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 t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
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t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley HSiifW9 Présent
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
LOGEMENT : #55, spring hill [appartement]
t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley Rj8LciCS_o
POSTS : 1605 POINTS : 0

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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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RPs EN COURS : aisling #14aisling #16aisling f.b 2aisling [r.a. sinling]eoinsami

t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley RA5mFrZe_o
RPs EN ATTENTE : t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley Tumblr_mn9afwBvNr1r0yw29o5_250sq
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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AVATAR : andy biersack ♥
CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • jo (dessin) • whitefalls (montage)
DC : laoise, l'artiste peintre
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2016
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Message(#) Sujet: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyMar 3 Mai 2016 - 4:17


t'aimer, c'est apprendre à tomber
harley & sid

première partie

Sid n’a pas à attendre longtemps parce qu’elle répond sans hésiter. « Oui, j’en meurt d’envie. » Il sourit de toutes ses dents, sincèrement heureux de l’apprendre, même s’il s’en doutait. « Et j’ai hâte de voir où tu travailles. » D’une certaine façon, ce salon de tatouage, c’est son bébé, un rêve qu’il caressait depuis des années qui a finalement vu le jour. Il a trimé dur pour y arriver, mais le plus beau dans tout ça, c’est que ça réussit au-delà de ses espoirs les plus fous. Juste à l’idée de montrer le salon à Harley, il a envie de trépigner de joie comme un gamin. Il espère que l’endroit lui plaira, d’autant plus qu’elle y passera certainement de nombreuses heures en devenant son apprentie. « Mais avant, est-ce que ça te dérangerait qu’on passe par chez moi ? Comme ça, je vais pouvoir me changer et mettre un truc qui sent  bon et… prendre une vrai douche, parce qu’au final toi tu es propres de la tête aux pieds, mais moi j’ai pas eu droit à une seule goutte de savon. » Il éclate de rire. « Oh, pardon. C’est noté, la prochaine fois je te laverai les cheveux avant de faire autre chose. » Amusé, il hausse un sourcil, certain qu’elle aurait probablement protesté s’il s’était mis à la savonner complètement innocemment. De toute façon, allez savoir pourquoi, il avait la tête ailleurs à ce moment-là et il avait complètement oublié que le but premier de la douche, c’était de se laver. « Mais sérieusement, ça ne me dérange pas de passer chez toi. On pourra monter les trucs qui sont toujours dans ma voiture. » Elle se lève et s’éloigne lentement en direction de la chambre. Il observe sa démarche et profite de la vue sans se gêner, jusqu’à ce qu’elle parle sans se retourner. « Tu sais quoi Sid ? Je t’aime bien. » D’abord bouche bée pendant quelques secondes, il finit pourtant par retrouver la parole, juste avant qu’elle ne disparaisse dans la chambre. « Harley ? » Elle se retourne, lui lance un regard derrière son épaule et lui offre son plus beau sourire, celui avec les fossettes qui l’a fait craquer dès qu’il l’a vu la première fois. « Moi aussi. » Et même si toute cette histoire lui paraît toujours un peu irréelle, un peu absurde, il n’a jamais été aussi sincère de sa vie.

Quinze minutes plus tard, elle a fini de ramasser les quelques affaires qu’elle avait éparpillées dans l’appartement. Sid, lui, en profite pour se changer. Il enfile des vêtements propres (et miraculeusement sortis de la penderie plutôt que de l’une des nombreuses piles qui jonchent le sol ou les meubles). Il est sur le point de sortir de la chambre lorsque son regard tombe sur la boîte de carnets, qu’il lorgne un moment avant de se décider. Il revient sur ses pas, l’attrape et la remet à sa place, dans le fond du garde-robe. Surpris, il constate qu’il n’a plus envie de les brûler. Avant, il les gardait parce qu’il était physiquement incapable de s’en débarrasser. Maintenant, c’est parce que, lorsqu’il voit ces cahiers, il revoit Harley, ses grands yeux bleus remplis de compassion et ses bras qui le serrent presque jusqu’à l’étouffer. C’est étrange de voir qu’un symbole aussi sombre de sa rancune et de sa colère s’est transformé en quelque chose de positif. Il ne sait pas trop quoi en penser, sinon qu’avec le temps il arrivera peut-être à apprécier véritablement tout ce qu’il a dessiné à cette époque. Après tout, ce n’est pas tant que l’art lui-même est mauvais. Au contraire, il a toujours reconnu à contrecœur que certaines de ses œuvres de l’époque sont dans les meilleurs qu’il a jamais fait, en partie à cause de l’intensité de l’émotion qui s’en dégage. Il n’arrivait tout simplement pas à ignorer la négativité pour apprécier uniquement le dessin. Une fois les cahiers rangés, il attrape une serviette pour essuyer les dernières traces d’eau qui témoignent de leur parcours mouillé entre la salle de bain et sa chambre. Amusé, il constate que c’était un véritable dégât puisqu’il reste encore de belles grosses flaques d’eau dans le couloir, même si ça fait déjà un bon moment.

Une fois qu’ils sont tous les deux prêts, ils descendent main dans la main jusqu’au garage souterrain. Galant, il déverrouille la portière de la jeune femme en premier et la tient ouverte. D’un geste de la main, il lui indique qu’elle peut embarquer. « Mademoiselle. » Bon, c’est vrai que sa petite quatre portes n’a rien d’une limousine, mais c’est l’intention qui compte, n’est-ce pas ? Et, de toute évidence, ça fait plaisir à la jeune femme. Dès qu’elle est montée dans l’habitacle, il referme la portière et contourne le capot pour rejoindre le côté conducteur. Il met le contact, fait marche arrière et prend le chemin familier qui les mènera hors du garage. La voiture aussitôt engagée dans la rue, il attrape le volant d’une main et, de l’autre, serre celle de la jeune femme. Ce n’est probablement pas ce qu’il y a de plus prudent, mais comme ils arpenteront surtout de petites rues tranquilles, il s’en fiche.
(menteur, tu t’en serais fichés sur l’autoroute aussi)
Le trajet se déroule essentiellement en silence, sauf lorsqu’elle lui indique le chemin à prendre d’une voix douce. Au bout d’une quinzaine de minutes, il se gare sur sa rue, juste devant le bloc appartement où elle habite. Clé en main, il va ouvrir le coffre dans lequel les affaires d’Harley se trouvent toujours. En attrapant le sac qu’il portait à la convention pour être son « assistant », il songe qu’avec tout ce qui s’est passé, il a du mal à croire que leur rencontre ne remonte qu’à la veille. Il lui emboîte le pas jusqu’à son appartement. En entrant dans le logement, elle lui indique où poser le sac qu’il transporte et il obéit. Il balaie l’endroit du regard et remarque les murs vides et les cartons empilés un peu partout. Elle n’a visiblement déballé que l’essentiel et il se demande depuis combien de temps elle a emménagé. Il espère que ça ne fait pas trop longtemps, convaincu que vivre ainsi dans les cartons ne doit pas être particulièrement agréable. Elle s’éclipse rapidement pour la douche après lui avoir recommandé de faire comme chez lui.
(quoi, foutre le bordel ?)
La porte de la salle de bain se referme. Installé à la table de cuisine, Sid ne sait pas trop quoi faire de son temps. Il est un peu déçu de voir qu’il n’y a pas grand-chose à voir, justement. Curieux de nature, il espérait en apprendre un peu plus sur la jeune femme par ses affaires, comme elle l’a sûrement fait elle-même en détaillant son appartement. Dans le coin, les cartons le narguent. Il a vraiment envie d’aller jeter un coup d’œil, mais il ne veut pas non plus se mettre le nez là où il ne devrait pas. Il tend l’oreille : la douche coule déjà, ce qui lui donne probablement suffisamment de temps pour fouiller un peu, discrètement. Il se lève et s’approche des boîtes. Il ignore celles dont l’étiquette indique cuisine ou chambre à coucher, jusqu’à ce qu’il tombe sur une qui dit souvenirs de voyage. Regard furtif par-dessus son épaule : pas de mouvement et aucun bruit. Il ouvre le carton et tombe sur des cartables remplis de photos. Il en choisit un au hasard et se met à le feuilleter, observant avec attention les moments que la jeune femme a immortalisés avec sa caméra. Les photos sont magnifiques, de vraies œuvres d’art, autant que ses dessins et il est tellement absorbé par ce qu’il voit qu’il en oublie de guetter le retour de la jeune femme. Un raclement de gorge le prend par surprise. Il sursaute et en échappe presque le cartable. La jeune femme se tient tout près de lui. Le pire, c’est qu’il ne l’a même pas vu approcher. Gêné de s’être fait prendre la main dans le sac – ou plutôt dans la boîte –, il lui sourit, contrit.
« Désolé, j’étais trop curieux. » Il baisse les yeux vers le cartable, toujours émerveillé. « Ta vision du monde est magnifique. » Il espère qu'elle ne sera pas fâchée, mais il ne regrette absolument pas d'avoir vu les photos.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyMar 3 Mai 2016 - 23:49


La blonde marche toujours vers la chambre de Sid.   « Harley ? »  La blonde se retourne, le cœur battant, surtout parce qu’elle appréhende sa réponse, même si au final elle n’a pas vraiment peur qu’il l’envoi boulé, surtout avec ce qui vient de se passer.  Elle lui sourit de son plus beau sourire, celui avec les fossettes, celui qui est tellement honnête, celui qu’elle a envie de faire parce qu’il est pour lui. Elle attend, qu’il dise quelque chose, son regard bleu est intense et puis, il lui rend son sourire. « Moi aussi.» Le visage de la blonde s’illumine d’avantage. Elle a l’impression qu’une  quantité énorme de papillons s’agite dans son ventre pour prendre leur envol.  Comment deux mots, deux simples mots, deux si petit mots peuvent provoquer un effet si intense chez la jeune femme ? Elle a beau se questionner, tourner et retourner la question dans sa tête, elle ne trouve pas la réponse, mais elle sent encore son cœur s’emballer dans sa poitrine.  Elle continu son chemin en rougissant. Mon dieu, qu’est-ce qu’il me fait, pense-t-elle.

Harley prend son carnet et retourne vers le salon, dans le corridor, elle croise Sid qui va se changer. Pendant qu’il s’affaire à mettre de vêtement propre (ou à en trouver des propres dans on bordel), elle essai de récupérer toutes les choses qu’elle a pu laisser trainer dans l’appartement. Elle finit beaucoup plus rapidement et se retrouve à l’attendre devant la porte, soulier aux pieds et sac en main. Elle ne sait pas ce qu’il fabrique dans cette pièce, mais pour un homme, elle le trouve tout de même un peu lent. Mais bon, elle n’est pas pressé et plutôt patiente de nature, alors elle reste planté comme un piquet dans l’entré. Sid finit par revenir et ils sortent l’un à la suite de l’autre.  Le jeune homme verrouille derrière lui et prend la main de l’Harley. Loin de se plaindre de ce rapprochement, elle serre doucement ses doigts entre les siens. Si elle pouvait, elle le toucherait continuellement.  Sa présence est agréable et son contact grisant. Peu importe que ce soit leurs mains qui se touche, ou bien leur lèvres, les deux sont plaisant (quoique l’un beaucoup plus que l’autre…) puisqu’il est là.


Les deux jeunes gens prennent l’ascenseur vers le stationnement souterrain où Sid a laissé sa voiture la veille.  Un fois arrivé, il lui lâche la main pour lui ouvrir la porte. Il incline le torse et l’invite de la main pour qu’elle entre.  « Mademoiselle. »Elle lui sourit, ravie de l’attention qu’il lui porte. La galanterie est rarement de mise de nos jours et la blonde se trouve chanceuse de pouvoir profiter de ce genre d’attention. Elle s’engouffre dans le véhicule pendant que Sid fait le tour pour s’installer à son tour du côté conducteur. Il lui reprend la main et la serre doucement. 

Le trajet jusqu’à la demeure d’Harley se fait en silence, entrecoupé de quelques intervention de la blonde pour indiquer le chemin à Sid.  Ironiquement, les silences qu’ils partagent ne sont pas inconfortable, au contraire même. Autant ils peuvent se parler des choses les plus profondes et anodines, autant ils peuvent ne pas échanger la moindre parole sans que ce soit désagréable ou déplacé. La blonde n’arrivait pas à croire qu’ils avaient développé une aussi grande connexion en si peu de temps. Pour elle, ça n’avait aucune logique, mais quelle importance a la logique si on est bien ? Aucune, pense-t-elle.

L’auto fini par se stationné devant son appartement et Sid l’aide à débarquer ses sacs de la valise. De toute façon, ce ne sera pas la première fois qu’il les porte. La première fois, il avait joué son assistant de service. En repensant à ça, la photographe n’arrive pas à se faire à l’idée que tout a commencée seulement hier. Moins de vingt-quatre heures. Elle n’en revient tout simplement pas. Il s’est passé tellement de chose depuis le moment où il l’a bousculé qu’il parait impossible que ce soit seulement depuis la veille.

Sac en main, elle sort ses clés pour ouvrir la porte de son logement. Elle jette un rapide coup d’œil à l’ensemble des pièces visibles et soupire. Des cartons trônent encore un peu partout et elle n’a déballé  que le nécessaires de ses affaires. Le reste s’entasse dans des piles éparpillé çà et là dans l’appartement.  Elle essaie de se justifier à elle-même que c’est parce qu’elle vient d’emménager, mais la vrai raison, elle la sait. Et elle est simple : Elle s’en contrefoutait. De toute façon qu’est-ce que ça pouvait bien faire, elle n’avait plus envie de rien. Mais aujourd’hui, elle est dans un état d’esprit un peu différent et sa la déprime de voir son logement comme ça.

Son tatoué entre à sa suite et elle lui indique en pointant du doigt un coin avec un bureau dans le salon. « Tu peux mettre ça sur le bureau, je vais m’en occuper plus tard. » De toute façon envie, ou pas, elle n’aurait pas le choix de finir de déballer son matériel  pour travailler. En pensant à cela, elle réalise qu’elle n’a pas non plus mit à jour son site internet et que si elle veut des contrats  pour vivre elle devra le faire un jour. Et relativement bientôt.

« Bon, je vais aller prendre un douche, fait comme chez toi. » Et lui sourit et se dirige dans la salle de bain ou elle se met nu pour se laisser glisser dans la douce chaleur de la cabine et de l’eau. Elle coupe court à son petit rituelle, parce qu’elle ne veut pas faire attendre Sid longtemps. Elle ne trouve pas poli de le laisser comme ça, surtout dans un appartement complètement dénué de vie.


