Vous êtes sur le canapé, éclopé tous les deux avec vos pieds dans le plâtre ou vasectomies récente. Tu scroll sur ton téléphone alors qu’un film tourne à la télé. Y’a quelques jours elle s’était échappé du canapé grâce à ses béquilles fraîchement arrivée à votre demeure. Grâce aussi à ta connerie à mettre sur le tapis des sujets qui la font se fermer comme une huitre. She was the one who talked about people’s psychology. Right. On va pas retourner par là Jordan. Elle est allée se coucher et n’est jamais ressorti de la chambre. Tu t’es bien gardé de la déranger, tu savais et sentais que ça ne ferait que du mal autant que tu aurais également voulu être laissé tranquille. Vous habitez sous le même toit mais vous savez vous laisser votre espace même que vous êtes à proximité. Dieu merci d’ailleurs parce que si elle était de ceux qui veulent être avec toi 24 sur 24 ça serait compliqué. Tu aimes votre we time mais parfois t’es dans tes songes, que ce soit pour le boulot ou juste à être bloqué sur ta terrasse avec une barre de chocolat à penser à ton existence sur cette fichu planète et j’en passe des meilleures.

La hache de guerre a été enterrée et tu as la nuit à remercier pour ça. Ça aurait pu aller bien plus loin car tu sais de quoi ton oiseau est capable quand elle est piquée à vif. Tu as profité de ces longues heures dans son lit à dormir pour subtiliser les béquilles et leur donner un peu plus de vie. Tu n’es pas allé dans les détails, tu sais qu’elle le fera de son côté car il est certain qu’elle rajoutera sa touche. Mais c’est très coloré et ça brille. Tu espèrais qu’avec ça au petit matin - car ça aura eu le temps de sécher également - elle ne pensera plus à ces mots un peu trop poussés que tu lui avais dit.

Vous êtes reparti du bon pied et tu sais très bien à quoi t’en tenir jusqu’à la fin des temps. Une partie de toi redevient bien plus pessimiste quant à l’avenir de vous deux si elle n’ose même pas être honnête à dire que non elle va pas bien sans aller plus loin car ça bloque fortement là. Jamais tu ne la jugeras et ça t’attriste toujours dès que tes pensées reviennent là dessus de voir qu’elle a si peur. Elle doit souffrir énormément au fond et il n’y a rien de pire que de voir la personne qu’on aime le plus au monde être dans la douleur.

« Omg what. » En fait si y’a pire. Le visage de Heather qui apparait sur ton fil Twitter via une pub. « Regarde qui s’incruste sur mon feed twitter. » Que tu dis à Birdie en tendant ton téléphone pour qu’elle voit de quoi tu parles. « Je veux des pubs avec Jacob Elordi à la place s’il vous plaît merci. »


@Birdie Cadburry

Tu n’es pas sortie de la chambre avant de longues heures. Déjà parce que tu avais vraiment la tête qui te faisait la misère mais aussi parce que t’en avais pas l’envie. Tu es restée prostrée dans le lit, en plein milieu, en boule - enfin du mieux que tu pouvais avec ta cheville en berne - et t’as somnolé en pensant beaucoup trop au milieu. Tu as fini par t’endormir mais ça a été long et pénible. Ton petit cerveau s’est remis en question mille et une fois - autant dire que tu as bien détesté Jordan sur le moment. C’est lui qui t’as foutu là-dedans avec ses réflexions. Au moins, tu peux te féliciter d’une chose ; c’est d’avoir su ne pas t’enflammer ni perdre les moyens avec des propos qui auraient pu être mal pris. Tu as préféré t’isoler et ça, c’est tout à ton honneur. Déjà que tu es chafouine à cause de cette histoire de patte brisée, toute cette situation n’a pas aidé à éclairer ton humeur. Ce n’est que le matin suivant que tu t’es rendue compte que tu n’avais plus tes béquilles à porter de main mais que c’était pour la bonne cause. Jordan te les a prises et tu as pu admirer le travail de couleurs qu’iel a opéré dessus. Tu as eu de la mélancolie dans le crâne mais t’as quand même souri et remercié ton partenaire parce que c’est vraiment joli. Elles brillent sous la lumière et tu apprécies les dégradés.

Mais il a fallu attendre quelque temps pour que tu finisses par dissiper ton nuage gris au-dessus de la tête. Le moral dans les chaussettes par tout ce qui t’es tombée sur la gueule dernièrement. Cela pourra satisfaire Jordan de voir que oui, tu ne vas pas bien à ce moment précis, iel pourra prouver son point. Oh shut up. Tu as tout mis de côté peu à peu comme tu sais si bien le faire et tu as commencé à décorer ton plâtre en même temps que tes béquilles. Tu avais oublié qu’il y avait le rendez-vous pour la vasectomie et donc t’as absolument tout foutu à l’arrière parce que ça, au moins, c’est plus concret et c’est un vrai signe pour vous deux. Car tu restes sa partenaire et que tu veux être là pour le soutenir quoiqu’il arrive - et quoiqu’iel peut penser de toi. Inutile de revenir sur ce que Jordan peut ou ne peut pas penser de toi. Ce n’est pas comme si tu vas lui demander de toute façon.

