionnels, et même s'il ne pourrait plus jouer en compétition, il devait au moins retrouver sa mobilité. Deklan le savait, et son mental de sportif l'avait mené tout droit à l'hôpital de la ville. Au mois de janvier, c'était un peu débité, le dos rond, le regard fuyant, qu'il avait débarqué au service orthopédique où il avait rendez vous avec le meilleur chirurgien de l'unité au nom imprononçable. L'entretien s'était passé plutôt bien, même si le moral de Deklan n'avait pas été au beau fixe. Devant son entourage, l'aîné des Lewis se montrait fort, vaillant et infaillible, il était tout autre quand il était face au médecin où il peinait à garder la tête haute. Voilà donc deux mois qu'il voyait le Dr Iaro une à deux fois par semaine, le suivi de sa blessure à la jambe ainsi que sa rééducation demandait les meilleurs soins possibles. Et quand on voyait quelqu'un toutes les semaines, avec qui on parlait de ses failles, de ses craintes, de ses regrets, forcément un lien se créait. C'était ce qui s'était passé entre les deux trentenaires.

Deklan et Aiden s'appelaient donc par leur prénom maintenant, et discutaient assez librement de leur vie privée. L'ancien surfeur était donc au courant que le chirurgien sortait avec une interne de l'hôpital dont il semblait fou amoureux. Deklan se souvenait automatiquement de la seule femme qu'il avait réellement aimée et qu'il avait aussi perdu dans la même foulée que son accident qui était survenu quelques mois plus tard... En tout cas, les deux hommes avaient lié un certain lien de confiance, et Aiden était probablement l'un des seuls à voir l'état encore fragile de l'ancien sportif professionnel. Après s'être vu une énième fois le matin même pour une séance et une oscultation, les deux trentenaires avaient décidé d'aller se boire un verre sur une paillote - le chirurgien avait besoin de souffler d'une longue garde assez compliquée, et Deklan tentait difficilement de se recréer un cercle d'amis sur Brisbane. C'était donc l'occasion de dépasser le stade du patient et du médecin et de sortir du cadre de l'hôpital. « Ah t'es là ! Comment ça va depuis ce matin ? » qu'il lâcha en voyant arriver le chirurgien vers lui. Deklan s'était positionné sur une haute table ronde, où il avait déjà commandé deux bières pour commencer.  
(c) AMIANTE

@Aiden Iaroslavtsev :shocked:


Dernière édition par Deklan Lewis le Dim 13 Fév 2022 - 4:50, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptySam 12 Fév 2022 - 8:26



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016. Deklan. On le lui a présenté comme une graine de star. Un sportif. Un athlète. Un amoureux des vagues. Un regard sur les images de sa blessure et Aiden avait grimacé. Il avait grimacé car il savait ce que cela signifiait : des rêves brisés. Il y a des blessures qui ne laissent pas indemnes et Deklan avait gagné le gros lot. Apparemment, il avait voulu le meilleur et Iaroslavtsev, bien qu’imprononçable, fut le nom que l’on lui confia. Aiden n’avait pas mâché ses mots lors de leur première rencontre, lors des premiers rendez-vous médicaux. Ne pas mentir, ne pas prendre de gant, dire la vérité et lui montrer qu’il est là, qu’il ne le lâcherait pas. Il ferait de son combat le sien. Il allait l’accompagner et c’est ce qu’il fait depuis maintenant deux mois. Deux mois. Deux rendez-vous par semaine. Suivi, soin, ils se chamaillent. Il encaisse les jurons et les sauts d’humeur du sportif car il sait que c’est au cours de leur rendez-vous qu’il peut lâcher la pression, ôter son masque et son sourire pour montrer les autres blessures … celles de son âme. Aiden encaisse car il sait que cela fait partie de la thérapie : passage obligé vers le „aller mieux“. Alors, ensemble, ils crachaient sur la vie. Ils crachaient leur frustration. Ils enchainaient les vannes au cours des séances de rééducation. Les liens se créaient et les voilà à s’appeler par leur prénom. Ne pas créer de lien avec ses patients ; règle numéro un. Et, il l’ignore Aiden. Il l’ignore quand il accepte d’aller boire un verre avec le bonhomme après sa garde. Petit a, il a besoin d’un verre après cette journée pourrie. Petit b, Deklan est un brave type dont il apprécie la compagnie.

Aiden a laissé sa blouse blanche et son statut de doc dans les vestiaires. Quand il pousse les portes de l’hôpital, il redevient le mec normal qu’il est. Ce néo zélandais qui est en train de découvrir que la vie n’est pas qu’une connasse et qu’elle peut également réserver de bonnes surprises. Débarquant sur le lieu de rendez-vous, il cherche du regard le bonhomme en question avant de le repérer assis sur un haut tabouret.
« Ah t’es là ! Comment ça va depuis ce matin ? »
« Évidemment que je suis là, une blonde fraiche est toujours une bonne excuse pour ne pas tirer sur les heures supp’. » dit-il en désignant d’un signe de tête les bières déjà commandées qui sont posées sur la table ronde. Dans un soupir venant du plus profond de son coeur, il prend place lui aussi sur un des tabourets. « On va enfin se la boire cette bière, ça commençait à faire long. » ajoute-t-il tout en saisissant l’une des bières pour la diriger vers la sienne. Aiden ne fait pas dans la demi-mesure. Il a soif. Il a bien envie de se la descendre cette bière et vite. Et puis, il y a sans doute un peu trop d’enthousiasme à l’idée de passer quelques heures hors de l’hôpital bien trop aseptisé à son goût par moment. « A la tienne ! » Première gorgée avalée les paupières closes. Petit soupir de soulagement avant de poser le verre devant lui et pose rose attention sur le patient, l’ami à venir.

