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 If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver

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Message(#) Sujet: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptySam 2 Juil 2022 - 22:48




22 juin 2022 - Marathon de Brisbane.

Elle l’a fait. Quarante-deux kilomètres putain de kilomètres et elle l’a fait – la vue de la ligne d’arrivée est un soulagement et une fierté, aussi – parce que la tâche n’était pas de tout repos. Malgré son appétence pour la course à pieds et ses entraînements réguliers, elle ne s’était jamais lancée le challenge de participer à un marathon, jusqu’à présent. Quelle idée lui était passée par la tête de se lancer dans ce challenge ? Eh bien… En plus de la performance sportive, l’évènement serait une cause honorable : Run for Judy, une association engagée pour égayer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. L’enfance est une période précieuse de la vie, où tout semble possible, où l’on s’imagine qu’il suffit de vouloir pour changer son destin. C’est l’époque des premières amitiés, du goût de la liberté et des bêtises. L’enfance de l’Irlandaise rimait avec camaraderie et aventures – toujours fourrée par monts et par vaux, en vadrouille autour du village dans lequel elle a grandi, en vélo et en bande, en ne rentrant qu’à la nuit tombée, les chaussures boueuses les jours de pluie. Aussi, le sport avait toujours était une partie intégrante de la vie: son équipe de foot, puis celle de volley lui avait offerts tellement de bons souvenirs avec ses amis, des moments difficiles à concevoir pour un enfant hospitalisé dans la durée, qui connaît mieux les couloirs de la clinique que les stades ou les gymnases municipaux. Être hospitalisé ne devrait pas être une raison de ne pas profiter de son enfance : de fait, l’idée de participer à un évènement pour lever des fonds pour rompre l’isolement des plus jeunes et leur permettre, aussi, d’avoir des souvenirs joyeux, malgré la maladie) est une motivation importante pour la blonde. Elle veut participer à cet effort collectif. C’est pour ces enfants qu’elle a eu le courage de parcourir ces longs quarante-deux kilomètres.



If you can't fly, run
But by all means, keep moving foward


Un nouveau regain d’énergie la surprend sur la dernière dizaine de mètres parce qu’enfin, enfin, elle atteint son but ! Les organisateurs sont présents en nombre pour accueillir les courageux qui terminent la course, sous les acclamations des badauds encore attroupés. Ses supporters personnels (autrement dit son mari et ses deux enfants) étaient depuis longtemps rentrés à la maison – même s’ils avaient tenus à l’accompagner le matin même, avec une pancarte ! Ces deux têtes blondes s’étaient réveillées tôt dans la journée et sa fille avait tenu personnellement à l’aider à se préparer, et pour cause : Cassidy avait revêtu pour l’occasion du marathon, un costume de Wonder Woman, la superhéroïne préférée de sa petite. Si l’idée des bottes avait rapidement été abandonnée pour le côté pratique (courir quarante-deux bornes avec des bottes : non merci), l’enfant avait insisté pour que sa maman conserve le diadème – et Cassidy aime lui faire plaisir. Et c’est donc en bustier rouge, jupe courte bleue étoilée, ceinture dorée et l'iconique diadème qu’elle s’est retrouvée sur la ligne de départ. Elle espère simplement que la force de la superhéroïne l’aidera pendant sa course, tout comme le soutien de ses collègues eux aussi engagés dans sur le bitume. Ils étaient quatre finalement à s’être motivés ensemble pour parcourir les deux boucles à travers la ville : Billie, sa confidente avec qui elle s’entraînait parfois déjà (elle aussi membre de l’association), Lex, forcément (même si elle avait dû insister pour convaincre la brune de courir à ses côtés) et Oliver, le partenaire de Billie. Elle ne le portait pas son cœur mais Billie semblait l’apprécier pour des raisons incompréhensibles et elle pouvait faire semblant de le supporter comme elle le fait déjà au travail, et profiter ainsi d'avoir à ses côtés sa partenaire et l'une de ses amies les plus proches.

Et, malgré les difficultés, ils sont toujours quatre à l’arrivée ! Une surprise, vraiment. Dans un élan d’enthousiaste, elle enlace les deux filles et ose même une tape dans le dos d’Oliver, le sourire aux lèvres. L’effervescence de l’après course est bruyante, de l’agitation de tous les côtés : des coureurs qui terminent leur calvaire, leurs proches et leurs familles qui les retrouvent, les secours qui surveillent la foule pour prévenir d’éventuels malaise, les bénévoles et organisateurs qui passent d’une personne à l’autre… Un vrai fourmillement de tous les côtés, un vrai plaisir de voir autant d’habitants de Brisbane (et des villes alentours, probablement) réunis pour célébrer l’effort sportif mais surtout pour soutenir l’association Run for Judy. Et les voilà ensemble à passer de stands en stands pour récupérer les bouteilles d'eau et snacks dans une foule de coureurs fatiguées et hagards : les difficultés de la courses ancrée sur tous les visage, certes, mais aussi la joie, celle d'être arrivé à bout. « Je vais être honnête avec vous, je pensais pas qu’on y arriverait. » Un rire. « Mais vous étiez de merveilleux camarades d’infortune ! » Elle jette un regard aux alentours parmi les stands associatifs . En tout et pour tout, des milliers de personnes sont présentes, à courir ou à gérer l’organisation, les ravitaillements ou ici, à l’arrivée, les nombreuses activités « hors » de la course : le parking de l’hôpital regorge de possibilités. Ils ont besoin de reprendre leur souffles et leurs esprits mais pourquoi pas faire un tour de ce côté-là avant de rentrer se doucher et se préparer pour le gala de ce soir ?


@Alexa Monroe  @Billie Redfield  @Oliver Dawson  :l:  
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyDim 3 Juil 2022 - 15:55



If you can’t fly, run


22 juin 2022 – Marathon de Brisbane.
Il faut croire, que je l’ai fait. Que j’ai parcouru ces quarante-deux kilomètres, sous couvert d’une noble cause. Même, si je m’entraîne souvent et que je cours avec Cass’, c’est rien à comparer. Cet immense marathon, je crois que pour certaines et certains, il s’est fait dans la sueur et les larmes. Parce qu’abandonner, ç’aurait été peut-être plus simple, finalement. Mais endosser cette victoire d’y être allée jusqu’au bout, c’est ça qui m’a plu. Et, je n’ai pas été seule dans cette lutte. Y’a eu Cass’, qui n’est pourtant pas mon binôme mais avec qui je peux tout partager. Lexie, que mon père a connu, parce qu’elle a été sa disciple et que j’estime énormément au demeurant. Et, Oliver. Lui, c’est mon partenaire. Que j’ai entrainé un peu par la force des choses. Surtout, qu’il a pas eu le choix, en vérité.

La dernière ligne droite, je pense que ça a été celle qui a été la plus dure à avaler. Alors que, vêtue d’un costume de super-vilaine, -Black Widow était déjà réservée quand je l’ai voulue-, je remets en place mes longues boucles rousses. Ce qui a entrainé le second choix de mon costume, par ailleurs. J’ai opté pour Poison Ivy, et c’est toute de vert vêtu, que j’ai arpenté le Marathon de Brisbane. Me fichant royalement que ma tenue soit extrêmement moulante et que ma longue cape puisse être handicapante. Fort heureusement, j’ai viré les hautes bottines à talons, y préférant des baskets aussi vertes que mon vêtement d’apparat. Moi, c’est en criant que je célèbre mon arrivée sur le bitume. Mes mains se posant sur mes genoux, alors que j’arque mon corps pour reprendre un semblant de souffle. Là, j’ai juste envie de m’enfiler un burger pour fêter ça et de boire des shots de Téquila en guise de célébration. Or Cass’, elle me stoppe dans mon élan en venant me chercher pour une étreinte façon Girl Power, avec Lexie.

Je ris aux éclats, parce que j’aime ça. Parce qu’on est partis à quatre et qu’on est arrivés à quatre. Sous l’impulsion de cette association. Mon regard gris scrute le public, venu nombreux pour féliciter ceux et celles qui se sont impliqués dans ce Marathon placé sous le signe de Run for Judy. Avec un petit sourire nostalgique, j’y imagine mon père. Qui, serait probablement fier de moi. Et ma mère, dont l’esprit n’est plus vraiment là mais qui, là aussi, aurait été fière de sa fille unique. Après seulement quelques secondes de mélancolie, que je chasse d’un signe de la main métaphorique, je viens enlacer Oli’. Pas trop longtemps. Pour pas se faire griller. Pas se faire surprendre. Et, avec un clin d’œil assorti d’un rire enchanté, j’en viens à taper dans ses mains. Heureuse. Avant seulement, d’aller récupérer une bouteille d’eau bienvenue et de grignoter une barre énergétique mises à disposition sur les différents stands.

