ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31426 POINTS : 0
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Soirée spéciale monstres à l’Electric Playground. Les costumes sont de mise. Mais vous savez quelle est la définition de soirée déguisée en boîte ; disons qu’il n’y a que dans ces endroits que le monstre de Frankeinstein devient sexy. Vous vous trouvez dans une marée humaine et dansante, vous dandinant frénétiquement entre les Catwoman et les Dracula sous les fausses toiles d’araignée et les lumières stroboscopiques. Grand classique de ce genre d’événement, les premières notes de Thriller résonnent, et puis plus rien. La musique se coupe, les lumières s’éteignent. Vous croyez à une plaisanterie de la part de l’établissement, mais il n’en est rien. Alors qu’un silence s’installe, les murmures inquiets s’élèvent, et puis finalement un cri : et c'est la panique. Un mouvement de foule emporte tout le monde sur son passage, et l'on fuit par les issues de secours quand on le peut. @Derek Thompson a su se mettre à l'abri juste à temps et s'en sort indemne, mais va bien vite réaliser que dans leur panique les derniers sortis ont semble-t-il verrouillé la sortie. Autour de lui @Vidal Angeli, @Deepika Rajadi et @Elisabeth Moore-King tentent de se remettre de leurs émotions et comptent leurs bleus ou leurs égratignures. Au sol, @Heidi Hellington peut surtout compter les débris de verre enfoncés dans son bras après avoir été poussée, @Tori Fitzmartin semble s'être cogné la tête un peu violemment contre le comptoir, et @Noah Hamilton, auquel @Jameson Winters tente de porter secours malgré une probable petite entorse à la cheville, constate avec douleur que son genou piétiné par des fuyards est probablement cassé. On s'éclaire comme on peut, à la lumière des téléphones, et le réseau semble trop saturer pour joindre les secours ...
nb.privilégiez les rp courts, et rendez-vous dans votre mini-flood pour vous organiser
Rien de tel qu'une bonne petite soirée pour s'amuser. Noah n'était pas du genre à adorer Halloween, il trouvait cette fête trop commerciale, mais il ne disait pas non à un peu de distraction. Et puis, après s'être fait largué comme un malpropre par Victoria, il lui fallait bien décompresser et mettre un peu de côté cette blessure encore fraîche. L'Electric Playground organisait une soirée monstres, avec costumes. Hamilton, bien que peu emballé à l'idée de se voir imposer une tenue de soirée, fit un effort. Il avait choisi un classique : le zombie. Il portait des vêtements lacérés et avait mis une prothèse sur son visage pour faire une bouche en décomposition. Avec le maquillage, le résultat demeurait impressionnant. Après quelques verres, Noah rejoignit la piste de danse. Il avait repéré une jeune femme déguisée en vampire, qui irradiait d'un certain charme. Sans doute aidé par l'alcool et par sa triste histoire de coeur, il se rapprocha d'elle et engagea la conversation. Rapidement la danse monta en température. Si le jeune homme chantait comme une casserole, il avait le rythme dans la peau et la danse ne lui posait aucun problème. Il bougeait avec dynamisme et avec charme. Les corps se rapprochant de plus en plus, il se faisait aussi plus sensuel.
Dans sa tête, c'était écrit, ce soir, il tentait un truc avec cette nana, sans embrouille, sans histoire, juste un moment sympa, pour s'éclater. Mais ce fut sans compter sur le destin. La salle fut soudain plongée dans le noir et dans le silence. Au début, comme la plupart des gens autour de lui, Noah se mit à rire, en pensant qu'il s'agissait d'une simple blague. Pourtant, la coupure dura... au fond le doute commença à naître. Il chercha à distinguer une lumière quelque part, en vain. C'est à ce moment là qu'il comprit qu'il se passait quelque chose de plus grave. Mais il était trop tard. De l'autre côté de la salle, un cri strident retentit, un cri d'effroi. Noah se tourna, vers l'origine de ce son sans y voir, mais par pur réflexe. Et puis soudain, il sentit le mouvement. Bousculé, il chercha à sa mettre à l'abri quelque part, mais vu qu'il était en plein milieu de la piste de danse, il sut que ça serait difficile. En essayant de couper vers la droite pour rejoindre à l'aveugle le bar, on le heurta violemment. Déséquilibré qu'il tomba par terre. Et là, il s'inquiéta vraiment. Les gens lui marchaient dessus ! Certains trébuchaient, d'autres lui donnaient des coups de pied. Instinctivement il se protégea le visage et essaya de ramper. Il sentit son genou piétiné, à plusieurs reprises. A la douleur se mêla la colère et il se mit à insulter à tout bout de champ ! Mais cela ne changea rien.
Et puis les choses se calmèrent, un peu sonné, il essaya de se redresser mais une douleur extrêmement vive le paralysa. Elle venait de sa jambe. Il faisait toujours noir, alors il sortit avec difficulté son téléphone de sa poche... mais celui-ci était littéralement éclaté... et il ne s'alluma pas. Il jura mais cela ressembla plus à un grommellement incompréhensible. Quelqu'un s'approcha de lui et il dit d'une voix rauque, où on sentait une immense pointe d'agacement :
- Putain... je crois que j'ai le genou pété ! Je sens plus ma jambe !
En tant que fêtarde qui se respecte, Deepika avait couru pour aller à la soirée spéciale monstres à l'Electric Ground.Par contre elle avait du y aller toute seule, personne n'était disponible, ce jour-ci pour y aller elle, chacun avait un truc de prévu à quelque part. Elle avait choisi son costume sur un coup de têt et de toute faon elle voulait être originale. Elle s'était dégotée un costume de Jasmine dans Aladdin, le bleu, le plus connu, et le plus beau surtout. Puis elle s'était coiffée pareil, elle avait de la chance d'avoir les mêmes cheveux, c'était beaucoup plus crédible pour elle, elle ressemblait vraiment à une princesse Disney du Moyen orient. Mais ça n'allait pas durer, après tout c'était Halloween, alors elle s'était un maquillage de vampire, avait mis les crocs et s'était mis du faux sang un peu partout. Jasmine en vampire, ça claquait, elle était fière de son look pour la soirée. Elle comptait bien s'amuser même seule. Lorsqu'elle entra, elle se rendit compte que son bleu contrastait avec les autres costumes de la soirée, il n'y avait que rouge et du noir, ah si et quelques personnes étaient en blanc voir en orange. Il y avait de tout, des vampire,s des sorcières, des citrouilles, des zombies, des créatures étranges et puis il y avait Deepika une princesse disney transformée en vampire. Et la princesse vampire partit directement sur la piste se déhancher et montrer ses talents de danseuse, elle n'était pas professionnelle, chorégraphe et professeur pour rien. La chansons Thriller de Michael Jackson résonna et au taquet, Dimpy était prête à entamer une chorégraphie endiablée. Puis ce fut le noir total, plus de lumières, plus de jeux avec celles-ci; plus de musique. Deepika se mit à rire, les organisateurs mettaient les fêtards directement dans l'ambiance, mais l'attente était longue et Deepika commençait à avoir des frissons. Elle entendait le couple à côté d'elle, se murmurer leur peur. Elle lui disait qu'elle voulait partir et lui lui avait répondu qu'il était là et qu'elle ria bien. Mais après qu'un cris e soit élevé dans la salle. Un mouvement de foule eut lieu, et Deepika fut de maintes fois poussée sans pouvoir réussir à se tenir loin de la foule. Elle se prit plusieurs coups dans l'effet de masse paniquée, dans les côtes, aux épaules, au visage. En voulant courir, elle perdit l'équilibre après qu'on l'est poussé, elle trébucha sur tout sa longueur en se rattrapant elle sentit qu’elle s'était ouverte la main et le visage. Elle était mal tombée, elle se demandait d'ailleurs sur quoi elle était tombée, qu'est-ce qui a pu lui faire si mal. Ses chutes à répétitions lui avaient égratigner les coudes ainsi que les genoux à travers son costume fin. Le cauchemar continuait. Puis les bruits s'estompèrent mais elle entendait pleurer et geindre. Ce qui agaçait le plus Deepika fut le fait de ne rien pourvoir voir, elle se sentait démunie. Elle n'avait pas pris son téléphone et elle le regrettait. Elle cherchait un moyen de se mettre durablement à l'abris, quitte à y aller à tâtons. Elle vit une lumière pas si loin d'elle, elle se rapprocha alors tout en sentant la douleur de ses bleus et des égratignures qu'elle s'était faite. Mais la lumière s'éteignit avant qu'elle n’est pu la rejoindre, alors elle se cala simplement contre un mur en attendant. Puis elle se mit à avoir peur pour ses proches. Est-ce que Saul allait bien, et Hassan, et Yasmine? Mon dieu, elle commençait à stresser, elle allait bien elle malgré des blessures superficielles seulement ce n'était pas le cas de tout le monde. Elle se palpa alors, stressé d'avoir mal à divers endroits, certes ce n'étaient que des bleus mais elle avait mal dès qu'elle y touchait. Pour ses égratignures, son visage ses mains, ses genoux et ses coudes avaient pris. Rien de dramatique mais avec la panique du moment, les larmes avaient coulée sur ses deux joues. Deepika ne s'amusait plus du tout. Elle essayait vainement de se remettre de ces émotions. Elle avait failli se faire écrabouiller.