Une fois sortie et séché, elle s’entoure de sa serviette pour aller s’habillé dans la chambre, elle a l’intention de passé en coup de vent dans la pièce central, surtout vêtu de la sorte, mais elle est stoppé dans son élan  par le jeune tatoué qui feuillette un de ses cartables qu’il a sortie de la boîte où elle a rangé une bonne partie des cahiers de photos de ses voyages. Elle s’approche sans faire de bruit de lui, même si, à voir son aire concentré il ne l’entendrait surement pas. Arrivé près de lui, elle se racle la gorge. Il sursaute et la regarde gêné, un petit sourire contrit sur le visage. « Désolé, j’étais trop curieux. » Il baisse les yeux de nouveau sur le cartable, comme attiré vers lui. « Ta vision du monde est magnifique. » La jeune femme n’est pas spécialement fâché qu’il est fouiller dans ses boîtes, surtout qu’elle en aurait probablement fait autant si elle s’était retrouvée dans la même situation. De toute façon, il avait fouillé dans un carton anodin. Parce qu’elle sait qu’il y en a contenant des trucs beaucoup moins catholiques.  Elle finit par éclater de rire. Au final, le plus drôle c’est qu’il c’était fait prendre.  Elle calme un peu son hilarité avant de lui répondre. « Merci, c’est gentil… En passant, non ça ne me dérange pas que tu fouilles. La prochaine fois demande, je t’aurais dit oui, même que pour te prouver ma bonne fois, je te laisse continué à fouiller dans cette boite, j’ai juste un petit truc à faire avant qu’on parte. »

Sans plus d’explication, elle se dirige vers le sac ou ses cartes mémoires se trouve et prend celle de la convention avant de se diriger vers sa chambre avec son portable. Elle l’allume et pendant qu’il démarre elle s’habille.  Elle retourne à l’ordinateur et y télécharge toutes les donné.  Elle pourra toujours faire le tri plus tard, pour le moment, elle cherche trois photos. D’abord, la première qu’elle a pris de Sid, en suite une qu’elle a pris à son insu durant l’entrevue et la dernière pendant qu’il se faisait tatoué. Une fois  photos sélectionné, elle les retouche brièvement  pour ajuster l’éclairage et le cadrage, puis retourne au salon pour les imprimer. Elle cache l’écran de son dos, car curieux comme le jeune est, elle sait qu’il va essayer de regarder.  

Elle  ferme le programme de son ordinateur puis se retourne, les photos cachés derrière le dos. « J’ai un truc pour toi. » Elle lui tend puis il les prend. Pendant qu’il les regarde elle lui explique. « Tu vois à qu’elle point tu es beau sur ses photos ? Eh bien, moi c’est comme ça que je te vois. » Harley lui sourit. Elle le trouve beau, mais pas seulement physiquement, il dégage quelque chose de bien à lui. D’unique, de magnifique.
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Sid Bauer
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyJeu 5 Mai 2016 - 6:04


t'aimer, c'est apprendre à tomber
harley & sid

Elle sourit, puis éclate franchement de rire, sans doute amusée parce qu’il s’est fait prendre malgré tous ses efforts de discrétion. La main sur la nuque, il se sent rougir du menton à la racine des cheveux. Même s’il est définitivement gêné de s’être fait prendre la main dans le sac, au moins, elle n'est pas vexée qu'il ait fouillé dans ses affaires, sans doute parce qu'elle n’aurait probablement pas pu s’empêcher de faire la même chose si les rôles avaient été inversés.
(c'est sûr que, pour ce qui est de la curiosité, vous êtes faits l'un pour l'autre)
Il remarque enfin qu’elle ne porte qu’une serviette, tenue qui visait sûrement à l'aguicher un peu, ce qui aurait fonctionné s'il avait remarqué qu’elle approchait. « Merci, c’est gentil… En passant, non ça ne me dérange pas que tu fouilles. La prochaine fois demande, je t’aurais dit oui, même que pour te prouver ma bonne fois, je te laisse continué à fouiller dans cette boite, j’ai juste un petit truc à faire avant qu’on parte. » Pour se donner une contenance, il se passe une main dans les cheveux, mais ne réussit qu’à les mettre un peu plus en désordre que d’habitude. « Je n’avais pas… prévu de… C’est... t’étais déjà partie et… » Il se rend compte qu’il bafouille des demi phrases qui ne veulent rien dire, alors il se tait abruptement. « D’accord. » Sans ajouter quoi que ce soit d’autre, elle sort ses cartes mémoires de son sac et attrape son portable – tout ça sans même échapper un bout de serviette, malheureusement – avant de disparaître dans sa chambre. Il ne perd même pas de temps à essayer de deviner ce qu’elle fabrique, convaincu qu’il n’arrive pas à trouver la réponse et que, de toute façon, il finira bien par le savoir. Il retourne donc à la boîte de photos, dans laquelle il replace le cartable. Cette fois, il s’intéresse aux étiquettes collées sur la tranche des albums, sur lesquelles des périodes de temps sont indiquées. À dessein, il choisit le plus vieux, qu’il sort et feuillette. Le style est le même, mais la qualité des photos est un peu moins bonne. Il devine que ce sont les clichés qu’elle a pris avec son premier appareil. Même sans être expert en photographie, il constate qu’elle a toujours su mettre ses sujets en valeur et songe qu’elle a décidément bien choisi son métier. Ç’aurait été extrêmement dommage qu’elle n’exploite pas ce talent inné. Cette fois, il évite de se plonger trop profondément dans ce qu’il observe, histoire de ne pas être surpris une deuxième fois par Harley. À coups de regards furtifs, il guette le retour de la jeune femme. Ce sont finalement ses pas, pourtant légers sur le plancher de bois, qui trahissent sa présence. Sur la table, Sid dépose la cartable qu’il feuilletait, toujours ouvert à la bonne page, déterminé à y revenir plus tard.

Elle s’approche doucement, les mains dans le dos, visiblement pour dissimuler ce qu’elle tient de son regard. À la fois embêté et admirateur, il se dit que, franchement, elle commence à anticiper un peu trop bien ses réactions, et surtout sa curiosité maladive.
(en même temps, t’as pas réussi à rester tranquillement assis quinze petites minutes sans te mettre à fouiner dans ses boîtes...)
Elle va déposer le truc en question sur la table et aux clic-clic qu’il entend, il devine qu’il s’agit de son ordinateur portable, mais ça ne lui apprend pas grand-chose d’autre. L’imprimante crache du papier et, une fois qu’elle a terminé, Harley vient le rejoindre. « J’ai un truc pour toi. » Elle lui tend les feuilles. Il les attrape et les parcourt rapidement du regard. Il constate que ce sont d’autres clichés, des clichés de Sid lui-même. Il hausse un sourcil, peu habitué à se voir ainsi. Il a toujours détesté se faire prendre en photo, trouvant immanquablement le résultat affreux ou trop figé. La plupart du temps, il évite donc de se retrouver devant l’objectif, à moins évidemment qu’il n’ait pas le choix. Étonné, il constate que ces trois photos ne provoquent pas son malaise habituel. Encore plus surprenant, elles lui plaisent vraiment. De toute évidence, l’œil attentif d’Harley a fait des miracles. « Tu vois à qu’elle point tu es beau sur ses photos ? Eh bien, moi c’est comme ça que je te vois. » Il prend le temps d’observer en détail les images une à une. Sur la première, qu’elle a sans doute pris quelques minutes à peine après leur rencontre, il a l’air complètement ahuri. Il se souvient très clairement d’avoir pensé que le résultat serait terrible, mais c’est tout le contraire. L’expression sur son visage est tellement authentique qu’elle donne un certain charme à la photo. Sur la deuxième, il est assis dans la chaise du tatoueur, les yeux rivés sur le plafond et le bras gauche étendu pour permettre à l’artiste de travailler. Elle a parfaitement capturé l’émotion du moment et la lutte qu’il a menée pour s’empêcher de regarder est presque palpable. Toutefois, c’est la dernière qui le surprend le plus. Harley l’a visiblement prise à son insu et il ne saurait dire quand elle l’a fait, mais la photo est magnifique. La tête tournée un peu sur la droite, il regarde quelque chose au loin, un énorme sourire aux lèvres. Ses cheveux sont un peu en bataille, donc il suppose que c’était probablement après l’une des attaques en règle de la jeune femme sur sa coiffure.
(tu aurais vraiment dû te douter que ça serait sérieux entre vous quand tu l’as laissé faire sans rien dire)
Après les avoir longuement regardé toutes les trois, il lève la tête. « Je peux les garder ? » Il se doute bien que oui, elle les a imprimées après tout, mais sait-on jamais… « D’habitude je déteste regarder des photos de moi, mais celles-ci… » Il ne sait pas comment achever sa pensée et laisse sa voix mourir sur la dernière syllabe. Il espère qu’elle comprendra ce qu’il essaie de dire. Un peu plus ému qu’il ne voudrait l’admettre, il s’éclaircit la gorge et sourit à la blonde. « Merci. » Il la remercie pour les photos, évidemment, mais aussi pour ce qu’elle a voulu lui montrer. Pour alléger un peu l’atmosphère, il agite celle où il est en train de se faire tatouer. « Est-ce que c’est toi qui choisis quels clichés vont dans l’article ? Parce que celui-ci ferait une superbe page centrale, non ? » Il avait presque oublié que le but de la séance de tatouage, c’était d’aider Harley à obtenir les photos dont elle avait besoin, mais maintenant qu’il s’en souvient, il est un peu excité à l’idée d’apparaître – même comme simple « toile humaine » – dans l’un de ses magazines préférés. En se retournant pour poser les feuilles sur la table, là où il ne risque pas trop de les froisser, son regard tombe sur les cartons empilés dans le coin de la pièce. « Si tu veux, j’peux t’aider à déballer tes affaires plus tard. Ça serait sûrement moins décourageant à deux que toute seule, qu'est-ce que t'en dis ? »



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maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyVen 6 Mai 2016 - 1:21


Harley attend que son tatoué réagisse, les yeux toujours fixer sur les photos, elle n’arrive pas à deviner à quoi il pense. Peut-être qu’il ne les aime pas… Elle ne le sait foutrement pas, mais elle espère qu’il les apprécie autant qu’elle. Parce que pour sa part, elle le trouve sublime sur ses photos (quoique… en générale aussi, mais là n’est pas la question), parce que tout est tellement naturel, tellement authentique, tellement… Lui. Sid est rayonnant sur chacun des clichés, particulièrement sur celui qu’elle a prit à son insu, pendant l’entrevue, parce qu’il était complètement obnubilé par le tatoueur. Son sourire est tout simplement époustouflant, le corps légèrement pencher vers l’avant, le regard lumineux. La scène était vraiment magnifique. Juste pour cet instant, ça lui avait fait plaisir de lui offrir de l’accompagné. Mais bon, tellement de chose se sont passés depuis qu’elle est heureuse de lui avoir proposé pour cent milles autres raisons… Et maintenant, elle n’a plus envie de le quitter. Vraiment la vie est faite de plein de hasards étranges et de tournures de situations inattendues.

Le jeune homme lève enfin ses jolis yeux bleus vers elle. « Je peux les garder ? » Évidement qu’il peut, sinon, elle ne lui aurait pas montré. Elle les a fait imprimer spécialement pour lui. Parce qu’elle voulait qu’il se voit, un peu comme elle le voit. Rayonnant, merveilleux, lumineux, magnifique. Et que malgré son passé sombre, il reste un être resplendissant. De toute façon, elle a ses propres copies dans l’ordinateur et elle n’a certainement pas l’intention de s’en débarrasser. Elle tien à garder se souvenir un peu pour elle aussi. « Oui, tu peux, elles sont pour toit Sid. » La jeune femme lui sourit gentiment. Il a l’air de bien les aimer et ça lui fait chaud au cœur. « D’habitude je déteste regarder des photos de moi, mais celles-ci… » Il laisse mourir sa phrase, comme s’il ne savait pas trop comment la terminer. La blonde pour sa part, le regarde tendrement. Elle est satisfaite, parce qu’elle le comprend, enfin, elle croit comprend et elle est encore plus heureuse de lui avoir montré ses photos. Il s’éclaircie la gorge, un peu comme s’il était ému et qu’il essayait de garder une certaine contenance. « Merci. » Harley sent que dans ce simplement mot, il essai de la remercier pour quelque chose d’un peu plus profond que juste les photos en elles-mêmes. Faire du bien à Sid, lui fait du ben à elle. C’est fou, mais elle l’aime vraiment bien se garçon…

Faisant une tentative pour alléger l’atmosphère bourrée d’émotion qui s’est installé entre eux, il agite l’une des photos devant son visage, plus précisément celle ou il est entrain de se faire tatoué par son idole. Intriguer par son geste, elle lève un sourcil interrogateur. « Est-ce que c’est toi qui choisis quels clichés vont dans l’article ? Parce que celui-ci ferait une superbe page centrale, non ? » Elle éclate de rire, voyant exactement où il veut en venir. Une page centrale, elle ne sait pas, ce n’est pas elle qui décide, mais bon, nécessairement, il apparaîtra dans le magazine, dans la section destinée au tatoueur qui l’a encré. « En fait, j’envois une sélection de mes meilleurs clichés et le magazine choisit par la suite. Mais bon, c’est sur que tu vas apparaître dans le numéro. » Elle lui fait un clin d’œil avant de s’esclaffer encore une fois.

Ils sont toujours l’un en face de l’autre dans le petit appartement impersonnel d’Harley. Sid se retourne pour déposer les feuilles sur la table et du même coup, fait le tour de la pièce du regard et revient à la blonde. « Si tu veux, j’peux t’aider à déballer tes affaires plus tard. Ça serait sûrement moins décourageant à deux que toute seule, qu'est-ce que t'en dis ? » C’est vrai qu’il faudrait qu’elle s’y mette. Rendre son milieu de vie plus… vivant justement. Elle n’en avait eu aucune envie avant aujourd’hui, mais depuis que le jeune homme a fait une entrée fracassante dans son existence, plusieurs choses ont ressurgies. Et ça lui fait du bien. C’est vivifiant de ressentir ce genre de sentiments de nouveau. Et puis, si elle pouvait avoir la compagnie de son beau tatoué en plus… Quoi demander de mieux ? Évidement, il y a certaines boîtes qu’elle déballerait toute seule, avant qu’il ne se pointe pour l’aider. Pas qu’elle a spécialement des trucs à cacher, mais se sont des choses qui ne le concerne pas vraiment et qui ne sont pas des plus catholiques non plus. Elle devrait s’en débarrasser, en tout cas pour certain éléments au moins, mais elle n’avait jamais eu de raison pour le faire… « Oui ! J’en serai ravie, et comme tu dis, c’est beaucoup moins pénible à deux. » Elle s’approche doucement de lui et pose ses lèvres sur les siennes. Elle a envie de le faire depuis un certain temps, mais n’osait pas. Comme si… Le fait d’avoir changé d’environnement aurait pu changer quelque chose. Mais il la prend par la taille pour l’approcher de lui et approfondi leur baiser. Sa poitrine s’emballe de nouveau. Merde, c’est juste un baiser, reprend toi Harley, pense-t-elle. Elle n’arrive pas à comprendre. Un baiser et sa lui fait l’effet d’une explosion dans tout son corps. Au moins, elle est rassurée. C’est encore merveilleux et elle n’a pas l’impression qu’il y a un malaise entre eux. Et puis merde, s’ils veulent développer leur relation, elle ne s’empêchera pas de le prendre dans ses bras et de l’embrasser. Sinon, ça va stagner sur le plan physique et dans se genre de relation souvent tous les aspects son important, autant physique, psychologique et émotionnel. Elle détache ses lèvres, mais reste confortablement dans ses bras. « Je crois qu’on ferais mieux d’y aller, parce que si on reste comme ça, je n’aurais plus envie de partir. » Elle rigole un peu, même si on faut d’elle-même, elle sait qu’elle le pense en grande partie. Lorsqu’elle est avec Sid, elle n’a pas besoin de grand-chose pour être satisfaite.

