Absorbée par ma volonté de vérifier que tout allait bien auprès de la jeune femme, je n’avais pas du tout fait attention aux deux autres personnes présentes. J’ignorais si le temps nous était compté dans ce cas, mais fus ravie de constater que non, elle survivrait. Ce ne fut que lorsque j’entendis mon surnom que je levais la tête pour tomber sur un visage familier « Eliane… » soufflai-je avec un petit sourire. Elle semblait surprise de me trouver ici, ce que je comprenais, si Nisha ne s’était pas montrée aussi insistante, sans doute serais-je restée à la maison à travailler sur le nouveau menu qui se devait d’être prêt dans quelques semaines et c’était loin d’être le cas. La troisième femme capta à nouveau mon attention en posant la question qui semblait visiblement être au centre de toutes les préoccupations. « Non, tu ne vas pas perdre ta jambe » dis-je en m’adressant directement à la blessée avec un sourire rassurant « mais je ne peux pas t’en débarrasser car je n’ai pas le matériel adéquat » si la manœuvre était mal réalisée, il y avait de fort risques d’hémorragie, sans compter que quelques morceaux pourraient demeurer dans la plaie, le verre étant tout de même allé profondément, en outre, nous n’avions rien d’aseptisé, ce qui pourrait causer des complications inutiles. « J’ai déjà appelé les urgences, ils avaient déjà pris note de l’incident donc l’aide ne devrait plus tarder » le temps qu’ils se mettent en place, pourvu que l’accident en lui-même ne lui rende pas la tâche plus compliquée encore. Dans l’idée qu’ils considéraient ça comme un acte terroriste, on n’en aurait pour des heures et je n’étais pas certaine que nous les avions. « En tout cas, tu es consciente, ce qui est un bon point, tu t’en sortiras » l’encourageai-je avec un autre sourire et il faudrait qu’elle reste consciente jusqu’à l’arrivée des secours. « Au fait, je m’appelle Nissrin, mais on m’appelle généralement Nessie »  étrangement, mes relations européennes ou blanches tendaient pour Nessie alors que les autre pour Saly, cela étant, je présentais rarement à la première catégorie en tant que Salimatou.

« Je vais bien, ne t’inquiète pas pour moi. Je peux… attendre » mes yeux se posent son bras et je me demande un instant si elle dit la vérité ou si elle est juste foncièrement gentille, la réincarnation de Mère Theresa en plus jolie. Quoique la Theresa a bien été un jeune un jour non ? Ce serait intéressant de voir ce à quoi elle ressemblait à l’époque. Non je ne fantasme pas sur une bonne sœur, je sais ô combien c’est blasphématoire, tout le monde a déjà dû se poser cette question non ? « On va essayer de te lever, si tu le sens pas… dis-le » je hoche simplement la tête, de toute façon aucune discussion n’est possible, Liviana a pris sa décision, espérons simplement que ça va nous mener hors d’ici, je passe rarement autant de temps dans les toilettes si je n’ai pas mon téléphone ou une BD à dévorer ou bien si je n’ai pas la gueule de bois du siècle. Alors qu’on s’apprête à s’y mettre, Debra entre dans mon champ de vision et rassuré de la voir plus en forme que moi, je le lui fais savoir. Je remarque immédiatement, de un, visiblement Liviana la connait et ensuite à la façon dont Debra nous observe elle a l’air plus que jamais paumée, comme si elle avait tellement fumé qu’elle était partie pour être high durant les prochaines soixante-douze heures. « « C’est marrant, mais pendant un instant j’ai cru qu’on se connaissait, comme tu m’as appelé par mon prénom. Mais j’ai beau vous regarder, je vous connais pas.» Mon visage doit sans doute trahir mon incompréhension totale. La situation est grave et elle trouve le temps de plaisanter sur ça ? « C’est pas drôle Deb » je riposte alors que son attention est tournée vers Arthur « viens plutôt nous aider à sortir d’ici » maintenant qu’ils sont trois, il y a moyen qu’on parvienne à me sortir d’ici finalement « Il faudrait que j’arrive à me mettre debout, un autre bras serait pas de refus »