- Les derniers petits kilomètres ont été les plus durs, je crois. Parce que comme toi, j’ai cru qu’on allait pas y arriver. Mais on l’a fait ! Un grand sourire, alors que je bois rapidement une gorgée d’eau. Ah mais, je pouvais pas rêver mieux comme camarades. Un rire. Vous étiez suuuuper ! Venez là ! Ça, c’est sûrement l’effet de l’adrénaline qui retombe, le booste d’endorphines qui vient grignoter mon palpitant. Mais, je les entraine pour un ‘câlin groupé’. Sautillant sur place. Chose risible, pour moi qui suis pas vraiment tactile.

On va mettre ‘ça’, sur le coup de l’émotion et de ce qu’on a fait, hein.


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La nostalgie des sentiments
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyDim 3 Juil 2022 - 21:02





Si l’idée lui avait semblé  plutôt intéressante au début, il se rendait désormais compte que cela avait été une folie. Penser que ses poumons de fumeur allaient supporter un marathon sans la moindre préparation sérieuse. Il regrettait cette idée folle à chaque fois qu’il s’arrêtait à un stand de restauration pour se prendre un verre d’eau ou une barre énergétique. A chaque fois que l’une de ses acolytes lui jetaient un regard, il laissait apparaître un sourire ravi et rassuré … alors qu’au fond de lui, il avait surtout envie de les secouer en leur disant qu’il devait les abandonner, qu’il devait aller jouer aux cartes avec les enfants qui applaudissaient le long du chemin. Ca, c’était une bonne idée qui lui correspondait tout aussi bien … surtout qu’ils avaient dû s’accoutrer de costumes. Le soleil de Brisbane ne semblait pas suffire comme challenge sur le chemin. Il avait opté pour un costume de power rangers et avait le sentiment que le costume lui collait à la peau, littéralement. Une seconde peau. Au secours ! Les kilomètres s’accumulaient au compteur … jusqu’à ce qu’elle apparaisse. La ligne d’arrivée. Dieu soit loué ! Si proche et pourtant si loin, si certains semblent se désespérer à l’idée de voir la ligne d’arrivée si loin, Oli quant à lui accélère le pas. Il est pressé d’en finir avec cette torture. Il accélère le rythme en trouvant je-ne-sais-où un tout petit d’énergie pour la fouler. Enfin !

En sueur. A bout. Un nouveau sourire prend place sur ses lèvres : le sourire fier d’un mec qui vient de se taper un marathon avec ses collègues. Le sourire d’une personne qui est passée au-delà de ses limites. Le sourire d’une personne tout simplement heureuse. L’adrénaline, l’endorphine, il reprend son souffle et pose les mains sur ses hanches tout en faisant quelques pas sous les applaudissements des passants et badauds qui acclament tous ceux qui parviennent à cette fin. Il reprend peu à peu son souffle et se retrouve alors entouré de ses collègues, qui débordent d’énergie … L’endorphine les a tous contaminés vu comment Cass lui donne une tape amicale sur le dos. Oli lui adresse un sourire tout en lui redonnant cette tape qui remplace une ribambelle de mots qu’ils seront à jamais incapables de s’échanger. Ils s’enlacent, y compris Billie. Une courte étreinte et sa main se pose dans son dos pour quelques secondes. Il aurait aimé partager cette réussite d’une autre manière mais … il y a un deal, et le deal est que cette histoire, la leur, demeure … loin des autres. « Quelle bande de pessimistes ! Putain heureusement que vous avez pas tenu un discours de motivation au début de la course » lance-t-il alors qu’elles admettent avoir eu des doutes. Ils ont tous eu des doutes, lui le premier … mais c’est plus marrant de jouer la carte de celui qui a toujours su que leur ténacité les amènerait jusqu’ici. « Par contre … pas sûr que je puisse me relever si jamais je m'assois quelque part » et il étire ses quadriceps tout en restant sur place, se demandant si ce n’était pas la plus mauvaise idée qu’il ait pu avoir.

Un éclat de rire les unit au cours de cette accolade commune. L’endorphine, les amis, l'endorphine. Un regard circulaire, il est à la recherche d'un stand de ravitaillement : boire quelque chose de sucré, très sucré ... semble sa priorité. Ca, et la parfaite clope d'après une course quand les bronches sont bien ouvertes et réceptives à la nicotine. L'athlète de l'année.



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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyLun 4 Juil 2022 - 19:02




if you can't fly, run
(but do it for judy)

Mercredi 22 Juin 2022.

Avoir une bonne forme physique a toujours été important à mes yeux, et d'ailleurs, il ne se passe pas une seule journée sans que je ne l'entretienne un minimum à travers divers exercices. Quant à bosser mon cardio, la course a ma grande préférence. Je la pratique donc sur une base quasi quotidienne, que ce soit en intérieur sur des tapis - dans la salle de sport commune de mon immeuble ou la salle d'entraînement du commissariat - ou plus récemment, en extérieur, accompagnée de mon acolyte Frenchie. En gros, je ne me considère plus comme une novice en la matière depuis longtemps. Forte de cette longue expérience et d'un entraînement rendu plus intensif ces dernières semaines en vue de ce qui m'attendait, c'est confiante et gonflée à bloc que j'ai accepté de suivre trois de mes camarades flics (surtout une) en participant à l'événement sportif de l'année.

Mais n'est pas marathonien qui veut. Je réalise douloureusement à quel point j'ai surestimé mes compétences alors que je franchis la ligne d'arrivée pratiquement courbée en deux, traînant ma carcasse cassée de partout, crachant mes poumons, et le cœur battant si fort que je le suspecte de vouloir m'arracher la cage thoracique pour s'enfuir et ne plus jamais revenir. En toute franchise, je ne lui en voudrais même pas, au bougre. Il en a bavé, sur ces quarante-deux putains de kilomètres. Indifférente aux badauds qui se tassent derrière les barrières de sécurité, applaudissant à tout rompre chaque personne parvenant à la fin de ce calvaire, je pose mes mains sur mes hanches et tente de reprendre le contrôle de ma respiration. C'était dur. C'était horriblement dur, mais je l'ai fait. J'ai vaincu. On a vaincu.

Je me tourne vers mes collègues devenus compagnons de galère. Cass, diablement sexy dans son costume de Wonder Woman - même si j'ai dû renvoyer mes pensées légèrement salaces au fin fond de mon esprit quand elle m'a dit l'avoir choisie parce que c'était l'héroïne préférée de sa fille. Billie, ma protégée mêlant chevelure flamboyante et tenue aux couleurs de l'espoir avec la super-vilaine Poison Ivy. Et enfin Oliver qui, croyez-le si vous le voulez, a aussi accepté de se déguiser. Pas d'inspiration DC Comics en ce qui le concerne : il est un Powers Rangers. J'aurais dû être l'exception de notre quatuor improbable. J'avais prévu de venir en simple débardeur et legging - ma partenaire a déjà réussi à me faire courir à ses côtés et à me traîner au gala de ce soir, faut pas pousser quand même, hein - sauf que le karma en a manifestement après moi. La semaine dernière, j'ai perdu mon combat contre Benson, et puisqu'il savait pour le marathon, il n'a pas eu besoin d'aller chercher son défi bien loin : le déguisement est ainsi devenu obligatoire pour ma pomme. Au moins, il a eu la décence de ne pas me l'imposer. Je crois qu'il a eu peur des représailles. Du coup, si vous cherchez une dompteuse de machines du nom d'Aloy, en Nora mais brune, c'est moi.

Poussés par un savant mélange d'adrénaline et d'endorphine, on se tend les bras pour un câlin groupé en se félicitant les uns les autres. Cass et Billie admettent qu'elles avaient des doutes sur notre réussite - ce à quoi j'acquiesce vivement, compte tenu de mon état déjà discutable à la moitié de la course, et la raillerie d'Oliver ne se fait pas attendre. Il reconnaît malgré tout que s'il devait s'asseoir là, maintenant, il ne serait pas sûr de pouvoir se relever. « Tu m'étonnes ! » Je vois exactement ce qu'il veut dire : je lutte contre l'envie de m'allonger à-même le bitume. « Allons reprendre des forces. » On se dirige d'un seul mouvement vers le stand de ravitaillement le plus proche, réservé aux participants. Je m'empare d'une barre aux céréales et d'une bouteille d'eau, puis lève enfin le regard sur les alentours. Une vraie foule s'est massée dans les rues, mais là, à une cinquantaine de mètres, je repère un visage familier. Nos yeux se croisent et, les mains dans les poches, il esquisse un sourire. Un sourire fier, en dépit de mon apparence qui, d'ordinaire, m'aurait valu une moquerie (ou douze). Il est venu. Il était là, m'attendant à l'arrivée, comme s'il avait toujours su que j'y arriverais. J'étire mes lèvres à mon tour, presque imperceptiblement. La seconde suivante, une silhouette passe devant lui et il disparaît dans l'attroupement.