Cependant, ce rendez-vous a été à point nommé. Parfait pour te rappeler l’importance de Jordan dans ta vie et pour montrer que t’es là, même avec ta cheville en berne et ton esprit qui aurait besoin d’ordre. Au moins, tu sais très bien être là pour les autres. Calée contre le canapé, jamais vous n’avez aussi peu actifs que depuis votre retour à l’hôpital. Tu finis par te faire à tes béquilles, surtout depuis que t’y as mis des petits coussinets afin que tes mains arrêtent de brûler quand tu portes ton poids. Et puis, elles sont tellement jolies que ça t’amuse de te trimbaler avec. Mais il n’empêche que tu restes limiter et que tu ne peux même pas aller t’occuper de ton jardin ou courir après Milady pour jouer avec elle. Milady qui vous regarde du haut de son arbre, vous toisant comme les deux éclopés que vous êtes, ton regard sur elle alors que le film tourne. Jordan a voulu refaire les X-Men, alors vous êtes en plein bingewatching. « Omg what. » Tes yeux se détournent de votre chat pour se poser sur son maître qui a les siens rivés sur son écran. « Regarde qui s’incruste sur mon feed twitter. » Tu te penches vers lui en même temps qu’iel te tend son téléphone et tu éclates de rire. « Je veux des pubs avec Jacob Elordi à la place s’il vous plaît merci. » “Oh, ta meilleure amie!” Jordan ne la porte pas dans son coeur et c’est pour cette raison que tu cliques sur le lien pour voir ce qu’il y a dans le beauty bag de l’actrice. Tu souris beaucoup trop mais la vidéo est trop longue à ton goût. “Je suis sûre qu’elle connaissait pas la moitié des trucs. J’ai jamais vu Heather utiliser autant de produits.” Ou alors elle faisait ça dans l’intimité de sa salle de bain, Birdie, mmh ? “Comment ça va en bas ?” Que tu demandes en levant ton minois vers lui en désignant son centre intime qui a été sauvagement (non) attaqué récemment. “I’m still very grateful.” Tu lui murmures doucement en le pensant réellement.

“Oh, ta meilleure amie!” Au moins ça a le don de te faire sourire. Birdie ne le prend pas mal que tu n’apprécies pas son ami, elle plaisante là dessus. Ce qui te fait énormément de bien et te donne assez de confiance pour ne pas avoir peur de mentionner l’actrice avec des petits tacles quand l’occasion se présente et que c’est justifié. Tu ne lâches pas des piques gratuitement sans contexte. T’as autre chose à faire que penser à Hannah Montana. Pensée pour Will.  Tu vois Birdie cliquer sur le lien et tu grimace.“Je suis sûre qu’elle connaissait pas la moitié des trucs. J’ai jamais vu Heather utiliser autant de produits.” Tu t’abstiens de tout commentaires car c’est du business et si y’en a qui aiment être utilisé pour de l’argent, good for them.  “Comment ça va en bas ?” Tu récupères ton téléphone de ses mains quand elle en a perdu l’intérêt. « Je préfère pas bouger. » Tu fronces le nez mais tu as peur plus que tu as réellement mal. Ca c’est parce que tu as un seuil de tolérance à la douleur qui est élevé. Tu es en train de pianoter sur ton téléphone en même temps. « Fallait pas cliquer ils vont croire qu’ils m’ont bien ciblé. » Et tu auras encore plus de pubs avec sa tête. T’es en train d’aller pour effacer les cookies de ton téléphone avec une moue boudeuse sur ton visage.

“I’m still very grateful.” Parce que oui, si tu as fait cette procédure c’est pour vous deux. Pour elle autant que pour toi. Alors Mx-je-suis-pessimiste-sur-l’avenir-de-notre-couple j’y crois pas trop. Tu as été hâtif dans tes conclusions car ça te rend triste de la voir souffrir. Va falloir que tu réalises que nope, c’est clairement pas que des nuages de bisounours une relation avec quelqu’un. Tu n’auras jamais la perfection Jordan, arrête de vouloir encore plus de sa part. I only want good for her. Yup, mais t’as pas le contrôle de ça, si elle veut pas s’aider tu ne peux rien faire. Shut up. Car c’est trop frustrant… Tu reviendras pas sur le sujet mais tu vas espérer tous les jours que l’univers fait qu’elle aille mieux. Tu laisses ton téléphone de côté et tu vas doucement te blottir contre sa poitrine mais sans bouger tes jambes. Juste en te pliant en deux vers elle, inclinant ton corps délicatement. Ton nez dans sa poitrine tu oublies tout ce qui te tracasse comme par magie. « This helps a lot with the pain. » Qu’elle pourra entendre de ta voix un peu - beaucoup - atténuée par ses seins. T’es bête Jordan. It is the truth. Ca aide pour tout et tout le temps. Vous n’allez pas seulement avoir le record de jours à rien faire en restant chez vous, mais vous allez aussi avoir le record de jours sans tirer un coup yep…

