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Déjà me retrouver là contre mon avis, sans la moindre chance de m’expliquer ou en dire un mot, ne me plaisait pas, mais pas du tout. Me mêler à ceux ou celles qui en avaient été les instigateurs et qui quelques parts méritaient leur sort ne me rendait pas très réceptive à l’idée d’un plan d’évasion qui nous ferait aller devant la justice en plus de sous les barreaux. Je n’ai jamais été du genre peureuse, mais je reste aussi observatrice, cohérente avec le chemin que j’ai fait et une simple lubie, un coup du sort ne me fera pas perdre ce pourquoi je combats depuis tellement d’années. Je suis une survivante, ma vie ne m’a pas épargné et cela depuis ma naissance et j’en avais pris conscience avant même que certains sachent que la vie n’était pas une sucette délicieuse qui nous glisse sur la langue et qu’on puisse mordre quand l’envie nous en prend.

Silencieuse alors qu’elle se levait pour prendre la parole avec une autre personne qui visiblement n’avait pas appréciée des paroles ou que sais-je dans le fond, encore une fois à la masse de personnes, de sujets de discutions et le somme d’affaires faisait que je ne suivais plus le fil de mes pensées que les actes qui m’entouraient. Et là ma pensée me disait de captiver assez les nombreux mâtons qui nous retenaient pour obtenir d’eux un passage en privé plus rapide ou une séparation, pour des interrogatoires et enfin pouvoir découdre ce bordel sans nom.

« Et toi poulette, tu sais que t’es un fantasme à toi toute seule, t’es belle de chatte, tes mains ainsi sur ta croupe, ton soutif qui semble contenir la mamelle du monde. Un pur délice pour les yeux. » Je glissai ma main entre Ada et son interlocutrice les coupant net et attrapai sa manche pour captiver tout l’attention.

« Visiblement t’es farouche et je te comprends dans fond t’es qui la meuf canon qui roule ses hanches sous le regard des crétins que nous sommes avec l’espoir qu’on te remarque ou te sauve de ton donjon pas vrai ? Mais beauté voilà t’as décroché le gros lot, tu m’as captivé, tu connais le coup de foudre ? Non répond pas, ne me brise pas cœur, ferme-la, ta voix vaut pas tes courbes de toute façon. Ecoute ma chatte, soit pas comme toute ces meufs ici prêtes à se crêper le chignon pour avoir un bonbon. » Pas une fois ma voix était retombée ou n’avais faiblis, je jouais mon rôle de chaudasse machiste qui la prenait pour une petit chose capable de réaliser un fantasme débile. Elle me regarda d’une façon indécise entre surement l’envie d’en coller une à ce nouveau moi routier qui la draguait comme un tas de viande et l’envie de rire, ou alors est-ce ma réserve de tout à l’heure et le fait qu’elle était toute occupée à rendre coup pour coup à une autre ?

Je lançai un regard rapide vers la fille en question à nos côtés. Et sans attendre repris.

« Oh bichette je vais tellement te donner de plaisir. » Mon drap se tendit et je la saisis pour la tirer à moi et en quelques secondes ma bouche se plaqua à la sienne, écrasant nos visages dans un mouvement limite brusque. Je n’avais jamais embrassé une femme auparavant et franchement je n’appréciais pas plus que cela mon geste mais, il avait le mérite de faire stopper la dispute naissante, de restais dans le ton de la manif et captivai les gardiennes et quelques autres. Dans un murmure entre ses lèvres où je prenais soin de pas coller ma langue, je soupirai. « Action ! »

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Jay

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Milena ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait, les événements s’étant enchaînés d’une manière inattendue. Honnêtement, Milena Grimes dans une cellule de prison, qui aurait pu le croire? Pas elle visiblement. Elle était sur les nerfs, d’une part parce qu’elle avait passé une longue journée à l’université, et d’autre part parce qu’elle n’avait rien voulu de tout cela. Elle voulait juste rentrer chez elle bon sang, se faire couler un bain et boire un verre de vin. Mais le destin en avait voulu autrement, et lui avait réservé un scénario digne des plus grands films d’épouvante. Elle était nerveuse, sur la défensive, et prise au dépourvu pour couronner le tout : elle n’avait rien sur elle, on lui avait tout confisqué. Piquée au vif, elle s’en prit à la personne la plus apte à supporter la tornade Milena. Il fallait dire que la fameuse Adaline l’insupportait à vouloir tout contrôler, tout solutionner. Elle détestait ce genre de personnes, car pour l’avocate rien ni personne n’était plus fort que la loi. Elle se laissa apostropher, leva les yeux au ciel face au monologue de la brune et finit par conclure de la manière la plus diplomate possible: « Je ne suis là pour faire la morale à personne ma chère. Laissez-moi juste faire mon travail, c’est tout ce que je vous demande… » Elle respira un grand coup et tourna les talons pour revenir près de James. Ce dernier était en plein pourparler avec l’un des agents et expliquait tant bien que mal qu’il aurait aimé juste retrouver son fils. L’Anglaise secoua la tête, dépitée par tant de malchance. Elle éprouvait beaucoup d’affection pour James et le voir dans cette posture la mettait réellement mal à l’aise. Elle aurait aimé pouvoir faire quelque chose. Mais elle n’eût pas le temps de réfléchir que le grand blond, un dénommé Scott, revint à la charge. Il ordonna que le coup de fil aille à James, pour qu’il prenne des nouvelles de son fils. L’avocate était partagée: elle souhaitait évidemment savoir si le petit Mathis était en sécurité, mais elle était également chiffonnée de devoir sacrifier leur unique coup de téléphone pour cela. Elle regarda son ami avec intensité et une jeune femme blonde prit la parole pour signaler son mécontentement. Tout le monde semblait sur le qui-vive, ne sachant pas à qui devait revenir ce fameux coup de téléphone. Finalement, James rompit le silence et interpella l’avocate: « Milena… Est-ce que tu sais qui appeler ? Quelqu’un peu nous faire sortir de là plus vite ? » Elle écarquilla les yeux. Elle n’avait pas eu le temps de réfléchir à un réel plan. Le grand blond commença à se scandaliser une nouvelle fois mais la brune n’en tint pas compte et attrapa le téléphone. Elle s’éloigna dans un coin de la cellule et composa le numéro de Leo, sa future associée. Elle lui expliqua la situation, lui demanda d’appeler d’autres avocats et d’autres magistrats pouvant mettre la pression sur le commissariat. Son amie lui répondit qu’elle allait faire tout son possible, mais qu’elle ne pouvait rien lui promettre. Milena raccrocha et se retourna vers ses malheureux co-détenus. « Bon, il paraît que la manifestation a vraiment très très mal tourné. C’est le chaos, tout le monde est débordé. Mais on va s’occuper de nous… » Elle tourna la tête en entendant la porte de la cellule s’ouvrir pour y laisser entrer deux nouveaux détenus qui allèrent s’asseoir directement. Elle faillit tomber des nues quand elle reconnût son ami d’enfance, et accessoirement l’un des meilleurs amis qu’elle n’ait jamais eu. « Gau…Gauthier? » Elle rendit le téléphone à James et ignora ce que vociférait Scott pour la énième fois pour se diriger vers le grand brun. Il se redressa en voyant l’avocate et elle le prit dans ses bras avec force. « Mon dieu Gauthier, qu’est-ce que tu fais là toi aussi?! Tu vas bien? »
© LOYALS.