Le visage du jeune homme au regard de zombie sembla se détériorer au fur et à mesure que Debra continuait de parler. La situation, en dehors du fait qu’elle venait de nouveau de tomber sur des gens blessés, était ironique de son point de vue. « C’est pas drôle Deb » Elle haussa un sourcil, gardant son petit rire pendant encore quelques instants. « Déjà, je sais pas comment t’as su comment je m’appelais, mais en plus tu pars directement sur des surnoms. Il est mignon. » Si même Félix, la personne avec qui elle était venue ce soir, ne lui disait rien, il était fort probable que seul un nouveau coup sur la tête donne de nouveaux des souvenirs à Debra. Car pour le moment, à part se foutre de sa gueule, elle n’avait aucune idée de qui il pouvait bien s’agir. « viens plutôt nous aider à sortir d’ici. Il faudrait que j’arrive à me mettre debout, un autre bras serait pas de refus » Elle soupira. « J’ai des bras de mouches, je sais pas à quoi je vais bien pouvoir servir. » Elle haussa les épaules, restant quelques instants les mains sur les hanches à simplement regarder les trois jeunes gens qui étaient en face d’elle. Mais à force de voir leurs regards presque noirs, elle finit par lever les yeux au ciel. « Ok, mais juste ça, après j’dois rentrer chez moi hein. Je suis sûre qu’on doit me chercher. » Parce-qu’il n’était pas possible qu’avec un lendemain de soirée de la sorte, au milieu de nul part, personne ne la cherche. Au pire, ses parents commenceraient à s’inquiéter de l’endroit où elle avait encore bien pu finir. Elle approchait doucement des trente ans, l’âge où les gens stabilisaient leurs vies, et Debra pourtant faisait encore des conneries comme quand elle avait quinze ans. Se mettant hauteur de Félix, elle le regarda un instant, avant de regarder les deux autres qui attendaient à ses côtés. « A trois, on soulève. »

les couleurs de dialogues:

@Félix Gonzalès @Liviana Beauregard @Arthur Iver

« Déjà, je sais pas comment t’as su comment je m’appelais, mais en plus tu pars directement sur des surnoms. Il est mignon. » Je ne sais plus quoi penser, elle est sérieuse ou elle se fout ouvertement de ma gueule ? Elle ne m’a jamais dit qu’elle avait des talents d’actrice, donc je me demande quoi croire. Elle ne serait quand même pas aussi bonne à faire illusion ou bien…elle a vraiment reçu un sacré coup sur la tête, vu la violence du choc, ce n’est pas si improbable dans le fond, suffit de voir mon état ou bien encore celui de Liviana pour comprendre ce qu’il en est. Je décide de me concentrer sur notre tâche, à savoir me mettre sur mes deux jambes et après un long moment d’hésitation, Debra se décide enfin à vouloir nous aider, j’avais presque oublié à quelle point elle peut être chiante, à croire que l’apprécier me l’a occulté ou bien j’ai une passion pour ce type de personnes, ce qui est fort possible, l’étant moi-même. Tout le monde se positionne autour de moi pour me soutenir et c’est l’heure de vérité. Je contracte mes abdos –il est important de savoir que mon six-pack a enfin vu le jour- et je m’accroche à eux pour me hisser vers le haut. Je me concentre uniquement sur ça, me promettant de faire état des autres sensations plus tard. On y arrive finalement et je vais m’adosser contre le mur pour reprendre mon souffle et attendre que la pièce cesse de tanguer dans tous les sens de quoi me donner un haut le cœur. Il ne manquerait plus que je vienne vomir, ce serait la totale. « Wow ! On y est… arrivés ! » bon après cet effort, il me faut une autre pause et au-delà de ça, j’ai l’impression que le flux de sang a augmenté, mais bon, je ne suis pas médecin qu’est-ce que j’en sais ? « Bon… qu’est-ce qui… se passe… avec toi ? » je demande finalement à Debra, « tu peux arrêter de faire semblant… c’est moi… c’est Félix »

