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Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: ≈ carmine cavendish
Carmine Cavendish

Réponses: 11
Vues: 948

Rechercher dans: moodboards   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: ≈ carmine cavendish    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyJeu 1 Juin 2023 - 7:21

 

ANECDOTE #3
Too young to be old


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 D35cc99c2f708e3cd40d11d87c63de27

Pour le commun des mortels, la journée aurait été parfaite.

Carmine avait reçu des cadeaux en provenance du monde entier. Rolex, évidemment, mais aussi Lagerfeld, Burberry, Alexander McQueen, Balenciaga, Chanel ... Ses collaborateurs et confrères n'avaient pas oublié la date, tout comme ses fans dont les commentaires avaient fait exploser les pages de son compte instagram. Des centaines de cartes manuscrites s'empilaient dans le couloir du loft. Sa boîte vocale débordait de messages chaleureux.

Le matin, le mannequin avait brunché avec son cousin. En début d'après-midi, Mabel s'était libérée afin de partager un thé et quelques potins, puis il s'était présenté à l'entraînement de rugby du soir ou même ses coéquipiers - Asher au premier rang - avaient eu la délicatesse de lui chanter un joyeux anniversaire. À 22 heures, pourtant, on le retrouvait allongé sur le canapé, roulé en boule sous un plaid, entouré du service en porcelaine offert par Buckingham dont le raffinement ne suffisait pas à le consoler. L'arrivée des cadeaux londoniens avait souffert du décalage horaire, tant et si bien que cette excellente journée se finissait en véritable drame ... Sur la table basse, à côté de la carte signée Camilla, vomissait d'une boîte élégamment estampillée Sighbury un pull en cachemire que l'anglais avait visiblement laissé tomber immédiatement après l'en avoir sorti. D'un bleu de Yale profond, le pull disposait de pièces plus sombres au niveau des coudes et de minuscule diamants brodé autour du col. Carmine s'était vu défaillir en découvrant le vêtement. Alors ils en étaient rendus à ce genre de mesquineries ? D'abord les pièces aux coudes et puis viendraient les cardigans, voire les pulls en tweed ! Pensait-il, déprimé par la symbolique de ce cadeau empoisonné.

39 ans.
Ses parents lui passaient un message clair.
Carmine n'avait plus qu'à profiter de ses 12 derniers mois de trentenaire, car, à compter du 1 er juin 2024, le fils prodigue basculerait officiellement dans la gamme " mature " de la marque. De quoi le remplir d'effroi et justifier ces larmes qu'il ravalait en silence, profitant de l'absence de Connor pour se noyer dans son thé et dans sa peur de vieillir.

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Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: Un seul être vous manque et... | M&Ms #3
Invité

Réponses: 9
Vues: 752

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: Un seul être vous manque et... | M&Ms #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySam 27 Mai 2023 - 23:25
Un seul être vous manque et ...
M&M'S {#}3{/#}


Ce qui venait de se passer allait rester sans mot pour ce soir. Mitchell avait réagi comme à son habitude sous l’impulsivité et avait montré une facette de lui que sa sœur ne connaissait pas. La violence dont il avait fait part avec beaucoup de naturel sous les yeux de sa sœur allait sûrement lui retomber dessus à un moment donné, mais à l’heure actuelle il avait qu’une envie. Faire comme si rien de tout ça était arrivé, faire comme s’il n’avait pas fait preuve de cette violence.

« Meryl … » il soupirait. « Tu devrais être contente de ne pas être considéré comme une Strange » qu’il laisse échapper sans trop réfléchir. Il faisait allusion à leur famille qui avait été détruite, qui avait été tachée par le souvenir de leur père. Mitchell avait tendance à lier Meryl à cet homme et c’est ce qui le faisait reculer face à elle, bien qu’elle n’était pas responsable et qu’elle était beaucoup trop jeune à l’époque. « Oublie ce que j’ai dit, ce n’est pas le moment de parler de ça. » qu’il disait en regardant la route. « J’étais inquiet, je ne serai pas là si ce n’était pas le cas » certes, Gabrielle avait demandé à son grand frère de l’aide, sans ça il n’aurait en effet pas été conscient de la disparition de Meryl, mais devait-il lui confirmer qu’elle avait raison ? Surtout pas. « L’important c’est que tu vas bien »


Avait-il déjà dérapé ? Si elle savait se disait-il. Déraper n’était plus le mot à utiliser concernant Mitchell. Il levait les yeux au ciel. « Bien trop de fois » qu’il disait en soupirant. Il n’était pas la meilleure personne pour lui faire la morale et pourtant il se sentait obligé de lui glisser un mot malgré tout. « Tu as raison de vouloir en profiter, de t’amuser, mais l’alcool … ça ne t'apportera rien de bon. » et il était bien placé pour prononcer de tels mots. La personnalité de l'Américain ne faisait pas bon ménage avec l’alcool et bien des fois il était allé trop loin. Heureusement dans le cas de Meryl, ce n’était pas un mauvais côté qui ressortait, mais plutôt une faiblesse, une douleur face à son frère, qu’elle tentait d’exprimer.

Elle posait la question à laquelle il n’avait pas envie de répondre, non pas qu’elle avait raison, mais était-ce le moment de parler de ça ? Devait-il se replonger dans le passé pour lui expliquer pourquoi il avait toujours eut de la rancoeur envers elle et qu’il n’avait jamais vraiment réussi à l’accepter ? Il n’était pas prêt à avoir cette discussion et encore moins avec sa petite sœur dans cet état. Fort heureusement pour lui, pour elle, il pouvait oublier l’idée de donner une réponse pour ce soir, l’observant fermer les yeux. La calme de la route lui permettant de réfléchir à tout ça il fuma quelques cigarettes sur le trajet avant de s’arrêter devant la villa de sa cadette Gabrielle. Observant Meryl quelques secondes qui avait l’air d’être dans les bras de Morphée, c'est sans hésiter qu’il sortit du véhicule pour rejoindre la porte côté passager, attrapant Meryl avec soin pour pouvoir la porter jusqu’à l’intérieur.





(c) DΛNDELION


{@=5782}Meryl Strange{/@} Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 4014933344
Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go
Amos Taylor

Réponses: 11
Vues: 655

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 14 Mai 2023 - 21:20



PRESSURE LIKE A GRIP
AND IT WON'T LET GO
Midas #3  

@Midas Sterling  

Je n’aime pas me souvenir de cet épisode où j’ai dû quitter Raelyn sur des non-dits pour rejoindre ma famille en souffrance. A l’époque, j’oscillais entre le désir de me venger et celui de protéger Raelyn. Nos réconciliations n’étaient que des balbutiements et j’ai été forcé de tout lâcher, de l’abandonner dans un studio peu ragoûtant, avec la solitude pour compagne et un “je t’aime encore” susurré du bout des lèvres qui m’a enchanté autant qu’il m’a inquiété. J’ai cherché le but de l’adverbe durant des heures, voire quelques jours et je me suis effondré d’apprendre de la bouche même de ma complice qu’elle se sentait délaissée, non pas à cause de l’accident de ma mère, mais faute à mon obsession d’être la main gantée de ma propre justice. Je déteste me rappeler cette épreuve-là, c’est vrai. Pourtant, maintenant que j’y songe, un sourire béat s’épanouit sur mes lèvres. Je nous figure dans mon vieil appartement, quelques heures après que nous ayons raccroché parce que je lui devais des excuses. Je nous revois nous aimant, passionnément, comme des adolescents, lorsque Raelyn m’a rejoint sur les terres de mon enfance. «Oui ! J’y suis resté quelques jours, mais surtout pour aider mon père. J’ai laissé à Liam le bonheur de prendre soin de ma mère. Il est plus délicat que je ne le serai jamais.» Il a toujours eu plus de patience, à moins qu’il se soit simplement mangé moins de remarques que moi, moi le fils divorcé, l’alcool, le dégagé de l’armée. J’en ai entendu durant ce retour en arrière et, malgré tout, si c’était à refaire, je ne changerais rien. J’encaisserais encore toutes ces fois où ma mère m’a tancé à cause de mes choix de vie. « Au moins, elle n’est pas seule. C’est le principal.» ai-je ponctué au sujet de Jo. Concernant Olive, je n’ai pas relevé. Notre dernière question n’a pas porté les fruits que j’espérais. Ceci étant, je ne lui en veux pas : elle est jeune. Ce n’est encore qu’une enfant, ai-je pensé, mes pensées tournées en partie vers la mienne. Que fera-t-elle de son existence, Micah ? Marchera-t-elle sur les traces de ses parents ? Nourrira-t-elle des ambitions plus nobles ou plus créatives ? Comment vivra-t-elle d’avoir à mentir ? La discrétion aura-t-elle, à ses yeux, la même valeur que Midas qui semble la supporter par sens du sacrifice ? Une fois de plus, je m’autorise un conseil sous couvert de mon expérience et sur le ton de l’humour. Certes, il y traîne un fond de vérité, mais d’aucuns d’entre nous ne s’y attardent réellement. Je suis entraîné par le rire de mon cousin et, si je ne l’exprime que par un sourire enthousiaste, je suis heureux qu’il se détende. N’était-ce pas la raison de son appel à l’aide ? Le tirer des griffes de la pression ? « Ne te préoccupe pas de ça. La petite dormait déjà… je ne l’aurais pas vue en rentrant parce que, oui, on était encore au boulot. Puis, Rae et moi, on adore fonctionner ensemble.» C’est un euphémisme : nous sommes un couple fusionnel. « Mais, on arrive encore à fonctionner l’un sans l’autre.» l’ai-je rassuré en taisant les conditions : pas de séparation de corps sur la durée. Nous ne les tolérons que si elles sont éphémères. A l’inverse, nous tournons en rond tel des vis dont les filets seraient érodés. «Mais si ça peut te rassurer, oui, je lui transmettrai. Quant à Jo, il se pourrait que ça finisse par te mettre mal à l’aise. Dans ce cas-là, fais pas comme moi : dis-le.» La communication est la clé : je l’ai appris à mes dépens, au fur et à mesure de nos disputes de couple. Nul doute qu’au regard de ce que j’apprends sur la petite amie du Sterling que je présume sans mal que les leurs sont du même acabit. Mes présomptions supposent en conséquence que la panique était l’unique réaction possible. Dans la famille, nous sommes de bonnes pâtes. Sans l’armée, peut-être qu’à chaque conflit, je n’aurais certainement pas fait mieux. «Je comprends. J’aurais peut-être bien paniqué aussi. » Après mon accident de voiture, mes yeux se sont écarquillés de terreur quand Sarah s’est imposée dans la chambre d’hôpital. Les causes ? J’en détenais d’autres, des mensonges. Quels sont-ils, ceux de Midas ?