Dernière édition par Deepika Rajadi le Dim 2 Oct 2016 - 18:32, édité 1 fois
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6454 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Je ne sais pas ce qui m’avait poussée à sortir, ce soir-là. Tout ce que je savais, c’est que si je m’étais écoutée, je ne me serais pas retrouvée dans cette boite de nuit. Et que par conséquent, je ne me serais pas retrouvée dans ce merdier. Je pouvais presque me visualiser, tranquillement à la maison, à regarder The Shining avec la tête de Freyja sur mes genoux et un thé chaud entre les mains. C’était plutôt ça, mon truc, pour les soirées d’Halloween. Seulement voilà, depuis que Robin avait fait irruption dans ma vie, elle me poussait à prendre plus de risques. A vivre, tout simplement. Un truc qui ne me venait pas forcément naturellement. Alors je l’avais laissée m’attirer chez elle et m’affubler d’un costume absolument ridicule avant de me jeter en pâture dans une boite de nuit. C’est ainsi que je m’étais retrouvée déguisée en une sorte de chirurgienne sanguinaire (qui apparemment « complimentait mon côté psychopathe et psychorigide »), à l’Electric Playground. Il fallait l’avouer, le décor était pas mal. On était même carrément plongés dans une ambiance à la fois festive et horrifique qui ravissait la gothique de quinze ans que j’avais pu être, il y a bien longtemps. Et puis les danseurs de boite me semblaient passablement plus attirant, dans leurs costumes. J’ai dansé avec quelques zombies, d’autres vampires, et même un ours. Quand les premières notes de Thriller retentirent, j’étais presque excitée. Et j’aurais probablement tenté une version très approximative de la danse si la musique ne s’était pas brutalement coupée, et la salle plongée dans le noir complet.
- Vraiment ?
Un soupir de frustration s’échappa de mes lèvres et j’ai secoué la tête, croisant les bras. C’était tellement cliché. Personne n’y croyait. Du moins moi, je n’y croyais pas. Jusqu’à ce hurlement à glacer le sang. Ces voix paniquées. Ce mouvement de foule tandis que les centaines de démons se ruaient vers la sortie de la boite de nuit. Et moi, les foules, la me rendait malade. Alors j’ai pris une de mes décisions les plus débiles en date : j’ai escaladé un décor d’Halloween pour éviter de me faire piétiner ou embarquer par la marée d’humains paniqués. J’ai pris quelques profondes inspirations en me disant que ça allait passer, et que quand ses dindons seraient tous sortis, je n’aurai plus qu’à redescendre et les suivre calmement. Sauf que ces ploucs décidèrent de refermer la porte derrière eux.
- HEY !, j’ai crié en sautant sur le sol. Sauf que j’avais un peu oublié que je portais des talons, et ma cheville morfla sévère. AH, BORDEL DE MERDE !
J’ai gueulé sans chercher à cacher mon accent Irlandais ou mes idiomatismes. Un choix que je regrettai légèrement en réalisant que le silence était retombé, et que ma douce voix résonna fortement dans la pièce désormais vide. Du moins c’est ce que je pensais avant de réaliser que je n’étais pas seule. Une dizaine de personnes étaient restées prisonnières avec moi, et j’entendais le gémissement de certains, le souffle rauque des autres. J’ai sorti mon téléphone de mon sac à main et grognai de frustration en réalisant que je ne captais pas.
- Evidemment…
A défaut de pouvoir m’en servir pour appeler des secours, j’ai enclenché la fonction lampe torche. C’était merdique, mais ça m’évita de piétiner un homme étendu sur le sol un peu plus loin (@Noah Hamilton). Alors que je m’approchai, sa voix rauque brisa le silence, et on pouvait discerner dans son ton autant de douleur que d’agacement. Sourcils froncés, je me suis accroupie à ses côtés et je n’ai pas pu réprimer un sourire en remarquant sa mâchoire déchiquetée et ses vêtements en lambeau. Niveau costume, il avait du talent. J’ai orienté la lumière vers son genou et tenté d’y voir quelque chose.
- Tu ferais mieux de ne pas bouger, j’ai dit après un moment. Ça a vraiment une sale gueule. Puis j’ai jeté un coup d’œil vers son visage et incliné la tête avec un petit sourire. Enfin, disons que ça complimente pas mal le reste de ton déguisement.
J’étais malheureusement connue pour avoir un humour un peu merdique dans les situations dangereuses. Un trait que j’avais pris de Kyte, mon mentor. Mais contrairement à ce dernier, je retrouvais aussi rapidement mon sérieux.
- La mauvaise nouvelle c'est que je ne suis pas réellement médecin, ni infirmière. La pas trop mauvaise, c'est que j'ai pris quelques cours de secourisme.
Je l'ai prévenu en retroussant mes manches. Délicatement, j’ai appliqué une petite pression sur la cheville du blessé. Parce qu’il m’avait dit qu’il ne sentait pas sa jambe, et que ça ne présageait rien de bon. Mais ça pouvait aussi être un contrecoup du choc.
- Tu sens mes doigts, là ?
Dans ma tête, je priais pour qu’il me réponde que oui, il sentait. Parce que sinon ça voulait dire qu’il s’était disloqué le genou et que j’allais devoir le réaligner avec le reste de sa jambe. Mais d’un autre côté, ce serait moins pire qu’une fracture pure et dure…
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
« Que dirais-tu d’aller boire un verre ? » me demandait le type avec qui j’étais venue à la soirée, Ethan alors que nous étions au milieu de la piste de danse. « D’accord, j’ai besoin de faire une pause un peu » avouais-je dans un petit sourire. Il fallait dire que la tenue que je portais, bien que totalement adéquate pour la soirée, n’était pas ce qui se faisait de plus léger. A l’occasion de la soirée d’Halloween organisé par l’Electric Playground, j’étais venue déguisée en dame blanche. Je portais donc une robe de mariée, une de celle que j’avais moi-même cousu puisque c’était mon métier de dessiner et créer des tenues de ce genre, et je m’étais fait une joie de la déchirer, de la salir et de l’arroser généreusement de faux sang coagulé. Le tout agrémenté d’un teint blafard et de quelques taches de sang par-ci par-là, j’étais relativement crédible dans mon rôle de dame blanche. Ethan m’entraînait à sa suite vers le bar où il commandait un verre pour chacun de nous et pendant que nous attendions nos consommations, nous échangions quelques mots. Je l’avais rencontré dans ma boutique de vêtements alors qu’il cherchait un costume. Il était finalement reparti de la boutique avec mon numéro et quelques jours plus tard il m’avait invité à boire un coup avec lui, chose que j’avais accepté. Nous en étions désormais à notre troisième rendez-vous, c’était sympathique sans être transcendent non plus, mais ça avait au moins le bénéfice de me faire oublier Elio. Nous étions restés plusieurs minutes au bar à boire notre coup en continuant de discuter, puis Ethan s’était éclipsé en évoquant un besoin naturel à assouvir. J’étais alors restée au bar à attendre son retour des toilettes, quand la célèbre chanson de Michael Jackson avait retenti dans la boîte de nuit. Mais à peine les premières notes s’étaient-elles faite entendre que tout à coup plus rien. Nous nous retrouvions plongés dans le noir, musique coupée. J’avais cru, comme sûrement tout le reste de l’assemblée, à une blague du personnel avant de me rendre compte que ni la lumière ni la musique ne revenaient après de longues minutes. Tout à coup, un cri de panique suivis d’autres et un mouvement de foule impressionnant s’en suivi alors que tout le monde se carapatait par la porte de l’établissement en quatrième vitesse. Toujours devant le bar, je me retrouvais emportée par le mouvement de foule, incapable de trouver quoi que ce soit à me raccrocher, les gens me bousculaient, peu inquiets de savoir ce qu’il adviendrait de ceux qu’ils piétinaient. Sans trop savoir comment les choses en étaient arrivées là, je me retrouvais propulsées à même le sol. Je me recroquevillais alors sur moi-même, protégeant ma tête avec mes bras pour éviter de me faire marcher dessus par le reste de la foule en panique. Sur le coup, je n’avais même pas senti les débris de verre qui jonchaient le sol et qui venaient s’insérer cruellement dans la peau de mon flan et de mon bras. Après ce qui m’avait paru une éternité, le calme semblait être revenu à l’intérieur de l’Electric Playground, j’osais alors me déplier un peu pour me redresser quand une douleur lancinante me faisait lâcher un gémissement. « Putain de merde » Je jurais rarement mais la douleur était telle que je n’avais même pas eu le temps de réfléchir à ce que je disais. En me mordant la lèvre inférieure pour compenser la douleur, je commençais à essayer de retirer les bouts de verre de mon bras, qui laissaient de petites entailles perler de sang. Reprenant peu à peu mes esprits, je regardais autour de moi, incapable de savoir s’il restait ou non du verre dans ma peau. Je remarquais alors que je n’étais pas la seule encore présente et que d’autres avaient été victimes de la vague de panique. Me redressant comme je pouvais (la robe de mariée, ce n’était définitivement pas une bonne idée) je me mettais à la recherche de mon téléphone pour pouvoir m’éclairer à mon tour mais dans les décombres je ne parvenais pas à remettre la main dessus. Je cherchais mon compagnon de la soirée du regard avant de me rendre compte qu’il n’était définitivement pas ici « J’hallucine » grommelais-je alors en me promettant de ne jamais le rappeler. « Est-ce que tout le monde va bien ? » demandais-je alors, réalisant qu’il devait y avoir de plus graves blessures que les miennes, alors que j’entendais quelqu’un sur ma droite (#Noah) : « Putain... je crois que j'ai le genou pété ! Je sens plus ma jambe ! » Une femme qui se trouvait non loin de lui, déguisée en infirmière (#Jameson) s’occupait de lui. Je me dirigeais alors tant bien que mal en direction d’une jeune femme (#Deepika) qui était recroquevillée contre un mur. « Rien de cassé ? » m’inquiétais-je en lui tendant une main pour l’aider à se redresser à son tour.