Ramassant son portable, qu’elle met dans un sac. Elle ne sait pas si le salon va être ouvert mais s’il n’a pas le temps de s’occuper d’elle, au moins la blonde va pouvoir s’avancer sur le tri et le des photos de la convention, elle aura même peut-être le temps de les retoucher. Elle enfile ses converses, attrape sa besace pour l’enfiler sur son épaule. Celle-ci est probablement trop pleine à cause de son cahier de dessin et ses crayons, mais elle les traîne presque partout ou elle va. Finalement, elle regarde Sid qui l’attend sagement sur assis sur une chaise de la table de la cuisine. « Bon, voilà, je suis fin prête. »
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
LOGEMENT : #55, spring hill [appartement]
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptySam 7 Mai 2016 - 7:11


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« En fait, j’envois une sélection de mes meilleurs clichés et le magazine choisit par la suite. Mais bon, c’est sur que tu vas apparaître dans le numéro. » D’avoir la confirmation qu’il verra sa bouille dans le prochain numéro d’InkMagazine le rend profondément heureux. Il a déjà terriblement hâte de lire l’article, même s’il a une bonne idée du contenu puisqu’il a assisté à l’entrevue. Il compte aussi encadrer et accrocher la photo bien en vue sur l’un des murs du salon. C’est vrai qu’il n’a rien fait sinon s’installer dans la chaise et souffrir en silence pendant que l’artiste travaillait, mais il est tout de même fier d’obtenir son quart d’heure de gloire dans l’un de ses magazines préférés. Harley, elle, sourit, amusée (et… attendrie?) par son air excité. C’est vrai qu’il ressemble souvent à un gamin, mais ce côté de sa personnalité lui plaît. Il se dit souvent que c’est la manifestation de l’enfant qui sommeille en son for intérieur, celui qui a trop tôt dû laisser sa place à l’adulte. Quand il y pense, il hoche toujours la tête et se dit que c’est complètement ridicule, ce qui ne l’empêche pas de trouver l’idée poétique. Ces réflexions, même si elles sont relativement nombreuses, il ne les partage pas parce qu’elles sont trop intimement liées à des émotions complexes et à des souvenirs parfois pénibles. Debout face à Harley, il détaille son visage souriant. Dans ce moment de flottement où leurs regards se croisent, il songe qu’à elle, il pourrait probablement dire tout ce qu’il n’a jamais dit sans avoir peur d’être jugé ou ridiculisé. Et il croit même qu’elle comprendrait.

L’atmosphère s’est allégée, ce qui est loin de décevoir Sid, qui juge avoir rempli son quota d’émotion pour au moins le prochain moins. En effet, dans les dernières vingt-quatre heures, il est passé tour à tour par la curiosité, l’excitation, le désir, l’inquiétude, la colère, la tristesse et le malaise. N’ayant jamais vécu quoi que ce soit de similaire, il ne regrette pas du tout que les choses se soient calmées. S’il propose son aide à Harley, ce n’est évidemment pas juste parce qu’il s’intéresse au contenu des autres boîtes. C’est plutôt qu’après sa confession nocturne, il n’a pas de mal à deviner pourquoi elle n’avait pas le cœur à s’installer convenablement et qu’il veut sincèrement continuer à l’aider au mieux de ses capacités. « Oui ! J’en serai ravie, et comme tu dis, c’est beaucoup moins pénible à deux. » La distance entre eux n’était déjà pas énorme, mais la blonde s’avance quand même d’un pas ou deux pour l’éliminer. Dressée sur la pointe des pieds, elle approche doucement son visage de celui de Sid pour l’embrasser. Il sent une certaine timidité dans le geste, comme si elle était incertaine de pouvoir le faire. Sans même qu’elle ait à dire quoi que ce soit, il comprend : c’est le même genre de malaise qu’il a ressenti ce matin-là en l’embrassant, comme si le fait de se retrouver ailleurs, hors de la « bulle » qu’ils se sont créée au cours de la nuit, changeait les choses d’une façon ou d’une autre. Sans hésiter, il se penche et traverse la moitié du chemin. Ses mains, elles, vont automatiquement se placer sur la taille de la jeune femme. Il profite de sa nouvelle prise pour l’attirer un peu plus près de lui. Le baiser est électrique, comme si un courant passait entre eux et, lorsqu’ils se séparent finalement, les picotements fantômes de l’énergie perdurent quelques secondes, assez longtemps pour lui donner envie de recommencer encore et encore. Et peut-être aussi de l’entraîner jusqu’à la chambre pour se blottir sous les couvertures, leurs membres tellement entrelacés qu’ils ne sauraient plus lequel appartient à qui. « Je crois qu’on ferais mieux d’y aller, parce que si on reste comme ça, je n’aurais plus envie de partir. » La voix de la jeune femme le tire de sa rêverie, ramène ses pensées vagabondes à l’ordre. Il avait presque oublié que le but de cette escale était simplement de permettre à Harley de se changer et de ramasser quelques trucs, et que leur véritable destination, c’est le salon. Il ne peut se résoudre pour autant à libérer sa taille, trop heureux de profiter de ce contact, même s’il est plutôt minime. « T’as raison, on n’ira nulle part si on continue comme ça. »
(ce qui ne serait peut-être pas si terrible, tout compte fait)
Elle recule. Il la laisse glisser entre ses doigts et s’éloigner. En attendant qu’elle ait fini de ramasser les choses dont elle a besoin, Sid s’assoit sur la chaise de la cuisine. Patient, il la suit du regard, impressionné. Elle est pas mal plus efficace que lui, probablement parce qu’elle est plutôt organisée, tant et si bien qu’il ne lui faut que deux ou trois minutes à se préparer. Amusé, il songe qu’elle serait certainement prête avant lui s’ils devaient se préparer en même temps pour un rendez-vous. « Bon, voilà, je suis fin prête. » Il sourit, se lève. « Alors allons-y. »

Ils redescendent ensemble jusqu’à la voiture du tatoueur qui, heureusement, se trouve toujours là où ils l’ont laissée dans la rue. Comme ça a tellement fait plaisir à Harley tout à l’heure, il lui ouvre de nouveau la portière pour qu’elle embarque la première, puis il va s’installer dans son siège derrière le volant. Le trajet de l’appartement d’Harley au salon n’est pas très long, une dizaine de minutes tout au plus. Ils ne parlent pas, se contentent d’observer la route et les immeubles. Les silences en disent souvent plus long sur une relation que les dialogues et, dans leur cas, ces silences indiquent à quel point ils sont confortables ensemble. De tous les évènements de la veille et de la nuit, c’est peut-être l’un de ceux qui donne le plus espoir à Sid que les choses se termineront bien pour eux. Le salon se trouve presqu’au bout de la rue piétonne et, comme à son habitude, Sid gare sa voiture sur la rue transversale, à une cinquantaine de mètres de l’entrée. Arrivé devant la porte, il sort ses clés, énervé, tout à coup, à l’idée de présenter enfin son « bébé » à Harley. La faire entrer dans le studio, c’est carrément la laisser entrer dans son univers et, s’il a vraiment envie de le faire, il est tout de même un peu nerveux. Il ouvre la porte et indique d’un geste de la main à Harley qu’elle peut passer la première. À l’intérieur, la pièce est plongée dans la pénombre. Le tatoueur actionne l’interrupteur à tâtons et le grésillement des ampoules se fait entendre en même temps que leur lumière apparaît. À la location, l’endroit était complètement vide, jusqu’aux murs désespérément blancs. S’il avait d’abord été déçu du manque de personnalité de l’endroit, Sid avait fini par le voir comme un canevas complètement vide. Au final, planifier la décoration lui avait vraiment plu. Séduit par un look plutôt industriel, il avait tout repeint, puis il avait fait poser de la fausse brique sur la moitié inférieure des quatre murs et sur le nouveau comptoir d’accueil. À droite, il a installé un genre de coin salon qui sert de salle d’attente avec ses fauteuils moelleux et sa table basse recouverte de magazines. Sa station de tatouage et tout son matériel se trouvent sur la gauche, derrière le comptoir. Dans le fond de la pièce, un ordinateur trône sur un bureau et, un peu en retrait sur la droite, il a aménagé une petite cuisinette. Sur les murs, il a accroché des photos de ses œuvres et des croquis qui lui plaisaient particulièrement, ce qui donne un peu de vie à l’endroit et lui permet d’exposer ses tatouages comme dans sa propre petite galerie. L’ensemble, à son avis, est chaleureux et accueillant pour les clients. « J’me souviendrai toujours de la première fois où je suis entré ici une fois que tout a été terminé. J’croyais rêver. » Il s’était tenu au centre de la pièce pendant un long moment, incrédule et pourtant tellement heureux. « Parfois, je crois encore rêver, » ajoute-t-il à mi-voix. Curieux de connaître l’opinion d’Harley, il ne peut s’empêcher de poser la question. « Alors, qu’est-ce que t’en penses ? »



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Dernière édition par Sid Bauer le Lun 9 Mai 2016 - 4:14, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyDim 8 Mai 2016 - 18:56


Ils sortent un à la suite de l’autre de l’appartement de la blonde. Il y a une toute petite partie d’elle qui regrette de ne pas être resté avec Sid dans le logement pour s’explorer encore un peu, mais au finale elle est vraiment excitée de voir le salon de tatouage du jeune homme. C’est une manière de le découvrir d’avantage et de satisfaire un peu plus sa curiosité insatiable face à lui. Parce que chaque information sur laquelle elle peut mettre la main, même la plus minime, l’intéresse. Harley a toujours été quelqu’un de curieux, en fait, elle est certaine que sa la perdra un jour ou l’autre, mais jamais au grand jamais un homme avait attiré son attention à se point.  La petite voix dans sa tête lui siffle que c’est bien plus que de la simple curiosité, mais elle la fait taire, ne voulant pas s’embêter avec des questions dons elle ne possède pas  la réponse.  Elle préfère amplement profiter de sa présence, plutôt que de s’embêter avec des interrogations sur  ses  propres émotions, parce que si elle s’y mettait, elle ne serait pas sortie de l’auberge.

Elle verrouille la porte puis prend l’escalier en compagnie du garçon. Elle enlace ses doits entre les siens puis les serre doucement.  Main dans la main, il se dirige vers la rue pour aller rejoindre la voiture de Sid. Comme  tout à l’heure, il lui ouvre gentiment la portière avec un sourire charmeur. Elle le trouve adorable et lui sourit avant de s’engouffrer dans l’habitacle. Quelques secondes plus tard il la rejoint et démarre le véhicule. Le trajet se fait dans un silence confortable. Aucun d’eux ne ressent le besoin de comblé cette espace, parce qu’au final, il est déjà comblé. Elle est simplement bien en sa compagnie et elle c’est réciproque. Une dizaine de minutes plus tard, il se gare puis sort à l’extérieur. Elle le suit sagement, ne sachant pas trop ou se trouve son salon.  Une cinquantaine de mètre plus loin, il arrête devant une porte dans laquelle on peut y lire le nom de la boutique : Wild ink.  Il sort la clé et déverrouille la porte, puis se retire du passage pour laisser passer la jeune femme. Elle entre, Sid sur les talons. Elle ne distingue pas grand-chose à cause de la pénombre qui règne. Elle ne s’aperçoit que le jeune homme à bougé que lorsque les lumières s’allument dans un grésillement, trop concentré sur le salon en lui-même.  

Avec l’éclairage, elle arrive à voir l’ensemble de la pièce. La décoration est de style industriel et sur certain de mur on peut voir certains dessins qui ont été accroché,  surement des exemples de croquis ou des projets qu’il aimerait effectuer.  À gauche, il y a un comptoir pour l’accueil et un peu plus loin derrière, elle voit sa station avec son matériel. À droite, un coin détente avec de large sofa et une table basse remplie de magazines et d’un cartable, surement son porte-folio.  Plus loin, sur le mur du fond, d’un coté il y a un large bureau avec un ordinateur et de l’autre côté une petite cuisinette avec un réfrigérateur.  Le tout est assez harmonieux.  De plus, c’est chaleureux et on s’y sent tout de suit à l’aise. Elle meurt d’impatience d’aller explorer plus en détail, mais avant qu’elle n’ait pu faire un pas, il se met à lui parler, et elle se retourne vers lui.  « J’me souviendrai toujours de la première fois où je suis entré ici une fois que tout a été terminé. J’croyais rêver. »  Elle lui sourit. Il reprend, d’une toute petit voix, plus comme s’il se le disait à lui plutôt qu’à elle. « Parfois, je crois encore rêver, » À cette instant, elle le trouve magnifique, parce qu’elle voit à quel point tout ça lui tien à cœur. La blonde voit très bien que cette endroit, ce projet, c’est son bébé. C’est l’aboutissement de quelque chose dans lequel il a mit toute son énergie. La jeune femme est heureuse qu’il est voulut lui montrer, et flattée aussi, parce qu’il la laisse entrer un peu dans son univers en lui permettant de devenir son apprentie tatoueur.  

« Alors, qu’est-ce que t’en penses ? » La blonde hausse les épaules avec le sourire, voulant d’abord faire le tour plus en profondeur, premièrement pour voir le tout de plus près, deuxièmes pour le taquiner. Son opinion est déjà fait depuis qu’il à allumé la lumière. Elle adore et elle trouve ça vraiment super, mais au regard plein d’interrogation et de curiosité qu’il lui lance en posant la question, elle a envie de le faire mariné un peu.

S’avançant, vers le comptoir, elle le dépasse puis observe la station de travail du jeune homme, sa machine, les bouteilles d’encre qui son dans une armoire. Il y a un grand choix de couleur et de teinte, pour faire une grande variété de style et d’effet. Un peu plus à droite, trône une autre armoire dans laquelle il y a des aiguilles de toutes les grandeurs sont classé, toutes emballés individuellement, question de stérilité. Il y a aussi de grands bocaux en verre avec de petit contenant en plastique pour mettre l’encre à l’intérieur et plusieurs cruches d’eau distillé. Elle connait l’utilisation de toutes les choses qu’elle voit, par contre, elle ne pourrait pas dire quelle aiguille doit être utilisée pour quoi. La blonde continu son chemin vers le fond de la pièce ou il y a le grand bureau avec l’ordinateur.  La surface de la table est remplie de feuilles de note et de croquis. Il fallait bien que son désordre le rattrape un peu, même ici. C’était probablement là qu’il faisait les consultations avec les clients.  Elle continu vers la cuisinette, mais passe tout droit, très peu intéressé par cet élément du salon. Elle se rend vers l’air d’attente, mais ne s’attarde pas trop sur les magazines, ni sur le porte-folio, qu’elle a de toute façon vu hier soir chez Sid. Elle regarde le mur, couvert de dessin et de croquis, parfois avec des prix. Chacun d’eux sont magnifiques. La blonde est chaque fois un peu plus impressionnée par le talent incontestable de son tatoué.