J’ai posé la question avec, pour seul appui, une hypothèse. Je tombe des nues dès lors que la vérité éclate au milieu de l’habitacle de ma voiture. Je pense : “Oh putain”, mais aucun son de sort de ma bouche. Elle est ronde et mes pupilles, semblables à des billes. «Est-ce que tu es en train de me dire qu’on t’a propulsé au rang de superstar et, qu’aujourd’hui, tu as pactisé pour lui rendre ce que tu penses lui avoir pris ?» Evidemment que c’est un bon résumé : je demande à ce qu’il confirme pour la forme, le temps que je digère l’information et que je trouve comment l’aider à la transformer en quelque chose de constructif. « A combien sont les chances pour qu’elle l’apprenne ? » me suis-je enquis en décélérant. Je me stationne dès que l’occasion se présente parce que j’ai besoin de pivoter mon corps vers mon passager, de prendre le pouls de la gravité des faits à l’aide de son regard. « Comment tu l’as sur, toi ? Que c’était truqué ? » Autrement dit, quelle faille pouvons-nous déjà colmater ensemble ?



Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (ediya #3) some truths are better left unspoken
Zoya Lewis

Réponses: 8
Vues: 819

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (ediya #3) some truths are better left unspoken    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySam 13 Mai 2023 - 9:16
Some truths are better left unspoken - ft  @Edison Dorn #3 

Mi-avril 2023. « Bonjour Zoya. Vas-y entre, je t’en prie. Fais comme chez toi » son cynisme ne lui échappe pas mais elle préfère en faire abstraction plutôt que de s’y attarder dessus. Elle a bien plus que cela à lui reprocher, bien qu’un des deux points qu’elle est venue réglée – et le premier qu’elle aborde d’ailleurs en venant ici – soit aussi relatif à un cynisme évident de la part d’Edison, dissimulant au passage des vérités qu’elle n’est pas assez idiote pour les ignorer. Il joue les indifférents, il n’en faut pas plus pour enflammer davantage encore la mèche de cette dynamite qu’elle peut être, Zoya lui demandant d’être un peu plus clair face aux réactions qu’il a pu avoir par écrit « Qu’est-ce que t’as pas compris ? Je t’ai répondu, non ? Tu m’as dit d’aller me faire foutre, et je suis allé me faire foutre. Sagement, sans me plaindre, comme t’en as l’habitude. Je t’ai répondu, je t’ai dit OK. C’est quoi ce putain de numéro que tu me fais là ? » Elle s’apprête à répliquer, évidemment, mais elle n’en a pas le loisir car Edi’ enchaîne, avec un calme déconcertant « On n’a pas de relation, on n’a jamais eu de relation, t’as oublié ? » Zoya se retrouve prise de cours non seulement par le calme dont Edison fait preuve, par ce sujet qu’il remet sur le tapis et par la remarque en elle-même. Il se lève de son canapé, elle le regarde se mouvoir dans l’espace sans rien dire quelques instants avant d’exécuter quelques pas pour le rejoindre « C’est donc ça ? » parce qu’elle le connait assez pour voir la conduite de lâche qu’il aborde en se déplaçant ainsi, évitant son regard « C’est donc ça le problème hein ? Ta frustration ? parce que je ne t’ai jamais voulu ? ». Zoya abuse, ne réfléchit pas à cet instant à l’impact que ses mots pourraient avoir, autant concernant leur relation, quelle qu’elle soit, mais aussi la portée de ceux-ci sur la personne qu’est Edison. Elle rit d’un rire mauvais, s’approchant de quelques pas alors qu’elle le jauge du regard « Comment je pourrais envisager une relation avec un type comme toi ? Tu es de mauvaise influence, la preuve avec Cameron ! J’ai pas besoin de ça dans ma vie ! » Et par ça, elle veut dire lui, le désignant du doigt. C’est la colère qui prend le pas, celle attenante au fait qu’il ait été le premier à mettre le nez de son frère dans la poudre blanche, au point qu’il en soit devenu dépendant et qu’il soit désormais dans un centre de réhabilitation pour aller mieux « Ca ne sert à rien de jouer les bons samaritains en te préoccupant de lui, maintenant. Reste éloigné de Cameron. Tu rendras service à tout le monde ». Elle est dure, n’en prend pas conscience mais elle endosse là le rôle de la sœur ainée pour son cadet. Edison passe bien après, oubliant cependant au passage, tout ce qu’Edison a pu faire pour elle, fragilisant leur relation alors qu’il est quelqu’un à qui elle tient, plus dépendante de lui à certains moments qu’à d’autres, certes mais il n’empêche qu’il reste une personne importante de son entourage. Elle n’est juste pas apte, à l’instantané, à lui démontrer.


(c) ANAPHORE

Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (ediya #3) some truths are better left unspoken
Zoya Lewis

Réponses: 8
Vues: 819

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (ediya #3) some truths are better left unspoken    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMer 3 Mai 2023 - 14:56
Some truths are better left unspoken - ft  @Edison Dorn #3 

Mi-avril 2023. L’échange a été des plus violents. D’abord au téléphone alors qu’elle était à Los Angeles et qu’Edison n’a trouvé que ce moyen pour lui apprendre que c’est lui qui avait foutu le nez de son cadet dans la poudre blanche le jour où eux et leur groupe ont décidé de remonter sur scène. Des confessions louables mais pas tellement quand il n’a eu le courage de le faire avant et des excuses pas suffisantes aux yeux de Zoya qui accable un Edison qui s’en veut certainement beaucoup mais dont elle n’a que faire quand l’ainée est inquiète pour Cameron, qu’elle sait enfermée dans ce centre depuis quelques semaines. Se dire que la situation aurait pu être évitée si Edison n’avait pas eu cette fausse bonne idée de lui donner un peu de coke pour l’aider à se détendre rend d’autant plus colère la photographe qui n’a pu écouter plus longtemps le jeune homme et lui a raccroché au nez. Une réaction due à un mélange de colère, de déception et d’inquiétude, des émotions qui ne font pas bon ménage et qui explique pourquoi la situation a d’autant plus dégénérée ensuite entre les deux par échange texte. Edison a tenté de s’excuser à nouveau auprès de Zoya, lui envoyant pas plus tard qu’aujourd’hui, alors qu’elle est enfin rentrée sur Brisbane, des messages pour voir si elle lui en tenait toujours rigueur. Et c’est mal la connaitre que de penser qu’elle s’est calmée et ait passée au-dessus, toujours en rogne contre le Dorn qu’elle n’a pas ménagé, une fois encore. A un point où même leur propre lien a été remis en question, un lien qui parait flou, autant d’un côté que de l’autre, et l’indifférence soudaine dont a fait preuve Edison à l’égard de la Lewis la mise dans un état tel, qu’elle a fini par prendre la direction du logement d’Edison pour lui montrer sa façon de penser.

