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 Luceah #2 ► Walking the wires

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AuteurMessage
Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
la détresse des roses
Luceah #2 ► Walking the wires MTtf4TM Présent
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
Luceah #2 ► Walking the wires SCY6X
POSTS : 5218 POINTS : 1960

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
CODE COULEUR : darkgoldenrod.
RPs EN COURS :
― megan's theme ―

(07) maisie #4shiloh #12jo #12audenginny #2damon #37 › molly #5

(ua) olive #2 (slasher)

Luceah #2 ► Walking the wires 805a58def1f0654e4df968d3d029ddf06b1456c9
cosigan #37 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 12345678910111213141516171819202122232425262728293031323334353637

Luceah #2 ► Walking the wires F6c18f53b6062ab136740d75deb152e5cdb17681
melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

Luceah #2 ► Walking the wires Ad654664ff6e311a19ed0a7d17f93268c36102db
joseegan #12 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

Luceah #2 ► Walking the wires 627fc480540943aafd9661fd1c1c4228de5cdb10
meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

Luceah #2 ► Walking the wires 1e64e7100311ffed6c643c305d26e846a0226621
morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

AVATAR : Sydney Sweeney
CRÉDITS : fallonstuff (avatar), harley (gif profil & gif signature), firetfly (gif damon), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), zvldagifs (gif molly)
DC : Raelyn Blackwell (ft. Lady Gaga) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/09/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t38701-megan-i-m-your-biggest-fan-i-ll-follow-you-until-you-love-me
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Luceah #2 ► Walking the wires Empty
Message(#) Sujet: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyJeu 09 Jan 2020, 14:40




Walking the wires
Lucia Whitemore & @Leah Baumann #2 Luceah #2 ► Walking the wires 873483867

Je ne sais pas pourquoi je l’ai appelée, ni pourquoi j’ai pensé à elle. La brune et moi nous sommes croisées il y a des semaines, des mois déjà, et pourtant c’est à elle que j’ai pensé ce matin, lorsqu’une stupide chanson dans ce stupide bus m’a rappelé Lawrence, lorsque comme souvent j’ai dû me mordre l’intérieur de la joue jusqu’au sang pour ne pas fondre en larme, c’est son numéro de téléphone, inscrit sur un post it froissé au fond de mon portefeuille, que j’ai composé. Cette rencontre m’était presque sortie de la tête, mais lorsqu’en déménageant il y a trois semaines j’ai trouvé le morceau de papier au fond de la poche de l’un de mes jean, je l’ai mis de côté, je l’ai glissé au fond de mon portefeuille en cuir, sans trop savoir pourquoi.

Elle m’avait apaisée, elle m’avait fait du bien sans le vouloir, et elle m’avait offert quelqu’un à qui parler. Quelqu’un qui ne soit pas ma mère, mon père, ni quiconque ne me connaissant et ne connaissant mon histoire. Quelqu’un qui ne soit pas un professionnel de santé que ma sœur connait, que j’ai arrêté de voir d’ailleurs, parce que je n’arrive pas à me livrer, parce que je me suis persuadée aussi que je vais mieux, en me tenant occupée. Ce n’est pas le cas, je n’ai rien résolu mais en enchainant les heures auprès d’Evelyn et celles au Death Before Decath, je n’ai pratiquement plus le temps de penser à quoi que ce soit. M’occuper pour ne pas faire face à mes problèmes, cela me semble être un bon plan, et c’est un plan qui tenait la route, jusqu’à ce que cette stupide chanson ne résonne dans le bus. Celle qui a offert au groupe de Lawrence le petit succès qu’il a connu. Celle pour laquelle je suis apparue dans le clip que l’on peut trouver sur Youtube, aux bras de Lawrence. Celle que j’aurais préféré ne plus jamais entendre, puisqu’elle morcèle le peu de bien être que je pensais avoir réussi à retrouver.

Je suis descendue du bus en plein centre-ville avant la fin du premier refrain mais ça ne change rien. Je n’avais plus envie de rentrer, pas envie d’appeler ma mère ou Gabrielle, ni même d’être questionnée par Eirlys à qui je n’ai pas dévoilé ce pan peu glorieux de ma vie. Alors j’ai poussé la porte du premier bar portée par ce besoin insidieux de devenir invisible. Je me suis dirigée vers les toilettes, craché le sang de ma joue et rincé ma bouche, et j’ai croisé mon reflet livide avant de me rediriger vers la salle. Et c’est elle que j’ai appelée, mes mains tremblantes ont fouillé mon sac à la recherche du post-it, j’ai composé son numéro et ne me suis pas épanchée par peur de fondre en larmes, j’ai prétexté un besoin de parler, et je me suis installée avec un verre de cidre dans l’arrière salle, trempant les lèvres dedans de temps en temps sans pour autant faire réellement descendre le niveau.

Je n’étais pas sure qu’elle vienne, pas persuadée de savoir à quoi m’attendre. Se souvenait-elle de cette fille triste au bras cassé qu’elle avait rencontrée en octobre ? Mon bras s’est remis, mais il est bien le seul, je suis idiote d’avoir pensé aller mieux. En l’attendant je tente de mon concentrer sur ma respiration, regrette aussi un peu d’avoir arrêté les rendez-vous avec le docteur Fields, parce que sans ça je n’ai plus de prescription pour acheter les précieux anxiolytiques qui parvenaient à défaut de réellement me calmer, à m’ensuquer et à faire taire mes pensées les plus désagréables. Je tente de me rappeler toutes les choses positives qui me sont arrivée depuis mon retour, ma nouvelle colocation, l’ambiance du Death Before Decath, mon nouveau travail auprès d’Evelyn Pearson qui m’excite autant qu’il m’effraye. Je tente de me rappeler que j’arrive à avancer, que je ne suis pas que cette fille friable que ne mérité pas que l’on s’arrête sur elle.

Viendra, viendra pas ? Je balaye la foule du regard quand le regard brun de la demoiselle croise le mien, que je lui adresse un sourire timide et un signe de la main, l’autre toujours refermée autour de mon verre. Elle s’approche de moi, avant de poser son sac et de tirer la chaise en face de la mienne. « C’est gentil d’être venue. Je me rends compte que j’ai dérangé une parfaite inconnue dans sa soirée, juste parce que j’ai eu un léger breakdown. » Et je me sens tout d’un coup encore plus mal. « Du coup je me sens un peu idiote… » Peut-être que les choses ne se sont toujours pas arrangées chez elle, auquel cas je l’arrache à une soirée peu agréable ? Elle cherchait un nouvel endroit où vivre la dernière fois, si je me souviens bien. « Tu dois un peu regretter de m’avoir donné ton numéro de téléphone maintenant. » Pourtant je ne suis pas comme ça d’habitude. Je ne suis pas impulsive et je ne fais pas le premier pas vers les autres.






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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyLun 13 Jan 2020, 14:15




Walking the wires.
[size=13]La vie de Leah reprenait peu à peu son cours, en apparence du moins. Les récents évènements qui bousculaient l’Australie l’avaient propulsée plus rapidement que prévu au feu – car toute l’aide nécessaire était la bienvenue – ce qui l’avait même poussée à prêter main forte en dehors de Brisbane lorsqu’elle le pouvait. Autant dire que la brune n’avait pas été préparée à ce drame et que celui-ci mettait en perspective ceux qui avaient fait irruption dans sa vie à elle, lui permettant de relativiser un peu plus qu’auparavant. La jeune femme travaillait donc sans arrêt, ne s’accordant que très peu de répit et se donnant corps et âme afin de combattre les feux qui semblaient inarrêtables. Les pompiers ne donnaient pas leur dernier mot, mais force était de constater que la nature se rebellait avec force cette fois-ci et que les conséquences étaient effroyables. La jeune femme se sentait impuissante mais ne baissait pas les bras, toujours présente dans ce combat qui durait depuis bien trop longtemps. Malheureusement, le corps humain avait lui aussi ses limites et si la brunette n’avait pas compté ses heures depuis un long moment, elle ressentait une fatigue physique qu’elle n’avait plus connue depuis longtemps. Celle-ci lui permettait de dormir, pour la première fois depuis des semaines et ce sommeil réparateur l’aidait à aborder ses journées différemment, dans de biens meilleures conditions qu’auparavant. Ces incendies étaient l’essence même de la raison qui l’avait poussée à s’inscrire chez les pompiers, à faire quelque chose de significatif et de plus grand qu’elle. Tout le monde se mobilisait et cette cause lui tenait à cœur, lui donnant par la même occasion autre chose à penser que ses propres problèmes personnels. La dernière ombre au tableau résidait dans le fait qu’elle n’avait toujours pas trouvé un nouvel endroit où vivre, ayant complètement laissé tomber les recherches pour se consacrer uniquement à son travail, ne trouvant plus le temps de visiter un quelconque appartement. Son esprit la rappelait parfois à l’ordre, lui soufflant à l’oreille que Stephen reviendrait un jour ou l’autre et qu’elle n’aurait pas envie d’être dans les parages lorsque tel serait le cas, ce avec quoi elle était tout à fait d’accord. Cela dit, elle n’avait pas encore développé le don d’ubiquité et ne pouvait donc pas combattre ces feux tout en harcelant les agences immobilières, ce qui était bien dommage. La jeune femme se relayait avec ses collègues mais ne trouvait ni le courage ni l’énergie nécessaire pour sortir de chez elle et affronter une énième visite désastreuse, ses heures de liberté étant comptées. Leah avait donc décidé de mettre cette journée de break à profit pour se reposer, comptant bien reprendre du service pendant la nuit ou tôt le lendemain matin. L’équipement de protection était lourd, tout comme l’effort physique éreintant puisqu’il s’agissait de longues heures à rester debout tout en restant au maximum de sa concentration, ce qui avait créé chez la brune de grosses courbatures dont elle avait du mal à se défaire et qui remettait quelque peu en question les résolutions de la brune quant à sa reprise de service anticipée. La brunette se promit donc de la jouer calme ce jour-là, se prélassant dans son canapé le regard rivé vers la télévision, s’efforçant de ne pas s’endormir trop vite sous peine de vivre une nouvelle nuit avec les yeux grands ouverts à compter les moutons. Mais son corps ne l’entendit pas de cette oreille, la laissant fermer les yeux sans qu’elle ne s’en rende compte. C’est le bruit de son téléphone qui la fit sursauter, et Leah l’attrapa d’un geste tout en marmonnant lorsqu’elle réalisa qu’elle s’était assoupie d’épuisement. « Fait chier. » Grinça-t-elle en voyant l’heure qui indiquait qu’elle avait dormi plus de cinq heures et que ça aurait probablement encore continué si elle n’avait pas reçu de message. Elle ouvrit d’ailleurs celui-ci en fronçant les sourcils tout en se frottant ses yeux encore rougis de fatigue, ne reconnaissant pas le numéro qui le lui avait envoyé. Elle dû s’y prendre à deux fois avant de comprendre de qui il s’agissait, n’ayant pas eu de nouvelles de Lucia depuis la dernière – et la seule – fois où elles s’étaient croisées au détour d’un trottoir. Une rencontre qui l’avait quelque peu marquée puisqu’elle avait déjà repensé à la jeune femme depuis, espérant que tout allait bien pour elle. Elle disait qu’elle avait besoin de parler mais ne s’épanchait pas davantage sur la situation, expliquant simplement où elle se trouvait sans attendre de réponse positive ou négative de sa part. Leah passa une main dans ses cheveux, s’interrogeant sur ce qui était le mieux à faire. A ce stade, elle ne dormirait plus avant un bon moment et puis ça lui permettrait de voir comment se portait la petite brune depuis la dernière fois, et de prendre un remontant par la même occasion. Elle en avait bien besoin, comme d’habitude. Sans se presser, Leah se changea pour enfiler quelque chose de plus approprié pour un bar avant de prendre la route. Elle fit son entrée au Canvas quelques minutes plus tard, cherchant des yeux Lucia parmi la foule environnante, espérant qu’elle était toujours là. Finalement, leurs regards se croisèrent et la jeune femme l’accueillit d’un petit sourire timide tout en lui faisant un signe pour qu’elle la rejoigne à sa table, ce que la brune fit sans se faire prier. Elle ignora au passage les regards insistants de certains clients pour se concentrer uniquement sur Lucia, lui adressant à son tour l’esquisse d’un sourire. « C’est gentil d’être venue. Je me rends compte que j’ai dérangé une parfaite inconnue dans sa soirée, juste parce que j’ai eu un léger breakdown. Du coup je me sens un peu idiote… » D’un geste, Leah balaya ses excuses déguisées tout en déposant ses affaires à côté d’elle, relevant ensuite le menton vers son interlocutrice. « Tu dois un peu regretter de m’avoir donné ton numéro de téléphone maintenant. » Cette fille avait décidément bien du mal à s’imposer, il fallait vraiment qu’elle reprenne confiance en elle. « Si j’avais regretté de te l’avoir donné, je ne serais pas venue te retrouver. Tu peux te détendre maintenant. » Lança-t-elle en haussant un sourcil amusé tout en faisant un signe au serveur qui s’avança vers elle, prêt à prendre leur commande. « La même chose pour toi ? Moi je vais prendre une bière, merci. » Elle aurait préféré se lâcher sur un alcool plus fort, mais la perspective d’affronter les flammes le lendemain avec la gueule de bois ne la tentait pas vraiment. « Alors, comment tu vas ? » Demanda-t-elle lorsque le serveur tourna les talons, se concentrant sur la petite mine de Lucia.