Son costume de princesse remplie de sang ne lui allait que trop bien maintenant à la jolie Deepika. Celle qui s'était déguisée en une Jasmine vampire était incapable de différencier le faux sang du vrai. Elle avait mis pas mal de temps à se préparer, elle avait même adorer se maquiller et mettre du faux sang un peu partout, sauf que maintenant démêler le vrai du faux était difficile. Quoiqu'elle n'avait qu'à toucher là où elle était plusieurs fois, là où elle s'était bien écorchée jusqu'au sang pour voir que la douleur était vraiment présente. Elle avait totalement conscience que ce n'étaient que des écorchures et égratignures bien ouvertes, mais elle saignait et elle découvrit par la même occasion alors qu'elle n'aimait pas trop ce fait. Puis lorsqu'elle se palpa le corps pour vérifier que tout allait bien, elle se rendit compte que des bleus voir même des hématomes lui décoraient le corps. En voulant se mordiller la lèvre nerveusement, elle prit conscience qu'elle avait la lèvre en sang à cause d'un bon coup de coude dans la tronche probablement. Les dégâts physiques étaient certes superficiels ou du moins pas graves, la peur et la panique l'avaient emporté sur Deepika. Elle n'osait imaginé si elle s'était foulé une cheville, ou cassé quelque chose, sa carrière dans la danse aurait été fichu, elle secoua la tête pour chasser cette pensée désagréable. Elle n'avait rien de casser, juste eu plus de peur que de mal mais elle ne devait pas être belle à voir.
La soirée virait au cauchemar, en plus le soir d'halloween, où la boîte de nuit était peuplée de créatures en tous genres: seulement les vampires, les Frankenstein, les dames blanches ne dansaient plus, Dimpy ne dansait plus non plus. L'obscurité et les pleurs, ainsi que les cris de douleurs meublaient le silence qu'il y avait vu auparavant. C'était effroyable. Deepika, celle que tout le monde connaissait pleine de vie, extravertie, dynamique, et guerrière, ne devait ressemblait qu'à une petite fille recroquevillée ainsi contre un mur dans un déguisement de princesse disney qui pourtant est une de des seules princesses rebelles. Dimpy avait entendue parler de la tempête à venir mais si elle se souvenait bien elle ne devait pas arrivée si vite ni provoquer un blackout. En treize ans de vie à Brisbane, elle n'avait jamais vécue quelque chose d'aussi effrayant et traumatisant. Comment et pourquoi cela était arrivée. Intérieurement elle se disait que les prières de son père pour la maudire avait enfin marché, elle était prise dans un blackout et en mauvaise posture. Elle-même se surprit à maudire son père, alors qu'il devait probablement dormir paisiblement au côté d'Ishita, sa femme et mère de Dimpy. Elle entendit vaguement une voix masculine geindre, mais elle préféra se boucher les oreilles pour ne pas avoir à entendre des horreurs. Une jeune femme s'approcha d'elle (@Heidi Hellington), les yeux de l'indienne s'étaient habitués à l'obscurité et elle pouvait un peu voir les traits de la jeune femme en face d'elle. Une jolie brune aux grands yeux. « Rien de cassé ? » Deepika secoua la tête, les yeux larmayants, non elle n'avait presque son maquillage avait coulé, et elle s'était frotté le visage, alors elle devait vraiment avoir une mine affreuse, entre le maquillage et sa lèvre meurtrie et son front écorché. En souvenir d'une bague d'une jeune femme surement. « Non, juste des petites blessures ouvertes et des bleus et hématomes. Rien de grave. » . Deepika avait eu du mal à parler encore sous le choc mais elle retrouva sa contenance habituelle. « Et vous... ? » . Elle prit la main de la jeune femme et se releva doucement. Elle s'inquiétait pour la jeune femme en face d’elle. Dimpy lui tint le bras par réflexe en entendant un cri dans la boîte de nuit mais la brunette que Deepika tenait, n'appréciait guère le contact. Dimpy se rendit compte qu'elle avait fait mal à celle qui était venue l'aider. Deepika remarqua alors encore des morceaux de verre dans la peau de la jeune femme. Doucement Dimpy entreprit de les lui retirer. Elle avait déjà fait ça pour Vikram lorsqu'il s'était pris une bouteille dans le dos. Deepika savait faire cela.
- Tu ferais mieux de ne pas bouger, j’ai dit après un moment. Ça a vraiment une sale gueule. Enfin, disons que ça complimente pas mal le reste de ton déguisement.
- Non c'est vrai ? Sans déconner ? Je me suis fait piétiner par une foule d'abrutis incapables de contrôler leur peur du noir ! Même un éléphant aurait été moins con que ça !
Noah rageait, oui. Parce qu'avec ses conneries, il savait déjà que si son genou était pété, il devrait se balader en béquilles et donc être "diminué". Pour un type fier comme lui, il en était hors de question ! Inutile de dire que là, sur le moment, il n'avait pas envie de plaisanter. Il se contenta d'un regard assassin à sa sauveuse, dont il ne distinguait pas le visage, trop ébloui par la lumière de son téléphone. Fort heureusement, elle redevint sérieuse et cela le calma un peu. Il eut même un rire cynique lorsqu'elle expliqua qu'elle n'était pas médecin. Évidemment, pourquoi diable faciliter son existence, en lui mettant un médecin à proximité ? C'est vrai ça ! Ca n'aurait pas été drôle autrement !
- La mauvaise nouvelle c'est que je ne suis pas réellement médecin, ni infirmière. La pas trop mauvaise, c'est que j'ai pris quelques cours de secourisme.
Bon, au moins elle était honnête et elle n'était pas partie en courant en faisant la connaissance d'ours grognon. Noah lui répondit donc, sur un ton neutre, pour tempérer un peu :
- En l'occurrence, c'est plutôt une bonne nouvelle. Tu aurais pu être hippie ou prêtre... ce qui dans cette situation aurait été totalement inutile...
La jeune femme retroussa ses manches, Noah essayait de s'habituer à la lumière.
- Tu sens mes doigts, là ?
- Où ça ? Quels doigts ?
Il fronça les sourcils pour distinguer la main de la jeune femme sur sa cheville mais il ne sentait rien du tout.
- Bordel ! Je sens que dalle !
Par réflexe, il essaya de bouger la jambe. La douleur fut si vive qu'il ne put crier. Il grimaça de douleur et donna un grand coup de poing dans le sol à côté de lui, pour extérioriser sa souffrance. Au passage, il s'éclata les phalanges. Son visage avait pâli, mais il restait digne. Il haïssait ses moments de faiblesse.
- Bon... c'est mal barré... je crois qu'il va falloir appeler une putain d'ambulance...