C’est donc sur son palier qu’elle débarque, peu de temps après puisqu’ils vivent dans le même quartier, frappant de plusieurs coups sur la porte jusqu’à ce qu’il daigne lui ouvrir. Lorsque son minois apparait dans l’entrebâillement de la porte, elle use du peu de force qu’elle a pour le pousser et se frayer un chemin à l’intérieur, consciente qu’autrement, il ne l’invitera pas à rentrer « Qu’est-ce qui te prends, au juste ? » qu’elle crie, alors qu’elle se retourne pour lui faire face « C’est quoi cette réaction à la con que tu as eu ?! Pourquoi t’a ramené notre relation sur le tapis ? ». Il n’est plus question de Cameron, en réalité – du moins pour l’instant – mais des derniers mots qu’a pu avoir Edison quand il a comparé ce pardon qu’elle n’était pas sûre de pouvoir lui donner à une fin d’une relation, la leur, où il s’est senti soudainement privé de tout plein de choses la concernant. Elle a été virulente – et ne le reconnaitra sûrement pas – face à ça et le fait qu’Edi se ferme ensuite comme une huitre explique cet état second dans lequel elle se trouve « Réponds-moi, Edi ! ».  


(c) ANAPHORE

Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go
Amos Taylor

Réponses: 11
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyLun 1 Mai 2023 - 2:08



PRESSURE LIKE A GRIP
AND IT WON'T LET GO
Midas #3  

@Midas Sterling  

Le Diable est une femme, c’est bien connu. D’aucuns n’aiment être dans le collimateur de la vengeance de la gent féminine. Néanmoins, je considère qu’une employée ne peut hausser le ton celui qui lui paie son salaire à la fin du mois. Si ce dernier doit la respecter, s’adresser à elle avec courtoisie et bienséance, éviter les commentaires graveleux propos aux pourceaux de l’espèce masculine et s’assurer de son bien-être au travail, ce n’est pas pour avoir à subir les foudres de son assistante ou pas de la façon dont Midas le décrit. Toutefois, je ne relève pas. Je hausse plutôt les épaules et roule des yeux à la faveur de ce que je devine être la colère du sexe opposé. Par tranquillité, on l’évite. Et pour les mêmes raisons, quoique nous grillons une cigarette ensemble, mon cousin rêve de s’enfuir de ce gala. Pourquoi ? Si, en général, il est à l’aise avec l’exercice, que s’est-il passé pour qu’il n’aspire qu’à prendre ses jambes à son cou ? Curieux et inquiet, je le dévisage. Je le questionne également. Je tâte le terrain pour essayer de comprendre à quel endroit le boeuf a été blessé par le bât. Apparemment, Jo n’est pas en cause : son absence est liée à l’état de sa grand-mère. «Vu ce qui est arrivé à ma mère l’année passée, je suis de tout coeur avec elle. J’ai bien cru qu’elle ne retrouvait pas toutes ses facultés, alors… » Voir l’un de ses proches, aimés et assez adorés pour que cette jeune femme lui consacre de son temps, c’est crève-coeur. En outre, ça en dit long sur sa personnalité : elle a des valeurs, elle est loyale. Elle commence à me plaire. «J’ai connu la même chose. La discrétion, tout ça. Moi, ça m’arrangeait bien au départ. Pour vivre heureux, il faut se cacher. Puis, ça m’a beaucoup moins amusé… trop de monde autour d’elle et je n’avais pas le droit de pisser sur ses mollets pour marquer mon territoire…» Inutile de préciser que l’exercice du silence est rapidement devenu une source de tension. «Le faire parce que tu comprends, c’est bien, mais ne tire pas sur la corde.» Ne te sacrifie pas, aurais-je pu ajouter. C’est le meilleur moyen de se déchirer parce que, tôt ou tard, lors d’une dispute, les mots sortiront de notre gosier en étant amplifié par la colère. L’aveu prendra des proportions énormes, il causera des blessures parfois difficiles à panser. Je pourrais lui en confier, des exemples datant de jadis ou d’aujourd’hui. Mais, pas ici. L’heure est au départ et nous ne traînons plus. Dans l’habitacle de la voiture, l’heure sera davantage aux confidences : nos secrets seront en sécurité.

Une fois grimpés en voiture, j’accorde à mon cousin que quelques minutes pour souffler. A terme, j’attrape le taureau par les cornes. Je l’invite à accoucher de ses emmerdes. Il en a besoin auquel cas ce n’est pas moi qu’il aurait appelé. Je doute que lui tirer les vers du nez soit nécessaire et je suis déjà tout ouïe. Suis-je surpris que Jo soit au coeur de son agitation ? Pas le moins du monde. Il n’y a qu’un coeur amoureux capable de battre plusieurs tempos sur si peu de temps. Par contre, seul un idiot transforme un vérité qui n’est pas dissimulable à jamais. Je le sais, j’en ai fait les frais. «Mais, pourquoi ? Pourquoi tu lui as dit un truc pareil ? Tu savais qu’elle apprendrait la vérité.» Je ne suis pas dans le jugement et je présume que Midas l’aura compris. Je suis effaré et incapable de le cacher : je suis trahi par mon expression interloquée. «Qu’est-ce que tu lui caches d’autres ? Parce que si c’est une femme qui a du mal à tolérer le mensonge, le plus dangereux, c’est pas ce que tu as à dire, mais comment elle va réagir. Je crois que parmi tout ce que j’ai appris auprès de Raelyn, c’est ça : il y a une façon d’annoncer les trucs inavouables pour au moins limiter la casse quand on ne peut pas l’éviter.» Et, d’un geste du menton rapide - j’ai à me concentrer sur la route - je l’ai encouragé à cracher le morceau, vite, bien, sans fioritures : c’est pour Jo qu’il devrait peut-être enluminer les mots.


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Amos Taylor

Réponses: 11
Vues: 655

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMer 19 Avr 2023 - 23:54



PRESSURE LIKE A GRIP
AND IT WON'T LET GO
Midas #3  

@Midas Sterling  

Au terme de quelques salamalecs d’usage, inconfortablement assis sur le rebord de la fontaine de pierre, je tire une cigarette dans le paquet tendu par mon cousin dans ma direction. J’en tire une première bouffée de nicotine en réfléchissant aux priorités en matière de curiosité. Dois-je lui demander pourquoi je suis là ? Pourquoi il s’est isolé du reste du monde, ce qui m’arrange bien ? Comment il se sent ou comment tourne son histoire avec Jo ? J’opte d’abord pour un sous-entendu qui, à mon sens, me communiquera assez d’informations pour poursuivre cette conversation en bonne intelligence. Je ne me trompe pas : j’apprends - ou je devine à travers le propos - que Midas est déçu de lui-même. Qu’habituellement, confronté à l’exercice des interviews, il n’a pas besoin d’un souffleur ou d’un guide audio pour lui chuchoter à l’oreille, en toute discrétion, ce qu’il convient de fournir comme informations aux journalistes. J’en déduis donc qu’il s’est cassé les dents devant l’épreuve et je n’y entrevois qu’une raison : les émotions. De quoi ces chacals lui ont-il parlé  ? Qu’est-ce qui, de mon côté, me ferait perdre mon sang-froid ? Raelyn ou ma fille. Quiconque s’intéresserait de trop près à celles auxquelles je tiens plus qu’à moi-même,  et je sors les crocs. Midas, en homme public, agit avec plus de pondération et je le comprends. Faute aux médias, il doit respecter une forme d’étiquette puisque sa vie d’artiste est son boulot. C’est grâce à cette dernière qu’il paie le loyer, il aide sa soeur, qu’il prend soin de Posy et, je n’en doute pas, de la mère de la petite. «Tu t’en fous. C’est une assistante, son rôle, c’est d’assister, pas de te donner des ordres ou de régir ta vie. C’est toujours qui en a la responsabilité à moins d’avoir envie de te dire un jour que tu l’as subie…» J’ai haussé les épaules et, le regard perdu dans le vague, je soupire sur mon passé. Combien d’années ai-je perdues à être un autre ? A mon cousin, je souhaite le meilleur, pas de s’égarer au milieu des exigences des uns et des désirs des autres. D’emblée, je me demande si l’absence de Jo, à cette soirée de gala, est synonyme de mauvaises nouvelles pour ce couple en devenir ou déjà formé. «Vous en êtes où tous les deux ?» lui a-t-il parlé de sa petite fille ? Laisse-t-il en revanche traîner des mensonges entre eux ? L’air libre, normalement, a l’art d’apaiser les esprits. Sauf que ce coin de jardin est étriqué. Il ressemble à un labyrinthe et, d’instinct, je me lève. Je suis prêt à partir, quelques taffes plus tard et dès que Midas sera disposé. «Elle a une maladie grave ?» Je pressens une réponse affirmative, sans doute à cause du timbre dans le fond de la voix de mon cousin et à cause de l’imaginaire collectif qui prétend que la vieillesse est synonyme de santé fragile. «Allez viens, on se casse. Tu vas m’expliquer ce qui t’a agité comme ça.» Je lui aurais bien proposé d’aller prendre un verre, mais je n’ose pas. Mon addiction n’est pas une illusion que je peux tromper facilement. Je préfère ne prendre aucun risque et, écrasant mon mégot dans un cendrier, je le conduis à la voiture. J’ignore où je l’émmène, mais dans le fond, ça n’a pas d’importance, ce sera toujours mieux qu’ici. En outre, rouler apaise les esprits. Rouler, délie les langues aussi. Peut-être qu’après quelques kilomètres, je partagerai de nouveau avec lui des morceaux de mon histoire. En attendant, je me concentre sur lui. « Je ne vais pas te dire que tu as l’air fatigué.» La vérité sonne parfois comme une insulte. «Mais, je peux te dire que tu as l’air pas mal agité et j’ai dû mal à croire que c’est juste à cause d’une poignée de journalistes. » Il est plus solide que ça. Je le lui ai dit : il est taillé dans du bois plus solide que la brindille d’un jonc au bord d’une rivière. «Alors, raconte ? » “Dis-moi tout” maintenant que derrière le pare-brise se découpe et s’éloigne le palais des congrès de la métropole.


