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 (priadji) we might not ever go back anymore

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Lashana Reeves
Lashana Reeves
La pomme empoisonnée
La pomme empoisonnée
Présent
ÂGE : 25 ans (4 mai 1998)
SURNOM : lash, ash, nana, attention le denier surnom est pour Junior et ta grand-mère Rachel, merci au commun des mortels de ne pas essayer
STATUT : célibataire, tu diras que c'est pour ta propre santée mentale
MÉTIER : serveuse au restaurant de l'Emerald Hotel, tu es celle qui connait le menu par coeur et qui se plie en quatre pour les clients
LOGEMENT : un petit studio dans fortitude valley, please, do NOT disturb
(priadji) we might not ever go back anymore 7e9efdade09fb501ed1573e8ef7150e9806e73d4
POSTS : 1249 POINTS : 200

TW IN RP : décès familial (parents), deuil, dépression, mentions d'abus excessif de drogues & d'alcool
TW IRL : racisme, homophobie, transphobie, relations sexuelles non-consenties et/ou explicites (le suggéré et la métaphore filée sont mes meilleurs amis)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : l'autre, la petite dernière • orpheline, précédée par Mickey et Junior, on se souvient bien d'eux pas toi • élevée par Rachel, la grand-mère, elle reste ton principal reperd et la personne vers qui tu te tournes en cas de pépin • perçue comme discrète et effacée, tu n'aimes pas en dire beaucoup sur toi • pragmatique à souhait, tu vas à l'essentiel, plus concentrée sur le jour suivant • amoureuse des diamants • fuis l'alcool et autre vices • indépendante
CODE COULEUR : #ff6600
RPs EN COURS :
(priadji) we might not ever go back anymore Tumblr_ohqrkjnhUJ1vl128go2_400
big bro • who, if I cried out, would hear me among the angels' order? even if they pressed me against their heart, I'd be consumed, for beauty is the terror we endure, while we stand and wonder, we're annihilated. Every angel is terrifying...

jamesmickey#2nieves

RPs EN ATTENTE : jackson •

(priadji) we might not ever go back anymore 0T6Jg4R
shane (scénario libre) • And I told my friends I was asleep, but I never said where or in whose sheets, and I pull up to your place, on the second floor, and you're standin', smiling at the door, and I'm sure I've seen much hotter men, but I really can't remember when...

RPs TERMINÉS : (fiche de liens)
AVATAR : alisha boe
CRÉDITS : (av) malibu (gifs profil & sign) madisonmusing/tumblr, weekndsource/tumblr, lcrnasgifs/tumblr
DC : lara pearson • nicholas hurley • abel reyes • laurie wright • heath wilson
PSEUDO : malibu
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 26/06/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t51954-lash-you-always-know-just-what-to-say
https://www.30yearsstillyoung.com/t52060-lash-diamonds-are-my-new-boyfriend
https://www.30yearsstillyoung.com/t52276-lashana-reeves-instagram

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Message(#) Sujet: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyJeu 17 Sep 2020 - 0:33




