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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: ≈ jackson mills
Jackson Mills

Réponses: 22
Vues: 1764

Rechercher dans: moodboards   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: ≈ jackson mills    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyVen 21 Juil - 19:37
BOTSWANA #1


1 JUILLET 2023


Jax avance dans l'allée centrale, son unique sac de voyage sur le dos. À travers les hublots se dessinent les contours de l'aéroport de Gaborone. L'hôtesse de l'air lui sourit et lui souhaite un bon séjour. Il est tellement déphasé par le décalage horaire qu'il ne sait plus l'heure qu'il est. Aux alentours de midi d'après le positionnement du soleil qu'il se prend en pleine face une fois la porte de l'appareil ouverte. À peine sorti de l'avion, l'agent s'arrête en haut de l'escalier menant au tarmac. Les autres passagers le doublent et le contournent, pressés de retrouver l'air climatisé du terminal. Il inspire à plein poumon. L'air ici n'est pas le même qu'à Brisbane, Sydney, New York ou toute autre ville occidentale. Ça sent l'Afrique. Loin d'être accablé par la chaleur, Mills s'élance, dévale les marches puis stoppe sa course sur la dernière. Pour la première fois de sa vie, son pied va toucher le sol de ses ancêtres. Il sacralise l'instant et pense à son père qui plusieurs dizaines d'années avant lui faisait le chemin dans l'autre sens ...

Premier repas au Botswana. La table déborde de tous les plats inconnus à la carte. Jax veut tout goûter. Assis seul sur une terrasse du centre ville, l'agent observe les passants. La diversité ethnique ainsi que la multitude de dialectes le surprennent. Le calme des gens également. Il écoute les conversations, détaille les styles vestimentaires, jette un œil aux nouvelles locales diffusées sur un écran de télé vissé au mur du restaurant. En silence, Mills savoure son repas. Il a pris des photos, mais préfère se charger d'envoyer tout cela plus tard, lorsqu'il sera à l'hôtel. Fatigué ou pas, il compte profiter de l'après-midi pour visiter la ville. Au moment de régler l'addition, il demande au serveur quelques conseils. Son tswana est teinté d'un accent australien qui fait rire l'employé. Ce dernier n'en reste pas moins sympathique et lui indique tout ce qu'il est intéressant de visiter dans la capitale. Jax le remercie puis s'en va.

L'agent se laisse quelques jours pour jouer les touristes. Ensuite, il partira dans le désert se confronter à lui-même, trouver des réponses à ses questions, découvrir ses racines, élever son esprit ...


(c) sweet.lips
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: ≈ pick your five
Sara Gutiérrez

Réponses: 761
Vues: 23153

Rechercher dans: l'addiction du jeu   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: ≈ pick your five    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyVen 21 Juil - 2:45
Archie Kwanteen a écrit:
looking for his arrows entre  @Mickey Reeves et  @Rhett Hartfield (ME DITES PAS QUE JE SUIS LA SEULE CURIEUSE ROH)

Si si :OO:


Tous :brows: Bon j'en choisis 5 pour lesquels j'ai une justification en tête là tout de suite sisi
Cesar #1 : Jouer Sara bourrée qui s'engueule avec son frère pour démarrer sa vie sur le forum ça m'a é-cla-tée Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 3217047551
Laurie #1 : J'ai kiffé jouer Sara un peu fangirl, c'était très sympa Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 1526047202
Gutiérrez #2 : Jouer un deuil c'est difficile mais c'était très intéressant Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 4285025084
Carl #1 : Entre le fait que j'avais très envie de jouer ce lien et le fait que j'adore la plume de Carl avec qui j'espérais pouvoir RP depuis un moment, je vous explique pas comment c'était un régal Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 674657830
Icare #1 : OUI j'aime bien jouer Sara quand elle est insupportable et souvent éméchée, écoutez j'ai pas à me justifier :drama:


5 situations RP que tu aimerais bien jouer un jour avec ton ou tes personnages ?
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: AMOS & RUSSEL #1 ► STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY
Amos Taylor

Réponses: 6
Vues: 358

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: AMOS & RUSSEL #1 ► STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyJeu 20 Juil - 16:41



STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY
Aurais-je accepté plus tôt l’idée d’être un homme malade si j’avais encore la dégaine de l’alcoolique ? Je l’ai eue après mes cuites répétées. Une sueur odorante - whisky, bière - a roulé de mon front jusqu’à mon cou, graissant mes cheveux devenus trop longs par manque d’entretien. Lorsque je vivais dans l’une des granges de chez mes parents, je ne suis pas certain que je me levais et me lavais tous les jours. Bien entendu, peu fier de cette ère dépressive, je n’en parle jamais en ces termes. Je gomme de mon discours tout ce qui pourrait blesser mon ego. J’en ai écrit quelques mots dans le fameux questionnaire qu’il m’a été forcé de compléter. J’ai gardé pour moi tout ce qui était trop douloureux pour ma vanité. N’ai-je pas rebondi ? Si je trempe les lèvres encore trop souvent dans mes verres, si je bois toujours au goulot d’une bouteille de bière, j’ai le mérite d’être plus ou moins apprêté - je n’en fais jamais des tonnes - de flairer davantage la cigarette que l’alcool. Je suis coiffé, mes ongles sont propres et mon haleine est déchargée grâce aux bonbons à la menthe que j’ingurgite tout au long de la journée. Ainsi je prends la remarque pour ce qu’elle est : un compliment dissimulé derrière l’étonnement. Le mien est palpable. Je me demande sincèrement comment on peut arriver à lutter contre l’envie pendant près de trois ans. Mes efforts réguliers se réduisent à peau de chagrin si vite que je n’ose compter les jours séparant ces périodes de sobriété de ceux où je craque. J’aurais peur d’être déçu de moi et, par conséquent, de me convaincre de n’être plus qu’une déception en devenir pour mon épouse. Ne le suis-je pas déjà ? Ne lui aurais-je pas fait du al en poussant la porte du loft pour m’isoler sur le catamaran ? Je n’en sais rien. Je n’arrive pas à enfiler sa paire de baskets. La fréquence de l’empathie est brouillé : je ne pense plus avec une complète lucidité. Et, pour cause, je n’ai pas envie d’être ici, dans cette où m’entoure des gars et des femmes accablés par l’alcoolisme et, quoique je ne perde pas un mot des confidences de mon interlocuteur, je m'égare dans mes pensées. Elle vagabonde vers ma fille, ma femme, cette famille que j’ai tantôt l’impression d’abandonner tantôt l’inverse. Je ne sais plus si j’agis pour leur bien ou le contraire et je décroche jusqu’à ce qu’ils soient  indirectement question d’elles. Comme Russel bien avant moi, je ressens ce désir de me débarrasser de l’alcool, de ne plus décevoir mes proches, de ne plus avoir collé sur le front l’étiquette du type avec un problème de boisson. Alors, je me reconcentre. Je me focalise sur les aveux sur celui qui deviendra mon parrain avec une attention toute particulière. «Je n’ai pas l’impression de ne pas être quelqu’un de bien, mais de ne pas être assez bien pour elles.» ai-je confessé, me surprenant moi-même de mon absence de pudeur. Face à quelqu’un d’autre, j’aurais opté pour un silence farouche. Sur l’heure, je me sens entendu, ce qui est assez rare en soi  et je m’ouvre. Je ne déshabille pas mon coeur, mais ma langue se délie assez pour que je confie mes motivations personnelles. «Parce que oui, je parle bien de ma femme, mais pas seulement. Je parle d’un bébé que j’ai pas envie d’abandonner parce que j’aurais été égoïste. Les médecins ne sont pas optimistes.» A les entendre, la cirrhoses ou le cancer du foie me guettent. « Et malgré ça… je suis pas sûr d’y arriver. J’ai peur d’être… tombé trop bas.» J’ai baissé les yeux, non par honte, mais parce que le souvenir de mon récent délirium tremens me secoue. «Le manque… ça me transforme plus que le whisky.» Et c’est là que réside le piège sournois tendu par mes démons.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken
Zoya Lewis

Réponses: 10
Vues: 647

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMer 12 Juil - 13:43
I have woven a parachute out of everything broken ft  @Caleb Anderson #1


Mars 2023. « C’est pas de ma faute si mes spermatozoïdes sont au taquet. » « Arrêtes ça, je veux RIEN savoir » qu’elle lance en se bouchant les oreilles telle une enfant, alors que son cousin vend les mérites de ses petits habitants et leurs efficacité à toute épreuve.