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STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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Luceah #2 ► Walking the wires Empty
Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyMar 14 Jan 2020, 10:38




Walking the wires
Lucia Whitemore & @Leah Baumann #2 Luceah #2 ► Walking the wires 873483867

Les gens normaux ne dérangent pas des inconnus à 20h, alors que la soirée de tout un chacun bat son plein. Même s’ils leur ont donné leur numéro de téléphone au cas où, même s’ils se sentent un peu mal, un peu triste. Mais ces émotions négatives je ne les ressens pas comme la plupart des individus normaux : je ne contrôle rien, certainement l’état de détresse dans lequel me plongent des choses anodines, comme un texto de Lawrence ou une chanson qui passe à la radio. Je pourrais tenter de me ressaisir, de prendre sur moi comme a souvent tenté de me le conseiller Hannah lorsque nous étions toutes jeunes, mais ma sensibilité exacerbée m’en empêche, m’en a toujours empêchée. Alors je ressens tout plus violement, et j’ai bien souvent du mal à ne pas m’apitoyer sur mon sort, du mal à sortir la tête de l’eau alors que je me sens au bord de la noyade. Mes parents ont tenté de me raisonner plusieurs fois lorsque j’étais encore une enfant encline à devenir la proie de crises de larme, mais j’ai grandi pour devenir une jeune femme à fleur de peau, il n’y a rien que je puisse y faire.

Elle ne viendra pas. Bien sûr qu’elle ne viendra pas c’est ce que je me dis alors que je fais tourner mon verre de cidre à peine entamé entre mes doigts. Je trempe mes lèvres pour me donner une contenance – parce que je détonne dans ce type d’endroit où les gens parlent fort et rient à gorge déployées, un samedi soir certainement banal pour la plupart d’entre eux, je ne me sens pas à ma place. Après une journée de travail au Death Before Decath j’ai petite mine, je suis épuisée et mes cheveux attachés en deux couettes sur le côté ont certainement pris un air ébouriffé. Je ne suis pas en tenue de soirée, je suis à peine maquillée et je porte encore le polo du café, mais qu’est-ce que je fais là bon sang ?

Quand la brune passe la porte, je suis déjà presque résignée à l’idée qu’elle ne répondre pas à mon appel à l’aide, et quand mon regard fatigué croise le sien je regrette instantanément l’élan de spontanéité dont j’ai fait peur en composant son numéro. Quelle idée, nous ne nous connaissons même pas, avons échangé pendant une dizaine de minute tout à plus, et voilà qu’à présent je vais devoir justifier d’avoir ressenti le besoin de lui faire traverser la ville. Je me répands en excuses alors qu’elle vient s’installer à ma table, excuses que la brune balaye d’un geste de la main. « Si j’avais regretté de te l’avoir donné, je ne serais pas venue te retrouver. Tu peux te détendre maintenant. » Me détendre c’est un bien grand mots. Ma jambe droite s’agite comme si j’étais prête à bondir de ma chaise pour partir en courant, et je suis loin très loin d’avoir l’air détendue. La reconnaissance dans mon regard elle n’est pas feinte par contre, alors que je déglutis difficilement et attrape mes mains l’une dans l’autre pour les empêcher de trembler. Elle fait signe au serveur, d’un naturel et avec une aisance déstabilisante pour une timide comme moi, avant de se tourner vers moi.  « La même chose pour toi ? Moi je vais prendre une bière, merci. » Je soulève mon verre de cidre de quelques centimètre avec un petit sourire. « Non c’est bon merci, j’y ai à peine touché. » Je n’aime pas particulièrement le goût de l’alcool, je n’en bois que pour mieux me fondre dans la masse lors de soirées mais je n’ai jamais réussi à apprécier réellement ça. Je le tiens mal par conséquent, et le galopin que j’ai entre les mains me suffira largement. Je relève les yeux vers le serveur. « Je vais vous prendre des sticks de mozzarella frits, vous avez ça ? » Il hoche la tête, et à défaut de boire jusqu’à oublier mes soucis je compte bien faire monter mon taux de cholestérol en flèche en me noyant dans les matières grasses. Je n’ai jamais eu beaucoup d’appétit, mais je n’ai jamais non plus été un exemple en matière de junk food, au grand désespoir de mes parents. « Alors, comment tu vas ? » La phrase de la brune m’arrache à ma contemplation de la foule, de la joie palpable dans l’atmosphère. Je ressens l’impétueux besoin de me mordre l’intérieur de la lèvre, à nouveau, mais tente d’en réfréner l’envie. Je balaye mes doutes, et de façon pas forcément convaincante les siens, d’un geste de la main. « Je ne vais pas te mentir, je me suis laissée gagner par une légèèère panique juste avant de t’appeler, mais ça va mieux. » Comment ça pourrait ? Je ne vois plus ma psychiatre et doit donc faire l’impasse sur mes anxiolytiques. J’évite de décrire comment je suis sortie du bus pour éviter de m’effondrer, comment je me suis réfugiée dans les toilettes d’un bar pour cracher le sang à l’intérieur de ma bouche et commander un verre de cidre, pour me donner l’impression de contrôler quelque chose. « Je vais bien. » Que je répète en hochant la tête pour m’en convaincre autant que pour en convaincre la brune, serrant un peu plus mes mains l’unes dans l’autre. « J’espère que tu n’étais pas en plein rencard, soirée entre amies ou je ne sais quoi. » Me connaissant j’aurais été du genre à m’excuser même si elle avait été en train de promener son chien. « Je crois que j’avais juste besoin de pas rester seule. » Parce que je me connais au fond, seule avec mes pensées noires j’ai tendance à me laisser submerger.






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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyVen 24 Jan 2020, 13:13




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Lucia l’avait sauvée d’une pénible nuit d’insomnie qui aurait eu pour conséquence d’affronter sa journée du lendemain avec beaucoup de difficultés. Son corps était déjà éprouvé par l’accumulation des journées à combattre les feux de forêt avec ses collègues et le manque de sommeil rendait le tout encore plus difficile. Car si la fatigue était au rendez-vous, son esprit l’empêchait de plonger dans les bras de Morphée en lui faisant constamment revivre les mêmes souvenirs horribles qui avaient ponctués sa vie ces derniers mois. C’était donc avec un teint pâle et des traits tirés que Leah s’était rendue à l’endroit indiqué par la jeune femme dans son message vocal, mais elle n’aurait manqué ça pour rien au monde. En effet, si elle avait laissé ses coordonnées à la petite brune, c’était précisément pour répondre présente dans des cas comme celui-ci. Elle ignorait bien entendu la gravité de la situation, mais il était impensable pour elle d’ignorer un appel à l’aide de sa part alors qu’elle s’était proposée comme une épaule sur laquelle se reposer si elle venait à avoir des soucis. La brunette ignorait ce qui la poussait à avoir un tel comportement protecteur envers cette fille qui était encore une parfaite inconnue il y a peu – et maintenant aussi si l’on considérait bien les choses. Elle la voyait un peu comme cette sœur qu’elle n’avait jamais eu et surtout, se retrouvait en elle à l’époque où son monde s’était effondré et où elle avait perdu foi en elle-même et en l’humanité. Elle avait failli mourir, elle avait voulu mourir. Et si Leah s’en était sortie grâce à son entourage, elle ne savait pas si Lucia était aussi bien entourée qu’elle l’avait été ; raison pour laquelle elle serait là pour elle quand elle en aurait besoin. Comme ce soir. Un coup d’œil rapide à l’apparence que la jeune femme arborait prouvait à Leah qu’elle avait bien fait de venir : elle n’avait pas l’air au mieux de sa forme et n’avait clairement pas fait le moindre effort pour donner l’impression du contraire. Elle n’avait donc pas atterri ici pour se trouver un mec – ou si c’était le cas, elle aurait également besoin de conseils en séduction mais Leah ne s’appelait pas Hitch et n’était vraiment pas la mieux placée pour parler de ce sujet. En s’installant, la jeune barmaid l’accueillit en s’excusant platement de l’avoir fait venir et en supposant qu’elle devait probablement regretter d’avoir donné son numéro, ce à quoi la jeune femme répondit en lui suggérant de se détendre maintenant qu’elle était là. Non, elle ne s’en voulait pas de lui avoir donné les moyens de la contacter car ce soir-là, elle avait ressenti toute la détresse de la Whitemore et s’en serait voulu de l’avoir laissé partir sans rien faire de plus. Prenant ses aises, la brunette alpagua un serveur pour prendre leur commande et interrogea Lucia du regard pour savoir si elle désirait reprendre la même chose ; quelque chose lui disait qu’elle n’était pas là que pour quelques minutes. « Non c’est bon merci, j’y ai à peine touché. » Levant son verre encore plein, elle lui adressa un sourire timide avant reposer son regard sur le jeune homme qui se tenait à côté d’elles avec un petit calepin en main – un débutant sans doute. « Je vais vous prendre des sticks de mozzarella frits, vous avez ça ? » « Je vais en prendre aussi. » Rebondit-elle avec un large sourire, réalisant qu’elle avait faim et que combler le trou béant de son estomac avec autre chose que de la bière n’était peut-être pas un mauvais calcul. Observant le serveur s’en aller, elle reporta ensuite son attention sur la brune dont le regard se perdait sur la foule qui les entourait et lui demanda comment elle allait. Rien ne servait de tourner autour du pot, si Lucia l’avait appelée c’est que quelque chose clochait. « Je ne vais pas te mentir, je me suis laissée gagner par une légèèère panique juste avant de t’appeler, mais ça va mieux. » Hein hein. Leah repensa brièvement au message laissé par la jeune femme tout en se disant que son ton n’avait rien d’une « légère panique ». Elle avait l’air vraiment mal et elle avait beau dire que ça allait mieux, la brunette n’y croyait pas. Elle avait suffisamment tenté de duper ses proches pendant des années que pour être hermétique aux faibles tentatives de son interlocutrice.  « Je vais bien. » Tu peux faire mieux que ça Lucia. La brune esquissa un sourire avant de pencher la tête sur le côté, se demandant comment elle allait pouvoir aborder la chose sans que la jeune femme ne se ferme comme une huître. « Et elle était due à quoi cette légère panique ? Il s’est passé quoi ? » Bon, peut-être qu’être directe allait fonctionner aussi, pourquoi pas. Elle n’était plus assez en forme pour s’embarrasser de faux-semblants et d’essayer de mettre les angles là où il le fallait, Lucia allait devoir s’habituer au fait qu’elle ne passe pas par quatre chemins. « J’espère que tu n’étais pas en plein rencard, soirée entre amies ou je ne sais quoi. » La jeune femme secoua la tête dans un petit rire. « Loin de là, j’étais entrain de dormir pour tout te dire. » Elle laissa un sourire étirer le coin de ses lèvres face à l’incrédulité de son interlocutrice. « J’ai passé beaucoup de temps au travail, avec tous ces feux… C’est une horreur. » Elle réalisa que Lucia ignorait probablement qu’elle était pompier et elle leva un sourcil, s’empressant d’amener cette légère précision. « Je travaille comme pompier à la caserne de Brisbane. » Elle jeta un œil au polo que la brunette portait face à elle et s’abstint de lui poser la question puisque la réponse se trouvait sous ses yeux. Encore un point commun entre elles. « Je crois que j’avais juste besoin de pas rester seule. » Un air plus sérieux sur le visage, Leah s’accouda à la table en plongeant son regard dans celui de la brunette. « T’as pas à te justifier pour m’avoir appelé, tu as bien fait. Et je sais ce que c’est de pas vouloir rester seule, ça ne me pose pas de problème. Ça me fait même du bien de sortir un peu. » Ajouta-t-elle pour apaiser l’esprit tourmenté de la jeune femme qui lui faisait face, cherchant du regard à comprendre ce qu’elle pouvait bien traverser pour être dans un état pareil.