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Team Purple

Bienvenue au cirque!

E

st-ce que je viens tout juste de dire que nous sommes dans un cirque? Non, je ne crois pas. Enfin, j’aurais dû le dire au moment où Jerryka perd la tête et commence à me draguer. Au début, je me dis qu’elle doit avoir eu un coup à la tête pendant la manifestation, et c’est la raison pour laquelle elle divague. Un coup à la tête, une commotion, je n’en sais rien. Les symptômes d’une commotion peuvent arriver quelques heures après non? Ou elle a tout simplement très faim? Je n’en sais rien, et je n’ai pas vraiment le temps de pousser ma réflexion plus loin. Non, car elle m’agrippe pour me rouler une pelle. Ok, j’aime tout le monde. J’adore embrasser des femmes, mais dans une cellule devant une quinzaine de personnes? Un peu moins! Un cirque…Je vous l’ai dit!

Les bruits, les paroles autour de nous semblent s’apaiser. Je n’entends plus rien, en dehors de la voix de Jerryka. Est-ce ce qu’elle voulait faire en m’embrassant? Arrêter la discussion qui se passait autour de nous? Ah, je suis trop perdue pour comprendre quoi que ce soit. Je décide de répondre à son baiser, mais brièvement. Je suis convaincue que Jerryka n’est pas normale. En dehors d’un coup à la tête, il est possible qu’elle ait voulu attirer l’attention des gardes. Mais à quoi bon? Après moins d’une minute, je la repousse doucement et la regarde dans les yeux. Ses yeux vitreux semblent ailleurs, très loin dans une constellation lointaine. Ouais, il y a quelque chose qui cloche avec elle! Je la prends par les épaules pour la rassoir. Elle se laisse faire mollement. Une fois que je suis en sécurité de ses avances machos, je me retourne vers le groupe qui nous observe d’un regard indécis. Je tente de garder mon sérieux, mais je me crampe rapidement en deux en riant aux éclats. J’entends quelques rires ici et là, et je dois avouer que malgré l’adon de la situation, je trouve la situation amusante. Ma bonne humeur de retour (hey, c’est toujours plaisant embrasser une belle femme! C’est très..exotique!) et le goût de Jerry toujours à mes lèvres, je tente de me relever pour faire face au groupe.

- Un cirque! Je vous l’ai dit!

Mon sourire s’efface un peu. Je me retourne vivement pour jeter un coup d’œil à Jerryka, qui fixe un barreau. Ou plutôt elle fixe le vide. Enfin, je ne suis pas dans sa tête mais elle n’est clairement plus avec nous. J’observe la femme médecin en croisant les bras, un demi-sourire au visage. Malgré la situation, je ne peux m’empêcher de trouver la situation intéressante et remplie de rebondissements!

- Hey Doc! Tu crois qu’elle pourrait avoir une commotion cérébrale?

Je la regarde, attendant qu’elle s’active pour aller jeter un coup d’œil à une Jerryka perdue dans les nuages. Ouais, un crique…

GleekOut!

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#PURPLETEAM, queensland police

« Il y a une manifestation pour les droits des gays et le mariage homosexuel en ce moment à Brisbane. Il faut que j’envoie une équipe et j’aurais besoin que tu partes avec eux. » et un « Wyatt, s’il-te-plait. ». C’était tout ce qu’un des collèges de Wyatt avait eu à lui dire pour que l’anglais accepte de se retrouver dans les rues de Brisbane avec des manifestants. C’était assez inattendu et la surprise s’était lue sur le visage de l’homme qui l’avait embarqué là-dedans mais c’était arrivé.

Au cours de ses premières années en sortie d’université, Wyatt avait eu l’occasion d’être journaliste et d’officier aussi bien dans un bureau que sur le terrain. Il aimait ça à l’époque. Débarquer en terrain parfois inconnu, se retrouver en plein milieu de l’action. Il avait eu l’occasion de découvrir nombreux paysages et de vivre un certain de nombre de situations fortes. C’était de l’adrénaline et un sentiment d’être en vie magnifique. Il avait aussi l’occasion de voir des choses terribles, exposé à la face noire de notre monde que personne n’avait le droit d’ignorer. Il était présent pour mettre de la lumière dessus.