Les trois jeunes gens redoublent d’efforts pour mettre Felix debout - et surtout pour qu’il reste debout. Le jeune homme semblait être épuisé rien que par cette tâche, comme si cette dernière lui avait demandé les dernières rescousse d’énergie dont il disposait. Une fois qu’il fut équilibré et sur ses deux jambes, Debra se recula, s’écartant quelque peu du petit groupe. « Wow ! On y est… arrivés ! » Rapide haussement de sourcil avant de lever les yeux au ciel. Elle aurait pu faire une remarque, mais elle allait s’arrêter là pour le moment, la situation n’était pas censée prêter à ses pics sarcastiques. « Bon… qu’est-ce qui… se passe… avec toi ? tu peux arrêter de faire semblant… c’est moi… c’est Félix » Debra s’auto-pointa du doigt avant de venir regarder tour à tour les deux autres qui étaient toujours là - mais apparement, le prénommé Félix s’adressait bien et toujours à elle. Et en même temps, des Debra, il devait pas y en avoir des mille et des cent. « Il se passe que je suis bloquée dans un train de misère et que tout le monde se fout de ma gueule depuis tout à l’heure. Mais ça va sinon, et faire semblant de quoi au juste ? » Bien sur qu’elle allait finir par s’énerver, et non elle n’allait pas remettre en question son point de vue. Parce-que ce n’était pas dans ses habitudes, et qu’elle avait plus souvent raison à ses yeux que tord; il était donc plus simple de dire que c’était les autres autour d’elle qui se fichaient de sa gueule, en lui demandant si elle allait tout le temps bien et en lui parlant de voyage en Australie. « Est-ce que vous êtes tous tombés sur la tête durant l’accident ? » Haussement de sourcil interrogateur, avant de venir croiser les bras sous sa poitrine. « Parce-qu’à force de tous vous entendre radoter à me demander si je vais bien, je vais finir par conclure que vous êtes tous cinglés. » Elle soupira. « Comment ça se fait d’ailleurs que tu sois le deuxième à connaître mon prénom ? Y’avait l’autre meuf là-bas, une brune, qui l’a su de suite. Et… » Soupirant, elle vint tourner d’un coup sec la tête de Felix sur le côté, pour avoir un visuel sur sa plaie. « Tu saignes au fait. » Elle était bien placée pour dire ça, lorsque Arthur l’avait trouvé plus tôt, elle saignait elle aussi - mais elle semblait avoir omis ce détail aussi.

Etre au centre de l’attention était quelque chose dont tu avais l’habitude. Dans une cours de justice, quand tu plaidais tous les regards étaient posés sur toi. Mais alors que tu étais blessée, alors que tu étais immobilisée, tu n’aimais pas toute cette attention portée sur toi et sur ce qui allait t’attendre une fois que vous seriez sortis de ce cauchemar. La douleur était bien trop réellement pour croire que ce n’était qu’un cauchemar mais tu voulais simplement rentrer chez toi, rester au lit pendant une semaine s’il le fallait et juste oublier cette expérience. Une chose était certaine, tu n’allais plus manger de pizza pendant un moment. Eliane sembla reconnaître la personne qui vint inspecter ta blessure et tu les laissais discuter un peu. « Tu peux faire quelque chose pour Milena ? Tu as besoin d’aide pour quelque chose ? » Oui, c’était de bonnes questions mais toi la seule qui t’intéressait c’était de savoir si tu allais pouvoir remarcher un jour ou pas. Il fallait que tu aies une réponse claire, là tu étais tout simplement perdue. « Non, tu ne vas pas perdre ta jambe. mais je ne peux pas t’en débarrasser car je n’ai pas le matériel adéquat » Tu hoches la tête, rassurée. Tu préfères garder ce morceau de verre dans ta jambe si cela veut dire que tu pourras remarcher. « Ce n’est pas grave, merci. » Tu ne veux prendre aucun risque, tu veux juste pouvoir continuer à vivre normalement à la suite de cette aventure même si tu ne doutes pas que de longues heures de rééducation vont être de mise. Les talons, tu peux leur dire au revoir. « J’ai déjà appelé les urgences, ils avaient déjà pris note de l’incident donc l’aide ne devrait plus tarder. En tout cas, tu es consciente, ce qui est un bon point, tu t’en sortiras » Tu avais su dès que tu avais vu ta blessure que tu devais rester consciente. Envers et contre tout tu le devais. Voilà aussi pourquoi c’était important pour toi de garder des gens avec toi pour faire la conversation, cela t’aidait à ne pas te laisser aller. « Au fait, je m’appelle Nissrin, mais on m’appelle généralement Nessie » Un sourire se dessina sur ton visage à ces paroles. « Moi c’est Milena, enchantée. Vous n’avez rien vous ? » Lui demandas-tu légèrement inquiète.