Je reporte mon attention sur le trio. Notre victoire est encore dans toutes les têtes et on la savoure autant que notre en-cas sur le pouce. « Je sais pas vous mais moi, je crois que je vais aller me changer. » Je veux bien être fun et tout ça, surtout pour une cause aussi noble que celle de Run for Judy - et surtout si ma présence fait plaisir à Cass - j'estime avoir atteint ma limite. Rien ne me botterait davantage que de retrouver un t-shirt basique, une paire de Jeans et de Converse, et de boire une bière fraîche avant de m'affaler dans mon canapé. Je vais avoir besoin de repos si je veux être en forme pour la soirée qui s'annonce. D'ailleurs, en parlant de ça. « Tout le monde va toujours au gala ? » J'interroge à la cantonade, priant silencieusement pour que la fatigue du marathon les fasse changer d'avis.


@Cassidy Lowell & @Billie Redfield & @Oliver Dawson If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver 873483867
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyMar 5 Juil 2022 - 15:40


La course à pied n’avait pas toujours été son activité favorite : plus jeune, elle trouvait l’occupation inutile, sans but. Elle n’avait aucun problème à courir après un ballon ou à subir l’exercice en entraînement… pour un autre sport, mais elle ne voyait pas l’attrait de courir pour courir. Elle s’imaginait alors milles et un scénarios : elle s’échappait d’une explosion, bercée de ces images de films américains où la bâtiment est détruit à la sortie des héros du film, nuée orange les accompagnant ou elle devait échapper à un animal sauvage, qui s’était enfui d’un cirque en itinérance dans la coin, qui cherchait à faire d’elle son quatre heure. Régulièrement, aussi, elle inventait des scénarios où elle faisait partie des forces de l’ordre et devait absolument rattraper ce criminel affreux qui menaçait de s’échapper – et que de sa capture dépendait la sécurité de la nation entière. Ces songes, ces moments d’échappatoires de son imagination lui permettaient de faire passer le temps alors qu’elle courrait en rond autour du stage de l’école sous les encouragements d’un bourru professeur d’éducation physique. Plus tard, elle utilise la course pour découvrir de nouveaux lieux. Elle ne compte pas ses efforts en temps ou en distance mais par rapport aux nouveaux points d’intérêt qu’elle peut atteindre : la cascade dans la forêt voisine, le dernier champs avant la voie rapide, l’église deux villages plus loin – ses pieds étaient son moyen de transport qui la portaient aussi loin qu’elle pouvait physiquement le supporter. Au fil du temps, elle a commencé à apprécier la course à pied : facile, sans préparation, sans avoir besoin de planifier à l’avance, partir faire un jogging devenait son moment à elle, un petit moment de liberté loin de ses responsabilités, ses enfants et son mari. A l’annonce du marathon, ces entraînements étaient devenus plus fréquents : il fallait qu’elle s’entraîne, ne serait-ce qu’un peu, et l’effort avait payé, puisqu’elle était là, sur la ligne d’arrivée avec ses trois acolytes.

« Quelle bande de pessimistes ! Putain heureusement que vous avez pas tenu un discours de motivation au début de la course » Elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel, même si un sourire lui fend rapidement le visage : malgré ses airs assurés et ses boutades, il semblait tout aussi euphorique d’avoir atteint la lignée d’arrivée. Ils avaient l’air bien, tous les quatre là : un power ranger, Poison Ivy, une version brune d’Aloy, l’héroïne d’Horizon et elle, en Wonder Woman, sautillant sur place dans une étreinte commune ! Quelle belle étrange image – pour célébrer la fin de leur calvaire. Son diadème (vraiment, elle aurait dû l’abandonner au premier poste de ravitaillement) menaçait de tomber à chaque saut. Peut-être le costume de Wonder Woman n’était pas des plus pratiques pour la course mais les yeux de sa fille s’étaient illuminés d’étoiles et elle n’avait pas pu dire non.  En plus, tout le monde sur le groupe avait aussi décidé de jouer le jeu : si elle n’avait pas eu de doute sur Billie, enthousiaste dès le départ, elle n’aurait pas parié sur le fait que les deux autres se joignent à eux. Oliver faisait un power ranger convaincant et même s’il devait probablement mourir de chaud dans sa tenue (elle ne venait presque à se réjouir de la mini-jupe de son costume à elle), il ne le montrait pas. Et Alexa, eh bien, elle avait refusé jusqu’au dernier moment de participer pour finalement céder… sous la contrainte. Elle allait devoir remercier Benson. L’idée de le féliciter pour quoi que ce soit était désagréable au possible mais il avait réussi à convaincre (à forcer) Alexa à trouver un costume et c’était une victoire pour laquelle il méritait des louanges.

Le groupe se dirige rapidement vers le stand de ravitaillement : ils ont tous besoin de force – de sucre et d’eau. Et d’une longue douche – elle rêve de se poser sous l’eau pour chasser l’effort de ce matin (elle n’est pas naïve, une douche ne suffira pas et elle risque de subir longtemps encore les conséquences de ces quarante-deux kilomètres. Ses futures courbatures allaient probablement lui faire regretter) : « Je vais jeter un coup d’œil aux stands par là-bas pour acheter quelques goodies » Pour la bonne cause « et pour marcher un peu ». Alors qu’ils reprennent tous leurs forces, Alexa commence à parler de l’autre évènement de la journée, le fameux gala. Elle se tourne vers ses camarades : « Je pense que oui, tout le monde est partant, non ? malgré la fatigue de la course, elle a envie de participer à l’évènement et de son côté, elle y sera : « J’ai rarement l’occasion de porter une robe de soirée, je compte bien en profiter » Un rire. Cass n’était pas forcément fan des évènements en grandes pompes, mais s’il fallait s’habiller pour la bonne cause, pour une fois, elle pouvait se donner une excuse de se pomponner un peu. Et, suspectant que sa partenaire chercher une porte de sortie. Après tout, Cass avait mis une éternité à la convaincre de venir, à grand renfort de « ça me ferait tellement plaisir » et « Tom ne sera pas là, tu ne vas pas me laisser toute seule ! » et de négociations (la rédaction de certains actes de procédure bien chiants, un déjeuner offert etc.). Elle a une éthique professionnelle, certes, mais elle n'est pas contre l'utilisation de tous les moyens nécessaires s'il s'agit de convaincre la brune de l'accompagner. Elle préfère donc préciser : « Et toi, tu ne peux pas te défiler, tu m’as dit que tu venais avec moi ! » Puis, sous un air faussement menaçant : « Je sais où tu habites, Monroe, je viendrais te chercher. »

@Alexa Monroe @Billie Redfield @Oliver Dawson :l:
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyMar 5 Juil 2022 - 18:15



If you can’t fly, run


22 juin 2022 – Marathon de Brisbane.
Putain. À quatre, on s’en est sortis. On l’a fait. Même si en amont, je me suis offert une discipline drastique pour pas crever sur le bitume et ces quarante-deux kilomètres d’une intensité folle. Sportive, je l’ai toujours été. Mais, encore plus avec cette bonne cause. Même si, comme Olly, j’ai pas oublié la clope qui encrasse les poumons. Ça m’étonne d’ailleurs, qu’on a pas lâché l’affaire en se foutant sur le côté. Or, faut croire que le mental fait admirablement bien les choses. Juste que comme mon binôme, je crois que si je m’assois, je me relève plus. Ou alors, faut que mes trois acolytes se mettent ensemble pour prétendre me remettre droite sur mes baskets. Alors, je vais rester debout. M’étirant. Ou tentant de le faire.

- Je crois que ouais, j’ai juste envie d’un putain de burger. De frites. De deux litres de coca et de pancakes à la myrtille et au sirop d’érable. Un silence. De la bière. Et, une putain de clope surtout. Mais, on a pas ça dans les stands alors qu’on circule entre. Quand je m’empare d’une bouteille d’eau, je la descends presque en entier avant de reprendre mon souffle. Et, de me jeter sur les barres énergétiques pour en croquer un énorme morceau. Là, ça me requinque.

Or, y’a Lexie qui a une idée prodigieuse. Étant donné l’état de nos costumes à Oli’ et à moi, -vive le moulant et la chaleur-, j’aurais besoin d’une bonne douche. J’ai l’impression que Poison Ivy a quelques envies silencieuses de fusionner avec moi. Qu’on ne soit plus qu’un seul et même être. J’avoue que j’irais bien me rincer. Me changer. Revêtir autre chose que cette tenue qui me colle bien trop à la peau. Retirant ma cape, je la place sous l’un de mes bras, alors que l’autre agite ma bouteille d’eau sous le nez de la disciple de mon père. Feu Christopher Redfield. Je la sens venir à des kilomètres à la ronde, la tentative d’échappatoire. Si Dawson me fait le coup, il va m’entendre. Adios, l’envie de passer une douche ensemble. Même si, on doit pas se faire capter là. Ce serait bien trop flagrant.