Et des années après, il arrivait que cette partie du boulot lui manque. Par contre, se faire embarquer par la police et terminer dans une cellule n’était pas exactement comment il avait prévu que les choses se déroulent. Une bagarre avait éclaté non loin de là où Wyatt se trouvait avec son équipe alors il avait décidé de se rapprocher pour filmer la scène et interroger les policiers. Apparemment ses questions n’avaient pas plu parce qu’il avait fini par se faire menotter et placer dans un fourgon.

A son arrivée au poste il avait essayé de négocier et de s’expliquer. Mais de toute évidence messieurs les policiers n’en avaient rien à faire de la liberté d’expression et de la liberté de la presse et de l’information puisqu’il finit tout de même par se faire placer dans une cellule avec des gens qu’il supposait être des manifestants. Il n’avait pas eu le temps de scanner la pièce qu’une jeune femme l’interpellait déjà. (adaline) « Bienvenue au cirque de manifestants! Veuillez prendre place, je vous en prie! Vous avez manqué une partie du show, mais ce n’est pas important! Je suis Adaline, et vous? » Au cirque ? Les choses avaient donc l’air de bien se passer dans la pièce. Fantastique. Pour une fois Wyatt aurait bien voulu faire le mec sociable et répondre mais il n’eut pas le temps. Avant qu’il n’ouvre la bouche une brune s’approcha de l’inconnue qui leur avait adressé la parole et l’embrassa après une déclaration toute droite sortie d’une mauvaise cité. Les heures à venir s’annonçaient très longues ou très intéressantes.

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#PURPLETEAM

Non mais je rêve, je reste la perplexe, silencieuse, et elle me pense folle ou malade, voire pire. Il n’en est rien, mon actions visait son plan et visiblement elle n’en suivait plus rien, okay elle l’avait sabordé, mais si la porte s’ouvrait on pouvait sortir et coller un foutoir fini dans ce poste, ils n’avaient pas nos identités, du moins pas la mienne, j’étais venue sans rien sur moi dans l’urgence, juste mes clés.
Je restai silencieuse, la détaillant d’un air sans attache qui visiblement dans son approche me rendait malade quand elle appela un médecin, visiblement dans un coin que je n’avais pas vu. Je la scrutai interloquée.

« Non mais c’est toi qui t’es pris un coup ou alors mon baiser t’a allumé la cervelle, je vais bien, je suivais ton plan et cela malgré que tes reculez. »

Je me relevai d’un mouvement décidé et traversai la pièce pour me rendre près de l’entrée et appeler un des nombreux gardiens.

« Ça vas cinq minutes ce cirque, nous ne sommes pas des terroristes, et beaucoup ici ont des familles. J’ai moi-même une gamine qui m’attend et je ne manifestais pas, je suis médecin, donc faîtes votre travail et passez à l’étape suivante ou je vais en tuer dans un coin et vous aurez des raisons de me garder avec vous ! » Lançais-je à présent furieuse. Si jusque-là j’avais accepté de rester calme, d’observer, je commençais à en avoir vraiment marre de cette mascarade.

C’est à ce moment-là que je reconnus quelques autres visages, donc celui d’Eden, c’est surement elle qu’Ada avait appelé pour me soigner.

« T’as pas ta carte de pompier par tout hasard non ? » Lui lançais-je sans prêter la moindre attention à savoir si elle était occupée, de toute façon nous étions tous bloqués ici, donc elle aurait largement le temps de finir après avoir répondu à ma question.

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Jay

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Badboy

#PurpleTeam

Ok, je dois avouer que je ne comprends plus rien. Après avoir tendu le téléphone à James, je me retourne vers les nouveaux arrivants pour les saluer. C’est là que je vois une belle brune mater Adaline, pour finir par lui coller une pelle. J’y comprends rien, et je reste spectateur devant ce délire. Lorsqu’Adaline repousse Jerryka pour l’asseoir sur un banc, et demande à la femme médecin si elle ne pourrait pas avoir une commotion cérébrale. Encore là, j’ai eu plusieurs commotions cérébrales. La femme brune n’a pas vraiment les symptômes d’une commotion cérébrale…Mais bon, encore là je pourrais me tromper! Je les observe, intrigué de voir la suite.

La suite…La brune se fâche, visiblement blessée par les propos d’Adaline. Attends, alors c’était un plan pour nous faire sortir de là? Ahhh…. C’est un peu tirer par les cheveux! Je la regarde s’approcher des barreaux pour crier après les gardes, et je décide alors d’intervenir. Ouais, il faut bien qu’il y ait un homme fort dans la place en mesure de calmer les crises d’hystérie. Et je suppose que ce mec, et bien c’est moi! Je m’avance donc vers elle, un peu exaspéré par ce qu’elle dit aux gardiens. Ce n’est clairement pas avec une telle attitude que nous allions parvenir à sortir d’ici! Au contraire, les gardiens pouvaient très bien nous priver de notre souper si elle les énerve trop! Et ça, ce serait la fin du monde. Une vingtaine de personnes affamées, enfermé dans une cellule trop petite pour notre nombre? Non, ce n’est clairement pas une bonne idée.

Je me place donc en arrière de Jerryka, et sans prévenir je m’empare de ses bras que je bloque en arrière d’elle. Elle tente de se débattre, mais j’approche mon oreille d’elle pour bien me faire entendre. Je tente d’être agressif lorsque je lui parle afin de calmer ses esprits enflammés

- Calme tes roubignoles si tu ne veux pas qu’on nous prive de souper.

Ok, elle n’a pas de testicules. Et puis? C’est plus vulgaire ainsi.

- Sinon, je promets de te rendre inconsciente pour que tu cesses de japper des stupidités aux gardes

Je serre mon emprise sur ses mains en attendant sa réponse. J’espère sincèrement qu’elle va se calmer.

