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 Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness

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Message(#) Sujet: Re: Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness - Page 2 EmptyJeu 29 Déc 2016 - 15:31


Il savait qu’il s’aventurait sur un chemin dangereux, il l’avait compris même depuis près de deux ans maintenant. Mais s’ils voulaient en parler, ouvertement surtout, c’était le meilleur moment. Que ce soit Soren ou Heidi, les deux jeunes gens étaient dans une soirée qui sortait du quotidien, une soirée comme entre parenthèses et s’ils avaient des sujets à aborder qui leur tenaient à coeur, c’était le bon moment. « Je ne dis pas que j’approuve. J’ai toujours beaucoup de mal à vous imaginer et à accepter le fait que vous fermez une famille. Je ne suis pas certaine de pouvoir un jour réellement accepter votre situation même si individuellement je vous souhaite tout le meilleur du monde » Elle porta son regard vers Soren et ce dernier lui fit un petit sourire d’excuse. « Mais je commence à comprendre doucement comment vous en êtes arrivés jusque-là. Je comprends de plus en plus ton point de vue et je t’en veux de moins en moins pour ça. » Elle finit sa phrase en attrapant une cigarette dans le paquet de Soren et il tendit son briquet devant le tube blanc pour qu’il puisse prendre vie. « Merci. » Les dernières paroles d’Heidi, avant qu’elle ne prenne une cigarette. La façon dont elle avait tenté de comprendre son point de vue, à lui. Et Soren s’en voulait, car pendant tout ce temps où il en avait à Heidi de ne pas comprendre pourquoi ils avaient eu, Cleo et lui, aussi le droit de retrouver une parcelle de bonheur dans cette période sombre, il n’avait pas vraiment pris le temps de comprendre son point de vue à elle. « En fait, j’imagine ce que ça a pu être sans Matteo pour toi et elle. Le besoin de se sentir soutenus et d’éloigner cette impression d’abandon. J’imagine comment, dans une période de faiblesse émotionnelle telle que celle de la perte de ton meilleur ami, tu as pu céder à l’envie d’apporter du soutien à celle que tu as toujours aimé. » Soren soupira. « C’était son frère aussi, avant tout. » Même si c’était une évidence, il avait besoin de le manifester à voix haute. Parce-qu’il se rendait compte que même s’il avait tenté de prendre des nouvelles d’Heidi après l’accident, il n’avait peut-être pas essayé assez fort, assez longtemps, il avait baissé les bras trop vite. Elle avait Dean à l’époque, elle ne voulait pas lui parler, alors il avait juste laissé tomber en se convainquant qu’elle viendrait vers lui si elle avait besoin. « Pourquoi elle ? Pourquoi elle et pas une autre ? Parce que de toute évidence ce n’était même pas le fait qu’elle était inaccessible, parce que même avant que Matteo et elle ne se mettent ensemble, tu la regardais déjà comme ça » Soupirant légèrement, il tira davantage sur sa cigarette, comme si la réponse parfaite et innée allait lui tomber dans les bras s’il fumait plus vite et plus fort. « Je crois que je pourrai pas l’expliquer. C’est… » Il agita sa main, comme pour montrer que les mots manquaient. « Je l’ai toujours ressenti plus que compris, si tu veux savoir. Ca a toujours été comme une évidence pour moi. Et oui, ça date bien d’avant leur histoire à eux. Ca date depuis la première fois que je l’ai croisé. Comme ces idiots dans les films qui tombent amoureux sur un coup de foudre. » Il se frotta le visage de sa main libre de cigarette, un petit rire finissant par s’échapper de ses lèvres, moqueur de lui même. « Regarde moi. Ca me rend fou de même pas réussir à expliquer pourquoi je l’aime quoi. » D’un lancé parfait, il réussit à lancer sa cigarette par dessus la barrière de la délimitation de la propriété de l’immeuble. C’était pas beau, mais malheureusement pour la planète il n’était pas très porté sur la chose. Son verre de vin vint rapidement au contact de ses lèvres pour qu’il en boive une bonne gorgée. Il hésita par la suite à poser sa question, comme si c’était à son tour d’en poser une. Le fait qu’il ne sache pas comment se sentait Heidi ces derniers temps, à quel point elle était assez bien pour parler d’elle et de ses ressentis par rapport à Matteo qui le faisait hésiter. « Si tu te sens pas, réponds pas. Mais… Pourquoi ne pas avoir retourné mes appels, après ? » Il n’avait pas besoin de mentionner l’événement, il savait qu’elle comprendrait directement.
