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 Le temps ne guérit rien | timlie #7

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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptySam 10 Aoû 2019 - 13:55


Le temps ne guérit rien


Que pouvait-il espérer désormais? Que serait sa vie? Avant Charlie, Tim ne se posait jamais ce genre de questions, il répétait les mêmes automatismes au quotidien, le même schéma de vie même si c'était morne au possible. Il passait sa vie dans un cimetière, il souriait aux passants pis il rentrait chez lui pour mieux recommencer dès le lendemain matin. Timothy ne s'était pas imaginé que la vie pouvait avoir une toute autre saveur, qu'on pouvait tomber amoureux au détour d'un simple instant et que le futur pouvait en être totalement chamboulé. Il n'était plus tout à fait le même depuis, du moins, il n'aspirait plus à s'encroûter dans un coin de son cimetière, il avait des vrais désirs d'homme, des vrais rêves qui n'incluaient pas la routine et les faux semblants. Charlie avait créé cette mutation au fond de lui mais elle était aussi celle qui avait tout détruit au fond de Decastel. Il avait longtemps été utopiste, renfermé, à ne pas vouloir se rapprocher de trop près d'autrui parce qu'il ne savait que trop bien qu'à partir du moment où on donnait du pouvoir à une personne sur soi, elle pouvait vous briser en un claquement de doigts. C'était ce qui était arrivé, c'était le choix qu'avait pris Charlie et c'était lui qui devait en subir les conséquences. Si seulement il en avait la force... Car, en réalité, Tim était encore un enfant et on ne lui avait pas spécialement appris à se protéger du désespoir. Il l'avait toujours pris de plein fouet et le jeune homme avait fait ce qu'il avait pu pour tout digérer, mais il devait certainement y avoir une limite à ce qu'il pouvait endurer. Peut être que c'était celle-ci parce qu'il chancelait à nouveau, se sentant nauséeux, perdu, faible. Tout à la fois. Et Charlie restait là, à le regarder mourir à petit feu, en répétant qu'il ne l'avait peut être pas totalement perdue puisqu'elle voulait rester, qu'elle l'aimait encore malgré tout ce qui s'était passé entre eux. Timothy entendait ces mots mais il n'arrivait plus vraiment à les enregistrer. Que valait sa vie si la jeune femme n'en faisait plus partie? Elle l'avait tant fait sourire, elle l'avait tant bercé de jolis instants, de beaux souvenirs et d'un amour qui l'avait porté aux cieux. Que lui restait-il? Tim voulait retrouver tout cela. Il voulait se sentir entier à nouveau mais ce ne serait jamais le cas tant qu'il n'obtenait pas son dû, ou du moins, tant qu'il ne faisait pas l'effort nécessaire pour prendre un nouveau cap: soit oublier Charlie purement et simplement, soit tout faire pour la reconquérir. A l'heure actuelle, ce n'était pas une décision qu'il pouvait prendre parce qu'il n'était pas prêt et pas assez fort pour supporter les conséquences que tout cela engendrerait alors, il essayait de s'accrocher aux mots de Charlie. A la seule réalité tangible qu'il avait en cet instant. "Tu pourras pas rester des années. T'as une vie Charlie et moi, je suis que ton passé." Il volait s'en convaincre, même s'il détestait atrocement cette idée. Il voulait être également son présent et son avenir, il voulait l'aimer et ne plus avoir mal au coeur en le faisant. La regarder et avoir envie de sourire plutôt que pleurer. Arrêter ce flot de malheur. Respirer à nouveau. Vivre, bordel. "Ne dis pas ça, Charlie. Tu peux pas disparaître avec moi, je te veux en vie, heureuse, souriante, belle comme toujours." Ce serait en tout cas le genre de souvenirs qu'il emmènerait avec lui s'il était amené à partir à un moment donné. Tim n'était pas maître de tout cela à l'heure actuelle, il ne pouvait qu'espérer que tout irait pour le mieux, même si c'était un voeu des plus vains pour le moment. "Oui, j'ai toujours Nemo, il est parti avec moi à Kapooka parce que c'est mon souvenir de toi... Ça et ton sourire. J'ai souvent pensé à ton sourire ou la façon que t'avais de me regarder, ça me rendait heureux de penser à ça, avant... Cela me faisait penser que tu m'aimais, oui. Au moins un peu." Pourtant, il préférerait certainement qu'elle le haïsse, comme quand elle était arrivée dans son appartement, cela justifiait certainement bien plus son état que n'importe quoi d'autre. "Je veux pas boire ni manger, Charlie." Il reposa le verre d'eau à ses côtés et la regarda avec ses grands yeux azur. "Je veux un dernier souvenir de toi. Je veux juste que tu me regardes et que tu me sourisses comme avant... Juste quelques secondes et ça suffira, ça ira." Il voulait se faire du mal, en somme. Rien de nouveau ces derniers temps mais Tim voulait quelque chose à quoi se raccrocher pour les semaines à venir, un regard d'amour, un sourire joyeux, un bout de Charlie à conserver précieusement jusqu'à sa mort. Un rêve, voilà ce qu'il voulait.