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Megan Williams
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la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
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joseegan #12 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyVen 24 Jan 2020, 19:54



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Lucia Whitemore & @Leah Baumann #2 Luceah #2 ► Walking the wires 873483867

« Je vais en prendre aussi. » Alors qu’elle passe commande et craque, comme moi, pour un remontant à base de glucides et de friture, je la détaille un peu plus. Elle a l’air fatiguée, mais une fatigue différente de celle de la dernière fois cependant. Comme si celle-ci était motivée par quelque chose d’un peu plus positif, comme si elle était moins psychologique et un peu plus saine. Mais je ne suis pas Hannah, et je suis bien incapable de lire au-delà de ça, donc je ne me risquerai pas à émettre des suppositions quand à ce qu’il peut se passer dans la vie de la brune, à tenter de savoir si de son côté les choses se sont arrangées, si elles sont un peu moins chaotiques que lors de notre dernière rencontre.

Dans la mienne aussi, je m’accroche à l’idée que, peu à peu, j’arrive à sortir la tête de l’eau. J’ai retrouvé un travail qui me motive à me lever le matin : assister Evelyn et travailler en parallèle au DBD m’épuise mais je suis contente de mettre à nouveau mes journées à profit, j’avais l’impression de tourner en rond à rester chez moi, avec mon bras dans le plâtre. Je m’assomme de travail pour ne plus avoir le temps de penser, et pour l’instant je me complais encore dans l’illusion que ça fonctionne, mais pour combien de temps ? Si j’ai fondu en larmes, si j’ai ressenti le besoin de me morde l’intérieur de la bouche au sang, c’est que je n’ai pas guéri, c’est que rien ne va mieux. Mais je fais l’autruche et tente de m’accrocher à ce qui va justement un peu mieux. J’ai emménagé avec Eirlys, et si elle est déroutante elle apporte néanmoins une fraicheur appréciable dans ma vie. Hannah et moi avons réussi à avoir une première conversation, ce qui tient du miracle, et elle est venue passer noël à la maison. L’ambiance chaleureuse d’antan n’était pas au rendez-vous, mais j’ai senti l’émotion dans la voix de ma mère lorsqu’elle a nous a demandé de nous prendre la main pour dire le bénédicité, lorsqu’elle nous serrées tour à tour dans ses bras après que nous ayons ouvert ses cadeaux ou encore lorsqu’elle nous a demandé de poser assises sur le canapé pour l’habituelle photo de famille, celle qu’elle prend tous les ans, celle qu’elle n’avait pas pu avoir, pas vraiment, lors des deux derniers noëls. Elle n’est pourtant pas du genre à se laisser gagner par l’émotion ma mère, mais pourtant je l’ai sentie au bord des larmes une bonne partie de la soirée. Mon père lui, s’est contenté d’observer en silence les nouvelles dynamiques entre ses filles, et n’a que peu parlé, par peur certainement aussi d’être qualifié d’émotif.

Alors certaines choses vont mieux, mais le chemin qui reste à parcourir est encore long que ce soit au niveau du personnel, du familial comme du professionnel. J’aurais aimé pouvoir tout reconstruire en un claquement de doigt, mais j’ai compris que c’était une utopie. « Et elle était due à quoi cette légère panique ? Il s’est passé quoi ? » Je baisse les yeux vers mon verre, comme si j’espérais disparaitre à l’intérieur, avant de lui répondre. « C’est idiot, vraiment. » Inlassablement, je reproduis le même schéma. Celui où j’ai honte de m’être si facilement laissée submergée, celui où je m’enferme dans une spirale négative qui consister à me persuader que je ne suis qu’une moins que rien. « C’était à cause d’une chanson tu vois ? » Mon dieu mais dans quoi je m’embarque ? « Pas une chanson du genre c’était notre chanson. » Dieu que cela encore plus pathétique. « Lawrence, mon ex, il chantait dans un groupe. Ils ont fait cette chanson qui a bien marché, elle passe assez souvent à la radio, First Love Never Die, tu connais ? » Toute jeune femme de moins de vingt-cinq ans a déjà entendu cette chanson, et au-delà de ça elle est passée à la radio tout l’été 2018. « Tu sais, ça fait four years and I still cry sometimes, first love never die. et can you feel the same ? I will never love again. Enfin bref, c’est d’eux. C’est lui qui chante. » Je me garde de préciser que j’ai tourné dans le clip, parce que je me dis que cela serait encore plus pitoyable que cela ne l’est déjà. « Enfin bref, c’est stupide. Elle est passée dans le bus alors que j’étais sur le chemin du bus, c’est tout. » Je hausse les épaules, me sentant tout d’un coup bien idiote de l’avoir dérangée, maintenant que les raisons ont été exprimées à l’oral.

« Loin de là, j’étais en train de dormir pour tout te dire. » Me voilà au moins rassurée. Je n’ai pas gâché une soirée agréable, mais je l’ai réveillée par contre, je le réalise et me sens horrifiée. « J’ai passé beaucoup de temps au travail, avec tous ces feux… C’est une horreur. Je travaille comme pompier à la caserne de Brisbane. » Sa déclaration fait naitre en moi une nouvelle vague de respect. Je n’ai pas de femmes comme elle dans mon entourage, de femmes qui exercent une profession demandant ce genre de courage. Le métier d’Hannah en demande, mais un d’un autre genre. « Oh je suis désolée… » Je rougis. « De t’avoir réveillée, pas pour ton métier. C’est super, tu fais vraiment quelque chose d’utile, j’aimerais que ce soit mon cas aussi. » Peut-être qu’un jour je me sentirais comme ça auprès d’Evelyn, quand j’aurais le sentiment de lui être d’une réelle utilité, et pas uniquement d’être autre chose qu’un boulet attaché à ses escarpins hors de prix. Aider les gens à organiser le plus beau jour de leur vie ce n’est pas comme les sauver d’un immeuble en flammes, mais à mes yeux d’éternelle romantique c’est quelque chose qui a presque autant de valeur. Deux femmes que j’admire, la brune et Evelyn. « T’as pas à te justifier pour m’avoir appelé, tu as bien fait. Et je sais ce que c’est de pas vouloir rester seule, ça ne me pose pas de problème. Ça me fait même du bien de sortir un peu. » Je grimace en trempant à nouveau mes lèvres dans mon verre. « T’as pas trouvé d’appartement ? Tu vis toujours avec ton ex ? » Il me semble que c’est ce qu’elle m’avait dit. Généralement, lorsque je ne suis pas en larme assise par terre contre un mur, je suis plutôt une bonne oreille. « Ça doit être horrible. » Et c’est sûr que si tu le dis à voix haute et le pointes du doigts ça ira mieux, Lucia petite idiote. La remarque était trop spontanée pour que je la retienne, ébranlée à l’idée de m’imaginer encore vivre avec Lawrence et toutes les filles qu’il ramène probablement.








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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyVen 31 Jan 2020, 12:29




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En attendant que Lucia lui confesse le fond de sa pensée et la raison de son appel à l’aide – façon de parler – la brune commanda à boire et de quoi tapisser son estomac pour survivre à ce qu’elle allait ingérer aujourd’hui. Maintenant qu’elle avait repris son travail chez les pompiers, Leah avait laissé tomber ses mauvaises habitudes qui consistaient principalement à noyer son chagrin dans l’alcool jusqu’à être suffisamment assommée pour ne plus avoir à penser à ce qui lui était arrivé. Une technique qui n’avait pas vraiment fait ses preuves, et maintenant qu’elle avait trouvé un autre moyen de se changer les idées, son foie l’en remerciait d’autant plus. Son interlocutrice la dévisageait et Leah savait qu’elle cherchait à voir comment elle allait depuis la dernière fois. Car si Lucia n’en menait pas large le soir de leur rencontre, on ne pouvait pas dire que la brunette avait brillé par sa joie de vivre non plus. Ignorant son regard inquisiteur, elle lui demanda à quoi était due la panique à laquelle elle faisait allusion et qui l’avait poussée à l’appeler pour la rejoindre ici. Sa question provoqua un changement d’attitude chez la petite brune qui baissa immédiatement les yeux, apparemment honteuse de l’impulsivité de son geste. Leah ne lui en voulait pas car si elle avait décidé de lui filer son numéro, c’était bien pour des situations comme celle-ci. « C’est idiot, vraiment. » La brunette commençait à s’habituer au manque d’assurance de la jeune Whitemore, bien qu’elle ait déjà parfois envie de la secouer par les épaules en lui expliquant qu’elle était en droit d’avoir des émotions et des réactions comme à peu près tous les autres habitants de cette terre. Il fallait qu’elle cesse de s’excuser pour ce qu’elle jugeait ne pas être en adéquation avec la bienséance ou dieu seul savait quelle autre foutaise elle se mettait en tête. Sans réponse, Leah haussa un sourcil dans sa direction pour l’encourager à continuer et à se lancer. « C’était à cause d’une chanson tu vois ? » Une chanson. Bien bien. La piste du meurtrier psychopathe était donc écartée, c’était déjà un bon point. « Pas une chanson du genre c’était notre chanson. » Mais encore.  « Lawrence, mon ex, il chantait dans un groupe. Ils ont fait cette chanson qui a bien marché, elle passe assez souvent à la radio, First Love Never Die, tu connais ? » Tête penchée sur le côté, la jeune femme écoutait le monologue de Lucia tout en se disant que Lawrence était vraiment un prénom bien choisi pour un connard, avant de réaliser qu’elle lui avait posé une question directe. Oups. First love never die… Nope. « Hum… Là comme ça, ça ne me dit rien. » Elle esquissa un sourire désolé avant de la laisser reprendre le fil de ses pensées. « Tu sais, ça fait four years and I still cry sometimes, first love never die. et can you feel the same ? I will never love again. Enfin bref, c’est d’eux. C’est lui qui chante. Enfin bref, c’est stupide. Elle est passée dans le bus alors que j’étais sur le chemin du bus, c’est tout. » Venait-elle réellement de lui fredonner cette chanson ? Oui oui. Elle avait une belle voix en plus, mais là n’était pas la question apparemment. L’air lui parlait un peu plus et elle se souvint avoir déjà entendu passer ladite chanson à la radio à quelques reprises, bien que rien de transcendant à ses yeux. Cependant, elle comprenait que ça ait réveillé des souvenirs chez Lucia et qu’elle se soit sentie mal, c’était presque comme s’il était apparu soudainement dans ce bus sans qu’elle ne s’y attende finalement. « Ouais je vois. Il parlait de toi dans cette chanson, ou c’est le simple fait d’avoir entendu sa voix sans y être préparée ? » Ou les deux, mais ne nous emballons pas. Elle ne minimisait pas la réaction de la brunette et elle lança un regard compréhensif dans sa direction au moins pour la rassurer à ce sujet. Elle lui expliqua brièvement qu’elle avait passé beaucoup de temps au travail et que c’était la raison de sa fatigue et donc de la sieste improvisée dont Lucia l’avait sortie. « Oh je suis désolée… » La brunette fit un geste pour balayer ses excuses, presque avec automatisme. « De t’avoir réveillée, pas pour ton métier. C’est super, tu fais vraiment quelque chose d’utile, j’aimerais que ce soit mon cas aussi. » Quelque chose d’utile oui, c’était précisément ce pour quoi elle avait tout lâché. Pour faire un métier qui lui donnerait enfin ce sentiment d’utilité qui lui avait cruellement manqué durant toutes ces années à servir derrière un bar. « C‘est assez récent tu sais. J’étais barmaid au MacTavish avant ça, j’ai arrêté il y a près d’un an. J’ai vu qu’ils recrutaient à la caserne et je me suis lancée. » Elle haussa les épaules dans un petit sourire afin de masquer la fierté qui se trahissait sur son visage, car ce boulot était pour l’instant la seule chose dont elle pouvait se targuer d’avoir réussi. A condition qu’elle ne merde pas au passage, elle se demandait d’ailleurs si elle n’avait pas une tendance à l’autodestruction dont elle n’avait pas encore connaissance. « Tu bosses dans quelle branche toi d’ailleurs ? » L’interrogea-t-elle avant de boire quelques gorgées de la bière que le serveur venait de déposer à leur table, accompagnée des beignets de friture qu’elles avaient commandés.  « T’as pas trouvé d’appartement ? Tu vis toujours avec ton ex ? Ça doit être horrible. » Et elle n’avait pas idée. Heureusement, Stephen était à l’étranger et cela lui permettait de mener ses recherches sans trop de pression. « Toujours pas, non. J’ai l’impression qu’il ne reste que le pire du pire et franchement je suis pas prête à emménager dans un endroit où je devrai cohabiter avec des cafards ou un voisin pédophile. » Lança-t-elle en fronçant le nez, dépitée par toutes ces visites qui s’étaient révélées vaines et cauchemardesques. « La bonne nouvelle c’est qu’il est à l’étranger, c’est plus facile pour moi. Mais je dois vraiment être partie avant son retour. » Qui se rapprochait bien trop vite à son goût d’ailleurs. « Et toi comment ça se passe depuis la dernière fois ? Tu as réussi à arranger les choses avec ta famille ? » Elle jeta un œil intéressé en direction de Lucia, réellement concernée par les progrès qu’elle avait pu faire d’un point de vue relationnel avec ses proches.