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#PURPLETEAM, queensland police

Inspire, expire. Ça allait un peu mieux. Je restais replié sur moi-même lorsque Scott se releva. Je répondis par un hochement de tête à sa question sur mon état. J’étais capable de me contrôler. Je le vis aller voir le père et la jeune avocate pour discuter du coup de fil. Tout se passait très vite, mais le temps passait lentement à la fois. Je ne comprenais pas tout ce qui se passait, mais très vite l’appel a été passé et la brune nous annonçait que les dégâts de la manifestation étaient plus gros que ce à quoi nous pensions. Quoique, enfermés une majorité d’innocents pour turbulence alors que peu d’entre nous semble coupable était déjà signe de mal organisation par les agents de la paix. Mes pensées se dirigèrent vers Henry le temps d’un instant, va-t’il bien dans ce déluge ? J’espérais qu’il ne s’était pas fait prendre par les autres évènements qui se produisaient là-bas si ça se passait comme la fille nous disait. Les portes de la cellule me firent sortir de mes pensés. L’espace d’un instant, j’ai eu l’espoir qu’ils nous laissaient sortir, mais quatre personnes fit leur apparition. Toutes nos réactions étaient synchronisées. Tout le monde les avait scrutés avant de retourner à leur situation. Un autre évènement similaire. Rajouter des gens de l’armée que nos ravisseurs capturaient et les ramenait avec ceux déjà présents dans la cellule, soit nous. Emily, respire. Ce n’est pas la même chose.

La scène qui se passait par la suite avait capté toute mon attention. Comme celle de la plupart d’entre nous. Une jeune femme s’était lancée sur une déclaration presque folle à la revendicatrice du poste de leader du groupe. Je pensais comme cette dernière : elle avait probablement péter un câble, mais je n’étais pas là pour juger. Les autres pensent probablement la même chose de moi après ma quasi-crise.

Je retournais mon regard vers Scott qui décidait de réagir face à cette situation. Étant probablement la seule qui aie une petite influence sur lui, je lui adressais la parole tranquillement : « S’il-te-plait, lâche-là. Dans le pire des cas, ils l’amèneront dans une cellule à part, mais je ne crois pas que ce soit nécessaire. Elle a compris. Pas besoin de te faire dur comme un parpaing. »

Je m’étais assurée de ne pas être brusque dans ce que je disais. De toute façon, si tout partait en vrille, ma réaction première sera d’essayer de m’évader quand les gardes essayeront de tout calmer.

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Badboy

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Moi, violent? Est-ce que j’ai déjà précisé que j’ai souvent été emprisonné pour ce genre de situations? Si, en entrant dans la Navy je m’étais un peu calmer, c’est vrai. Cependant, depuis que je suis de retour de ma mission, plus rien ne va. J’ai perdu tous mes moyens, y compris la certaine contenance que j’ai développée dans l’armée face à ma colère et ma violence. J’ai l’impression de la laisser gérer ma vie et mon interaction avec les gens, sans que je puisse vraiment le contrôler. Attendez, est-ce qu’on appelle de l’impulsivité? Si, justement. L’impulsivité ne se contrôle qu’après coup. Et après coup, il est toujours trop tard.

Mon emprise se desserre un peu lorsque je réalise enfin ce que je suis en train de faire. J’ai un code d’honneur. Un code d’honneur qui me dicte que je ne peux pas frapper des femmes en dehors de mes cours de boxe. Tout à l’heure, j’ai presque brisé ce code en envoyant un coup filé dans la direction d’Adaline. Et maintenant je menace une femme hystérique de la rendre inconsciente? Nah, je ne le ferais pas. Mais je sais très bien que ça peut calmer son esprit agité. J’ai voulu bien faire, mais je réalise rapidement que j’y suis peut-être allé un peu fort. Trop tard pour m’excuser. Et trop tard pour reculer aussi. Je tiens donc ma position, attendant toujours la réponse de la femme afin que je puisse la libérer.

Mais la réponse ne vient pas d’elle. La voix d’Emily vient me chercher, là, au cœur. Cette chose, cette partie inaccessible chez moi. Je sens mon corps se contracter tandis qu’Emily me réprimande doucement. Cette fille me fait vivre des émotions que je ne veux pas confronter, c’est injuste.

Je lâche mon emprise sur la femme brune pour me retourner vers Emily. Pour moi, il n’y a plus qu’elle devant moi. Je n’ai pas envie qu’elle ait peur de moi, je tente donc de m’excuser du mieux que je peux. Je devrais vraiment faire attention à ce que je fais devant elle. Elle n’a pas besoin de voir de la violence en plus d’être pris dans cette cellule.

- Ouais, t’as raison. Je suis désolé. Je ne pourrais jamais rentrer dans le moule...

Je sais qu’il est trop tard pour m’excuser. Il est toujours trop tard.

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#PURPLETEAM, queensland police