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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû 2019 - 2:55


Charlie affiche un calme et une assurance d’apparence seulement. Au fond d’elle, l’envie de tout recommencer avec Tim est bien présente. Elle se donne corps et âme dans sa relation avec Kane alors qu’elle a dit à son petit ami de continuer à se protéger et, par la même occasion, de ne pas avoir confiance en elle. Elle a autorisé l’homme qu’elle aime à ne pas être aussi impliqué qu’elle et pourtant elle ne semble pas se rendre compte du caractère destructeur de cette relation ci. Si rien ne change rapidement, elle la consumera. Villanelle n’est pas forte, elle est une tour plus que branlante et tout risque de s’effondrer à chaque instant. Elle est perdue dans une relation qui ne semble pas avancer et laisse l’homme le plus doux et le plus aimant de monde filer en douce. Son gardien de cimetière trouvera quelqu’un rapidement, maintenant qu’il n’a plus peur des femmes. Une partie égoïste de la blonde s’en veut de lui avoir fait découvrir tant de choses puisqu’il est désormais difficile de le garder pour elle. Cela semble incongru qu’elle continue de rentrer chez Kane presque tous les soirs et de revenir chez Tim le lendemain en l’engueulant d’avoir mis du parfum pour femme. Il doit vivre sa vie, lui aussi. Même s’il refuse encore cette possibilité elle se présentera à lui bien plus tôt que prévu et il sera incapable d’y résister. « T’es pas que mon passé. T’es le présent. Tu seras le futur. Tu peux être beaucoup de choses, Tim. Tu es l’homme de ma vie dans une dimension parallèle. » Dans cette vie dans laquelle ils ont déjà tout prévu et tout écrit, de leur renconte jusqu’à leur mort. Ils avaient même prévu l’imprévu, n’avaient pas choisi de prénom exact mais s’étaient promis d’en choisir un qui signifie quelque chose. Tout était trop parfait pour que cela soit réel sans doute. La blonde aurait facilement pu accepter quelques écarts dans leur plan ; elle aurait accepté le chien avant l’enfant ou vice versa … Jamais elle aurait cru que rien de tout ça n’existerait. « Alors ne dis pas ça non plus, parce que si tu penses que je te veux autre chose qu’en vie, heureux, souriant et beau comme toujours alors tu as tort. » L’idée est horrible mais s’il se fait du mal alors elle serait capable d’en faire de même. S’il se retrouve volontairement dans une situation dramatique elle est si faible qu’elle serait capable de reproduire le même schéma. Elle ne sera pas à son chevet lors de son réveil, elle sera l’autre inconnue qu’ils auront mis dans la même chambre que celui qui s’est ouvert les veines ; parce qu’elle aurait fait pareil. Toutes ces pensées sont horribles pour une optimiste dans l’âme, d’autant qu’elles paraissent si plausibles. « Ne parle plus au passé s’il te plaît. Mon sourire est toujours là. Ce n’est pas flagrant pour le moment, mais j’aurai toujours ce sourire de gamine amoureuse avec toi. C’est une partie de moi qui ne pourra jamais changer parce que ça restera vrai pour toujours. » Qu’est ce qu’elle est égoïste à lui rappeler encore et encore qu’elle l’aime tout en sachant qu’il ressent la même chose. Les gens normaux qui s’aiment forment un couple et eux deux passent leur temps par terre dans une position très inconfortable. Elle ne peut pas être sa petite amie et lui ne peut pas être son ami. Personne ne sait dans quo il s’embarque mais c’est assurément bien plus périlleux que l’issue que Charlie envisageait : partir et le laisser vivre sa vie. Elle a cependant compris que si elle mettait ce plan ci à exécution, le jour où Tim allait se faire du mal avancerait.
La blonde s’en tient à des marques d’affections simples mais emplies d’infinies significations. Les mains de Tim à nouveau dans la paume de ses mains et caressées par ses pouces, elle laisse sa tête avancer vers son beau brun et leur front se coller. Elle garde sa tête droite pour ne pas laisser leurs lèvres se rapprocher dangereusement mais finit néanmoins par fermer les yeux pour savourer sa chaleur corporelle une dernière fois. « Il n’y aura pas de dernier souvenir. Je ne serai plus jamais un souvenir. Je veux rester là, auprès de toi. Je veux te sourir tous les jours et toi tu trouveras toujours quelque chose pour je le fasse. Et si tu veux que je sourie, alors tu dois boire. Et si tu veux que je sourie encore, tu mangeras avec moi ce soir. » A defaut qu’il vive pour lui, elle sait qu’il serait capable de bien des merveilles pour elles. Charlie s’auto utilise comme appât et en assume déjà toutes les conséquences qui pourraient en découler sans qu’elle ne s’imagine clairement les choses. S’il faut attendre des années alors elle attendra des années. Elle a causé ce malheur, brisé ce coeur si doux ; désormais elle a besoin de savoir qu’au moins une personne sera là pour lui. Pour toujours, pour des années - quoi qu’il en dise. « Nemo est dans ta chambre ? Je vais le chercher. T’as intérêt d’avoir bu au moins la moitié de ce verre quand je reviens. Je t’aiderai à venir t’asseoir sur le canapé ensuite. » Sa voix se montre rassurante et emplie de confiance alors qu’elle a peur qu’un éclat de voix ne dévoile sa nature brisée à tout instant. Elle est perdue et apeurée et n’a absolument aucune idée de comment s’occuper de son cher Tim alors qu’elle est bien incapable de gérer son propre corps et ses émotions.
Tournant légèrement la tête, un baiser vient se déposer sur la commissure des lèvres de Tim. Elle joue réellement avec le feu mais cette fois ci encore elle se trouve une bonne raison pour fuir, lâcher les mains de Tim, se relever. Le schéma semble si ressemblant, pourtant. La blonde s’en va sans un mot dans la chambre qu’elle connaît si bien, jette un regard empli de délicatesse sur le lit et se dépêche d’attraper la peluche avant de regrette bien trop de choses.
Elle aurait dû attendre Tim.
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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû 2019 - 13:59