- Moi, je suis partante et j’ai qu’une seule parole. Que je lance, tout en scrutant mon binôme. Et là, je me sens comme Cass’. Parce que j’ai clairement pas l’habitude de porter une robe de soirée. Ou genre, de porter une robe tout court. Sauf aux soirées karaoké. Mais, vu que je les ai jamais réellement invitées et qu’Oliver m’a fait une surprise, cette fois-là, je peux assurer que non : jamais de robe de gala. Pareil que toi Cass’. J’ai jamais eu trop l’occasion d’en porter et perso’, je compte bien en profiter. Un regard gris intéressé, destiné à tout notre petit groupe. Et inconsciemment, ça me plairait de voir tout le monde sur son trente et un. Pas que nous. Bon, plus une certaine personne en costume, que j’ai envie de contempler. Mais chut, il doit pas savoir.

Avec un petit rire, je vois les petits échanges entre Cass’ et Lexie. Y’en a une qui lâche pas le morceau. Et, faut croire qu’elle a eu raison. Parce qu’elle a traîné la brune ici. Et, que la brune est venue. C’est un peu la même avec Olly. Et, je suis contente. Vu l’énorme booste de fierté et d’adrénaline qu’on a pu avoir en terminant cette course ! Et si, on clôture ça par un gala, je vais clairement pas m’y soustraire. Je vais pas filer à l’anglaise. Un coup de coude dans les flancs, -totalement innocent hein-, de mon partenaire. Avant un sourire. Pour le moins tendre.

- Ouais. Tout pareil. Un haussement d’épaules mutin. Avec Cass’, on va monter une congrégation. Si ça se défile, on viendra vous chercher. Et puis, si on peut boire gratos, je vais clairement pas dire non. Un silence, assorti d’un rire. C’est la rétribution de nos quarante-deux kilomètres, non ? Même si on l’a fait pour la bonne cause. Ça, toujours hein. Mais surtout, je dis pas non à voir mon binôme en costume. Elle est là, la petite subtilité. Que les autres doivent pas savoir …


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Ugo De Luca
Ugo De Luca
La nostalgie des sentiments
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Présent
ÂGE : quarante ans (02.09.1984)
SURNOM : compa • papa • sciocco
STATUT : divorcé & célibataire, il découvre les applications de rencontre après plus de quinze ans de mariage. Pour lui, une révolution à laquelle il ne comprend pas grand chose.
MÉTIER : directeur de collection d'une maison de haute couture, Weatherton
LOGEMENT : spring hill, numéro 380
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POSTS : 1645 POINTS : 1200

TW IN RP : adultère & mensonge & potentiel language grossier
TW IRL : violence contre les animaux (!) & transphobie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : a deux enfants (quinze & douze ans)
RPs EN COURS : If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver 830dc57943e11a7dd6f55e4aa75d2e0ad494831e
RPs TERMINÉS : cf, fiche de liens
AVATAR : Miguel Angel Silvestre
CRÉDITS : @ssoveia (avatar) @derek-theler (gifs signature)
DC : Edison. Molls. Anthony.
PSEUDO : émilie, éms.
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 07/05/2022
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyMer 6 Juil 2022 - 14:45




[font=verdana]La course avait été un miracle. Il s’en était sorti … pour l’instant mais voilà qu’elles se lançaient sur cette idée de gala et il eut aussitôt envie de prendre la tangente. Le gala n’avait pas fait partie du deal. Il avait simplement pris connaissance de cet événement un peu plus chic au cours duquel certains feraient quelques dons et se gausseraient devant des flutes de champagne. L’ambiance, il connaissait. Il n’aimait pas trop. Pas son élément. Rien que l’idée de porter un costume tiré par quatre épingles lui donnait la nausée. Un sourire pas rassuré prit place sur ses lèvres et il haussa les épaules d’un air désabusé quand il fut question de leur participation. « Ah mais vous êtes carrément surmotivées … » Il était bien obligé d’en faire le constat. « La robe de soirée et tout le tralala, vraiment ? » qu’il ajoutait d’une voix beaucoup plus confiante. Une petite grimace déforma son visage pendant quelques secondes et un long soupir s’échappa de ses lèvres pour finalement baisser les armes. « J’vais quand même pas vous abandonner lors de la dernière étape. Au pire, je te tiendrais compagnie, Monroe » qu’il finit par ajouter en lui adressant un petit signe de main comme pour parler d’un deal tacite. Ils allaient affronter cet univers ensemble. Oliver s’imaginait déjà la scène et était d’ores et déjà en train de chercher après la bière alors qu’on ne lui proposerait que des boissons soit non alcoolisées soit beaucoup trop haut de gamme pour lui … Traumatisme de sa jeunesse dorée. « On s’mettra dans un coin et on jugera » conclut-il dans un éclat de rire. Il savait qu’il ne tiendrait pas longtemps dans un coin. Hyperactif, il serait sans aucun doute contraint et obligé de se bouger, de faire quelque chose, de s’occuper même si c’était pourquoi pas partager une danse avec cette rouquine qui lui lançait quelques regards complices.

Ils déambulent doucement entre les stands et le regard d’Oliver se perdait au fur et à mesure. A la recherche de quoi se remplir l’estomac, ventre sur pattes, c’était une obligation. Quelque chose à boire. Et quelque chose pour se donner encore meilleure conscience. Un goodie. Un truc qu’il payerait et qui irait tout droit dans les caisses de cette association pour laquelle il avait le plus profond respect. Et soudain, il s’arrêta et posa chacune de ses mains sur les bras des femmes qui se tenaient à côté de lui. Billie et Cass. « Putain ! » Mieux comme début. « Dites ce que vous voulez, dites que je suis un sentimentaliste de première mais … on vient de se taper plusieurs kilomètres et je suis dopé à l’endorphine. » Tu parles trop, Oli. Il désigna d’un signe de tête un stand où on prenait des photos. Immortaliser la réussite de ce marathon en équipe. « On a peut-être des gueules horribles mais je pense que ça vaut le coup d’immortaliser la chose … parce que pas sûr que je me retape cette course l’année prochaine. L’année prochaine, je vous applaudirais depuis la ligne finale avec une clope à la main. »
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyMer 6 Juil 2022 - 21:44


Je me sens heureuse et - une fois n'est pas coutume - un chouïa fière de moi. J'ai vaincu ces quarante-deux kilomètres de course intense. C'est mon tout premier marathon et je suis pourtant arrivée au bout. Éreintée certes, mais victorieuse. Je me fiche que mon corps me fasse payer la souffrance qu'il a endurée pendant cette épreuve. Je ne l'admettrais pas même sous la pire des tortures, mais je suis contente de l'avoir fait. Contente que ma partenaire m'ait achetée à coups de déjeuners à l'oeil et de paperasse imbuvable remplie à ma place, avant de m'achever avec son regard de chien battu et sa voix (presque) suppliante. Comme si rien n'aurait été pareil sans moi. Comme si ma présence lui était indispensable. Il aurait fallu que je sois folle pour résister encore et lui dire non. De toute manière, j'en suis incapable. Et je crois qu'au fond, elle le sait.

Oui, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Oui, c'était une belle expérience, en dépit du costume dont je me serais bien passée. Malgré cela, je n'arrive pas à me dire que ce sera pareil ce soir et que, là aussi, il se pourrait que je sois agréablement surprise. Impossible. Le marathon, c'est de la course, du sport. Dans l'absolu, j'aime ça. Le gala… Rien que ce mot me fait froid dans le dos. Ce genre d'événement, c'est un truc d'un autre monde. Je préfère la bière au champagne, les crackers au petits fours et, last but not least, mon Levi's confortable à n'importe quelle tenue soi-disant élégante. Sauf que Cass ne me laissera jamais me défiler, et elle me le fait bien comprendre en menaçant de venir me chercher au loft si j'ose ne pas me pointer le moment venu.

J'essaie de pas penser à ce qui s'est passé, la dernière fois que Cass et moi on s'est retrouvées seules à la maison. De ne pas penser à la façon dont elle m'a regardée, juste avant de poser ses lèvres sur les miennes. De ne pas penser à l'assurance de son oui, quand je lui demandé si elle était sûre de vouloir aller plus loin. Billie me sauve en réagissant au quart de tour, parce qu'elle compte bien nous retrouver là-bas, Oliver et moi. Et puis, elle met le doigt sur un point important : une coupe de champagne n'est peut-être pas une bonne mousse, mais ça a le mérite de ne pas nous coûter un rond. J'abdique, haussant les épaules. « Et rien que pour ça, je serai là. » Un rictus étire mes lèvres. « Ça m'empêchera pas d'aller me remplir l'estomac au Hungry Jack's avant, tu m'as ouvert l'appétit avec ton burger et tes frites, » je lance à la jeune rousse. « Même gratuits, je refuse de me nourrir de canapés au saumon et de verrines crevette-avocat. Faut pas pousser. » Rien ne vaut un double Whopper, et là-dessus, je suis sûre que Billie sera d'accord avec moi. Beaucoup de choses nous rapprochent ; le haut de la liste, en-dehors de son regretté paternel, est sans doute notre régime alimentaire composé de tout ce qu'il ne faudrait pas.