Les voilà aborder les problèmes d’addiction de Cameron, qui vont l’amener à intégrer un centre spécialisé dans quelques jours. Zoya se sent coupable de quelque chose qu’elle ne pouvait pourtant pas maîtriser, estimant ne pas avoir vu les signes qui auraient pu lui mettre la puce à l’oreille que quelque chose n’allait pas. Elle aurait espéré ainsi éviter ce qu’elle estime être le pire pour elle, cette dépendance chez son frère de qui elle se sent responsable du fait de sa position d’ainé. « Je sais, oui... Je sais. Et je comprends. Mais même si tu avais compris que quelque chose n’allait pas, tu crois vraiment qu’il t’aurait avoué être tombé dans la drogue en te confiant son sachet de cocaïne pour que tu t’en débarrasses ? » Son regard trouve le sol alors qu’elle connait très bien la réponse à cette question. « Non » qu’elle murmure simplement, désolée de cette impuissance face à laquelle elle se serait trouvée confrontée et qui aurait sûrement amener à bien pire « On se serait sûrement dire les pires horreurs lui et moi et ça n’aurait rien arrangé ». Zoya le reconnait et, finalement, cela l’allège d’une certaine façon en voyant les choses sous un autre angle – même si sa culpabilité reste. « En ce qui concerne les addictions on ne peut rien faire quand qu’ils ne s’avouent pas à eux même d’avoir un problème. » Elle acquiesce, écoutant son cousin sans mot dire cette fois, trouvant un réconfort dans ce geste qu’il a entrepris en venant serrer sa main dans la sienne. Elle espère juste que cette cure sera un moyen pour son frère d’aller mieux « Ils vont l’aider. Ça ne sera pas facile tous les jours mais il finira par se relever. » Elle se raccroche aux mots de Caleb, voulant croire que tout ira pour le mieux une fois qu’il sortira de cette cure. « Comment elle s’en est sorti ? Alex ? » qu’elle ose demander, d’un ton prudent cependant, apprenant aujourd’hui quelque chose qu’elle ignorait sur la femme de son cousin. Ce n’est pas de la curiosité mal placée de sa part mais un besoin de connaitre l’expérience d’Alexandra, mais aussi le rôle qu’a pu avoir Caleb aux côtés de sa femme pour d’une part la rassurer quant au fait que les choses iront mieux pour son frère et d’autre part obtenir des conseils pour accompagner son frère dans sa guérison.

Zoya sent que son cousin ne va pas. Et si elle a accepté jusque-là qu’il contourne la question, cette fois, elle lui demande d’être honnête, ne souhaitant pas réitérer le schéma avec Caleb, comme elle a pu le faire avec Cameron « Mon psychiatre m’a re-prescrit des médicaments. » Sa tête marque un léger mouvement de recul, son regard porté sur celui fuyant de Cal’ « Je… Pourquoi ? ». Elle a aussi là l’impression d’être passé à côté de quelque chose et de ne pas avoir remarqué que son cousin n'allait pas. Son inquiétude est plus que perceptible sur ses traits, alors qu’elle vient à se repositionner de sorte à avoir son regard dirigé vers leurs filles, pour éviter de mettre mal à l’aise Caleb dans ses confessions « Ca fait longtemps ? ». Bien sûr, elle a des milliers de questions à lui poser, mais elle ne veut pas le brusquer, attendant d’abord de connaitre les raisons qui ont poussé son psy à prendre une telle décision.
 

(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: ∆ le top performers
LE DESTIN

Réponses: 11
Vues: 1238

Rechercher dans: annonces   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: ∆ le top performers    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySam 1 Juil - 10:38

performers
podium du mois de juin
#1 @Swann Craine (9685 points) ≈ Qui est surpris ? Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 3922047296 Pas nous :gla: Swann n'a pas volé son award de fusée du RP, et c'est en devenant le premier #top1 du forum il rajoute une nouvelle corde à son arc Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 667269207 Le premier d'une série, on n'en doute pas Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 2154485008 Congrats Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 2523491165

#2 @Raelyn Blackwell (6410 points) ≈ A peu près autant une surprise que son VDD :maah: On ne présente plus Raelyn, toujours là lorsqu'il s'agit de relever un nouveau défi Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 763064237 On ne doute pas qu'ici aussi il s'agit de la première mais pas de la dernière fois Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 2390413160 GG à elle Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 206649278

#3 @Jordan Fisher (3850 points) ≈ Comme le Destin a plaisir à retrouver Jordan sur un podium Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 206649278 Iel fait partie des dinosaures du forum, dans le meilleur sens du terme :gla: Iel a prouvé qu'iel n'avait plus rien à prouver justement sisi et s'est malgré tout hissé jusqu'à atteindre ce premier podium Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 667269207  On espère déjà y revoir sa bouille à d'autres occasions Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 2523491165

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken
Zoya Lewis

Réponses: 10
Vues: 647

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 25 Juin - 13:37
I have woven a parachute out of everything broken ft  @Caleb Anderson #1


Mars 2023. « Mais c’est pour ça que tu m’aimes aussi, non ? » Elle acquiesce vivement d’un signe de tête, venant poser celle-ci furtivement sur l’épaule de son cousin en entourant son bras des siens pour lui montrer que c’est bel et bien le cas. Caleb est son quatrième frère, jouant parfois de cette appellation pour titiller l’ainé des Lewis en lui faisant comprendre que Caleb est bien mieux que lui. Ce n’est pas le cas, les deux faisant preuve de bienveillance envers elle, bien plus qu’ils ne le devraient certainement, tant parfois la Zoya mériterait d’être davantage secouée. D’ailleurs, lorsque le Anderson refuse ce deal, celui où ils alterneraient la garde de Chloe un weekend sur deux, cela lui fait revoir cette perspective d’un cousin aussi gentil qu’il ne peut prétendre l’être « Un week-end de temps en temps, pas un week-end sur deux, abuse pas. J’ai déjà cinquante enfants chez moi. » Elle relâche alors son emprise autour de son bras « Pfff, toi et Alex auraient pu penser à vos enfants par extension avant de faire votre ribambelle » qu’elle fait en croisant les bras sur sa poitrine, son dos retrouvant le dossier du banc et son regard se portant sur les petites qui s’amusent non loin d’eux alors qu’elle adopte cet air boudeur qui, toutefois, s’estompe assez rapidement alors que la conversation porte sur un sujet un peu plus sérieux, celui du moyen de garde qu’elle a pour jongler entre sa vie professionnelle et sa fille. « C’est pas encore officiel mais avec Alex on pense à prendre une fille au pair, et si le projet vient à bout on libérera certainement notre nounou. Elle est super, je lui fais aveuglément confiance et je suis sûr qu’elle s’entendrait à merveille avec Chole. » La proposition plait évidemment beaucoup à Zoya qui affiche un sourire reconnaissant à l’encontre de son cousin « Ce serait super, Caleb ». Dire qu’elle n’espère pas secrètement que leur projet se concrétise pour gagner au change serait un mensonge mais elle s’abstient toutefois de le dire à son cousin, bien qu’il la connaisse suffisamment pour s’en douter. En attendant, elle jongle du mieux qu’elle le peut et s’estime heureuse d’avoir un entourage aussi présent pour elle quand elle s’apprête à partir quelques jours à Los Angeles pour un projet professionnel et qu’elle peut compter sur deux de ses plus proches amis pour lui garder Chloe. « Pense à prendre du temps pour toi, Zozo. Je sais qu’être toute seule avec Chloe n’aide pas à ça mais c’est important. » Elle le sait et c’est sûrement la première fois depuis qu’elle a eu la mauvaise idée d’abandonner Chloe dans les bras de son père qu’elle s’autorise à une si grande évasion et, elle le reconnait, cette coupure lui est nécessaire alors que le caractère de sa petite fille commence à s’affirmer de plus en plus et instaure ainsi un quotidien bien moins plaisant.