« Journée fructueuse ? », qu'il demande, curieux.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyDim 13 Fév 2022 - 7:56


be a warrior, not a worrier


mars 2016. Les premiers rendez-vous avaient été timides, Deklan n’étant pas bavard sur ce qui lui était arrivé. Quelques mois auparavant il avait vécu la pire rupture de sa vie, et apparemment ce n’était pas fini pour lui. Il avait eu cet accident, et ses rêves avaient été brisés. Même si sa carrière avait été belle et plutôt longue pour un surfeur, il n’avait pas fini, il comptait bien aller plus loin et briser tous les records. Mais à la place, il se retrouvait une nouvelle fois dans cet hôpital et à chaque fois qu’il passait les portes du St Vincent, tout lui revenait en tête. L’accident, le coma, la rééducation, le rapatriement en Australie. C’étaient des choses que l’ancien surfeur gardait pour lui, sauf quand il était face à Aiden. Son médecin qui avait récupéré le dossier à son retour en ville, et avec les jours qui étaient passés, les deux hommes s’étaient liés d’une certaine amitié – Deklan avait confiance en lui.

Il était donc temps de décrocher la blouse, et ainsi son statut de médecin. Deklan avait aussi envie de développer son cercle d’amis sur Brisbane et il fallait qu’il reprenne le goût de vivre, de sortir, de se changer les idées… « Évidemment que je suis là, une blonde fraiche est toujours une bonne excuse pour ne pas tirer sur les heures supp’. » Deklan eut un petit rire. « Bien dit » s’exclama-t-il en venant pousser le verre d’Aiden vers lui. « On va enfin se la boire cette bière, ça commençait à faire long. » Aiden aussi avait sûrement besoin de déconnecter de son quotidien, la vie d’un chirurgien ne devait pas être facile tous les jours. « A la tienne ! » Les deux hommes trinquèrent et enchaînèrent très vite en buvant quelques gorgées. Deklan claqua le verre contre la table et Aiden en fit de même en ajoutant : « Journée fructueuse ? » Il hocha la tête, pas très sûr de lui. « Ouais, ouais » lâcha-t-il doucement avant d’enchaîner : « Matt, mon meilleur ami, veut que je bosse avec lui dans son café. C’est vrai que ça pourrait me faire une activité, m’aider à avancer on va dire. » lui apprit-il mais il ne savait pas vraiment encore quoi faire. Il était déjà venu l’aider à plusieurs reprises sans demander son argent, juste pour s’occuper et aider son meilleur ami dans ce nouveau business. Maintenant, c’était quelque  chose qui pourrait devenir concret et faire partie de son quotidien.
(c) AMIANTE

@Aiden Iaroslavtsev :shocked:
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyDim 13 Fév 2022 - 8:09



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016. «Ouais, ouais. » Le ton peu convaincant du surfeur lui fait relever la tête tout en posant sa bière face à lui. «Matt, mon meilleur ami, veut que je bosse avec lui dans son café. C’est vrai que ça pourrait me faire une activité, m’aider à avancer on va dire. » Aiden acquiesce d’un signe de tête. Sortir de sa torpeur, se trouver une nouvelle routine, voir que le monde ne s’arrête pas de tourner mais que tout continue qu’on le veuille ou pas. Pas le moment de s’apitoyer sur son sort. Il fallait aller de l’avant, remonter ses manches et affronter les futures challenges qui poindraient le bout de leur nez : car, il allait en avoir. Il y en a toujours. «T’as pas l’air emballé, si ? », demanda-t-il tout en gardant son regard rivé vers Deklan. Et avant même qu’il n’ait le temps de répondre, il poursuivit. «C’est quoi comme café exactement ? Ça pourrait être pas mal comme idée, histoire de sortir un peu de chez toi, de voir autre chose, voir d’autres têtes… Bon après, si tu me dis que c’est un café complètement à chier, rempli d’adolescents en rut, peut-être que c’est moins tentant d’un coup. » dit-il d’une voix rieuse, haussant les épaules, avant de boire une nouvelle gorgée de sa bière. A vrai dire, il pensait que c’était une bonne idée que de trouver un autre but à ses journées. Et puis, dans un café, il verrait d’autres têtes … «Et ça te fera des anecdotes à raconter pour nos prochains rendez-vous. » ajouta-t-il en posant la main soudainement sur l’épaule du surfeur comme s’il s’agissait de l’idée du siècle.

Son téléphone vibra dans sa poche, il le sortit pour y jeter un coup d’oeil. Joy. Un sourire débile se dessina sur ses lèvres alors qu’il tapota quelque chose en guise de réponse. Quelques mots apparemment. Rien de plus. Il la prévenait simplement qu’il avait fini sa garde et que sa porte était grande ouverte pour elle après sa garde. Même s’ils n’avaient pas les mêmes horaires, il avait toujours du temps à lui consacrer : peut-être que c’était l’amour du début qui lui donnait toute cette énergie et son enthousiasme. Retournant le téléphone face contre la table, il posa son coude sur la table ronde pour fixer le bonhomme à ses côtés. Concentration, Aiden.

«En plus, tu sais quoi, je crois vraiment que t’as la tronche pour bosser dans un bar … je te vois déjà en train de jongler pour faire des cocktails avec une poignée de demoiselles en détresse accoudées au bar. Si si, c’est une bonne idée, ça te changera les idées. » Un nouvel éclat de rire alors qu’il lui donnait un léger coup de coude pour le dérider.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyDim 13 Fév 2022 - 12:40


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mars 2016. Après l’accident en septembre dernier, Deklan avait fait quelques jours de coma avant de se réveiller et de réaliser que sa vie avait soudainement changé. On lui avait appris qu’il ne pourrait plus concourir dans le sport qui avait clairement dicté toute sa vie depuis sa plus jeune enfance. Aujourd’hui il était de retour à Brisbane, en train de chercher une raison de se lever le matin… C’était un peu perplexe qu’il répondait à Aiden, vraiment peu sûr de lui pour le coup. « T’as pas l’air emballé, si ? » Il haussa les épaules. « C’est quoi comme café exactement ? Ça pourrait être pas mal comme idée, histoire de sortir un peu de chez toi, de voir autre chose, voir d’autres têtes… Bon après, si tu me dis que c’est un café complètement à chier, rempli d’adolescents en rut, peut-être que c’est moins tentant d’un coup. » Il eut le même rire moqueur que son comparse. « Et ça te fera des anecdotes à raconter pour nos prochains rendez-vous. » Il hochait doucement la tête en l’écoutant, se tentant de se convaincre aussi. « C’est un café branché, franchement j’y suis souvent, parfois je leur donne un coup de mains, c’est comme ça qu’il m’a proposé naturellement de les rejoindre officiellement… » expliqua-t-il, avec un mince sourire. Il était tout de même fier du business de son ami. « J’me sens bien là-bas… vraiment. J’crois que c’est juste que j’ai l’impression que si je commence ce taf, bah… Tu sais… ça marquera officiellement la fin de ma carrière. » Avec Aiden, tout était plus simple. Il n’aurait pas pu dire ça à sa sœur, sa mère ou même sa meilleure amie. Mais Aiden le comprenait, et savait par quoi il passait… C’était encore frais et il avait dû mal à mettre sa carrière derrière lui, à en parler au… passé.