J’étais bien décidé à rester prostré dans mon coin en attendant que l’orage passe. Ne surtout parler à personne, ne pas se faire remarquer et tout devrais bien se passer. C’était le plan du moins jusqu’à ce que j’entende mon nom prononcé d’une voix qui ne m’était pas inconnue. « Gau…Gauthier? » Mes yeux grands écarquillés se posèrent sur la jolie brune qui n’était ni plus ni mois que Milena. La jeune femme était une personne très cher à mon cœur que je connaissais depuis ma tendre enfance et si il y a une personne que je ne m’attendais pas à voir ici c’était bien elle. « C’est pas vrai qu’est ce que… ? » Surréaliste c’était plus ou moins l’état de la situation quand je l’observais à la loupe. Je serrais le corps de mon amie contre le mien d’un geste protecteur passant une main sur ses cheveux en regardant pour la première fois autour de moi. « Mon dieu Gauthier, qu’est-ce que tu fais là toi aussi?! Tu vas bien? » Je me séparais légèrement d’elle pour lui faire un sourire rassurant. « Je me pose la même question une manifestation qui a mal tournée, je participais même pas à la bousculade mais ma tête a pas du revenir à l’un des policiers. » Le délit de faciès je connaissais bien mais le plus souvent il jouait en ma faveur ça n’avait pas été le cas cette fois. « Dire que je pensais t’appeler mon venir à mon secours, je pense qu’il va falloir que j’abandonne l’idée. » Ca n’était pas un soucis je connaissais plus d’un avocat dans le coin, même si Milena était clairement ma préférée. « Et toi ? Depuis combien de temps tu es là ? Me dis pas que tu t’es battue ? » J’avais bien de la peine à imaginer la jeune femme se mêler à une masse de bagarreurs. Mais elle avait aussi son caractère à ne pas en douter. J’avais à peine fini ma phase que mon regard se posait sur une scène plus que choquante qui se passait derrière Milena. Je n’avais pas suivi le début de l’histoire bien que j’ai cru voire deux femmes échanger un baiser, mais ce que je voyais maintenant m’échauffait l’esprit. Un grand blond était entrain de tordre le bras d’une des filles, son regard de fou furieux posé sur elle alors qu’il lui murmurait quelque chose à l’oreille. Je m’étais promis de faire profil bas mais ça… Selon mes principes c’était tout bonnement inadmissible. « Excuse moi Milena. » Je quittais en vitesse la jeune femme pour me diriger vers le grand blond mais l’une des femmes s’interposa avant même que je n’arrive à sa hauteur. C’était tant mieux. Je n’avais de toute façon pas dans l’idée de me battre mais plutôt de calmer le jeu et de dire le fond de ma pensé à cet homme violent. Arrivant près de la petite brune qui venait se faire violenter je posais une main sur son épaule. « Tout va bien mademoiselle ? » Après se réponse je ne pu m’empêcher de me tourner vers l’homme. Tant pis pour le Gauthier qui fait table rase. « On ne vous a jamais appris à respecter les femmes ? Il y d’autres moyens de régler des conflits. » Je ne connaissais pas l’histoire en entier mais j’avais le certitude que violenter une femme n’était pas la solution et je n’avais pas peur de l’homme, mes nombreuses années de sport de combats me proférant un certain avantage sur la plus part des gens. Je ne tapais pas, je me contentais de maitriser… Ce qui pouvait mettre certaine brute hors d’eux. Je gardais pour ma part se ton strict et légèrement hautain qui pouvait agacer mais me laisser réduire par les grosses brutes n’était pas dans mes habitudes.

Résumé:

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sortez-moi de là.

J’essaye clairement d’attendre sagement que quelqu’un nous fasse sortir d’ici, que ce soit quelqu’un présent dans la cellule ou quelqu’un à l’extérieur, mais rien ne se passe sauf de l’agitation. Vraiment beaucoup d’agitation. Entre les gens qui se battent comme des animaux, ceux qui s’embrassent pour je ne sais quelle raison, je me sens complètement dépassé. D’ailleurs ce n’est pas pour rien si je me réfugie à côté de Kyrah et que je passe mon bras sous le sien, comme si la jeune femme allait me protéger. En effet, verbalement elle a assez de mordant, mais elle reste une femme et j’aurais peur que le grand blond qui s’est moqué de moi s’en prenne à elle. Je serais obligé d’intervenir et personnellement, je ne pourrais pas faire grand-chose à part servir de punching-ball. D’ailleurs ça ne tarde pas et parle mal à Kyrah ce qui me mets hors de moi, car je trouve ça mal de parler à une femme de la sorte. Je prends alors la parole, en me levant et me plaçant devant Kyrah comme un bouclier pour parler à ce grand blond (Scott) « On ne t’as jamais appris la politesse ? Parler à une femme de la sorte prouve que tu es moins un homme que moi, même avec tes grands muscles. » Rien qu’en disant cette phrase, j’avale péniblement ma salive. « Je pense que Kyrah a raison, appelez son fils dans une telle situation ne changerait rien, c’est pas comme si on allait rester en prison pendant des semaines. C’est une histoire de quelques heures si vous arrêtez tous de vous comporter comme des … » Je ne termine pas ma phrase, de peur que l’ensemble de la cellule s’en prennent à moi. « Je veux que tu t'excuses auprès d’elle. » Bon, j’avoue je m’emballe un peu, ce n’est pas une chose qu’on demande lorsqu’on se prend la tête avec un autre homme, mais bon, j’ai été élevé par des femmes après tout, voilà d’où vient ma peur légendaire, même si j’ai fait un magnifique effort pour le coup. Cependant, cette montée d’adrénaline me donne encore plus de verser la petite goutte qui se transforme apparemment en un gigantesque ruisseau, d’ailleurs je place ma main sur mon pantalon et je commence à m’agripper comme un singe au barreau oubliant le grand blond qui passe déjà à autre chose et puis d'ailleurs un autre type s'en mêle, je passe donc à mon principal problème : ma vessie. « S’il vous plaît … Laissez-moi aller faire pipi ! » j’hurle de toute mes forces, sauf que je n’avais pas remarqué qu’un policier se trouvait déjà là et que le fait de crier l’énerve encore plus qu’il est. C’est donc en passant sa main à travers le barreau qu’il me pousse le visage très fort et que je finis comme une larve à terre, cul sur le sol. Pourquoi Ellie n’est pas là, c’est la seule qui pourrait arranger la situation j’en suis sûr.

Spoiler:

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#PURPLETEAM, queensland police

Aussi étonnant que ça puisse paraitre, ce n’était pas la première fois que Wyatt terminait au poste de police. Apparemment quand il était plus jeune son insatiable curiosité avant tendance à servir d’aimant aux forces de l’ordre. Il n’avait pas visité autant de cellules que ça dans sa vie, en soi. Mais disons qu’être présent à certains endroits à certains moments et prononcer certains mots à certaines personnes ne l’avait pas toujours aidé dans la vie.