« Je préfère pas bouger. » Tu souris un peu plus alors que ta main se pose sur sa cuisse, sans pour autant la caresser ou monter plus haut. Tu ne veux pas attirer une douleur quelconque à Jordan. Ton attention se reporte de nouveau sur l’action du film - quand c’est le énième que l’on voit en deux semaines quasiment, c’est très long. Tu n’as pas de patience mais étrangement, tu arrives à plutôt bien survivre so far. Peut-être que la petite déprime passagère a aidé à calmer tes ardeurs de témérité pour aller explorer l’extérieur. Tu pourrais. On te l’a conseillé quand tu es allée te faire mettre ton plâtre. Ne pas rester toute la journée allongée et ne pas hésiter à aller marcher (clopiner) au moins une demi heure par jour pour ne pas que les jambes s’alourdissent. Autant dire que tu es presque un chien qui remue la queue quand tu es sur le point de sortir. Chose que tu vas devoir faire toute seule si ton partenaire n’ose même pas bouger. Ce que tu peux comprendre. Une opération à cet endroit là, tu prendrais les recommandations des médecins sur la guérison et la cicatrisation très à coeur aussi. « Fallait pas cliquer ils vont croire qu’ils m’ont bien ciblé. » Tu secoues la tête en roulant des yeux en soufflant un léger “n’importe quoi” tout en ébouriffant ses cheveux.

Jordan finit par abandonner son cellulaire et à se pencher vers toi. Plutôt vers ta poitrine qui est à peine soutenue par ta chemise de nuit, pour son plus grand plaisir t’en es certaine. « This helps a lot with the pain. » On dirait un gosse quand iel agit comme ça. Tes doigts passent dans ses mèches de cheveux alors que tu fourres ton nez dedans pour l’y embrasser là où tu peux. “Si t’as vraiment mal, je peux taper dans mon herbe si tu veux. Certes, ça ne durera que quelques heures mais c’est mieux que rien.” Et puis, à ton sens, c’est plus naturel que les médicaments - mmh, c’est une façon de voir les choses. Tu déposes un nouveau baiser contre ses mèches roses en le serrant un peu plus contre toi. Tu perds le fil du film, concentrée à regarder en face de toi, plongée dans tes propres pensées alors que ton menton est posé sur la tête de ton partenaire. Le temps est long. Assez long pour laisser de la place à la réflexion. Tu n’aimes pas réfléchir. Mais Jordan te bloque, tu ne peux décemment pas bouger, pas vrai ? “Est-ce qu’il reste des plats dans le frigo ?” Bonne question. D’autant que ça dérive de ce dont tu pensais, c’est encore mieux. Et c’est une question d’autant plus légitime que ton ventre se met à grogner. “Maria savait que tu te faisais opérer ?” Opérer est un grand mot pour une petite découpe d’à peine quinze minutes mais bon, quel autre terme employé ? Est-ce que t’es en train de demander à ce que Maria vous rapporte quelque chose ? Oh Birdie. Tu n’oserai pas. Maybe.

Elle fait attention à où elle met ses mains depuis l’opération, autant que tu as fait et fait toujours attention à son pied. Malgré le plâtre à présent, tu ne veux quand même pas mettre plus de force sur son pied qui est déjà bien trop meurtri. “n’importe quoi” Sa réponse te fait sourire car t’es stupide mais tu l’as fait réagir quand même.

Rien de mieux que la douceur de sa poitrine que tu peux sentir si proche contre ton visage. Ses mains dans tes cheveux, ça aussi ça aide beaucoup pour la douleur. Tu es en train de voguer vers des cieux meilleurs que la tête de l’actrice sur ton téléphone. Birdie se rapproche encore plus de ton crâne, tu aimes bien trop le contact. “Si t’as vraiment mal, je peux taper dans mon herbe si tu veux. Certes, ça ne durera que quelques heures mais c’est mieux que rien.” Première fois qu’elle te propose ça Birdie. Première fois que tu as à réfléchir bien trop si ça brise ta sobriété ou non car pour toi l’alcool et la drogue - aussi douce soient elles - ça va dans le même package. Tu les as toujours fais ensemble et partir vers un peu te trigger une immense envie de l’autre. Tu mets bien trop de temps avant de répondre et au final, Birdie reprend la parole sans que tu n’aies dit un mot. Trop occupé à cogiter. La nicotine et la weed c’est presque pareil nan? A toi de voir comment tu le reçois et ressent Jordan. Y’a pas de livres saints avec écrit ce que tu peux et ne peux pas. Tu te mets tout seul tes limites. Faut dire qu’elles sont extrêmes car tu as de très mauvais souvenirs liés à tout ça. T’as peur plus que de raisons. “Est-ce qu’il reste des plats dans le frigo ?” Tu l’entends mais ton esprit est toujours sur la proposition de l’herbe. Ce que tu crains le plus c’est que Maria- “Maria savait que tu te faisais opérer ?” Tu n’as même pas fini de formuler ta pensée que Birdie dit le prénom de ta belle mère en même temps que ta tête. Witchcraft.

Tu te redresses car tu es un petit peu déboussolé par ce moment qui pour toi est un signe. « Hein ? » Et puis tu repasses sa phrase dans ta tête pour l’imprimer. « Oui, je lui ai dit. » Tu te grattes le nez encore tout perturbé par la proposition de Birdie. Les mots que tu lui as dit assez tôt dans votre relations qui sont en train de faire échos dans ta tête. Tant que tu m’en proposes pas, tout va bien. Mais c’est juste de l’herbe Jordan. C’est jamais juste de l’herbe. T’es vraiment un rabat joie. Hmm. Tu batailles si fort avec ta conscience parce que tu es extrêmement tenté·e. Vas-tu craquer ? Tu entends le ventre de Birdie qui cri famine et tu réalises l’autre phrase qu’elle a dit. « Y’a plus rien à manger ? » T’es surpris et tu fais enfin le lien avec sa mention de Maria. C’était pour la bouffe. C’était pas un signe Jordan. Si. Oh ok then. « Je lui dis de venir ? Ca va lui faire plaisir. » Tu marques une pause. « Avec de la bouffe, obviously. » Oh vous êtes bad. Nah. She’s happy when she brings food.