Un soupir, une gorgée, et puis un regard vers Aiden qui répondait un truc sur son téléphone. Amusé, Deklan le remarqua. « Amoureux ? » demanda-t-il, presque sûr de lui, au vu du sourire débile qu’il détenait sur le visage. «En plus, tu sais quoi, je crois vraiment que t’as la tronche pour bosser dans un bar … je te vois déjà en train de jongler pour faire des cocktails avec une poignée de demoiselles en détresse accoudées au bar. Si si, c’est une bonne idée, ça te changera les idées. » Deklan se mit à rire à cette remarque, il aimait la franchise plutôt brut de décophrage de son nouvel ami. « Tu crois ? Tu m’vois vraiment derrière un comptoir ? » dit-il en lançant un coup d’œil au barman, même si ce n’était pas vraiment le même métier. « Mouais, j’vais sûrement dire oui, t’façon j’ai rien de mieux à faire hein ! » finit-il par conclure s’enfilant presque toute sa bière.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyVen 25 Fév 2022 - 4:35



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016.
«C’est un café branché, franchement j’y suis souvent, parfois je leur donne un coup de main, c’est comme ça qu’il m’a proposé naturellement de les rejoindre officiellement… » Toujours pas d’explosion d’enthousiasme. Néanmoins, Aiden pouvait très bien se douter de ce que cela signifiait pour le jeune homme. Accepter officiellement une autre voie rendait les choses encore plus réelles. C’était accepter son sort, son nouveau sort. Accepter une nouvelle vie tout en tirant un trait sur un chapitre qu’on ne voulait pas voir se terminer. Pas de cette manière. Pas si brutalement.  « J’me sens bien là-bas … vraiment. J’crois que c’est juste que j’ai l’impression que si je commence ce taf, bah … tu sais … ça marquera officiellement la fin de ma carrière. » bingo ! Aiden acquiesça d’un signe de tête. Il comprenait et s’était d’ailleurs douté que c’était ce qui le retenait.
« Si tu te sens, tu devrais pas te retenir, Deklan. Ce dont tu sembles doué, d’après ce que j’ai pu déjà voir et entendre de toi, c’est la prise de risques. Alors dis-toi que c’est une nouvelle prise de risques : tente le coup. » Il haussa les épaules. « Vois pas ça comme un choix de carrière mais comme une nouvelle occupation et un moyen de faire de la rééducation sans y penser. Ça ne retirera rien à ce que tu es, ce que tu as déjà accompli. Le boulot que tu fais ne fait pas la personne que tu es … crois moi ! Je connais un paquet de médecins qui sont d’affreux connards alors qu’ils sont sensés penser et aider à leur prochain. » Un sourire aux lèvres, il essayait de dédramatiser la situation. Levant son verre comme s’il venait faire le plus beau des discours, il porta son verre à ses lèvres pour en boire une longue gorgée.


« Amoureux ? » le fit sortir de ses pensées et un sourire idiot avait pris place sur ses lèvres. Il roula des yeux en agitant la main. Ouais, il était amoureux mais pas vraiment le moment de s’épancher sur ses nouveaux sentiments. Deklan traversait une étape importante. Il était le centre de l’attention. « Tu crois ? Tu m’vois vraiment derrière un comptoir ? Mouais, j’vais surement dire oui, t’façon j’ai rien de mieux à faire. » « J’ai pas dit que je te voyais finir tes jours derrière un comptoir. Je dis juste que ça te ferait du bien d’avoir une occupation, une nouvelle routine, voir pas mal de monde et pouvoir donner quelques coups gratuits au meilleur doc de la planète … ma petite personne. » dit-il en lui donnant un petit coup d’épaule. « C’est juste un boulot … tu vas pas vendre ton âme au diable, si ? » demanda-t-il en arquant un sourcil. Peut-etre fallait-il mettre les choses en perspective et relativiser.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyVen 25 Fév 2022 - 8:46