Elle se redirige enfin vers lui. Son regard est maintenant devenu suppliant. Elle approche sa bouche de sa tête pour lui chuchoter à l’oreille. « C’est vrai magnifique Sid. » Puis avant qu’il n’ait pu dire quoique ce soit, elle l’embrasse passionnément en posant ses mains sur le torse du jeune homme. Ce disant qu’il mérite bien une récompense pour avoir mijoté aussi longtemps avant d’avoir sa réponse. Et qu’elle aussi… Pour avoir tenu aussi longtemps avant de l’embrasser. Elle détache ses lèvres des siennes, mais ne s’éloigne pas pour autant. « Alors, maintenant, on fait quoi ? » Elle a un sourire magnifique et enjoué étampé sur le visage.
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyLun 9 Mai 2016 - 6:17


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Sans répondre, Harley se met à parcourir lentement la salle en regardant partout. Sid la laisse faire et va s’appuyer contre le comptoir. Il meurt d’envie de connaître son opinion, même s’il est à peu près certain que le salon lui plaît. Elle s’attarde à l’armoire dans lequel il range les aiguilles, l’encre et le reste de son matériel, puis s’avance jusqu’au bureau, où elle passe un doigt léger sur le bois. Le meuble est recouvert de croquis et d’essais, la plupart destinés à des clients, tant et si bien qu’on ne voit quelques centimètres de la surface. Elle n’a pas l’air surprise de voir le désordre et Sid se demande ce qu’elle en pense. Il n’a jamais été une personne très rangée, mais il s’est toujours retrouvé dans ses affaires. Ce n’est pas qu’il est incapable de garder l’ordre dans ses affaires. Au contraire, comme en témoigne son armoire parfaitement classée, il y arrive lorsque c’est crucial. Le problème, c’est que même son esprit est bordélique. Certaines personnes arrivent à réfléchir logiquement et posément à un sujet sans se laisser distraire. Sid, lui, saute continuellement d’une idée à l’autre. Sa vision du monde est un véritable chaos dans lequel se mêlent imagination et réalité, ce qui explique probablement pourquoi il est aussi créatif. D’ailleurs, c’est toujours lorsqu’il est en train de dessiner que son désordre s’intensifie parce qu’à ce moment, il est trop absorbé dans ce qu’il fait pour se souvenir de remettre les choses à leur place ou d’organiser correctement ses affaires. Il suppose, que d’une certaine façon, son désordre est simplement l’expression physique du fouillis qu’est sa tête, un fouillis qu’il a bien du mal à contrôler mentalement, alors en vrai… Et puis, tant qu’il s’y retrouve, qu’est-ce que ça peut faire dans le fond ? Évidemment, s’il prend Harley sous son aile, il devra probablement faire un effort pour se ramasser parce qu’il ne sera plus le seul à évoluer dans son espace de travail. En même temps, il a l’impression que la jeune femme respecterait son désordre s’il n’empiétait pas sur ses affaires à elle.

Maintenant désintéressée du bureau, elle poursuit son chemin à la vitesse d’une tortue. La lenteur avec laquelle elle observe tout commence à énerver Sid, dont la patience est mise à rude épreuve. Il sait pertinemment que son opinion est déjà arrêtée et qu’elle fait exprès de le faire attendre. Il a beau être convaincu qu’elle aime, il sent une certaine inquiétude lui grignoter l’estomac, alimentée par le silence tenace de la blonde. Il s’efforce donc d’attendre posément, toujours appuyé contre le comptoir. Les bras croisés, il reste impassible, un peu trop fier pour laisser paraître sa fébrilité. C’est probablement peine perdue : vu leur connexion, il est certain qu’elle l’a ressentie, mais ça ne l’empêche pas d’essayer de paraître calme. Elle a ignoré la cuisinette pour se diriger vers le coin salon, où elle s’est immobilisée devant le mur où ses œuvres sont accrochées. Il croit apercevoir une moue impressionnée, mais elle lui fait presque dos et il ne voit pas très bien les traits de son visage. Elle reste plantée là un bon moment à détailler les photos et les dessins, ce qui use les dernières miettes de patience du tatoueur. Lorsqu’elle se tourne finalement vers lui et s’avance tranquillement, il sait très bien qu’il a perdu son air impassible et qu’il la supplie du regard. Il réussit néanmoins à s’empêcher de réitérer sa question. « C’est vraiment magnifique Sid. » Elle est si près maintenant, sa bouche presque collée contre son oreille et de l’entendre chuchoter ainsi lui arrache un frisson. Ses paroles, quant à elles, lui font chaud au cœur. Il est incroyablement heureux de voir que le salon lui plaît. Sans même qu’il ne s’en rende vraiment compte, l’opinion d’Harley est devenue incroyablement importante pour le tatoueur. Il aurait probablement trouvé quelque chose à répondre si elle n’avait pas plaqué sa bouche sur la sienne presque violemment. Il répond avec le même enthousiasme, affamé de ce contact si agréable comme si ça faisait des semaines qu’ils ne s’étaient pas embrassés. Il glisse ses doigts dans les cheveux de la jeune femme, juste à la base de la nuque et pose son autre main sur sa hanche, juste à la limite de l’indécent. Elle le rend complètement fou, lui fait perdre le nord comme jamais personne n’a réussi à le faire. Le pire dans tout ça, c’est que c’est naturel, comme si leurs deux corps étaient des aimants qui s’attirent mutuellement. Elle l’allume même quand elle ne joue pas la carte de la séduction, juste en étant elle-même, cette femme curieuse et mystérieuse qui l’a intriguée dès qu’il l’a rencontrée. Trop tôt, elle décolle ses lèvres de celles de Sid, mais ne recule pas pour autant, ses mains toujours posées sur son torse et son corps collé contre le sien. Il en profite pour l’enlacer et soupirer discrètement de bonheur. Il songe distraitement que chaque moment passé sans la tenir dans ses bras est un moment perdu, puis s’arrête net dans son élan, agacé d’être devenu aussi rapidement l’un de ces idiots énamourés qui l’ont toujours rebuté. « Alors, maintenant, on fait quoi ? » Il sourit, hausse les épaules. C’est une excellente question : trop énervé à l’idée de lui montrer le salon, il n’a pas vraiment planifié ce qu’ils feraient une fois qu’elle aurait terminé de visiter l’endroit. « On peut piger dans ma réserve secrète de crème glacée et commencer à dessiner ton tatouage ? » Habitué aux fringales de fin d’après-midi, il remplit toujours le congélateur et le réfrigérateur d’aliments plus ou moins bons pour la santé. Il n’est donc pas rare d’y trouver cinq ou six desserts glacés – des armes cruciales contre la chaleur humide de Brisbane –, dont son incontournable crème glacée à la pistache. « Pour tes cours de tatouage, ça serait probablement mieux d’attendre à une prochaine fois parce qu’honnêtement, j’sais pas exactement par où commencer. » Il n’a jamais enseigné ce qu’il sait à qui que ce soit, après tout, et la veille, il ignorait encore qu’il prendrait un apprenti. Il a donc l’intention de créer un genre de plan pour s’assurer de ne rien oublier. « J’peux quand même t’expliquer un truc ou deux, s’il y a des choses en particulier que tu veux savoir ? » Comme elle en connaît déjà pas mal sur les tatouages, il se dit que ce n’est peut-être pas une mauvaise façon de fonctionner après tout. La vérité, c’est que tant qu’elle est là, ils peuvent faire à peu près n’importe quoi. Même s’ils ne faisaient que se coucher sur le sol et compter les tuiles du plafond, il serait quand même heureux.



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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyMar 10 Mai 2016 - 4:46


Le jeune homme hausse les épaules, probablement n’avait-il pas envisagé plus loin que leur arrivé au salon de tatouage.  De toute façon, pour la blonde le plus important est d’être avec Sid, pour le reste, ils peuvent improviser et même s’ils ne faisaient que se regarder dans le blanc des yeux, elle serait heureuse parce qu’il serait là. Elle se trouve un peu idiote de penser ça, parce qu’elle n’a jamais été l’une de ces filles complètement folle d’un garçon… Mais avec son tatoué tout est tellement différent. Et nouveau. Et intense. Et incontrôlable. Lorsqu’il est près d’elle,  tout semble plus beau, plus simple, plus heureux. C’est une sensation vivifiante et revigorante. C’est un peu comme être suspendu dans le vide, mais sans la peur de s’écraser au sol.


Il l’a tient toujours dans ses bras et Harley profite volontiers de  se contact. Il lui sourit.  « On peut piger dans ma réserve secrète de crème glacée et commencer à dessiner ton tatouage ? » L’idée lui plait. Autant celle de plancher sur son  futur tatouage que la crème glacée. D’ailleurs, en entendant les mots Crème glacée son ventre se met à gronder. Même si elle avait mangé comme un monstre au déjeuné, elle a encore faim et elle le réalise seulement maintenant, parce que quelques instants plus tôt, elle était beaucoup trop obnubilé pas Sid pour s’en rendre compte de ce détail. Et puis tout ce qui est sucrée, elle ne peut pas le refuser. C’est son pêché mignon. Elle est gourmande et elle le sait, mais pourquoi se priver de ce plaisir ? La blonde n’a jamais compris tous ces femmes qui passent leur vie à faire des régimes et à passer leur temps à se priver.  Elle vient à peine de retrouver l’appétit, elle ne va certainement pas s’empêcher d’en profiter en plus.  « C’est une super idée, en plus j’ai faim. »


« Pour tes cours de tatouage, ça serait probablement mieux d’attendre à une prochaine fois parce qu’honnêtement, j’sais pas exactement par où commencer. » Comme il lui a dit qu’elle est le premier apprenti qu’il a, et que tout ça a été décidé à peine quelques heures plus tôt, elle se doute qu’il n’a rien planifié. Sinon, il aurait été un sacré devin.  Et puis, ce n’est pas comme si elle n’y connaissait absolument rien, évidement, elle n’a pas la technique, mais pour ce qui est de l’hygiène, elle en connait un rayon, ne serait-ce que parce qu’en se faisant tatouer dans plusieurs pays différents, elle voulait être certaine de la propreté et de la stérilité des lieux et du matériels, question de ne pas chopper une maladie grave. C’est bien beau l’aventure, mais la santé avant tout. Un esprit sain dans un corps sain comme on dit. Bon, elle n’avait pas le mode de vie le plus équilibré, ni le plus classique, ni le plus simple, mais elle s’y accommodait bien.  Même si aujourd’hui, avec la suite d’évènements merdiques qui ont survenu dans sa vie, elle avait changé de mode de vie du tout au tout.  « J’peux quand même t’expliquer un truc ou deux, s’il y a des choses en particulier que tu veux savoir ? » 



La blonde finit par se détacher de Sid en lui souriant et l’entraîne avec elle vers l’un des sofas moelleux de l’air d’attente.  Elle le pousse doucement dessus et il finit par s’écraser dedans.  L’expression sur son visage en dit long, il se demande ce qui se passe,  et ça fait rire Harley. La jeune femme a beau avoir toujours eu le contrôle (avant aujourd’hui) sur ses sentiments, c’est une personne spontanée  et même si le viol avait ternie sa lumière, quand Sid est auprès d’elle, elle a l’impression qu’elle en retrouve une partie. Alors elle laisse aller son corps et essai de profiter du moment. C’est plus simple et moins difficile, parce qu’elle ne passe pas son temps à ce questionner sur ce qui se passe (parce que de toute évidence, avec Sid, elle a de quoi se questionner), même si ça lui traverse l’esprit plus souvent qu’elle ne voudrait bien l’admettre. Elle suit donc ses instincts et va s’installer à califourchon sur le jeune homme. Qui parait très surpris de son geste. Elle lui sourit, une moue coquine sur le visage. La jeune femme sa penche pour l’embrasser sur la joue. « Je crois, » Elle continue en posant un baiser sur l’autre joue. « Que le mieux, » Elle pose ses lèvres sur la mâchoire de Sid. « Serait que, » elle continu son manège sur son front. « Lorsque tu vas avoir, » Elle redescend vers sa tempe.  « Un client, » Sur l’autre tempe. « Tu n’auras qu’a, » Elle pose effleure son nez de sa bouche.  « Dire tout ce que tu fais, » elle embrasse la commissure droite de ses lèvres. « À voix haute. » elle dépose ses lèvres sur la commissure gauche. « J’apprends vite, tu sais. » Elle le regarde un instant, son visage n’est pas impassible du tout et il a l’air de déployer un effort pour ne pas trop remuer sous elle.  Elle chatouille les lèvres de Sid avec les siennes et s’éloigne un peu. Pour le regarder dans les yeux. Il n’en faut pas plus au jeune homme pour capturer la bouche d’Harley pour un baiser langoureux. Dans un mouvement très fluide pour leurs positions, il la renverse sur le sofa et se place au-dessus d’elle, sans pour autant que leur lèvres se détachent. Elle sent le désir du jeune  homme et le sien se mélanger dans un amalgame de sensation et de peau qui entre en contact.  Son cœur s’emballe. Elle a chaud. Mais elle a envie de le sentir encore plus contre lui. Jamais elle n’avait eu autant de désir pour quelqu’un et elle a le sentiment que ses réciproques. Que lui aussi, il la veut et la désir. Malgré son passé, malgré leur différence d’âge, malgré  chaque chose qui pourrait faire en sorte qu’il prenne ses jambes à son coup. Il finit par relever un peu la tête. Son regard rencontre ses magnifiques yeux bleus. 
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t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley HSiifW9 Présent
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyMer 11 Mai 2016 - 5:50


t'aimer, c'est apprendre à tomber
harley & sid

Elle ne répond pas tout de suite, se contente de rester immobile dans ses bras en souriant. Sid, lui, se laisse happer par ses grands yeux bleus, envoûté par son regard limpide. Le silence s’étire une seconde à la fois, mais sans devenir insupportable pour autant. Elle a l’air de réfléchir, mais il ne sait pas à quoi. Peut-être à une question, ou alors, comme lui, elle s’émerveille lui de se sentir aussi bien sans avoir à faire quoi que ce soit, sinon profiter de la présence de l’autre. Il ne sait toujours pas d’où viennent tous ces commentaires à l’eau de rose, mais cette fois, il n’a pas l’énergie de les repousser, alors il les ignore, les balaie tranquillement dans un recoin de son esprit qu’il pourra toujours nettoyer plus tard. Elle finit par se détacher et attraper la main du jeune homme pour l’entraîner sans difficulté vers le coin salon. Sourire aux lèvres, décidée, elle plaque une main sur son torse et le pousse doucement jusqu’à ce que ses jambes butent contre le canapé. Il comprend où elle veut en venir et se laisse tomber sur le meuble. Sous son poids, les coussins s’écrasent en laissant échapper un nuage d’air. Elle s’installe à califourchon sur lui, une position qui est loin de lui déplaire, mais dans laquelle il ne prévoyait pas se retrouver à nouveau si tôt. Sans doute amusée par son incompréhension…
(à croire que t’es un gosse innocent)
...elle sourit toujours, espiègle et un brin séductrice. Tout en parlant, elle vient déposer un baiser sur sa joue, puis sur l’autre. Inlassable, elle poursuit son manège en ponctuant chaque mot d’un nouveau baiser. Il est à peu près certain que son idée est bonne, mais il a beaucoup de difficulté à se concentrer sur ce qu’elle raconte, trop distrait par les marques d’affection de la jeune femme et par l’effort qu’il déploie pour rester à peu près immobile. Dans ses relations, il est plutôt du genre à prendre les devants qu’à rester passif, mais il semblerait qu’Harley a décidé de vraiment tout chambouler dans sa vie, même ça. Au début, c’est vrai qu’il lui avait laissé les rênes pour éviter une deuxième attaque de panique, mais lâcher prise lui avait étonnamment plu.