« Hein ? » Jordan a l’air perdu, ou déboussolé, et tu le regardes en retour avec une drôle d’expression. Le genre qui demande sans le formuler si tout va bien. Iel a eu l’air distrait pendant un moment, comme si tu venais de le sortir de ses songes à coup de choc statique. Tu caresses sa joue en signe d’apaisement pour adoucir son expression en alerte - tu n’as rien dit d’alarmant, n’est-ce pas ? « Oui, je lui ai dit. » Voilà que son esprit revient à toi et tu souris légèrement en le regardant se gratter le nez. Y’a pas à dire, c’est la plus adorable des créatures au monde. Qui sait où appuyer pour faire mal - oh, please, don’t start again. Quoi, je ne fais que raconter ton esprit. Ne me blâme pas pour tes propres pensées. Il est aisé de remarquer que Jordan est long à réagir à tes propos - sa tête doit véritablement être ailleurs. Tu te demandes où.

« Y’a plus rien à manger ? » Tu le regardes en haussant les épaules. “Si je le savais, je te poserai pas la question.” Okay, peut-être que t’as loupé quelque chose ou que Jordan commençait à s’endormir. Non, il n’y a rien d’inquiétant. Rien à voir avec son opération. Il n’y a pas d’effet secondaire comme celui-ci, n’est-ce pas ? Tu ne te rappelles plus. « Je lui dis de venir ? Ca va lui faire plaisir. » Mais oui, tu aimerais bien que sa belle-mère vienne, de préférence avec des boites remplis de plats qu’elle sait si bien faire. Tu hoches la tête. « Avec de la bouffe, obviously. » “Obviously.” Est-ce que c’est la seule façon dont tu vois la belle-mère de Jordan ? Comme une cuisinière à domicile ? Il faut bien que tu trouves ton intérêt dans les choses. “You okay ?” Que tu finis quand même par demander car Jordan a vraiment un drôle d’air. “T’as l’air… Absent. Ailleurs.” Tu t’inquiètes bien trop rapidement - quand il s’agit d’autrui, hein. C’est sûrement rien mais Jordan s’est quand même fait opérer donc tu restes en veille. Au cas où. On ne sait jamais. D’autant que si quelque chose arrive, tu seras incapable de l’amener là où il faut. Parce que t’es handicapée de façon temporaire et que c’est extrêmement frustrant. Oh comment tu es chiante à le penser toutes les minutes. But it’s the truth. T’as même pas été fichu de l’amener à son rendez-vous toi-même. Et tu lui as fait la soupe à la grimace pendant plusieurs jours avant. Autant dire qu’y a pour t’agacer dans cette situation. Même si dans un sens plus absurde, tu apprécies que vous puissiez partager votre rétablissement ensemble.

“Si je le savais, je te poserai pas la question.” Elle est pourtant celle qui mange le plus de truc du frigo vu comme ton estomac est toujours du côté des sucreries. Y’a un côté de la convalescence qui te plait grandement c’est que tu vas stopper le sport. C’est pas comme si tu forçais si fort de ce côté là mais oui, tu y vas régulièrement même si c’est pas intense. Tu préfères commencer doucement plutôt que de te dégoûter totalement de la chose à peine lancé. Tu restes fier de toi dans ce côté là car vraiment c’est pas gagné le sport et toi.

Tu remarques même pas vraiment le visage remplis de question de ton oiseau au fur et à mesure que tu sors de ta torpeur. “Obviously.” Mais t’es content·e que vous vous compreniez sans même dire certaines choses. “You okay ?” Eh oui Jordan. Tu fais une tête bizarre et tu réponds pas à tout ce qu’elle dit ta jolie blonde. “T’as l’air… Absent. Ailleurs.” Elle n’aurait pas mieux trouvé comme mots pour te décrire là. Shit. Parce que si ça se capte c’est que vraiment ça t’a fait un sacré impact que tu n’arrives même pas à camoufler. Ton corps parle pour toi petit angelot blond. Shut up. Tu te grattes le nez. Pas bon signe quand on te connait. Si tu commences à toucher ton visage, tu cherches à te rassurer tout seul comme tu sais le faire. Tu cherches à te reconnecter avec toi même. Tu te grattes la joue ensuite. « I’m just… » Mais encore ? « Weed sounds good. » Que tu dis. « Even… Too good. » Tes petits yeux bleus qui vont chercher les siens car la suite tu préfèrerais qu’elle la lise dans ton regard. I should not. It’s really not a good idea even if it sounds like the best bad idea… Tu sais que tu saurais gérer, mais ça c’est ce que ton esprit de personne clean dit. Est-ce que ce sera le cas quand tu auras de nouveau pris goût à la substance aussi légère et florale soit elle. Ca commence par de la weed, ça enchaîne avec autre chose pour juste une fois vite fait. Et c’est l’effet boule de neige des dominos or whatever. Tu sais. T’as déjà été dans cette configuration. Pas la weed comme déclencheur, mais tu mets tout au même niveau car tu es très exigeant avec toi même. Tu as surtout trop trop peur de décevoir Maria. Tu ne veux plus jamais voir ce regard dans ses yeux à propos de toi. Elle est une des rares qui veut ton bien et qui est fier de toi. Ne gâche pas tout Jordan. It’s just weed… Yup, c’est pas de la cocaïne c’est correct. A toi de voir.