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: (Lewaine #3) a glimpse into your future
Zoya Lewis

Réponses: 7
Vues: 490

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: (Lewaine #3) a glimpse into your future    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 16 Avr 2023 - 17:01
a glimpse into your future ft  @Rory Craine #3 

22 mars 2023, maison de Rory & Swann, Bayside. Elles habitent à côté de chez Rory et Swann et pourtant, Zoya a l’impression que cela fait des heures qu’elles sont parties de la maison. Il faut dire que Chloe a refusé de monter dans la poussette, celle-ci servant, à la place, à tracter toutes les affaires nécessaires à son séjour chez ses papas de substitution, et que tout a été sujet à s’arrêter ou faire un détour : une fourmi qu’elle a voulu suivre pour finir par l’écraser de colère parce qu’elle n’allait pas dans la direction qu’elle voulait. Une fleur face à laquelle elle s’est accroupie pour l’observer en silence avant de l’arracher pour l’offrir à sa mère – déjà bien chargée mais qui l’a remerciée tout de même. Un caillou qu’elle a mis dans sa poche, puis un autre, sûrement une petite réserve au cas où elle voudrait rentrer chez elle le jour où Rory et Swann ne seront plus aussi sympa que ça avec elle à lui laisser passer tous ses petits caprices. Parce qu’il faut dire qu’elle en a du tempérament la Chloe, surtout ces derniers temps, son caractère s’affirmant un peu plus de jour en jour. Et la jeune maman, dont la patience est limitée, en paye le prix fort, les crises devenant plus récurrentes au point qu’elle se trouve bien souvent démunie. Alors, au bout de plusieurs « Aller, Chloe, tonton Rory nous attend », Zoya s’impatiente et décide d’attraper sa fille sous le bras pour la tracter de la sorte jusqu’à chez Rory. Chloe braille, évidemment, jusqu’à qu’elles atteignent le perron et qu’elle la redresse dans ses bras avant que le jeune homme vienne à leur ouvrir. Lorsque celui-ci apparait dans l’entrebâillement de la porte, Chloe s’arrête aussitôt de pleurer, affichant un grand sourire à Rory. La blague « Tiens, elle était impatiente de te voir. Elle t’a même cueillie une petite fleur » qu’elle fait en tendant et la petite, et la fleur à moitié écrabouillée à Rory, soufflant l’instant d’après en portant les affaires et la poussette à l’intérieur de la maison. « Elle savait pas quelles tenues choisir du coup, son sac est plein de au cas où ». Comme si Rory allait avaler cette excuse, alors que c’est Zoya qui a mis un peu de tout dans le sac, sans se rendre compte si elle avait vraiment mis le nécessaire quand elle faisait face, en même temps, à un énième caprice de sa fille «  Bon puis si jamais, vous avez le double des clés de la maison, vous irez prendre ce dont vous avez besoin ». Ereintée par ce périple, Zoya finit par se laisser tomber sur le canapé de son ami et soupire fortement « Cette môme aura ma peau. Mais promis, elle fait ça qu’avec moi ». En vrai, elle l’espère parce qu’elle ne tient pas à ce que sa propre fille fasse tourner en bourrique les pauvres Swann et Rory, qui risquent de vite remettre en question leur adoption prochaine et ce rôle qu’ils s’attribuent pour les jours à venir auprès de Chloe. Et puis, s’il y en a une qui est autorisée à les faire tourner en bourrique, c’est uniquement Zoya, pas sa fille « Swann arrive bientôt ? » demande-t-elle curieuse alors qu’elle tire la langue à sa fille qui semble la narguer de la sagesse dont elle fait preuve désormais toute calme dans les bras de Rory, blottit contre lui, amenant Zoya à la fusiller du regard « Du coup, elle fait le câlin pour deux » dit-t-elle un peu bougon alors qu’elle-même n’a pas pris la peine de se blottir dans les bras de son ami, ni même de le saluer comme il se doit, bien qu’ils étaient impatients autant l’un que l’autre de se retrouver. « Comment tu vas, Rory ? » demande-t-elle alors qu’elle retrouve l’air toujours aussi rayonnant de son ami, toujours un sourire radieux flanqué sur les lèvres. Elle est heureuse de le savoir aussi combler dans sa vie, aussi heureux aux côtés de Swann avec qui ils ont pléthores de projets. Elle était la première sceptique au fait qu’ils se remettent ensemble, parce qu’elle a été aux premières loges et à assister à la descente aux enfers de son ami après leur première rupture, mais lorsqu’elle les voit désormais aussi comblé ensemble, elle ne peut que s’en réjouir « Je veux tout savoir sur cette adoption qui approche ! ». Il l’a évoquée brièvement lors de leur échange sms il y a deux, trois jours et Zoya s’impatiente de connaitre plus de détails à ce sujet, heureuse de voir leur rêve enfin se réaliser.

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Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: Un seul être vous manque et... | M&Ms #3
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: Un seul être vous manque et... | M&Ms #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyDim 16 Avr 2023 - 1:17
Un seul être vous manque et ...
M&M'S {#}3{/#}



TW : Violence, drogue
Est-ce qu’il avait aperçu la surprise sur le visage de sa jeune sœur lorsque son prénom raisonna dans la petite ruelle comme étant Mitchell et non Alex comme elle en avait connaissance ? Bien sûr. Il avait même baissé légèrement le regard préférant éviter toute confrontation face à ce sujet là pour le moment puis il se disait qu’avec un peu de chance elle ne se souviendrait plus de ce détail le lendemain, bien que le plus gros sujet à éviter était bel et bien le fait que son frère s’était pointé avec une arme et avec beaucoup de colère. Certes, il passait pour le frère héroïque, mais cela allait très vite être oublié lorsqu’il faudra se mettre à table. Il y avait tellement de non-dit, tellement de secrets qui avaient été accumulés durant toute leur vie et la vérité n’était pas belle. Meryl ne le savait pas, mais elle était la seule chanceuse de cette famille à ne pas porter sur ses épaules la vérité sur ses frères, son père, une vérité que Mitchell aurait aimé garder pour toujours. Il repensait à l’arrivée de Gabrielle à Brisbane et tout ce qui s’en était suivi. Des larmes, de la colère, de l’incompréhension, elle était encore là aujourd’hui, mais ça avait été difficile pour l’aîné de lui faire comprendre que son frère était toujours présent (là quelque part enfoui dans ce grand monstre qu’est Mitchell) et qu’il faisait tout pour changer, tout pour devenir une meilleure personne. Il lui en avait fait la promesse et pourtant il se retrouvait là, certes pour un acte de bravoure, mais il n’avait pas prévenu sa cadette, il avait agi seul, à sa façon et ça c’était du Mitchell tout craché sans compter sur la violence dont il faisait partie. Il avait été meilleur, rome ne s’est pas construit en un jour et dans chaque effort il peut y avoir des moments de faiblesse, mais ce soir, l’arme en main il se rendait compte que non, ce n’était peut-être pas la vie qu’il voulait, cette vie paisible qu’il tentait de se construire de jour en jour sans vraiment y réussir. La raison pour laquelle il n’y arrivait pas était peut-être dû au fait qu’il n’était tout simplement pas fait pour cette vie-là. Il devait prendre en compte chaque signe que lui offrait le destin et après l’amnésie de Sofia, ce soir s’en était un de plus.