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6454 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Apparemment, j’étais tombé sur un mec impassible qui savait garder son calme dans toutes les situations difficiles... ou pas. Me pinçant les lèvres pour ne pas rire, j’ai haussé un sourcil alors qu’il enrageait sur le comportement de la foule. Et ma blague, peut-être aussi. Dans le fond, je n’étais pas certaine de trouver la situation marrante, alors j’ai décidé de mettre ma réaction sur le compte des nerfs. On gérait tous comme on le pouvait. Le type au sol gueulait, et moi, je me fendais silencieusement la poire. J’ai tout de même repris mon calme assez rapidement et décidé de procéder à une évaluation des dégâts, parce que derrière ses réflexions vindicatives, le pauvre gars avait l’air de morfler sévère. J’ai laissé échapper un petit ricanement ironique lorsqu’il se ravi de savoir que je n’étais pas une hippie ni un prêtre et me retint de lui dire que j’avais faillis me déguiser en prêtre satanique comme le chanteur du groupe suédois Ghost. Dans la situation présente, ça n’avait pas le moindre intérêt. Alors je me suis contentée d’appuyer mes doigts sur sa cheville, puis sur son mollet, en lui demandant s’il les sentait. Sauf qu’il ne remarqua même pas que je le touchais, et lorsqu’il pris conscience de son état, il s’énerva plus encore.
- Il va surtout falloir que t’essaies de te calmer pour faire redescendre ta pression artérielle et détendre un peu tes muscles.
J’ai dit avec un soupir. Puis j’ai jeté un coup d’œil à mon téléphone, plus par acquit de conscience qu’autre chose, et mon petit écran me confirma ce que je savais déjà : pas de réseau.
- Je crois que la tempête a bousillé les antennes, on ne capte rien ici. Alors pour le moment, on va devoir se passer des secours. Et c’est un peu emmerdant, parce que je suis quasiment certaine que tu t’es disloqué une rotule.
J’ai expliqué calmement. Sauf que cette fois, j’ai pris la précaution de mettre une main sur sa cuisse pour la stabiliser au cas où l’envie de la bouger subitement le prenait à nouveau.
- Je te le dis tout de suite, c’est le genre de merde qu’il faut traiter rapidement pour éviter d’empirer les choses. Pour le genou, je sais comment faire en théorie, mais j’ai jamais testé en pratique. Par contre, j’ai déjà remis deux épaules, et les mecs s’en sont sortis sans séquelles.
J’ai incliné la tête et lui ai offert un petit sourire d’excuse. Puis j’ai dirigé la lumière de mon téléphone portable autour de nous. Il y avait quelques personnes aux blessures de gravités diverses, mais « mon patient » me semblait le plus touché. Mon regard se posa bientôt sur deux jeunes femmes qui se tenaient un peu plus loin. Une idée germa dans mon esprit et je me suis penchée vers Noah.
- Dans tous les cas, il va falloir trouver de quoi faire une sorte d’attelle à ta jambe pour que tu puisses te déplacer. Je vais aller voir si je peux trouver de l’aide et des trucs qui pourraient nous servir. Ça te laissera le temps de décider si t’as envie qu’on tente de remettre ta rotule en place ou pas. D’accord ?
Et sans vraiment attendre la réponse, je me suis dirigée vers les deux jeunes femmes en boitillant. Foutue cheville. Il y avait une jolie vampire quelque peu sonnée et une mariée des ténèbres dont le sang sur ses bras faisait tellement réaliste que j’eus vaguement l’impression qu’il s’agissait du sien. En m’approchant, j’ai compris que sa peau était criblée de bouts de verres que la vampirette lui retirait consciencieusement.
- Merde, tu t’es fait ça tout à l’heure ?, j’ai demandé en éclairant son bras blessé de mon téléphone. Puis j’ai relevé les yeux vers son infirmière d’appoint. Ça va toi ? J’étais venue voir si vous pouviez m’aider à remettre une rotule disloquée, mais l’effort sera peut-être trop intense pour vos blessures. J’ai réfléchit à haute voix. A tout hasard, est-ce que l'une d'entre vous a un téléphone qui parvient à choper un signal ?
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
- Il va surtout falloir que t’essaies de te calmer pour faire redescendre ta pression artérielle et détendre un peu tes muscles.
Se calmer... plus facile à dire qu'à faire. Noah n'était pas douillet, loin de là. Ca n'était pas la première fois qu'il avait mal, même si d'ordinaire, l'intensité restait acceptable. Seulement là, il souffrait le martyr. Il redoublait d'effort pour ne pas s'énerver encore plus. En fait, ce n'était pas tant la douleur ou la blessure qui le faisait enrager mais le comportement des gens. Des abrutis, oui, il n'en démordrait pas. Quelle idée de se mettre à courir vers la sortie pour une simple panne de courant ? Le noir n'avait jamais tué personne ! Encore moins des adultes ! Et au lieu d'évacuer dans la tranquilité, ils étaient devenus pire que des animaux. Bon ok, le fait qu'il se soit fait piétiner comme un paillasson ça blessait son égo, mais il ne l'admettrait jamais. Il détestait l'idée de ne pas être au top de sa forme en temps normal, imaginez un peu lorsque tout basculait à cause d'un groupe d'arriérés en panique ! Néanmoins, Jameson avait raison, il fallait qu'il se relaxe un peu, car s'il restait crispé, tout serait beaucoup plus compliqué. Et la jeune femme n'était pas méchante. Elle avait juste, selon lui, un humour de merde, mais passons. Elle jeta un oeil à son téléphone et vu sa tête, ça n'annonçait pas une bonne nouvelle. Il eut confirmation quelques secondes plus tard :
- Je crois que la tempête a bousillé les antennes, on ne capte rien ici. Alors pour le moment, on va devoir se passer des secours. Et c’est un peu emmerdant, parce que je suis quasiment certaine que tu t’es disloqué une rotule.
- Décidément, florilège de bonnes nouvelles ! Il manquerait plus qu'on soit tous enfermés dans ce merdier et qu'il faille passer par le toit pour évacuer...
Son cynisme n'aurait jamais pu être aussi vrai de la réalité. Pour le moment, il ignorait qu'ils étaient enfermés ici, il avait dit ça sur un ton un peu désinvolte, comme pour oublier le fait qu'elle venait de diagnostiquer un genou disloqué. Noah n'était pas médecin, il passait davantage de temps à envoyer des gens à l'infirmerie qu'à les soigner. Mais il comprenait la gravité de la situation et le fait qu'il allait en baver. Cette fois, il sentit la main sur sa cuisse.
- Je te le dis tout de suite, c’est le genre de merde qu’il faut traiter rapidement pour éviter d’empirer les choses. Pour le genou, je sais comment faire en théorie, mais j’ai jamais testé en pratique. Par contre, j’ai déjà remis deux épaules, et les mecs s’en sont sortis sans séquelles.
- Si c'est disloqué, j'imagine qu'il faut remettre l'articulation en place. Je te fais confiance, c'est toi la secouriste. De toute façon, tu ne pourras pas aggraver la situation.
Il marquait un point. Maintenant que ses yeux étaient habitués à la "lumière" et qu'il était moins sonné, il distinguait assez nettement les traits de son visage. Il la vit sourire gentiment et il en fit de même. Jameson ne mesurait peut-être pas totalement la rareté de cet instant, parce que Noah, en temps normal, était rarement amical. Au mieux, il vous tolérait. Ce n'était pas uniquement lié au fait qu'elle allait l'aider. Elle avait su garder son calme et lui en donner un peu. Ce n'était pas gagné, mais en tout cas, il commençait à la respecter juste pour ça. Alors qu'elle éclairait la salle avec son téléphone, il observa les alentours lui aussi. A tout casser, ils étaient une dizaine au maximum. Et il y avait d'autres blessés.
- Dans tous les cas, il va falloir trouver de quoi faire une sorte d’attelle à ta jambe pour que tu puisses te déplacer. Je vais aller voir si je peux trouver de l’aide et des trucs qui pourraient nous servir. Ça te laissera le temps de décider si t’as envie qu’on tente de remettre ta rotule en place ou pas. D’accord ?
- Ouais ok... ah, si ça peut aider, tout à l'heure, le barman a cassé un verre. Il a sorti un balai du placard là-bas. Le manche peut servir pour l'attelle. On doit pouvoir couper le bois avec un couteau. Pour attacher, j'ai ma ceinture et mes lacets. Mais il faudrait peut-être aider ceux qui sont blessés d'abord. Je ne saigne pas, ça peut attendre un peu. J'ai des mouchoirs dans ma poche... et je pense que le bar doit avoir de quoi désinfecter, à défaut d'une trousse de secours...
Il sortit un paquet de mouchoir de sa poche et le lui tendit. Ca ne l'aiderait pas des masses mais il tenait quand même à contribuer un peu. Il la regarda s'éloigner et posa ses yeux sur sa jambe. Elle formait un angle inquiétant, le genre d'angle qui ne présageait rien de bon. Son genou lui faisait mal même immobile, de façon beaucoup moins intense qu'en mouvement. Il fouilla dans sa poche et sortit son paquet de clopes. Il jeta un regard noir au paneau d'interdiction de fumer, comme pour lui dire clairement d'aller se faire foutre, et il s'en grilla une. Après tout, il la méritait bien celle-là ! Autour de lui, les gens reprenaient peu à peu leurs esprits. Au moins, il n'y avait pas de morts. Et dire qu'en entendant à la télé, qu'à la Mecque, les gens s'étaient piétinés et tués, il avait trouvé ça ridicule. Un peu plus et il payait durement ses moqueries...