« I’m just… » Y’a un red flag quelque part ici mais Jordan n’ose pas le brandir et pour l’instant, tu ne fais pas la connexion entre ta proposition et ce qu’il peut se trimer dans sa jolie petite tête. Tu scrutes ses doigts qui naviguent sur son visage, tu as l’impression que c’est nerveux et non, tu es persuadée qu’il n’y a pas de rapport avec son opération. Mais qu’est-ce t’as bien pu dire pour qu’iel se trifouille le visage so much ? « Weed sounds good. » Oh. Tu avais presque oublié. Que tu peux être cruche. Mais pourquoi Jordan est si déboussolé, alors ? « Even… Too good. » Oh ?

Oh.
Fuck.

Si tu pouvais te taper la tête contre un mur, tu le ferais. Comment as-tu pu oublier ce détail ? Comment as-tu pu zapper que Jordan tient à rester éloignée de tout cela ? Tu le sens dans ses yeux qu’iel n’est pas certain du bien fondé de ta proposition - les effets, oui, mais la sensation, non. Tu as de la chance de ne pas en être accro car tu es une fumeuse occasionnelle d’herbe. Mais Jordan revient de loin. Certes, tu ne l’as jamais vu de tes propres yeux mais ça a été assez souligné et sous entendu pour que tu puisses t’en rappeler. Tu te sens terriblement bête. Tu passes ta langue contre tes lèvres avant de prendre sa main qui maltraite son beau visage. “Forget that, okay ? That was stupid, I shouldn’t have.” Tu es en train de le faire cogiter et tu ne t’en es même pas rendue compte. Et tu veux que Maria vienne ? Si jamais elle voit que tu lui donnes un joint, tu vas tomber très bas dans son estime et tu ne pourras même pas lui en vouloir. Non, tu ne peux pas avoir ça sur la conscience. Et tu ne peux surtout pas faire ça à Jordan. “J’ai totalement zappé. Faut pas que tu te sentes obligé ou que t’ai même envie car ça ne serait pas bon pour toi. Tu reviens de loin, tu tiens bon, ça serait idiot de tout gâcher. Oublie ce que j’ai dit. C’était con. Je suis désolée.” Tu approches son visage du tien pour l’embrasser avant d’embrasser sa joue et son nez. Un peu excessive, non ? Mais c’est ta façon de tenter de faire évacuer cette stupide proposition. Pourtant, ça ne t’a jamais gêné de fumer devant lui. Mais jusqu’à présent, tu n’avais pas proposé. C’était pas ce qu’iel t’avait demandé de faire, justement ? D’éviter de faire ce que tu viens exactement de faire ? I’m so fucking stupid.

Et elle lit ce qu’il faut dans tes yeux car son air change du tout au tout. Elle vient prendre ta main et son contact à elle est plutôt apaisant également pour ton esprit. Ta tête dans ses seins seraient une solution encore plus miraculeuse tu es certain. C’est ça ta nouvelle drogue en fait Jordan hmm. “Forget that, okay ? That was stupid, I shouldn’t have.” Ok donc vaut mieux pas. Tu retournes ajouter quelques notes supplémentaires dans la colonne des don’t do it qui est déjà bien fournie. “J’ai totalement zappé. Faut pas que tu te sentes obligé ou que t’ai même envie car ça ne serait pas bon pour toi. Tu reviens de loin, tu tiens bon, ça serait idiot de tout gâcher. Oublie ce que j’ai dit. C’était con. Je suis désolée.” Et tu gagnes bien des baisers sur ton visage en plus de ses mots qui te font réaliser que c’est effectivement pas une bonne idée. Tu en doutais réellement ? Non. Mais tu es un pro en matière de choisir la mauvaise option. Birdie ne t’a jamais vu comme ça et prions l’univers que ça reste comme ça.

« I just realised I have a new addiction… » Que tu dis alors que son visage est tout proche du tiens à te choyer tendrement. Tu cherches le regard de Birdie. « A healthy one… I think. » Tu vas doucement poser une de tes mains sur un de ses seins. « I’m gonna stick to that one yeah… » Que tu dis comme une confirmation que nope, tu vas pas tout gâcher même si tu en as énormément envie. Ca mérite un petit coup de fil à ton sponsor que tu n’as pas contacté depuis des lunes et des lunes car tu gères parfaitement à ne pas retourner dans la drogue. Tu es doucement et très sûrement en train de prendre le même chemin pour l’alcool. Tu gères. C’est pas tous les jours facile mais tu gères et quand tu te rends compte du chemin parcourus tu es fier de toi. C’est fou ce que tu es capable de faire par amour. Pour rendre fier les gens qui t’aiment. Pour ne plus voir la souffrance que tu leur fais vivre par tes propres actions. Plus jamais.