« Heey » Et parce qu’il est celui à qui elle parle de tout, Zoya ne peut passer sur cette nouvelle qui concerne leur famille, cette nouvelle qui la bouleverse bien plus qu’elle ne peut le montrer, concernant son frère. Cameron a repris les concerts avec son groupe mais, pour l’aider à surmonter son anxiété à ce sujet, c’est dans la coke qu’il a trouvé un certain réconfort. Un réconfort qui lui coûte car il n’a su s’en détacher et va devoir intégrer un centre de désintoxication dans les jours à venir. Zoya se sent coupable de ne pas s’en être rendu compte plus tôt, s’en voulant d’autant plus alors qu’elle vit sous le même toit que lui « Ne te culpabilise pas Zoya, s’il te plaît. C’est absolument pas de ta faute, je veux que tu t’enlèves tout ça de la tête. Tu ne pouvais pas le savoir, tu peux pas être derrière son dos. » « Mais j’aurai dû voir les signes… voir qu’il était étrangement apaisé à certains moments alors que je le connais suffisamment pour savoir que ce n’est pas de lui, surtout après… cet accident. Non, Caleb je ne peux pas ne pas culpabiliser… » Ce n’est pas le premier à lui tenir un tel discours d’ailleurs, mais elle est incapable de s’enlever cette responsabilité de sur les épaules, craignant que les conséquences de cette intégration dans un centre ne soit plus désastreuses que bénéfiques pour lui. « Évite de dire à Alex que je t’ai parlé de ça mais… (…) Quand on s’est remis ensemble il y a quatre ans, elle buvait. Beaucoup. Et tout le temps. On vivait pratiquement ensemble et je n’ai pas tout de suite remarqué non plus que quelque chose n’allait pas. Ils sont doués pour se cacher pour ce genre de chose, tu sais... » C’est une chose qu’elle ignorait, évidemment et cette confession la surprend alors qu’elle a toujours eu l’image du couple parfait entre eux, sans aucune faille et qui n’a jamais connu de bas – ou très peu. « Je l’ignorais, Cal’, je suis désolé. Je sais que tu as raison et qu’ils sont forts pour camoufler. Mais ça n’enlève en rien à ce sentiment de culpabilité que je peux avoir » et elle est persuadée que Caleb ne peut que la comprendre, surtout après ce qu’il vient de lui révéler, parce qu’elle imagine bien, surtout en le connaissant, qu’il a dû tout autant ressentir la même chose qu’elle présentement. « Il va s’en sortir, Cameron. J’en doute pas. » « Je l’espère, sincèrement. D’abord son accident, maintenant ça… Je pensais pas qu’il allait aussi mal » Elle aimerait que son frère soit un livre ouvert dans lequel elle parvient à lire plus aisément, mais Cameron ne lui rend jamais la tâche facile. Rare sont les fois où il s’est livré à elle et, lorsqu’elle tente de le faire parler, bien souvent, leur conversation tourne mal, les deux finissant par se disputer violemment. Zoya reporte son regard sur les jumelles et Chloe avant d’observer silencieusement son cousin quelques instants, venant à lui saisir les mains la seconde suivante pour accaparer son attention « Caleb, dis-moi ce qui ne va pas. Ne me laisse pas à l’écart toi aussi. S’il te plait ». Elle a bien senti qu’il n'allait pas mieux qu’elle, et ce depuis le début, et Zoya se doit d’insister pour le pousser à parler à son tour, parce qu’elle ne supporterait pas que l’histoire se répète, comme avec Cameron.  


(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: ALIYAH & GABRIELLE #1 ➻ EVERYBODY LAUGHED BUT YOU
Gabrielle Strange

Réponses: 7
Vues: 475

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: ALIYAH & GABRIELLE #1 ➻ EVERYBODY LAUGHED BUT YOU    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 18 Juin - 19:19

Everybody laughed but you ft  @Aliyah Reeves #1 
Février 2023. C’est une approche bien différente de la veille dans laquelle Gabrielle se lance aujourd’hui. Elle sait qu’elle a dépassé les bornes avec Aliyah, qu’elle ne méritait pas de se voir reprocher les quelques petites erreurs qu’elle a pu commettre comme si elle était une moins que rien. C’est l’impression qu’elle a pu donner, elle le sait, tout comme elle a conscience du mal qu’elle a pu procurer à celle qui est avant tout son amie en se comportant comme elle l’a fait. Alors, c’est à ses côtés qu’elle s’installe et présente ses excuses, toute en expliquant les raisons d’un tel comportement, qui ne le légitime pas pour autant. « C’est vrai qu’il devait être revu(…) Je suis moi-même fatiguée, je n’ai pas fourni le travail habituel, mais c’est vrai que… » Les erreurs étaient ce qu’elles étaient mais n’auraient en rien mis des bâtons dans les roues du dossier en cours. Cela, Gabrielle tient à lui préciser mais elle ne souhaite, pour le moment, l’interrompre. «Que tu ne m’as pas habituée à ça et j’ai été un peu perdue. Pour ne rien te cacher, je ne sais plus vraiment comment me situer du coup. Amicalement parlant, je veux dire. Est-ce que j’ai toujours le droit de savoir comment tu vas ? De te faire remarquer quand je trouve que tu t’éteins, toi qui es si rayonnante d’habitude. » Et la sentence tombe, celle où Aliyah lui envoie en pleine face une vérité qu’elle ne peut renier, celle qui met en évidence son état d’esprit actuel, visible aux yeux de tous. Gaby n’est plus qui elle était, et ce depuis des semaines et l’entendre dire par sa plus proche amie lui tord le bide et la touche d’une façon bien particulière «Evidemment, j’ai remis en question ce que je fais de bien ou pas, mais ce n’est pas ce qui m’a fait le plus de peine. J’ai eu de la peine parce que tu te fermes à moi alors que je vois bien que ça ne va pas, et que je ne peux pas croire que c’est juste à cause de cette affaire.» C’est là toute la preuve qu’Ali’ la connait mieux que quiconque, consciente que le problème ne vient pas uniquement de son état de fatigue, ni de cette affaire sur laquelle elle travaille d’arrache-pied depuis des mois. Face à ce constat, elle soupire, son regard trouvant le sol, comme honteuse d’elle-même et de ce qu’elle dégage, au point de remettre en question la position et la légitimité de son amie dans sa vie. Ce n’est pas ce qu’elle souhaite, et pour ça, elle s’en veut terriblement « Si ça ne me regarde pas, si je me suis trompée sur ce que nous partageons, tu peux me le dire. J’apprendrai à garder ma place. Mais, c’est pas les signaux que tu m’as envoyé. J’ai jamais eu l’impression que je travaillais pour toi, mais avec toi, parce qu’on se soutient à tous les niveaux de notre vie.» Au fur et à mesure qu’elle parle, la tête de Gaby pivote de gauche à droite doucement, tout en gardant son regard planté dans celui de la jeune femme. Elle ne veut pas une seule seconde qu’elle pense s’être trompée sur la définition de leur relation, ni qu’elle pense qu’il y ait une quelconque hiérarchie entre elle, celle qu’elle s’est toujours refusée de mettre entre elles. « Aliyah, tu ne t’es pas trompée, je ne suis nullement ta supérieure et toi et moi travaillons et continueront de travailler main dans la main ». Elle se rend compte des dégâts qu’elle a causé par son comportement de la veille et tâche à rectifier le tir immédiatement « Tu es mon amie avant toute chose, donc évidemment que tu as le droit de savoir comment je vais et tu as encore plus le droit d’être honnête avec moi en me disant que je ne suis plus… la même ces derniers temps ». Elle marque une pause parce qu’elle n’est pas à l’aise avec le fait de le reconnaitre à voix haute « J’aurai dû te parler de tout ce qui ne va pas plutôt que de me renfermer comme je l’ai fait. Non seulement avec toi, mais avec tous mes proches. Ça ne me réussit pas, et la preuve en est avec ce qui s’est passée hier. Tu n’es nullement coupable de mon mal être, je n’aurai jamais dû m’en prendre à toi comme je l’ai fait ». Ce n’est pas de Gabrielle d’être dans un tel état. Elle a toujours été forte et a toujours réussi à faire face à toutes les embûches que la vie a pu mettre au travers de son chemin. Des épreuves, elle en a traversé un nombre incalculable de fois et aujourd’hui, pourtant, elle n’y arrive plus. Peut-être a-t-elle épuisé son quota de tolérance et c’est ce qui explique qu’elle est à bout, sans pour autant parvenir à le reconnaitre totalement et à accepter l'aide qu'on lui propose « Cette affaire n’est pas l’unique raison. Il y en a une autre qui se prépare dans l’ombre… où cette fois je ne serai pas l’avocate mais une des victimes ». Son regard retrouve celui d’Aliyah, à qui elle a déjà confié les vraies raisons de son arrivée en Australie – cette fusillade qui a eu lieu devant le tribunal de Los Angeles, quelques années auparavant, et qui l’ont poussé à quitter le pays et à venir s’exiler ici, à Brisbane. Des confidences qu’elle lui a faite notamment du fait de ce dénominateur commun dans leur entourage, Jackson. « Le tireur survivant a été appréhendé et un procès va avoir lieu pour son jugement. Je vais devoir y retourner pour témoigner et Jackson et moi préparons ça depuis quelques semaines déjà ». Il est celui qui lui a sauvé la vie, celui aussi qui a assisté à la scène mais qui, à cause de sa perte de mémoire, doit travailler doublement pour que son témoignage soit entendu « J’aurai dû t’en parler plus tôt » Jackson était présent pour la soutenir, mais avoir une amie avec qui pouvoir en discuter l’aurait peut-être tout autant aidé… « Et, je ne te cache pas que l’absence de Channing est d’autant plus difficile avec tout ça » Elle aimerait l’avoir à ses côtés, qu’il la soutienne et soit présent lorsqu’elle se rendra à LA. Mais il n’est même pas au courant des véritables raisons de sa fuite de cette ville qu’il sait mieux que quiconque à quel point elle comptait pour elle. Ils ne sont plus ce qu’ils étaient, voilà plus d’un mois maintenant qu’ils se sont séparés et pour l’avocate, cette deuxième rupture avec l’héritier est sûrement bien plus difficile à surmonter que la première.
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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (zoya) this is halloween, everybody make a scene
Zoya Lewis