Elle a fini de parler et elle se penche pour effleurer les lèvres de Sid. C’est à peine s’ils se sont frôlés qu’elle s’éloigne déjà, juste comme il levait la tête à la recherche d’un contact un peu plus appuyé. Leurs regards se croisent et, comme si c’était le signal tant attendu, ils bondissent presque l’un sur l’autre et ils s’embrassent à pleine bouche un long moment. Tout en se félicitant d’avoir choisi un modèle de canapé plutôt large, Sid renverse leur position en un tournemain. Malgré la délicatesse de l’opération, leurs lèvres ne se décollent pas un instant. C’est étrange, mais il pourrait probablement passer des heures à l’embrasser sans jamais s’en lasser. Il n’a jamais vécu quoi que ce soit de semblable à cette énergie qui danse entre eux et les ramène continuellement l’un vers l’autre. C’est cette énergie qui l’a accroché dès le début et qui ne l’a pas laissé partir, même quand les choses se sont compliquées, même quand il s’est retrouvé complètement dépassé par la situation. Il n’y comprend toujours rien, mais, au fond, n’est-ce pas le propre des émotions? En tout cas, il ne veut plus essayer d’expliquer l’inexplicable. À bout de souffle, ils finissent par se séparer. Le cœur battant, le tatoueur relève un peu la tête. Leurs regards se croisent et il soupire en hochant légèrement la tête, comme incrédule. Il appuie son front contre celui de la jeune femme. « Si tu savais ce que tu me fais… »

Il dépose un baiser sur sa joue, puis sur sa mâchoire, dans son cou… Il retrace le chemin qu’elle-même a suivi quelques instants auparavant, mais en descendant toujours plus bas, jusqu’à l’échancrure de son t-shirt qui recouvre malheureusement sa poitrine. Il glisse un doigt au bas du vêtement, bien décidé à l’enlever – ou au moins à le relever – lorsque l’estomac d’Harley laisse échapper un grognement parfaitement audible. Sid éclate de rire. Une fois son hilarité contenue, il s’affale complètement sur elle, un coude posé sur le canapé, tout près de sa hanche, et l’autre bras légèrement appuyé sur son ventre. Elle se retrouve donc complètement prisonnière sous son poids – quoique vu sa force, elle n’aurait probablement aucun problème à l’éjecter du canapé si elle voulait vraiment se sortir de là – et il hausse un sourcil, un grand sourire aux lèvres. « Problème ? » Elle est devenue rouge de gêne et il la trouve absolument adorable comme ça, tellement qu’il fait exprès de faire durer la situation un chouïa plus longtemps que nécessaire. Le pire, c’est qu’il n’a absolument aucun remord de le faire. Il finit pourtant par prendre pitié de son estomac vide. Il se lève, lui vole au passage un baiser, en dépose un autre sur le bout de son nez, puis se dirige vers le coin cuisine et, surtout, vers le congélateur. Une vague d’air froid l’effleure lorsqu’il ouvre la porte. Il considère d’un œil critique les choix qui s’offrent à eux. Devraient-ils prendre un classique comme chocolat ou un truc plus exotique comme banane-noix-de-coco, ou encore pistache, son éternel premier choix? Incapable de décider, il hausse les épaules et attrape tous les pots – y compris le sorbet aux petits fruits qu’il a acheté parce qu’il était en solde – ainsi que deux cuillères. Il refait le chemin en sens inverse, les bras pleins des cinq saveurs qu’il dépose avec plus ou moins de délicatesse sur la petite table qu’Harley a entre-temps débarrassée de ses magazines. « T’as le choix : chocolat, pistache, banane-noix-de-coco, pâte à biscuit ou cet espèce de sorbet, » il pointe le pot du doigt, « qui est pas mal mais qui n’est définitivement pas de la crème glacée. » Une fois les saveurs énumérées, il retourne poser ses fesses à côté de la jeune femme, assez près d’elle pour que leurs jambes se touchent. Il n’a pas l’habitude de rechercher autant le contact humain, mais ça lui semble complètement naturel avec Harley, ce qui ne devrait même pas le surprendre. Complètement prévisible, Sid a choisi la crème à la pistache et, en savourant sa première bouchée verte, il songe qu’il y a encore beaucoup de choses qu’il ignore au sujet de la blonde, même s’il en a déjà appris beaucoup. « T’es née où? Ton dessert préféré, c’est quoi? Et ta couleur préférée? Si tu pouvais rencontrer n’importe qui, vivant ou mort, qui choisirais-tu? Quel pays voudrais-tu visiter pour ton prochain voyage? As-tu déjà eu un animal de compagnie? » Il n’a pas tellement réfléchi et a simplement posé les premières questions qui lui sont venues à l’esprit. Ça ressemble pas mal à l’interrogatoire en règle qu’elle lui a fait passer la veille et il lui donne un léger coup d’épaule pour lui faire comprendre qu’il la taquine. N’empêche, il aimerait vraiment connaître les réponses à toutes ces questions. Même si ce sont des faits en apparence anodins, ça lui permettrait de mieux la comprendre.



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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyVen 13 Mai 2016 - 2:20


Sid hoche la tête, comme incrédule, puis se penche pour poser son front contre celui de la jeune femme. « Si tu savais ce que tu me fais… » Elle rougit, parce que c’est tellement réciproque. Pour la première fois de son existence, elle vibre avec quelqu’un.  EN plus d’être complètement troublant, c’est imprévue. Si on lui avait dit quelques heures, quelques jours, mois ou même années plus tôt, elle n’y aurait pas cru. Même qu’elle aurait rit au nez de la personne qui aurait osé dire un truc aussi débile. Harley Sheppard, engagée émotionnellement dans un relation avec quelqu’un qu’elle connait depuis moins de 48 heures ? JAMAIS. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle ne sait pas trop comment agir, et que si elle se met à se poser un millions de questions, elle va se prendre la tête et se mettre à appréhender ses propres réactions en sa compagnie. Et ça, elle ne le veut pas. Elle veut que ça reste simple, agréable. Parce qu’elle n’a jamais été aussi bien de sa vie avec quelqu’un.

Le jeune homme se penche et dépose un doux baiser sur sa joue. Son souffle la chatouille un peu, mais c’est un chatouillement agréable, qui fait s’envoler les papillons qui on éclot dans son ventre depuis qu’elle l’a rencontré. Il continue se chemin, le même qu’elle à emprunté, mais ne s’arrête pas à sa bouche.  En fait, il l’a snobe totalement pour se diriger vers sa mâchoire, sa clavicule. Il embrasse délicatement la naissance de ses seins, le reste camoufler par son chandail. Un frisson parcours la blonde. Elle n’en revient pas. Il n’a qu’à l’effleurer pour que tout son intérieur se remue.  Il glisse l’une de ses mains vers l’ourlet du bout de vêtement qu’il trouve probablement encombrant, mais avant qu’il n’est pu faire quoique se soit d’autre, l’estomac de la blonde se mets à gronder férocement. Il y a une seconde de flottement, pendant laquelle la blonde devient cramoisie de gêne, puis Sid éclate franchement de rire.  Pour sa part, la blonde devient encore plus rouge.  Si ça avait été possible, elle aurait disparue dans les plis du canapé pour disparaître loin, loin, loin.  La blonde n’a jamais eu honte de son appétit gargantuesque, mais disons qu’en se moment, elle aurait préféré en avoir un de souris. Comme ça, avec la quantité de truc qu’elle a ingéré chez le jeune homme ce matin, elle n’aurait pas eu faim.

Après quelques minutes d’hilarité, il finit par se contenir un peu et s’affale sur la blonde de manière à l’immobiliser.  Si elle l’avait voulu, elle aurait pu se dégager, surtout qu’il vient de passé cinq minutes à rire de la situation et tout de même un peu d’elle, mais elle n’en a pas envie.  Même s’il est plus bas qu’elle, il l’a regarde, un sourcil levé un sourire moqueur sur les lèvres. « Problème ? » Elle avait vaguement réussi à redevenir d’une couleur plus naturel, mais comme il se moque encore d’elle, le rouge lui revient au joue au galop.  Il fait exprès de faire duré son malaise plus longtemps que nécessaire,  toujours cet air moqueur et se sourire en coin étampé sur le visage. Il finit par mettre fin à se supplice. Il se lève, et dépose, au passage, un baiser sur ses lèvres puis un autre sur son nez.  Elle se relève aussi et aperçoit du coin de l’œil son beau tatoué farfouiller dans le congélateur. Voulant se rendre utile, elle dégage la table basse et les empile en deux piles bien droites sur le sol. L’une pour les magasines, l’autres pour les cartables. Une fois sa tâche terminé, elle se retourner et voit Sid les bras charger de plusieurs pots de crème glacée et de deux cuillères. Elle se dit que ses un miracle qu’il n’échappe rien vu la précarité de l’équilibre dans choses dans ses bras. N’avoir pas trouvé la situation comique et s’il n’avait pas s’être moquer d’elle, elle se serait levé pour l’aider. Mais elle n’en fait rien et se marre en silence.  Arrivé à la table, le tatoué dépose son chargement avec très peu de délicatesse puis tant une cuillère à Harley qu’elle prend être ses doigts.  « T’as le choix : chocolat, pistache, banane-noix-de-coco, pâte à biscuit ou cet espèce de sorbet, » Il pointe le pot de sorbet en question. « qui est pas mal mais qui n’est définitivement pas de la crème glacée. » La blonde aime bien les sorbets, mais elle préfère de loin la crème glacée, surtout celle confectionné maison. Les saveurs sont souvent beaucoup  plus éclatantes, mais elle doit avouer que faire un sorbet est beaucoup plus simple.  Sid vient poser ses fesses près d’elle,  assez pour que leur jambes se touchent. Ce n’est pas énorme comme contact, mais ses suffisants pour la combler. Elle aime le sentir contre lui, même si c’est d’une façon subtile et pendant une activité totalement anodine, comme manger de la crème glacée à même le pot. Le jeune homme choisie un pot sans même regarder les autres.  À la couleur, c’est clairement pistache et vu comment il l’a ciblé, ce doit être sa saveur préféré. Il prend une première bouchée alors qu’Harley n’a pas encore fait son choix.  Elle hésite entre pâte à biscuit et chocolat lorsque le jeune homme la fait sortir de cette réflexion existentielle.  « T’es née où? Ton dessert préféré, c’est quoi? Et ta couleur préférée? Si tu pouvais rencontrer n’importe qui, vivant ou mort, qui choisirais-tu? Quel pays voudrais-tu visiter pour ton prochain voyage? As-tu déjà eu un animal de compagnie? » Elle est surprise par cette afflue soudain de question, mais rigole un peu pendant qu’il lui donne un coup d’épaule complice. Il se remémore surement, comme elle, leur souper de hier, lorsqu’elle lui à fait le même genre d’interrogatoire.  Mais elle décide d’être plus coopératrice que lui et de répondre directement à toutes ses questions, sans le faire attendre. Enfin, sans trop le faire attendre, car avant, elle prend le pot saveur pâte à biscuit, l’ouvre et glisse sa cuillère dedans pour en prendre une bonne quantité qu’elle fourre dans sa bouche en la suçotant tranquillement.  En biais, elle l’observe et se force pour ne pas éclater de rire, à cause de la tête qu’il fait. Elle ferme les yeux et savoure sa glace un peu plus sensuellement.  Elle répète son manège encore une ou de fois avant de se retourner vers lui et d’éclater franchement de rire. Elle adore vraiment le taquiner.  Elle lui ébouriffe gentiment les cheveux avant de s’évacher confortablement dans le divan. « Bon, on va jouer à un jeu d’accord ? On a le droit à dix questions par tour, et l’autre doit répondre honnêtement à toutes les questions ? Ça te dit ? » Il hoche la tête. « Bon, comme tu n’en n’as posé que six, je vais être gentille et lorsque ce sera ton tour, tu auras droit à quatorze questions. » Elle lui sourit, heureuse qu’il est accepté, au moins comme ça, il ne sera pas le seule à satisfaire sa curiosité. Parce qu’il a beau avoir fait comme s’il faisait une blague, elle est convaincue qu’au fond, il veut entend en apprendre sur elle qu’elle sur lui.

« Bon d’abord, je suis née à Melbourne comme toi. Pour mon dessert préféré, je suis sur que tu peux le deviner, je t’en ai cuisiné hier soir. Pour la couleur, c’est un peu difficile je dois t’avouer,  j’aime un peu toutes les couleurs selon mon humeur… Mais je dois avouer que maintenant, j’en ai une. » Elle rougit en disant ça. Elle n’avait pas l’intention de le dire. Parce que maintenant, sa couleur préféré c’est celle de ses yeux à lui. « Pour la personne, je sais pas du tout. C’est le fou, parce que je ne me suis jamais attardée à ça pour être honnête, mais je vais y penser et t’y revenir plus tard. Sinon pour le prochain pays je n’en sais rien, j’ai toujours été du genre à aller là ou mes pas me portent. Pour l’animal non, malheureusement, j’ai toujours adoré les animaux, et j’ai toujours eu une bonne affinité avec eux, mais comme je ne suis jamais rester plus d’un ou deux ans au même endroit, je ne voulais pas infliger ça à un animal. »

Elle se doute qu’il se pose des questions sur leça réponse à propos de sa couleur couleur préféré, mais elle n’a pas envie de lui révéler la vérité, parce que c’est stupide et un peu trop quétaine à son goût.  «  Bon, c’est mon tour maintenant. » Elle prend une petite seconde pour mettre de l’ordre dans ses idées. « Est-ce que tu as déjà voyagé, si oui où, si non ou aimerais-tu aller ? Qu’elle est ton repas préféré ? Si tu avais une chose, une seule, à emporter sur une île déserte avec toi ce serait quoi ? Qu’elle est la chose que tu aimes le plus au monde ? Qu’elle-est ton film préféré ? Toi, c’est quoi ta couleur préféré,  si on exclue le noir ? Qu’elles sont tes loisirs ? Qu’est-ce que tu aimes manger pendant une fringale nocturne ? Qu’elle est ton animal préféré ? » Elle prend une inspiration avant de poser la dernière question, parce que sait déjà une partie de la réponse, mais elle veut vraiment savoir. « Qu’elle âge as-tu ? » Finalement, elle lui sourit attendant tous ses réponses avec plaisir pour la plus part et appréhension pour d’autres, enfin, une autre.
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptySam 14 Mai 2016 - 6:05


t'aimer, c'est apprendre à tomber
harley & sid

Il a toujours aimé la crème glacée à la pistache, mais il n’a aucune idée d’où lui vient cette légère obsession. C’est peut-être parce que ça a toujours été la saveur que personne d’autre n’aimait à la maison et que, par conséquent, il ne tombait jamais sur un pot vide lorsqu’il voulait en manger. (Caroline avait un appétit impressionnant pour une gamine et si elle passait la première dans les armoires, Sid pouvait faire une croix sur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une collation digne de ce nom.) En savourant sa première bouchée, il attend patiemment qu’Harley réponde à ses questions. La main tendue, elle hésite visiblement entre deux saveurs et ne se gêne pas pour prendre son temps. Elle finit pourtant par se décider et s’adosse de nouveau contre le canapé. Après avoir plongé sa cuillère dans le dessert glacé, elle la glisse dans sa bouche et la déguste un peu trop lentement pour que ça soit complètement innocent. Sid, qui avait déjà le regard rivé sur elle en attendant sa réponse, suit le trajet de la cuillère une autre fois puis deux, presque hypnotisé. C’est le rire cristallin de la blonde qui le tire de sa transe. Agacé d’avoir été aussi peu discret, il emploie une méthode très mature de communication : les yeux plissés, il lui tire la langue. Peu impressionnée par son air boudeur, elle lui ébouriffe les cheveux avec entrain. Cette fois, il proteste pour la forme, mais elle ignore superbement son « héééééé, mes cheveux! », trop occupée à s’installer confortablement. « Bon, on va jouer à un jeu d’accord ? On a le droit à dix questions par tour, et l’autre doit répondre honnêtement à toutes les questions ? Ça te dit ? »  Il hoche la tête. L’idée de partager ainsi des informations lui plaît, d'autant plus qu'elle a vu clair dans son jeu. C’est vrai que c’était une blague, mais ça ne change rien au fait qu’il est sincèrement curieux de connaître les réponses à ses questions. « Bon, comme tu n’en n’as posé que six, je vais être gentille et lorsque ce sera ton tour, tu auras droit à quatorze questions. » Sourire en coin, il lève les yeux au ciel. « En même temps, je ne connaissais pas les règles. »

Il est étonné d’apprendre qu’elle est née à Melbourne elle aussi. En soit, ce n’est pas si étrange que ça : Melbourne est l’une des plus grandes villes d’Australie après tout et beaucoup de gens y vivent. Il se demande si elle a trouvé la coïncidence curieuse elle aussi. Il écoute attentivement la suite de ses réponses en hochant la tête pour ne pas l’interrompre. Lorsqu’elle mentionne qu’elle a maintenant une couleur préférée sans pourtant élaborer, il arque un sourcil, curieux. De toute évidence, il a déjà trouvé l’une de ses quatorze questions. Quant à ses affinités avec les animaux, il ne doute pas un instant que c’est vrai, juste à voir la façon dont Mouse a agi avec elle malgré sa méfiance envers les humains. « Bon, c’est mon tour maintenant. » Il acquiesce mais ne dit rien pour lui laisser le temps de faire de l’ordre dans ses pensées et de choisir ses questions.

