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4 résultats trouvés pour burgerteam

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Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: first second chance (heidi)
Vittorio Giovinazzo

Réponses: 12
Vues: 1212

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: first second chance (heidi)    Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 30 Mai 2017 - 5:43

heidi & vittorio
#burgerteam ~ first second chance



Pose pas de questions dont tu saurais pas digérer la réponse. C’était un truc que sa mère répétait souvent, à lui, à ses frères également, c’était elle qui leur avait appris à ne pas poser de questions qui fâchaient, et en définitive à ne pas poser de questions tout court. Leur génitrice n’avait que rarement de bonnes idées – pour ne pas dire jamais – lorsqu’il s’agissait de l’éducation de ses rejetons, mais celle-ci était probablement l’exception qui confirmait la règle, et preuve en était que trente et un ans plus tard et à l’autre bout du monde Vittorio entendait encore sa voix âpre dans un coin de sa tête. Pourquoi t’es encore là, Vitto ? Qu’est-ce qui cloche chez toi, hein ? Voilà le genre de questions qui le taraudaient et même le tenaient éveillé la nuit, en ce moment. Pour Kaecy ? Foutaises, ses retrouvailles avec la jeune femme lui avaient fait l’effet d’un pétard mouillé, et elle n’avait aux dernières nouvelles toujours pas levé le petit doigt pour tenter de le recontacter. Pour Liviana ? Quelle belle ânerie, celle-là aussi. Le reste ? Son boulot avec Cora lui plaisait un peu plus qu’il ne l’aurait avoué mais ne le transcendait pas non plus, sans doute parce qu’il connaissait ses compétences et ses aspirations et qu’assistant d’une starlette sur le retour n’était pas la position idéale pour les faire valoir, quant à sa colocation avec Bob elle se passait bien sans pour autant que Vittorio ne l’imagine dévasté s’il venait à lui rendre ses clefs un beau matin pour sauter dans un avion direction l’Europe. Même la mort lui faisait des pieds de nez jusqu’ici aussi, ne se contentant plus des menaces de morts régulièrement retrouvées dans sa boîte aux lettres ou à son bureau – métier à risque, que celui de représenter la justice et le respect des lois – mais s’invitant aussi au beau milieu de ses tentatives fugaces pour tenter d’avoir l’air d’un vacancier comme les autres.

Il n’était pas né de la dernière pluie, Vittorio, il savait parfaitement que cette soirée maritime macabre lui et les autres passagers n’avaient pas encore fini d’en entendre parler. La police, la justice et même les médias, tout le monde aurait des questions à leur soumettre pour tenter d’élucider chaque parcelle encore sombre de cette histoire rocambolesque. Mais même ça, même l’idée d’être à nouveau interrogé ou importuné ne l’avait pas persuadé d’acheter un billet de retour pour Rome, et lui-même ne comprenait pas ce qu’il attendait ou espérait encore. Il était simplement toujours là, toujours la même cohabitation avec Bob et toujours le même boulot pour la belle de ce dernier. Toujours cette invitation à dîner auprès de la meilleure amie de cette dernière, aussi, qui se faisait attendre et que les récents événements avaient encore repoussé à plus tard. Aujourd’hui plus que la veille pourtant l’italien s’était senti l’envie subite de réparer cet accroc, et c’est ainsi qu’en l’espace de quelques messages échangés il avait convenu d’un rendez-vous avec Heidi, se fiant aveuglément à l’avis de Bob qui lui avait conseillé le Burrow, à Fortitude Valley, lorsque l’italien avait quémandé une adresse qui ne fasse ni cantine qui repère à gros portefeuilles. C’était le juste milieu parfait, ou en tout cas c’était ce que lui avait promis son colocataire.