Oliver se propose de me tenir compagnie. J'avoue que l'idée de nous coller dans un coin à l'abri des regards et de juger tous ces donateurs aussi riches que pompeux me laisse un mince espoir que la soirée soit moins chiante que prévu. « Deal. » Je lève la main pour un high five, qu'il me rend en éclatant de rire. Emporté par la joie de l'instant présent, il propose de faire une photo tous ensemble, prétextant qu'il sera sans doute de l'autre côté des barrières dans un an. « Nope. » Je secoue la tête, désapprobatrice. « Si on doit le refaire, t'as intérêt à être là. » Moi aussi, je dois être encore sous le coup de l'euphorie inhérente à notre réussite, parce que contre toute attente, j'anticipe mon envie de recommencer, et de nous y remettre tous les quatre. Ce marathon, c'est le nôtre. On l'a fait ensemble. Si on perd Oliver, ce sera plus pareil. « Je fais la photo qu'à une condition : la seule différence entre celle-là et celle de l'année prochaine, ce sera nos foutus déguisements. » Sous-entendu : tu seras là, Dawson. Hors de question qu'on soit amputés d'un membre de notre équipe. « Vous êtes pas d'accord, les filles ? » Je sais que Cass ne porte pas nécessairement Oliver dans son coeur. Pour autant, je suis prête à parier que dans ce cas précis, elle partage mon ressenti. Quant à Billie, la question ne se pose pas : il est son partenaire, après tout.


@Cassidy Lowell & @Billie Redfield & @Oliver Dawson If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver 873483867
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyJeu 7 Juil 2022 - 22:15


Additionnellement au marathon de Brisbane, l’association Run for Judy a mis les petits plats dans les grands et a ajouté une soirée gala caritative, et la blonde comptait bien profiter de la soirée. Cependant, parmi ces trois collègues, seule Billie semble réellement intéressée par la soirée, mais le positif est qu’elle est dans le même état d’esprit que Cass : tout le monde ira au gala ce soir, bon gré, mal gré. Même s’il faut aller les chercher de force chez eux – et Lex sait qu’elle en est tout à fait capable. Mais Billie a un argument plus convaincant encore : l’alcool gratuit. « Putain je t’imaginais pas si facile à acheter Monroe. » Cass ne peut s’empêcher de rire alors que la rousse l’évoque comme l’argument phare et bien sûr, la brune accepte. Si elle avait su, elle n’aurait clairement pas négocié de lui rédiger autant de paperasse. Tant d’heures de procès-verbaux à la con alors qu’il suffisait de parler d’alcool gratuit. Ce n’était pas bien joué de sa part, il fallait l’avouer. Cependant, elle lève les mains en l’air, signe qu’elle lâche l’affaire : « Loin de moi l’idée de me plaindre, tu peux venir pour n’importe quelle raison » Le « ça me fera plaisir de toute façon » est passé sous silence mais la soirée ne serait pas la même sans sa binôme, Cass le sait. Mais avant le gala … Après l’effort, le réconfort ? Elle avale presque d’une traite m’eau récupérée sur le stand à l’arrivée et plusieurs barres de céréales avaient subi le même sort. Après ces quarante-deux kilomètres, elle a envie d’une bonne et longue douche et de profiter de la joie de l’eau chaude sur la peau, chassant la transpiration et effaçant pour quelques instants l’effort. Aussi, elle voulait un repas de fast food du genre de ceux ramenés par Lex ou Billie le midi au commissariat : gras à s’en boucher les artères mais réconfortant et avec un soda, géant – soit un repas à l’opposé absolu de ce qu’elle mange habituellement, mais pour cette fois-ci, elle l’avait mérité. Quiconque avait la foi, le courage et l’énergie aussi de survivre à ces longues heures de course pouvait se récompenser, au moins d’un bon burger et de frites. Peut-être même d’une glace en dessert. Elle était sûre que l’un de ses trois compagnons aurait un plan dans le coin pour manger gras pour pas cher. Et elle savait qu’elle ne serait pas la seule à avoir en tête de se remplir le ventre de cochonneries bien grasses – à mille lieues de des repas faits maison qu’elle préparait chaque jour pour sa famille et elle (et parfois Lex ou Billie aussi, parce que vraiment, une personne adulte ne devrait pas se nourrir exclusivement de take out des restaurants du coin, peu importe la diversité des plats proposés autour de leur lieu de travail). Mais aujourd’hui, exceptionnellement, elle allait se laisser entraîner du côté sombre.

Et alors qu'elle s'interroge sur son futur repas, salivant déjà à l'idée d'un bon burger, l'impensable se produit : Oliver propose qu'ils prennent une photo ensemble. Elle ne va pas mentir : elle ne pensait pas qu'il serait du genre sentimental, et, dans une autre occasion, elle en aurait profité pour se foutre un peu de sa gueule, mais elle ne sait pas pourquoi - peut-être la descente de l'adrénaline et l'endorphine, elle aime bien l'idée d’une photo souvenir : elle veut se rappeler de cette journée et de leurs efforts en commun, et puis, elle est sûre qu’ils riront bien en regardant cette photo toute en costumes, ça ferait sensation. « Je valide le côté sentimental : je veux me souvenir du jour où on a survécu à 42 kilomètres de course – et je veux pouvoir regarder nos têtes de cons dans ces costumes. » Et, même si elle n’a jamais été la fan absolue d’Oliver, elle devait avouer qu’ils formaient une bonne équipe tous les quatre : « Et c’est encore le côté sentimental qui parle, mais Lex a raison : on a commencé ensemble. L’année prochaine, on rente ça ensemble. »

@Alexa Monroe @Billie Redfield @Oliver Dawson If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver 2505803030
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptySam 9 Juil 2022 - 9:55



If you can’t fly, run


22 juin 2022 – Marathon de Brisbane.
Bon. Y’a mon côté grosse fumeuse qui me crie de m’en griller une depuis que j’ai franchi la ligne d’arrivée. Mais, de l’autre côté y’a les endorphines et l’adrénaline qui semblent gagner le combat. J’en ai pas besoin là. Pas tout de suite du moins. Quand mon corps aura tout relâché et que là, une bonne vieille cigarette, ne sera plus vraiment de refus. Or, je suis trop contente. Parce qu’on est partis à quatre et qu’on est arrivés à quatre. On a perdu aucun de nous, durant ces quarante-deux kilomètres. Ç’aurait pu hein. Cependant, on est arrivés au bout. On l’a fait. Et, j’en suis immensément fière. Fière de nous. Fière de moi. Fière d’elles. Fière de lui.

À Oli’, je peux pas m’empêcher de lui jeter des œillades hyper complices. Les œillades de binôme. Celles qu’on se jette quand on réussit à résoudre une putain d’affaire sur laquelle on a buté durant des semaines. Celles où c’est moi qui termine de pondre un rapport avant lui. Et celles, où c’est l’inverse. Où c’est lui qui est plus rapide et que moi, j’en bouderais presque tiens. Mais, ce sont ces types d’œillades que je lui jette là. Même s’il compte passer une bonne partie de la soirée de Gala, avec Lexie. Ce que je peux entièrement comprendre. Bien que je vais pas m’empêcher d’observer tous ces petits gens endimanchés et buveurs de bulles dorées. Mais, l’appât d’une robe de soirée est bien trop fort et on a pas l’habitude de ce genre de choses. Or, je crois qu’un autre appât a fonctionné pour faire venir la protégée de mon paternel : l’alcool. J’ai eu du nez en proposant cette idée, ma foi.

- Bim. Je le savais ! Que je m’exclame en riant, tout en donnant un high five à la brune. L’alcool ET la bouffe. Mais, c’est clair que des petites verrines aux petits noms précieux, ça va pas me nourrir pour le restant de la soirée. Va pour le Hungry Jack’s et ses frites croquantes et ruisselantes de gras. Ah et, ils ont sorti un nouveau Whopper. Je me dois de le tester. Y’a pas moyen autrement. Olly me connait très bien. Si on me refuse de la nourriture promise, je peux devenir très très mais alors très hargneuse. Il suffit d’un rien. Et là, la junk-food, y’a pas mieux pour se remettre. Enfin si, les plats ‘healthy’, maaaaais c’est pas au programme là.

Puis là, y’a mon partenaire qui me surprend d’un coup. Et, y’a pas que moi par ailleurs. Je lui offre un petit sourire tendre et fugace, parce qu’il se fait sentimental et que je trouve ça adorable. Vouloir partager des souvenirs, avec les personnes avec qui on a crée un tel lien et progressé dans cette aventure, ça n’a pas de prix. Alors moi, évidemment que je valide. Évidemment, que je suis pour. Mais un peu moins à l’idée que mon coéquipier se défile l’année prochaine. Là, mon gars, hors de question. Toutefois, j’ai pas besoin de montrer mon mécontentement face à cette idée, les filles s’en chargent pour moi. Et, vu que Monsieur Dawson est clairement en infériorité numérique … Il a pas le choix. D’accepter cette requête. Celle de le revoir dans nos rangs, l’année prochaine. Et pas sur le côté, avec une clope à la main.