« Je n'ai presque pas voyagé. Je suis allé une fois en Nouvelle-Zélande, quand j'étais encore vraiment petit. Caroline n'était même pas née. »  Vu leur écart d’âge, il ne devait pas avoir plus de deux, trois ans maximum à l’époque. Il croit se souvenir de quelques détails de ce voyage, notamment les paysages à couper le souffle, pleins de montagnes et de verdure, mais il se demande parfois si ce ne sont pas des images que son esprit a fabriqué de toutes pièces après avoir vu Lord of the Rings. « J’aimerais beaucoup aller en Thaïlande ou au Japon, surtout à Tokyo. » Cette ville l’a toujours fasciné de par sa taille et sa culture. « Pour ce qui est de mon repas préféré, c’est difficile de choisir un plat en particulier parce que ça dépend de mon humeur, mais en général, si c’est un truc italien, ça me va. » Ce n’est probablement pas très original, mais c’est indéniablement bon. « J’apporterais mes carnets et mon matériel à dessin sur une île déserte. Je pourrais toujours me débrouiller avec ce que je trouve pour manger et me construire un abri, mais je doute que je pourrais trouver de quoi dessiner. » Il y a certainement plus pratique comme choix, mais il n’arrive pas du tout à envisager sa vie sans son art. Déjà que sur une île déserte, il n’aurait personne à tatouer (sauf, peut-être, les singes), il s’ennuierait à mourir s’il ne pouvait pas au moins faire des croquis de ce qui l’entoure. « Si on parle de chose, c’est probablement ce salon parce que j’ai travaillé tellement fort pour qu’il fonctionne. Si on inclut les gens par contre, c’est Caro. » Même s’ils ne sont plus aussi proches qu’ils l’étaient enfant, elle est toujours la prunelle de ses yeux. « J’écoute tellement de films que j’aurais trop de mal à en choisir juste un, mais j’ai un penchant pour l’horreur et particulièrement A Nightmare on Elm Street parce que c’est le premier film d’horreur que j’ai vu. » Il fait la moue, vexé qu’elle ait d’emblée exclu le noir.
(dis donc, c’est qu’elle commence à bien te connaître)

« J’aime bien le rouge ou le bleu et aussi le blanc, surtout avec le noir. Je trouve que ça fait chic. » La bouche sèche d’avoir parlé, il prend une courte pause, le temps d’avaler deux ou trois bouchées de la crème glacée qui fond tranquillement dans le pot. Il songe distraitement que tout ça devrait retourner au congélateur dans un avenir rapproché, mais il n’a pas du tout envie de se lever maintenant. Et, de toute façon, il lui reste encore des questions à répondre. « Je travaille beaucoup, évidemment, alors je dessine presque tout le temps, soit pour un client, soit pour le plaisir. Je lis pas mal, surtout des romans et des recueils de poésie. » Elle a un drôle d’air, ce qui le fait rire doucement. « Quoi, tu ne t’attendais pas à ce que je puisse te déclamer de poèmes? Et pourtant... » Il lui fait un clin d'oeil complice, puis reprend la parole. « Sinon, j’aime bien regarder des documentaires aussi sur un peu tout et n’importe quoi. » Il en enregistre à peu près quinze par semaine, au grand désespoir de Noa, qui proclame que ça prend trop de place sur le DVR. C’est vrai qu’il n’a pas le temps de tous les écouter et que ça finit par s’accumuler, mais au moins il a toujours quelque chose à écouter, soit par réel intérêt, soit pour essayer de tomber endormi. « Je suis plutôt du genre classique, je me tourne habituellement vers les chips pour satisfaire mes fringales nocturnes. » À moins, évidemment, qu’il n’ait vraiment faim. Dans ce cas-là, il a l’habitude de commander une pizza, la plupart du temps avec la bénédiction et la participation de Noa. « J’aime bien les chats, évidemment, mais mon animal préféré, c’est la girafe. » Il sourit, amusé par sa réponse. « Je trouve qu’on se ressemble. » C’est Caro qui l’a affublé de ce surnom un été où, comme bien des adolescents, il avait grandi d’un coup, ce qui l’avait laissé avec des membres trop longs et un énorme manque de coordination. Après avoir vu un bébé girafe maladroit au zoo, elle lui avait fait remarquer la ressemblance, ajoutant avec bonheur qu’en plus, il avait un très long cou. Son corps avait fini par retrouver des proportions normales, mais il était toujours resté grand et maigre avec un long cou... de girafe.

Il ne lui reste que la dernière question et il n’y répond pas tout de suite. Depuis la veille, il s’est rendu compte que la blonde est certainement plus âgée que lui, mais il ne s’est pas vraiment attardé sur le sujet. En fait, même si la pensée lui a effleuré l’esprit à une ou deux reprises, c’est la première fois qu’il y pense vraiment. La vérité, c'est qu'il s'en fiche comme de l'an quarante. Il n'a jamais vraiment accordé d'importance à ce que les autres pensaient et il n’a pas l’intention de commencer à le faire aujourd’hui, surtout quand les enjeux sont aussi importants. Il espère sincèrement qu’Harley sera aussi peu inquiétée par les conventions sociales que lui. De toute façon, même sans l'écart d'âge, ils sont déjà un couple atypique. Pourquoi ne pas en rajouter? « J’ai vingt-six ans. » Il n’a pas envie de voir la réaction d’Harley, pas maintenant, alors il baisse les yeux vers son pot de crème glacée. Il profite du moment pour planifier la suite de son interrogatoire. « Alors voici mes quatorze questions… Quelle est la chose la plus dangereuse que tu aies faite? Parles-tu plus d’une langue? Si oui, lesquelles, sinon, laquelle voudrais-tu apprendre? Est-ce que ton frère est ta seule famille? Et est-ce que c’est vrai que les jumeaux ont une connexion spéciale? » La question peut paraître étrange, mais il a toujours voulu le savoir et puisqu’elle en a un… « Si tu pouvais avoir un superpouvoir, lequel est-ce que ce serait? Quelle est ta plus grande peur? Est-ce que tu crois t’être établie à Brisbane pour de bon ou tu penses repartir un jour? » Il essaie de se convaincre que c’est une question complètement innocente et sans arrière-pensée, mais en fait, il ressent un pincement au cœur lorsqu’il l’imagine partir au loin… en le laissant derrière. « Quel est ton artiste – acteur, chanteur, peintre, ce que tu veux – préféré? Que penses-tu de la téléréalité? Crois-tu que nous sommes les seuls êtres vivants dans l’univers? Dans Harry Potter, est-ce que Rogue était un héros en fin de compte ou pas? Est-ce que tu crois à la vie après la mort, à la réincarnation, à rien? » Il y a deux questions qui le démangent vraiment, mais qu’il hésite à poser par peur qu’elle ne veuille pas répondre. Finalement, il cède à la curiosité. « C’est quoi cette histoire de nouvelle couleur préférée? Et… toi, t’as quel âge? » Au moins, ils en auront le coeur net.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Dernière édition par Sid Bauer le Sam 21 Mai 2016 - 5:51, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyDim 15 Mai 2016 - 19:58


La blonde l’écoute répondre à chacune de ses questions,  parfois elle est étonné, comme lorsqu’elle apprend qu’il n’a presque pas voyagé et qu’il aimerait visiter Thaïlande et le Japon, tout particulièrement Tokyo. Elle doit avouer qu’elle a apprécié ses pays, en fait, pour la jeune femme, il aurait été difficile de dire quel endroit sur terre  elle a préféré. Elle ne les avait certes pas tous aimer de la même façon, mais elle avait adoré visiter chaque parcelle du monde qu’elle avait foulé. Tous les endroits qu’elle avait visités lui avaient apporté quelque chose : des souvenirs, des expériences,  des rencontres et encore bien plus. Son âme est marquée à jamais par tout ce qu’elle a vu, senti, touché, apprécié. C’est un peu ce qui fait la beauté d’un voyage.

Pour ce qui est de certaines autres réponses, elle aurait pu le deviner. Pas qu’elle le connait énormément, mais elle commence à le cerner.  Elle se doutait déjà que la personne la plus importante pour lui c’est Caro, sa sœur,  juste à la façon dont il lui a parlé d’elle. Juste comme il s’est senti coupable à cause de la ma mort de sa mère. Toutes ses petites choses ont parlé d’elle-même.  De toute façon elle le comprend, Terry c’est la prunelle de ses yeux, elle ne pourrait simplement pas vivre sans lui.

Elle hoche la tête en continuant de l’écouter parler. Elle sait que ses questions n’étaient pas toute particulièrement pertinentes, mais elle est avide d’en savoir plus.  Tout ce qui pouvait concerner le jeune homme et l’aider à apprendre à connaître son tatoué qui en à peine quelques heures est devenu bien plus qu’un simple inconnu dans une convention de tatouage.

Lorsqu’il lui parle de ses loisirs, elle est étonnée d’apprendre qu’il aime la poésie, ce doit paraître dans son visage, car il rigole doucement.  « Quoi, tu ne t’attendais pas à ce que je puisse te déclamer de poèmes? Et pourtant... » Il lui fait un clin d’œil, pour la taquiner. Elle n’a pas le temps d’ajouter qu’elle attend une démonstration avec impatience qu’il se remet à parler.  Il continue en lui parlant de documentaire, puis en lui expliquant qu’il est du genre classique durant ses fringales nocturnes, c’est-à-dire du genre chips. Pour sa part, Harley aimait bien les chips, mais ce n’est clairement pas suffisant pour satisfaire une faim de milieux de nuit.  Avant, si elle avait vraiment, mais vraiment faim, elle se faisait des gâteaux, ou bien des crêpes (parce que c’est rapide à faire et que si elle a vraiment faim, c’est maintenant et tout de suite)

Elle est surprise que son animal soit la girafe et encore plus lorsqu’il lui dit en souriant qu’il se trouve un air de ressemblance avec elle. Ce n’est pas l’animal auquel elle aurait pensé en premier en le voyant, mais maintenant qu’elle s’y attarde il y a une certaine ressemble, dont la forme allongé des jambes et le long cou.

Elle réalise qu’il ne lui reste qu’une seule question à répondre. Elle appréhende la réponse, pas tant pour son âge à lui, parce qu’il ait vingt ans ou bien quarante, un chiffre reste un chiffre, mais elle a peur que lui trouve l’écart d’âge trop élevé.  Car elle sait pertinemment qu’elle est plus vieille que lui, de combien elle ne saurait le dire, mais elle en est certaine.  Ce n’est pas comme si elle se souciait des conventions sociales, surtout qu’ils sont, même sans la différence d’âge, un couple atypique,  mais elle a peur que lui, ça ne l’intéresse pas. Il y a un moment de flottement, pendant lequel tous les deux gardes le silence. Puis les yeux rivé vers le sol il répond. « J’ai vingt-six ans. » Elle ne réagit pas, un peu ébranlé, elle s’attendait à moins, elle espère qu’il ne lui posera pas la question, ou bien, s’il le fait, que ça ne le dérange pas. Parce qu’elle serait triste, même si ça ne fait qu’à peine une journée qu’ils se connaissent, elle n’a pas envie de le perdre, ni maintenant, ni jamais.

Le temps s’écoule lentement, en attendant la suite des événements, quelques minutes plus tard, il lui énumère douze questions d’un coup qu’elle fait de son mieux pour enregistrer dans son esprit. Puis il prend une petite pose, hésitant, avant de finalement poser ses deux dernières. « C’est quoi cette histoire de nouvelle couleur préférée? Et… toi, t’as quel âge? »

Elle aurait dû s’en douter, mais comme elle est bonne joueuse (et honnête) elle va lui répondre la vérité, mais avant, elle va s’attaquer à la première partie de l’interrogatoire.  

Elle prit une instant pour réfléchir, parce qu’au fond elle n’a jamais pensé à la chose la plus dangereuse qu’elle avait fait. La raison est simple, Harley n’a jamais spécialement eu peur de l’aventure et adorait l’adrénaline. « Je ne suis pas trop certaine. Si tu parles de sport extrême j’ai fait du parachute et du bungee plusieurs fois, c’est une sensation extraordinaire, on sent l’adrénaline monter en flèche, c’est exaltant même. Mais si tu parles de danger, danger, juste le fait d’être une jeune fille seule dans un pays étranger sans savoir parler la langue peut devenir dangereux.  J’ai… J’aurai pu avoir plus qu’une vraiment mauvaise expérience. » Elle fait allusion au viol, parce que oui, elle est tout de même chanceuse qu’il ne soit pas arrivé plus grave encore, même si ça n’enlève rien à la gravité de la chose, au fil de ses voyages. Elle était jeune, seule, et pas toujours dans des endroits spécialement rassurant. Elle soupira. « Pour les langues, je me débrouille dans presque n’importe quoi, je baragouine bien, mais je parle très bien le français, l’espagnole, l’allemand, le portugais, le russe,  le mandarin, le  japonais, l’arabe et l’hindi. Et l’anglais évidement » Elle a apprit plusieurs langues en allant vivre là ou elle était parler. Après un temps elle a fini par assimiler les mots et ensuite les formulations des phrases. Ce n’avait pas toujours été facile, mais elle y est parvenue.  