Electric Playground This is Thriller ! Thriller night !
T
ori soupirait longuement, déçue par l'annonce de son ami à l'autre bout du fil « Bon d'accord, c'est pas grave. On se voit plus tard Kenny, à plus ! », elle raccrochait, son air de chien battu sur le visage. Kenneth avait totalement oublié -est-ce vraiment étonnant qu'il devait passer chez un ami récupérer son costume. Il allait avoir du retard alors la jolie brune allait devoir se préparer et partir seule à l'Electric Playground. Tant pis. Sentant que son ami n'allait pas voir le temps passer en succombant à la tentation d'une ou deux parties de console, elle troquait son cosplay badass pour se transformer en une Cléopâtre quelque peu... abîmée par le temps. A moitié zombie, si vous préférez. Plutôt fière du résultat, Tori quitta son appartement de bonne humeur, prête à s'éclater. Même si elle n'était pas du genre à s'ambiancer toute seule et n'étant pas super fan des boites en temps normal, quelques verres d'alcool allaient l'aider à se remuer.
La fête battait son plein et Tori passait un bon moment, ayant finalement trouvé quelques connaissances à elle dans la foule costumée. Elle avait même osé aller danser sans être complètement déchirée, et c'était un exploit. Elle aurait tué pour voir Kenny danser à ses côtés. Voilà qu'elle lui envoyait encore un message pour savoir où le brun en était et s'il comptait arriver bientôt. Pile à ce moment, la musique se coupait net, poussant Tori à se tourner vers le DJ sans trop comprendre. Plus de lumière, plus de musique et plus un bruit. Plus personne ne bougeait, ne parlait, ni ne respirait. En tout cas, c'était l'impression que Tori avait. La trentenaire attendait impatiemment que les lumières se rallument car étrangement, l'atmosphère était devenue sacrément pesante et la blague des organisateurs semblait tarder. Elle n'aimait pas ce suspense, elle détestait ça. Puis tout à coup, un vent de panique secoua l'Electric Playground. Des cris, des bruits de tabourets jetés au sol, de verres brisés et piétinés, un bruit assourdissant... Tori sauta de son tabouret en vitesse en voyant des fêtards paniqués se ruer vers la sortie. Elle se fit bousculer violemment, poussée sans ménagement afin de dégager le passage. Elle se recroquevilla en essayant de se frayer un chemin parmi les gens mais impossible. Tori se prit un coup de coude dans le ventre, un coup d'épaule en plein visage avant de se faire propulser contre le comptoir auquel elle était assise il y a quelques secondes. Sa tête heurta violemment celui-ci et la petite brune s'écroulait en moins de deux, inconsciente. Au moins, elle ne sentait pas les gens la piétiner... La douleur viendrait une fois réveillée, mais c'était toujours moins pire et moins effrayant que de voir une forêts de jambes et de pieds l'écraser sans même s'en inquiéter.
Quelques minutes plus tard, le calme semblait être revenu. Tori ne percevait que quelques voix lointaines, qui résonnaient pourtant beaucoup trop dans son crâne. Étalée au sol, pleine de débris de verre, de bleus et de coupures, le poignet en miettes, elle reprit doucement conscience. « Mmhh... » fut le seul son qui franchit ses lèvres. Immédiatement, sa main à peu près indemne et tremblante cherchait son visage amoché avant de remonter jusqu'à ses tempes. Elle n'avait jamais eu aussi mal au crâne de toute sa vie. C'était comme si quelqu'un s'amusait à lui porter des coups de marteau toutes les deux secondes. C'était tellement insupportable qu'elle se pencha sur le côté, prise d'un spasme, pour vomir le peu qu'elle avait ingurgité ce soir. La vue brouillée et totalement désorientée, elle lâchait un petit « Hého, il y... y a quelqu'un ? A l'aide. » en sanglotant, malmenée par la douleur dans tout son corps et surtout dans son crâne. Rien que sa propre voix résonnait et lui donnait envie de se remettre un coup pour se rendormir. Tori luttait pour garder les yeux ouverts en essayant de se redresser doucement... sans grand succès. Ses côtes lui faisaient un mal de chien, respirer relevait de la torture. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?!
Il n'avait pas pu se résoudre à rester enfermé chez lui ce soir-là. Ce n'était pas le genre à mettre le nez dehors par plaisir en sachant qu'il y croiserait du monde, ici c'était plutôt un besoin. Celui de se changer les idées, de s'aérer un peu l'esprit au lieu de tourner en rond sur son bateau à se demander comment il se sortirait de tous ces problèmes d'argent dont il ne voyait pas le bout. Vidal n'était pas un homme naturellement stressé mais de savoir qu'il pourrait y perdre son bateau, là par contre ça l'atteignait et pas qu'un peu. Le fait qu'il s'agissait du soir d'Halloween était anecdotique, cela n'avait pas la moindre signification pour lui. Vidal n'avait pas été bercé dans cette tradition de célébrer on ne sait trop quoi le dernier soir d'octobre, il trouvait même ridicule tout ce qui entourait cette fête. Alors on s'en doutait un peu ce n'était pas le thème de la soirée qui l'avait amené dans cette boite de nuit, mais bel et bien l'envie de boire quelques verres, ce dont il faisait décidément de plus en plus une mauvaise habitude. Avant c'était de temps en temps, maintenant c'était tous les soirs ou presque. Le corse n'avait eu aucun mal à entrer alors qu'il n'avait pas pris la peine de se déguiser, ce qui laissait penser qu'il avait naturellement une dégaine "à faire peur". Avec le manque de sommeil et les poches qui devaient lui arriver aux chevilles, il devait arborer le parfait look de zombie sans s'être donné le moindre mal ni avoir ne serait-ce que croisé un miroir. Le corse n'avait pas tardé à se mettre dans un coin, en tentant de se préserver au maximum du brouhaha régnant. Il devait complètement contraster avec ces gens qui dansaient et semblaient s'amuser, mais il se fichait bien de dénoter dans ce cadre. Vidal siffla un verre, puis un deuxième. Il n'avait de toute évidence pas l'intention de s'arrêter là ce soir, mais à peine s'en était-il servi un troisième que la pièce se retrouva plongée dans le noir. Le corse ne fut pas plus étonné que ça, après tout un soir pareil un plaisantin était bien capable de vouloir semer la zizanie, il pensait que la lumière réapparaitrait au bout de quelques instants. Boire dans le noir ne le dérangeait pas, mais ça n'avait rien d'agréable de ne plus rien y voir autour de soi. Puis soudain, le retentissement d'un cri. Vidal se laissa surprendre, comme tout le monde dans la boite de nuit mais il ne s'attendit pas à ce mouvement de panique qui s'empara des lieux. Ça se bousculait de tous les côtés et le corse sentait près de lui des personnes désirant fuir à tous prix, un sentiment de peur ambiante, d'inquiétude, auquel lui échappa mais qui était tout à fait perceptible. Cette situation de chacun pour soi laissait penser qu'ils se trouvaient tous en danger, et que la solution c'était de se marcher les uns sur les autres pour regagner la sortie la plus proche le plus rapidement possible. Une telle précipitation avec autant de monde ne pouvait rien donner de bon, et Vidal ne fut pas épargné comme beaucoup d'autres par les coups. Dans son coin le corse ne morfla pas autant que certains, il se retrouva juste avec l'épaule endolorie après avoir été projeté contre un mur. « Mais merde, faites un peu attention ! » Ces grands malades, pensa-t-il. Est-ce que ce cri justifiait vraiment cet affolement général ? Tout le monde semblait avoir peur, oui, mais de quoi il n'en avait pas la moindre idée. Il trouvait surtout bien naïf de se mettre dans de tels états un soir d'Halloween, plus propice qu'aucun autre soir à une mise en scène de ce genre.