« I just realised I have a new addiction… » Tu t’arrêtes subitement, les sourcils déjà froncés et la bouche prête à sortir des avertissements et des reproches si y’a besoin. Sait-on jamais si Jordan s’est trouvé une passion étrange et bizarre derrière ton dos. Mieux vaut prévenir que guérir. Penser au pire pour tomber moins haut quand on apprend la réalité. C’est toujours mieux dans ce sens. Oui mais c’est à cause de cet état d’esprit que tu as développé un sens incroyable du dramaturge. Les prunelles de Jordan cherchent les tiennes et tu les lui donnes bien volontiers. Vous donnez presque l’impression de vouloir communiquer sans parler, c’est adorable. « A healthy one… I think. » Tu mords ta lèvre pour soutenir le sourire qui y perce alors que sa main glisse naturellement sur ta poitrine. Obviously. Commen tu n’as pas pu penser à ça aussi. Ce n’est pas toi mais juste tes deux petites courbes féminines. A défaut de ne pas réussir à avoir ton cul, iel saura très bien se contenter de ta poitrine. Il faut dire que ce fut la première partie de chaire de ta personne qu’iel a pu avoir vu. Sur ce même canapé. Y’a une éternité - un peu plus d’un an. « I’m gonna stick to that one yeah… » Ta bouche va attraper la sienne pour un baiser tendre et amoureux alors qu’une de tes mains pousse légèrement une de tes bretelles sur le côté pour lui laisser le loisir d’apprécier son addiction en toute satiété.

Tu souris en posant ton front contre le sien, tes doigts lorgnant sur sa joue. “I like that addiction. Never change or my boobs will be sad.” Tu as le ton de l’humour développé au point que tu parles de tes seins comme d’une vraie personne - et pourquoi pas, d’abord ? “There’s a little fish under them for a reason. They are yours so you better treat them good and right.” Tu te sens tellement désolée de cette proposition stupide mais tu préfères ne pas la remettre sur le tapis, même pour t’excuser. De toute façon, tu l’as déjà fait. Donc autant laisser couler cette affaire et se focaliser sur le visage de ton partenaire que tu peux embrasser de nouveau. Vous trouverez d’autres moyens pour faire passer la douleur. La tienne est minime maintenant que tu as ton plâtre. Mais si Jordan souffre, tu souffriras avec lui. Alors tu le distrairas du mieux que tu peux. Si tes seins peuvent servir à quelque chose, alors tu es prête à les sacrifier - quel sacrifice, n’est-ce pas. Tu ne veux pas tenter de faire replonger Jordan. “Speaking of health… Food ?” Que tu demandes en papillonnant tes paupières avec la moue toute mignonne de celle qui veut obtenir une faveur de la part de son partenaire. Votre service à domicile personnel est à portée de son téléphone à lui, après tout. “Comment Maria a pris la nouvelle, d’ailleurs ?” Car elle est croyante, si tu te rappelles bien. Est-ce qu’elle ne trouve pas cela contre nature ou péché ou un truc comme ça ? Non, sinon Jordan te l’aurait sûrement déjà dit.

T’es encore en train de faire passer Birdie par mille expressions faciales. Tu fais pas durer trop longtemps le suspense. Tu veux pas qu’elle s’inquiète pour rien. Tu veux passer à autre chose plus tôt que tard. Tu veux t’enlever ses mots de la tête et cette éventualité que tu as caressé de bien trop près. Tu gagnes un baiser sur les lèvres qui te rempli de tout l’amour que tu ne savais pas avoir besoin exactement maintenant. “I like that addiction. Never change or my boobs will be sad.” Tu l’entends mais tu remarques aussi après le baiser qu’elle a fait tomber une bretelle. T’es sûr que c’est volontaire et ton sourire se fait encore plus large sur tes lèvres. Oh thank you baby. “There’s a little fish under them for a reason. They are yours so you better treat them good and right.” « I think we need to add a fish on the other side too. » Oh you freaking possessive bitch. Yup. Tu oublies tellement tout les problèmes dans ces moments là. T’es vraiment un animal au fond. Comme tout le monde… Yup yup. Ta conscience est juste bien trop honnête même avec toi même.

Elle revient prendre tes lèvres pour ton plus grand plaisir alors que tes deux mains vont sur ses seins yep. Pas de jaloux ce serait dommage. “Speaking of health… Food ?” Mais oui tu l’as entendu de nouveau son ventre qui cri famine. T’avais presque oublié ce détail de la bouffe et la mention de Maria qui t’a fait un joli électrochoc dans la bonne direction. “Comment Maria a pris la nouvelle, d’ailleurs ?” T’es trop mal installé parce que tu oses pas trop bouger mais pas de problème, tes mains sont quand même toujours sur ses seins. Tu n’es pas du tout dérangé de parler de ta belle mère tout en ayant tes babies dans tes mains et sous tes yeux. « J’ai été plutôt vague quand je lui ai dit… Et elle était occupée je crois qu’elle a pas vraiment compris à part que c’était une procédure routinière sans danger. » Ouuuuuh Jordan, t’es un petit malin. Et puis tu grimaces car t’es vraiment mal installé, t’as mal au bras, tu te redresses. « Would you come on my lap without touching my dick please ? » Que tu demandes si poliment.