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Message(#) Sujet: Re: Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness - Page 2 EmptyDim 1 Jan 2017 - 23:27




❝  The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness ❞


Soren & Heidi
So I remember when we were driving, driving in your car. The speed so fast, I felt like I was drunk. City lights lay out before us and your arm felt nice wrapped 'round my shoulder. And I had a feeling that I belonged. And I had a feeling I could be someone, be someone, be someone. △
C’était la soirée de tous les aveux, la soirée où nous crevions tous les abcès dans l’espoir de peut-être pourvoir repartir sur de bonnes bases et récupérer notre relation si particulière et importante à nos yeux. Tous les sujets tabous, ces sujets qui étaient source de désaccords et d’incompréhension entre nous étaient abordés et nous nous prêtions à ce petit jeu avec un sérieux non-négligeable. Il fallait cependant avouer que la discipline était grandement facilitée par la nature de notre relation, nous avions naturellement une propension à nous dire mutuellement la vérité, sans trop d’ornements. Peut-être était-ce le secret d’une amitié qui perdurait malgré nos erreurs respectives ? Avec le fait qu’aucun de nous deux ne voulions abandonner cette relation sans tout essayer pour la rétablir. Après ma relation avec Dean, sa relation avec Cléo, mes aveux concernant cet effet qu’il avait toujours eu sur moi, mes explications concernant mon opinion sur sa relation avec Cléo, nous en étions venus à parler de ce qui l’attirait chez mon ex-belle-sœur. Ma question lui tira un petit soupir qui me tira un sourire. Je savais pertinemment que la question que je lui posais était loin d’être facile. Il fallait un certain recul sur sa propre personne et ses sentiments pour identifier ce qui nous attirait réellement chez quelqu’un d’autre, d’autant plus lorsque l’histoire était aussi compliquée que celle de Cléo et Soren. J’attendais patiemment, en sirotant mon verre de vin dans les effluves commençaient doucement à me monter à la tête (mon mètre 57 aidait légèrement à ce que cela soit relativement facile). « Je crois que je pourrai pas l’expliquer. C’est… » De nouveau, il marqua une petite pause que je n’interrompais pas. « Je l’ai toujours ressenti plus que compris, si tu veux savoir. Ça a toujours été comme une évidence pour moi. Et oui, ça date bien d’avant leur histoire à eux. Ça date depuis la première fois que je l’ai croisé. Comme ces idiots dans les films qui tombent amoureux sur un coup de foudre. » Je souriais doucement alors que Soren riait un peu, suite à sa petite révélation. « Regarde-moi. Ça me rend fou de même pas réussir à expliquer pourquoi je l’aime quoi. » Il ponctua sa phrase d’un lancer de cigarette par-dessus le balcon. « C’est peut-être ça le vrai amour, ne pas savoir pourquoi on aime » répondis-je, un petit sourire en coin alors que je me la jouais philosophe. J’alternais entre gorgée de vin et cigarette, m’enivrant doucement et profitant de cette soirée qui n’était pas si mal, après tout. « Si tu te sens pas, réponds pas. Mais… Pourquoi ne pas avoir retourné mes appels, après ? » demandait-il finalement, rompant le silence qui s’était installé entre nous. Je souriais un peu, m’étonnant presque que cette question n’ait pas été abordée plus tôt. « Pour plusieurs raisons à vrai dire. » commençais-je avec un petit sourire bien que tout ceci n’avait pas grand-chose de joyeux à vrai dire. « D’abord parce que je ne voulais pas entendre la douleur dans ta voix, comprendre la tristesse dans tes messages ou encore lire le désespoir dans ton regard. J’avais déjà tant de mal à supporter ma propre peine que j’avais l’impression que voir celle des autres, m’accablait un peu plus. » La cérémonie d’adieu à Matteo avait été une véritable torture de