- Les photooooos ! Que je m’exclame en sautillant telle une gosse sur place. Je m’en contrefous d’avoir une tête horrible et mes compagnons d’infortune semblent être sur la même longueur d’ondes. Ouais Dawson. La Trinité féminine a parlé. On a commencé à quatre cette année, on continuera à quatre l’année prochaine. Une tape dans son dos à lui, assortie d’une petite caresse discrète. Avant de les entrainer, vers le stand des photos instantanées. On en fait plein, hein ? Une où on fait les cons, une où on montre qu’on a été des putains de super-héros avec nos têtes de crevés … qui font peur. Une, où on porte Olly’ ? Rien qu’à cette idée, j’explose de rire. Tapotant le torse de mon très cher partenaire. Promis, tu souffriras pas. Après, des burgers, des frites et un litre de soda pour nous récompenser. Je pense que le deal est correct, non ? Totalement corr-ect.


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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptySam 23 Juil 2022 - 14:03


Sur le chemin du stand réservé aux photos de l'événement, Oliver essaie de se défiler pour la prochaine course : il prévoit de venir mais uniquement pour nous soutenir depuis l'autre côté des barrières, une clope entre les lèvres. Ses mots sont accueillis par de vives protestations : les miennes, celles de Cass puis, histoire de bien enfoncer le clou, celles de sa propre binôme. Car il est hors de question qu'il nous abandonne. On vient de franchir la ligne d'arrivée à quatre, on franchira celle de l'année suivante à quatre aussi. Aucune alternative ne sera acceptée, qu'on se le dise. Face à notre insistance, Dawson ne peut rien faire d'autre que rendre les armes. L'inverse reviendrait à gâcher inutilement le peu d'énergie qui lui reste encore après ces quarante-deux kilomètres de marathon.

Billie réclame plusieurs clichés pour marquer le coup au maximum. Derrière son objectif, le professionnel nous guide, et à peine vingt minutes plus tard, chacun de nous tient une pochette entre les mains contenant quatre photos : une normale - si tant est qu'une telle chose puisse exister avec un quatuor tel que le nôtre, une où on fait les cons, une où on se prend pour les super-héros qu'on incarne, et… une où, je ne sais trop par quel miracle compte tenu de nos muscles en feu, Cass, Billie et moi avons réussi à soulever Oliver et à le tenir à l'horizontale devant nous. La jeune rousse l'a voulu, et elle l'a eu. On dirait bien que son partenaire est incapable de lui refuser quoi que ce soit. Mais me moquer d'un tel comportement reviendrait à être la pire des hypocrites, n'est-ce pas ?

On traîne un chouïa sur les lieux, faisant un tour des différents stands et discutant à droite et à gauche. « En route, mauvaise troupe ! » Je les motive finalement alors que mon estomac se met à gronder. Fallait pas me parler du nouveau Whopper que je n'ai pas eu l'occasion de goûter depuis sa sortie. Le Hungry Jack le plus proche n'est qu'à trois cent mètres. Bien que le "Venez comme vous êtes" soit le slogan de leur concurrence, malgré nos dégaines, on ne nous prête pas plus d'attention que ça. En un seul regard alentour, je remarque qu'on n'est pas les seuls à avoir voulu récompenser nos énormes efforts par un peu de bouffe bien grasse : une poignée de tables sont occupées par des clients déguisés sortis tous droits de Run For Judy. Je remarque, à l'écart, un Indiana Jones dévorant un burger en tête-à-tête avec la Reine des Neiges. Le duo improbable par excellence. Notre petit groupe passe commande, s'installe à son tour, et alors que je prends la première bouchée de mon menu, je peine à retenir un soupir de satisfaction.

Un peu plus tard.

Je quitte le loft et grimpe dans le taxi m'attendant en bas de chez moi, direction la salle des fêtes de la Mairie, où cette dernière organise le fameux gala de charité clôturant l'événement. Me faire emmener et ramener a ses avantages : ça me permet de ne pas avoir à me changer sur place et surtout, je n'aurais pas besoin de surveiller mes consommations. Le même véhicule viendra me récupérer à une heure convenue, puisque le conducteur vient de débuter son service - il bosse de nuit. C'est parfait. Arrivée à destination, je descends de la berline, cherchant mes compagnons du regard. Les invités que je peux apercevoir dehors sont sur leur trente-et-un. J'ai bien fait d'opter pour une robe et des escarpins afin de me fondre dans la masse, même si la dernière fois que j'ai porté ce genre de tenue, c'était il y a des années, au mariage de mon frère. Mon cœur se serre à cette pensée. Une pensée qui s'évapore à la seconde où mon regard croise celui de Cassidy. Elle est déjà là, sublime. Je me perds dans cette contemplation, revenant à la réalité lorsqu'on me frôle d'un peu trop près. Le responsable s'excuse et s'éloigne. Quant à moi, je m'approche de ma coéquipière. Je n'avais pas vu car ils étaient cachés par un autre groupe, mais Oliver et Billie sont avec elle. Je suis la dernière.

« J'ai fortement songé à vous poser un lapin, » je les informe en arrivant à leur hauteur. « Mais l'alcool gratuit était vraiment trop tentant. » J'observe Billie, puis Cass, un rictus complice aux lèvres. « J'ai beau être facile à acheter… » Je me tourne vers Oliver, lui donnant un coup amical sur l'omoplate. « … je m'en serais surtout voulu de te laisser seul dans ton coin pour juger. C'est plus fun à deux. » Je passe sous silence le fait que voir Cassidy en tenue de soirée - et voir Cass tout court - constitue une raison amplement suffisante pour que je ramène mes fesses ici. Personne ne doit être au courant, et encore moins la principale intéressée. Je désigne l'entrée du menton. « On y va ? »


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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyLun 25 Juil 2022 - 22:28


Le marathon c'est 42 kilomètres course : une petite foulée le long du fleuve Brisbane, d'une partie du jardin botanique - mais ce n'est pas tout. Les bénévoles de l'association Run for Judy avaient élaboré des petites surprises par au fil et à mesure des kilomètres : le fabuleux ventriglisse qu'il est difficile de traverser avec dignité (même si, l'obstacle allait pouvoir donner lieu à tellement de photographies hilarantes !), la piscine à balles qui avait fait retomber en enfance même les plus sérieux des adultes et, presqu'en fin de course, les bombes de pigments qui tombent "du ciel" et qui colorent leurs cheveux et leurs vêtements... Et, à la fin de la course, gorgés d'euphorie et d'endorphines, les coureurs pouvaient déambuler à travers les stands et, à nouveau, profiter du travail extraordinaire mis ne place par les bénévoles organisateurs. Parmi ces multiples stands : le stand photo - et les quatre s'affichent sans honte dans non pas un, mais quatre clichés (il faut profiter de l'occasion !). Le préféré de Cassidy était sûrement celui où ils faisaient les cons, même si celui demandé (exigé) par Billie, où les trois filles soulevaient Oliver était aussi assez exceptionnel comme souvenir. Les marathons, ça rapproche, il faut croire ! Elle était heureuse d'avoir pu profiter de l'évènement avec ses collègues - ça faisait toujours plaisir de pouvoir avoir de vrais moments de détente avec ceux avec qui elle partageait ses journées, loin du stress et des contraintes du boulot. Une fois les photos prises et les stands visités (Cassidy a acheté autant de goodies qu'elle pouvait porter - pour son mari, ses enfants, pour des amis, pour soutenir l'association), la faim se fait sentir.

Après l'effort, le réconfort : installés devant leurs menus, elle savoure son repas - elle ne pense qu'un burger a déjà eu un aussi bon goût : elle qui n'est pas habituée des fast-food, ajoutés à la fatigue du marathon, tous les ingrédients sont présents pour rendre ce repas inoubliable. « Enfin. » Un soupir de satisfaction alors qu'elle prend les premières bouchées de son sandwich. Elle jette un coup d'œil à leur joyeux groupe : des superhéroïnes, un power ranger et une héroïne de jeux vidéos ; si les habitants n'étaient pas au courant de la tenue du marathon, leur apparence serait des plus étranges. Mais aujourd'hui, l'ambiance même du restaurant était particulière : se retrouvaient coureurs dans leurs costumes, des familles parmi les habitués du fast-food dans une ambiance festive et heureuse. Chacun discutait de ses exploits de ses difficultés mais surtout, chacun profitait à 200% pour reprendre des forces. Et des forces, ils en auraient besoin pour le gala de ce soir. A la fin du repas, les quatre convives se séparent pour chacun rentrer et se changer (elle rêve d'une douche, maintenant que son estomac ne crie plus famine), et se donnent rendez-vous pour se retrouver devant l'entrée du gala et y aller tous les quatre ensemble. Jusqu'au bout, conserver leur fine équipe.