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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptySam 01 Fév 2020, 14:23




Walking the wires
Lucia Whitemore & @Leah Baumann #2 Luceah #2 ► Walking the wires 873483867

Voilà, c’est fait. La chanson va me trotter dans la tête pendant plusieurs jours, je vais devoir me battre contre l’envie de la fredonner – c’est une bonne chanson – avec mon cœur qui se brisera à chaque fois. Je vais, je le sais déjà, être incapable de résister à l’envie de taper son nom dans la barre de recherche d’Instagram pour passer une heure à remonter son fil d’actualité et regarder toutes ses photos, les récentes comme celle qui datent de l’époque à laquelle nous étions ensemble. Je ferai ça dans mon lit, le soir, certainement en pleurnichant comme une idiote et en croisant les doigts pour que Eirlys ne passe pas dans le couloir à ce moment-là et ne viennent me poser des questions déstabilisantes avec ce franc parlé qui lui est propre et qui me désarçonne. Elle ne me blesse jamais volontairement, je le sais, mais elle manque de délicatesse, cruellement. Pour l’instant je ne me suis pas épanchée auprès d’elle concernant Lawrence et notre histoire, même si elle sait qu’il existe et qu’il y a quelque chose à gratter sur la surface. En emménageant avec elle, j’ai eu envie de partir avec une ardoise vierge, de cohabiter avec quelqu’un qui n’a pas d’apriori sur moi, qui ne me regarde pas comme une idiote, comme une victime ou tout autre regard que mes parents me lancent parfois. « Hum… Là comme ça, ça ne me dit rien. » Je précise, j’essaye de faire comprendre à la brune de quoi je parle, et finalement elle semble y parvenir mais sans grande conviction. Bon, quelqu’un à qui je ne l’aurais pas mise dans la tête en tout cas. Elle ne m’a pas l’air de faire partie de la tranche d’âge qui a fait le succès du groupe de mon ex, de toute façon. « Ouais je vois. Il parlait de toi dans cette chanson, ou c’est le simple fait d’avoir entendu sa voix sans y être préparée ? » Les deux capitaines. J’angoisse de répondre à cette question, mon ventre se serre à la simple idée de formuler le moindre mot. Alors je gagne du temps, et tente de masquer mon trouble. « C’est fou que tu ne le connaisses pas. » Non, pas vraiment. Le groupe a bien marché, mais pas au point que je m’étonne de leur anonymat. Je sors toute de même mon téléphone de ma poche pour ouvrir instagram et remonter mon propre fil d’actualité. « Leur album est sorti fin 2017, attends… » Mes doigts glissent sur l’écran du téléphone et je trouve ce que je cherche, m’assénant à moi-même un violent coup de poing à la vue du selfie qui nous montre tous les deux. Je déglutis pour masquer mon trouble et retourne le téléphone vers la demoiselle. « Voilà, c’est lui. » Rapidement, je range le téléphone en me rendant compte qu’en tentant de gagner du temps, je me suis asséné un coup brutal. « Et oui. Je croyais que ça parlait de moi. Il l’a jamais prétendu, mais on était ensemble quand il l’a écrite alors… » Alors j’ai été idiote, et naïve, mais qui est-ce que cela surprend encore ?

J’accueille le changement de sujet avec un soulagement que je ne cherche même pas à dissimuler, je n’en ai plus la force, je suis épuisée mentalement par ma journée et ma déconvenue du bus. « C‘est assez récent tu sais. J’étais barmaid au MacTavish avant ça, j’ai arrêté il y a près d’un an. J’ai vu qu’ils recrutaient à la caserne et je me suis lancée. » Je reste muette et admirative. Je n’aurais jamais eu le courage de me reprendre en main de la sorte, de me lancer dans l’inconnu comme elle l’a fait. « Tu bosses dans quelle branche toi d’ailleurs ? » J’ai un peu moins honte de répondre à cette question qu’autrefois, alors je me lance, consciente toutefois que ce que je fais est moins impressionnant. « J’ai travaillé dans des bars ou des restaurant pendant deux ans après mon diplôme. Je suis encore serveuse dans un café bar certains soirs et le week-end, un endroit vraiment sympa, mais j’ai trouvé un boulot dans ma branche récemment. J’assiste une Wedding Planner, depuis début janvier, une femme formidable. » Je pense ce que je dis au sujet de ma nouvelle boss. Nous ne sommes pas amies et nous ne nous confions pas nos états d’âmes, je ne travaille là-bas que depuis quelques semaines et je doute que ce soit le genre d’Evelyn de toute façon, mais elle m’a donné m’a chance, et je l’admire, pour son force de caractère et sa réussite. « Toujours pas, non. J’ai l’impression qu’il ne reste que le pire du pire et franchement je suis pas prête à emménager dans un endroit où je devrai cohabiter avec des cafards ou un voisin pédophile. » Je grimace, assez au courant des galères propres à la recherche d’appartement. « La bonne nouvelle c’est qu’il est à l’étranger, c’est plus facile pour moi. Mais je dois vraiment être partie avant son retour. » Je n’écoute plus ce qu’elle me dit, plongée dans mes réflexions. La brune chercher un appartement. Je cherche à convaincre Eirlys de louer la troisième chambre depuis plusieurs jours sous couvert de faire des économies (et de pouvoir dépenser plus d’argent en fringues, ça je ne l’ai pas avoué ouvertement). Cette fille m’inspire confiance, et même si mon radar en la matière peut sembler clairement détraqué, je n’ai pas l’impression de me tromper à son sujet. « Et toi comment ça se passe depuis la dernière fois ? Tu as réussi à arranger les choses avec ta famille ? » Elle termine sa réponse alors que je l’observe d’un air rêveur, les yeux en réalité dans le vide. « Excuse-moi je… » Pourquoi serait-elle intéressée par l’idée de vivre avec moi ? Nous ne sommes vues qu’à deux reprises, deux occasions au cours desquelles elle a eu tout le loisir de faire connaissance avec mes névroses. « Pas vraiment non. Enfin si, mais ça prend du temps. Plus que je ne l’aurais imaginé. » Parce que je suis une éternelle optimiste, ou plutôt une éternelle autruche, et une part de moi pensait réellement pouvoir enfoncer ma tête dans la terrer pour ne pas avoir à gérer les problèmes que j’ai moi-même causés. « Tu sais on a une chambre de libre. » Je mets de l’ordre dans mes pensées pour ne pas passer pour une folle. « J’ai emménagé avec une autre fille, Eirlys, sur Doggett Street. On a encore une chambre de libre, elle voudrait en faire une serre mais je crois que j’ai réussi à la convaincre de la louer. » Je réalise que je m’y prends mal, et que présentée comme ça, ma colocataire a l’air d’une folle. « Je plaisante bien sûr. » Non. « Elle est super sympa. Et l’appartement aussi. Tu pourrais venir le voir si tu veux. » Et voilà, le moment où je passe pour une vraie psychopathe.









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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyJeu 06 Fév 2020, 12:32




Walking the wires.
Lucia s’évertuait à lui faire se rappeler cette fameuse chanson, et Leah compris qu’il s’agissait de quelque chose d’important pour elle ; ça crevait les yeux. Elle se concentra donc quelques secondes, tentant vaguement de se rappeler cet air qui ne lui semblait pas inconnu mais qui ne la tiltait pas forcément non plus. Finalement, entre le fredonnement de la petite brune et les quelques précisions qu’elle ajouta, la jeune femme finie par se souvenir de la fameuse chanson. Un peu. Il fallait bien l’avouer, ça n’était pas vraiment la came de la brunette qui se dirigeait plus facile vers des vieux classiques rock que vers… ça. Elle releva le menton vers son interlocutrice, lui demandant si cette chanson parlait d’elle – après tout cet émoi devait bien être provoqué par quelque chose de plus que quatre accords basiques à répétition. « C’est fou que tu ne le connaisses pas. » Ignorant volontairement sa question, Lucia reprit une nouvelle fois son téléphone en main à la recherche d’une nouvelle information qui pourrait faire tomber la pièce dans son esprit. Leah se prêta au jeu, ignorant pourquoi cela lui tenait autant à cœur, mais soit. Cette fille lui inspirait un sentiment de protection qu’elle ne comprenait pas bien mais qu’elle mettait sur le coup de sa propre vie qui partait dans tous les sens. Leah avait l’impression de se retrouver un peu en elle, sans que ça ne soit pourtant le cas. Elles étaient différentes sur bien d’aspects, mais sa fragilité la touchait et elle la considérait déjà comme une petite sœur pour qui elle devait être présente. Ce mec l’avait mise au trente-sixième dessous et la brune connaissait bien ce sentiment. Cela dit, elle s’abstenait de formuler ses pensées à voix haute puisqu’elle n’oubliait pas que Lucia était pour ainsi dire une parfaite inconnue et que ce besoin qu’elle avait de lui voler en aide était probablement un rien mal placé compte tenu de ces circonstances. Peut-être qu’elle devenait folle, qu’elle vrillait complètement. Peut-être que perdre son bébé avait été finalement l’épreuve de trop et que son cerveau avait grillé pour de bon ; c’est en tout cas la sensation qu’elle avait encore parfois. En attendant d’en avoir la confirmation, elle évoluait dans cette vie qui ne ressemblait plus en rien à ce qu’elle avait espéré pour le futur et s’efforçait de donner le change, de donner l’impression qu’elle gardait la tête hors de l’eau en dépit de ce sentiment d’avoir de l’eau qui lui remplissait les poumons, encore et encore. Le sentiment d’étouffer, de ne plus être capable d’avaler les bouffées d’air salvatrices qui lui permettraient d’enfin se sentir délestée de ce poids qui lui plombait la poitrine chaque jour que Dieu faisait. « C’est fou oui. » Reprit-elle en s’emparant d’un stick de mozza, laissant son regard appuyé sur les gestes fébriles de la jeune Whitemore qui n’en démordait pas avec cette histoire. « Leur album est sorti fin 2017, attends… » Hum. Oui en 2017 son existence n’était pas exactement ce qu’on aurait pu qualifier de conte de fée. Au choix, elle aurait pu entendre cette chanson soit de l’hôpital où elle se serait rendue pour une épaule démise, soit au MacTavish ou alors de son appartement duquel elle ne sortait plus. Oui, Camden lui avait fait vivre une vie de rêve, vraiment. Elle s’abstint du moindre commentaire, repensant brièvement à cet homme qui lui avait fait traverser l’enfer façon Dante de bien trop de façons pour que cette pensée ne la fasse pas frissonner d’horreur ; il y a des blessures dont on ne guérissait jamais réellement. « Voilà, c’est lui. » Lucia lui tendit le téléphone pour lui montrer une photo, un selfie d’elle-même et de ce type qui était la cause de tous ses maux. C’était donc lui. Il était beau garçon, elle devait bien l’avouer, et n’avait pas forcément la tête du connard qu’il était. Elle comprenait ce que la petite brune lui avait trouvé et à sa décharge, ils ne portaient pas d’écriteau pour se qualifier eux-mêmes d’enfoiré alors… Difficile de s’en rendre compte avant qu’il ne soit trop tard. Le trouble de la jeune femme était palpable et Leah s’abstint une nouvelle fois de formuler une quelconque réponse face à cette photo, hochant simplement la tête pour lui montrer que l’information était actée quelque part dans son cerveau. « Et oui. Je croyais que ça parlait de moi. Il l’a jamais prétendu, mais on était ensemble quand il l’a écrite alors… » Alors c’était vraiment nul. Lucia rangea son téléphone à toute vitesse et Leah lui adressa un petit sourire compatissant, avançant le plat de fritures vers elle pour qu’elle se remonte le moral en bouchant ses artères ; ça marchait toujours. « Je comprends mieux. Ca n’a pas du être facile pour toi, et sincèrement je peux pas te reprocher d’avoir cédé à la panique en entendant cette fameuse chanson. Il faut que tu te laisses le temps de guérir, jusqu’à ce que ces détails ne te touchent plus. » Elle esquissa un nouveau sourire en coin, amusée par l’ironie de la situation. Voilà qu’elle se retrouvait à lui donner des conseils alors qu’elle était elle-même officiellement la pire lorsqu’il était question de relations amoureuses. Le sujet glissa ensuite sur le travail de Leah qui sembla déclenché un élan d’admiration chez la brunette que la pompier s’empressa de calmer en lui précisant qu’elle avait longtemps été barmaid et que sa situation actuelle était relativement récente. Elle questionna ensuite la jeune femme, curieuse de savoir dans quel secteur elle évoluait. « J’ai travaillé dans des bars ou des restaurant pendant deux ans après mon diplôme. Je suis encore serveuse dans un café bar certains soirs et le week-end, un endroit vraiment sympa, mais j’ai trouvé un boulot dans ma branche récemment. J’assiste une Wedding Planner, depuis début janvier, une femme formidable. » Son ton était presque celui de l’excuse, comme si elle s’en voulait de ne pas lui avoir annoncé qu’elle était candidate aux élections présidentielles. Leah retint un petit rire face à ce trait de personnalité qu’elle trouvait adorable même si elle aurait préféré que Lucia soit fière d’elle et de ce qu’elle faisait. « C’est super. Tu as envie de devenir Wedding Planner à ton tour ? Je trouve que ça te collerait comme un gant. » Elle s’avançait peut-être un peu, mais la petite brune avait l’air d’un cinnamon roll abandonné à qui les secrets d’un mariage réussi devaient lui tomber entre les mains de façon presque innée. Avalant une gorgée de sa bière, Leah lui expliqua ensuite que ses recherches immobilières se soldaient d’un échec cuisant les unes après les autres, l’enfonçant encore un peu plus dans un trou noir de détresse duquel elle ne se voyait pas sortir de sitôt. Balayant ses soucis, elle embraya une nouvelle fois sur son interlocutrice, l’interrogeant sur ces problèmes qu’elle avait évoqués sur sa famille. Mais l’attention de Lucia était ailleurs et elle l’observait maintenant avec une lueur étrange dans le regard qui fit froncer les sourcils de la brune, intriguée par son changement d’attitude à son égard. « Excuse-moi je… » Oui ? La jeune femme ouvrit un peu plus grand les yeux, comme pour l’inciter à aller au fond de sa pensée, mais elle choisit finalement de répondre à sa question à la place. « Pas vraiment non. Enfin si, mais ça prend du temps. Plus que je ne l’aurais imaginé. » Elle était désolée de l’apprendre, et une petite grimace vint agrémenter ses pensées tandis qu’elle s’emparait d’un nouveau stick de mozzarella – ces trucs étaient vraiment trop bons. « J’espère que ça s’arrangera, ils finiront par te pardonner. » Lança-t-elle sur un ton positif avant de s’interrompre en voyant qu’elle recommençait avec son regard étrange. Elle s’apprêta à lui demander ce qu’elle avait en tête, mais la brunette ouvrit enfin la bouche pour lui livrer le fond de sa pensée. « Tu sais on a une chambre de libre. » Ah. D’accord. C’était inattendu. « J’ai emménagé avec une autre fille, Eirlys, sur Doggett Street. On a encore une chambre de libre, elle voudrait en faire une serre mais je crois que j’ai réussi à la convaincre de la louer. » Leah ne put retenir un regard surpris et ne sut quoi dire ou comment réagir face à l’information tant son esprit était en ébullition à cet instant précis. « Je plaisante bien sûr. Elle est super sympa. Et l’appartement aussi. Tu pourrais venir le voir si tu veux. » La jeune femme resta coite quelques secondes, soufflée par cette proposition à laquelle elle ne s’était absolument pas préparée en débarquant ici ce soir. « D’accord, j’emménage avec vous. » Quoi ? Les mots avaient franchi ses lèvres bien plus rapidement que prévu. Et si cette autre fille était une folle ? Et Lucia une sociopathe ? Non, non et non. Leah Baumann, tu es dans la merde et il est évident que Lucia est une fille convenable, alors tu saisis l’opportunité et tu dégages de cette maison le plus vite possible. « J’ai pas besoin de le visiter, je suis sure que c’est merveilleux. Lucia, tu te rends pas compte à quel point tu me sauves la vie. » Et sortons les violons. « Je peux venir quand ? » Si la jeune Whitemore ignorait encore qu’elle faisait face à l’essence même de l’impulsivité, c’était maintenant fait. Leah l’observait avec une nouvelle lueur dans ses yeux : celle de l’espoir. Peut-être que la roue allait enfin tourner pour elle après tout.