Vingt heures vingt-cinq, levant parfois les yeux vers le ciel d’un air dubitatif en observant les nuages qui d’abord gris clair s’assombrissaient maintenant de plus en plus, l’italien attendait donc Heidi le pied ferme, et avec malgré tout une pointe d’appréhension tandis qu’il repensait au fait que la dernière fois qu’il l’avait vu, c’était sur ce bateau. En été sa blessure à la main aurait peut-être été plus difficile à camoufler, mais l’hiver approchant le bandage qui entourait encore sa paume gauche se fondait totalement dans la continuité de ses chemises et de son blouson, une satisfaction aussi stupide que minime mais qui semblait suffire à contenter notre italien. Vingt heures vingt-huit, et un peu plus loin sur le trottoir Vittorio avait reconnu la silhouette d’Heidi, son regard détaillant un court instant sa tenue avec un intérêt presque scientifique ; Elle était styliste, lui avait-elle dit, et dès lors il ne pouvait s’empêcher de se demander si cela impliquait que chacune de ses tenues était choisie et composée avec soin, s’adaptant aux circonstances et à ce que la jeune femme souhaitait faire transparaitre auprès des yeux amenés à se poser sur elle. « Pile à l’heure et juste à temps pour éviter l’averse, c’est ce que j’appelle un timing parfait. » Bien que sachant que la chose n’était pas aussi répandue sur ce continent que chez lui, Vittorio avait claqué une bise à la jeune femme sans prendre le temps de l’hésitation, et alors que les premières gouttes de pluie s’abattaient eux avaient rejoint sans tarder l’intérieur du restaurant. « Thomas. Bob Thomas. » avait-il annoncé lorsque lui avait été demandé le nom de la réservation, et croisant le regard suspicieux d’Heidi l’italien avait attendu que tous les deux aient été conduits à leur table et laissés seuls pour justifier « J’ai entendu dire que les touristes se faisaient refouler plus facilement lors des réservations de dernière minute … et parait-il que mon accent me trahit un peu. (si peu) Alors j’ai laissé mon coloc’ réserver à ma place. Il me devait bien cette faveur, il a interrompu une soirée que je passais en charmante compagnie, récemment. » Sourire amusé de sa part tandis que tous les deux prenaient place.
Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: a case of little actions (sofia)
Vittorio Giovinazzo

Réponses: 8
Vues: 859

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: a case of little actions (sofia)    Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 27 Mai 2017 - 3:54

sofia & vittorio
#burgerteam ~ a case of little actions



Il y avait de ces choses dont Vittorio n’aimait pas se vanter, non pas parce qu’il en avait honte mais parce qu’il n’avait pas envie de devoir s’en expliquer ou y apporter une quelconque justification. Son bénévolat auprès de l’association d’aide aux SDF de Logan City en faisait partie, et semaine après semaine face aux éventuelles questionnements de son colocataire l’italien servait toujours la même réponse : il allait prendre l’air, pédaler un peu. Comme s’il ne pédalait pas déjà assez. Le vélo abandonné contre un mur de l’arrière-cour Vittorio s’était glissé comme à chaque fois par ce qu’il appelait d’un ton amusé « l’entrée des artistes » et qui n’était rien de plus que l’accès aux cuisines de ce bâtiment sans identité propre. Tantôt cantine, tantôt dortoir, parfois vide-grenier improvisé. « Il reste un tas de vêtements à étiqueter. » lui avait d’ailleurs lancé Solana – la soixantaine grisonnante et l’air plus sévère qu’elle ne l’était – depuis l’ovale des lunettes posées sur le bout de son nez, après avoir accepté l’air bougon l’embrassade dont la gratifiait chaque fois Vittorio. « J’y cours, chef. » Singeant le salut militaire un sourire aux lèvres et embarquant avec lui l’étiqueteuse tendue de bonne grâce, il avait jeté cette dernière par-dessus la pile de vêtements et poussé le chariot qui les contenait jusqu’à un endroit où faire son affaire sans gêner le passage.

Il avançait avec méthode, remettant chaque vêtement à l’endroit avant d’y apposer une étiquette et de l’enfiler sur un cintre, puis sur le portant à côté de lui. Provenant exclusivement de dons ces chemises, ces robes ou ces blousons devaient être vendues le surlendemain dans le but de récolter de quoi continuer d'entretenir la soupe populaire du dimanche midi, et bien qu'affublé du sourire de son habitude Vittorio n’en prenait pas moins la chose très au sérieux. « Je t’amène une autre paire de bras. » Relevant la tête vers Solana l’italien avait laissé son regard se heurter à une autre silhouette – autrement plus jeune et plus frêle. « Seulement les bras ? Moi qui espérait faire la conversation. » La plaisanterie n’empêchait pas la politesse il avait tendu une main vers la nouvelle venue en se présentant « Vittorio. Piacere di conoscerti. » À mesure que son attention s’arrêtait sur les traits de la jeune femme ceux-ci semblaient pourtant vaguement familiers au jeune homme, qui à peine la retraitée partie avait enchaîné « Tu es déjà venue ? » parce qu’après tout c’était l’explication la plus simple à ce vague sentiment de déjà-vu. « Il n'y a qu’une seule étiqueteuse … Mais tu peux mettre sur les cintres ce que j’ai terminé d’étiqueter ? » Partage de tâches et équité, qu’on vienne encore le traiter de mufle macho.
Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: Left outside alone - Tommy&Aaron
Abraham Taylor