≈ ≈ ≈
{we might not ever go back anymore}
crédit/ (ssoveia) ✰ w/ @Yasmine Khadji

Les vacances loin de Brisbane ? Ton idée, bien entendu que c’est ton idée. C’est signé Edgerton Samuel Price, les voyages loin de tout, la fuite en avant dès que les choses deviennent un peu trop compliquées mais pas que… un moyen de respirer, de faire le point, de remettre les pendules à l’heure et tout un tas d’analogie ridicules à souhait pour dire qu’au final, parfois, il faut partir pour avoir envie de revenir. C’est aussi simple que cela. Et si tu en parles à Yasmine depuis que vous êtes revenus sur Brisbane quelques jours après ton anniversaire, preuve que tu n’avais pas vraiment envie de redescendre sur terre à ce moment-là non plus, la proposition est revenue souvent au cours des mois suivants. Surtout depuis que vous avez quitté vos emplois respectifs, bien décidés à faire une pause et à chercher autre chose, chercher ailleurs et trouver mieux. Toi en tout cas, tu soutiens la brune dans tous ses choix quoi qu’il advienne. Mais depuis peu, vous n’avez pas vraiment eu des raisons de ne pas partir, et puis les choses se sont précipitées après ce fameux déjeuner avec ses parents.
Depuis les choses sont un peu trop lourdes, un peu tendues et plus d’une fois, tu as surpris Yasmine en train de t’observer, de te détailler avec un peu trop d’intensité, une certaine tristesse et culpabilité dans le regard. Elle s’est déjà excusée pour la journée, tandis que tu lui as assuré que non, vraiment, elle n’avait pas besoin de le faire. Tu as survécu, le premier choc initial est passé alors pourquoi s’en faire ? C’est ce que tu lui as dit, tout en acceptant les bras de la brune autour de ton cou, tout en acceptant qu’elle te serre contre elle, tout en cachant ta tête dans la courbe da sa nuque à elle, tout en ne parlant pas vraiment pendant quelques minutes. Et en acceptant juste d’être là, dans ses bras à elle, sans avoir besoin de le dire, sans lui expliquer pourquoi mais… tu n’as pas vraiment envie de le dire, d'en dire plus en tout cas. Tu ne veux pas la faire culpabiliser davantage, alors en dehors de cette soirée-là, tu fais en sorte que les choses soient le moins tendues possible, et tu réponds aux regards un peu trop insistants de ta petite-amie par un sourire, une remarque, une pression de tes lèvres contre les siennes. Plus que jamais cependant, tu te sens épié.
Tu te sens comme… une bombe à retardement, et tu sais que Yasmine compte les minutes, et franchement ? C’est un peu irritant dans un sens, sauf qu’il serait hypocrite de lui dire de ne pas s’en faire pour toi, ça fait parti d’elle et tu l’aimes pour cela, alors tu acceptes, alors tu as remis la proposition sur le tapis, et après quelques jours d’organisation, vous êtes enfin parti. Loin de Brisbane, avec deux valises bien rempli, destination ? L’Indonésie, Bali pour être plus précis. Quelques semaines loin de tout, juste vous deux et une nouvelle ville à explorer. Pas de responsabilités, pas de familles, pas de déceptions à avoir et absolument aucune attente. C’était tout ce qu’il vous fallait, tu en es persuadé dès le moment où on pousse la porte de la petite villa que tu as réservée pour vous deux. Tu en es convaincu en voyant la vue et encore plus quand tu passes un bras tour de la brune pour lui demander son avis. Okay, peut-être que tu en as trop fait et malgré les questions de Yasmine, tu n’as pas partagé les détails logistiques avec elle, tu t’en occupes, c’est tout ce que tu lui as dit, et tu lui as demandé de se détendre, d’en profiter et d’oublier le reste.