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Megan Williams
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la détresse des roses
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SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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joseegan #12 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyLun 10 Fév 2020, 17:41




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Lucia Whitemore & @Leah Baumann #2 Luceah #2 ► Walking the wires 873483867

« C’est fou oui. » Bon ok, ça ne lui semble vraisemblablement pas si fou que ça. Moi je m’entête, j’attrape mon téléphone et je fouille à la recherche d’une photo de Lawrence, sans trop savoir pourquoi j’agi de la sorte. Pourquoi je m’impose ça ? Leah a-t-elle vraiment besoin de savoir à quoi il ressemble ? Pourquoi est-ce que je m’acharne à lui faire reconnaître cette fichue chanson ? Pour ne pas passer pour une folle peut-être, une échappée d’un asile qui s’inventerait une vie de couple avec une pseudo célébrité, mais plus vraisemblablement : je meuble. Je meuble parce que je me sens ridicule de m’être effondrée pour si peu et que, quitte à être effondrée, autant l’être pour les bonnes raisons. Tomber sur une photo, ça c’est une bonne raison, la meilleur même, personne ne pourra me reprocher de me mettre dans tous mes états pour ça, et même si l’opération a un côté masochiste, elle me permet de me justifier, de partager un peu plus ma douleur et ma peine avec la brune. C’est égoïste, la demoiselle, je ne la connais pas. Elle n’a rien demandé et la voilà assise avec une maniaque. Mais moi ça me fait du bien, de rencontrer des gens comme elle, qui n’ont rien à voir avec toute cette histoire et que ne me jugeront pas comme mes proches me jugent. Leah, je peux tout lui dire sans la décevoir, parce qu’elle n’a aucune attente précise me concernant.

Lawrence, on lui donnerait le bon dieu sans confession. Une gueule d’ange et des yeux doux, ce sont ces deux principaux atouts lorsqu’il est question de séduction. Il ne ressemble pas à un type sorti de prison, ni à un militant écologiste. Propre sur lui, mignon et poli lorsqu’il est en public, il a tout du genre idéal. Il l’était à mes yeux, et parfois aujourd’hui encore je me surprends à penser qu’en le perdant j’ai tout perdu. « Je comprends mieux. Ça n’a pas dû être facile pour toi, et sincèrement je peux pas te reprocher d’avoir cédé à la panique en entendant cette fameuse chanson. Il faut que tu te laisses le temps de guérir, jusqu’à ce que ces détails ne te touchent plus. » Je plonge un regard reconnaissant dans le sien et je hoche la tête doucement. Oui, un jour, je ne me souviendrai plus de Lawrence. Je me mords la lèvre, j’hésite, et quitte à passer pour une idiote je rajoute, d’une voix brisée. « Je sais pas si j’ai envie de l’oublier. » Je baisse la tête et chasse une larme, avant de plonger mes doigts dans le pot de mozzarella stick pour me donner une contenance. J’en grignote un en silence, sans oser croiser le regard de Leah. « C’est super. Tu as envie de devenir Wedding Planner à ton tour ? Je trouve que ça te collerait comme un gant. » Je hoche la tête, hésitante. « J’ai envie de faire autre chose que servir. J’ai un diplôme, un master en communication événementielle et j’ai envie de travailler dans ma branche. Sauf qu’à Sydney il me fallait un job qui se quitte facilement, pour pouvoir le suivre en tournée. » Tant pis si ça lui parait stupide, avec elle je me sens à l’aise pour partager ce genre de chose, je n’ai pas peur qu’elle me saute à la gorge comme Hannah peut le faire. « Alors oui, ça me plait. Mais y’a des aspect du métier qui demandent du culot, de l’assurance, et j’ai pas tout ça, alors on verra bien ce que ça donne. » Comme toujours je minimise, mais pour moi cette fois ci, je n’ai pas envie de me bercer d’illusions et de chuter de dix étages.

Ma situation avec ma famille, voilà un nouveau sujet épineux. Il nous faudrait des heures pour en parler, si bien que je balaye la discussion sans m’appesantir dessus, survolant le sujet. « J’espère que ça s’arrangera, ils finiront par te pardonner. » Je hausse les épaules. Je me suis résignée à la situation, je crois. Je fais encore tout pour arranger les choses mais un part de moi se protège en se disant que je n’ai plus la maitrise de tout ça. Et surtout, j’ai un autre sujet en tête. Mon pied bat le tempo contre le sol et j’hésite un instant avant de me lancer, au risque de passer pour une folle. On ne propose pas à quelqu’un qu’on a croisé deux fois quinze minutes d’emménager avec soi, même si on en a très envie. Je vais la faire fuir, elle va se dire que je suis complètement cinglée et dans le meilleur des cas elle refusera poliment ma proposition. « D’accord, j’emménage avec vous. » Ok. J’étais pas prête pour ça. Déjà préparée à lui dire que ce n’était pas grave, qu’elle trouverait vite autre chose, j’écarquille les yeux et la dévisage. Elle quoi ? « Attends vraiment, ça t’intéresse ? » Tu ne me prends pas pour une folle furieuse ? J’ai sous-estimé son désespoir de trouver un appartement, je crois. « J’ai pas besoin de le visiter, je suis sure que c’est merveilleux. Lucia, tu te rends pas compte à quel point tu me sauves la vie. » Bon, maintenant, il va falloir que j’annonce ça à Eirlys. Quand je disais que j’avais convaincu Eirlys d’accueillir une troisième personne, j’aurais dû préciser qu’il me restait encore un peu de travail à faire, pour que la jeune femme réalise que je l’avais convaincue. Mais trop tard, maintenant Leah emménageait, et moi, j’allais me faire étriper. C’est comme ça qu’on trouve un colocataire alors, on propose au hasard dans un bar en espérant tomber sur quelqu’un de sympathique ? « Je peux venir quand ? » L’idée de vivre avec la brune me rend heureuse, vraiment. Mais je panique, je panique à l’idée d’être confrontée à la fureur de ma colocataire actuelle, à qui j’impose un choix. Je me répète qu’Eirlys est facile à vivre et que tout se passera rien, sauf que je sais au fond qu’il n’en est rien. Eirlys est tout, sauf facile à vivre. « T’es sure que tu veux pas rencontrer Eilrys ? Voir la chambre ? » Nope, elle a l’air sure, c’est écrit dans ses yeux. Respire Lucia. « Tu… Tu peux emménager quand tu veux, la chambre est vide. » Bon quitte à avoir fait une connerie, autant la faire correctement et dans les règles de l’art. Je me penche sur mon sac à main et j’y attrape mon double des clés. « Avec mes horaires je vais déjà te prêter mon double, comme ça tu pourras venir quand tu veux. Je t’envoie l’adresse et le code de la porte de l’immeuble tout de suite. » On a une nouvelle colocataire. L’information met du temps à s’imprimer dans mon esprit alors que je sors mon téléphone pour lui envoyer les informations. Je devrais être inquiète, mais le sourire de Leah me donne l’impression d’avoir fait quelque chose de bien, vraiment, et je suis incapable de résister à la joie que ça me procure. Alors j’attrape un nouveau stick de fromage en lui souriant. « Et dis pas de bêtises. Toi tu sauves des vies, moi j’avais une chambre de libre, et quelqu’un qui cherchait un appartement. Je suis sure que t’es une fille géniale et je suis contente que tu aies accepté. » C’est honnête et en cet instant je suis entière, malgré mon appréhension de la réaction d’Eirlys. « Petite question, tu te situes où en terme de conscience écologique sur une échelle de je ne sais pas trier mes déchets à je fabrique ma propre lessive ? » Et j’installe un minuteur sur la douche. Et je milite pour WWF. Et je fais la guerre à tout produit qui ne soit pas zéro déchet. La liste est encore longue, et j’avoue que j’appréhende la collision entre les deux jeunes femmes.