Le temps ne guérit rien


Il n'allait pas se relever. Voilà ce qu'il se disait en atteignant le carrelage froid, les jambes flageolantes, le coeur meurtri. Son âme tout entière n'était que cela, douloureuse, amère, plus viable. Il commençait à comprendre pourquoi sa mère avait choisi la folie parce que les séparations étaient inévitables et être conscient lorsque cela arrivait était bien pire que de ne rien savoir. Le jour où son père était parti, Tim savait que sa mère n'avait été présente que physiquement et elle n'avait pas eu à en souffrir sur le moment. Après, c'était sûrement une autre histoire parce qu'elle avait parfois retrouvé tous ses esprits et elle l'avait méprisé, à juste titre. Il l'avait laissé avec deux enfants, un cerveau qui ne fonctionnait plus à l'endroit et il les avait tous blessés. Il les avait tous tués. Au bout du compte, c'était son géniteur le plus coupable parce qu'il savait que sa femme ne tournait plus rond depuis la naissance de leur deuxième enfant et il n'avait rien dit, il avait laissé faire. Tim n'avait pas été assez aimé à ce niveau là non plus parce que même son père ne l'avait pas protégé. Personne ne voulait le préserver, personne ne voulait qu'il reste debout, en vie, fier d'exister et de faire des choix. Ce n'était plus le cas depuis des lustres car Timothy s'était perdu en chemin, perdu dans la souffrance la plus intense qu'un être humain pouvait connaître. Il n'y avait clairement rien de pire qu'un coeur brisé, que des poumons qui ne respiraient plus correctement sans l'être aimé, qu'une vie qui avait l'air si morne et emplie de solitude, en somme. Pourtant, Charlie était encore là, elle n'était pas totalement partie, certainement parce qu'elle sentait sa fragilité et qu'elle ne voulait pas jouer avec sa vie. Elle ne l'aimait peut être plus suffisamment pour revenir vers lui mais elle n'était pas encore prête à le voir partir de cette planète. Timothy ne comprenait plus tout à fait, il n'était de toute manière plus tellement là,sombrant peut être lui aussi peu à peu dans la folie. C'était si facile de s'enfermer dans ses pensées et ses croyances, ne plus voir le décor alentour et ne plus réagir... Comme sa mère. Il ne voulait même plus réagir, il était l'homme de la vie parallèle de Charlie mais il s'en fichait pas mal de cela,il voulait être l'homme de sa vie ici et maintenant. Quelle importance pouvait bien avoir l'avenir ou d'autres dimensions? Pour Tim, aucune. Il se contentait de la regarder, lui laisser entendre qu'elle voulait le voir heureux elle aussi mais cette perspective était morte depuis plusieurs semaines déjà alors, à nouveau, il ne parla pas. Il ne voulait plus qu'une chose... La voir sourire, se faire mal encore un peu plus, rêver quelques secondes de plus pour pouvoir mieux mourir plus tard mais la belle Villanelle ne répondit pas tout de suite à sa requête. Elle lui précisa toutefois qu'elle aurait toujours ce sourire de gamine amoureuse face à lui et cette fois, il la croyait. Même s'il ne le vit pas. Non, il n'y eut rien parce qu'elle voulait qu'il boive, qu'il mange, qu'il se mette à respirer de nouveau avant qu'elle ne répondre favorablement à sa demande. "Tu sais bien