Des mots lourds de sens et loin de votre environnement familier, c’est facile à faire. Oui, facile de se réveiller aux côtés de la brune tous les matins, échanger un sourire avec elle et lui demander ce qu’elle veut faire de la journée. Pour ensuite aller s’égarer sur les plages, pleines de touristes et faire les activités les plus simples du monde : se baigner, décider de construire un château de sable, poser une main sur les hanches de Yasmine et la tirer contre toi pour une photo, puis une autre. Il y a des tas de choses à faire et à explorer, des marchés où faire du shopping, des questions à poser, des nouvelles couleurs à observer, une nouvelle façon de penser dans un sens et c’est tout ce qu’il vous fallait. Tu ne penses pas au retour sur Brisbane, tu ne penses à rien à part Yasmine, tout ce qui était de trop et qui te paraissait comme une erreur monumentale semble avoir disparu, il ne reste plus que ta main dans celle de Yasmine.
Et c’est tout aussi serein que tu pousses la porte de votre demeure provisoire ce soir-là, les bras plus que chargés. "… C’était une très longue journée, et oui, c’est quelque chose de positif pour le coup. Je te laisse utiliser la salle de bain en première, tu peux y aller." Tu réponds à la question que la brune t’avait posé quelques minutes plus tôt et vous empruntez ensuite deux chemins différents, tu déposes vos sacs de course sur la première table que tu trouves et, fidèle à toi-même, tu décides d’abandonner ta chemise, car pourquoi pas après tout, pas besoin avec cette température. Débarrassé, tu te sers un grand verre d’eau, puis un autre. Tu devrais sûrement vérifier tes emails, voir les nouvelles de Brisbane, vous êtes ici depuis deux semaines maintenant, il y avait bien Paul qui se lançait enfin dans la recherche d’un autre endroit où vivre, et Camille avec ses déboires universitaires et … Tu es distrait, une nouvelle fois par la vue, le soleil a commencé une autre course dans le ciel et la nuit arrive bientôt. Et la juxtaposition des couleurs est bien différente que celle que tu vois d’habitude, tu en es persuadé. Tout ce violet dans le ciel ? Cela n’arrive pas à Brisbane, ou alors c’est toi qui es trop aveugle pour le voir.
"Bon timing." Tu attrapes ton appareil photo, au même moment où tu entends une autre porte s’ouvrir puis se refermer, mais tu es concentré le moment d’après, te perdant dans tes réglages pendant quelques instants, avant de prendre une photo, puis une autre. Tu as un sourire sur le visage, sourire qui se transforme en rire quand tu entends le son distinctif d’un autre appareil, pas le tient, tu le sais. "Si tu crois que je ne t’ai pas entendue revenir, tu te trompes." Que tu lâches déjà, sachant que tu n’es plus seul, tu prends une autre photo, avant de regarder par-dessus ton épaule, faisant face à Yasmine et son appareil à elle. "T’es pas aussi maligne que ça, Khadji." Mais tu peux applaudir l’effort, tu ne le fais pas, tu te contentes de te diriger vers elle, bien incapable de rester loin d’elle, visiblement. "Et une photo de moi qui prend une photo, vraiment ? Au moins tu as capturé mon meilleur profil. Pfff comme si j’avais un mauvais profil, tsss…" Le ton est joueur, juste là, juste pour qu’elle roule des yeux, ou pour qu’elle te conseille encore une fois de te reconvertir en comédien.
"Et je range même mon appareil, comme promis, regarde." Pour prouver ta bonne foi, ledit appareil trouve sa place à côté de ton téléphone sur une des tables basses. Tu as les mains libres, et c’est tout ce qu’il te faut, pour serrer Yasmine contre toi et toujours avec cette même légèreté, tes lèvres viennent rencontrer celles de la brune. Parce que tu peux, parce que tu en as besoin et que tout fait plus de sens, surtout toi, quand vos souffles se mêlent et qu’il n’y a plus aucun mot échangé. Tu finis par reculer, légèrement, tu ne vas jamais bien loin de toute façon, comme si c’était possible, ta tête légèrement penchée et ton visage toujours tout proche de celui de Yasmine. "Hey." Que tu murmures finalement, ton regard dans celui de la brune.