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mars 2016. Deklan apprenait doucement à réapprécier le goût de la vie, heureusement il était bien entouré. Entre sa sœur qui prenait de ses nouvelles pratiquement tous les jours, Matt qui le poussait à venir au DBD pour voir du monde, ou encore son père qui le poussait à venir en cuisine pour lui apprendre toute sorte de choses. La dernière fois il s’était mis en tête de lui apprendre à faire un canard laqué à l’orange, recette qu’il avait lui-même apprise de sa mère qui était une férue de la culture chinoise. Son père disait toujours qu’en cuisine, les pupilles étaient aussi importantes que les papilles. Alors il était tout aussi important de bien cuire le canard que de bien disposer les tranches d’oranges dans le fond de la rôtissoire. Alors entre badigeonner toutes les faces du canard, prendre du temps pour le cuire à différentes températures, verser de l’eau pour entretenir la cuisson à l’étouffer, saler, et poivrer, bref Deklan avait passé une matinée entière à faire cette recette accompagnée de son père qui tenait vraiment à être là pour lui mais qui ne savait pas vraiment comment se montrer présent. Alors à sa manière, son père était là et le soutenait comme il pouvait… Deklan faisait des efforts pour être entouré et aller de l’avant, c’était aussi dans son tempérament de vouloir avancer plutôt que couler. Et accepter ce poste au DBD était aussi une façon de mettre un arrêt ferme et définitif à sa carrière de sportif professionnel. « Si tu te sens, tu devrais pas te retenir, Deklan. Ce dont tu sembles doué, d’après ce que j’ai pu déjà voir et entendre de toi, c’est la prise de risques. Alors dis-toi que c’est une nouvelle prise de risques : tente le coup. Vois pas ça comme un choix de carrière mais comme une nouvelle occupation et un moyen de faire de la rééducation sans y penser. Ça ne retirera rien à ce que tu es, ce que tu as déjà accompli. Le boulot que tu fais ne fait pas la personne que tu es … crois moi ! Je connais un paquet de médecins qui sont d’affreux connards alors qu’ils sont sensés penser et aider à leur prochain. » Aiden faisait partie de son entourage aussi, et il était aussi là pour le soutenir dans sa convalescence. Il n’était donc pas étonné que le chirurgien l’encourage à aller de l’avant, et à saisir cette opportunité. « Tu as probablement raison, je devrais sans doute accepter, et essayer. Ça ne coûte rien, surtout que mon meilleur ami sait ce que je traverse et saurait assez compréhensif si jamais, bah – ça ne devait pas marcher. » confia-t-il, le regard dans le vide un instant avant de lever les yeux vers son nouvel ami. Il prit la peine de lever aussi le coude, manière d’entretenir la forme avec quelques gorgées de bière. « J’ai pas dit que je te voyais finir tes jours derrière un comptoir. Je dis juste que ça te ferait du bien d’avoir une occupation, une nouvelle routine, voir pas mal de monde et pouvoir donner quelques coups gratuits au meilleur doc de la planète … ma petite personne. C’est juste un boulot … tu vas pas vendre ton âme au diable, si ? » Il se mit à rire à cette petite allusion, tout en l’écoutant sagement. « Ouais, faut que j’aille de l’avant. L’année dernière a été plutôt compliquée pour moi, sous plusieurs angles d’ailleurs. » dit-il en regardant son verre à moitié plein maintenant. Il repensait à Emily qui l’avait quitté en fin d’année 2014, se remettre d’une rupture difficile, puis l’accident, bref l’année 2015 restait une année charnière pour lui et il sentait encore qu’il n’était pas forcément guéri sous tous les angles… « J’espère que tu te portes mieux de ton côté. » ajouta-t-il en venant le regarder dans les yeux, essayant de ne pas trop s’apitoyer sur son sort étant donné que ce n’était généralement pas le genre du Lewis. On aurait pu comparer Lewis au coq, souvent associé à la fierté, c'est un animal qui pourrait très bien correspondre à l'aîné des Lewis.

On aurait pu comparer Lewis au coq, souvent associé à la fierté, c'est un animal qui pourrait très bien correspondre à l'aîné des Lewis. Ambitieux et dynamique, il correspondait tout à fait à cette caractéristique qu’on offrait très souvent à cet animal. Peut-être que Deklan ne serait pas d’accord sur tous les points d’ailleurs… Il avait plutôt l’œil du tigre, celui qui était un survivor, qui voudrait se battre pour arriver à ses fins sans jamais faillir à ses responsabilités. Prêt à grogner lorsqu’on touche à sa famille, Deklan avait l’âme d’un tigre sans aucun doute car il avait aussi cet esprit de combativité autant dans sa vie que dans son sport. Sport qu’il ne pouvait plus accomplir maintenant qu’il était en convalescence – il n’en était pas moins courageux et confiant, même si cet accident avait beaucoup joué sur son moral.

Il ne savait pas si Aiden pourrait le reconnaître dans cette description, après tout ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps. Le chirurgien avait probablement l’habitude de croiser des serpents, le genre de personne intuitive qui pensait d’abord à eux avant de penser aux autres. Deklan voyait le monde médical de la sorte, du moins dans les premières années où la lutte pour être le meilleur faisait penser au caractère prestigieux du serpent. Distingué mais pas moins fourbe et prêt à tout pour réussir, sans pour autant cacher l’égo parfois surdimensionné qui parfois ne pouvait pas dépasser une porte. Deklan se disait que c’était bien la représentation même d’un chirurgien compétitif, qu’il devait à la manière d’un serpent avoir un sang froid sans faille afin de pouvoir affronter toutes les difficultés mais aussi les imprévus que pouvaient être la vie d’un médecin. Ce n’étaient pas des pensées que l’ancien surfeur allait partager, car lui-même ne serait se ranger dans l’une de ses catégories…
(c) AMIANTE

@Aiden Iaroslavtsev :shocked:
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyMer 2 Mar 2022 - 9:12



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016.
« Tu as probablement raison, je devrais sans doute accepter, et essayer. Ça ne coûte rien, surtout que mon meilleur ami sait ce que je traverse et saurait assez compréhensif si jamais, bah – ça ne devait pas marcher. » Les propos de l’athlète ne faisaient donc que confirmer Aiden dans son interprétation et il fit donc un signe de tête qui signifiait rien d’autre que « tu vois, tout va bien. » Ils prirent une gorgée de bière. « Ouais, faut que j’aille de l’avant. L’année dernière a été plutôt compliquée pour moi, sous plusieurs angles d’ailleurs. » Et, voilà qu’il sentait ce nouvel ami chavirer doucement vers les pensées plus ou moins obscures. Les mauvais souvenirs. La mauvaise année. Il ne fallait pas y penser. Il fallait aller de l’avant. Oui. C’était quelque chose d’indispensable pour ne pas sombrer. Encore plus. Aiden l’apprendrait par lui-même quelques années plus tard. Si seulement, il avait pratiqué ses propres conseils. « Exactement ! », dit-il comme pour le confirmer dans cette mono-auto-motivation. « J’espère que tu te portes mieux de ton coté. »