que tu gagnes toujours. Que je ferai n'importe quoi pour ça, pour ton sourire, pour ton regard, pour toi alors... D'accord. Je le ferai." Se faire plus de mal encore pour avoir une seconde de bien être coincé au fond du coeur. Il mangerait avec elle, il boirait ce verre d'eau pour elle et Charlie partirait ensuite. Tim aurait certainement envie de la retenir par la main, de la prendre dans ses bras et de l'embrasser mais il n'en ferait rien parce qu'il respectait ses choix, mieux encore, il la respectait dans son entièreté et ne ferait jamais rien pour la blesser, encore moins gâcher l'équilibre qu'elle s'était trouvée ces dernières semaines. Ses yeux bleutés se portèrent enfin vers les siens, Tim sentant ses mains caresser les siennes et il aurait tant aimé pouvoir revenir des mois en arrière ou arrêter le temps, voire tout à la fois. C'était impossible alors il se contenta de hocher la tête lorsqu'elle demanda pour Nemo, Decastel restant coincé là, à l'observer, à admirer chaque trait de son visage, rêvant de les caresser, les embrasser, les aimer à nouveau. Il ne fit que cela, rêver, en sentant les lèvres de Charlie se poser délicatement sur sa peau avant qu'elle ne s'enfuie. Il sentait que c'était un moment important, l'attente étant vite insupportable alors il se porta à nouveau sur ses deux jambes, suivant l'ombre de Charlie jusqu'à sa chambre. Là, derrière elle, à distance raisonnable, la voyant avec Nemo entre les bras, il put plus aisément parler. Lui dire. Lui faire comprendre. "Je t'ai jamais dit pourquoi j'étais parti comme ça. J'aurais aimé pouvoir rester mais regarde tout ça, t'es partout. Et nulle part à la fois, ici, dans mon appartement. T'es dans ma cuisine et tous les matins, je me revoyais en train de te prendre dans mes bras et j'ouvrais les yeux, il y avait rien. T'es dans ma salle de bain, je te sentais poser le tissu sur ma gorge meurtrie et je te sentais contre ma peau dans la douche mais là encore, c'était qu'un rêve, tu vois. T'es dans ma chambre, dans mon lit, je te serrais contre moi, je te faisais l'amour pour la première fois une centaine de fois mais là, pire que tout, j'ouvrais les yeux et t'étais pas là. Je pouvais plus respirer, même chez moi et je pensais qu'en changeant de vie, me trouvant un nouveau but, en me détruisant le corps et l'esprit dans l'armée pour ne plus penser à rien, ça changerait quelque chose..." Il s'arrêta quelques instants, posant son épaule contre l'encadrement de la porte, cherchant peut être un peu de soutien dans cette nouvelle épreuve de confessions. "La vérité, c'est qu'il y aura toujours une trace de toi, ici. J'ai compris que je devais vivre avec et au lieu de pleurer ces souvenirs là et de les fuir, je devais les accepter et les chérir. Comme ça, je pourrai respirer et continuer à vivre dans toutes ces pièces... Il y aura sûrement d'autres personnes qui passeront par ici mais aucune d'entre elles ne t'effacera jamais, toi." Il fallait qu'elle le sache parce que c'était la certitude de Tim. Si elle voulait qu'il ait d'autres personnes, d'autres expériences, Decastel ne pourrait qu'essayer mais la femme originelle, la femme vers qui il reviendrait toujours, ce serait elle.