__________

Plus tard, dans la soirée

Exit le costume de Wonder Woman et bonjour la robe de soirée ! Cassidy n'est pas du genre à porter des robes ou même à prendre le temps de se pomponner le matin. Le temps qu'elle a, avec son job très prenant, elle préfère l'utiliser pour ce qui compte à ses yeux : sa famille, principalement. Sa manière de s'habiller valorise la praticité de la tenue au style ou à la féminité (surtout que même si elle le voulait, porter une jupe ferait jaser absolument tout le monde et elle ne pourrait pas supporter que Benson se montre encore plus misogyne que d'habitude). Lorsqu'elle s'accordait un rencard avec son mari, parfois, laissant les enfants avec une baby-sitter, elle prenait le temps de se faire belle pour profiter de la soirée, mais cela n'arrivait que trop peu. Quand leur fille est née, ils s'étaient promis qu'ils continueraient à passer des soirées à deux, à mettre en avant leur couple, toujours, malgré tout et tenir cette promesse s'est révélé plus difficile que prévu - donc, pour Cassidy, peu d'occasion ou de moments qui lui donnent envie de faire cet effort de mettre une robe et du maquillage. Mais, elle l'avoue, avec ce gala, elle apprécie avoir une occasion de pouvoir un peu s'apprêter. Robe, maquillage, chaussures à talons. Sa fille lui dit qu'elle ressemble à une princesse, son mari insiste pour qu'elle ne s'amuse pas trop sans lui et avec un rire, elle quitte le domicile familial pour rejoindre ses collègues pour la soirée de gala.

Comme prévu, elle retrouve Billie devant, et Oliver, pas loin de sa partenaire. Il semblerait que ces deux-là ne se lâchent pas - mais ils sont partenaires, après tout, à passer tant de temps ensemble au travail, tant choses partagées (surtout quand on vit des situations stressante, comme généralement dans leur métier) on se rapproche forcément. Elle les salue avec joie et complimente la rousse : tout comme Cassidy, elle n'est pas du genre à s'habiller chic non plus et elle est stupéfaite et impressionnée de la voir apprêtée ainsi. « Eh bien Redfield, te voilà bien élégante ! »- ça changeait des tenues portées sur le terrain.   « Vous vous êtes un peu remis de ce matin ? » Sans l'adrénaline et l'endorphine, elle avait ressenti réellement la fatigue de la course - elle n'avait pas hâte de ressentir les courbatures associées dans les prochains jours. Elle aurait dû poser sa journée de demain. Elle se faisait souvent la remarque - mais elle était toujours présente au travail le lendemain, malgré tout : même si le petit avait fait ses dents toute la nuit, même si le plafond avait cédé sous le poids d'un dégâts des eaux, même si, même si. Elle râlait mais elle finissait toujours par se présenter à l'heure au commissariat (demain, elle aurait juste des courbatures).

Elle jette un regard à son environnement : petit à petit les participants arrivent au gala, tous apprêtés et prêts à profiter de la soirée. Ils n'ont pas à attendre longtemps pour qu'Alexa les rejoigne et que leur groupe soit à nouveau au complet. Cassidy l'entend avant de l'apercevoir : « J'ai fortement songé à vous poser un lapin, ». Elle ouvre la bouche pour répliquer mais s'arrête. Wow. Si voir Billie en tenue de soirée était déjà une stupéfaction, voire Alexa en robe... Putain. Elle en perd même un peu le fil de la conversation, avant de réagir à la dernière phrase de la brune : « On y va ? », se dirigeant vers l'entrée du gala : « On n'attendait plus que toi. C'est parti pour l'alcool gratuit. ». Alors que le groupe entre dans la salle, Cass en profite pour glisser à sa partenaire : « Tu sais que je n'étais même pas sûre que tu possédais une robe. » Un rire « Et ça te va bien, tu es superbe. » La salle a été organisée pour accueillir une grande piste de danse pour les nombreux invités, accompagnés par un groupe engagé pour l'occasion. Mais avant d'aller danser, ils ont besoin d'un verre.


@Alexa Monroe & @Billie Redfield & @Oliver Dawson :l:


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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyMar 26 Juil 2022 - 21:00



If you can’t fly, run


22 juin 2022 – Marathon de Brisbane.
Là, je suis plus que ravie parce qu’il y a la solidarité féminine qui s’enclenche et qu’aucune n’a envie de laisser Olly’ sur le carreau. On est arrivés à quatre, on termine à quatre. Et pire, on remet ça l’année prochaine. Je veux pas qu’on perde un membre de notre quatuor, parce que je dois l’avouer, ça me ferait bien chier ça. J’aime qu’on y soit arrivés et qu’on puisse réitérer l’expérience dans un an. Et surtout, je veux qu’Oliver vienne. Déjà, d’un c’est mon binôme et de deux, on partage un petit truc en plus qu’on avoue pas aux autres. Sous peine de se faire salement griller. Mais, les deux demoiselles là, elles sont quand même flics hein. C’est pas impossible qu’on se fasse gauler.

Mais là, au stand photo, il en est hors de question. Y’a l’excuse des clichés à la con et celui que j’ai expressément demandé : porter Oli’ à nous trois. Intérieurement, je me marre et même extérieurement d’ailleurs. Parce qu’on les mérite nos statuts de super-héroïnes et de power ranger rouge, là. Or, après ces entrefaites, où je me suis pas privée d’en apprécier chaque instant, je dois dire que j’ai faim. Cependant, avant de remplir mon estomac de junk-food, -c’est bien pour ça, qu’on est là non ?-, je dévalise une bonne partie des goodies pour soutenir l’association. Y’a Cass’ qui a eu l’idée avant mais je m’en prive pas. Je fais une bonne action. Et, ça me plait. En plus, d’avoir couru ces putains de quarante-deux kilomètres !

Attablée devant le menu, que mon regard gris observe avec attention, je crois que je vais faire en sorte de récupérer tout ce que j’ai perdu lors de ce marathon intense. Y’a juste un peu l’inconvénient du costume de Poison Ivy qui me fait une seconde peau mais j’estime que là, je m’en fous. Puis, si on observe un peu toutes les petites personnes assises, on peut constater qu’on est pas les seuls à avoir gardé les costumes. Y’a un peu de tous les univers à chaque tablée. C’est ma foi, hyper cosmopolite. C’est cette réflexion qui m’assaille alors que je grignote une frite et que j’engloutis mon Whopper, non sans jeter des œillades à Lexie, voir si elle approuve le concept. Repue après avoir ingurgité ma dernière gorgée de coca-cola et ma dernière bouchée, je pense que je vais plus arriver à me sortir de la banquette. Sauf que … à côté de moi, y’a mon binôme. Et, j’escompte à éliminer quelques calories AVANT la soirée et APRÈS la soirée. Question de tonus et de remise en forme. Rien de plus.

- J’en peux plus. Je sais même pas si je vais pouvoir enfiler ma robe ! Que je m’exclame en riant, avant d’aller me changer et d’enfiler la dite robe, un peu plus tard. Après être passée sous la douche et dans les bras de mon partenaire. Toutefois, pour le bien de notre duo, il s’éclipse juste après. Un dernier baiser et : À plus, à la soirée Dawson ! Je lui lance ça, alors qu’il disparait. Et que moi, je peux revêtir ce quelque chose de plus à-propos pour la soirée.

Plus tard dans la soirée.
Le nez sur mon téléphone, j’attends mon taxi. Juste devant mon appart’. Celui-ci, selon l’application arrive dans plus ou moins cinq minutes. Alors, que je passe mes mains dans mes boucles rousses, que j’ai laissé être naturelles. Moi, j’ai opté pour une robe bleu canard, avec un décolleté assez vertigineux dans le dos. Des hauts talons dorés et un sac à main dont la lanière métallique se trouve être de la même couleur. Avec un soupir, je constate que j’ai pas à attendre longtemps, alors que je prends place dans le taxi. Si je bois, bah je devrais pouvoir le rappeler à temps. Ou si, un certain coéquipier me ramène ? Et que cette fois-ci, on passe plus de temps ensemble ? Avec un large sourire, on se retrouve nous deux. Aussitôt rejoints par Cass’, qui est pour le moins splendide. Si tant est, qu’elle reçoit même un sifflement de ma part. Elle est belle ainsi. J’approuve totalement la tenue ! Et, que je m’exclame, quand je l’entends me qualifier d’élégante !

- T’es pas mal non plus Lowell ! Un tendre sourire à l’encontre de la blonde, alors qu’il manque plus qu’une seule personne pour compléter notre quatuor. Ouais. J’ai pris une douche … revigorante, je dois dire. Et, j’ai dormi, comme la vieille larve que je fus. Y’a un truc qui est potentiellement vrai dans cette histoire, mais ça, elle est pas censé le savoir. Et … d’un coup, je vois surgir Lexie. Et cette envie pour le moins ‘atroce’ d’avoir voulu nous poser un lapin ! T’as pas pu résister à l’alcool gratuit. Avoue. Je t’avais déjà dans mes filets, rien qu’en le mentionnant ! Une exclamation pour le moins rieuse et un air malicieux dans mes prunelles grises.