Elle prend une grande inspiration avant de répondre à la question sur sa famille, parce que même si elle a encore ses deux parents, sa relation avec eux est… tendue. « Je n’ai pas d’autre frère, ni sœur, mais j’ai encore mes deux parents. Par contre, je ne suis pas très proche d’eux… Ils… Ils m’ont toujours reproché de ne pas être comme Terry et d’avoir gâché ma vie. Ils auraient préféré que leur fille fasse de grande étude, se trouve un travail, un mari… Une vie classique dans le fond. » Elle les aime, mais elle ne vit pas bien d’être toujours comparé et rabaissé face à son jumeau. Elle ne croit pas avoir raté sa vie et elle n’a jamais eu l’impression de manquer ou gâcher quelque chose en suivent son propre chemin.

En pensant à la prochaine question elle sourit. « Je ne pourrais pas te dire pour tous les jumeaux, mais oui, il y a un truc unique entre moi et Terry, c’est dure à expliquer pour être honnête, mais il est comme une partie de moi-même, sans lui je ne suis pas complète… C’est un peu comme mon âme sœur. » La blonde repense à son frère, oui son âme-sœur, c’est exactement ça. Elle le pourrait pas être Harley sans Terrence. Ils ont beau être vraiment différents, il la complète parfaitement. En plus, elle tien à lui plus que tout au monde, elle lui porte un amour infini et inconditionnel. Pour rien au monde elle ne voudrait le perdre ou en être réellement séparé, parce que même si elle n’a passé que deux mois sans lui parler, elle en a souffert. Elle l’a réalisé seulement en débarquant chez lui, mais ça avait créé un vide dans son cœur.

« Si j’avais un super-pouvoir hein ? Eh bien, j’en sais rien, peut-être voler, parce que ses la liberté  infinie, c’est n’avoir aucune entrave physique. »  Elle prend un moment pour réfléchir à la prochaine question parce que ça la rapporte à se qui lui est arrivé et chaque fois qu’elle y pense, ça lui fait quelque chose. « Sauf peut-être de perdre Terry, je n’ai jamais eu une grande tendance à la peur, mais en se moment, j’ai peur de ne pas m’en remettre, j’ai peur de revivre encore et encore mon viol et surtout j’ai peur de ne jamais m’en sortir… »  Elle laisse le temps passé, parce qu’elle a l’impression d’avoir un boule dans la gorge et dans l’estomac. Ne plus jamais revoir la lumière, ça lui fait peur. Ne plus jamais être Harley Sheppard, la femme pleine de vie, ça l’a terrorise.

Elle prend une grande respiration avant de relever la tête pour répondre à la question suivante.  « Je ne sais pas si je compte repartir un jour, mais certainement pas maintenant. » Au fond d’elle, elle sait qu’elle a encore beaucoup à vivre à Brisbane, et puis elle n’est pas prête à s’éloigner encore de Terry, elle a besoin de lui à ses côtés et puis, même si elle ne l’avouerait jamais tout haut, il y a une toute petite voix qui lui dit qu’elle n’a et n’aura plus envie de partir à cause de Sid.  

« Pour ce qui est de mon artiste préféré, je ne suis pas certaine, j’aime beaucoup trop de genre de musique et de style d’art pour arriver à faire un choix précis. Je change trop facilement selon mon humeur. Pour ce qui est de la téléréalité je trouve ça complètement stupide. J’ai l’impression de regarder des primates se battre pour des choses futiles. C’est malheureusement un symbole de la déchéance de l’humain. » Si par malheur la blonde tombe sur une de ses émissions, elle zappe aussitôt, dégoûté par le concept.  « Sinon, je ne crois pas que nous sommes les seules êtres vivants. L’univers est trop grand pour que la terre soit unique. » Elle sourit en repensant au livre quelle à dévoré étant plus jeune.  Et que même avec les années apprécie autant. « Pour Rogue, je crois que ce n’est ni un héro, ni un méchant. C’est un humain guidé par des sentiments. Il a fait ce qu’il croyait bien de son point de vu à lui. » Dans la vie, tout es une question de point de vu, peu importe dans quoi cette règle est appliqué. Le méchant peut être le gentil et le gentil le méchant selon la façon de voir les choses des protagonistes. « Pour ce qui est de la réincarnation et tout, je ne sais pas. Je me dis qu’on doit bien être ici pour quelque chose, mais est-ce que ça va plus loin ? Je n’en sais rien. Je suis curieuse de savoir, mais en même temps, pas vraiment. Alors je ne crois pas qu’il y est rien, mais je ne pourrais pas te dire quoi. »

Elle prend une grande respiration avant, de rougir de la pointe des orteils jusqu’à la racine des cheveux. Elle savait qu’elle devrait y répondre tôt ou tard, mais elle avait réussi à l’oublier jusqu’à maintenant. Elle s’éclaircie la gorge en essayant de chercher ses mots. Les yeux rivés au sol, elle prend la parole dans un murmure. « C’est la couleur de tes yeux, ma nouvelle couleur préféré. »  Elle ne relève pas le regard, ne voulant pas croisé le sien. Elle se frotte la nuque, espérant qu’il ne prenne pas ses jambes à son coup en entendant la réponse à la prochaine question. Elle laisse s’écouler quelques secondes avant de lâcher la réponse. « J’ai trente-trois ans. » Son cœur bat un peu plus vite, elle espère de tout cœur qu’il a la même vision qu’elle et que cela ne changera rien à la voit dans laquelle ils avaient choisi de s’engager ensemble.
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Sid Bauer
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SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyMar 17 Mai 2016 - 5:43


t'aimer, c'est apprendre à tomber
harley & sid

Si d’apprendre que Sid est féru de poésie l’a étonnée, ce n’est rien du tout comparé à sa surprise à lui lorsqu’elle lui raconte qu’elle a sauté en parachute et qu’elle a fait du bungee. C’est sûr qu’à force de parler avec elle, il a compris qu’elle est une véritable aventurière. Ce dont il ne s’était pas rendu, c’est exactement à quel point elle n’a pas froid aux yeux. Non contente de se lancer tête première dans le vide une fois, elle a recommencé. Plusieurs fois. Le tatoueur, lui, n’a jamais essayé de sports extrêmes, mais il n’a pas besoin d’être dans l’avion sur le point de sauter pour savoir qu’il n’aurait pas les nerfs de faire la moitié de ce qu’elle a fait. Et, s’il y arrivait…
(parce que quelqu’un t’a poussé, soyons réalistes)
…il crierait sans doute comme une fillette jusqu’à ce que ses pieds rejoignent enfin la terre ferme. Il n’en éprouve que plus d’admiration pour cette femme qui le fascine. Malgré lui, il s’assombrit lorsqu’elle ajoute que le danger régnait partout autour d’elle quand elle était voyageait. Elle a raison et c’est exactement ce qui le dérange. Pourquoi l’humain est-il si tordu? Elle aurait dû avoir le droit de parcourir le monde sans craindre d’être attaquée, sans subir des conséquences injustes pour sa soif d’aventure. C’est complètement absurde qu’elle se compte chanceuse d’avoir connu l’horreur une seule fois durant toutes ces années! Et pourtant, c’est vrai que sur cette planète recouverte d’imbéciles, elle a eu de la chance de ne pas vivre pire. Elle continue à parler, ce qui l’arrache heureusement à ses considérations philosophiques avant qu’il n’ait pu se mettre trop en rogne contre l’humanité et ses malades.

Sa prochaine réponse est encore plus inattendue et il camoufle sa mâchoire grande ouverte par la surprise en prenant une bouchée de crème glacée. Il ne peut pas s’empêcher, néanmoins, de la dévisager de biais, un peu incrédule. Il a beau savoir que c’est tout à fait logique qu’elle ait appris toutes ces langues au cours de ses voyages, il n’en est pas moins impressionné. Pour fasciné qu’il soit par les centaines de dialectes qui existent sur la Terre, Sid n’a jamais été doué pour les langues étrangères. À l’école, il s’est tué à essayer de retenir les phrases que son prof d’espagnol s’efforçait tant bien que mal de lui enseigner. En y consacrant toute son énergie et en étudiant comme il n’avait jamais étudié auparavant, il a réussi à obtenir un médiocre C pour aussitôt oublier le peu qu’il avait appris. Comment Harley a-t-elle fait pour apprendre presque une dizaine de langues différentes simplement en les écoutant et en les assimilant tranquillement? Momentanément distrait, il suit des yeux le trajet de la cuillère, les yeux rivés sur la bouche de la jeune femme. Peut-être que si c’est elle qui lui enseignait, il arriverait à apprendre quelque chose? Elle saurait sûrement trouver un moyen de le motiver, ça c’est sûr.

Sa voix le tire de sa rêverie et il revient à la réalité juste au bon moment. Il ne peut retenir une moue de désapprobation en l’entendant parler de ses parents. C’est vrai que son père à lui n’a pas été exemplaire, mais il a accepté sans discuter que son fils s’établisse à Brisbane et devienne tatoueur. En fait, du plus loin qu’il se souvienne, son paternel a toujours été assez ouvert à ses idées de carrière, même quand il affirmait, enfant, qu’il deviendrait dompteur de dragons. Sid a grandi avec énormément de pression sur les épaules, mais, au moins, il n’a jamais senti que son parcours de vie décevrait son père. Il peut à peine imaginer à quel point ce doit être difficile pour la jeune femme de toujours être comparée défavorablement à son frère. À l’écouter parler de leur relation, il se dit que ça doit être encore pire parce qu’ils sont si près l’un de l’autre, si connectés. A-t-elle déjà eu l’impression, puisqu’ils se complètent aussi bien, d’avoir reçu la mauvaise part du gâteau? De la façon dont elle parle de ses parents, on dirait presque que c’est ce qu’ils pensent. Il est toutefois heureux qu’elle les ait ignorés et qu’elle ait fait son chemin à elle, celui qui lui a véritablement apporté du bonheur. Il imagine mal cette version féminine d’Indiana Jones vivre une vie bien rangée et proprette sans mourir d’ennui.

Elle n’a jamais eu une tendance à la peur? Il sourit, convaincu que c’est l’un des plus importants euphémismes du siècle, mais retrouve son sérieux lorsqu’elle continue sur sa lancée. La douleur dans sa voix est presque palpable. Sid attrape sa main et la presse doucement dans la sienne, espérant transmettre par ce simple contact qu’il est là pour elle. La blonde n’ajoute rien pendant  un long moment, assez, du moins, pour que leur peau refroidie par les pots de crème glacée retrouve une température normale. Il voudrait lui dire qu’à son avis, cette Harley qu’elle cherche tant n’est pas si loin. Il ne l’a pas connue, c’est vrai, mais il l’a entraperçue au détour d’un geste ou d’une parole : quand elle préparait ses cupcakes, quand elle feuilletait ses carnets pleins de rage, quand elle s’arquait sous lui, les yeux remplis de désir et de plaisir. Oui, la « vraie » se cache, mais elle n’a pas disparu et il est convaincu qu’elle reprendra les commandes un jour, lorsqu’elle aura fini de panser ses blessures. Et, s’il y a une chose dont il est certain, c’est qu’il veut être là lorsque ça se produira, lorsqu’elle recommencera enfin à briller de mille feux.

Elle relève la tête, prend une grande inspiration et recommence à parler. Sid ne lâche pas sa main, même si ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique pour manger à même un pot de crème glacée. C’est vrai que sa question sur l’art était vaste et il n’est pas surpris qu’elle y ait répondu de façon aussi vague. En y pensant bien, il n’aurait probablement pas su quoi répondre non plus, même s’il aurait certainement pu nommer le tatoueur auquel il a servi de cobaye la veille. Son opinion de la téléréalité le fait sourire : c’est une façon simple et pourtant éloquente de décrire le concept. Il n’a jamais tenu ce genre de déchet télévisuel en grande estime lui non plus. En fait, il évite d’en écouter même à trois heures du matin lorsqu’il essaie de tomber endormi, convaincu que la moindre seconde passée devant l’une de ces émissions causerait des dommages irréversibles à son intelligence. Ils sont sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne les prochaines questions aussi. Comme elle, Sid croit l’humain bien égocentrique de se prendre pour le seul habitant de l’univers et il aime sa façon de voir le personnage de Rogue. Il n’y a que la vie après la mort qui le laisse encore perplexe. Il y a des jours où, optimiste, il se dit que ça ne peut pas être la fin de tout et d’autres où, désabusé, il est convaincu que c’est un néant de non-existence qui l’attend à la ligne d’arrivée. Alors il préfère ne pas trop y penser. De toute façon, à quoi cela sert-il de se torturer? Il est encore bien loin d’être prêt à connaître la réponse à cette question

Viennent enfin les deux questions qui le chicotent depuis le début. Il sent l’hésitation de la jeune femme, mais, fair-play, elle ne rechigne pas – trop – et se lance. « C’est la couleur de tes yeux, ma nouvelle couleur préférée. » Ce n’est guère plus qu’un murmure et il lui faut quelques secondes pour comprendre ce qu’elle a dit. Lorsque son cerveau a finalement disséqué chacun des mots et assimilé le message, Sid sent simultanément ses joues devenir rouge tomate et un énorme sourire niais se coller sur son visage. Il n’a pas vraiment le temps de réagir qu’elle lui balance sa dernière réponse, sans doute pour en avoir enfin fini avec les questions. Elle a dit trente-trois comme si elle disait vraiment cent, le visage baissé vers le sol et le regard fuyant. Sa posture n’a rien de détendue, jusqu’à ses phalanges blanchies par l’effort qui agrippent sa nuque. Comme lui l’a été, elle s’inquiète de sa réaction. Sans avoir à réfléchir, il sait exactement ce qu’il veut dire et, cette fois, il ne la fait pas attendre, déterminé à chasser ses inquiétudes. L’air nonchalant, il hausse les épaules. « Sincèrement, je m’en contrefiche. Ce n’est qu’un chiffre et ce n’est certainement pas ça qui va déterminer si on s’entend bien ou pas. » Sans compter que ce serait complètement ridicule qu’il prenne ses jambes à son cou pour un détail aussi insignifiant après tout ce qu’ils se sont dit. Si d’apprendre ce qui lui est arrivé ne l’a pas empêché de s’embarquer dans cette relation, ce ne sont certainement pas sept petites années d’écart qui arriveront à le faire fuir. « Ça va peut-être faire parler, mais… franchement, t’as vu comment je me promène à tous les jours? J’attire les regards partout où je vais, ça ne serait rien de nouveau. De toute façon, l’âge c’est rien qu’une invention humaine. Il y a des jours où je me sens comme un vieillard et d’autres où je me prends pour un gamin. » Il inspire profondément. « Ce que j'essaie de dire, c'est que si tu t'en fiches aussi, je ne vois pas pourquoi ça serait un problème. » Il dépose son pot de crème glacée fondue pour mieux attraper la main d’Harley dans les siennes et il se tourne un peu vers elle. « Tu es belle, drôle, intelligente, empathique… et ça, ce n’est que la surface du mystère. Pourquoi est-ce que je voudrais me passer de tout ça juste parce qu’un ou deux imbéciles risquent d’être choqués? » Il se sent vulnérable de s’être ainsi dévoilé d’Un coup alors qu’il n’avait pas l’intention de le faire, mais il ne regrette rien parce que chaque mot était complètement sincère. Ça ne l’empêche de vouloir dissiper un peu l’émotion. « Et en plus, c’est la première fois que mes yeux sont la couleur préférée de quelqu’un. Que demander de plus? » Même s’il a l’air de la taquiner, il est certain qu’elle comprendra que le commentaire l’a touché, mais qu’il est juste trop gêné pour vraiment le montrer.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptyVen 20 Mai 2016 - 1:40