Réponses: 23
Vues: 963

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (zoya) this is halloween, everybody make a scene    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMer 14 Juin - 18:04
this is halloween, everybody make a scene - ft  @Finnley Coverdale  #1  

31 octobre 2014. Zoya l’a mauvaise, la présence de ces égratignures sur sa peau en sont la raison secondaire, la principale étant… Finnley qui est la cause même de celles-ci. Fidèle à elle-même, elle envisage une vengeance des plus impitoyables à l’encontre de celui qui est censé être son petit-ami « Oui, puis c’est pas comme si j’aimais l’idée de vivre de toute façon. » « C’est ça, puis tu savais dans quoi tu t’engageais en sortant avec moi » qu’elle fait et cette fois, elle retrouve une certaine légèreté alors que son regard papillonne. En d’autres termes, sortir avec Zoya implique une mise à mort perpétuel dès l’instant où elle se sent trahit. Elle ne fait pas dans la demie mesure mais plutôt dans les extrêmes et cela vaut autant pour ses conquêtes, amourettes ou pour toutes personnes qui l’approchent de près ou de loin. Bon, cela dit, elle reconnait qu’elle n’ira pas jusqu’à lui trancher la tête, rassurant ainsi un Coverdale qui semble un peu trop en confiance « Ceci dit, ce serait un honneur d’avoir la tête tranchée par toi. » « On peut toujours changer nos plans et retourner dans le quartier des cafards. Ils m’aideront sûrement à cacher le corps ensuite ». Oui parce qu’aux dernières nouvelles, le meurtre passionnel n’était toujours pas autorisé et elle ne souhaitait pas passer le restant de ses jours en prison. « Noooon. » Le cri vient du cœur lorsque Zoya propose à Finnley d’aller danser, consciente qu’elle lui infliger là une sentence bien plus cruelle à ses yeux qu’une séance de torture. « Attends. » « Rooooo aller !!! » fait-t-elle en le tirant par la main, trépignant d’impatience alors que le vampire d’un soir s’empare d’une part de brownie « Pour me donner du courage. ». Levant les yeux au ciel, Zoya le tire vers la piste de danse sans ménagement « Pour un vampire, t’es pas très crédible » Il l’aurait été avec une poche d’hémoglobine à la rigueur, un peu moins avec une part de gâteau au chocolat.

« J’ai besoin qu’on me donne des cours particuliers. » Elle ne le contredira pas, ce n’est pas son genre de faire dans les faux semblants et de brosser dans le sens du poil juste pour ne pas froisser celui qui est son petit-ami. Elle acquiesce donc mais avec malice, alors que ses bras se nouent autour de son cou et qu’elle essaye de le guider un peu au rythme de la musique. Et si une certaine ardeur commence à naitre entre eux, c’est sans compter sur une Zoya un tant soit peu rancunière encore qui, bien qu’elle fasse comprendre à Finn qu’elle est possiblement envie de l’embrasser en retour, n’en fait rien et se détache aussi rapidement de lui qu’elle est venue s’en approcher. Et c’est en s’éloignant de lui qu’elle remarque la présence de … deux Finn supplémentaires. « Et tu m’as pas dit que t’étais venu avec un oiseau. » « Un oiseau ? » qu’elle fait en arrêtant de rire, tournant la tête en suivant la main de Finnley mais ne voyant rien « Tu devrais arrêter l’alcool » . Elle lui enfonce un nouveau morceau de gâteau dans la bouche – c’est bien connu la nourriture ça éponge un peu – et au-delà de ça, estime qu’ils sont succulents au point qu’elle proposerait bien à son père de les refaire dans son restaurant – si seulement elle savait « On peut commencer par les piquer. » Du génie, Zoya est emballée par l’idée mais réalise que…   « J’ai plus mon panier pour tous les mettre dedans ! PAR TA FAUTE » son index trouve son torse fortement et elle adopte une mine boudeuse, croisant les bras sur sa poitrine quelques secondes avant d’inciter Finnley à se rendre au stand de maquillage « Euh ouais, ouais, ok. (…) Pas bouger, hein ! » qu’il somme à ses deux frères collants et immatures qui n’ont de cesse d’imiter ses moindres faits et gestes et voilà que les deux amoureux transi se dirigent vers le stand. « Tu t’appliques. » « Mais oui, fais-moi confiance love » sa main vient délicatement caresser sa joue avant qu’elle ne se saisisse du premier feutre qu’elle trouve pour dessiner sur sa peau. C’est en voulant corriger un détail qu’elle se rend compte que ça ne s’efface pas « ça va, c’est réussi ? » Et en regardant le feutre de plus près, ses yeux s’écarquillent mais elle se ressaisit avant que Finn ne puisse se rendre compte de sa bourde « Très ! Tu es si beau, tu devrais envisager de le garder pour toujours. Tu ne m’oublierai jamais comme ça » La garce. « Bon à mon tour. » « Ok mais utilises ceux-là les couleurs sont plus jolies » évidemment, elle ne veut pas se retrouver avec du marqueur permanent sur la tronche elle aussi. « Tu t’appliques aussi sinon je te tue ». L’art et la manière de la Lewis de s’exprimer avec délicatesse, comme toujours.