Réponses: 10
Vues: 690

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Left outside alone - Tommy&Aaron    Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 10 Mai 2017 - 3:03

aaron & tommy
#burgerteam ~ left outside alone



Le constat était particulièrement affligeant pour Tommy qui s’était toujours promis de ne jamais terminer de cette façon, mais il fallait bien se rendre à l’évidence : sa vie respirait désormais l’ennui et la monotonie. Il se sentait un peu honteux de raisonner de cette manière-là parce qu’il avait Moïra, et que l’on avait coutume de dire qu’un enfant c’était un rayon de soleil quotidien et du bonheur en demi-portions, mais en toute objectivité les sujets de conversations qui éveillaient l’intérêt d’une enfant de sept ans n’étaient pas ceux qui transcendaient généralement l’intérêt de ses parents. Raison sans doute pour laquelle après une après-midi à surveiller les devoirs de sa petite avant de lui permettre de regarder Violetta à la télévision – Tommy n’en pouvait plus de Violetta, limite s’il ne rêvait pas la nuit de lui couper définitivement le sifflet, à Violetta – le brun avait quitté l’appartement non sans vérifier pour la énième fois que les numéros d’urgence étaient bien placardés sur la porte du réfrigérateur, mais surtout avec une migraine épouvantable qui l’avait suivi durant toute sa soirée de boulot au McTavish. Comme tous les vendredis soirs il avait vu se succéder un certain nombre d’ivrognes au comptoir et du utiliser la menace ultime de l’appel aux flics pour faire débarrasser le plancher à celui qui menaçait de scandale lorsque l’on refusait de lui servir un verre supplémentaire. Comme tous les vendredis soirs aussi Tommy avait croisé sur son trajet de retour en métro tout un tas d’épaves alcoolisées, dont l’une avait vomi dans un coin de la rame avant de se mettre à ricaner toute seule, et comme tous les vendredis soirs – ou plutôt les samedis matins, vu l’heure – il était rentré chez lui épuisé, avait simplement pris le temps de vérifier que Moïra était bien couchée dans son lit et dormait paisiblement, et s’était écroulé sur son lit après avoir retiré jean et blouson, mais sans avoir le courage de se délester de son tee-shirt ou de ses chaussettes. Ennui et monotonie, le tiercé gagnant.

Et comme tous les samedis matins, un événement imprévu était finalement venu troubler la grasse matinée pourtant plus que méritée dont Tommy aurait pu rêver. La faute à ce sommeil léger qui lui faisait entendre, au choix, un couple de voisins d’en face qui se disputaient comme des chiffonniers au pied de leur immeuble, un camion poubelle un peu trop bruyant, Microbe le chat de gouttière qui venait gratter à la fenêtre dans l’espoir qu’on le laisse rentrer … Ou les coups frappés à sa porte. Levant d’abord la tête sans être certain d’avoir bien entendu, il l’avait laissée retomber avec résignation en entendant frapper à nouveau, et marmonné dans sa barbe « Dire qu’une époque le seul truc susceptible de me réveiller un samedi matin c’était le sifflement des castors … » d’un ton bourru avant de se décider à se lever. Attrapant son jean et l’enfilant à la va-vite, il avait passé une main dans ses cheveux pour tenter d’estomper un peu l’effet « saut du lit » et s’était retrouvé nez à nez avec le voisin d’à côté. « Hey salut … J’ai oublié mes clefs et je suis un peu à la rue là … » avait-il commencé d’un ton défait, Tommy gageant sur un manque de sommeil encore pire que le sien à en juger par la tête tout sauf fraîche du jeune homme. « Je me disais si t’as une échelle que je peux emprunter, essayer de rentrer par la fenêtre de ma chambre. Enfin, elle a l’air fermée mais je sais pas trop quoi faire là … J’aurais du laisser un double des clefs chez toi en cas d’urgences … » C’eut été une solution en effet, mais puisqu’ils ne s’étaient pour ainsi dire que vaguement croisés jusqu’à présent et sans jamais échanger plus de deux ou trois phrases bateaux sur la météo, on comprenait aisément que l’idée n’ait sauté aux yeux ni de l’un ni de l’autre. Sans compter que le jeune homme vivait en colocation, les occasions de se retrouver à la porte sans personne pour ouvrir ne devaient pas être légion.