@Nissrin Bashir @Eliane Samuels

« Okay, mais au moindre signe d’évanouissement, on s’arrête » Tu hoches la tête. Tu n’étais pas non plus pour une opération qui allait mettre Félix en danger. Le but c’était de rassembler tout le monde, cela serait beaucoup mieux pour voir l’étendue des dégâts. Et puis il allait falloir trouver un t-shirt pour Liviana. « Ca marche. » Vous retourniez vers Félix qui vous proposa d’aller chercher de l’aide mais cela te fit sourire plus qu’autre chose parce que de l’aide il n’y en avait pas dans ce train pour l’instant. « On va essayer de te lever, si tu le sens pas… dis le » Elle lui annonce la couleur et elle fait bien parce que cela allait lui demander quelques efforts. Et puis soudain, Debra fit son apparition. Félix qui semblait la connaître était intéressé de savoir comment elle allait tout comme Liviana. Cependant, elle leur annonça ne pas se souvenir d’eux ce qui te fit froncer les sourcils car tu étais persuadé de l’avoir aperçue en compagnie de Liviana avant que le train ne déraille. « C’est marrant, mais pendant un instant j’ai cru qu’on se connaissait, comme tu m’as appelé par mon prénom. Mais j’ai beau vous regarder, je vous connais pas. Toi je te connais, t’étais là quand je me suis réveillée tout à l’heure non ? » Elle s’adresse à toi, tu ne sais pas réellement quoi lui dire. Oui c’était bien toi mais elle devrait se souvenir de toi d’avant non ? Qu’est-ce qui était en train de se passer ? « En effet, c’était bien moi. » Tu n’ajoutes rien, Félix semble blessé qu’elle ne le reconnaisse pas et tu ne comprends pas ce qui est en train de se passer. « C’est pas drôle Deb. viens plutôt nous aider à sortir d’ici. Il faudrait que j’arrive à me mettre debout, un autre bras serait pas de refus »Est-ce qu’elle rigolait ? Tu en doutais mais tu refusais de contredire Félix, tu ne voulais pas qu’il s’inquiète pour rien. « J’ai des bras de mouches, je sais pas à quoi je vais bien pouvoir servir. Ok, mais juste ça, après j’dois rentrer chez moi hein. Je suis sûre qu’on doit me chercher. » Rentrer ? Elle voulait rentrer où exactement ? Tu commençais à comprendre ce qui était en train de se passer, enfin un peu du moins. Tu étais en train de te demander ce dont se souvenait Debra parce que tu avais eu besoin de lui dire qu’elle était en Australie tout à l’heure. Elle prit place cependant pour vous aider à lever Félix et à trois, même avec Liviana blessée, vous arriviez à le lever. « Bon… qu’est-ce qui… se passe… avec toi ?  tu peux arrêter de faire semblant… c’est moi… c’est Félix » Maintenant, il faut maintenant Félix debout et cela repose sur toi et Liviana. Debra s’éloigne un peu dès qu’il est sur ses pieds. Tu peux voir que la question de Félix l’agasse, elle commence à s’énerver et ce n’est vraiment pas le moment. « Il se passe que je suis bloquée dans un train de misère et que tout le monde se fout de ma gueule depuis tout à l’heure. Mais ça va sinon, et faire semblant de quoi au juste ? Est-ce que vous êtes tous tombés sur la tête durant l’accident ? Parce-qu’à force de tous vous entendre radoter à me demander si je vais bien, je vais finir par conclure que vous êtes tous cinglés. Comment ça se fait d’ailleurs que tu sois le deuxième à connaître mon prénom ? Y’avait l’autre meuf là-bas, une brune, qui l’a su de suite. Et… Tu saignes au fait. » Sa dernière phrase montre un changement de conversation soudain. Debra ne se souvient ni de Félix, ni des gens qu’elle a rencontré dans ce train, ni de ce qu’elle fait là. Elle t’avait dit quand tu l’avais rencontrée qu’elle venait d’Angleterre. Et si elle avait réellement perdu la mémoire ? « Debra, c’est quoi votre dernier souvenir au juste ? » Lui demandas-tu le plus poliment du monde en espérant qu’elle ne s’énerve pas. « Ecoutez, il y a des kits de secours un peu plus loin, cela serait bien si vous pouviez aller en chercher un. On fera un pansement à Félix pour éviter les saignements. » Dis-tu. Tu soutenais la majorité du poids du jeune homme, tu ne pouvais pas bouger.