« De mon coté ?! », demanda-t-il en levant les yeux au ciel quelques secondes comme s’il y cherchait une réponse. « J’ai pas à me plaindre, non - vraiment pas à me plaindre. » et il acquiesça d’un signe de tête à ses paroles. Non, pas à se plaindre. Il avait une petite amie avec qui il avait le sentiment de pouvoir déplacer des montagnes. Il avait le poste de ses rêves dans un grand hôpital de la région. Il était plutôt dans la phase où tout sourit, où la chute peut par conséquent être redoutable. « Pour être honnête, ça me fait parfois flipper de me dire que pour l’instant, j’ai pas à me plaindre. Il y a toujours ce « pour l’instant » comme si on s’attend toujours à ce qu’un truc nous tombe dessus, sur le coin de la tronche, là où on s’y attend le moins. » Il haussa les épaules en laissant un éclat de rire plutot ironique venir pimenter sa phrase. « Je suis un mec optimiste comme tu peux le constater. » Il avala une nouvelle gorgée de sa bière pour finalement constater qu’il venait de finir la sienne. Un coup d’oeil au verre de Deklan. « La prochaine est pour moi. », qu’il lui dit tout en hélant un ou une serveuse d’un geste de la main et d’un sourire poli. Il commanda la meme chose avant de se tourner de nouveau vers ce nouveau compagnon de route. « Va falloir me donner un petit coup de main. Ça va faire des années que je suis pas sorti boire une bière avec un pote … normalement, je partage juste quelques verres avec des collègues et pour tout te dire, on parle que d’une chose : médecine. Complètement con, non ? » dit-il en haussant les épaules. Con, car cela signifiait qu’il ne décrochait jamais le boulot. Toujours le boulot en tête. Toujours le boulot, les patients dans un coin de son esprit. Mais avec Deklan, ça devait être différent : un retour à la normalité. « C’est le moment où on s’enchaine les verres, on refait le monde et on parle de la politique actuelle ou alors c’est le genre de moment où on s’épand sur nos sentiments … ça fait quoi un Deklan Lewis ?» Le vrai Deklan, pas celui qui se battait en rééducation. Le regard pétillant de curiosité, Aiden était impatient d’en apprendre davantage. « La soirée type du Deklan Lewis, ça ça me parait croustillant. » ajouta-t-il sur un ton amusé.

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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyVen 4 Mar 2022 - 5:17


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mars 2016. Deklan avait donné rendez-vous à Aiden, le médecin qui le suivait depuis son retour en ville. Avec les semaines, ils s’étaient liés d’amitié et Deklan, de nature sociable, avait envie de se reconstruire un cercle amical rapidement. Il ne voulait pas se laisser submerger par ce nouveau quotidien bien trop différent de ce qu’il vivait depuis plus de dix ans maintenant. L’ancien surfeur faisait en sorte de sortir la tête de l’eau, même si le moral était clairement dans les chaussettes. Il était seulement très doué pour ne pas le dévoiler et inquiéter son entourage. Aiden devait être l’un des seuls pour lesquels il se confiait assez facilement. « De mon côté ?! » Oui, de son côté, car la relation n’allait pas à un seul sens, le jeune homme voulait en savoir un peu plus sur lui. Après tout, ce petit coup entre mecs c’était aussi une manière d’apprendre à le connaître un peu mieux. Alors il opina du chef en l’incitant à parler un peu de lui. « J’ai pas à me plaindre, non – vraiment pas à me plaindre. » C’était déjà une bonne chose. « Pour être honnête, ça me fait parfois flipper de me dire que pour l’instant, j’ai pas à me plaindre. Il y a toujours ce « pour l’instant » comme si on s’attend toujours à ce qu’un truc nous tombe dessus, sur le coin de la tronche, là où on s’y attend le moins. » Il fit une moue, comprenant tout à fait ce qu’il voulait dire. Il y avait encore quelques mois, Deklan se disait que tout était parfait dans sa vie, et en l’espace d’un instant, il avait perdu la femme qu’il aimait et le métier de ses rêves. « Je vois clairement ce que tu veux dire » confirma-t-il, tout en sachant qu’Aiden saurait que lui-même l’avait vécu, et il tentait encore de s’en remettre… « Je suis un mec optimiste comme tu peux le constater. » Le brun ne put s’empêcha d’avoir un petit ricanement à cette remarque sarcastique. « Le positif amène le positif, mec. Si t’es dans une bonne vibe alors il n’y a pas de raison que ça s’arrête. » Deklan sourit à son acolyte, tentant d’être positif pour lui-même s’il n’était pas très bien placé en ce moment pour l’être pleinement. « La prochaine est pour moi. » déclara le chirurgien en hélant le serveur pour en remettre une tournée. « Va falloir me donner un petit coup de main. Ça va faire des années que je suis pas sorti boire une bière avec un pote … normalement, je partage juste quelques verres avec des collègues et pour tout te dire, on parle que d’une chose : médecine. Complètement con, non ? » C’était souvent le cas lorsqu’on menait une telle vie, et qu’on sortait avec ses collègues. « Tu fais du sport quand même, enfin – t’as le temps ? ça fait du bien aussi, dans un quotidien aussi stressant que le tien. » demanda-t-il alors pour éviter de parler ‘médecine’. « C’est le moment où on s’enchaine les verres, on refait le monde et on parle de la politique actuelle ou alors c’est le genre de moment où on s’épand sur nos sentiments … ça fait quoi un Deklan Lewis ?» Cette question était drôle, car la vie de Deklan n’était pas si palpitante.  « La soirée type du Deklan Lewis, ça ça me parait croustillant. » Le serveur revint avec deux bières et ils le remercièrent d’un sourire. « Je passe énormément de temps avec ma famille, puis j’essaye de me remettre un peu au sport, je cherche de quoi m’occuper. Tu sais, mon quotidien a changé du jour au lendemain, je me cherche encore ! » confia-t-il, un sourire quelque peu nostalgique. « J’ai passé les dix dernières années à LA, j’avais mon taf, mon quotidien, mes amis, ici je recommence un peu à zéro. » expliqua-t-il alors, à part sa famille et une poignée de vieux amis qu’il avait retrouvés, Deklan devait tout recommencer à zéro.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptySam 5 Mar 2022 - 5:58



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016.
« Le positif amène le positif, mec. Si t’es dans une bonne vibe alors il n’y a pas de raison que ça s’arrête. » Aiden souffla comme secoué par la vérité criante d’une phrase comme celle-ci, et le regard rivé sur ce verre vide, il ajouta : « en voilà des paroles de sage ! » Comme quoi, c’était donnant donnant. Il sortirait lui aussi grandi de cette relation avec Deklan. Il en apprenait aussi sur lui.