« Allez viens on va creuser une citrouille, elle nous appelle, tu l’entends pas ? » Zoya se regarde dans un miroir, satisfaite de ce que Finnley a réalisé et tend l’oreille « Non ? » « Oh non, tu crois qu’elle hurle de douleur (…) Oh mon dieu Zoya, ils sont en train de les découper vivantes, faut qu’on les sauve. » Portant sa main devant sa bouche, la jeune femme adopte un air horrifié « Tu es l’élu, le sauveur des citrouilles ! Tu te dois de les écouter, elles comptent sur toi » Voyant l’émotion de son petit-ami, elle vient se planter devant lui, portant ses deux mains de part et d’autre de ses joues « Je vais t’aider ! ». Et voilà qu’ils partent en direction du stand à citrouille et une fois arrivé là-bas, Zoya improvise « ARRETEZ TOUT ! Elles sont contaminées et dangereuses !! » Comme la plupart des personnes présentes sont dans un état second, tous se stoppent et partent en courant en criant « Regarde, y’a deux brouettes là-bas ! On peut les transporter là-dedans et les remettre dans la nature pour qu’elles puissent rejoindre leurs familles citrouilles ! » Et les voilà qu’ils s’affairent les deux, se dépêchant de charger toutes les citrouilles et partent ainsi en s’éloignant un peu de la fête …

Spoiler:
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Dans la pénombre de la zone boisée, Finnley et Zoya arrivent donc avec leur cargaison, plus essoufflés que jamais. Et Zoya davantage alors que son visage la démange soudainement « Finn,  çaaaa me graaaatteeee j’en peux plus » qu’elle se plaint en faisant face à son petit-ami.

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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Floya #1) Step into the room, like it's a catwalk
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Floya #1) Step into the room, like it's a catwalk    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 11 Juin - 18:25
Step into the room, like it's a catwalk  ft  @Flora Constantine #1


Mars 2023« Tu nous adores. » « Toi, oui. Lui, non » Lui étant Ambrose, toujours amère d’avoir été jugée par ce dernier comme n’étant pas assez bien à son goût. C’est sans ciller que Zoya répond spontanément à Flora, haussant l’instant suivant ses deux sourcils successivement d’un air amusé, camouflant ainsi toute la rancœur qu’elle peut ressentir contre le cadet de la jeune femme. De toute façon, elle ne tient pas à s’étendre sur le sujet et préfère inciter la styliste en devenir – parce qu’elle croit dur comme fer que Flora deviendra aussi talentueuse que son cousin – à se lâcher un peu, surtout en voyant l’air quelque peu tourmenté et préoccupé qu’elle porte sur ses traits. « J’ai toujours mauvaise mine à côté de toi Zoya. » « Comme tout le monde, Constantine » qu’elle fait d’un air faussement pédant, battant l’air de sa main avant de lever les yeux au plafond. Elle n’en pense pas un traitre mot, évidemment, et est même agacée par la remarque de Flora parce qu’elle a bien compris, et ça depuis qu’elle la côtoie, le manque de confiance qu’elle peut avoir en elle, une chose qu’elle tente, à sa manière, de lui redonner de temps à autre. Et peut-être que cette séance d’essayage improvisée est un moyen parmi d’autres d’amener Flora à s’apprécier à sa juste valeur. « Une seule Zoya, pas toute la collection. J’ai du boulot, jte signale. » Puérilité oblige, Zoya grimace en imitant silencieusement la jeune styliste alors que celle-ci daigne enfin se lever de son tabouret, ce dont la photographe se réjouit. « C’est valable pour toi aussi. » « Je rêve, c’est toi qui me fait la leçon maintenant ! » Elle rit légèrement, tournant la tête de droite à gauche avant de se diriger à nouveau vers un des portants. Concentrée à trouver à son tour la perle rare, Zoya ne prête pas attention au changement qu’opère Flora dans son dos et surtout, ne se rend pas compte du résultat de sa transformation, telle Cendrillon se préparant à aller au bal « Si tu fais la moindre photo - je te tue, Zoya. » C’est cette remarque qui fait que Zoya se retourne et reste un instant bouche bée devant la brune. « Ok, j’ai dû me tromper de Constantine en fait. Un date, toi et moi, ce soir, 20h ? Ça te va ? » et c’est qu’elle plaisante à peine la brune, laissant retomber la robe qu’elle a choisit par-dessus son bras pour la tenir tout en admirant Flora dans le tissu qu’elle a enfilé et divinement bien choisie qui lui sied à ravir « Je vais définitivement te prendre en photo, Constantine ! Regarde-toi, sincèrement » fait-t-elle en s’avançant vers elle, délaissant la robe sur un fauteuil et incitant Flora à se regarder comme il se doit dans ce miroir qui leur fait face « Ne me dis pas que tu ne te trouves pas canon dans cette robe ? » qu’elle est au moins l’obligeance de le reconnaitre à l’instant présent, à défaut de le faire au quotidien. Elle laisse Flora s’admirer, reculant le plus discrètement possible pour aller se saisir de son appareil photo non loin de là et prends la Constantine en photo de dos, silencieusement. Elle en prend une autre, venant cette fois se poster sur le côté de la mannequin d’un soir « Souris un peu, Flora » qu’elle fait en gardant son œil dans le viseur avant de s’en détacher pour regarder le résultat du cliché qu’elle vient de prendre « En tout cas, celui qui t’accompagnera au bal dans cette tenue n’est définitivement pas prêt. Il va faire une syncope ». Elle rit et tend l’appareil à la jeune femme pour qu’elle s’en rende compte par elle-même. En attendant, Zoya en profite à son tour pour délaisser ses vêtements et enfiler la robe noire bouffante aux épaules et aux hanches, transparente au niveau de son ventre, s’admirant dans le miroir en venant se positionner à côté de Flora « J’ai un mariage au mois de juin… ça fait un peu triste pour un mariage non ? », ce n’est pas faute pourtant d’apprécier le rendu, alors qu’elle se met de profil pour admirer le résultat dans la glace.    

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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: AMOS & RUSSEL #1 ► STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: AMOS & RUSSEL #1 ► STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySam 10 Juin - 16:26



STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY
Légèrement à l’écart de cette petite assemblée d’hommes et de femmes que je devrai apprendre à observer sans juger, je me demande encore ce que je fous là. Puis, je me souviens. Je me rappelle de l’état dans lequel Raelyn m’a ramassé il y a moins de quarante-huit heures. Tous les pans de cette nuit me reviennent en mémoire, en ce compris ses insectes rampants que je me suis figuré existant et dangereux. Alors, je m’efforce d’écouter l’histoire des uns et des autres. J’espère que l’une d’entre elle légitimera la mienne. Je souhaite trouver ma place afin de rentrer chez moi plus serein, non pas ce soir, mais dès que je me sentirai assez fort pour ne plus représenter un fardeau pour mon épouse. Est-ce un désaveu que cette fuite décidée sans elle ? A-t-elle l’impression que j’ai rompu mon serment, celui que j’ai prononcé lors de ma demande en mariage et que j’ai répété pendant la noce ? A-t-elle le sentiment que je l’ai par conséquence abusée ? Que je n’ai plus confiance en nous ? Pas foi en elle ? Je le regretterais, la réalité étant que je suis le seul dont je me méfie. Je refuse d’être le caillou dans la chaussure de ma conjointe. Dès lors, je m’appuie sur le dossier de ma chaise inconfortable et je respire amplement, régulièrement. Je tente de maîtriser l’angoisse qui menace d’exécuter ma santé mentale, ce qui n’aurait pour effet que de prendre mes jambes à mon cou pour m’en aller, loin, aussi loin que me le permettra mes envies de boire. Je crois que c’est grâce à l’image figée de ma fille et de sa maman que je suis demeuré là, le cul vissé sur mon siège. C’est grâce à elles que mes pieds m’ont paru peser une tonne ou comme coller sur le parquet. Sans quoi, j’aurais cédé, me trompant moi-même en me jurant que je serai là demain en meilleure composition. Au lieu de ça, j’ai pris la parole : je me suis présenté tant à l’aide de mon identité qu’avec mon statut assumé : “Bonjour, je m’appelle Amos et je suis alcoolique.” Le mot m’a écorché l’oreille : je n’y ai trouvé aucun réconfort et mon coeur s’est mis à saigner. Je me suis tu, car ma fierté a chuté et s’est brisée au milieu de ces gens qui me saluent. Mon orgueil survivra-t-il à une telle expérience ? J’en doute et ma désertion du domicile conjugal reprend tout sens.