@Félix Gonzalès @Debra Brody @Liviana Beauregard

« En effet, c’était bien moi. » Le jeune homme confirma à Debra qu’elle n’était pas folle et que c’était bien lui qui était là lorsqu’elle s’était réveillée. Donc, si ce n’était pas elle qui devenait folle, ça confirmait sa théorie que c’était forcément les autres qui l’étaient. Après quelques efforts ils réussirent à mettre Felix debout, et ce dernier restait toujours bloqué sur le fait que la jeune femme devait forcément faire une blague et que ce n’était pas possible autrement. Ce qui commençait à l’énerver. Ce fut finalement l’autre jeune homme du début qui réagit. « En effet, c’était bien moi. » Faisant une petite moue, Debra se mit à réfléchir. Elle se souvenait avoir pris un taxi pour descendre en ville pour une soirée. Etre allée en boite. Avoir chopé un gars carrément beau-gosse, d’ailleurs. Ils étaient rentrés chez lui, si ses souvenirs étaient bons. Ce fut donc avec un sourire qu’elle répondit de nouveau. « D’être rentrée avec un homme ultra canon chez lui. La nuit a été agitée derrière d’ailleurs. » Elle se refaisait le film rapidement dans sa tête, avant de perdre le sourire d’un coup. « Et ensuite j’me suis réveillée ici. Voilà la galère de ma vie, mon cher. » Parce-que le fait que les autres soient blessés passait au second plan, oui. « Ecoutez, il y a des kits de secours un peu plus loin, cela serait bien si vous pouviez aller en chercher un. On fera un pansement à Félix pour éviter les saignements. » Elle mit quelques instants à réagir. « Ah c’est à moi d’aller faire les courses ? » Elle soupira en levant les yeux au ciel. « Je reviens. Si je suis pas revenue dans cinq minutes, c’est que j’vous ai abandonné. » Elle disparue ensuite de leur champ de vision pour aller chercher cette fameuse trousse de secours. Elle ne mit pas si longtemps que ça à la trouver, puisqu’elle se trouvait deux à trois pièces plus loin de celle où se tenaient initialement les compagnons d’infortune qu’elle venait de rencontrer.

les couleurs de dialogues:

@Félix Gonzalès @Liviana Beauregard @Arthur Iver

Et alors qu’elle put voir que Priam semblait se calmer quelque peu, Kaecy se sentit rassurée. Ce n’était pas le moment qu’ils ne mettent à paniquer. Peut-être - et elle se savait la première - allaient-ils tous perdre leur sang froid à la fin de cette épreuve, mais pour le moment ils n’avaient pas le choix que de rester calmes s’ils voulaient que tout se passe dans le meilleur des contextes. « Ça va… j’avais besoin de quelques minutes » Elle hocha la tête, un petit sourire tender aux lèvres. Pour la suite, elle leur proposa de tenter de trouver un téléphone de secours à bord du train. Ce n’était pas dit que c’était sur d’en avoir un, mais au moins ils seraient occupés à quelque-chose de productif et positif, et ça leur permettrait d’avancer à l’encontre d’autres personnes qui pourraient avoir besoin de leur aide. « On continue par la ? » Kaecy hocha la tête en direction de Priam, et la petite troupe se mit en marche. En ce moment même, Kaecy regrettait de plus avoir ses appareils, car ça lui aurait permis de pouvoir suivre toutes les conversations autour d’elle, et surtout entendre si quelqu’un appelait à l’aide. « Vous me prévenez si on appelle à l’aide, d’accord ? » Elle fit un petit sourire aux jeunes hommes avant de se tourner de nouveau pour avancer. Pour le moment, elle ne pouvait pas faire autre chose que de se reposer sur eux. Elle pourrait plus aider s’ils avaient quelque-chose à faire. Ce n’était pas le cas pour le moment, alors la jeune femme se contentait de tenter de rester positive dans sa tête pour ne pas avoir envie de péter un câble. Ce n’était vraiment pas le moment, il fallait garder la tête froide. Le train était, en revanche lui, sans dessus-dessous et elle espérait qu’ils n’allaient pas tomber sur de trop grosses blessures - voire même pire, mais Kaecy tentait de ne pas y penser, ce n’était pas le genre de pensée calme.