« Tu fais du sport quand même, enfin - t’as le temps ? Ça fait du bien aussi, dans un quotidien aussi stressant que le tien. » Aiden leva les yeux au ciel pendant une demi-seconde, essayant de se souvenir la dernière fois où il avait fait du sport. S’il cherchait autant, cela signifiait que ça remontait un peu trop. Son temps libre était plutôt réduit et quand il avait du temps libre, il préférait désormais le passer en bonne compagnie. Il avait complètement oublié son abonnement à la salle de sport ou alors ses quelques longueurs faites à la piscine quand il était de garde la nuit. C’était presque inquiétant de prendre conscience de la vie qu’il était en train de mener : de quoi devenir fou ! « Putain ! Tu viens de me faire prendre conscience que je suis en train de m’encrouter, peut-être. », dit-il dans un éclat de rire. Il riait mais dans son regard, on pouvait percevoir qu’il y avait beaucoup de vérité. « Il fut une époque — lointaine - où le sport avait son importance. Tu m’aurais vu quand j’étais étudiant. » avait-il dit un sur un ton amusé. « Faire du sport pour le sport, j’ai du mal à me motiver. A l’époque, je faisais du sport pour pas me faire aplatir dans une mêlée, c’était une question de survie. » Et rien que d’en parler, les souvenirs de son ile natale revenaient à la surface. Le sport. La famille. Son équipe. Les grands espaces. Était-il en train d’avoir une petite vague de nostalgie ? Allez ! Peut-être qu’il allait se prévoir quelques jours de vacances chez sa mère, histoire de revoir tout le monde.

A peine fut sa bière posée en face de lui qu’il s’en saisit et tourna la tête vers Deklan, qui reprenait la parole. « Je passe énormément de temps avec ma famille, puis j’essaye de me remettre un peu au sport, je cherche de quoi m’occuper. Tu sais, mon quotidien a changé du jour au lendemain, je me cherche encore ! J’ai passé les dix dernières années à LA, j’avais mon taf, mon quotidien, mes amis, ici je recommence un peu à zéro. » Il leva un sourcil comme électrifié par une brillante idée, il posa le poing devant ses lèvres pour avaler la longue gorgée qu’il venait de boire et finit par lui dire : « Tu te remets au sport ? Bah voilà, j’ai trouvé un truc qui va pouvoir t’occuper l’esprit ; peut-être que je vais te suivre, Deklan. » cela l’obligerait à sortir de l’hôpital, à avoir un rythme humain de vie et non cette vie faite de café et de gardes enchainées. « Quand j’ai débarqué ici il y a six mois, c’était un peu à la Indiana Jones aussi ; avec ma bite et mon couteau comme on dit. Pas de pote, pas de famille, juste un boulot. Parfois, les remises à zéro sont à chier mais au fond du tunnel, y’a du positif. Qu’est-ce-que tu disais déjà ? Le positif amène le positif. » conclut-il avec assurance avant de boire une longue gorgée de sa bière.

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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptySam 5 Mar 2022 - 8:44


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mars 2016. Deklan buvait toujours son verre à moitié plein mais depuis quelques mois il traversait une période qui lui faisait remettre en doutes beaucoup de choses – dont cette philosophie positive. Il essayait tout de même de l’être pour les autres, c’était toujours plus facile quand cela concernait autrui. « En voilà des paroles sages ! »s’exclama le chirurgien, et même s’il n’était pas convaincu par cette idée, il était toujours agréable de se faire remonter le moral et d’y croire. Il y avait une chose dans laquelle Deklan puisait cette philosophie c’était le sport, et il se demandait si Aiden en faisait. « Putain ! Tu viens de me faire prendre conscience que je suis en train de m’encrouter, peut-être. » Deklan eut un léger rire, amusé de voir son nouvel ami se remettre en question. « Il fut une époque — lointaine - où le sport avait son importance. Tu m’aurais vu quand j’étais étudiant. Faire du sport pour le sport, j’ai du mal à me motiver. A l’époque, je faisais du sport pour pas me faire aplatir dans une mêlée, c’était une question de survie. » Il voyait dans les yeux d’Aiden qu’il se replongeait dans de bons souvenirs, Deklan s’y voyait lui aussi, dans ses souvenirs où le sport était encore toute sa vie… « Tu es d’où déjà ? » demanda-t-il, se doutant qu’entre ce nom exotique et ces souvenirs mentionnés, Aiden devait être un beau mélange d’origines. « Tu devrais peut-être te remettre au sport du coup, je t’assure que c’est une bonne chose. » finit-il par ajouter pour le convaincre, ça l’aiderait très certainement à décompresser du travail et du quotidien stressant qu’il menait. Peut-être que ses propos l’avaient inspiré car Aiden finit par reprendre, avec enthousiasme : « Tu te remets au sport ? Bah voilà, j’ai trouvé un truc qui va pouvoir t’occuper l’esprit ; peut-être que je vais te suivre, Deklan. » Sa nouvelle bière à la main, le brun l’interrogea du regard pour en savoir plus. « Quand j’ai débarqué ici il y a six mois, c’était un peu à la Indiana Jones aussi ; avec ma bite et mon couteau comme on dit. Pas de pote, pas de famille, juste un boulot. Parfois, les remises à zéro sont à chier mais au fond du tunnel, y’a du positif. Qu’est-ce-que tu disais déjà ? Le positif amène le positif. » Il leva son verre, un sourire aux lèvres. « Exactement mon pote. » qu’il lança en venant l’accompagner d’une grosse gorgée également. « On était sûrement faits pour se rencontrer. On va se remotiver, c’est pas parce que j’vais avoir trente ans dans quatre mois que je suis dépassé ! » il essayait de se convaincre, un air bien fier, un peu trop… il but encore quelques gorgées.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptySam 5 Mar 2022 - 13:53