Jouer avec mes cartes, c’est une façon de calmer ma nervosité. Sauf que ça ne fonctionne pas aussi bien qu’à l’accoutumée. J’ai un nœud dans la gorge et, sans l’épisode des speed dating, j’aurais écourté mon calvaire en m’éclipsant aux toilettes. A défaut, je me tourne vers ce gars bien de sa personne qui me hèle gentiment. Sa tête me revient bien. Il n’a pas les traits usé par l’abus d’alcool. Il a plutôt l’air en parfaite santé et, étonnamment, il m’inspire quelque chose de bon, de bien, un truc qui équivaudrait à de l’espoir. S’en tirer en adhérant aux concepts et aux méthodes des AA, ce n’est peut-être pas que pour les autres finalement. Je me laisse donc aller à un jugement facile après l’avoir détaillé de pied en cape et je réponds à son sourire avec intégrité. « Est-ce que je dois en déduire que je n’ai pas la tête de l’emploi moi non plus ? » ai-je rétorqué, conscient que si mon teint est grisâtre, je ne pue pas le whisky à plein nez. Je prends soin de mon hygiène parce que d’aucuns n’auront jamais le droit de me pointer du doigt, de me moquer ou de faire remarquer que j’ai une gueule de dépravé. Qu’à cela ne tienne, j’accepte sa main tendue et je la serre, non pas avec enthousiasme, mais de la bonhomie. «Deux ans et demi. Ce n’est pas rien.» Moins que le temps que j’ai passé à boire. Bien plus que je n’ai réussi à tenir en état d’abstinence. « Jamais une envie d’un verre de vin ? Même en société ? » me suis-je enquis sans songer que c’est peut-être déplacé. J’en ressors embarrassé et je l’exprime par une grimace. « Amos. Et j’essaie juste de comprendre, de trouver une bonne raison de rester là, un qui ne dépend pas de mes proches. Je crois que… j’ai déjà essayé pour elle et ça a été un échec cuisant.» Par manque de volonté ? Qu’importe : j’en ressors amoindri de mon estime envers moi. «Il paraît qu’il faut le faire d’abord pour soi.» Persuadé qu’il me suivra, je me dirige vers la machine à café : j’en ai besoin. J’ai aussi l’intention de me griller une cigarette aussi vite que possible. Plus tard cependant. Ma curiosité est à son comble. « Qu’est-ce qui vous a décidé, vous ? » La maladie ? La crainte de perdre la vie ? D’être abandonné par un proche ? Jusqu’où a-t-il touché le fond, Russel ?


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: AMOS & RUSSEL #1 ► STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: AMOS & RUSSEL #1 ► STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySam 10 Juin - 16:22



STEP 1 : A CRITICAL PERSONAL INVENTORY
Je ne me suis pas précipité à l’intérieur de la bâtisse où se tient cette fameuse réunion des AA. Je me suis plutôt arrêté sur le trottoir d’en face pour griller une cigarette et tenter de répondre aux questions qui ricochent dans mon cerveau et secouent ma boîte crânienne. La première, c’est : “ Qu’est-ce que je fous là ?” et ma conscience apporte une explication plutôt claire et indiscutable “Tu en as besoin. Tu as perdu les pédales parce que tu avais trop bu.”  Ok ! Mais, ce n’était qu’un accident… J’ai eu peur et j’ai mal réagi. Ce n’était plus arrivé depuis des mois. Pourquoi tout ce ramdam ? J’ai hésité à formuler la justification logique et, par extension, aimante puisque c’est par la faute de ce noble sentiment que je me tiens debout, sur un trottoir, près de quinze minutes avant le début des hostilités, à observer les quidams qui pénètrent dans l’antre supposé régler leur problème d’addiction. Quelques-uns m’ont paru pathétiques, leur dégaine sous-entendant leur alcoolisme. D’autres, en revanche, m’ont étonné dans leur costume trois pièces et leur coupe de cheveux de chef d’entreprise. C’est sur ceux-là que j’ai choisi de me concentrer, leur imaginant une vie, une raison sérieuse qui, un jour, les aura poussés du socle de la réussite. Suis-je davantage comparable à ceux-là ? Deux interrogations se mélangent et, si la dernière ne lèvera le voile que si j’ose les suivre, la première se résout d’elle-même. “Tu es là parce que tu as fais peur à ta femme. Tu es là parce que tu t’es figuré capable de faire du mal à ton bébé et à ton épouse. Tu es là parce que Raelyn t’a aidé à comprendre que demander et accepter de l’aide ne te rendait pas plus faible aux yeux du monde et moins encore aux siens. Tu es là parce qu’elle est épouvantée par l’idée de te perdre à cause de sa seule rivale : la boisson.” Dans combien de temps lui concédera-t-elle le rôle de maîtresse si je ne me bouge pas pour la rassurer ?  Rapidement. A chaque verre, si tant est que je sois capable de me contenter de n’en boire qu’un, ce qui est somme toute utopique, elle paniquera pour ma santé physique. Étrange qu’elle ne m’ait pas encore conseillé de rendre visite à un médecin, de faire une prise de sang, d’exiger un examen de mon foie pour mesurer s’il est déjà trop tard pour me sauver de moi-même. Peut-être qu’au lieu de me jeter dans cette arène, devrais-je grimper dans ma voiture pour une visite aux urgences. Il me suffirait de prétexter que mon ventre est en feu pour être ausculté au milieu de la nuit. J’hésite, j’avoue. En jetant le mégot de ma cigarette d’un pichenette - elle est retombée à la faveur du hasard - j’ai songé opérer une marche-arrière pour le Saint-Vincent. J’ai avancé un pas vers ma voiture d’ailleurs. J’ai renoncé cependant. J’ignore quand j’en sortirai et, au fond, j’appréhende de décevoir mon épouse. Dès lors, j’attrape mon courage à deux mains, je traverse en dehors des clous la rue qui me sépare de cet endroit dont rien ne sortira de bon - j’en suis convaincu - et je m’expose au regard des curieux agglutinés autour de la machine à café ou du buffet frugal dans lequel il picore. «Soyez le bienvenu. C’est la première fois ?» m’a demandé une femme marquée par l’âge et une mauvaise vie. C’est son nouveau rôle dans la vie : accueillir les nouveaux, ici-même, parce qu’elle a trouvé dans ces réunions de quoi se tirer d’affaires. Je la considère d’un oeil grave. Je décline mon identité dans un chuchotement et je n’attache pas le badge qu’elle m’invite à épingler à mon t-shirt, au niveau des battements de mon coeur. C’est l’acte désespéré d’un révolté puisqu’au fond, je ne dois pas être le premier à débarquer avec du plomb dans mes chaussures. Ceci étant, je nourris ainsi l’illusion que je garde le contrôle et c’est presque rassurant. Je m’accroche à cette idée lorsque je complète le cercle formé autour de l’animateur. Persuadé que tous les regards sont rivés vers moi, je sors mon paquet de cartes de ma poche et je le mélange, encore et toujours. Je le mélange jusqu’à que l’animateur - un dénommé Stuart - il a effectivement l’air d’une petite souris - sonne la cloche annonçant le premier round. Petit tour de table. Invitation à expliquer nos difficultés de la semaine pour rester sobre. Jusque là, je n’apprends rien de nouveau, si ce n’est la débâcle qu’est la vie des autres et dans laquelle je ne me retrouve pas forcément. Rien de pertinent sous la lune hormis cet instant terriblement angoissant où il annonce la répartition des parrains. On m’en a déjà désigné un, pourquoi ? Parce que je suis sur les registres, que j’ai essayé l’expérience et que j’ai pris mes jambes à mon cou rapidement ? Est-ce une façon d’éviter que ma fuite ne se reproduise ? “Tu déconnes, Amos. Tu n’es pas la cuisse de Jupiter. Cette “cérémonie” sous forme de speed dating est en lien avec une toute autre personne traînant ses savates dans cette immense pièce décorée sommairement de sorte que les prospectus publicitaire pour d’autres assemblées de ce genre - narcotique anonyme, groupe de soutien pour les malades d’un cancer, etc. - soient visibles de tous. Je m’aggripe de toutes mes forces quand un grand type, noir de cheveux, une barbe saillante et bien taillée prend place en face de moi. Il n’a rien d’un alcoolique. Il est presque trop propre sur lui et contrarie ma propre nature : je succombe à la curiosité. «Vous êtes donc celui que je suis supposé appeler jour et nuit si je ne vais pas bien, c’est ça ?» J’ai coulé sur lui mes pupilles inquisitrices. «J’ai dû mal à vous imaginer à terre, à moitié mort ou en train d’halluciner si vous voulez mon avis.» Autrement dit, je suis pas certain d’être en face d’un véritable malade de l’addiction, d’un accroc à cette drogue dure en vente libre que sont la vodka, le whisky ou le rhum…. chacun sa came dans ce milieu !