les couleurs de dialogues:

@Priam Strand @Jeremy Keller @Matteo Hellington

« C’est marrant, mais pendant un instant j’ai cru qu’on se connaissait, comme tu m’as appelé par mon prénom. Mais j’ai beau vous regarder, je vous connais pas. Mais j’ai beau vous regarder, je vous connais pas» Liv fut surprise d’entendre ces mots sortir de la bouche de Debra, elle pensa d’abord que c’était une blague mais lorsqu’elle croisa son regard elle comprit que quelques choses cloché réellement, elle avait l’air totalement perdue. Elle se tourna vers Arthur et Felix qui avait l’air aussi perplexe qu’elle face à la situation « Ce n’est pas drôle Deb, viens plutôt nous aider à sortir d’ici. Il faudrait que j’arrive à me mettre debout, un autre bras serait pas de refus» une bonne idée pensa-la jeune femme qui n’était malheureusement d’aucune aide actuellement. « A trois, on soulève. » malgré l’état de son bras, Liv tenta d’apporter son aide avec son bras viable, elle tira de toutes ses forces afin de mettre Felix sur pied. A sa grande surprise, il était débout et il n’était pas encore tombé sur le sol, elle mit quelques secondes à reprendre son souffle avant de se concentrer sur Debra et sur ce qui lui était arrivé. Elle écouta le récit de Debra qui la laissa encore plus perplexe que la première fois, c’était comme-ci elle n’avait aucun souvenir de ce qui c’était passé avant l’accident. « Ecoutez, il y a des kits de secours un peu plus loin, cela serait bien si vous pouviez aller en chercher un. On fera un pansement à Félix pour éviter les saignements. » elle regretta presque de ne pas y avoir pensé avant « Ah c’est à moi d’aller faire les courses ? Je reviens. Si je ne suis pas revenue dans cinq minutes, c’est que j’vous ai abandonné. » cette version de Debra était totalement différente de celle qu’elle avait vu en la rencontrant près du bar. Dès que Debra fut hors de vision, Liv se tourna vers Arthur et Felix « Le choc à du lui faire perdre la mémoire… » elle se mordit la lèvre en réalisant ce que cela voulait dire « … à court terme. Elle a l’air consciente sur le reste » du moins elle l’espérait.

@Arthur Iver @"Felix Gonzalès" @Debra Brody

Il prit une profonde respiration avant de décider d’avancer, il repense à tout ce qui s’est passé depuis l’accident, malgré la peur toutes les personnes qu’il a rencontrées étaient en vie et il espère que ce sera également le cas pour celles qui croiseront sa route dans les minutes à venir. « J’espère qu’on tombera sur rien de trop grave. » croisons les doigts pense-t-il en commençant à avancer lentement mais surement vers le prochain wagon. Ils commencèrent a avancer tous les quatre sans trop savoir ce qui allait les attendre pour la suite, au fur et à mesure des mètres les battements du cœur du sportif se faisait de plus en plus intenses, il aurait tout donné pour pouvoir sortir d’ici. « Vous me prévenez si on appelle à l’aide, d’accord ? » il se tourna vers la jeune femme avec un sourire sur le visage et hocha la tête avant de reprendre sa marche. Il venait de passer un wagon qui était totalement vide, l’odeur du au choc était si affreuse qu’il crut s’évanouir pendant un moment avant de reprendre ses esprits en entrant dans un nouveau wagon dont le sol était entièrement recouvert de débris de verre « Faites attention… » il y avait également des morceaux de bois un peu partout sur le sol qui lui barrait la route. Juste à la porte, une table s’était retournée bloquant une bonne partie de l’entrée ; elle semblait si lourde que la bouger ne lui paraissait pas être une bonne idée. Il leva les yeux au ciel blasé par la situation « Il va falloir passer par-dessus » dit-il en se tournant vers le petit groupe, il passa le premier, ce n’était pas très stable mais c’était malgré tout faisable. Une fois de l’autre côté il tendit sa main vers Kaecy « Vas-y doucement » dit-il afin de l’aider à passer avant de faire de même pour le reste du groupe qui s’en sorti plutôt bien vu la situation « A votre avis, combien de temps à passer depuis l’accident ? » il était incapable de répondre à cette question mais il était inquiet de constater que les secours n’étaient toujours pas là.