Face à sa cadette apeurée il n’y avait qu’un pas à franchir pour qu’il puisse respirer à nouveau et pourtant il fit marche arrière en fixant Meryl. Il ne voulait pas la traumatiser davantage, il ne voulait pas qu’elle voit davantage ce monstre. Elle allait bien, il ne s’était rien passé comme elle disait. Il ne pouvait s’empêcher de faire son petit numéro visant bien à rabaisser celui qu’il considérait à présent comme adversaire. Il tentait de se dégager de l’emprise de l’américain, sans y parvenir. “Prononce encore un mot et je te jure que tu ne pourras plus en prononcer un de plus” Des menaces, encore. Il avait de la chance ce petit merdeux de ne pas se retrouver seul avec l’ex gangster. Meryl se défendait en le traitant d’enfoiré avant de finalement lui demander de rentrer. L’Américain plongea son regard dans le sien, acquiesçant aussitôt de la tête. “Va à la voiture, je te rejoins tout de suite qu’il disait.” Sentant immédiatement le doute de sa jeune sœur. “Je vais rien faire, va-sy !” Qu’il insistait jusqu’à la voir avancer devant. Le dos de Meryl tourné, il en profita pour donner un coup assez franc dans le ventre du petit jeune, assez fort pour qu’il se retrouve à terre. « T’inquiètes pas on va se revoir, tu devrais le savoir, j’oublie pas » qu’il chuchotait alors que le jeune homme était à terre avant de cracher sur le sol. “Petit con !” Un dernier coup de pied contre ses côtes et il rejoignait Meryl assez rapidement, s’assurant qu’elle s’installe confortablement dans la voiture avant d’y prendre également place. Il poussait un soupir assez fort, mettant l’arme hors de vue. “Tu m'expliques ?” Qu’il demandait contre toute attente. Ce n’était clairement pas le moment des explications, mais il ne pouvait contenir ses questions. “Nous étions très inquiets Gaby et moi …” ça pouvait paraître incroyable, mais Mitchell s’était vraiment inquiété lorsque sa soeur lui avait part de la disparition de Meryl, il ne le lui avait jamais montré, mais il tenait à elle et il avait tout fait pour la retrouver, jusqu’au point de non retour. Il avait ressentit cette adrénaline et c’était peut-être déjà trop tard.





(c) DΛNDELION


{@=5782}Meryl Strange{/@} Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 4014933344
Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: i wanna be right where you are (eliya #3)
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: i wanna be right where you are (eliya #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySam 15 Avr 2023 - 23:32
i wanna be right where you are ft @Elijah Walker #3  

Juillet 2017. Il y a ce baiser. Ce baiser doux, délicat, enchanteur, captivant qu’il lui offre. Un baiser nouveau, différent de tous les autres qui la fait vaciller et qui la rend vulnérable. Un baiser qui l’amène à se questionner sur le message qu’Elijah veut lui faire passer en agissant de cette manière, nouvelle, avec elle. Est-ce qu’il tente de la séduire, de la charmer pour être certain d’avoir droit à une nuit de plus avec elle ? Est-ce qu’il doute à ce point de ses charmes ou de la potentielle attractivité pérenne qu’il peut avoir sur Zoya, nécessitant donc du renouveau alors que leur petit manège dure depuis des mois déjà ? Elle en doute fortement parce qu’il sait qu’il l’attire toujours et qu’elle ne se lasse pas de ce qu’ils ont. Dans leurs élans passionnels, elle n’a aucune pudeur à le lui faire savoir, exprimant à voix haute à quel point il a l’art et la manière de la faire atteindre le septième ciel – et, il faut le reconnaitre, elle est dure à satisfaire la Zoya et très peu parvienne à aussi bien le faire que l’architecte ne le fait. Il n’y a aucun doute quant à leurs attirances physiques, à cette envie incessante de faire coordonner leurs corps et de se perdre dans les draps de l’un ou de l’autre toute une nuit entière. Ce soir encore, Zoya ne se fera pas prier et c’est une chose dont il a conscience étant donné qu’elle a laissé sous-entendre son impatience dans un des messages qu’ils ont pu échanger la veille avant de se retrouver. Alors, si cela n'est pas une motivation du fait d’un besoin primaire, il y a forcément autre chose et cet autre chose, Zoya peine à y mettre le doigt dessus. Il y a une certaine évidence, pourtant, des indices qui lui mettent la puce à l’oreille et qui la laissent présupposer qu’Elijah cherche à lui faire passer un message bien particulier. Ce dîner romantique tout d’abord où ils se sont délectés de mets bien plus raffinés qu’ils ne peuvent avoir l’habitude de le faire, ces regards bien plus longs, ces sourires bien plus tendres et doux qu’a pu lui offrir Elijah, tout comme cette retenue étonnante et quelque peu perturbante dont il a pu faire preuve, mais qui n’était pas des moins déplaisantes pour autant. Une tout autre facette de sa personnalité qui l’a conquise, qui l’a perturbé aussi et puis cette balade dans le parc, si ce n’est main dans la main, il a tout du moins pris la liberté de la serrer tout contre lui, comme s’il cherchait à montrer aux personnes alentours qu’elle était sienne. Et puis, ce baiser, celui-là même qu’elle s’autorise en retour, parce qu’elle sait au fond ce qu’il signifie, bien qu’elle lui ait demandé à ce qu’il formule explicitement ce que le sien voulait dire. Pour en avoir la certitude, pour être certaine que c’est ce qu’il veut avec elle, c’est donc pendue à ses lèvres qu’elle en attend la confirmation. « J'ai envie d'être… autrement avec toi » Autrement. Le terme est vague et pourtant l’assurance qui transparait dans cette réponse qu’Elijah ne tarde pas à lui donner, la fait sourire. Elle apaise aussi les battements de son cœur et le petit nœud d’appréhension qui s’était créé dans son estomac « Ne plus avoir besoin de prétextes pour te voir. T’embrasser quand je veux. » Elle comprend où il veut en venir, même s’il ne le formule pas clairement. Son sourire s’agrandit, la joie qu’elle ressent à l’intérieur d’elle étant toutefois canalisée pour ne pas l’effrayer. Pourtant, elle est heureuse de voir qu’il souhaite qu’ils soient exclusifs et qu’ils se laissent porter par d’éventuels sentiments qu’ils pourraient ressentir l’un pour l’autre. Zoya acquiesce simplement d’un hochement de tête, toujours avec ce sourire flanqué sur ses lèvres, et il faut dire qu’Eli’ ne lui laisse pas le temps de répondre parce qu’il vient à l’embrasser de nouveau, de manière un peu plus franche. Et elle y répond, indéniablement, de la même manière si ce n’est plus alors qu’elle resserre son étreinte, ses bras toujours noués autour de sa nuque. Son corps plaqué contre le sien, elle répond à ce baiser en le prolongeant, mettant plus de vigueur dans l’échange. « I’m all yours » qu’elle vient lui susurrer dans le creux de l’oreille lorsque le baiser prend fin, sa réponse à elle pour lui dire que, ce qu’il veut, elle le veut tout autant. Retrouvant son regard l’instant d’après, Zoya vient s’emparer de ses lèvres dans un baiser subtil, lui souriant alors qu’elle semble incapable de se détacher de lui, comme si elle craignait qu’il puisse lui échapper et que tout ceci n’était, en réalité, qu’un joli rêve.  