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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû 2019 - 19:11


La blonde est incapable de répondre quoi que ce soit à ses paroles si touchantes et malheureusement si vraies. Elle connaît bien ce manque qu’il a cité à plusieurs reprises, cet espoir de se réveiller et de trouver quelqu’un à ses côtés et le désespoir immense quand on se rend compte qu’il n’y a que soi. Elle se souvient de tous ces moments dont il parle, elle se souvient de ces instants dans la cuisine, elle se souvient encore plus de ceux dans la salle de bain, de sa robe tombant sur ses hanches avant d’atterrir sur le sol, de leurs sourires, de leurs rires, du jeu, du doute, de l'appréhension, de la découverte. Plus encore elle se souvient de son lit, de leur première fois, des draps rejetés sur le côté, du coussin pour étouffer ses cris, des gémissements, de sa peau si douce, des muscles tendus et des corps ne répondant plus de rien. Elle se souvient de cet instant d’amour et des révélations qui ont suivi, du drap remontant jusqu’à ses épaules et de la soirée terminée dos à dos dans les larmes. Tous les souvenirs joyeux avec Tim sont associés à du désespoir, à des larmes. Pas une seule de leur rencontre s’est passée comme espérée du début à la fin, le destin s’en est toujours mêlé et a tout remis en doute à de trop nombreuses reprises. Cette fois ci encore elle n’est plus certaine de rien alors qu’elle a posé le pied dans cette chambre, qu’elle a à nouveau effleuré les draps du bout des doigts pour venir attraper la peluche symbolique. Voilà Tim qui parle et qui n’arrange rien à cette tempête de sentiments ; lui qui a été capable de se relever seul et dont elle est si fière.
« Viens. Allonge toi avec moi. »

Au lieu de revenir vers le salon comme elle l’avait imaginé, Charlie laisse ses chaussures retomber sur le sol et se glisse sous le drap de son côté du lit. Le côté de la fenêtre. Le côté duquel elle était restée allongée tout le long de leur dernière nuit, à défaut d’être capable de dormir. Sa main libre tapote la place libre face à elle et cette fois ci un sourire timide fait une apparition sur son visage. « Quand on aime les gens on passe autant de temps à souffrir qu’à être heureux. Nous deux on a souffert pendant deux mois et on n’a pas été heureux si longtemps, alors on a encore de belles choses à vivre. » Ses bras se tendent alors qu’elle laisse la peluche rassurante retourner près de lui et que ses mains à elle se retrouvent sous l’oreiller. « Souviens toi de moi aujourd’hui, ici, et oublie la manière dont ça s’est terminé la dernière fois. Souviens toi de chaque détail maintenant parce que je ne retournerai pas dans ta chambre. Je ne suis pas aussi forte que tu crois Tim, je ne suis qu’une gamine perdue qui se console avec celle qu’elle arrive à attraper. Alors, si on reste là, si je continue de te regarder dans les yeux et si je repense à tout ce qu’on a déjà fait je serais incapable de résister à l’envie de faire l’amour avec toi à nouveau. Ça serait égoïste, autant pour toi que pour mon petit ami, parce que c’est seulement ce que je veux moi. Je t’ai raconté tellement de mensonges dans le seul but d’essayer de te protéger mais au moins mon corps lui ne t’a jamais menti. » Elle ne sait pas ce qu’elle dit, encore moins ce qu’elle fait, et regrette déjà ce baiser déposé bien trop près de ses lèvres. Les codes des relations humaines sont si compliqués et elle ne les connaît malheureusement que trop bien. Si on a un petit ami, on embrasse personne d’autre sur les lèvres. Si on a un petit ami, on ne se rapproche pas sur le lit pour venir poser sa tête près d’un autre. Si on a un petit ami, surtout, on n’effectue aucune pression sur des lèvres qui ne devraient pas lui avoir manqué. On n’ouvre pas non plus la bouche, ne laisse pas les langues se rencontrer, ne ferme pas les yeux pour se concentrer uniquement sur le baiser qui diffuse une chaleur intense dans son corps entier. Il était froid et voilà que le baiser de son prince charmant vient de lui redonner vie. Elle n’aurait vraiment jamais dû faire tout ça mais la passion l’emporte sur les remords et elle est incapable de relâcher son étreinte. Une main se loge près de sa mâchoire comme pour l’intimer de ne pas partir, plus jamais. De son côté elle l’aime trop pour partir à nouveau, pas assez pour le laisser reprendre le cours de sa vie.
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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû 2019 - 22:14