Harley a toujours les yeux rivé vers ses genoux. La main qui frottait sa nuque c’est figé et elle sert tellement fort que ses jointures commence à blanchir. Elle est tendu de la pointe de ses orteils jusqu’à la racine de sa longue chevelure blonde. Pour la première fois de ça vie, elle ne s’en fou pas. C’est une sensation étrange, c’est un stresse, une angoisse, qu’elle ne connait pas. Pour elle, l’âge, c’est une chose qui n’a jamais eu d’importance, et si, par hasard, ça en avait pour les gens qu’elle fréquentait et bien tant pis, elle passait à un autre appel. Si la personne ne la voulait pas comme elle était, pourquoi ce forcer à améliorer les choses? Ça n’avait jamais eu de sens pour la jeune femme. Mais avec Sid, ce n’est pas comme avec les autres, il lui fait vivre une vague d’émotion complètement inconnu et elle a peur, même si elle n’oserait ce l’avouer à elle-même, c’est belle et bien de la peur. Celle qu’il disparaissait aussi vite qu’il est apparu. Celle qu’il prenne ses jambes à son coup pour ne plus jamais revenir. Elle n’a aucune envie qu’il parte. La blonde a envie d’apprendre à le connaitre et de développer quelque chose avec lui, et quelque chose de magnifique à n’en pas douter. Ses doigts fins sont toujours crispés sur son cou. Et son cœur bat vite, mais pas pour les raisons pour lesquels il le fait habituellement en présence de son beau tatoué. Par chance, il ne fait pas durer son supplice intérieur trop longtemps, probablement conscient de l’état de stresse dans lequel la jeune femme se trouve. Elle le voit hausser les épaules du coin de l’œil, l’air nonchalant. « Sincèrement, je m’en contrefiche. Ce n’est qu’un chiffre et ce n’est certainement pas ça qui va déterminer si on s’entend bien ou pas. » Elle sent son corps se détendre peu à peu. Elle sait qu’il n’a pas fini de parler, mais cette simple phrase lui fait du bien. Lui fait espérer, elle relève doucement les yeux vers lui. Un peu moins inquiète qu’il y a quelques secondes, quoique pas totalement rassuré. Parce qu’il a raison, l’âge ce n’est qu’un chiffre, ça ne détermine pas qui l’on est, ni ce qui nous unis aux autres.

« Ça va peut-être faire parler, mais… franchement, t’as vu comment je me promène à tous les jours? J’attire les regards partout où je vais, ça ne serait rien de nouveau. De toute façon, l’âge c’est rien qu’une invention humaine. Il y a des jours où je me sens comme un vieillard et d’autres où je me prends pour un gamin. » Un petit sourire s’affiche sur son visage. Il est encore subtile, mais elle rigole intérieurement en pensant à ce qu’il vient de dire, parce qu’elle doit avouer que son bel inconnu, plus vraiment inconnu, n’a pas un look conventionnel. En fait, c’est même loin d’être le cas. Pourtant, même s’ils sont carrément différent l’un de l’autre, ça n’empêche pas la jeune femme d’être irrésistiblement attiré par lui. Et puis, elle non plus, même si ce n’est pas une question de physique, elle n’est pas comme monsieur, madame tout le monde. De plus, il a raison, elle a beau avoir trente-trois ans d’existante, elle n’est pas trop certaine de quel âge elle a vraiment. Un peu comme le jeune homme, il y a des jours ou elle se sent comme une enfant et d’autre comme si elle a cent ans.

Il inspire profondément avant d’enchaîner et la suite de son discours. «Ce que j'essaie de dire, c'est que si tu t'en fiches aussi, je ne vois pas pourquoi ça serait un problème. » Elle lui sourit, d’un sourire franc, un sourire de soulagement. Parce que c’est exactement ce qu’elle ressent en ce moment. Il dépose son peau de crème glacée et elle fait de même, de toute façon, elle n’est plus très glacée la crème. En suite, il se tourne vers elle et lui prend l’autre main, celle qu’il ne tenait pas déjà. « Tu es belle, drôle, intelligente, empathique… et ça, ce n’est que la surface du mystère. Pourquoi est-ce que je voudrais me passer de tout ça juste parce qu’un ou deux imbéciles risquent d’être choqués? » Elle rougit et son cœur recommence à battre à la chamade, cette fois pour de bonnes raisons. Il l’a trouve vraiment tout ça ? C’est vraiment comment il l’a perçoit ? C’est agréable à entendre, surtout d’une personne qu’on considère autant. Parce que tout ce qu’il vient de dire, elle le voit au travers lui.

L’atmosphère est lourde en émotion et elle voit que Sid ne se sent pas complètement dans son élément, un peu comme s’il se sentait vulnérable en aillant dit le fond de sa pensée aussi honnêtement et directement. « Et en plus, c’est la première fois que mes yeux sont la couleur préférée de quelqu’un. Que demander de plus? » Elle rit franchement, pas tellement parce qu’il est entrain de la taquiner, mais plutôt parce qu’elle commence à le connaître et que chaque fois qu’il se sent trop vulnérable il essaie de changer l’ambiance, pour qu’elle redevienne plus légère. Elle n’est même pas surprit qu’il lui ait dit un truc du genre. En y réfléchissant bien, elle croit même qu’elle aurait été surprise qu’il ne le fasse pas.

Il l’a regarde, probablement un peu étonné par sa réaction. Elle essai de se reprendre et de calmer ses rires. Une fois que son souffle est plus régulier et qu’il n’y a plus de trace d’hilarité dans sa voix elle prend une grande inspiration avant d’enchaîner. « Je suis désolée, mais tu es tellement prévisible, je savais que tu allais dire un truc comme ça. » Elle lui lâche une main pour lui ébouriffer les cheveux gentiment. Elle sait qu’il n’apprécie pas particulièrement, mais pour elle c’est un geste d’affection et puis, elle aime bien le taquiner. « Mais merci, c’est rassurant à attendre, parce que je… Enfin, je me suis attachée à toi et j’aurais été… Triste qu’on ne puisse pas continuer à cause d’une question d’âge. » Elle lui sourit, un peu gêné de s’être ouverte, alors pour coupé court à la conversation elle se penche et l’embrasse doucement.

Elle s’éloigne doucement de lui et lui lâche les mains. Elle referme tous les pots de crème glacée les prend dans ses bras. La blonde essaie d’avoir autant de dextérité que son beau tatoué et de les amenés tous en même temps vers le congélateur. Par elle ne sait quel miracle elle y arrive sans faire de dégât et elle revient s’affaler dans le sofa juste à côté de Sid, se qui le fait bougé un peu de sa position initiale. Avec son sourire aux fossettes et le regarde. « Bon. On commence à travailler sur ce projet là, oui ou non ? »
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Message(#) Sujet: Re: t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley t'aimer, c'est apprendre à tomber | harley EmptySam 21 Mai 2016 - 6:24


t'aimer, c'est apprendre à tomber
harley & sid

Plus Sid parle et plus la jeune femme sourit, de toute évidence heureuse de ce qu’elle entend. Lorsqu’il se tait enfin, elle éclate de rire et il ne peut empêcher la confusion de se peindre sur son visage. C’est vrai qu’il a fait une blague, mais ce n’était pas si drôle que ça, pas assez en tout cas pour qu’elle rie à en perdre le souffle ainsi. Patient, il l’observe, un sourcil arqué et un sourire aux lèvres, amusé malgré lui par son hilarité. Honnêtement, même si elle était en train de se foute carrément de sa gueule, il n’arriverait probablement pas à être vraiment vexé tellement il aime la voir dans cet état. Avoir su que ses blagues pourries avaient cet effet sur elle – enfin, si c’est bien la blague, parce qu’il en doute quand même pas mal – il en aurait sorti une à toutes les deux phrases juste pour qu’elle ait toujours l’air aussi heureuse. Au bout d’une bonne minute, elle arrive à reprendre son souffle et à parler à peu près normalement. « Je suis désolée, mais tu es tellement prévisible, je savais que tu allais dire un truc comme ça. » Elle se penche et lui ébouriffe de nouveau les cheveux. Cette fois, il soupire discrètement mais se laisse faire de bonne grâce. De toute façon, s’il ne prend pas la peine de la placer convenablement en sortant de la douche, il n’y a rien à faire avec sa crinière rebelle qui s’amuse à partir dans tous les sens. Et, allez savoir pourquoi, se coiffer avait été le dernier de ses soucis en sortant de la douche ce matin-là. En somme, même sans l’aide d’Harley, sa tignasse n’aurait pas ressemblé à grand-chose à l’heure actuelle. Et puis, si ça lui fait plaisir après tout?

Songeur, il repense au commentaire de la jeune femme qui l’a de prime à bord surpris. Est-il vraiment si prédictible? Il aurait bien dit non, mais en revoyant les évènements de la veille et du matin, force est de constater qu’elle n’a pas tort. Dès qu’une discussion devient un peu sérieuse ou trop émotive, il ne peut s’empêcher d’essayer d’alléger l’atmosphère avec une blague ou un commentaire nonchalant. Il suppose que, d’une certaine façon, c’est un mécanisme de défense qu’il s’est construit. Les conversations à cœur ouvert n’ont jamais été sa spécialité. C’est un concept qui lui a longtemps paru étrange. À l’adolescence, il passait le plus clair de son temps avec sa sœur à qui il racontait ses péripéties à l’école. En retour, elle lui relatait les évènements de sa journée. Ils communiquaient et échangeaient, oui, mais c’était toujours des discussions un peu superficielles sur des sujets faciles qui ne risquaient pas de déraper vers quelque chose de trop vrai, de trop intense, de trop douloureux. En s’étourdissant de plaisanteries et d’histoires drôles, ils pouvaient ignorer l’absence flagrante de leurs parents et survivre une autre soirée, un autre jour. Sid a rapidement compris qu’il valait mieux tout intérioriser et se débrouiller pour démêler le bordel chacun de son côté. Une chose de plus ou de moins à gérer seul, qu’est-ce que ça change lorsqu’on s’occupe déjà de tout? Ses émotions ont fini par ressembler à une bombe à retardement et l’art est devenu une espèce de soupape d’évacuation qui lui permet d’éviter l’explosion fatale. Pour les jours particulièrement difficiles, il y a toujours l’alcool qui engourdit la douleur l’espace d’un instant. C’est loin d’être sain, il le sait, mais il s’en accommodait assez bien. Le problème, c’est qu’Harley réussit à briser ses barrières une à une sans même essayer. Et le plus étrange, c’est que Sid, pourtant résigné à sa solitude particulière, s’est laissé prendre au jeu. Elle ne cesse de lui arracher des confidences qu’il garde habituellement enfouies bien profondément en lui et voilà même qu’il en offre de lui-même! Avec le temps, il arrivera sans doute à faire taire ce besoin dévorant de toujours ramener la conversation sur une mer émotive moins turbulente, mais en attendant, il continuera à partager ses blagues pourries et ses commentaires nonchalants.

Sa voix douce plane jusqu’à ses oreilles et le ramène à la réalité, sur le canapé où ils se tiennent toujours la main comme des ados amoureux pour la première fois. « Mais merci, c’est rassurant à entendre, parce que je… Enfin, je me suis attachée à toi et j’aurais été… Triste qu’on ne puisse pas continuer à cause d’une question d’âge. » Tiens, mais que perçoit-il dans sa voix? Sous une sincérité tangible, il devine une pointe de gêne. Elle ne perd d’ailleurs pas de temps et se penche vers Sid pour l’embrasser. Ce faisant, elle coupe court à la conversation, ce qui n'embête pas particulièrement le tatoueur. Il commence sérieusement à ne plus savoir dans quel recoin de sa tête tasser toutes ces émotions. N’empêche, songe-t-il en répondant avec plaisir à son baiser, on a tous nos méthodes d’évitement. S’il change de sujet lorsqu’il est mal à l’aise, Harley, elle, ne fait pas dans le détail et choisir immanquablement la méthode de diversion la plus efficace de la planète. Il doit d’ailleurs reconnaître que ça fonctionne plutôt bien et il se dit qu’il pourrait l’adopter de temps à autres, histoire d’être moins prévisible.
(parce que quelque chose me dit que t’en as pas fini avec les émotions, mon vieux)
Ils se séparent après quelques secondes et la jeune femme retire sa main de celle de Sid. Exaspéré, il s’aperçoit qu’il s’ennuie déjà de ce contact, même minime. Elle s’éloigne vers le congélateur, pots de crème glacée en main, pendant qu’il hoche lentement la tête, vaguement découragé par son comportement. Mais qu’est-ce qui lui arrive, pour l’amour du ciel?

Heureusement, il n’a pas le temps de se replonger dans ce questionnement stérile et dangereux parce qu’elle revient déjà vers lui, fière de ne pas avoir renversé quoi que ce soit. À retardement, il se dit qu’il aurait pu lui donner un coup de main, puis il se console en se rappelant qu’elle se moquait plus ou moins discrètement de lui lorsqu’il avait les bras pleins de crème glacée tout à l’heure. (En même temps, c’est vrai qu’il l’avait un peu mérité vu que c’est lui qui a commencé à la taquiner en premier, mais bon…) Elle se laisse tomber plus ou moins gracieusement sur le canapé aux côtés de Sid qui rebondit. « Bon. On commence à travailler sur ce projet là, oui ou non ? » Avec toute cette histoire de questions, il a presque oublié que ce n’est pas tout à fait un rendez-vous galant et que le but de leur visite au salon n’était pas uniquement de profiter du mobilier confortable. « Si on veut arriver à le finir, ça ne serait effectivement pas une mauvaise idée de le commencer. » Cette fois, c’est au tour du tatoueur de se lever pour aller chercher son matériel, en l’occurrence ses crayons et le premier gros cahier qui lui tombe sous la main. De retour sur le canapé, il s’installe de biais, les jambes croisées et le cahier appuyé sur ses cuisses. « Tu ne m’as toujours pas donné de détails précis, mais j’imagine que tu as déjà une bonne idée de ce que tu veux? » Il a beau connaître le sens derrière le tatouage, il ne sait pas exactement ce qu’il doit dessiner, d’autant plus que ce ne sont pas les symboles de renouveau qui manquent. Il fait rouler le crayon qu’il a choisi au hasard dans la boîte entre ses doigts, songeur. « Je sais que j’ai dit que j’allais le dessiner, mais… peut-être qu’on pourrait le faire à deux? » Depuis qu’il est tombé sur son croquis à la convention, il essaie d’imaginer ce que ça donnerait s’ils arrivaient à marier leurs styles, convaincu que ce serait absolument magnifique. Il n’a jamais vraiment partagé la création d’un tatouage avec quelqu’un d’autre, du moins pas sur le plan technique, mais il ne peut s’empêcher de penser que ça rendrait ce tatouage encore plus symbolique pour elle.



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