@Kaecy Wilson @Matteo Hellington @Jeremy Keller

Il te semblait essentiel de demander à Debra ce dont elle se souvenait. Il faut que vous sachiez où elle était dans sa tête pour essayer de ne pas trop la bousculer. Elle devait déjà être assez perdue comme ça si elle avait réellement perdu la mémoire comme tu le pensais. Cette dernière ne tarda pas à te dire : « D’être rentrée avec un homme ultra canon chez lui. La nuit a été agitée derrière d’ailleurs. Et ensuite j’me suis réveillée ici. Voilà la galère de ma vie, mon cher. » Tu ne savais pas ce qu’avait fait Debra hier soir mais si c’était son dernier souvenir, il ne datait pas de la veille. Elle ne t’avait donné aucune information utile à tes yeux, il allait falloir chercher autre part. Finalement, tu lui demandais : « Vous pouvez me donner la date s’il vous plaît ? J’avais pris rendez-vous chez un médecin et je crois que j’ai confondu les dates. » Tu ne voulais pas qu’elle pense que tu la prenais pour une folle, tu avais simplement besoin de savoir où elle se situait dans la chronologie qui était la tienne. Si Félix la connaissait bien avec un peu de chance il pourrait vous dire ce qu’elle faisait à ce moment là de sa vie. Tu lui demandas d’aller chercher un kit de secours pour vous aider et son ton madame au dessus de tout le monde te surprit : « Ah c’est à moi d’aller faire les courses ? Je reviens. Si je suis pas revenue dans cinq minutes, c’est que j’vous ai abandonné. » Ce n’était clairement pas l’attitude à adopter dans la situation, tu n’avais plus qu’à croiser les doigts qu’elle revienne. Liviana était restée silencieuse lors de l’échange mais elle te regarda le regard inquiet avant de te dire : « Le choc a du lui faire perdre la mémoire… à court terme. Elle a l’air consciente sur le reste » Consciente elle l’était clairement mais oui, une partie de sa mémoire était touchée. « Il faut qu’on arrive à savoir où elle pense être et à quel moment. Il faut veiller à lui éviter un trop gros choc. » Tu avais déjà essayé de lui dire que vous étiez en Australie mais elle t’avait ri au nez donc peut-être que ce n’était pas la bonne tactique.

@Debra Brody @Liviana Beauregard @Félix Gonzalès

Comme si notre situation n’était pas assez compliquée comme ça, on ne sait même pas si les secours sont en route, si oui, dans combien de temps, ils seraient aptes à intervenir et à nous sortir de là. Maintenant, il faut que Debra se retrouve dans cet état. Je peux le voir –les autres également- que non elle ne plaisante pas, elle ne nous fait pas une blague de mauvais goût comme ça peut souvent lui prendre, trouvant cela désopilant. Non rien de tout ça. Elle est donc devenue un légume…c’est ça qu’on dit non dans ce genre de situation ? Attends… être un légume c’est proche de l’euthanasie si je me souviens bien, genre tu ne peux plus rien faire, ni même parler. Et dans le cas de Debra, ça ne prend pas vraiment, l’irlandaise a la langue bien pendue. C’est Arthur qui essaie d’en savoir avec une question détournée, heureusement d’ailleurs que j’ai autant de discrétion qu’un troupeau d’éléphants dans un magasin de porcelaine, elle m’aurait vu arrivée de loin et se serait braquée plus encore. « Ah c’est à moi d’aller faire les courses ? Je reviens. Si je suis pas revenue dans cinq minutes, c’est que j’vous ai abandonné. » Qu’elle nous dit alors qu’Arthur lui demande d’aller prendre un kit de secours pour ma blessure à la tête. « Le choc a du lui faire perdre la mémoire… à court terme. Elle a l’air consciente sur le reste » annonce Liviana lorsque Debra a disparu et sur le point d’ouvrir les paris sur son potentiel retour ou non, je me tais finalement car tout ceci devient très compliqué, voire hors de contrôle. « Il faut qu’on arrive à savoir où elle pense être et à quel moment. Il faut veiller à lui éviter un trop gros choc. » je hoche la tête, l’air de dire, compris « donc faut rien lui dire c’est ça ? et laisser la mémoire revenir à elle ? » je demande alors pour être sûr qu’on s’entende bien et que je retienne mes pulsions de lui dire qui elle est, et surtout qu’elle a un gosse. Déjà qu’elle n’aime pas en parler habituellement alors dans cet état, je n’ose pas imaginer ce qu’elle me ferait. « on devrait peut-être bouger, c’est pas dit qu’elle revienne »