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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyJeu 13 Fév 2020, 12:20




Walking the wires.
Leah s’efforçait de ne pas montrer à Lucia ce qu’elle pensait de la situation, d’un œil extérieur, car après tout elle avait été comme elle quelques années auparavant. Les sentiments masquaient ce qui était évident aux yeux des autres, et par après, le manque de confiance suffisait à transformer une situation anormale en quelque chose d’atrocement banal. La brune avait ouvert les yeux plutôt rapidement puisqu’il avait été question de violence physique, mais c’était différent pour Lucia qui n’avait pas été agressée de cette façon. Ce Lawrence avait été plus insinueux, la manipulant jusqu’à la faire douter d’elle-même et à prendre l’ascendant sur elle. Ils avaient rompus et pourtant elle était encore obnubilée par lui. Vraiment, il avait réussi son coup le salaud. Toutes ces pensées traversaient l’esprit de la jeune femme mais en apparence, elle ne montrait rien. Prendre la petite brune de front était le meilleur moyen de la faire se braquer, Leah en était persuadée. Pour l’instant elles se connaissaient à peine mais au fond d’elle-même, la brunette était décidée à aider Lucia à se sortir de cette spirale infernale et à tourner la page. La jeune Whitemore repris rapidement son téléphone après lui avoir enfin trouvé une photo de son ex, s’excusant du regard d’avoir ainsi insisté pour tenter de raviver ses souvenirs sur cette fameuse chanson qui comptait tant pour elle. Loin de se sentir irritée par le comportement de son interlocutrice, Leah lui lança un regard compatissant avant de lui faire part de sa compréhension face à tout ça. Elle ne lui en voulait pas de l’avoir appelée « pour si peu » et Lucia ne saurait jamais à quel point la brunette savait exactement ce qu’elle vivait. Cherchant à voir où elle en était exactement vis-à-vis de lui, la jeune femme lui suggéra de laisser le temps l’aider à prendre de la distance et à ne plus se laisser submerger par l’émotion à chaque fois qu’elle verrait ou entendrait quelque chose lui rappelant de près ou de loin ce Lawrence. Un hochement de tête hésitant plus tard, Lucia ajouta tout de même un « Je sais pas si j’ai envie de l’oublier. » qui fit comprendre à Leah que le chemin de la guérison allait être long, très long. « Tu sais quoi, on va faire une liste. » Ah oui ? « Attends, laisse-moi trouver un stylo… » marmonna-t-elle en attrapant son sac et en farfouillant dedans pendant quelques secondes, exposant ensuite le graal face à Lucia et son air interloqué. La brune s’empara ensuite du ticket de caisse que le serveur avait gracieusement déposé à leur table et elle le retourna platement avant de tracer une ligne destinée à séparer le papier en deux colonnes distinctes ; que les choses sérieuses commencent. « Alors dis moi un truc de positif qu’il a apporté dans ta vie. » Lança la jeune femme avec sérieux, son stylo pointé en l’air, dans l’attente d’une réponse de la petite brune. Elle agissait comme si ça n’était qu’un jeu, mais le but réel était évidemment que la colonne de la négativité se montre plus longue que l’autre. La pauvre n’en menait pas large et une larme perla au coin de son œil tandis qu’elle prenait à son tour un des sticks de mozzarella afin de cacher son trouble, répondant par la même à la question que Leah lui posa sur son potentiel avenir en tant que wedding planner.  « J’ai envie de faire autre chose que servir. J’ai un diplôme, un master en communication événementielle et j’ai envie de travailler dans ma branche. Sauf qu’à Sydney il me fallait un job qui se quitte facilement, pour pouvoir le suivre en tournée. » Évidemment. C’était vraiment du gâchis et heureusement, elle commençait doucement à se reprendre en cherchant quelque chose dans sa branche et en arrêtant de se satisfaire d’un boulot de serveuse. Elle était sur la bonne voie. « Alors oui, ça me plait. Mais y’a des aspect du métier qui demandent du culot, de l’assurance, et j’ai pas tout ça, alors on verra bien ce que ça donne. » La brune hocha la tête d’un air entendu. « Il y a certaines personnes chez qui cette assurance est innée, mais j’espère que je ne t’apprends en rien en te disant que c’est quelque chose que tu peux développer avec de l’entraînement. » Elle lui adressa un petit sourire, persuadée que Lucia apprendrait beaucoup aux côtés de cette femme, Evelyn, qu’elle semblait admirer. Et lorsque le sujet glissa sur la situation précaire de la brunette quant à son logement qu’elle désirait quitter au plus vite, Leah était loin d’imaginer la tournure que prendrait la conversation. Les yeux ronds, elle écouta la proposition de colocation de la Whitemore sans en croire ses oreilles. Elle aurait dû prendre une large inspiration et demander plus d’informations à la brune, mais l’occasion était trop belle et elle avait tellement hâte de quitter cette maison que le reste lui importait peu. « Attends vraiment, ça t’intéresse ? » Leah hocha vigoureusement la tête avant de boire une autre gorgée de sa boisson, un large sourire plaqué sur les lèvres. « T’es sure que tu veux pas rencontrer Eilrys ? Voir la chambre ? » Une lueur amusée dansa dans ses prunelles et elle pencha la tête sur le côté, observant Lucia en fronçant le nez. Elle ne semblait pas réaliser à quel point cette colocation lui apparaissait comme salvatrice et peu importe qui était cette Eirlys ou à quoi ressemblait la chambre ; elle avait trouvé un nouvel endroit où vivre. « Je la rencontrerai le moment venu. Je m’adapte facilement et sincèrement je suis pas quelqu’un de casanier, je serai beaucoup à l’extérieur. Les seuls points que tu dois savoir sur moi c’est que je suis allergique à la poussière et par conséquent extrêmement maniaque sur la propreté, et ensuite, je suis une calamité en cuisine. » Pour le reste, elles le découvriraient plus tard. « Tu… Tu peux emménager quand tu veux, la chambre est vide. Avec mes horaires je vais déjà te prêter mon double, comme ça tu pourras venir quand tu veux. Je t’envoie l’adresse et le code de la porte de l’immeuble tout de suite. » La brunette lui passa le double des clés et Leah les rangea dans son sac sans pouvoir s’empêcher de continuer de sourire, hallucinant totalement de la façon dont cette soirée était entrain de se passer. Elle était entrée dans ce bar dans le but de soutenir Lucia, et elle rentrerait chez elle en ayant trouvé un appartement ; le destin avait une drôle de façon de se manifester. « Tu es sûre ? Je veux quand même pas m’imposer mais… J’ignore quand Stephen prévoit de rentrer exactement et j’aimerais évité un quelconque face à face. » Avoua-t-elle en faisant tourner son verre entre ses doigts, gagnée par la nervosité comme à chaque fois que le kiné venait sur le tapis. « Et dis pas de bêtises. Toi tu sauves des vies, moi j’avais une chambre de libre, et quelqu’un qui cherchait un appartement. Je suis sure que t’es une fille géniale et je suis contente que tu aies accepté. » La jeune femme lui rendit son sourire, légèrement embarrassée qu’elle la voie comme un espèce de héros alors qu’elle n’avait véritablement sauvé aucune vie à l’heure d’aujourd’hui, mais soit. « Je ne sais pas si je suis réellement une fille géniale, mais je te promets que je n’ai aucune tendance psychopathe et que je ne ramènerai pas la moitié de Brisbane dans l’appartement pour faire la fête. » Elle laissa un rire s’échapper d’entre ses lèvres avant de lever la main en direction du serveur pour repasser commande ; il fallait célébrer ça. « Cette fois-ci tu prends quelque chose, c’est pour moi. Il faut qu’on trinque, c’est la tradition. » Pas vraiment non, mais à ce stade toutes les occasions de rentrer chez elle légèrement saoule étaient bonnes à prendre, et en l’occurrence, cette cohabitation donnait une légitimité à son futur taux d’alcoolémie. « Petite question, tu te situes où en terme de conscience écologique sur une échelle de je ne sais pas trier mes déchets à je fabrique ma propre lessive ? » En voilà une question pour le moins étrange. Leah haussa un sourcil dans sa direction, cherchant à savoir s’il s’agissait d’une blague ou non, mais l’air sérieux de la Whitemore la poussa à répondre avec honnêteté. « Hum… Je dirais que je fais de mon mieux mais que je ne pense pas constamment à la planète dans tous mes choix ou mes actions. Pourquoi ? Vous avez une façon spéciale de gérer tout ça au sein de l’appartement ? » Non pas que cette perspective l’effraie, mais Lucia venait de piquer sa curiosité.  





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Megan Williams
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyVen 14 Fév 2020, 15:29



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Même si je n’aime pas le sujet sur laquelle la conversation a dévié, ou en tout cas sur lequel elle est resté pour ma relation avec Lawrence est bien ce qui a amené Leah ici dans un premier temps, je ne peux pas lui en vouloir. Déjà parce qu’effectivement c’est moi qui lui ai demandé de venir, et il est normal qu’elle s’interroge sur ce qui me poussa à le faire, qu’elle tente de comprendre et d’analyser ce qu’il se passe dans ma petite tête. Ensuite, j’aurais bien du mal à en vouloir à la brune même si elle me plantait un couteau dans le dos. Je ne suis pas du genre rancunière et le fait qu’elle soit là, ce soir, qu’elle ait répondu au coup de fil d’une quasi inconnu en panique lui vaut toute ma reconnaissance, et elle ignore à quel point elle me réchauffe le cœur en m’accordant un peu de temps, alors que rien ne l’y oblige. « Tu sais quoi, on va faire une liste. » Oh je n’aime pas la tournure des événements. Je devine déjà où elle veut en venir, et je l’observe avec de grands yeux ronds alors qu’elle attrape et retourne un ticket de caisse dans son sac. « Attends, laisse-moi trouver un stylo… » Elle met la main sur un bic, et voilà qu’elle trace déjà un trait pour séparer son simulacre de feuille de papier en deux. Oui, je sais à coup sûr où elle veut en venir à présent, et je n’aime déjà pas cette idée. La question qu’elle me pose finalement la psy me l’a déjà posée, ma mère me l’a déjà posée, mais jamais au beau milieu d’un bar avec un ticket de caisse en guise de récipiendaire de mes secrets. « Alors dis-moi un truc de positif qu’il a apporté dans ta vie. » Je me sens instantanément jugée et je baisse les yeux. J’ai peur que si d’aventure je ne trouvais pas assez de point positifs, c’est moi qui serais tournée en ridicule, de mois qu’elle rirait, moi qui ne serais qu’une idiote. « Je… » Elle attend, son stylo dans la main, appuyée sur le papier et prête à écrire. Je ne peux pas la décevoir. « J’avais toujours quelqu’un vers qui rentrer le soir. » Je commence, d’une voix mal assurée. « Il était drôle, il me faisait rire. » Quand tout allait bien. Quand il n’entrait pas dans des colères noires. « C’était agréable d’être avec quelqu’un qui nous connait par cœur. » Mais moi, est-ce que je le connaissais réellement ? Je chasse cette idée, parce que ça me terrorise que de me dire que je me suis laissé charmer pas un inconnu. Par un homme qui possédait clairement deux visages. « On voyait du monde, on sortait, il me sortait de ma zone de confort. » Alors qu’elle griffonne quelques mots clés, j’ai le sentiment que la liste est bien vide. « J’étais amoureuse tu sais. Ça ne s’explique pas en quelques mots jetés sur du papier. » Je tente de me dédouaner, et fait finalement la grimace. « Je suppose que tu vas me demander de remplir l’autre côté maintenant ? » J’ai hâte…