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyJeu 17 Sep 2020 - 18:05



≈ ≈ ≈
{we might not ever go back anymore}
crédit/ (crackshipforya/tumblr) ✰ w/ @Edge Price

Yasmine aurait été bien incapable de précisément se rappeler combien de fois ils, elle et Edgerton, avaient projeté de quitter Brisbane le temps de quelques jours. Ça avait fini par atteindre un stade beaucoup trop élevé, frôlant même le quotidien, tandis que sa conscience immédiate faisait l’impasse sur le nombre total de discussions qui s’étaient terminées par des recherches sur l’Internet pour trouver la bonne destination où il ferait bon de se perdre tous les deux. A vrai dire, elle soupçonnait le jeune homme de savoir très bien ce qu’il faisait en lui infiltrant dans la tête, chaque fois qu’elle s’y attendait le moins, l’idée qu’il était temps de plier bagages. Déterminé à lui faire entendre que c’était le bon moment pour enfin s’en aller, et prendre ces vacances dont ils rêvaient tout éveillés, il s’était donné les moyens de la faire céder en titillant sa curiosité, en lui racontant ses propres voyages dont elle ne se lassait jamais d’entendre chaque détails, pendue à ses longs récits sur lesquels elle finissait par s’endormir, bercée par sa voix rauque et rassurante. Enfin, le moment idéal leur était soudain apparut quelques heures après le déjeuner qui s’était tenu chez les parents de la jeune femme, et duquel ils étaient ressortis avec les émotions roulées dans un mélange salé de contradictions et de perplexité, et dont elle se sentait, encore aujourd’hui, atrocement coupable et désolée. Si quelque part, elle savait pertinemment que les choses auraient pu être bien pires que ce qu’elles avaient été, elle n’avait pas apprécié la tournure qu’avait pris les choses, et avait senti que quelque chose avait heurté son partenaire si profondément qu’elle, elle s’était senti le devoir de mettre les choses au clair avec ses parents.
Des excuses devraient lui être faites, au jeune homme, et s’ils voulaient qu’elle continue à leur rendre autant visite, elle ne dérogerait pas à cette demande explicite qu’elle leur avait calmement déroulée le lendemain, à l’heure sacrée du thé. Elle leur laisserait du temps, elle leur laisserait les lui formuler comme bon leur chantait… mais en attendant, elle était du côté d’Edgerton, et pas du leur. Bien sûr, ça comportait un sacrifice évident, un sacrifice qu’il lui avait demandé de ne pas faire lors de la rencontre avec Amjad et Fatima, mais la discussion qu’elle avait eu avec ses parents à ce sujet-là, il n’en avait pas été mis au courant. Et ça resterait ainsi d’ailleurs, persuadée que la menace de ne plus voir leur fille suffirait pour qu’ils acceptent d’admettre que leur comportement avait été indigne de leur profonde bienveillance, et pour qu’ils réparent leur grossière erreur en agissant selon leur gentillesse.
Tout ça, elle le laissait dormir à l’arrière de son charmant petit crâne, se calant sur l’air détendu et serein que traînait son petit ami depuis qu’ils étaient arrivés à Bali. Ce n’était pas si facile que ça, elle n’était pas habituée à lâcher du leste, ni à mettre en veille toutes ses pensées, mais l’exercice était assez plaisant pour qu’elle s’y essaye sans rechigner, pas même un peu. Bon, elle avait parfois des remontées d’anxiété qui finissaient par l’entraîner dans des réflexions poussées, les yeux plongés dans ceux d’Edge qu’elle soupçonnait souvent de la préserver de quelque chose qu’elle ne réussissait pas tout à fait à déterminer ; et quand elle pensait mettre le doigt dessus, à force de s’attarder sur ses traits, il s’évertuait à la distraire, l’entraînant dans un coin pour une photo, pour un baiser, ou pour un contact prolongé qui lui faisait définitivement oublier qu’elle aurait dû être inquiète au sujet des sourires qui lui renvoyaient. A des moments donnés, ils lui paraissaient un peu forcés.
Comment être totalement inquiète dans un cadre pareil, de toute façon ? Elle n’avait jamais rien vu de tel, elle n’était pas beaucoup sortie d’Australie ; et elle s’émerveillait de tout, se rendait coupable de lacunes qu’elle essayait de combler en faisant ressurgir sa curiosité enfantine quand elle n’hésitait pas à questionner les locaux, sa faculté d’assimiler facilement les dialectes lui permettant de le faire sans trop se rendre ridicule. Et à vrai dire, elle s’en fichait pas mal de passer pour la touriste de base, celle qui écumait les marchés balinais à la recherche de breloques, de bracelets, ou d’étoffes : elle adorait être ici, et avec lui encore plus.
Ce n’était même pas leur lien si fort qui était le vrai coupable du sentiment profond de plénitude qu’elle ressentait chaque matin, depuis deux semaines, lorsqu’elle se réveillait à ses côtés. C’était juste qu’elle aimait partager son expérience en la matière, et ce en en faisant entièrement partie, et en découvrant une autre facette de l’homme qu’il était. Passionné par tout ce qui l’entourait, au point de ne pas pouvoir réfréner son envie de tout photographier, sans cesse, et pas uniquement pour se créer des souvenirs qu’il pourrait montrer aux absents ; pour en plus embellir la réalité avec le talent qu’elle lui reconnaissait sans discussion possible, fascinée par la manière qu’il avait de capturer l’instant en une douce pression sur le déclencheur de son appareil photo.
Et elle le savait, qu’à l’instant où elle l’avait quitté pour rejoindre la salle de bain, qu’il n’attendrait pas une seule seconde pour saisir l’occasion de saisir la tombée de la nuit après cette journée éreintante qu’ils venaient de passer. C’est ce qui l’obligea à se hâter de se débarbouiller, de se sécher, et de se couvrir sans dépasser les limites de sa pudeur, ses longues jambes dénudées jusqu’à la moitié de ses cuisses, pour le rejoindre avec la ferme intention de profiter d’un moment pour simplement l’observer sans qu’il ne se sente obligé d’altérer ses traits dans l’espoir de lui offrir une vision altérée de l’état d’esprit qu’il tachait tant de lui dissimuler.
Quand Edge était perdu dans la contemplation du sujet de son prochain cliché, c’était là qu’il était le plus lui, elle l’avait bien compris. Les cheveux lâchés, humides à certains endroits, pas à d’autres, elle sortit de la salle de bain dans un nuage de parfum sucré, mais pas entêtant, et suivit les traînées éphémères de lumière naturelle qui disparaîtraient bientôt. Un sourire se dessina aux coins de ses lèvres quand elle constata qu’elle avait raison, et que son attention était toute dirigée vers la capture des couleurs splendides qui dardaient en dégradé dans le ciel de Bali ; reflétées par l’eau calme de la piscine, le tableau était magnifique. Doucement, silencieusement, elle croisa les bras, accotée à l’arcade près de laquelle elle s’arrêta, une jambe fléchie, l’autre tendue, et resta une longue minute à le regarder sans rien faire d’autre que de se répéter inlassablement qu’elle avait de la chance d’être avec lui, d’être ici.
Et cette pensée la fit rougir comme une collégienne pendant qu’elle baissait la tête pour rencontrer la silhouette de l’appareil photo, posé non loin de là, qu’elle avait emmené elle aussi, et dont elle se saisit, pas suffisamment vite cela dit pour pouvoir capturer le soi disant bon profil de son petit ami.