L’étiquette n’est pas apposée ni pleinement assumée, mais il est certain que, ce soir marque un tout nouveau tournant dans leur relation. Ils sont plus tendres l’un envers l’autre, s’autorisent à être cet autrement dont il parle et à se laisser une chance pour être plus que ce qu’ils étaient jusqu’à maintenant. Zoya n’a rien formulé de similaire mais les mots dont elle s’est contentée sont suffisants voire plus forts que ceux-là même prononcés par l’architecte. Les regards qu’ils échangent sont tout aussi parlants, alors qu’Elijah s’autorise un nouveau geste tendre à son encontre et cette étreinte qu’il lui offre ensuite amène la jeune femme à passer ses bras autour de sa taille et se fondre dans le contact. Sa tête reposant contre son torse, elle entend le palpitant d’Elijah résonner dans sa cage thoracique, tout comme les mots qui s’en viennent « Tu m’avais manqué ». « Tu m’avais manqué aussi, Eli’ » qu’elle réciproque sans se détacher de lui, resserrant son étreinte alors qu’elle savoure, en fermant les yeux, ce baiser qu’il lui offre sur le haut de son crâne. Ils restent un long moment ainsi avant qu’ils ne se détachent et que leurs regards s’attrapent une fois de plus. Sourire aux lèvres, Zoya glisse avec délicatesse ses phalanges entre celles d’Elijah, nouant celles-ci entre elle et, lentement, ils reprennent cette marche qu’ils avaient interrompu depuis quelques minutes déjà. Les deux amoureux transis continuent leur balade jusqu’à la tombée de la nuit, retrouvant assez naturellement leur complicité malgré cette nouvelle définition de leur relation, avant de reprendre progressivement le chemin du logement de l’architecte. Une fois le pas de la porte passé, Zoya laisse à peine le temps à Elijah de délaisser ses chaussures dans l’entrée qu’elle se jette dans ses bras, l’embrassant avec une ardeur telle, qu’il n’a aucun mal à comprendre ce qu’elle souhaite. A la différence cette fois que l’échange se fait avec plus de délicatesse, de tendresse, de regards longuement échangés entre deux baisers, de lenteur aussi dans la manière qu’ils ont de se déshabiller l’un l’autre et de laisser leur corps se retrouver, et ce pour une très grande partie de la nuit.  

(c) ANAPHORE

Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3
Jackson Mills

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMer 12 Avr 2023 - 2:02

2011 / VICE ET VERSA #3



MARLEY & JACKSON




Il lève les yeux et se dévisse la tête afin d'observer la grande roue derrière lui. Se retrouver seul avec Marley dans une attraction dont il est cette fois-ci certain qu'elle ne cache aucune caméra et ou ils auront plus d'intimité qu'au sol le séduit suffisamment pour qu'il trouve le courage d'affronter son vertige. Ni une ni deux, Jax l'attrape et l'entraîne à sa suite. Au moment de monter dans la nacelle, il prend soin de ne surtout pas regarder par dessus bord. Lynch sera son point de repère, sa ceinture de sécurité alors que déjà sa tension artérielle augmente au fur et à mesure que s'élève leur embarcation. Prenant sur lui, l'athlète laisse la métisse se caler contre son épaule. Dans cette position, il se retrouve coupé du contact visuel et ferme tout simplement les yeux afin de ne pas être submergé de sueurs froides. Sa peur du vide remonte à l'enfance. Une bête histoire de tobogan géant en haut duquel Mickey et lui se sont battus afin d'être le premier à descendre ... sauf que Jackson est arrivé au sol après un vol plané involontaire. Double fracture ouverte pour le gamin. Depuis, il sent ses jambes trembler à la seule idée de prendre de la hauteur. La taille de l'estrade sur laquelle il danse en fin de semaine représente le maximum de ce qu'il est capable de gravir sans se mettre à ressembler aux chiens refusant de se rendre chez le vétérinaire. C'est viscéral ...

Mais son attraction pour Lynch l'est tout autant et s'il faut braver la peur afin de profiter encore un peu de sa présence, Jax est prêt à le faire. La preuve : le premier tour se passe sans encombres. Silencieux derrière ses paupières closes, l'athlète donne l'impression d'être étrangement calme, mais le fait qu'ils soient sur le point de se séparer justifie cette ambiance solennelle. Aveugle, il se concentre sur la chaleur de la brune à ses côtés et repasse dans l'obscurité de son esprit le fil des dernières heures. Ils ont rit, ils se sont amusés, ils ont discuté de tout et de rien, ont même appris quelques informations l'un sur l'autre, assez pour se dire qu'ils se connaissent maintenant, qu'ils ne sont plus de simples étrangers que le physique de l'autre attire inexorablement. Mills savoure ce sentiment d'accomplissement. Il n'aurait pu espérer plus que d'avoir cette confirmation : Marley lui plait, au delà de son physique désirable. Il aimerait la connaître d'avantage, découvrir ses secrets, apprendre ce qu'elle aime et quels sont ses rêves ...

Le redressement de la brune le force à revenir dans le présent. L'athlète rouvre les yeux, cachant soigneusement ses astuces de flipette. « Je t'apprécie beaucoup Jax. » L'aveu a le mérite de faire passer le décor au second plan. Mills oublie qu'ils se trouvent à plusieurs dizaines de mètres du sol, perdu dans le regard hypnotisant de Marley. « Je ne joue pas. J'veux que tu le saches. » Ses doigts répondent à ceux de la métisse qu'il sent caresser sa main. « Quand je t'ai dit que je t'attendrai j'étais sérieuse. Je le ferai. » Il sourit, touché qu'elle prenne la peine de verbaliser sa pensée, de le rassurer quant au fait que 6 mois ne semblent pas si chers payés pour se donner une chance d'être plus qu'un one shot l'un pour l'autre.

Citation :
WIN : C'est le moment. Jax se penche, remonte sa main libre le long de la nuque de la métisse et l'embrasse en guise de réponse. Un vrai baiser, profond, plein de la passion qu'il a du retenir dans la maison hantée et qu'il lui tarde de pouvoir exprimer une fois les jeux terminés. Sa langue caresse celle de Marley, mélange leur salive encore chargées des arômes de pomme d'amour. Lynch est la meilleure chose qu'il ait mangé ce soir. La preuve, il ne parvient pas à décoller ses lèvres des siennes et se fait surprendre par le « Fin de la partie ! » du forain leur demandant de quitter la nacelle. Main sur la barrière, ce dernier leur adresse un regard désabusé. Jax et Marley ne sont de toute évidence pas les seuls tourtereaux à s'être roulé des pelles dans le manège aujourd'hui.

SO CLOSE : « J'apprécie ... » Sa voix est grave et chaude, Jax sort ses inflexions les plus suaves pour la remercier de faire l'effort de l'attendre. Lentement, il se penche en direction de Marley et vient frotter sa joue contre celle de la jeune femme, renifler son cou, déposer quelques baisers contre sa jugulaire. « Je joue pas non plus. » Ajoute-t-il contre la peau fine de sa gorge avant d'avoir le malheur de jeter un œil sur le côté et de réaliser qu'ils sont au sommet de la roue, là ou le vertige est tel qu'il le tétanise. Mills s'immobilise, déglutit de son mieux et prend Lynch dans ses bras. Une étreinte qu'il tente de faire passer pour de l'affection mais qu'il vit intérieurement comme une bouée de sauvetage. Quelle idée de draguer en pareilles circonstances ! Il n'osera plus bouger tant qu'ils n'auront pas touché terre.

FAIL : Il se voit le faire : Sourire confiant, main dans les cheveux, baiser de feu, corps qui se rapprochent, caresses osées mais pas trop ... Une fin de soirée pleine de promesses afin de donner à Lynch de bonnes raisons d'attendre leur prochaine rencontre. Mais à peine a-t-il entreprit l'étape numéro un de son entreprise de séduction qu'un feu d'artifice tiré au loin attire toutes les attentions. Réflexe idiot de tourner la tête en direction des couleurs, Jax sent son sang se glacer lorsqu'il réalise la hauteur délirante à laquelle ils se trouvent. Les souvenirs de sa chute à tobogan lui reviennent sans crier gare ; il entend à nouveau Mickey hurler " JAX EST MORT " et se plaque instinctivement une main sur les yeux afin de ne pas défaillir. «  Putain ... »  Grince-t-il entre ses dents. Il voudrait en rire mais se retrouve bien incapable de décontracter son corps soudainement raide comme le bois. « J'ai le vertige. » Avoue-t-il, résigné, conscient qu'il ne peut plus le cacher maintenant. L'altitude vient de lui casser son cou !



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Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3
Jackson Mills

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyMar 11 Avr 2023 - 21:44

2011 / VICE ET VERSA #3



MARLEY & JACKSON




« Mais tu sais ... On peut être deux à jouer ... » Jackson se mord les lèvres à défaut de se mordre les doigts. Il n'a pas l'habitude de trouver adversaire à sa taille. Dans son cercle d'amis et de proches, plus personne ne souhaite répondre à ses provocations. Tous sont lassés de perdre. Faire la course ? Mills gagne systématiquement. Sauter le plus haut ? Sa détente n'a pas d'égale. Une partie de ping pong ? Ses réflexes sont en bêton. Et puisqu'il n'aime pas les jeux de société faisant appel à la culture générale ou aux calculs mentaux, c'est devenu lassant, même pour Louisa, d'accepter de le défier. Alors quand Marley attrape elle aussi le bas de son t-shirt, le sportif sent l'excitation monter en flèche et pas seulement parce que la courbe de ses seins se reflète dans les miroirs. Il répond par un ronron appréciateur qu'elle n'entend sûrement pas car finalement la brune abandonne son geste, le laissant déçu et frustré. Jax se serait bien rincé l'œil ; il était prêt à la jouer donnant-donnant. Mais lorsque les bras de la métisse l'enserrent par derrière et que ses lèvres lui embrassent l'oreille, le joie de retrouver sa présence chasse toute trace de désappointement. Il se retourne, grisé de se sentir aussi alerte, aussi réceptif au moindre contact avec cette fille pour laquelle il se sent tomber à une vitesse à faire pâlir le chrono ...« Bon je vais prendre les commandes parce que tu nous amènes n'importe où ! » « Oui, cheffe. » Mills la suit, prenant désormais garde à ne plus lâcher la main de Lynch tandis que celle qu'il lui reste de libre tapote les murs à la recherche de la sortie. En unissant leurs efforts, ils arrivent enfin à s'extraire du labyrinthe.