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 4 Juin - 21:39
I have woven a parachute out of everything broken ft  @Caleb Anderson #1


Mars 2023. « Mais c’est très bon pour ma santé mentale. » Elle grimace face à ce constat qui ne fait qu’appuyer davantage son inquiétude concernant l’état de son cousin. A ses yeux, Caleb a la vie rêvée – pas nécessairement d’une qu’elle se verrait mener car Zoya et la stabilité sont deux variables incompatibles – entourée d’une femme aimante avec qui il vit une histoire parfaitement idyllique et d’un amour sans faille. Une personne avec qui il a construit un petit cocon douillet avec leurs quatre enfants, et si elle est la mieux placée pour savoir que la parentalité n’est pas quelque chose de facile à vivre tous les jours, à ses yeux, son cousin s’en sort divinement bien dans la peau de papa et de mari. Alors, elle qui a donc une vision idéalisée de la vie de son cousin, elle peine donc à croire que quelque chose ne tourne pas rond et s’inquiète que tout ce beau monde finisse par exploser.  Alors, si une cigarette peut être la recette miracle pour lui d’aller mieux, ainsi soit-t-il « Je ne ferais jamais ça devant les enfants. Et encore moins ici dans le parc, il y a beaucoup trop de témoins. J’ai pas envie qu’on se questionne sur la viande que je sers à l’Interlude. » La barrière est floue quant à savoir s’il parle de fumer ou de la découper en petits morceaux, et vu que sa cigarette électronique est extirpée de sa poche au même moment, Zoya ne peut qu’être surprise, ses yeux s’écarquillant en même temps qu’elle se recule légèrement de Caleb « Si tu penses être rassurant, tu ne l’es pas » qu’elle fait d’un air suspicieux, haussant un sourcil. « T’es trop gentil pour faire un truc pareil de toute façon » Elle revient à sa place initiale en haussant les épaules, son inquiétude totalement disparue – du moins concernant le fait d’être potentiellement découpée en mille morceaux par son cousin. Parce que Caleb fait l’autruche, comme d’habitude, et préfère contourner le sujet, celui qui l'obligerait à lui parler à cœur ouvert et lui dire ce qu’il ne va pas. A la place, il préfère demander à la jeune maman comment elle va, elle, conscient qu’elle est à bout de nerfs avec son bambin. « Tu peux nous la déposer un week-end si tu veux, je suis sûr que c’est pas Lucy et Lena qui s’en plaindront. » Elle en a de la chance, Zoya et elle le sait. Bien entourée, et ça depuis toujours, ses proches sont toujours là pour l’aider au mieux de son rôle de mère qui n’a pas toujours été le plus facile pour elle à assumer. Et dans les moments difficiles où elle sent, encore aujourd’hui, qu’elle peut perdre pied, Zoya peut aussi compter sur eux, que ce soit sa famille ou ses amis. « Un week end… sur deux donc ? » qu’elle négocie encore, non sans un sourire en coin. « Mais ok, c’est un deal » Elle ne se gênera pas à déposer sa fille un weekend chez son cousin et sa femme, sans se poser la question de savoir si cela ne serait pas de trop pour eux qui ont déjà une bonne petite marmaille à charge. « SI tu veux je peux aussi voir avec notre nounou si elle n’a pas une amie qui serait intéressée pour venir travailler pour toi et t’aider avec Chloe. Au début je n’étais pas vraiment pour avoir une nounou mais crois-moi, ça nous soulage tellement. » « Figure-toi que j’en ai déjà trouvé une. Mais ses disponibilités sont assez restreintes. Disons que ça m’aide pour mes journées de travail – et encore. Pour le reste, c’est plus compliqué. J’ai souvent des expositions ou des événements le soir et je suis obligée de faire garder Chloe par mes amis ou mes parents… Et même si ça va t’étonner, je n’aime pas être toujours après eux à les solliciter » ces mêmes proches lui rétorqueraient illico presto que cela ne les dérange pas mais Zoya, bien qu’elle paraisse être sans gêne, a quand même la jugeote de se dire qu’elle ne peut imposer la garde de sa fille à tout va. « Mais si jamais tu as une nounou sous le coude, ou une amie fiable de ta nounou, je veux bien son contact ». Qui aurait cru que les préoccupations de la Lewis seraient celles de trouver une baby-sitter ? Quelques années auparavant, si elle avait assisté à cette discussion, elle aurait sûrement ri de bon cœur. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » Zoya sourit à son cousin qui a toujours été et est toujours une épaule sur laquelle elle peut se reposer. Portant son regard sur les bambins qui semblent s’amuser comme des petites folles, Zoya laisse échapper un soupir « Trouver une recette miracle pour qu’elle arrête de faire des caprices et aime sa maman même quand elle lui refuse quelque chose ? ». Elle rit légèrement avant de redevenir sérieuse la seconde suivante « Je vais partir dans quelques jours à Los Angeles, pour le travail. Mes amis, Swann et Rory vont me garder Chloe pendant tout le temps du séjour… Je pense que couper me fera le plus grand bien » parce qu’il n’y a pas que Chloe qui est source d’inquiétude pour la photographe « Il faut que je te dise quelque chose, Caleb… C’est au sujet de Cameron ». Cette fois, son ton de voix est incertain, plus bas et c’est avec peine qu’elle trouve le regard de Caleb « Il y a quelques mois, il est remonté sur scène avec son groupe. Ce n’était pas arrivé depuis son accident. Et, pour l’aider face à toute cette pression, il a commencé à prendre de la coke… sauf qu’il n’a jamais su s’arrêter depuis ». Sa voix tremblante livre ce récit avec aucune gaieté de cœur, ayant l’impression de trahir son frère se faisant. Mais Caleb, faisant partie de la famille – et même ceux qui n’en font pas partie – finiront bien par l’apprendre d’une manière ou d’une autre « Il va intégrer un centre de désintoxication dans quelques jours pour aller mieux ». C’est sa posture d’ainée inquiète qu’elle adopte là alors qu’elle baisse le regard vers le sol « Je m’en suis même pas rendue compte qu’il n’allait pas, Caleb. Quel genre de sœur je suis ? Alors qu’on vit sous le même toit ? ». La culpabilité est omniprésente et la détresse tout autant, son regard se relevant pour trouver celui de son cousin.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely
Zoya Lewis

Réponses: 11
Vues: 878

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 4 Juin - 21:30
don't leave me hot and lonely ft  @Mickey Reeves #1  


TW: Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 3180130893



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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: Semper paratus (Russell)
Russell Sutton

Réponses: 14
Vues: 497

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: Semper paratus (Russell)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyJeu 1 Juin - 9:48


Répertoire des sujets

RP's en cours
Critical personal inventory@Amos Taylor.

RP's terminés
A supernova only glows after it explodes ≈ Angus #1

No one ever said it would be this hard ≈ Angus #2

RP's en attente
∆ pseudo.




Évolution du personnage
1975 ∆
Naissance de Russell à Brisbane (12 juin 1975).

1987 (12 ANS) ∆
La mère de Russell décède dans un accident de voiture. Un traumatisme qui a été à l'origine de sa vocation et de sa volonté de devenir pompier (début de la formation de jeune sapeur pompier en 1990 à 15 ans).