Le temps ne guérit rien


Il avait parlé, lui avait dit ce qu'il avait sur le coeur et ce qui l'avait poussé à partir à plus de mille kilomètres de Brisbane. Tim n'arrivait plus à respirer, il ne se sentait plus à son aise nulle part puisque Charlie était partout autour de lui, partout et pourtant invisible pour lui. Alors, la fuite avait été la seule option envisageable, la seule qui puisse lui permettre de survivre jour après jour, sans se poser de multiples questions sur ce qui aurait pu se passer autrement. On ne refaisait pas le passé, on le laissait s'en aller et on se concentrait sur ce nouveau présent, en compagnie de Charlie, de cette Charlie rieuse et joueuse qu'il aimait tant. Tim la regarda retirer ses chaussures et atterrir sur le lit, se glissant sous le drap et l'invitant à en faire de même. Le jeune Decastel avait bien du mal à se dire qu'il était ancré dans la réalité à cet instant précis. Elle était arrivée comme une furie pour le détruire et il avait tant pleuré puis chuté et voilà que, maintenant, il la suivait jusqu'à son lit. Timothy clignait des yeux, comme s'il s'attendait à ce qu'elle disparaisse lorsqu'il les ouvrait à nouveau mais pas cette fois, elle était bel et bien là, à l'attendre sous le drap. Alors, le jeune soldat grimpa à son tour à l'intérieur du lit, sa tête sur son oreiller, préférant clairement cette image d'une Charlie en face de lui plutôt que son dos qu'il avait pu regarder durant des heures lors de leur dernière nuit ensemble. Un moment qui avait commencé avec tellement d'amour et de passion puis qui s'était terminé dans la tragédie, la peine et des coeurs brisés. Timothy chassa tout de suite cette pensée parce que Villanelle l'invitait à reconstruire ce présent là, celui qui ne prenait pas en compte leurs deux mois de séparation mais qui profitait plutôt des moments qu'ils pouvaient encore vivre l'un avec l'autre, dans une autre ambiance, un nouvel univers. "Du coup, on reste deux mois comme ça? Moi, ça m'irait, j'aime ce que je vois." C'était un euphémisme bien évidemment puisque ses yeux bleus étaient ancrés dans ceux de Charlie et qu'il n'arrivait plus à se détacher de cette silhouette qui parlait à nouveau. Elle s'expliqua à son tour pour lui dire des choses qu'il n'aurait probablement pas pu imaginer quelques heures plus tôt. Elle voulait que les souvenirs qui avaient de l'importance soient ceux-là, eux deux dans cette position et pas eux deux, fougueux dans leurs ébats de la dernière fois. Tim hocha la tête sans rien répondre, sachant fort bien que c'était ce qu'il y avait de mieux. Mettre tout cela de côté et que Charlie ne se fasse pas plus de mal en se jetant à son cou alors que sa vie avait pris une autre tournure ces dernières semaines. Decastel était déjà heureux de ce qu'il obtenait, c'était bien plus que tout ce qu'il avait pu espérer en tombant au sol quelques minutes plus tôt, persuadé qu'elle allait le laisser là, agonisant, presque déjà mort. Ce ne fut pas le cas, elle était là, en face de lui et Tim se contentait de lui sourire. Elle s'approchait, elle, doucement. Il vit les traits de son visage plus proches que jamais et il se rappelait bien vite à quel point il pouvait les aimer. Tous autant qu'ils étaient. Puis, ce fut ses lèvres qui firent renaître les siennes, d'abord délicatement puis, plus passionnément, leurs langues se mêlant dans une danse qu'ils avaient tant partagé avant son départ pour l'armée. Timothy se rappelait de toutes les sensations et sa peau se mit à frémir instantanément parce que c'était Charlie qu'il embrassait, la Charlie pour qui il s'abandonnait toujours. Sa main se posa sur sa hanche et il porta son corps contre le sien, là, collé contre elle, il était au paradis. Les mots de la jeune femme lui avaient peut être souvent menti mais ce corps là, il n'avait jamais osé et Tim le savait. Il l'avait touché, caressé, embrassé de mille manières et il était prêt à le refaire de mille autres si on lui donnait l'occasion. L'air manquait, son corps en redemandait, son coeur surtout et pourtant, Decastel se détacha légèrement des lèvres de sa belle sirène, la regardant avec des yeux brillants, de désir autant que de peine parce qu'il savait qu'il devait se détacher. Pour elle, surtout pour elle. "Tu me haïrais de te faire ça, Charlie. T'as construit quelque chose ces derniers mois, tu te mépriserais de lui faire du mal et moi, je me mépriserais de te blesser. Je t'aime plus que tout, plus que je te désire et pourtant, c'est très fort, tu le sais et... Comme je t'aime, je dois te protéger et te préserver, c'est tout ce que je veux avant tout, alors il faut que je me retienne." Qu'il ne vienne pas chercher ses lèvres à nouveau, qu'il ne se mette pas à caresser sa joue ou passer sa main sur sa peau sous son tee shirt, non, Timothy ne pouvait pas faire tout cela car il ruinerait la vie de sa sirène. "Je me contenterai de te regarder sourire. C'est déjà énorme pour moi... Merci, ma sirène." Oui, il la remerciait d'être revenue vers lui, de l'aimer même si c'était bancal et que c'était une blessure béante entre eux. Il ne pouvait que la remercier d'être si belle alors que sa main quittait sa hanche pour replacer une mèche blonde qui gênait son si beau visage. Ses yeux azur l'appelaient et à son tour, Tim put lui sourire, au moins une demi seconde parce qu'il se brisait le coeur de s'arrêter là, une habitude pour lui désormais.