Jax pousse un soupire de soulagement. « J'aurais pas cru que c'était si grand à l'inté ... » Le cri de Marley le prend au dépourvu. Mills se retourne vivement vers elle pour la voir gesticuler dans tous les sens. Le couloir, mieux éclairé que la salle précédente, lui permet d'apercevoir la cause de toute cette agitation. « Enlève-moi ce truc !! » Il s'exécute, vaillant, n'imaginant pas qu'il puisse s'agir d'un jouet jusqu'à sentir sous ses doigts la matière de l'asticot. Un ricanement lui échappe alors. Narquois, il présente le ver sous le nez de la brune. « J'en connais une qui va se ruiner en sucre ! » Référence aux nombreux muffins engloutis le matin de leur tête à tête au café. « Allez, on continue. » Relance-t-il, pas moqueur au point d'insister sur ce réflexe naturel de sursaut qu'il aurait lui aussi eu si une bestiole - même factice - s'était introduite sous ses fringues.

Lorsqu'ils retrouvent l'air frais de l'extérieur, le soleil s'est couché et les lumières de la fête donnent aux allées cette touche de magie réveillant leur enfant intérieur. Jax inspire profondément. La visite de la maison hantée les aura fait courir, crier et sursauter au point d'il est désormais mort de faim. Ses narines dilatées par les odeurs de sucre orientent son regard vers un stand de pommes d'amour dont il s'approche, Marley dans son sillage. D'un sourire entendu, il fait comprendre à la brune que c'est sur cette confiserie que s'arrête son choix. Les pommes, bien rouge et bien dodues, n'attendent que de se faire croquer les fesses par ses dents de champions. « Merci. » Dit-il lorsque Lynch lui donne sa part. Mills s'amuse à trinquer en faisant s'entrechoquer leurs pommes puis croque avidement la sienne. Bras dessus, bras dessous, il entraîne Lynch à travers les allées de la fête au sein desquels ils font plusieurs arrêts. Les machines à grapin permettant d'attraper des surprises (oh le joli chouchou !), un stand de chamboule tout auquel la métisse se montre plus adroite que lui et un autre de lancés francs ou Jax enchaine les paniers comme s'il était né pour shooter en NBA ... Entre chaque stand, l'athlète s'applique à garder la main de Marley dans la sienne. Il ne voudrait pas qu'un autre s'imagine avoir l'opportunité de l'accoster ou d'entamer la conversation avec elle.

Aux alentours de 22h30, une alarme sonne dans le fond de la poche de Jackson qui s'empare du téléphone en poussant un soupire à fendre l'âme. Le temps a passé si vite ... C'est le signal qu'il ne lui reste plus qu'une heure pour profiter de la soirée car, à 23h30, il devra prendre le chemin du retour et sauter dans le bus de nuit s'il ne veut pas se faire incendier par le coach en rentrant passé minuit. On peut être certain que l'entraîneur attend de pied ferme. « J'dois bientôt y aller ... Tu veux faire une dernière attraction ? »


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Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 YV4dgvCSujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3
Jackson Mills

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyLun 10 Avr 2023 - 5:33

2011 / VICE ET VERSA #3



MARLEY & JACKSON




« Tu veux juste pas admettre que t'as peur dans le noir tout seul ... » « Alors reste près de moi. » L'Art de tourner la situation à son avantage. En véritable sprinteur, Jax perd rarement son objectif de vue. Il n'éprouve aucune gêne à jouer les petites choses fragiles si cela lui confère l'attention de la belle. Ne pas la laisser gagner par esprit de compétition est une chose ; se faire passer pour plus pétochard qu'il n'est vraiment afin de jouir d'un peu de proximité physique en est une autre. Il s'amuse de la sentir en alerte au bout de ses doigts et rit lorsqu'elle le plaque au mur de son petit corps une fois et demi plus maigre que le sien. « Servir et protéger ! » Constate-t-il tandis que se meurent contre sa poitrine les rires du lieutenant. Mills contracte ses pecs sous le tissu du t-shirt. Il sait qu'elle aime ça, qu'elle le regardait avec envie lorsqu'il était sur scène et que c'était Missy qui se perdait entre ses tétons ...

Un cri leur vrille les tympans. Jax remarque qu'il ne s'agit pas d'une voix d'enfant, se dit que c'est probablement un son enregistré et diffusé dans le but d'effrayer les visiteurs. Nez levé en direction du plafond, il cherche les hauts parleurs et sent les mains de Marley emprisonner ses hanches, ses ongles s'enfoncer dans sa chair. Instinctivement son bassin pousse contre celui de la jeune femme, réponse primaire de son corps excité par la configuration de leurs anatomies. « Il faut qu'on trouve rapidement cette sortie ... » Mills est d'accord, aussi bien parce qu'il préférerait ne pas être privé de la vue pour faire ce qu'ils s'apprêtent à faire que parce que le faire, justement, leur attirerait des ennuis dans ce lieu public. Où sont les preuves qu'il n'y a pas de caméras de sécurité en train de les filmer en ce moment ? Deux adultes se tripotant à la fête foraine, au beau milieu des enfants innocents ... Si ce n'est pas un #metoo, cela reste une vilaine pub, surtout pour un champion que les gamins supporteront à grand renfort de drapeaux et de maquillage lorsque les jeux commenceront. « Ou bien je vais faire des bêtises. » « Suis-moi. » Répond-il, prenant les choses en main, à commencer par celle de Marley qu'il enferme solidement dans la sienne.

C'est reparti pour l'exploration de la maison hantée. Quelque chose a cependant changé : l'urgence. L'athlète ne saurait expliquer comment ni pourquoi, mais un empressement sans précédant le pousse à marcher plus vite, à avancer sans réfléchir, à vouloir en finir alors que l'attraction vient à peine de commencer. Jax pense avec son deuxième cerveau, celui le rendant aveugle aux évidences : sa précipitation les mène tout droit dans un piège. Soudainement, c'est le silence total. Jax et Marley débouchent sur une pièce à première vue immense mais dont il est en réalité compliqué d'estimer la profondeur. L'endroit est tapissé de miroirs se reflétant les uns les autres, créant des perspectives infinies ainsi que des déformations inquiétantes. De surprise, l'athlète lâche la main de la policière et tend les bras devant lui pour voir s'ils peuvent avancer où si le mur est plus proche que le ne laissent supposer les illusions d'optique. « Shit. » Autour d'eux, la pénombre n'est éclairée que par de minuscules LED dont la luminosité permet de voir les contours, mais pas d'être certains du chemin à emprunter. « J'sais pas si j'dois me plaindre ou me régaler du spectacle ... » Plaisante-t-il tandis que son t-shirt blanc brille tel un soleil sous les rayons ultra-violet. « ... t'es partout ! » Il s'amuse à tendre une nouvelle fois la main en direction d'un miroir sur lequel il a tout le loisir de toucher une Marley factice. Mills pose ses doigts sur l'un des seins du reflet de la métisse. Son sourire, aussi blanc que son haut, rebondit alors contre les glaces du labyrinthe. Il avance de quelques pas, s'éloigne et finit par perdre le fil de son avancée, tant et si bien qu'il ne trouve plus son point de départ ni sa complice. « T'es où ? » Jax pense l'avoir trouvée mais se cogne contre l'un des murs. « Lynch ? » Sa voix amusée se transforme peu à peu en demande capricieuse. Ça ne lui plait pas de ne plus la toucher, de ne plus sentir son contact. « M'oblige pas à montrer mes abdos ... » Menace-t-il, narcissique, conscient qu'elle lui reprocherait probablement de la tourmenter en faisant ça mais aussi qu'il s'agirait d'un excellent moyen de la motiver à revenir auprès de lui. Prêt à le faire, Jax attrape le bas de son t-shirt. Toutes les autres versions de lui-même en font de même ...