Se grattant la tête en laissant son cerveau encore à moitié endormi analyser toutes les informations qu’on venait de lui transmettre, Tommy avait commencé par demander « Aaron, c’est ça ? » d’un ton un peu incertain. « J’ai pas d’échelle, non. Y’a personne chez toi pour t’ouvrir ? » Parfois il avait l’impression qu’ils vivaient à douze dans cet appartement, à moins que ce ne soit simplement le va et vient de colocataires qui ne restaient pas longtemps et étaient rapidement remplacés. « Je pas trop comment t’aider là … » Fracturer la fenêtre ? En dernier recours, mais Aaron n’en avait probablement pas plus envie que lui. Fracturer la porte, alors ? « Oh, j’ai peut-être une idée. Bouge pas … enfin si, entre, reste pas sur le pas de la porte. Mais parle à voix basse, ma fille dort encore. » Le plantant là, Tommy avait disparu un instant jusqu’à sa chambre et avait fouillé avec perplexité dans le tiroir « fourre-tout » de sa commode, avec une idée très précise de ce qu’il cherchait. Quelques secondes il était réapparu avec une enveloppe kraft à la main sur laquelle l’étiquette du Saint Vincent’s Hospital était toujours collée. « C’est de vieilles radios à moi. » Pas si vieilles que cela en réalité, elles dataient de la tempête d’Halloween et de ses conséquences. « Parait que ça fonctionne pour déverrouiller une porte. En passant la radio entre la serrure et l’interstice. » Est-ce que le mythe était vrai ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais cela ne coûtait rien d’essayer.
Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: the one that got away (eva)
Abraham Taylor

Réponses: 10
Vues: 697

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: the one that got away (eva)    Tag burgerteam sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 9 Mai 2017 - 13:16

eva & tommy
#burgerteam ~ the one that got away



L’ironie c’était que même en dehors de leurs heures de boulots, ses collègues et lui ne pouvaient pas s’empêcher de terminer leur soirée dans un bar, la seule variante étant qu’il ne s’agissait pas de leur bar, le McTavish. Mais en soit Tommy n’était pas non plus très branché sorties entre collègues, et s’il n’avait accompagné la troupe au Canvas ce soir ce n’était que par pure absence de meilleur plan : Moïra passait la soirée chez ses grands-parents, un deal hebdomadaire que Tommy avait consenti à mettre en place dans le simple but d’avoir sa mère un peu moins souvent sur le dos – et donc d’avoir enfin la paix – et il n’avait aucune envie de passer sa soirée de congés à zoner comme un rat mort dans son appartement. Le constat était un peu triste mais le brun ne possédait plus véritablement d’amis avec qui sortir ou passer la soirée. Il avait bien quelques connaissances, il savait qu’il aurait sans doute pu sans mal envoyer un message à Lene et que même si cela devait être à l’eau pétillante ou au soda elle aurait accepté de venir trinquer avec lui, mais Tommy se savait maussade et la jeune femme et lui n’en étaient clairement pas au stade de s’imposer leur grisaille intérieure mutuelle. Sa grisaille à lui venait de l’absence de Scarlett, ou plutôt du silence radio de Scarlett, dont le brun avait découvert qu’elle avait quitté l’appartement qu’elle occupait jusqu’à récemment, sans lui donner l’adresse de son nouveau point de chute … Sans lui donner de nouvelles, tout simplement, et partagé entre la bête rancune et l’impression que sa sœur avait besoin de tout sauf de lui, Tommy était encore en phase d’acceptation et tentait de se faire tout petit de son côté.

Au bout d'un verre ou deux le groupe s'était néanmoins dispersé, et n’ayant aucune envie de se faire ivrogne du coin et de squatter le comptoir jusqu’à la fin de la soirée Tommy avait finalement enfilé son blouson lui aussi et rejoint l’extérieur. « Et merde. » Pendant qu’il se descendait une ou deux bières le temps avait tourné à la pluie, et de grosses gouttes s’écrasaient sur ses mèches en batailles, le poussant à remonter sa capuche sur sa tête en hélant le taxi dont le néon de toit venait de briller dans sa vision périphérique. « Taxi ! » Dieu merci le véhicule s’était arrêté, et alors qu’il s’apprêtait à s’y engouffrer par la porte de droite une autre silhouette l’avait pris de vitesse et s’était engouffrée par la gauche, le devançant d’une seconde à peine « Vous gênez pas surtout ! J’étais là le premier, trouvez-vous un autre taxi. » La situation aurait pu être risible si Tommy n’avait pas à ce point manqué de patience, tant elle lui rappelait celle vécue avec Camber quelques semaines plus tôt … A cette pensée le brun avait secoué la tête comme pour reléguer cela dans un coin de son crâne. Très loin, tout au fond de son crâne. Reste que Tommy était aujourd’hui beaucoup moins enclin à prendre la situation à la rigolade, et pour cause, son blouson n’était pas imperméable et il n’avait pas l’intention de risquer la pneumonie en cédant à celle qui venait de lui griller la priorité. Et si cela faisait de lui un homme manquant de galanterie … Et bien soit, il préférait être un goujat sec qu’un prince trempé comme une soupe.
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