Duncan était bizarre. Enfin, bizarre, c'était une façon de parler. Mais il disait beaucoup de bêtises en peu de temps. L'adrénaline. Y'avait que cela. Ou du moins, Andrew pensait que c'était le cas et que Duncan finirait par ... Et bien ... il finirait par ne plus dire de bêtises. Du moins, le pensait-il. "Le lion ? T'es sûr de ça ?" en vint à lui demandé l'ancien militaire. "Un bébé lion alors." Est-ce qu'Andrew se moquait de lui ? Peut-être un peu. En même temps, il trouvait que Duncan n'allait pas assez souvent à la salle de sport. Alors, le lion qui dormait en lui ... Oui, ça faisait un moment qu'il dormait, mine de rien. Andrew faisait tout son possible pour l'entraîner à la salle de sport, qu'il se muscle un peu et qu'il sache se défendre. Mais c'était pas toujours évident. Surtout quand le cardiologue lui disait qu'il avait d'autre chose à faire. Enfin, passons. La n'était pas vraiment le sujet du sport. Les deux médecins avaient embarqué tous les deux dans ... Et bien, dans l'ambulance. Et l'ambulancier cherchait à faire son job. Il cherchait à prendre les constances d'Andrew et de noter tout ce qu'il avait à noter sur le dossier. Sauf que Duncan ne le laissa pas faire. C'était ... Et bien, c'était Duncan qui allait s'en charger. L'ambulancier avait tourné la tête vers l'ancien militaire. "C'est pas la peine de discuter avec lui. Vous allez perdre votre temps pour rien." Autant éviter qu'il perde du temps, n'est-ce pas, hein ? Surtout que Duncan le connaissait bien. Donc, toutes les informations à remplir, il pourrait les remplir. Sauf peut-être le numéro de la personne à contacter en cas d'urgence. Qui était sa mère. Mais y'avait pas d'urgence, là, tout de suite. Non, du tout. Le petit voyage en ambulance ne dura guère de temps. Et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, ils étaient arrivés. Duncan avait peur ... de ne pas réussir. Dans le sens où ça faisait un moment qu'il n'avait pas retiré de balles. Ils n'étaient plus au Mali, c'était un fait. Et Duncan se contentait de ... Et bien faire mumuse avec des coeurs. C'était le moins avec une spécialité. C'est qu'on touchait pas forcément à tout. A contrario de l'ancien militaire. Ils s'étaient dirigés vers le box cinq. Et Andrew s'installa sur le brancard. Ouais, il aurait eu un tabouret, ça aurait été mieux mais y'avait pas ça, là, tout de suite. "Bon allez ... Tu nous fais ça vite et bien." Il lui aurait bien dit sans douleur. Mais fallait souffrir parfois.