Le fait de savoir que Nessie était là était en soi un soulagement. Elle était médecin donc elle savait quoi faire et pour qui. Et puis, la jeune femme savait qu’elle avait été médecin humanitaire dans des régions pas très simple comme la Syrie. C’était d’ailleurs là qu’elle avait rencontré Alex… Situation d’urgence, blessés par dizaines oui elle connaissait tout ça. Mais cela ne devait pas être simple pour elle de revivre ce genre de choses même si là ça devait être moins « grave » que ce qu’elle avait déjà pu voir… Mais surtout Nessie avait une présence rassurante. Milena ne s’était pas calmée sans aucune raison. Même Lydia semblait plus apaisée puisqu’elle ne pipait mot.

« Vous allez remarcher Milena ! C’est top ! »

Il ne restait donc plus qu’à attendre… Encore…

« Tu les as appelé il y a combien de temps ? »

Priam aussi avait essayé de les appeler. Eli ne savait pas si cela avait fonctionné mais si plusieurs personnes avaient eu la même pensée, les secours auraient déjà dû être là non ? Ou alors c’était elle qui avait perdu toute notion du temps qui passait. Elle aurait aimé en savoir plus. Regardant tour à tour les visages qui l’entouraient, la jolie brune espérait que les personnes avec qui elles étaient venues n’avaient rien. Elle ne voulait penser aux morts ou autre. Etre blessé était déjà un drame en soi mais des morts… Pour une journée détente c’était trop horrible… Milena lui demanda alors si elle n’avait rien. Vrillant son regard vers la jolie africaine, Eliane essaya de voir si elle avait été blessée mais elle ne semblait pas avoir eu quelque chose de grave. Recouverte de poussière comme tout le monde mais elle semblait saine et sauve…

« Tu n’as pas été trop secouée ? »

@Milena Grimes @Nissrin Bashir @Lydia Waters

Maintenant que tout le monde semble avoir repris ses esprits ils continuent de marcher en quête d’une personne qui aurait potentiellement besoin de leur aide. Matteo ne sait pas tellement à quoi s’attendre, il ignore l’étendue des dégâts, s’il espère que personne n’est trop gravement blessé il sait aussi qu’avec ce qu’il vient de se passer il est peu probable que tout se soit passé exactement comme il l’espère. Et s’il n’ose l’avouer, il a un peu peur de ce sur quoi ils pourraient tomber, ne sachant pas s’il pourra le supporter. A son tour il hoche la tête quand Kaecy leur demande de la prévenir si jamais quelqu’un a besoin d’aide, il se doute que ça ne doit pas être évident pour elle. Matteo n’ose pas trop regarder autour de lui, de peur que son regard ne tombe sur quelque chose qui le ferait revenir à son état de panique, qu’il se tétanise encore une fois. Son regard est fermement rivé sur un point précis et il ne le détourne que lorsque Priam leur dit de faire attention, il finit par regarder le sol, voir tous ces débris qui le jonchent, avant qu’ils n’arrivent finalement à une table qu’ils doivent enjamber avant de pouvoir continuer. « Je dirais environ une heure. » répond-il à Priam, bien qu’il n’ait en réalité aucune idée du temps qui a pu s’écouler depuis que le train a déraillé, lui que la panique a mis dans un état de tétanie pendant plusieurs dizaines de minutes. « On devrait peut-être essayer de rappeler les secours, ça commence à faire long maintenant, surtout s’il y a des blessés graves. » Encore une fois il ne l’espère pas, mais la situation exige une intervention rapide des secours, parce qu’il se dit que certains ne vont peut-être pas pouvoir survivre une heure de plus dans une telle situation. Et lui le premier aimerait pouvoir rentrer chez lui, oublier cette journée.

@kaecy wilson @priam strand @jeremy keller