Le mouvement de foule dissipé, il ne fallut pas bien longtemps aux quelques uns restés sur place pour réaliser qu'ils étaient pris au piège de cet endroit et qu'il ne faudrait pas compter sur les issues de secours pour sortir de là. De mieux en mieux. Le corse poussa un long soupire, il était agacé et si cette fichue lumière ne revenait pas très vite ça n'irait pas en s'arrangeant. Il ne percevait pas grand-chose avec la lueur des portables des uns des autres, mais c'était déjà ça, c'était aussi l'occasion de constater que certains étaient assez mal en point. Il y avait deux jeunes femmes (@Heidi Hellington et @Deepika Rajadi) qui se trouvaient tout près de lui, instinctivement et dans un étonnant élan de prévenance Vidal se surprit à leur demander « Okay, ça va ici ? Mesdemoiselles ? » avant de remarquer que le bras de l'une d'elles présentait une blessure causée par des éclats de verre. Ça n'avait pas l'air joli à voir. « Il va falloir trouver rapidement comment sortir de là car vous devez voir un médecin pour ça. » il formula à l'attention de la jeune femme blessée, tandis que l'autre demoiselle entreprenait de retirer un à un les morceaux de son bras. Un peu plus loin un femme apportait des soins à un homme à terre, blessé plus sérieusement celui-ci. Vidal n'avait pas réalisé la violence du mouvement de foule, il ne pensait pas que certaines personnes avaient été si durement atteintes, ce n'était pas très rassurant. La brune en blouse de médecin (@Jameson Winters) interrogea le groupe. Vidal sortit de sa poche son mobile, mais c'était visiblement bien optimiste de penser qu'il pourrait en tirer la moindre utilité présentement. « Je ne capte pas pour ma part. Quel merdier. » jura-t-il, en s'acharnant sur l'appareil entre ses mains qui ne semblait pas décidé à montrer le moindre signal. Compte tenu de l'antiquité qu'était ce machin, rien d'étonnant à cela. Ce ne serait pas grâce au téléphone de Vidal qu'ils capteraient quelque chose ce soir, déjà en temps normal ce n'était pas fameux. Vidal ne ferait en tout cas pas partie de ceux qui se mettraient à explorer les moindres recoins de cette pièce, dans l'obscurité, à la recherche d'une autre issue qui n'existait peut-être même pas. Porter assistance aux autres si c'était nécessaire d'accord, à la limite il pouvait se rendre utile de cette façon mais ça s'arrêterait là. D'ailleurs, au beau milieu de ce chaos, le corse n'en oubliait pas le plus important. « Bon vous me direz, tant qu'il y a de l'alcool, il y a de l'espoir. » Et là-dessus, Vidal siffla cul sec le verre qu'il s'était servi juste avant la coupure d'électricité et le mouvement de panique générale. Il en fallait bien plus pour lui miner le moral, tant que personne n'était à l'agonie et menaçait de mourir sous ses yeux il ne s'en faisait pas vraiment. Bien sûr il lui tardait de sortir de là, et il espérait que ce ne serait pas dans quatre heures, mais il faudrait un petit moment avant que sa patience n'atteigne ses limites. Là il était irrité et un poil agacé, mais bon, ça ne changeait pas de d'habitude en fait. Vidal balaya la salle du regard et bien que n'y voyant presque rien, il remarqua à quelques mètres de là quelqu'un qui semblait être par terre et pas mal sonné. Il reposa son verre et alla constater ça de plus près. Il découvrit près de ce qui devait être un comptoir une jeune femme (@Tori Fitzmartin) qui appelait à l'aide, et dont la voix tremblotante laissait penser qu'elle était sous le choc et peut-être même qu'elle avait mal. Le corse s'agenouilla face à elle. « Vous vous êtes fait mal ? Vous pouvez vous lever ? » En temps normal Vidal n'était pas de ceux qui s'enquéraient de l'état des autres, mais dans la situation actuelle il ne se voyait pas rester les bras croisés pendant que cette jeune femme ou une autre montrait des signes de détresse. Il allait probablement rester auprès d'elle quelques minutes, le temps de s'assurer qu'elle pouvait encore tenir sur ses deux jambes et qu'elle n'avait pas de blessures graves.
La musique bourdonne. Les notes basses vrombissent dans les cages thoraciques tandis que celles plus aériennes rebondissent contre les murs. Les bras nus s’élèvent dans les airs lorsque le rythme s’accélère et certaines mains viennent applaudir lorsque le DJ, debout derrière l’estrade lumineuse, laisse éclater la tension qu’il se plaît à emmagasiner depuis dix bonnes minutes. D’ailleurs, la plupart des regards sont rivés vers les enceintes et les platines éclairées par les néons bleus, roses et verts et la marée humaine ressemble soudain à une nuée d’insectes attirés par la lueur aveuglante de l’unique source de lumière de la pièce close. Dans la moiteur, les peaux scintillent de sueur, les hanches d’effleurent sans trop oser ses toucher et les cris beuglés dans l’oreille du voisin restent mystérieux car les mélodies électroniques, trop fortes, absorbent tout. Hommes et femmes tentent de danser, de remuer du mieux qu’ils peuvent pour suivre le tempo qui monte en puissance. L’alcool aidant, certains se trouvent désinhibés. Leurs yeux flous voient tout et rien à la fois tandis que les fêtards se laissent ballottés par la foule, fétus de paille malmenés par les flots tumultueux les entourant.
Elisabeth n’a jamais été une grande fan des boîtes de nuit. Sans en avoir une sainte horreur, il est rare qu’elle se motive à y aller d’elle-même. L’idée devra venir d’un ami et être en l’honneur d’un anniversaire ou d’un événement spécial. Plutôt que les pièces sombres qui respirent trop vite où la musique bat trop fort, elle préfère les grands espaces, la nature à perte de vue et l’air frais qui envahit ses poumons encrassés par la ville. Ce soir-là, elle a été trainée à l’Electric Playground par ses nouveaux collègues de travail. Placée au sein du cabinet peu après son arrivée en Australie, ils fêtent ce soir ses deux mois chez Birdman & Associates et elle n’avait pas décemment pu se décommander au dernier moment. Après tout, c’est pour elle que la soirée est organisée et l’intégration est toujours une partie importante d’une vie professionnelle saine et agréable. Elle n’aurait pas pu louper la soirée d’Halloween également. D’ailleurs, ce n’est pas si terrible et elle s’amuse même à déblatérer de lois improbables, accoudée au bar avec une de ses collègues. Dans un coin de son esprit cependant, elle s’est promise de ne pas rentrer tard pour pouvoir être en forme au réveil de Gabriel qui passe le week-end chez ses parents.
« Je te jure ! Le mec était là, débout sur la table au beau milieu de l’audience à hurler comme un psychopathe ! Convaincant quand on plaide la folie pas vrai ? » Rit sa collègue en faisant tournoyer son mojito dans son verre.
Elisabeth s’esclaffe en tentant de remettre en place son costume qui, finalement, n’est le mélange que plusieurs morceaux d’autres costumes. Lara Croft, momie et archéologue, elle s’est finalement créé un accoutrement de chasseuse de zombies avec les restes de déguisements laissés dans la maison familiale des Moore-King.
Puis, la musique meurt. Comme si un maladroit s’était pris les pieds dans les fils et avait tout débranché d’un coup. Il n’y a plus de lumières également. Là où l’avocate parvenait la seconde d’avant à discerner les quelques visages les plus proches et à voir les ombres dansant sur la piste, il n’y a maintenant qu’un immense trou noir et silencieux. Ses oreilles ronronnent encore du morceau de Michael Jackson. Il y a un instant de flottement. Quelques murmures d’incompréhension frémissent et des râleurs se plaignent soudain, pensant à une mauvaise blague du musicien.
Un cri résonne soudain et c’est le début du mouvement de foule. Typique, dans un cas pareil. En vasque clôt et sombre, l’être humain se sentant piégé peut rapidement devenir incontrôlable.
Un coude percute violemment ses côtes et son plexus solaire. Coupée en deux, la blonde se ramasse sur elle-même. Dans son dos, un groupe la bouscule et avant qu’elle ait le temps de se raccrocher au bar, elle est emportée sans opposer la moindre résistance, malgré ses protestations. En moins d’une seconde, ses collègues ont disparu. Elle trébuche sur un corps, mais les fêtards pressés autour d’elle l’empêchent de tomber.
« Hé ! » s’insurge-t-elle en tentant de dégager ses bras.
Baladée comme une poupée de chiffon, une épaule finit par lui percuter la mâchoire. Elisabeth s’effondre alors qu’une marée de genoux l’ignore et ramasse allègrement son visage. Piétinée, elle va être piétinée ! Ses mains sont broyées sous les baskets et les talons et il lui semble qu’elle ne peut plus respirer. Elle rampe à l’aveuglette, mais finit par s’extirper, à moitié sonnée. Derrière elle, les cris et les gens continuent de se précipiter, à la recherche d’une sortie. Une main passée sur son visage l’informe qu’elle saigne du nez. Le moindre geste lui arrache une grimace. Pas besoin de lumière pour savoir qu’elle est couverte d’ecchymoses. En cherchant son téléphone dans les poches de son treillis, elle se rend compte qu’il a dû tomber lors du mouvement de foule. Super. Vraiment génial.
« Bordel… » Soupire-t-elle.