Son sourire se fait plus grand et le tien plus taquin. Dans vos yeux se lisent les remerciements et les de rien qui ne seront pas dit mais forcément pensés. Vous fonctionnez si bien sans parler quand vous le souhaitez, c’est plaisant à voir comme à chaque fois. Et avoir ses doigts sur ta poitrine te rassure dans un certain sens. C’est le jour où ça ne suffira plus que tu pourras t’inquiéter pour de bon. Le jour où tu ne seras plus ou pas assez suffisante. Tu n’as pas envie que ce jour arrive, jamais. Ce n’est pas le cas pour l’instant. Dissipe un peu ces ondes qui n’ont pas lieu d’être. Tu en as eu assez ces derniers temps, tu ne crois pas ? « I think we need to add a fish on the other side too. » T’es toute amusée alors que tu caresses ton nez contre le sien. “Don’t even think about it.” Tu as déjà assez de tatouages en l’honneur de Jordan Fisher sur ton corps pour l’instant. Il serait d’ailleurs temps de songer à un tatouage avec l’autre blond de ton existence, celui qui alourdit ton annulaire gauche avec une jolie bague en couronne, yup. “My lil possessive bitch.” Mais tu apprécies néanmoins. A défaut de ne pas le voir forcément jaloux - tu ne lui en donnes pas vraiment l’occasion, il faut dire, et puis quelle plaie d’avoir un partenaire qui a confiance en toi, n’est-ce pas ? - c’est quand même agréable de sentir que Jordan voudrait marquer son empreinte partout sur toi. Tu l’as fait, par deux fois. Tu espères ne pas le regretter. Tu as pris ces risques et ce sont autant de preuves de ton engagement envers lui. Tu ne te contentes pas de ta main, mais de ton corps entier. Autant dire que le poisson grandeur nature qui te cajole la poitrine de ses deux mains de pianiste ne pourra pas s’échapper de ton existence facilement.

« J’ai été plutôt vague quand je lui ai dit… Et elle était occupée je crois qu’elle a pas vraiment compris à part que c’était une procédure routinière sans danger. » Tu penches la tête sur le côté. “Jor… Are you afraid of her reaction ?” Parce que si iel a été vague, c’est qu’iel a forcément flippé, non ? “Si elle vient, tu vas lui dire un peu plus clairement ou non ? Histoire que je sache. Pour ne pas faire de boulettes.” Tu en serai capable. Car tu es libre des pilules - enfin, dans trois mois. Après le check pour vérifier que ça a bien fonctionné. Vous allez être encore prudents jusqu’à l’hiver mais il est clair qu’une fois l’affirmation passée, tu vas pouvoir respirer le véritable vent de liberté. Tu risques d’en parler déjà à qui veut bien l’entendre, même ceux qui ne veulent pas. Mais Maria… Elle te fait toujours un peu flipper, la petite mexicaine, d’accord. Son impact, son influence et son rôle dans la vie de Jordan est extrêmement intimidant. Vos parents ne sont pas vraiment dans les environs alors la belle-mère est clairement la seule figure dans ce sens-là que vous avez à ce jour. « Would you come on my lap without touching my dick please ? » Tu fronces du nez en allant automatiquement regarder ses cuisses. “I’m not sure I’m gonna be successful in that process.” Même si tu réussis à être hors de son centre au début, qui dit que tu ne vas pas glisser ou qu’en se redressant un peu plus, Jordan se fasse mal ? “I don’t wanna hurt you.” Ta moue est adorablement contrariée car t’aimerai lui faire plaisir de façon safe mais tu n’es pas certaine malgré tout. “Et puis, faut que t’appelles Maria!” Oui parce que t’as faim.

“Don’t even think about it.” Tu ouvres la bouche en grand. Tu es totalement outré·e. Elle en a fait un, puis deux, elle peut bien en faire un troisième pour toi. Tu ne te rends pas compte qu’elle n’est vraiment pas comme toi à ce niveau et que c’est déjà énorme qu’elle ait ceux ci à ton honneur. Yes yes I know but… You know. Sur un malentendu c’est ça ? Kinda. Parce que tu la trouves hot af avec de l’encre sur son corps. “My lil possessive bitch.” Behave. Parce que vous ne pouvez pas baiser encore. Ca sera le cas dans trois jours. Oui tu as hâte et pas trop de voir tes soldats éventuellement tinté de rouge. C’est le docteur qui l’a dit. T’as un peu peur aussi mais le docteur a dit sous 4 à 5 jours vous pourrez reprendre l’activité sexuelle. Bien sûr tu vas attendre 5 jours. Pour être certain. « Call me that again in a few days. » Car ça t’allume bien trop. Elle sait. Jordan, tu as quand même tes mains sur ses seins là. It’s not the same, it’s like sweet pillows for my hands. It’s soft. It’s comfortable. You freaking adorable thing.

“Jor… Are you afraid of her reaction ?” Tu regardes un peu partout. « No I’m not. » Tu marques une pause très brève. « Yeah I am. » Tu fronces le nez. “Si elle vient, tu vas lui dire un peu plus clairement ou non ? Histoire que je sache. Pour ne pas faire de boulettes.” « No. I don’t know. Maybe ? » Tu hausses une épaule. « I don’t know. You can tell her. I don’t know how to tell her that. » Ton nez toujours froncé. Tu es adorable. Tu n’es pas du tout contre sur l’aide de Birdie pour donner l’info à Maria si besoin est. « She dosent’t really need to know though… » Tu hausses une épaule. T’es beaucoup trop chou.