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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû 2019 - 23:00


Elle avait eu deux choix. Celui de rester là pour Tim malgré cette envie bouillonnante d’en avoir toujours plus mais la refréner pour le préserver ou alors se laisser aller à tous ses désirs une dernière fois et risquer de lui faire encore plus de mal. A lui et à Kane. Sa faiblesse et son égoïsme l’amènent à choisir la deuxième option parce qu’elle est tout simplement incapable de lui résister maintenant qu’il est de retour dans sa vie. La vérité c’est qu’elle a trop peur qu’il reparte encore pour deux longs mois et que cette fois ci elle serait bien incapable de le supporter. La jeune femme profite de chaque seconde passée à ses côtés, de chaque seconde pendant lesquelles leur baiser langoureux continue d’exister. Elle pense réellement n’avoir que ça pour se raccrocher à lui, que ses lèvres qui ne sont plus aussi douces et innocentes qu’elles l’ont été. Peu importe. Cela n’empêche pas Charlie d’en demander toujours plus, de laisser son pouce s’enfoncer dans la peau de sa mâchoire et tous ses autres doigts dans celle de sa nuque. Elle l’aime. Elle l’aime tellement. Bien au delà de l’attrait physique, bien au delà des plaisirs de la chair. Elle aime tellement cet homme pour qui elle serait prête à tout, même à tenter de le repousser pour tenter de lui assurer une once de bonheur. Ce baiser n’est que le déclencheur de cette marée de sentiments qu’elle gardait enfouie au fond d’elle. Désormais la blonde n’a plus aucune retenue, plus rien à quoi se raccrocher non plus maintenant qu’elle avance le coeur à nu dans cette nouvelle aventure.
Tim n’est pas ainsi. Il rompt le baiser et pire que ça, il la repousse elle. Il lui donne des raisons censées de tout arrêter avant de franchir la ligne rouge mais Charlie fronce les sourcils. Elle est une enfant qui s’est toujours contentée de demander ce qu’elle savait qu’on n’allai pas pouvoir lui refuser et pour la première fois de sa vie elle comprend ce qu’est une barrière. Il met une barrière entre eux. Il la repousse alors que la main qu’il avait posé sur sa hanche avait accéléré son rythme cardiaque de manière significative. Il avait rapproché son corps du sien et elle avait déjà l’impression de ne faire qu’un à nouveau. Pendant deux mois, c’était tout ce qu’elle avait espéré. L’avoir à nouveau pour elle seule, se montrer vulnérable face à lui et se laisser guider par ses gestes tendres et passionnés. Elle avait vraiment cru qu’ils allaient arriver à ce moment et sa seule réaction est de froncer les sourcils, tant étonnée que blessée. Oui, ce serait la bonne décision à prendre que de tout arrêter maintenant. Non, ce n’est pas ce qu’elle veut.
Enfant capricieuse, elle n’en fait qu’à sa tête. « Retiens toi alors. » Il n’est même pas obligé de faire quoi que ce soit et elle elle pourrait seulement se laisser aller et prendre les pire décisions de sa vie. Cela ne changerait pas réellement de d’habitude. Il ne serait pas obligé de partager les torts avec elle. Elle assume, elle assume tout même si ses décisions sont amplement influencées par l’adrénaline de la situation. Face à ses lèvres scellées elle ne le force plus à rien, se contente de laisser ses baisers divaguer de ses lèvres vers leur commissure pour ensuite descendre lentement vers son cou et sa clavicule. Ses gestes sont lents et totalement calculés alors que ses mains glissent à son tour sur sa peau pour lui remonter le t shirt. Elle remarque de nouveaux muscles et se contente de sourire sans un mot. Il voulait la voir sourire alors elle lui offre au moins ça en plus de millions d’autres choses maintenant qu’elle vient de soulever le tissu et que le haut de son corps est exposé, caché par le drap seul. La tête de Charlie disparait sous ce dernier alors que le cours de ses baisers continue le long de son torse et de sa ligne blanche. A chaque fois que ses lèvres entrent en contact avec sa peau elle se fait toujours plus lente, toujours plus longue sur la durée du baiser. Elle sait qu’elle approche de son intimité et garde tous ses espoirs dans l’idée que cette fois ci il sera incapable de la repousser alors que ses doigts glissent de chaque côté de ses côtes, laissant leur ongle s’enfoncent légèrement dans la peau de son amant. Alors qu’elle arrive à la boucle de sa ceinture, sa course ne s’arrête pas là et ses baisers continuent par dessus son pantalon, sur une zone qu’elle sait bien trop sensible à la moindre sollicitation.
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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyMar 13 Aoû 2019 - 0:04