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016.
« Tu es d’où déjà ? », le regard d’Aiden s’illumina à cette question. Il adorait pouvoir parler de sa ville natale, de sa famille … si on évitait de parler de son père et donc de ses foutues origines russes, qui étaient pour lui une malédiction. « Nouvelle Zélande, un kiwi chez les kangourous. » dit-il d’une voix rieuse tout en se dandinant sur son tabouret comme un gamin. « Quant au nom bizarre, juste un père russe. » Un père qui ne méritait pas que l’on s’attarde sur lui, sur son existence et il le fit comprendre en accompagnant ses propos d’un vague geste de la main. Il faut se focaliser sur la nouvelle Zélande, c’est ce qui est important. Du moins pour le chirurgien. « T’y es déjà allé ? En nouvelle Zélande, je veux dire. », précisa-t-il, intéressé par l’idée d’apprendre que Deklan avait pu essayer quelques vagues néo-zélandais. Pourquoi pas ?

« Tu devrais peut-être te remettre au sport du coup, je t’assure que c’est une bonne chose », Aiden acquiesce d’un signe de tête, légèrement perplexe à l’idée de pouvoir trouver du temps pour le sport. Mais il parait que lorsqu’on veut, on peut. Putain de dicton pourri auquel il ne souhaite pas s’attacher mais parfois, il lui arrive de l’utiliser. Alors bon pourquoi pas. Peut-être que le sport l’aiderait à de stresser, et à baisser sa pression sanguine. Possible. Le voilà en train de signer un pacte invisible selon lequel il se remettrait au sport. « On était surement faits pour se rencontrer. On va se remotiver, c’est pas parce que j’vais avoir trente ans dans quatre mois que je suis dépassé ! » Aiden ne peut pas retenir son rire en entendant Deklan parler de ses trente ans. Il était déjà passé par là. Les trente ans étaient de l’histoire ancienne pour lui. Outch ! « J’espère bien car je ne sais pas ce que cela voudrait dire pour moi ; je les ai déjà dépassé les trente ans. » dit-il d’une voix rieuse après avoir bu une gorgée et poser son verre face à lui. « Prévu quelque chose de spécial pour tes trente ans ? » demanda-t-il en posant les coudes sur la table qui lui faisait face, et plantant son regard sur Deklan. « Crois-moi, passé les trente ans, ca va être beaucoup plus difficile de se remettre d’une gueule de bois … perso, me faut plusieurs jours avant que je puisse vraiment dire que c’est passé. On perd en endurance passé ces fameux trente ans. » et il hoche la tête pour appuyer sa confidence. Les trente ans, c’est l’étape sauvegarde du jeu vidéo de la vie. Une fois qu’on a passé cette étape : tout est pire. Les cheveux gris s’accumulent sur votre crâne. Vous avez plus rapidement la gueule de bois et elle dure plus longtemps. Vous avez plus de mal à digérer et la junk food vous le fait rapidement comprendre. A cette pensée, aiden prend doucement conscience qu’il est un vieillard dans le corps d’un trentenaire.

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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptySam 5 Mar 2022 - 14:16


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mars 2016. Deklan s’ouvrait aux autres, plus les semaines passées, et plus il retrouvait sa vraie nature – le Deklan sociable, positif et bienveillant. Il essayait peu à peu de se remettre de cet accident qui avait bouleversé sa vie. « Nouvelle Zélande, un kiwi chez les kangourous. » Il essayait donc d’apprendre à connaître ce médecin qui l’avait aussi aidé durant sa convalescence. Il le suivait encore dans son parcours, et il avait pas mal accroché avec lui dès le début. Il émit un petit rire à cette remarque, et hocha de la tête alors qu’Aiden ajouta : « Quant au nom bizarre, juste un père russe. » Il sourit, c’était vrai que son nom était imprononçable. « Et bien, tu es un sacré mélange apparemment. » commenta-t-il sans jugement. « T’y es déjà allé ? En nouvelle Zélande, je veux dire. » Il hochait la tête vivement. « J’y suis déjà allé oui, j’aime beaucoup voyagé, j’ai longtemps posé mes valises aux States mais ça ne m’a pas empêché de bouger. » confia-t-il, l’une de ses plus grandes passions, le voyage. Il partageait cela avec sa sœur d’ailleurs avec qui très souvent, ils s’étaient croisés sur la route. En discutant avec le chirurgien, il se rendait compte qu’ils avaient quelques points communs, mais aussi des objectifs. Deklan était en train de tout recommencer à zéro et il semblerait que le néo-zélandais soit dans la même démarche… Pourquoi pas unir leur force alors ? « J’espère bien car je ne sais pas ce que cela voudrait dire pour moi ; je les ai déjà dépassé les trente ans. » Il sourit à cette remarque. « Prévu quelque chose de spécial pour tes trente ans ? » Le verre à la main, il secouait de la tête. « Pas vraiment, mais j’me doute que ma sœur va encore me faire tout un cirque à ce sujet… » dit-il en haussant les épaules, s’il s’en occupait pas, il était certain qu’Iris ou Zoya le feraient pour lui… « Crois-moi, passé les trente ans, ca va être beaucoup plus difficile de se remettre d’une gueule de bois … perso, me faut plusieurs jours avant que je puisse vraiment dire que c’est passé. On perd en endurance passé ces fameux trente ans. » Deklan sourit à cette confidence, ne doutant pas de ce fait-là même si avec la vie de sportif qu’il avait longtemps mené, Deklan n’était pas un grand buveur d’alcool… Même là, deux bières, c’était déjà énorme pour lui. « Je veux bien te croire… de toute façon, l’alcool n’est pas mon poison, je ferai attention, maître Yoda. » qu’il dit pour le taquiner, en faisant un Namaste avec ses mains.
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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyDim 6 Mar 2022 - 3:03



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@Deklan Lewis    be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) 692915883
mars 2016.
« Et bien, tu es un sacré mélange apparemment.» « On peut dire ça comme ça, ouais. Mais pour ce qui est de la Russie, j’y connais rien du tout et j’y mettrais sans doute jamais les pieds. Ça me donne juste un nom imprononçable que, par amour pour vous, je réduis à Iaro. », précise-t-il avec un sourire amusé aux lèvres. Le nom imprononçable, il a essayé de le modifier. Il y a la version longue sur tous les documents officiels et sa blouse blanche ; mais il prend toujours la peine de préciser qu’on peut le raccourcir à Iaro. Son nom de famille a toujours été un bon moyen de briser la glace avec des patients inquiets. Un petit sourire qui décrispe et voilà qu’un petit lien se créait entre patient et médecin. Il avait fait de ses origines slaves un atout à part entière … bien que certains commençaient à lui parler en russe et le perdaient en deux trois mouvements. Il ne connaissait que les insultes marmonner par son père quand son taux d’alcoolémie grimpait vers le ciel.