De ce fait la situation ne l’inquiétait pas plus que ça. Ce n’était pas le contexte qui l’embêtait mais plutôt tout ce qu’il l’empêchait de faire. Les policiers qui l’avaient admis au poste avaient pris son portable mais il avait encore sa montre pour lui dire qu’il était dix-huit heures passé et sa tête pour lui rappeler qu’il avait de nombreuses choses à faire. Passer une nuit au poste de police n’était pas exactement quelque chose que vous casiez facilement dans votre planning.

Le producteur avait presque l’air d’être un spectateur de la scène, debout à l’entrée de la cellule, les bras croisés sur sa poitrine à observer les autres en silence. Enfin, le silence il n’y avait bien que lui qui avait envie de l’entendre au vu de l’agitation qui émanait de ses camarades et des cris qui fusaient. Il n’aimait pas spécialement la violence mais il n’en avait pas non plus peur. S’ils avaient besoin d’aide pour contenir quelqu’un, il interviendrait. Pour l’instant même le petit taillé comme un i avait l’air capable de répondre au blond qui semblait avoir du mal à contenir sa colère.

Wyatt profita que le bouclé se lève pour aller s’asseoir à côte de la blonde (kyrah) qui lui tenait jusque-là compagnie. Il ne put s’empêcher de rouler des yeux quand il entendit un « S’il vous plaît … Laissez-moi aller faire pipi ! » mais il reporta rapidement son attention sur la femme à ses côtés. « Excusez-moi, est-ce-que vous pourriez me résumer un peu la situation ? Genre me faire une liste rapide des actes insensés qui se sont produits depuis votre arrivée et accessoirement j’aimerais bien aussi savoir si on s’occupe de nous sortir de là. » Parce qu’arriver après les autres pour l’instant ça lui avait plus porté préjudice qu’autre chose. Si il allait passer la nuit avec des tarés, Wyatt préférait le savoir assez rapidement.

Spoiler:

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Trouble shared is trouble halved

Badboy en isolation

#PurpleTeam

Vous connaissez l’expression ''la goutte qui fait déborder le vase''? Eh bien, cette expression n’est pas pour moi. Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, je ne sais pas m’arrêter. Le vase déborde constamment, et je finis toujours par faire déborder les autres. Même les plus sages. C’est pourquoi l’intervention de Kenneth dans la situation me trouble un peu. Emily m’a convaincu de lâcher prise, alors pourquoi il s’en mêle ? Et puis, du haut de son cops frêle, je ne vois pas comment il peut me donner des ordres. Je décide donc d’ignorer son brillant conseil qui me demande de m’excuser lorsque je me fais interpeler par un des nouveaux arrivants. À en croire par sa carrure, je serais mieux d’y aller plus doucement avec lui. Pour une fois depuis mon arrivée, j’ai bien l’impression qu’il pourrait être un problème si j’ai un autre excès de violent. Car, on doit se le dire, on parle bien d’excès de violence dans mon cas non ? Ah, je n’en sais rien. J’ai peut-être un problème. Je dirais bien que je pourrais consulter un psy, mais en fait j’en consulte déjà un. Hop là, c’est loupé pour ce coup-ci ! Malgré le fait que je me suis dit que je devrais faire profil bas pour le bien d’Emily (ah si, j’y ai penser je vous dis !), le commentaire du nouveau me pique à vif. Malgré la cloche d’alarme qui se fait retentir dans ma tête, je ne l’écoute pas et je lui réponds sans tact

- Voilà le prince charmant qui s’en mêle !

Je le défie du regard, mais il ne baisse pas les yeux. Il me défie à son tour, et nous restons bloquer dans le regard de l’autre jusqu’à ce j’entende Kenneth chigner pour aller aux toilettes. Je me retourne vers lui (tant pis pour le combat de yeux, Kenneth a vraiment attiré mon attention)

Est-ce que j’ai dit que je souffre d’un manque de tolérance pour l’injustice ? Ouais, je crois que c’est l’une des choses qui m’enrage le plus (attendez, je crois que j’ai un manque de tolérance pour tout en général, mais ça en particulier. C’est peut-être pourquoi je suis officier de la Navy après tout ! Ouais, moi officier, vous y croyez ? J’ai une deuxième personnalité lorsque j’enfile un uniforme.)

Lorsque Kenneth tombe au sol, je me dirige à grands pas pour coller mon visage sur les barreaux une fois de plus. Je crois que c’est le changement de shift pour les gardiens car je ne reconnais pas celui qui se trouve en face de moi. Je l’interpelle pour prendre la défense de Kenneth malgré le fait qu’il m’ait manqué de respect tout à l’heure. (Je vous l’ai dit, je suis un cœur tendre malgré tout)

- Mais t’es grave toi ! Il veut simplement pisser, fou lui la paix à la fin !

Le garde me regarde brièvement avant de tourner les talons et de s’éclipser. Je crois en avoir fini, mais il revient à la charge rapidement avec un urinal à la main. Satisfait qu’il ait au moins compris le message, il m’enrage grave lorsqu’il dépose l’urinoir par terre en dehors de la cellule. Assez loin pour que personne ne puisse l’atteindre. Une fois sa traitrise effectuée, il me regarde sans dire un mot. C’est LÀ que je vire clairement à l’envers. Sans réfléchir, je passe une main à travers les barreaux et je le pousse de la même façon qu’il a poussé Kenneth.

- T’aimes ça?

Mais voilà, le garde ce n’est pas Kenneth. Sans dire un mot, il déverrouille la porte de la cellule et me maîtrise en me mettant les mains derrière le dos. Je tente de résister, alors il prend une de mains et il commence à la torde. (Hey, ça me rappelle vaguement quelque chose, mais je suis moins violent que cela tout de moins!) Ainsi, il me dirige en dehors de la cellule où je me sens obligé de le suivre docilement si je ne veux pas me ramasser en prison pour de vrai en dehors du poste de police. Avant de me faire amener loin de la cellule, j’utilise mon pied gauche pour pousser l’urinal plus près des barreaux afin qu’il soit accessible pour Kenneth. Fier de moi, je relève la tête et suit le gardien dans le corridor.