Le « On y va ? » de Lexie, il sonne comme le début des festivités. Et, je compte bien en profiter ! Surtout en présence de trois personnes importantes dans ma vie. Automatiquement, j’alpague Cass’ par le bras, laissant Oli’ et Lexie faire leurs langues de vipères. Et, aussitôt, je prends une flûte de champagne sur un plateau en argent que je tends par politesse à mon interlocutrice mais je me laisse pas mourir de soif : j’en prends une aussi. Non sans penser aux deux autres, là.

- On reste avec eux et on juge tout ce qui se trouve à portée ou … on fait le tour de tout ? J’aime bien faire ma curieuse. Un rire. Puis, faut dire que la salle est superbement décorée mais on fait pas tâche, quand même ! Un lever de ma coupe de champagne, vers les deux individus restés en retrait, qui écopent d’ailleurs d’un charmant clin d’œil.


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Ugo De Luca
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La nostalgie des sentiments
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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyVen 29 Juil 2022 - 9:58




Qui dit soirée de gala, dit tenue adaptée et … il détestait cela. Le sentiment de porter un déguisement, il l’eut au moment même où son regard croisa son reflet dans le miroir de l’entrée de son appartement. Un bref soupir plus tard, il s’apprêtait à se lancer dans une soirée entre collègues ; pas vraiment convaincu de la manière dont tout cela se terminerait, il avait cherché du regard Billie pour finalement la trouver. Un sourire taquin s’était dessiné sur ses lèvres alors qu’il s’approchait d’elle pour la saluer. Une main posée sur sa hanche et ses lèvres vinrent se poser sur sa joue pour y glisser un compliment timide. Et, ce rapide rapprochement disparut pour laisser de nouveau place à une distance raisonnable et habituelle entre les deux. Faire comme si de rien était. Prétendre que tout était comme par le passé. De simples partenaires de boulot, rien de plus. Et, ils sont finalement rejoints par la petite troupe. « Il a fallu un peu se battre avec moi-même pour me motiver à me lever du canap’ mais j’allais quand même pas vous laisser toute seule ici.» qu’il dit en guise de réponse à la question de Cassidy. Oui, il avait hésité à changer d’avis. Tourner les talons. Rester à la maison. Casanier, il aurait volontiers préféré se faire une soirée tranquille au lieu de s’enfermer dans une tenue qui ne lui correspondait pas vraiment. Au fur et à mesure, le groupe se retrouve et les voilà finalement au complet. Lexie était venue et n’avait pas voulu le laisser seul ; Hourra ! Il lui adressa un sourire soulagé tout en levant les bras au ciel en signe de remerciement.

« Il va m’en falloir un paquet …», marmonna-t-il alors qu’ils avaient opté pour se diriger dans la gueule du loup et surtout mentionner l’alcool gratuit qui avait fait partie des arguments colossaux pour les amener jusqu’ici. D’un pas traînant, il les accompagna et suivit du regard Billie se détacher du groupe pour se rapprocher de Cass. A une époque, il n'aurait même pas prêté attention à ce détail … Aujourd’hui, il avait toujours un œil sur elle, bien qu’il ne se l'avouera sans doute jamais ou pas de si tôt. « Regarde comment elles ont l’air dans leur élément … » dit-il à son interlocutrice en désignant d’un signe de tête Cass et Billie, qui semblaient être à leur aise. Alors qu’eux, ils étaient en retrait, pas vraiment à l’aise. Ça se voyait que Oliver ne savait pas comment se tenir … Il détestait les endroits bondés. Il était du coup l’homme le plus heureux de cette planète. Le regard posé sur le duo un peu plus loin, il finit par reposer son attention sur la jeune femme avec qui il n’avait pas pour habitude d’échanger et de se perdre dans des small talks. Peut-être le moment de changer ça. « Ca en presque inquiétant … », qu’il ajouta sur le ton de la plaisanterie, faisant référence au fait qu’il n’était pas vraiment habitué à voir une Billie élégante. Il la connaissait plutôt comme une version miniature de Hulk.




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Message(#) Sujet: Re: If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver If you can't fly, run ║ Lex & Billie & Oliver EmptyMar 9 Aoû 2022 - 12:01


En arrivant à la hauteur de mes trois acolytes marathoniens, je ne manque pas de préciser qu'ils ont failli ne pas me voir. Je me suis longtemps battue contre une flemme intense alors que mon corps meurtri, installé dans le canapé, reprenait peu à peu des forces. D'ordinaire étrangère aux concept des siestes malgré une récente exception, j'ai pourtant fermé les yeux un bon moment. Et en rouvrant les paupières, j'étais à ça de remettre mes escarpins noirs dans leur boite - même si j'ai soutenu l'inverse à Cass dans notre court échange de SMS, par excès de fierté. Hors de question de lui dire que oui, elle a eu raison de douter de moi sur ce coup-là et de s'imaginer que je leur ferais faux-bond. Face à mes aveux, Billie se marre en prétextant que l'alcool gratuit était beaucoup trop tentant pour que je le laisse passer sans en profiter. Ma coéquipière s'empresse d'approuver. Je lève les yeux au ciel en un prétendu signe d'exaspération, mais ne cherche pas pour autant à dissimuler le rictus au coin de mes lèvres. « Je vois pas du tout de quoi vous parlez. »

Deux par deux, à l'instar de jeunes écoliers, on gravit les escaliers extérieurs en pierre afin d'atteindre le cœur de l'événement. Billie et Oliver ouvrent la marche et Cass se tient sur ma droite. « Tu sais que je n'étais même pas sûre que tu possédais une robe. » J'échappe un rire en écho au sien. En vérité, moi non plus. J'ai eu un court instant de panique tout à l'heure, pendant que je fouillais dans mon dressing, parce que je me suis demandé si la robe en question s'y trouvait encore ou si je m'en étais débarrassée sans en avoir le moindre souvenir. J'aurais été bien ennuyée, dans ce dernier cas. « Et ça te va bien, tu es superbe. » Mon cœur rate un battement et j'essaie de ne rien laisser entrevoir de ce que ses mots éveillent en moi. Je me force d'ailleurs à les prendre de la même manière que s'ils étaient venus de mon meilleur ami, Eliot. Alors, je lui donne un petit coup d'épaule affectueux et affiche un sourire de connivence. « Je te retourne le compliment. » Oh, le bel euphémisme. Parce que Cass est plus que superbe. Elle est radieuse, elle est éblouissante dans cette robe et malgré tout, je n'ai qu'une envie : la lui arracher de mes deux mains pou-- « Bonsoir, c'est à quels noms s'il vous plaît ? » L'inconnu en costard qui se tient devant nous avec sa tablette tactile me ramène brusquement à la réalité. Tant mieux. J'en avais besoin. Notre quatuor offre les noms qui le compose et on est enfin autorisés à pénétrer dans l'immense salle du gala. Comme le disait si bien Cass : c'est parti pour l'alcool gratuit.

Oliver et moi tenons nos engagements : on est à l'écart, chacun avec sa coupe de champagne bien entamée, et nos partenaires respectives se baladent un peu partout, se mêlant aux différents groupes et à leurs discussions. Elle semblent parfaitement à l'aise dans cette danse, les yeux pétillants, une expression chaleureuse gravée sur leurs traits. Ça ne m'étonne pas de Cass. Je ne l'avouerai jamais à voix haute mais j'admire cette facilité déconcertante avec laquelle elle s'ouvre aux autres. Elle est un véritable rayon de soleil. Oliver, lui, s'étonne de ce changement chez Billie avec humour. « Moi je crois que tu pourrais t'y habituer, » je rétorque sur le même ton. « Non ? » Je hausse un sourcil, plonge mon regard dans le sien. Je serais une mauvaise flic si je n'avais pas repéré la complicité qui les lie, et chercher à en connaître la nature est plus fort que moi. Après tout, je suis enquêtrice. Découvrir la vérité est ce que je fais de mieux. « Je la revois encore débarquer dans l'open-space haute comme trois pommes quand son père était en service mais qu'il devait aussi la garder après l'école, » j'ajoute en portant de nouveau mon attention sur l'intéressée. « Je l'amenais devant le distributeur, je lui prenais de quoi grignoter et elle me racontait sa journée. Parfois, je l'aidais même à faire ses devoirs. » Je secoue la tête. Le temps a filé si vite. « Elle est devenue un sacré bout de femme, » je conclus avec fierté, prenant une gorgée de ma boisson pétillante. Oliver est flic, lui aussi. Il n'a pas besoin d'un dessin pour comprendre le sous-entendu de tout ça : gare à toi s'il y a quelque chose entre vous et si tu lui fais du mal. Car Billie Redfield n'est pas qu'une collègue, ni une amie. Elle est ma protégée. Je l'ai vue grandir, mûrir. Et j'ai fait une promesse à son père. Une promesse que je compte bien tenir.


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