« J’y suis déjà allé oui, j’aime beaucoup voyager, j’ai longtemps posé mes valises aux States mais ça ne m’a pas empêché de bouger.» Les États-Unis, peut-être un endroit qu’il aimerait lui aussi découvrir mais de son ile, il a tendance à les regarder d’un drôle d’air. « Maintenant que tu le dis, je te vois bien sur les cotes californiennes, ouais. », plaisanta-t-il tout en avalant quelques gorgées de bière en cours de route. « Pour moi, c’était déjà une révolution que de quitter la nouvelle zélande pour l’Australie ; pas le bout du monde mais c’était pour moi un énorme pas. Je crois que je suis peut-être un peu trop casanier comme type ou alors pas très courageux. » Il y a évidemment un brin de vérité dans ses propos. Aiden a toujours eu besoin de stabilité ; inutile de sortir la carte psychologue du dimanche pour savoir que ca a un lien avec son enfance plus que tumultueuse. La stabilité est pour lui le but ultime : avoir un toit au-dessus de la tête, un chez soi où on est en sécurité. Ca a été son objectif principal dès qu’il a eu l’âge de quitter la maison familiale. Changer de toit régulièrement : un enfer, il était persuadé de ne pas le survivre.

« Pas vraiment, mais j’me doute que ma soeur va encore me faire tout un cirque à ce sujet…» «Oh paix à ton âme … je connais. » Les soeurs, il sait exactement ce dont il parle vu qu’Aiden était toujours sous la tutelle de sa cadette qui pensait avoir un rôle de mère sur lui. Même avec la distance, elle essayait toujours de garder un oeil sur l’ainé, parti un peu trop tôt. « Je veux bien te croire … de toute façon, l’alcool n’est pas mon poison, je ferai attention, maitre Yoda» Il étouffa un rire tout en lui brandissant un majeur pour quelques secondes, tout en secouant la tête de droite à gauche. « Si l’alcool n’est pas ton poison, c’est quoi alors ? Tu dois bien en avoir, rassure-moi s’te plaît. » qu’il dit soudainement, presque choqué à l’idée d’être face à la perfection.


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Message(#) Sujet: Re: be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) be a warrior, not a worrier (ft. aiden #1) EmptyLun 14 Mar 2022 - 12:36


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mars 2016.  « On peut dire ça comme ça, ouais. Mais pour ce qui est de la Russie, j’y connais rien du tout et j’y mettrais sans doute jamais les pieds. Ça me donne juste un nom imprononçable que, par amour pour vous, je réduis à Iaro. » Deklan eut un petit rire à cette remarque. « Ravi de connaître ce raccourci, je saurai m’en souvenir ! » s’exclama-t-il, amusé mais il s’en souviendrait sans aucun doute. Ce petit coup entre hommes permettait à Deklan d’apprendre à connaître ce médecin qui avait su immédiatement le mettre à l’aise. De leur âge rapproché, Deklan avait réussi à lui faire confiance assez rapidement même si sa guérison autant physique que mentale n’était pas encore terminée. « Maintenant que tu le dis, je te vois bien sur les cotes californiennes, ouais. » Deklan leva les mains en l’air, haussant les épaules en mimant un « p’tètre bien » alors qu’autant lui que le médecin savait que c’était le surf qui l’avait amené tout droit à Los Angeles. « Pour moi, c’était déjà une révolution que de quitter la Nouvelle Zélande pour l’Australie ; pas le bout du monde mais c’était pour moi un énorme pas. Je crois que je suis peut-être un peu trop casanier comme type ou alors pas très courageux. » Deklan l’écoutait, et il ne le jugeait pas dans ses propos. Il était bien conscient que tout le monde n’avait pas la fibre du baroudeur. « J’crois que dans ma famille, ça coule dans nos veines aux dépens de nos parents. Ma mère est immigrée espagnole mais quand elle a emménagé à Brisbane pour notre père, elle n’a plus jamais bougé. Ils étaient d’ailleurs très surpris de voir qu’autant moi que ma petite sœur, on avait la bougeotte – sans arrêt. Pour tout te dire, j’crois même que j’ai dû croiser plus ma sœur à l’étranger qu’à Brisbane. » Avec cette dernière remarque, il émit un petit rire qui statistiquement était impossible mais l’idée était là, Aiden pouvait comprendre qu’en effet, le voyage, c’était important pour lui. D’ailleurs en parlant de sa sœur, il était sûr qu’elle ferait tout son possible pour rendre ses trente-ans bien trop mémorable. « Oh paix à ton âme… je connais. » Ils partagèrent un rire, un regard, et une certaine complicité était en train de naître entre eux. « Si l’alcool n’est pas ton poison, c’est quoi alors ? Tu dois bien en avoir, rassure-moi s’il te plaît. » Il haussa les épaules, en réfléchissant. « J’sais pas, parfois on m’dit que j’abuse en sport. » avoua-t-il, peu convaincu que son interlocuteur apprécie réellement cette réponse bien trop parfaite. « Je suis dans le monde du sport à haut niveau depuis mes.. quoi… mmh seize ans peut-être ? J’ai donc appris à être très mesuré, et raisonnable. Je ne sais pas si c’est vraiment une qualité au fond. » finit-il par confier avec un peu plus de profondeur.  
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