Spoiler:

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Team Purple

Quelqu'un a vu ce qui s'est passé?

T

out part à la dérape à la moindre accalmie. Comment étais-je supposée savoir que Jerryka voudrait suivre mon plan à la fin ? Et puis, ce n’était pas du tout mon plan ! Elle n’avait même pas voulu m’écouter lorsque je lui avais proposer de m’aider. Si elle m’avait demandé de lui expliquer, je lui aurais dit que mon plan était de distraire les gardes en dansant dans la cellule, et non en m’embrassant ! Et là elle me pique une crise de nerfs parce que je n’ai rien compris ? Oh, mais c’est grave. Très grave car elle se tourne vers les gardes et commence à faire son hystérique

- Écoute Jerryka, je m’excuse de ne pas avoir compris… je suis…vraiment désolée…

Mais je ne crois pas qu’elle m’aille vraiment entendu. Et puis, le grand blond du nom de Scott commence à s’en mêler en la maitrisant par derrière, ce qui me choque. Ah non, mais il y a des limites avec a violence tout de même ! Je fais quelques pas dans sa direction, mais je n’ai pas le temps d’interagir que la femme qui semblait paniquée un peu plus tôt intervient pour le calmer. Cela semble fonctionner…Jusqu’à ce que Kenneth et un nouveau s’en mêle. Je roule des yeux, exaspérée. Ils n’ont vraiment rien compris à la personnalité de Scott, plus ils vont le piquer et plus il va mordre. J’ai déjà connu des gens comme lui, et je n’ose même pas imaginer ce qu’il pourrait faire si quelqu’un dépasse une quelque compte limite. D’ailleurs, je me compte bien heureuse de ne pas avoir été la limite lorsque je l’ai frappé.

Lorsque Kenneth se fait pousser par terre, j’accourse vers lui pour poser une main sur son épaule. Mais quel taré ce garde ! Je me penche vers lui et l’aide à se relever. Je peux voir qu’il est sous le choc. Le pauvre, il n’a pas l’habitude de se faire bousculer.

- Est-ce que t’es correct ?

Je me force à ne pas me détourner de Kenneth pour voir ce qui se passe avec le chien de garde (Scott) qui continue de japper en arrière-plan. Je décide de tenter de consoler Kenneth, qui semble visiblement blesser par le geste du garde. C’est le temps de flatter un peu d’égo. Même un homme comme Kenneth aime se faire flatter dans le bon sens du poil.

- T’as bien fait de prendre la défense de ton amie devant Scott. Il dépasse les limites à plusieurs niveaux. Tu devrais être fier de lui avoir tenu tête comme ça, ça n’a pas dû être facile !

Je tente de lui faire un sourire réconfortant, au moment où j’entends la porte de la cellule s’ouvrir. Je me retrouve vivement dans l’espoir qu’un garde vif d’esprit aie finalement décider de nous laisser partir. Ah, mais non ! Faux espoirs, c’est simplement Scott qui se fait amener par un garde. Je pousse un soupir d’exaspération avant de demander d’une voix plus que découragée

- Mais c’est un vrai branquignol celui-là ! Il a fait quoi cette fois-ci pour se faire sortir ?

Je pose la question à qui bon croit utile de me répondre. Je n’en reviens pas à quel point ce gars s’allume vite ! Je le vois donner un coup de pieds sur quelque chose au sol, et je réalise que c’est un urinoir. Je ne peux m’empêcher de sourire en me dirigeant vers l’urinoir. Je l’attrape facilement avant de me retourner vers Kenneth pour lui lancer.

- Il n’est pas si fou que ça finalement !

Spoiler:

GleekOut!

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trouble shared is trouble halved

#PURPLETEAM, queensland police

Je voyais bien que j'avais mis James dans une situation difficile, mais je ne pouvais pas faire le choix à sa place. S'il était aussi inquiet, il devait avoir une bonne raison. Et comme s'il n'avait pas assez la pression comme ça, tout le monde vint donner son avis, plus ou moins gentiment. Pourquoi ils ne pouvaient pas se taire cinq minutes qu'on puisse réfléchir en paix ? J'avais beau avoir déjà été embarquée dans d'autres manifestations en France, jamais je n'avais vu des réactions aussi intenses dès les premières heures d'enfermement. Je préférais ne pas penser à ce qu'il allait advenir de nous au milieu de la nuit, quand les courbatures feraient leurs apparitions et que la patience aura totalement disparu. Je vis James tendre le téléphone à son amie à l'instant même où la porte s'ouvrait. Je regardai nos nouveaux compagnons de cellule entrer avant de m'éloigner des barreaux pour m'asseoir par terre dans un coin un peu plus isolé. Les disputes continuaient de fuser de partout et un mal de tête faisait doucement son apparition. Je fermai les yeux et essayai d'oublier tout ce qu'il se passait autour de moi. J'avais eu mon moment d'impulsivité, ce petit moment de délire pour obtenir un appel, mais j'étais loin de tout ça maintenant. J'avais juste envie de me poser et de profiter d'un silence inexistant.

« Hey Doc! Tu crois qu’elle pourrait avoir une commotion cérébrale ? » Je revins à la réalité et regardai les deux femmes en fronçant les sourcils. Que se passait-il encore ? Je n'eus pas le temps de répondre que je vis l'une d'entre elles s'énerver d'un seul coup. Elle traversa la cellule et se mit à parler furieusement contre un gardien. Si c'était elle qui était censée avoir une commotion, alors je pouvais maintenant répondre sans aucun doute que ce n'était pas le cas. Elle était juste légèrement sur les nerfs, comme la plupart des personnes présentes ici. J'allais repartir dans ma bulle quand elle se tourna vers moi. « T’as pas ta carte de pompier par tout hasard non ? » « Euh… Non, ils m'ont tout pris quand on est arrivés ici, mais comment tu sais que… Jerryka ? » J'étais tellement dans mes pensées que je ne l'avais pas reconnue. Sauf que je n'eus pas le temps d'en savoir plus, le fou furieux (scott) recommençait avec sa violence, l'agrippant fermement sans lui laisser une chance de s'échapper. Je posai ma main sur le sol dans un mouvement pour me remettre debout, mais les réactions s'enchaînèrent trop rapidement pour moi. Je me laissai retomber sur le sol, soulagée de voir les autres prendre les choses en main.