Non loin d’elle, la jeune mère entend un homme pester qu’il a la jambe cassé (Noah Hamilton), mais une femme vêtue d’une blouse blanche accourt déjà à ses côtés (Jameson Winters). Peut-être qu’elle n’a d’infirmière pas que le déguisement, mais également la formation. Elle entend deux autres femmes discuter (Heidi Hellington et Deepika Rajadi), mais l’avocate est trop loin pour comprendre ce qu’elles disent et déterminer exactement où elles sont.
En revanche, elle entend nettement la plainte du corps allongé au milieu de la piste de danse, là où quelques secondes auparavant, une forêt de jambes a manqué de la réduire en purée. Elle titube tant bien que mal jusqu’à elle en suivant le son de sa voix et remarque qu’un homme est déjà agenouillé près d’elle (Tori Fitzmartin et Vidal Angeli).
« Oh mon Dieu… Vous allez bien ? » dit-elle d’une voix tremblante en constatant l’étendue des dégâts.
Si elle avait réchappé au piétinement, cela ne semble pas être le cas de la jeune femme blessée. Elle est assez près pour remarquer sa blessure à la tempe qui a dû la sonner. Elle ose effleurer son front blême de ses doigts glacés.
« Et vous ? » demande-t-elle à son compagnon d’infortune. « Rien de cassé ? Il faut sortir d’ici… »
Au fur et à mesure que l’adrénaline du moment, causée par le peur de me faire écrabouiller pendant ce foutu mouvement de foule, avait disparue, je ressentais de plus en plus la douleur causée par les éclats de verre qui étaient venus se loger dans la peau de mon bras. Je n’étais pas réellement ce qu’on pouvait communément appeler un chochotte et j’avais en général une bonne tolérance à la douleur mais là, je devais avouer que ça faisait un mal de chien. Après avoir abandonné l’idée de pouvoir tout retirer de moi-même, je m’étais approchée d’une jeune femme (#Deepika) qui était dans un coin pour lui demander si tout allait bien pour elle, persuadée que je ne devais pas être la seule à avoir morflé pendant la panique générale. « Non, juste des petites blessures ouvertes et des bleus et hématomes. Rien de grave. Et vous... ? » demandait-elle alors qu’elle attrapait ma main et que je l’aidais à se remettre sur pieds. Et alors que j’allais lui répondre que c’était seulement quelques éclats de verre dans le bras, un nouveau cri dans l’établissement fit sursauter la jeune femme qui m’attrapa le bras comme réflexe. La pression de ses doigts sur les entailles dans lesquelles se trouvait encore du verre me tira un gémissement de douleur que je n’avais pas pu retenir. « J’ai quelques éclats de verre dans le bras, j’ai dû tomber sur des verres cassés » lui expliquais-je alors qu’elle remarquait le sang sur mon bras. Elle commença alors à me retirer les éclats de verres restant. Elle faisait preuve d’une grande délicatesse. « Merci » dis-je alors. « Au fait, je m’appelle Heidi » me présentais-je alors. C’est alors qu’une silhouette (#Vidal) se distinguait dans l’obscurité, se rapprochant de nous. « Okay, ça va ici ? Mesdemoiselles ? » demandait-il. En grimaçant un peu, les dents serrées alors que #Deepika retirait un morceau de verre particulièrement gros de mon bras, je lui répondais : « On fait aller, rien de trop grave. » L’homme se penchait alors du côté de mon bras avant d’ajouter : « Il va falloir trouver rapidement comment sortir de là car vous devez voir un médecin pour ça. » Songeant que je n’étais certainement pas la plus à plaindre, j’allais répliquer quand une nouvelle silhouette s’approchait de notre petit groupe. Je reconnaissais alors l’infirmière (#Jameson) qui s’occupait du type qui avait apparemment mal au genou. « Merde, tu t’es fait ça tout à l’heure ? » s’exclamait-elle aussitôt en apercevant mon bras. « Je ne me suis pas ratée en effet » avouais-je dans un petit sourire, essayant, comme souvent de ramener une ambiance un peu plus détendue. « Ça va toi ? J’étais venue voir si vous pouviez m’aider à remettre une rotule disloquée, mais l’effort sera peut-être trop intense pour vos blessures. A tout hasard, est-ce que l'une d'entre vous a un téléphone qui parvient à choper un signal ? » Je secouais alors négativement la tête « Je ne retrouve pas mon téléphone au milieu de tout ce bazar et je pense de toute façon que quelqu’un a dû marcher dessus dans la précipitation » ajoutais-je comme explication. « Je ne capte pas pour ma part. Quel merdier. » ajoutait l’homme qui était avec nous (#Vidal) « Bon vous me direz, tant qu'il y a de l'alcool, il y a de l'espoir. » Et sur ces mots il s’enfilait cul sec le verre qu’il tenait encore en main. Deepika finissait de retirer le verre et je décidais ensuite de passer derrière le bar à la recherche de l’alcool le plus fort que je pourrais trouver. « Voilà ce qu’il me faut » Déchirant un pan de la robe de mariée que je portais et qui était de toute façon dans un sale état, j’imbibais le tissu avec l’alcool pour finir par l’appliquer sur mes plaies. « Putain de merde ! » jurais-je à nouveau alors que l’alcool venait brûler ma peau à vif. Bouteille à la main, je retournais du côté de l’infirmière (#Jameson) et de Deepika, je m’adressais à la première : « Tu parlais d’une rotule à remettre en place ? » Alors que nous retournions toutes les trois pour nous occuper du genou du type (#Noah), j’entendais l’homme qui se trouvait à nos côtés un peu plus tôt (#Vidal), s’adresser un peu plus loin dans le bar à une énième personne (#Tori) et rapidement rejoint par une troisième personne (#Elizabeth). « Je te préviens, mes connaissances en matière de premiers secours ne sont pas toutes fraîches » dis-je à la fausse infirmière (#Jameson). Mon ex fiancé avait beau être médecin, ce n’était pas en chirurgie esthétique que l’on remettait le plus de rotules en place.
Deepika reprenait peu à peu ses esprits après la panique, dans quelques minutes, elle allait reprendre du poil de la bête comme d'habitude. Deepika paniquait très vite, mais se reprenait également vite, surtout qu'elle n'avait strictement rien de grave pour le moment. Elle avait juste besoin de désinfectant pour ses blessures ouvertes au visage, sur ses genoux, mains et coudes. En attendant elle était heureuse de ne rien s'être casser, comparée à d'autres, elle allait parfaitement bien la danseuse indienne transformée en princesse arabe le temps d'une soirée cauchemardesque. La jeune femme à ses côtés avait bien plus mal qu'elle, son bras était remplie de morceaux de verre. Elle l'avait fait plusieurs fois pour Vikram, le fait d'enlever des morceaux de verre mais la première ils étaient allés à l'hôpital puis la seconde elle avait su se débrouiller seule avec de l'alcool et des bandes. Mais là elle n'avait rien dans les mains, tout ce que Deepika savait c'était qu'elle enlever les morceaux de verre. C'était son but. « J’ai quelques éclats de verre dans le bras, j’ai dû tomber sur des verres cassés » dit alors la brune aux grands yeux(@Heidi Hellington). Deepika essayait d'être la plus douce possible, elle savait d'expérience que même un homme avait souffert le martyre lorsqu'elle lui avait enlevé il y a déjà une bonne dizaine d'années des morceaux de verre dans le dos puis dans le bras. « Merci » dit alors la jeune femme alors que Deepika n'avait pas encore fini. Dimpy lui fit un signe de la tête en souriant en espérant que la jeune femme l'avait perçu. « Au fait, je m’appelle Heidi » se présenta alors la blessée. « Et moi c'est Deepika, j'aurais je crois préférer te rencontrer dans d'autres circonstances. » . Rencontrer quelqu'un dans une atmosphère si sordide et étouffante n'était pas la meilleure chose. En plus d'être costumées et blessées, la plus vieille retirait des morceaux de verre dans le bras de la plus jeune, assez surréaliste comme moment. On se croirait dans un film d'horreur. « Okay, ça va ici ? Mesdemoiselles ? ». Deepika ne l'avait pas vu arrivé bien trop occupé à retirer les bouts de verre, la voix masculine si proche d'elle l'avait fait sursauté heureusement qu'elle finit d'enlever le bout de verre. Puis la danseuse retira un plus gros morceau et elle senti au corps tendu de Heidi que ça lui faisait mal. « On fait aller, rien de trop grave. » répondit Heidi. Deepika secoua la tête, Heidi devait au minimum mettre de l'alcool et de quoi bander tout ça. « A part des bleus et des écorchures et blessures ouvertes un peu partout, j'ai rien du tout. Et vous? » dit Deepika à l'homme venu les voir (@Vidal Angeli). Il renchérit en s'adressant à Heidi. « Il va falloir trouver rapidement comment sortir de là car vous devez voir un médecin pour ça. » . Deepika acquiesça, dès qu'ils sortiraient, Heidi devra allée voir aux urgences si la blessure et bien soignée ou non. Une femme brune déguisée en infirmière s'avança vers le petit groupe de trois, et formée par Heidi, l'homme et l'indienne. Après avoir rapidement échangé avec la jeune femme que Deepika soignait, cette femme (@Jameson Winters) s'avança vers la danseuse. « Ça va toi ? J’étais venue voir si vous pouviez m’aider à remettre une rotule disloquée, mais l’effort sera peut-être trop intense pour vos blessures. » Une rotule disloquée? Deepika fit une grimace, elle avait du en remettre une en place durant un stage de hip hop auquel elle participait. Elle pouvait dire merci à ses cours d’anatomie et ses stages avec des kinés. Mais encore fallait-il être sûr que c'était qu'une simple rotule disloquée. « Ça va merci. Blessures superficielles seulement; bleus et écorchures, comme vous le voyez. J'ai donc toute ma force mais la mauvaise nouvelle étant que mon téléphone est dans ma voiture. Bonne nouvelle: j'ai déjà remis une rotule disloquée en place mais faut-il encore s'assurer qu'elle soit seulement disloquée.» Deepika savait gérer certains styles de blessures; soigner les blessures ouvertes, et remettre les trucs en place, les trucs de danseuse en fait. « Danseuse pro, je vois des blessures tous les jours et j'ai suivi une formation avec des kinés au cas où. Ça va peut-être me servir ce soir.» dit-elle en se justifiant. En tout cas elle était contente de pouvoir rendre service. Deepika vit partir Heidi vers le bar pour se chercher de l'alcool, elle semblait savoir ce qu'elle faisait. Deepika restait avec la femme déguisée en infirmière tandis que l'homme de tout à l'heure buvait un verre d'alcool. Certains ne perdaient pas le nord et Deepika se surprit à sourire. Tandis que Deepika suivait l'infirmière et la mariée au morceaux de verre, elle vit qu'un petit groupe de trois s'était formé (@Vidal Angeli, @Tori Fitzmartin, @Elisabeth Moore-King). Deepika arriva donc vers le blesser à remettre sur pattes, un blessé un peu grognon mais c'était compréhensif. (@Noah Hamilton)« Bonsoir monsieur, je m'appelle Deepika, je sais remettre en place ce genre de blessure.» Peut-être ça allait le rassurer. De toute façon il fallait préparer l'homme, surtout bien le tenir pendant lui remettre en place sa rotule, et même par surprise pour le mieux.