Je préfère largement le sujet de mon nouveau boulot, même si lui aussi est source de doutes, que Leah balayent d’une phrase rassurante. « Il y a certaines personnes chez qui cette assurance est innée, mais j’espère que je ne t’apprends en rien en te disant que c’est quelque chose que tu peux développer avec de l’entraînement. » Si je n’avais pas déjà décidé il y a plusieurs minutes que cette fille est une sainte, je crois que c’est maintenant que je le ferais. « Oui, je suppose. » Sauf que j’ai eu 25 ans d’entrainement à la confiance et l’assurance, je commence à penser qu’au bout d’un moment il faut arrêter de s’entêter lorsque l’innée n’est pas là. Le sujet ne reste pas sur la table bien longtemps, juste le temps pour moi d’être à nouveau impressionnée par la jeune femme en apprenant comment elle a choisi de gagner sa vie, et me voilà au bout de quelques minutes de discussion avec une nouvelle colocataire. « Je la rencontrerai le moment venu. Je m’adapte facilement et sincèrement je suis pas quelqu’un de casanier, je serai beaucoup à l’extérieur. Les seuls points que tu dois savoir sur moi c’est que je suis allergique à la poussière et par conséquent extrêmement maniaque sur la propreté, et ensuite, je suis une calamité en cuisine. » Je hoche la tête, comme si c’est informations avaient la moindre importance. « L’appartement est sujet lumineux tu verras. Et Eirlys est une fille avec le cœur sur la main, elle fait plein de bénévolat, elle est super engagée. » Oh quelle jolie façon de dire qu’elle est tout de même un peu folle et extrémiste. « Je cuisine. Enfin, je fais surtout de la pâtisserie, mais je me débrouille pas mal. » Est-ce que je suis en train de me vendre pour qu’après m’être présentée à elle comme une dépressive elle me trouve quelques qualités ? Oui, tout à fait. « Tu es sûre ? Je veux quand même pas m’imposer mais… J’ignore quand Stephen prévoit de rentrer exactement et j’aimerais éviter un quelconque face à face. » C’est à moi de balayer ses doutes d’un signe de la main. « Bien sûr que oui je suis sure. Je n’ai même pas à passer d’annonce grâce à toi et à rencontrer des dizaines de candidats étranges. Tu viens quand tu veux. » Bon, si elle disait de s’installer ce soir on aurait un problème, j’ai tout de même une colocataire à prévenir mais sur le principe, elle a accepté l’idée d’une troisième personne non ? C’est tout ce qui compte. « Je ne sais pas si je suis réellement une fille géniale, mais je te promets que je n’ai aucune tendance psychopathe et que je ne ramènerai pas la moitié de Brisbane dans l’appartement pour faire la fête. » Et tant mieux, parce que je ferais un AVC si la moitié de Brisbane débarquait dans mon salon. Si plus de dix inconnus débarquaient à la fois dans mon salon en fait. Sans que je n’aie le temps de répondre, elle hèle à nouveau le serveur. « Cette fois-ci tu prends quelque chose, c’est pour moi. Il faut qu’on trinque, c’est la tradition. » Je rougis jusqu’aux oreilles. « Euh je vais prendre une autre bouteille de Somersby. » Celle que j’ai entamée en arrivant n’est qu’à moitié finie, mais je ne me voit pas la contredire alors j’obéis sagement. « Hum… Je dirais que je fais de mon mieux mais que je ne pense pas constamment à la planète dans tous mes choix ou mes actions. Pourquoi ? Vous avez une façon spéciale de gérer tout ça au sein de l’appartement ? » Je secoue la tête et fait mine que tout ça n’a aucune importance. Peut-être que ça se passera bien non ? « Non non. Eirlys elle a… Une conscience écologique très développée mais de mon côté j’ai encore beaucoup à apprendre, donc déjà, tu peux pas être pire que moi. » Je grimace et balaye la conversation d’un geste de la main. « Mais c’est du détail tout ça. J’ai hâte que tu emménage et que tu la recontre. » Doux jésus faites que le plan se déroule sans accroche.








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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyLun 24 Fév 2020, 10:24




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Désireuse d’aider Lucia à faire le point d’une façon ou d’une autre sur la relation qui la liait autrefois avec ce Lawrence et dont elle semblait avoir beaucoup de mal à se défaire, la brune décida d’opter pour une technique bien connue des indécis ; la liste de pour et contre. Bien entendu, elle serait adaptée afin d’y inscrire les points positifs et négatifs de ce que ce jeune homme apportait à la Whitemore afin que cette dernière commence doucement à ouvrir les yeux. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait ; elle faisait l’autruche et n’acceptait pas la réalité dans laquelle elle évoluait, à savoir qu’elle avait été manipulée par quelqu’un qui s’aimait plus qu’il ne l’aimait elle. C’était aussi simple que ça. Leah n’avait pas eu à entendre des récits détaillés de son histoire avec lui pour comprendre, tout simplement parce que cela se lisait dans son regard et se sentait dans sa façon de s’exprimer. Les balbutiements, le manque de confiance, les yeux baissés comme si elle avait honte… Tout ça, la brunette l’avait expérimenté d’elle-même. Il était évidemment hors de question qu’elle s’étale sur ce sujet avec Lucia car il était bien trop tôt pour employer des termes tels que « violence » ou « manipulation » car elle n’en était pas encore à ce stade. Pour le moment, elle trouvait un tas d’excuses et d’explications qui, elle en était sûre, lui venaient presque automatiquement à la bouche dès que la conversation déviait sur ce type. C’était presque un mécanisme de défense, un mur dressé pour interdire à quiconque de venir briser la carapace fragile de cette bulle qu’elle avait érigée tout autour d’elle. « Je… » Leah leva les yeux vers elle, attendant qu’elle lui apporte un début d’élément de réponse avec une patience feinte. Difficile de trouver, hein ? « J’avais toujours quelqu’un vers qui rentrer le soir. » Un chien aussi ça vous attend le soir, non ? La brune garda ce trait d’esprit pour elle et se contenta d’écrire brièvement ce que Lucia venait de dire, espérant quand même qu’elle parviendrait à trouver mieux que ça. « Il était drôle, il me faisait rire. » Lawrence avait donc de l’humour. Pourtant, la jeune femme semblait hésiter en disant cela, perdue dans ses pensées à l’instant même où les mots franchissaient ses lèvres. « C’était agréable d’être avec quelqu’un qui nous connait par cœur. On voyait du monde, on sortait, il me sortait de ma zone de confort. » Le stylo continuait de courir sur le papier, et finalement, Leah leva le nez vers Lucia en haussant un sourcil en réalisant qu’elle s’était interrompue. « J’étais amoureuse tu sais. Ça ne s’explique pas en quelques mots jetés sur du papier. » Bien entendu. Cependant, il n’était pas si difficile de trouver des qualités à l’être aimé lorsque la relation était saine et sans anicroche, ce qui n’avait pas l’air d’être le cas de celle que la jeune femme avait vécue avec lui. Mais Leah se garda une nouvelle fois de lancer le moindre commentaire négatif qui pourrait faire se braquer son interlocutrice, désireuse de lui faire prendre conscience des choses par elle-même. « Je sais bien. C’est pour rire, je faisais ça quand j’avais seize ans. » Balança-t-elle avec nonchalance, alors qu’elle n’en pensait pas un traître mot. Déjà parce qu’à seize ans, elle était loin de faire tourner les têtes au lycée, et ensuite, elle ne plaisantait pas du tout puisqu’il ne s’agissait aucunement d’une amourette d’adolescente mais bien d’une relation abusive à l’âge adulte. « Je suppose que tu vas me demander de remplir l’autre côté maintenant ? » Évidemment, c’est là que je voulais en venir. « Seulement si tu en as envie. » Elle haussa les épaules dans un petit sourire en faisant tourner le stylo entre ses doigts – avec une certaine agilité d’ailleurs – tout en jetant une œillade pleine de défi à sa nouvelle amie. Cette dernière ne semblait pas très en phase avec elle-même, en proie aux doutes et au manque de confiance quant à ses capacités vis-à-vis de son nouveau travail. La brunette tenta de la rassurer à ce sujet, à lui expliquer que certaines choses s’apprenaient et qu’on ne naissait pas forcément en débordant de d’assurance – elle était la première à l’avoir appris. « Oui, je suppose. » Pas forcément convaincue, Lucia faisait cependant un bon travail en donnant le change, et si le sujet n’avait pas glissé sur cette colocation tombée du ciel, la jeune femme aurait sans doute poussé plus loin en essayant de lui faire comprendre qu’elle avait des atouts dans sa manche dont elle n’avait sans doute même pas idée. « L’appartement est sujet lumineux tu verras. Et Eirlys est une fille avec le cœur sur la main, elle fait plein de bénévolat, elle est super engagée. » Voilà qui était rassurant. Le côté super engagée ne la dérangeait pas et même si elle aurait bien aimé demander à la jeune Whitemore un peu plus de détails sur le qualificatif employé, celle-ci embraya sur sa propre personne, empêchant Leah de formuler sa question à voix haute. « Je cuisine. Enfin, je fais surtout de la pâtisserie, mais je me débrouille pas mal. » Eh bien voilà. « Super, on est complémentaire. Sincèrement, j’ai de sacrés instincts pyromanes pour quelqu’un qui a décidé de devenir pompier. » Plaisanta-t-elle en faisant ainsi référence à sa maladresse qui avait plus d’une fois amené à l’utilisation express d’un extincteur sur la cuisinière ; une vraie calamité. Les choses semblaient être de bon augure, mais la brune voulait s’assurer qu’elle ne s’imposait pas en acceptant aussi rapidement de devenir la troisième locataire. « Bien sûr que oui je suis sure. Je n’ai même pas à passer d’annonce grâce à toi et à rencontrer des dizaines de candidats étranges. Tu viens quand tu veux. » Il y a une éternité d’ici, Leah était passée par cette difficile étape de recherche et le moins que l’on puisse dire, c’était qu’elle avait effectivement rencontré des gens étranges. Les choses s’étaient résolues lorsque Stephen était venu squatter de façon permanente, ce qui avait sonné le commencement du joyeux bordel qu’était devenu leur relation. « Merci beaucoup. Je pense que ça devrait aller assez vite, j’avais pris de l’avance dans mes cartons. » Annonça-t-elle dans un hochement de tête, prévenant ainsi Lucia qu’elle la prenait au mot et qu’elle arriverait assez rapidement. D’un geste, la brune appela le serveur afin de repasser commande en demandant cette fois à son amie de prendre quelque chose pour elle ; il fallait fêter ça. « Euh je vais prendre une autre bouteille de Somersby. » Le jeune homme nota rapidement sur son calepin avant de jeter un œil interrogateur à Leah qui recommanda une bière, décidée à ne pas trop forcer ce soir même si l’envie ne lui manquait pas. Elle l’observa partir avant de répondre avec sérieux à la question posée par Lucia sur ses habitudes écologistes – un interrogatoire qu’elle ne comprenait pas vraiment et qui l’intriguait au plus au point, allant jusqu’à lui demander si la gestion des déchets tenait une place importante au sein de l’appartement. Elle pourrait s’y faire si là était la seule contrainte qui la séparait d’une colocation harmonieuse. « Non non. Eirlys elle a… Une conscience écologique très développée mais de mon côté j’ai encore beaucoup à apprendre, donc déjà, tu peux pas être pire que moi. » Ça n’était pas dit, mais Leah se garda de formuler cette pensée à voix haute. Cette Eirlys avait l’air d’être quelqu’un de très engagé dans tout ça, et la brune se promit de faire attention à ces petits détails même si ça n’avait rien d’un automatisme chez elle. Preuve en était avec le 4x4 qu’elle venait de s’acheter et qui n’avait rien d’un véhicule prônant l’écologie ou quoique ce soit d’autre. « Je vais penser à me garer loin de l’appartement afin qu’elle ne découvre pas que je suis la propriétaire d’un énorme 4x4. » Lança-t-elle en fronçant le nez, pensant avoir déjà cerné le personnage – si elle savait. « Mais c’est du détail tout ça. J’ai hâte que tu emménage et que tu la rencontre. » La jeune femme lui adressa un large sourire empreint de sincérité. « Encore merci Lucia. Moi aussi j’ai hâte, et pas uniquement parce que j’essaie de fuir cette maison depuis des semaines. » Assura-t-elle dans un petit rire avant de plonger le nez dans son verre qu’elle termina d’une longue gorgée, attendant avec impatience que le serveur amène la suite des festivités avec lui.