J'en profitai pour observer les personnes présentes dans la cellule. Certaines têtes m'étaient inconnues, même si je savais qu'elles étaient là depuis le début. Elles avaient sans doute préféré faire profil bas, ce qui était certainement la meilleure idée possible vu la tension qui montait rapidement dans la pièce. Je repérai avec horreur un visage ensanglanté. C'était celui d'une blonde (Kyrah), plutôt discrète d'après mes souvenirs. Je me levai aussitôt et m'approchai d'elle. « Est-ce que vous allez bien ? Qu'est-ce que vous vous êtes fait ? » Je lui désignai son arcade, voyant un léger filet de sang couler le long de sa joue. « Est-ce que je peux regarder ? » J'attendis son accord avant de m'asseoir à côté d'elle et de décaler son visage pour que je puisse mieux voir. Ça ne me semblait pas très grave, mais la blessure avait besoin d'être désinfectée au plus vite. « Je reviens. » Je me relevai et marchai jusqu'aux barreaux. Je vis le grand blond se faire entraîner hors de la cellule et dans le couloir, mais je reportai rapidement mon attention sur un gardien pas très loin. « Excusez-moi, est-ce que vous auriez de quoi soigner une plaie ? C'est pour cette demoiselle au fond. » Il me regarda avec désespoir, mais finit par se déplacer pour vérifier mes paroles. Il vint alors jusqu'à la porte et la déverrouilla sous mon regard surpris. « Venez avec moi toutes les deux, ce sera plus simple. » « Et est-ce que Kenneth peut venir avec nous ? Il a vraiment besoin d'aller aux toilettes ! » Je jetai un coup d’œil au brun avec une grimace. « Allez, venez. Dépêchez-vous. »

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la cour des miracles.

Tout ça me déprime. Si avant j’aurai été du genre à crier plus fort que tout le monde, me battre avec le grand blond qui ouvre beaucoup trop sa gueule, ou échauffer les esprits encore plus qu’ils ne le sont déjà, aujourd’hui, j’ai juste envie de soupirer et les regarder faire en attendant que ça passe. Sauf que Kenneth s’énerve et qu’il s’en prend au grand blond un peu débile, avant de hurler qu’il veut aller faire pipi. J’avoue que ça me fait un peu rire, mais un peu moins lorsque le gardien le met à terre. Je cours directement pour le relever en criant contre le gardien « Non mais ça va pas bien ? Y’a des abrutis qui font chier le monde ici mais lui n’a rien fait ! » J’aide mon ami à se relever et soupire d’exaspération avant que l’autre blond vienne à nouveau foutre la merde. Il est pas croyable lui ! Heureusement, un gardien vient le chercher pour le dégager de là. Parfait !
En même temps, quelqu’un lance à Kenny un urinoir en plastique et je grimace de dégoût. « Eark ! Tu vas pisser là dedans ? »
Là, un grand blond s'adresse à moi, ce qui me fait tourner la tête dans sa direction. « Excusez-moi, est-ce-que vous pourriez me résumer un peu la situation ? Genre me faire une liste rapide des actes insensés qui se sont produits depuis votre arrivée et accessoirement j’aimerais bien aussi savoir si on s’occupe de nous sortir de là. » Je soupire un peu en entendant sa question. Pas qu'il m'importune, mais juste que j'en ai marre d'être ici. « Bon alors en gros : Une star de la télé réalité française a essayé d'avoir un appel, quand elle l'a eu tout le monde s'est battu pour qu'un mec puisse appeler son fils mais en fait il a filé l'appel a une de ses copines qui est avocate, et apparemment quelqu'un devrait venir pour nous sortir de là. Et puis y'a aussi deux filles qui ont essayé de faire diversion avec un jeu de séduction un peu chelou, et après le grand blond s'est énervé, le grand brun a essayé de défendre la fille, et maintenant l'autre fou a été foutu ailleurs. En gros, voilà. Enfin c'est loin d'être fini...»
Une jeune femme accourt finalement vers moi d’un air paniqué et je tourne alors la tête vers elle. Je la reconnais, c’est la soit disant star de télé réalité qui a réussi à avoir l’appel un peu plus tôt. Au moins une qui sert à quelque chose ! « Est-ce que vous allez bien ? Qu'est-ce que vous vous êtes fait ? » Je vois qu’elle regarde ma blessure et je grimace un peu. « Arf… un connard qui m’a lancé des pierres pendant la manif… » « Est-ce que je peux regarder ? » Je hausse les épaules et la laisse regarder avant qu’elle ne s’éloigne et ne réussisse une nouvelle fois à s’adresser au gardien. Elle l’a a la bonne, elle doit lui plaire. « Venez avec moi toutes les deux, ce sera plus simple. » « Et est-ce que Kenneth peut venir avec nous ? Il a vraiment besoin d'aller aux toilettes ! » « Allez, venez. Dépêchez-vous. » Un petit sourire naît au coin de mes lèvres et je la suis, prenant Kenny par la main et poussant son urinoir en plastique tout dégueu. Nous quittons la cellule tous les deux et un des gardiens emmène Kenneth pour aller aux toilettes alors que je suis la blondinette pour qu’elle puisse récupérer une trousse de secours. « Alors, t’es médecin ou pompier ? Ou les deux ? » Un gardien nous donne de quoi aider la jeune femme et je m’assieds en face d’elle pour qu’elle puisse nettoyer ma plaie. « J’mappelle Kyrah. Et toi c’est ? »

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