ce point de vue-là, les voir tous pleurer mon frère, ça avait été insoutenable. « Ensuite parce que c’était trop douloureux de penser à toi, à Elio, à Kaecy, à Cléo, à tous ceux qui me liaient à Matteo » C’était quelque chose dont j’avais pris conscience après la cérémonie d’adieu, l’élément déclencheur qui m’avait décidé à quitter Brisbane pour ne pas y revenir. « J’avais besoin de prendre de la distance, de m’éloigner de tout ça pour tenter de me reconstruire ailleurs, loin de tout ce qui me rappelait sans cesse Matteo. » tentais-je de lui expliquer. J’avais eu le temps de comprendre ma façon de penser de l’époque, les éléments qui m’avaient emmené à agir comme je l’avais fait. Mais c’était plus difficile encore de tenter de tout faire comprendre à Soren exactement comme moi je l’avais vécu et subi à l’époque. « Mais après avoir quitté Brisbane, je savais très bien que si j’entendais à nouveau ta voix, j’aurais pris conscience que je ne pouvais pas continuer à tout fuir et à vivre loin de vous, loin de toi. Je savais que si je te parlais, l’envie de revenir auprès de toi prendrait le pas sur mes précédentes décisions, sur ce que je pensais être le meilleur à faire pour moi. » confessais-je. C’était la toute première fois que j’expliquais réellement ce qu’il s’était passé dans ma tête et qu’on m’écoutait réellement avec intérêt. Une fois nos verres de vins terminés et ma cigarette consumée en entier, nous quittions le balcon pour rejoindre l’intérieur de mon appartement. Je débarrassais rapidement la table. « Je crois qu’il va être temps d’aller se coucher » lui avouais-je. Nous étions après tout en pleine semaine et nous travaillions tous les deux demain matin. Je disparaissais un instant dans la salle de bain pour me brosser les dents, laissant à Soren le loisir de se préparer à aller dormir lui aussi. Lorsque je sortais de la salle de bain, je le trouvais prêt à s’installer sur le canapé, comme je le lui avais ordonné en arrivant et je riais un peu. « Enfin, tu ne me crois quand même pas capable de te laisser là ? » Je me mordillais la lèvre inférieure, clairement amusée. « Allez, viens dormir avec moi. » lui dis-je avant de prendre la direction de ma chambre. Je m’installais dans mon lit et Soren finissait par s’y installer à son tour. Nous restions un instant allongés, tous les deux dans nos pensées quand je finissais par poser ma tête sur son torse et me blottir contre lui. « Merci pour cette soirée, Soren » lui murmurais-je tout doucemenent.
©BESIDETHECROCODILE
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Message(#) Sujet: Re: Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness Heren#2 ~ The only way out of labyrinth of suffering is forgiveness - Page 2 EmptyMar 31 Jan 2017 - 22:49


Léger silence après la question de Soren, et il savait qu’il ne dirait rien d’autre tant qu’Heidi n’aurait pas répondu. Car, même si c’était le silence sa réponse, ça voudrait dire qu’il aurait posé une question de trop, une question trop fâcheuse aussi. Finalement, un peu sourire vint se glisser sur les lèvres d’Heidi. « Pour plusieurs raisons à vrai dire. D’abord parce que je ne voulais pas entendre la douleur dans ta voix, comprendre la tristesse dans tes messages ou encore lire le désespoir dans ton regard. J’avais déjà tant de mal à supporter ma propre peine que j’avais l’impression que voir celle des autres, m’accablait un peu plus. » Soren baissa le regard, sentant d’un coup un sentiment qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à de la culpabilité. Parce-qu’il n’avait envisagé qu’Heidi veuille les éviter parce-que son chagrin était si grand que celui des autres ne fasse que l’accabler d’avantage au lieu de la rendre plus forte, de lui montrer qu’elle n’était pas seule dans cette épreuve. « Ensuite parce que c’était trop douloureux de penser à toi, à