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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
Luceah #2 ► Walking the wires SCY6X
POSTS : 5218 POINTS : 1960

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
CODE COULEUR : darkgoldenrod.
RPs EN COURS :
― megan's theme ―

(07) maisie #4shiloh #12jo #12audenginny #2damon #37 › molly #5

(ua) olive #2 (slasher)

Luceah #2 ► Walking the wires 805a58def1f0654e4df968d3d029ddf06b1456c9
cosigan #37 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 12345678910111213141516171819202122232425262728293031323334353637

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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #12 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyMar 25 Fév 2020, 17:26



Walking the wires
Lucia Whitemore & @Leah Baumann #2 Luceah #2 ► Walking the wires 873483867

La liste, elle me met mal à l’aise. Je n’en veux pas à Leah parce que je sais qu’elle veut bien faire, je sais qu’elle cherche à m’aider et même à me faire sourire, mais j’aurais préféré ne pas me lancer dans ce genre d’exercice : c’est trop tôt. Trop tôt dans mon processus de guérison en tout cas, parce que je suis séparée de Lawrence depuis un moment mais bon : n’est-ce pas chacun à son rythme que l’on se relève de ce genre d’épreuve ? Mes rendez-vous chez la psychiatre étaient une perte de temps, j’en suis persuadée et elle me braquait plus qu’elle ne m’aidait. Mon truc, je ne sais pas si ce sera un groupe de parole, une liste griffonnée sur un ticket de course ou une nouvelle rencontre, mais je ne perds pas espoir de le trouver. Et tant qu’Hannah ignore ce que je pense de sa discipline, je suis à l’abri de son courroux. « Je sais bien. C’est pour rire, je faisais ça quand j’avais seize ans. » Je secoue la tête avec un sourire. « C’est pas grave, je sais que tu veux aider. Moi aussi je fais des listes en plus, à longueur de journée, c’est juste que… » C’est juste que ce sujet-là il est trop personnel. Que je ne suis pas prête à me rendre compte du déséquilibre que l’exercice révèlera entre les deux colonnes. La seconde, je pose les yeux dessus, un peu angoissée à l’idée de devoir la remplir après l’échec du remplissage de la première. Des choses que j’aimais chez Law’, chez nous, il y en a des tonnes, c’est juste trop dur à écrire sur du papier, j’en suis convaincue. « Seulement si tu en as envie. » Elle m’encourage d’un sourire, et j’attrape le ticket de caisse entre mes doigts. Je le serre un peu trop fort pour que mon trouble ne soit pas évident, et finalement je relève les yeux vers elle. « Pas tout de suite. » Non, je n’ai pas la force, pas ce soir. « Je peux le garder ? Je te promets d’y réfléchir quand je me sentirai prête. » Jamais, je suis sure que ça n’arrivera jamais, j’ai l’impression que tout ça est insurmontable.

Mais si elle devient notre nouvelle colocataire, la jeune femme pourra veiller au grain. Sera-t-elle du genre à me redemander tous les matins si j’ai pris le temps de réfléchir à ma liste ? Si j’ai griffonné quelques phrases dans la liste des contres et donc admis à demi-mots que ma relation était malsaine ? Ou me laissera-t-elle une paix royale, consciente que j’ai besoin de temps ? La vérité c’est que si l’on ne m’y pousse pas, jamais je n’ouvrirais les yeux, je n’ai pas la volonté nécessaire pour me mettre un coup de pied aux fesses. « Super, on est complémentaire. Sincèrement, j’ai de sacrés instincts pyromanes pour quelqu’un qui a décidé de devenir pompier. » Je note donc de ne jamais, jamais la laisser s’approcher de la cuisinière. Eirlys la tuerait et moi avec si à cause de l’une d’entre nous ces précieuses plantes venaient à mourir dans un incendie. « Merci beaucoup. Je pense que ça devrait aller assez vite, j’avais pris de l’avance dans mes cartons. » Je me réjouis déjà, je m’emballe d’ailleurs, et je nous vois déjà toutes les trois autour d’une pizza, sous un plaid pour une soirée netflix. J’ai un cruel besoin de me connecter à mes pairs, je l’ai toujours eu et à présent que je vais vivre avec trois jeunes femmes, j’ai presque l’impression de pouvoir enfin reproduire le schéma dans lequel j’ai grandi. Leah et Eirlys ne sont pas Hannah et Gabrielle, mais elles feront l’affaire, j’en suis déjà persuadée. « Tu as besoin d’aide ? Je viendrais te filer un coup de main avec plaisir si tu veux. » Oui, dans ma tête, on va déjà devenir les meilleures amies du monde, c’est acté. « Je vais penser à me garer loin de l’appartement afin qu’elle ne découvre pas que je suis la propriétaire d’un énorme 4x4. » Ah oui, il vaut mieux éviter que ma colocataire soit au courant de ce détail-là. Je suis sure qu’elle serait capable de s’y enchainer pendant des jours durant pour obliger Leah à le revendre, de faire une grève de la faim, de couper l’eau pendant que Leah est sous la douche ou de déposer des millier de tracts dans sa future chambre : évitons la rencontre entre Eirlys et le véhicule de la brune. « C’est une bonne idée. De toute façon tu vas avoir du mal à le garer à Fortitude. » L’avantage de l’appartement c’est qu’il est en plein centre-ville. De mon côté je me suis toujours déplacée en transports en commun et en vélo, j’ai passé mon permis mais je serais bien incapable de conduire à l’intérieur de la ville. « Encore merci Lucia. Moi aussi j’ai hâte, et pas uniquement parce que j’essaie de fuir cette maison depuis des semaines. » Je suis prise d’une envie de la protéger alors qu’elle se confie sur ce point. Ce doit être horrible que de vivre dans un appartement qui porte encore les traces d’une relation qui s’est finie de façon désastreuse, je n’aime pas vivre chez mes parents, mais j’aurais eu du mal à vivre le fait de devoir garder l’appartement dans lequel j’ai tant de souvenirs avec mon ex. « Tu sais, tu pourras m’en parler, le jour où t’en auras envie. » Je suis bien meilleure pour écouter que pour me confier de toute façon. « T’es pas obligée, mais tu peux. » Je n’ai pas envie d’être oppressante : nous sommes encore des inconnues et elle prendrait peut-être mal que je la force à s’ouvrir : tout le monde n’est pas aussi bavard que moi. « Et je suis sure que tu te sentiras bien chez nous. J’en fais même ma principale mission. » Et contrairement à beaucoup d’individus, je pense de tout mon cœur ce que j’avance.







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Message(#) Sujet: Re: Luceah #2 ► Walking the wires Luceah #2 ► Walking the wires EmptyMer 26 Fév 2020, 15:45




Walking the wires.
Leah pouvait voir que cette histoire de liste n’était pas vraiment au goût de la jeune femme, mais elle y voyait un moyen ludique de coucher les choses sur le papier pour avoir une vue d’ensemble de la situation. Plus de positif ou plus de négatif, selon ce qu’on pesait dans la balance. Ici il s’agissait d’une relation amoureuse, qui touchait encore de près Lucia, raison pour laquelle cette dernière semblait réticente à se laisser aller totalement à l’exercice. La brune avait décelé son trouble à se retrouver incapable de citer plus de choses positives sur son ex-compagnon, mais n’avais pas cherché à aller plus loin. Après tout, il lui faudrait du temps et peut-être s’agissait-il de la première étape sur le chemin de la remise en question de sa vie amoureuse. Elle décida donc de jeter un peu de légèreté sur ce qu’elles venaient de faire en exprimant le fait qu’elle s’amusait à en faire lorsqu’elle était ado, ce qui était un tout petit mensonge destiné à apaiser l’esprit de son interlocutrice. « C’est pas grave, je sais que tu veux aider. Moi aussi je fais des listes en plus, à longueur de journée, c’est juste que… » C’est avec un petit sourire que Lucia accueillit sa remarque, rassurant quelque peu Leah sur le fait qu’elle ne l’avait pas fait se braquer. Après tout, elles se connaissaient à peine et il était difficile de s’aventurer sur ce genre de terrain lorsqu’on ne savait pas à quoi s’attendre de la personne en face. Par exemple, si on avait tenté de brandir un ticket de caisse destiné à devenir une liste de + et de – sur Camden, Leah l’aurait sans doute fait avaler à la personne qui aurait eu cette brillante idée. Heureusement, la jeune Whitemore était bien plus douce qu’elle et ne montra pas le moindre signe d’agressivité à son égard – dieu merci. « Je sais pas si ça aide vraiment, mais au cas où… » Elle haussa les épaules dans un petit sourire avant de rebondir sur la question de la jeune femme ; fallait-il passer à la partie négative maintenant ? Leah aurait aimé lui répondre que oui, mais elle sentait que ça n’était pas le moment. Alors, elle décida de lui laisser le choix et Lucia attrapa le ticket de caisse auquel elle jeta un œil rapide avant de le serrer entre ses doigts. « Pas tout de suite. Je peux le garder ? Je te promets d’y réfléchir quand je me sentirai prête. » La brune se contenta de hocher la tête sans chercher à lui faire changer d’avis. Bien entendu, elle ne comptait pas en rester là mais pour ce soir, ça lui semblait déjà suffisant. Après tout, elle avait constaté que sa relation ne brillait pas par des faits remplis de joie et de positivité, c’était déjà un pas en avant. « Bien sûr que tu peux le garder, que veux-tu que j’en fasse. » Plaisanta-t-elle en fronçant le nez tout en espérant secrètement que Lucia n’en profite pas pour s’en débarrasser dans une poubelle en sortant du bar lorsqu’elles décideraient de partir. La discussion pris une tournure plus légère lorsque le sujet de la cohabitation arriva sur le tapis et avec elle la possibilité pour Leah d’enfin trouver un nouvel endroit où vivre alors que ses espoirs s’amenuisaient au fur et à mesure des visites désastreuses qu’elle faisait. Amusée par la perspective de partager sa vie avec deux femmes dont elle ne connaissait rien ou pas grand-chose, la brune expliqua brièvement à Lucia qu’elle n’avait rien à craindre de ses habitudes de vie, si ce n’était pour ses tendances à brûler tout ce qu’elle tentait de faire de près ou de loin dans la cuisine. La jeune Whitemore n’avait pas l’air plus inquiétée que ça par cette révélation et lui proposa de venir dès qu’elle en avait l’occasion, ce qui n’allait sans doute pas tarder puisque la jeune femme avait pris énormément d’avance tant son besoin de partir de Logan City lui avait donné des ailes dans l’avancement du déménagement. « Tu as besoin d’aide ? Je viendrais te filer un coup de main avec plaisir si tu veux. » Oh mais elle était si adorable. Cependant, Leah voyait ce départ comme une fin en soi, et elle avait envie de faire les choses seule avec elle-même. Un peu comme si tous ces cartons avaient une issue thérapeutique, c’était son sentiment en tout cas. « Ça ira merci. J’ai déjà eu un peu d’aide à gauche et à droite et il ne me reste plus que quelques trucs ici et là. » Lança-t-elle en se remémorant sa séance de tri avec Alfie – qui était en fait une métaphore pour parler du fait qu’ils avaient littéralement explosé toute la vaisselle dont elle désirait se séparer. Restait la question de Eirlys, la colocataire mystère sur laquelle Lucia semblait émettre quelques réserves sans trop entrer dans les détails, ce qui accentua la curiosité de Leah sans pour autant s’aventurer à lui poser davantage de questions ; elle serait bien assez vite fixée. Peu importe à quoi elle devait s’attendre, rien ne viendrait compromettre cette colocation tombée du ciel. « C’est une bonne idée. De toute façon tu vas avoir du mal à le garer à Fortitude. » Apparemment elle avait visé juste en s’avançant sur le fait qu’un 4x4 risquait de ne pas plaire à Eirlys, mais dans le fond elle s’en fichait bien. Si cette fille avait des convictions écologiques c’était tant mieux pour elle, mais il ne fallait pas qu’elle se sente obligée de les partager – ou de les forcer – sur son entourage, sans quoi la brunette allait devoir mettre un frein à ça tout en essayant de conserver la bonne entente ; ça risquait d’être amusant. « J’ai l’habitude. » Répondit-elle en haussant les épaules, utilisant sa voiture dans Brisbane depuis de longues années maintenant. Elle avait toujours dû faire de longs trajets lorsqu’elle travaillait à Bayside et elle adorait conduire, raison pour laquelle les transports en commun n’étaient pas fait pour elle. Leah s’empressa de remercier sa nouvelle amie et colocataire une nouvelle fois en lui rappelant à quel point cette proposition lui sauvait la vie vis-à-vis de la situation dans laquelle elle se trouvait avec Stephen. « Tu sais, tu pourras m’en parler, le jour où t’en auras envie. » Oula. Nul doute que Lucia était pleine de bonnes intentions, mais la perspective de se lancer dans cette histoire auprès d’une inconnue qui n’avait pas la moindre idée de tout ce qu’elle avait traversé depuis cinq ans maintenant n’était pas quelque chose qui l’excitait plus que ça. Pas du tout même. Au contraire, elle était ravie de vivre avec des personnes qui ne savaient rien d’elle et de son passé, ça ferait un changement plus qu’agréable. « T’es pas obligée, mais tu peux. Et je suis sure que tu te sentiras bien chez nous. J’en fais même ma principale mission. » Et elle aussi en était certaine, elle avait vraiment un bon pressentiment par rapport à tout ça. « Un jour peut-être. » Lança-t-elle en fronçant le nez et en buvant une nouvelle gorgée de sa bière. « Et je l’espère, je ferai tout pour de mon côté aussi. » Promit-elle dans un petit sourire, penchant légèrement sa bouteille en verre pour la faire résonner contre celle de Lucia, une façon de sceller cette amitié qui était apparue dans leur vie sans qu’elles ne s’y attendent mais qui promettait de belles choses pour l’avenir, elle en était persuadée.

RP terminé.




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