1992 (17 ANS) ∆
Russell rencontre Beth de qui il tombe follement amoureux. Ils aménagent ensemble l'année suivante

1997 (22 ANS) ∆
Beth tombe enceinte de leur premier enfant, Angus. C'est un peu la panique à bord au début à cause de leur jeune âge mais le couple reste soudé et nage dans le bonheur. Ils se marient la même année.

2010 (35 ANS) ∆
Les premières tensions avec Beth apparaissent à cause de l'absence de Russell à la maison. Complètement accaparé par son travail à la caserne il brille par son absence auprès de sa femme et de son fils.

2013 (38 ANS) ∆
C'est le début de la descente aux enfers. Un incendie sur lequel lui et son équipe intervient tourne au drame quand deux de ses collègues décèdent pendant l'intervention. C'est un énorme traumatisme dont Russell ne se remet pas. On ne lui diagnostique pas tout de suite mais ce drame lui laisse un PTSD. Beth est là pour l'épauler mais l'alcoolisme que Russell développe vient faire sombrer un peu plus la famille.

2016 (41 ANS) ∆
Russell découvre que Beth l'a trompé au début de leur relation avec Dinis. Ce qui implique qu'Angus n'est peut-être pas le fils biologique. Une nouvelle qui est insupportable pour le pompier qui décide de quitter la maison. Il se réfugie dans les bras de la mère du meilleur ami d'Angus, Sally avec qui il débute une relation amoureuse. Sally l'aide à avancer, à trouver la force de se soigner et le pousse à demander le divorce. Ils déménagent aussi à Toowoomba.

2022 (47 ans) ∆ Après plusieurs cures de désintox et grâce au soutien de Sally, Russell arrive à retrouver une vie normale. Le couple se rend cependant à l'évidence sur les dysfonctionnements qu'il y a entre eux et décide de se séparer. Russell prend la décision de rentrer à Brisbane puisque plus rien ne le retient à Toowoomba.

Au bout d'une semaine à peine après son retour Angus débarque à la caserne comme une furie et lui apprend que Beth est décédée avant de le frapper. Russell découvre alors qu'elle a sombré dans une sévère dépression après son départ et il comprend à quel point son fils est en colère après lui.

Alors qu'il se recueille sur la tombe de Beth, Angus le confronte à nouveau et considère la présence de Russell au cimetière comme une provocation. S'en suit une discussion très animée où Angus l'accable pour son départ. Russell garde la raison de son départ secrète mais n'accepte pas de reconnaître ses fautes, notamment son silence radio pendant ces six dernières années.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: Echec et mat (Angel #1)
Kendall Harding

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: Echec et mat (Angel #1)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMer 24 Mai - 23:36
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Echec et mat (Angel #1)

@Angus Sutton :l:

Je ne saurais pas dire exactement pourquoi mais il a l’air attachant ce gamin. C’est peut-être sa spontanéité ou son aplomb, ça a le don de me faire sourire. Quand je leur explique que je joue depuis à peu près 25 ans et que je ne devais pas être plus âgé que Sam, l’information a l’air de les surprendre. “T’as trente-cinq ans ??” Pas encore, mais le temps passe vite et je sens que j’aurais à peine de le temps de cligner des yeux avant que cet anniversaire arrive. “Ou alors, il pense que t’en as cinq.” Visiblement je me suis trompé sur l’âge du gamin, l’erreur suprême pour un enfant pour qui chaque “et demi” compte. “Trente deux !” Trente deux et demi même. Vient le moment du tirage au sort, lequel est interrompu dans un premier temps par le chien. “Il aime surtout me mettre dans l’embarras.” Il est clair que ça doit être assez gênant s’il percute des inconnus à longueur de journées. N’ayant pas de chien je n’ai pas ce problème, et en bon introverti je dois avouer que je suis ravi de ne pas devoir me confondre en excuses à chaque fois que mon chien fait une bêtise dans le genre. t. “C’est un poil raciste comme concept, tu trouves pas ?” Je hausse les épaules, je n’avais jamais vu les choses comme ça.Les règles sont très anciennes, ça c’est sûr.” Les règles actuelles datent du 15ème siècle alors effectivement tout est très daté. Une fois le tirage au sort effectué je me lance dans la longue et peu passionnante explication des règles du jeu. Je les connais sur le bout des doigts, je pense que je pourrais les réciter même dans mon sommeil. C’est cependant un passage obligatoire pour tout débutant, j’espère ne pas l’avoir perdu en chemin. “J’ai une mémoire d’éléphant, hein que c’est vrai ?” Il se tourne vers “Gus” pour chercher son approbation avant d’ajouter. “D’habitude, j’aime pas les expressions de Gus parce que la plupart sont fausses. La vie des rats, par exemple. C’est nul. Les rats n’ont pas une durée de vie exceptionnellement longue. C’est même tout le contraire, alors que les pachydermes font partie des animaux les plus intelligents de la planète !” C’est exactement le genre de réflexions que j’aurais pu avoir tout seul. Enfin c’est surtout ce genre de sujets qui peut me passionner pendant des heures. Oui, c’est un peu comme la mémoire des poissons rouges, y a des études qui prouvent qu’ils ont une grande intelligence. Il y a pas mal d’idées reçues dans les expressions.Je me souviens notamment de la fois où j’ai bien passé une heure à me demander si les poissons rouges étaient dotés d’une réelle intelligence ou si l’expression disait vrai. Le genre de moments où je me retrouve à regarder à 3h du matin un reportage Nat Geo Wild sur la vie des poissons avec une voix off qui énonce avec une voix bien monotone des faits scientifiques. Je pense que si quelqu’un me voyait et entendait des “le poisson clown, forme une symbiose avec l’anémone”, le tout souligné d’une musique dramatique en pleine nuit me trouverait plutôt étrange. Mais je suis incapable de m’endormir si je n’ai pas trouvé de réponse à mes questions. Je ne suis donc pas bizarre, plutôt curieux obsessionnel. “Et sinon, tu fais quoi dans la vie ?” Je ne me laisse pas distraire et j’en profite pour bouger une de mes pièces. “Enfin, à part jouer aux échecs.” J’esquisse un petit sourire amusé avant de lui répondre.Je suis architecte d’intérieur. Et c’est une véritable passion, j’aime mon métier et je n’en changerais pour rien au monde. “Les parties durent combien de temps en moyenne ?” C’est une question difficile. On parle plutôt en coups, en général une partie tourne autour des 25 coups, tout dépend donc de la durée que le joueur prend à chaque coup.En fait c’est très variable ça… Je commence à me lancer dans cette explication avant qu’une petite voix nous coupe dans notre discussion. “Tu peux te taire ? J’essaye de me concentrer.” Je vois le grand qui l’accompagne sortir un casque anti-bruit. Je sentais bien qu’il commençait à être nerveux, c’est une bonne chose. En bon hypersensible je compatis totalement les problèmes d’hyperstimulation au bruit. Si ça peut l’aider à s’apaiser ça ne me dérange absolument pas, au contraire. “Je t’offre un café si tu le laisses gagner.” Il sait que je vais gagner et que si je le souhaitais je pourrais même le faire en deux coups. Un mat du lion et ce serait réglé. Mais je ne suis pas comme ça et je ne vais pas écraser les espoirs et les rêves d’un gamin. C’était déjà prévu ne t’en fais pas.” Quand j’ai débuté je suis sûr que pour ma première partie mon adversaire avait fait en sorte de se mettre en difficulté pour me faciliter la tâche. “Bon je vais quand même éviter le faire gagner en quatre coups, il trouverait ça suspect. Il faut qu’il savoure cette victoire.” J’ai envie que cette partie l’encourage à recommencer à jouer, à persévérer et surtout à ne pas atteindre sa confiance en lui. Il a quand même l’air malin donc s’il voit que je fais n’importe quoi tout de suite il risque de trouver la supercherie. Je continue d’avancer ma pièce en me mettant une première fois en difficulté. Un mouvement qui pourrait me mettre en échec au coup suivant sans toutefois arriver au mat. Je me fiche de gagner, ce que je veux c’est transmettre l’envie de jouer aux échecs et qu’il passe un bon moment.

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