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2011 / VICE ET VERSA #3



MARLEY & JACKSON




Elle accepte. Il sourit, parfaitement inconscient que la présence de cette babiole au bout de son bras lui vaudra les moqueries de Mickey, le harcèlement de Louisa et les regards désapprobateurs du coach. Jackson s'en fiche, est bien trop excité par l'instant présent pour penser à demain. Il dévore la métisse du regard, observe la façon dont elle s'applique à lui passer le bracelet autour du poignet. Chaque contact de ses doigts délicats avec son épiderme est un frisson lui hérissant le poil, saturant son corps d'informations électrisantes. Mills comprend rapidement à quel point ce sentiment pourrait devenir addictif. C'est le même que celui des starting blocks. Ses doigts à lui sont moins agiles, plus bourrus. Il doit même se pencher et y aller avec les dents afin de desserrer le nœud coulissant permettant au fil de s'ajuster à la taille du poignet de la brune. Jax en profite pour déposer un baiser au creux de sa paume de main. Le geste est bienveillant, respectueux, loin de chercher à allumer ce genre de feux qu'il sème sur son passage lorsqu'il danse pour remplir le frigo. « T'as le droit de faire une entorse à ton régime strict ? »  Non, mais lorsqu'elle lui avoue mourir de faim, l'athlète comprend que l'allusion de Lynch ne se limite pas aux sucreries dont les odeurs embaument les allées de la fête foraine. Joueur, il répond à la provocation par un léchage de lèvres en bonne et due forme, qu'il accompagne d'un haussement de sourcil gourmand. Sa bouche est toute mouillée, luisante comme un fruit bien mûr. « Où alors on peut aller se faire peur dans la maison hantée ... »  « Le premier qui crie perd et nourrit l'autre, deal ? » Jax n'est pas franchement du genre à se laisser effrayer par quelques squelettes et des toiles d'araignée, mais la maison hantée de cette foire annuelle est connue pour prendre les visiteurs par surprise. Aux dernières nouvelles, Louisa lui a dit qu'un tueur fou l'avait pourchassée sur plusieurs mètres avant qu'elle ne trouve un couloir par lequel s'échapper !

Ils entre dans la maison avec cet air qu'ont les gens trop sûrs d'eux. 23 et 24 ans, Marley et Jax sont des adultes, ils se croient immunisés contre ce genre de gamineries, Mais le propriétaire de l'attraction ne semblait pas surpris de les voir acheter leurs billets d'entrée et l'on peut voir que la barraque est largement adaptée à leur taille plus imposante que celle des enfants dont les cris de terreur raisonnent un peu plus loin dans les entrailles du bâtiment. Il faut avancer à pieds à travers les couloirs de la demeure et trouver le chemin de la sortie. « T'éloigne pas ! » Lynch lui décoche un regard à l'encontre duquel le sprinteur oppose des explications révélatrices de son esprit de compétition : « J'veux t'entendre crier. » Non, il n'a pas peur qu'elle le laisse seul et lui décoche un rictus diabolique tandis que ses doigts glissent autour de ceux de la métisse pour mieux l'entraîner dans le noir. « (de peur) »  Précise-t-il à voix basse et tendancieuse, alors qu'ils avancent côte à côte à l'aveuglette. Jax n'avait pas besoin d'ajouter ce détail, mais souligner la raison des cris n'est qu'une façon comme une autre d'insinuer qu'elle pourrait en pousser de toute autre nature ...

Rien que d'y penser, l'athlète se déconcentre. L'obscurité joue contre lui, lui permet d'imaginer mieux que jamais leurs corps se frotter l'un à l'autre. Soudain, Jackson se prend les pieds dans ce qu'il pense être un câble mais s'avère en fait être un serpent. Un flash de lumière stroboscopique illumine furtivement le couloir, rendant visible la menace enroulée autour de sa chaussure. Il repousse vivement le reptile en plastique mais se retient de couiner de surprise. En Australie, on apprend aux habitants à se méfier des bestioles. Ceux qui ne sont que des jouets inanimés pour les américains des grandes villes de l'hémisphère Nord pourraient tout à fait être des animaux vivants cachés parmi les farces et attrapes de l'attraction ici, sur leur île sauvage à la faune meurtrière !


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 6 EmptyVen 7 Avr 2023 - 8:20

2011 / VICE ET VERSA #3



MARLEY & JACKSON




Il continue de regarder l'écran bien après qu'elle a raccroché, se remémorant les souvenirs de leur rencontre dans ce bar. Lors des sélections, Jackson débordait d'adrénaline. Il venait d'être qualifié, l'avenir s'ouvrait à lui tant et si bien que ce café avec Marley avait quelque chose d'irréaliste, de résolument influencé par l'endorphine et l'euphorie de se savoir en route vers ses rêves. Avec quelques mois de recul, Mills réalise : ce soir sera leur troisième rencontre. Peut-on considérer que le Starbucks était un date ? Résolument, s'il on s'en tient à ce baiser dont la seule réminiscence lui fait se mordre les lèvres. Par conséquent, cela veut-il dire que Lynch s'attend à plus, après la fête ? Jax est perplexe. Des histoires de première base, de secondes base et de home run lui viennent à l'esprit. Il commence à douter, à devenir nerveux. C'est en le réalisant qu'il décide de se lever. Quitter le rivage et se mettre en mouvement reste la meilleure solution pour le sportif dont la préoccupation première est de ne se laisser aucune occasion de merder par excès de réflexion. Jax choisit de faire confiance à son feeling, d'y aller à l'aveugle ... Comme dirait son coach : parfois, il ne faut pas réfléchir, juste foncer.


* * *


Il attend Marley face à l'entrée de la fête foraine, beau comme un dieu dans son short noir qu'un t-shirt blanc vient contraster sur fond de soleil couchant. Jackson sent bon, il est rasé de près et le sourire qu'il décoche à Lynch lorsqu'elle s'approche ferait fondre n'importe quelle banquise. La réalité le rattrape quand elle arrive à sa hauteur et l'embrasse sur la joue. Comment a-t-il pu oublier la sensation de flottaison que la présence de cette divine créature lui procure ? Instinctivement, Jax inspire son odeur tandis qu'il pose une main sur sa hanche. « Un bon point pour la ponctualité. » « T'es canon. » Ses doigts jouent avec le textile de son débardeur avant qu'elle ne s'éloigne juste ce qu'il faut pour les placer bras dessus bras dessous. « Par quoi tu veux commencer ? » Il n'y a pas songé, prêt à tester n'importe quelle attraction pourvu que cela lui permette de passer un peu de temps avec la brune : un vrai canard. « La pêche aux canards ? Au moins on sera sur un même pied d'égalité. » Mills se reprend instantanément face à cette provocation à laquelle il répond par un air défiant. « J'te prends au mot ! »

Sans plus attendre, l'athlète entraîne la jeune femme dans les allées de la fête foire à la recherche de bassin le plus rempli de tous. Des dizaines et des dizaines de canards en plastique multicolores défilent à toute vitesse emportés par le courant créé par une pompe prévue à cet effet. « Deux cannes s'teuplait. » Dit-il en tendant au tenancier un billet de 10 dollars. L'homme leur explique que la quantité de points remportée dépend non pas du nombre de canards pêchés mais du numéro inscrit sous leurs prises. Ils ont 10 pioches chacun. Jax se positionne aux côtés de Marley qu'il éclabousse gentiment du bout des doigts. « J'te préviens : j'te laisserai pas gagner par galanterie. » Il est bien trop compétiteur pour ça. Plus excité qu'un gamin, le voilà qui tend le bras à la recherche de son premier canard ...

Citation :
WIN : Après une partie de pêche acharnée, le décompte des points déclare Jackson vainqueur. Ce dernier choisit de transformer ses points en coupons de barbe à papa : « Allez, je t'invite, loser ! » Taquine-t-il de plus belle en direction de la métisse, fier d'avoir brillé dans ce jeu à défaut de prétendre la battre au tir de précision.

SO CLOSE : Égalité ! Les canards de Jackson donnent le même nombre de points que ceux de Marley. L'athlète réfléchit puis se tourne vers la métisse : « On mutualise ? » Propose-t-il en désignant un kit de bracelets enfantins au bout desquels pendent deux demi-coeurs. Peut-on rêver meilleur souvenir de cette soirée qu'un grigri de ce genre ?

FAIL : Zéro pointé, les canards de Marley écrasent ceux de Jackson. Ce dernier pousse un soupire résigné tout en rendant sa canne au tenancier. « Ok, ok, c'est toi le boss. » Plus habitué à gagner qu'à perdre, le sprinteur affiche une moue boudeuse avec laquelle il compte bien amadouer la belle. Peut-être que s'il joue les calimero, elle cherchera à le réconforter ? Ça vaut le coup de pousser ce vice !



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