Heidi [color=#ff99cc] Deepika [color=#996699] Vidal [color=#993333] Jameson [color=#336699] Noah [color=#0099cc] Tori [color=#99cc66] Elisabeth [color=#cc9966]
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6454 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’ai hoché la tête en m’éloignant de #Noah, notant mentalement toutes les informations qu’il venait de me fournir. Un manche à balais serait parfait pour servir d’atèle... ou encore de béquille. Il me faudrait aussi des tissus pour créer une sorte de surface duveteuse. Et du ruban adhésif d’électricien. Parce que sa ceinture et ses lacets, clairement, ce ne serait pas assez. En revanche, il avait raison, le bar devait forcément posséder une trousse de secours. Une fois sa rotule en place, je me dis qu’il faudrait la chercher. Mais contrairement à ce qu’il semblait penser, #Noah me semblait être la plus grosse urgence, tout de suite. Une fois à leur niveau, j’ai demandé à la vampirette orientale (si j'avais regardé des Disney en étant petite, je l'aurais certainement reconnue, mais j'avais eu une enfance pour le moins atypique) et à la mariée lugubre (#Deepika et #Heidi) si elles arrivaient à capter le moindre signal. Hélas, les filles ne retrouvaient pas leur téléphone, et l’homme d’une quarantaine d’années qui se trouvait à leurs côtés (#Vidal) ne captait pas non plus.
- C’est pareil de mon côté, j’ai maugréé en croisant les bras. Fais chier.
Mon pessimisme ne semblait pas atteindre notre compagnon (#Vidal), puisqu’il décréta que tant qu’il y avait de l’alcool il y avait de l’espoir, et procéda donc à s’enfiler la fin de son verre. Une attitude qui fit sourire les quelques personnes alentour, mais me fit grincer. Je savais par expérience que mélanger alcool et situation de survie ou d’urgence était à peu près la pire idée qui soit. Mes pensées glissèrent vers Kyte, mais je refusai de penser à mon père d’adoption en cet instant et me focalisai plutôt sur la mariée (#Heidi) qui fonçait vers le bar. Quand je compris ce qu’elle voulait faire, j’ai haussé les sourcils et fait un pas vers elle.
- Attends ! Tu vas juste te… Puis, réalisant qu’elle avait déjà renversé l’alcool sur ses plaies, j’ai laissé mon bras retomber et haussé les épaules. Bon… à défaut d’être un véritable antiseptique, au moins, l’alcool est un antalgique, donc ça devrait calmer ta douleur.
J’ai ajouté tandis qu’elle revenait vers nous, bouteille à la main, et prête à me prêter main forte pour a rotule de mon premier patient (#Noah). J’ai hoché la tête avec un sourire, reconnaissante, même si elle ne semblait pas avoir une grande confiance en ses connaissances de secourisme. Cela m’importait peu, parce que je pensais pouvoir assurer de ce côté-là. J’avais surtout besoin de bras. Au final, j’allais avoir mieux que ça, puisque lorsque la vampire exotique (#Deepika) repris la parole, ce fut pour m’annoncer d’un ton très confiant qu’elle avait suivi une formation avec des kinésithérapeutes et avait l’habitude de ce genre de blessures dans son travail de danseuse.
- Tant mieux ! Entre ton expérience terrain et mes compétences de secourisme, notre zombie (#Noah) devrait être à peu près entre de bonnes mains.
Je me suis penchée derrière le bar et j’ai récupéré le manche à balais dont #Noah m’avait parlé. J’en ai aussi profité pour récupérer deux couvertures. En revanche, il n’y avait pas la moindre trace de ruban adhésif. Quel merdier. J’ai alors repéré un type assis dans l’ombre, déguisé en boxeur des rues. Après m’être assurée qu’il allait bien, ce qui était vraisemblablement le cas, je l’ai convaincu de me prêter les deux bandes de tissu qui étaient entourées autour de ses poignets pour feindre de les protéger. Je comptais en utiliser une sur #Noah, et l’autre sur ma cheville. J'ai donc boitillé vers notre petit groupe (#Noah, #Heidi et #Deepika) pour voir que la vampirette s'était déjà présentée à notre patient. Parfait.
- J’ai pu trouver de quoi faire ton atèle, donc on va pouvoir s’occuper de ta rotule. J’ai expliqué avant de relever les yeux vers la danseuse vampire (#Deepika). J’ai fait quelques tests, ça m’a tout l’air d’une rotule disloquée sans complications, car je peux sentir un pouls pédieux mais sa jambe est bloquée en flexion. Je ne pense pas que les artères aient été touchées, et tant mieux, sinon ce serait une urgence chirurgicale… et je n’ai de chirurgienne que la tenue.
Je me suis penchée sur notre blessé (#Noah) et lui ai adressé un sourire encourageant.
- Ça veut dire qu’on devrait pouvoir te remettre ça en place rapidement. Je sais que ce n’est pas facile, mais pour faciliter notre intervention, essaie de te détendre au maximum et de penser à autre chose. Plus tes muscles seront souples, plus facile ce sera pour nous de remettre ta rotule en place. Je me suis redressée vers mes compagnes, cherchant le regard de la mariée des ténèbres (#Heidi). Il faut être deux pour réaliser cette intervention. Comme tu n’avais pas l’air très à l’aise avec l’idée de le manipuler, peut-être que tu pourrais essayer de le rassurer et le détendre pendant Dracula et moi nous occupons de son genou. Ensuite, j’ai tourné la tête vers cette dernière (#Deepika). Si #Noah est toujours partant pour qu'on se lance, je te propose que l’une de nous tire doucement sur sa jambe pour la remettre droite, tandis que l’autre « joue » avec sa rotule pour l’aider à reprendre sa place. Une préférence ?
junne.
costumes:
- Noah : zombie (vêtement lacérés, bouche en décomposition grâce à une prothèse) - Deepika : Jasmine en version vampire - Jameson : chirurgienne sanguinaire (blouse blanche tachée de sang sur tenue de bloc opératoire) - Heidi : dame blanche (robe de mariée déchirée et ensanglantée) - Tori : Cléopâtre zombie - Vidal : pas déguisé mais apparemment "fait peur naturellement" - Elizabeth : chasseuse de zombies (n'hésitez pas à reprendre pour ajouter le votre ou me corriger si je me suis trompée)
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.