Elio, à Kaecy, à Cléo, à tous ceux qui me liaient à Matteo. J’avais besoin de prendre de la distance, de m’éloigner de tout ça pour tenter de me reconstruire ailleurs, loin de tout ce qui me rappelait sans cesse Matteo. Mais après avoir quitté Brisbane, je savais très bien que si j’entendais à nouveau ta voix, j’aurais pris conscience que je ne pouvais pas continuer à tout fuir et à vivre loin de vous, loin de toi. Je savais que si je te parlais, l’envie de revenir auprès de toi prendrait le pas sur mes précédentes décisions, sur ce que je pensais être le meilleur à faire pour moi. » Cette fois ci, ce fut Soren qui imposa un silence. Car il ne s’attendait vraiment pas à ce genre de réponse. Il savait qu’elle avait eu de la peine, mais ils en avaient tous eu après tout. Matteo était son frère, c’était toujours plus douloureux pour elle que pour eux. Mais il avait réellement toujours pensé qu’elle avait préféré fuir la situation par pur intérêt personnel, et non parce-que son coeur avait été tellement brisé que leur chagrin à eux la mettait plus bas que terre à chaque fois qu’elle les croisait. « Je suis désolé Heidi… » Des mots répétés, mais qui ne semblaient pas sonner réellement de la même façon en cette soirée, comme s’ils prenaient un sens beaucoup plus chargé. Parce-que, même s’il avait déjà tendance par le passé à se sentir coupable de la perte de Matteo auprès de Cleo, maintenant il se sentait coupable pour Heidi. Et parce-que, avec son départ, il n’avait pas été là. Et son côté lâche sur les bords l’avait empêché de prendre un avion pour venir apaiser son chagrin alors qu’il aurait pu ne jamais prendre en compte son absence comme consigne de ne pas venir la voir et de la laisser tranquille. « J’ai été con de pas avoir été plus là pour toi. J’aurai du t’aider dans ta peine - on aurait du t’aider, te forcer pour ton bien et to deuil… Je suis réellement désolé. » Soupirant, Soren hésita à ce moment là à allumer une autre cigarette, mais il se tint à carreaux pour une fois. Heidi finit rapidement la sienne et son verre de vin par la même occasion, marquant ainsi la fin de leur pause confidence sur le balcon. De toutes façons, ils n’auraient surement rien à ajouter de plus sur cette conversation. Les faits étaient passés et ne pouvaient pas être changés - mais la culpabilité de Soren mettrait quelques jours avant de se faire la malle. « Je crois qu’il va être temps d’aller se coucher » Il hocha rapidement la tête avant de rejoindre à son tour l’appartement. Alors que Heidi disparaissait dans la salle de bain, Soren utilisa l’évier de la cuisine pour se passer un coup de brosse à dents avant de commencer à préparer le canapé pour sa nuit. Ce fut la voix de la jeune femme - et surtout ses paroles - qui lui firent relever la tête de sa tâche. « Enfin, tu ne me crois quand même pas capable de te laisser là ? » Devant sa mine amusée, Soren se contenta d’hausser les épaules. « C’était le deal, non ? » « Allez, viens dormir avec moi. » Apparemment, leurs petites discussions de la soirée avait réellement balayé les rancoeurs qu’ils avaient pu avoir l’un envers l’autre avant cette soirée. Heidi prit la direction de sa chambre sans même attendre la réponse de Soren, qui finit par remettre rapidement le canapé en place avant de la rejoindre. Ils restèrent un instant allongés sans rien dire avant qu’Heidi vienne se blottir dans les bras de Soren - comme au bon vieux temps. « Merci pour cette soirée, Soren » Un petit sourire s’afficha sur les lèvres de Soren alors qu’il venait passer son bras autour de la jeune femme. « Merci à toi. Dors bien. » Eteignant la lumière, la respiration d’Heidi ne mit pas longtemps avant de se calmer assez pour penser qu’elle s’était endormi - et Soren ne mit pas bien longtemps avant d’en faire de même.
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