Son tour à elle d’avoir le nez froncé. “I’m not sure I’m gonna be successful in that process.” Et tu enchaines avec une moue. “I don’t wanna hurt you.” Et elle te suit avec la plus belle moue de tout le Queensland. Vous êtes les mêmes là. Deux éclopés. “Et puis, faut que t’appelles Maria!” Tu hoches la tête te disant que c’est une bonne idée de la faire venir, tu ne l’as pas vu depuis un moment. Tu prends ton téléphone et tu appelles ta belle mère sans perdre de vue la poitrine de ton oiseau. Tu profites tant qu’elle la laisse exposée. Elle ne le fait certainement pas pour rien, tu es son plus grand fan. Après avoir raccroché tu t’adresses à Birdie. Ta main posée sur son genoux que tu caresses doucement du bout des doigts. « Elle arrive dans une heure. Tu vas rester en pyjama ? » Car toi tu as un jogging et un t-shirt sur toi. Ca passe bien. Tu n’as pas besoin de bouger mais tu seras le premier à aller dans la chambre avec elle pour l’admirer choisir des fringues et s’habiller. Un de tes trucs préférés. Meilleur qu’un couché à de soleil yep.

Son expression choquée déçue te fait marrer - tu l’aimes de tout ton coeur mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. Jordan profitera ainsi encore mieux de ceux déjà présents parce qu’ils seront uniques et en solitaire. Tu comptes seulement rajouter quelque chose avec ton meilleur ami, Will qui est déjà tatoué à deux reprises aussi et qu’il serait beau que votre troisième soit commun. « Call me that again in a few days. » Tu hausses tes sourcils, l’air de dire “bitch say whaaaat”, le toisant de façon très forcée et très théâtrale. “If I want to call you bitch, I won’t wait a few days. Coz you are my bitch.” Et pourtant, c’est toi qui te laisse tripoter les seins, c’est à se demander qui est la bitch de qui dans l’histoire. Oh tu sais ce que tu fais ; tu le distraits de la meilleure façon possible, même si c’est aussi la pire car vous ne pouvez rien faire pour l’instant. Well, they know how to use their fingers tho. C’est bien la seule chose que vous pouvez faire pour le moment, c’est certain. Avoir un plâtre n’aide pas ton sex appeal et encore moins ta souplesse au lit mais ça a le don de vous forcer à être un peu plus originaux pour faire que ça fonctionne.

« No I’m not. » Tu penches la tête sur le côté. A qui Jordan est-iel en train de mentir ? A toi ou à lui-même ? Ton regard en dit long sur le fait qu’iel est clairement en train de se foutre de toi, là. « Yeah I am. » Et tu fronces les sourcils. Tu pensais que Maria approuverait tout ce que ferait Jordan. Ils reviennent de loin tous les deux et tu as toujours vu que leur lien était uni et soudé. C’est un peu étrange de voir que Jordan est sur la réserve. « No. I don’t know. Maybe ? » Tu le laisses aller dans ses paroles et ses réflexions parce qu’après tout, tu n’es que la pièce rapportée de la pièce rapportée de base donc ton avis ne compte pas beaucoup. Avoue que ça t’arrange bien aussi. « I don’t know. You can tell her. I don’t know how to tell her that. » Alors là… “You want me to tell her ?” Tu ne t’y attendais pas vraiment. « She dosent’t really need to know though… » Mmh, Jordan n’a vraiment pas l’air enclin à ce que Maria sache. “Your call, sweetheart. It’s your mother in law after all.” Aussi étrange que cela puisse sortir venant de toi. Tu mords ton épaule. “You’re a scared chicken, I wish I could eat you.” Que t’affirmes en souriant, amusée.

Petite fourbe que t’es, tu profites (tu fais exprès) que Jordan soit en ligne avec sa petite mexicaine pour t’étirer les bras. Faisant ainsi bomber ta jolie petite poitrine en avant alors que tu te dis que vous allez vraiment finir par devenir des chamallows qui fondent sur le canapé. Vous n’avez tellement pas l’habitude de rester coincés comme ça. Au moins, vous faites ça en choeur pendant une semaine. C’est mignon. « Elle arrive dans une heure. Tu vas rester en pyjama ? » Tu regardes ton ledit pyjama et il est tellement déshabillé que tu secoues la tête. “Je vais sûrement mettre un truc plus… Habillé. Genre, une combinaison de ski ?” Un poil dramatique, Birdie, non ? Tu le fais exprès, de toute façon. Mais tu comptes vraiment te couvrir un peu car tu ne veux pas prendre le risque que la petite mexicaine fasse connaissance d’un des petits chéris de Jordan - ce ne sont pas le genre de bébés que Maria aimerait voir, t’en es certaine. “J’irai enfiler un truc. Mais tout à l’heure. J’ai la… Flemme pour le moment.” Ce mot est si étranger de ton vocabulaire. Il faut croire que moins tu en fais, moins tu as envie d’en faire. C’est horrible. Tu passes tes mains sur tes yeux. “C’est vraiment horrible. Depuis quand j’ai la flemme ?!” T’es outrée par toi-même, c’est mignon à voir. Dépitée et déçue. Ce n’est qu’une passade, Birdie. Vois cela comme des vacances. En général, tu es à Elimbah pour ce genre de conjoncture mais là, il faut faire avec les moyens du bord.