Le temps ne guérit rien


Il voulait être un homme bien, quelqu'un qui ne flancherait pas face à une si exquise tentation car, oui, c'était ce qu'était Charlie désormais. Après avoir été son bourreau, le mettant dans un état dépressif de grande envergure durant de longues semaines, voilà qu'elle revenait le chercher. Plus ardemment encore. Timothy voulait être la voix de la raison, celui qui se refusait à elle pour des milliards de raisons, la plus importante étant sa relation naissante avec un autre homme. Et pourtant, tout cela ne semblait plus avoir la moindre importance dès lors qu'ils se retrouvaient ensemble dans un lit. Ses lèvres se jouaient des siennes et il sentait son contact contre sa joue, il ne respirait plus, n'était plus que sien, comme il aurait toujours dû être. Ces deux mois loin d'elle n'existaient plus, il n'y avait plus rien qui comptait si ce n'était sa main sur sa hanche et sa langue contre la sienne. Tim voulait croire qu'il allait s'arrêter là et effectivement, il réussit à la relâcher quelques instants, à la regarder naïvement pour qu'ils puissent tous les deux arrêter là leur affaire avant qu'il ne fut trop tard. Cela lui faisait du mal de retirer sa main de son corps, de ne plus partir à la quête de ses lèvres, de ne pas les faire descendre sur le reste de ce corps qu'il aimait tant mais, Timothy savait que la raison était la seule chose qui lui restait désormais. Il ne demandait plus rien d'autre qu'un sourire, énonçant ses arguments en espérant qu'aucun d'eux ne serait blessé par le baiser tumultueux qu'ils venaient d'échanger... C'était peine perdue, bien évidemment que c'était peine perdue puisque Charlie fronça les sourcils pour lui sortir trois petits mots. Qu'il se retienne. Qu'il ne fasse rien et il s'attendait à ce qu'elle se relève, qu'elle le quitte et qu'elle claque la porte pour cet affront. A la place, ses lèvres se posèrent au coin de ses lèvres puis il les fit descendre vers son épaule, son torse. Timothy aurait aimé avoir un peu plus de courage, pouvoir la stopper là avant qu'elle ne le touche vraiment mais il ne put que fermer les yeux, sentant ses mains visiter son torse pour lui retirer son tee shirt. C'était donc cela qu'elle voulait dire, qu'elle s'en fichait pas mal qu'il lui résiste parce qu'elle avait décidé qu'elle le voulait, qu'elle l'aimait assez pour deux à ce moment là. Les lèvres de sa sirène glissèrent sur sa peau musclée et Timothy dût rouvrir les yeux pour l'observer descendre pas à pas vers son pantalon, prenant son temps, le faisant languir alors qu'il se mordait la lèvre presque jusqu'au sang en sentant ses mains attaquer la boucle de sa ceinture. Sa bouche, elle, continua de jouer avec lui et Tim ne put que respirer un grand coup parce qu'il n'était pas aussi fort que cela, pas aussi fort qu'il en avait l'air, que Charlie était sous son drap, prêt à lui offrir ses lèvres et tout son amour pour lui faire plaisir. Comment aurait-il pu se retenir plus longtemps? Comment pouvait-il accepter qu'elle soit seule dans ce genre de moments? C'était elle, c'était son amour, sa sirène, celle qui portait son enfant pour encore quelques jours et Timothy ne put que la regarder et lui murmurer, assoiffé de désir. "Charlie, si tu vas plus loin... Il y aura pas de retour en arrière possible. Je te ferai l'amour, on fera l'amour, toi et moi." C'était peut être le dernier avertissement qu'il pouvait lui donner, à elle de prendre la décision en conséquence parce qu'il ne lui résisterait pas. Au contraire. Il profiterait d'elle autant qu'elle profiterait de lui et il ne la lâcherait pas, caresserait et embrasserait tout son corps, la ferait défaillir et il ne penserait plus à rien. A rien d'autre qu'à elle, qu'à son plaisir, qu'à l'amour qu'il pouvait ressentir pour elle, là, en sentant son coeur battre si fort et sa respiration s'accélérer. Si elle voulait partir, elle pouvait encore le faire, sa main se posant sur une des siennes délicatement, cherchant son approbation. Son regard brillait déjà et Tim, lui, était perdu, parce qu'il ne se retiendrait pas. Pas le moins du monde.

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Message(#) Sujet: Re: Le temps ne guérit rien | timlie #7 Le temps ne guérit rien | timlie #7  - Page 2 EmptyMar 13 Aoû 2019 - 1:33


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