"On m’a toujours dit que j’avais le pas super léger, qu’est-ce que tu racontes." Elle feint une moue boudeuse, arquant un sourcil quand il se tourna vers elle "T’aurais pas quelque chose à m’avouer à propos de tes super-sens ? Ce serait le moment parfait, et ça expliquerait tellemeeeent de choses." s’amusa-t-elle, retrouvant immédiatement son sourire, en se décollant de l’arcade contre laquelle elle s’était appuyée. C’est à ce moment-là qu’elle déclencha le Polaroïd qui recracha un cliché qu’elle savait bon ; pas parce que son talent pour la photographie était transcendant, mais parce qu’elle n’avait jamais vu un mauvais cliché du jeune homme, pas même ceux que Camille tentaient de faire passer pour des horreurs "Tu m’as appris à m’en servir pour quelque chose, non ? Je voudrais pas te faire penser que j’abuse de ton temps inutilement." De la mauvaise foi pure, puisque tous les deux savaient que chaque fois qu’il essayait de lui apprendre les rudiments de la photographie, elle ne réussissait pas à rester concentrée assez longtemps sur ses explications pour en faire quelque chose. La faute à ce fameux bon profil dont il s’était vanté une seconde plus tôt, à peine "Je suis une élève consciencieuse qui prend à coeur de faire honneur à son professeur, c’est tout." Et un battement de cils, un peu exagéré, lui échappa après qu’elle-même eut posé son appareil photo.
Un léger rire fila de ses lèvres pendant qu’elle se laissait entraîner par lui. Et elle savait de quoi elle avait l’air, à poser ses mains sur sa poitrine pour mieux s’équilibrer, les faisant glisser jusqu’à sa nuque qu’elle attrapa doucement, mais résolument, se juchant sur la pointe de ses pieds nus pour répondre au baiser qu’il lui donna, écrasant délicatement le sourire qu’elle perdit à mesure que leurs lèvres se soudèrent pour se séparer la seconde d’après. Si Yasmine prenait un peu de hauteur, elle se serait trouvée insupportable d’être autant amoureuse… mais pour l’heure, elle préférait être les deux pieds bien ancrés au sol, les bras reposant sur les épaules du jeune homme, qu’elle finit par caresser, tout en lui répondant, son nez rebondissant brièvement sur le sien "Heyyyy." Et ses yeux trouvèrent rapidement les siens dans une tentative de dénicher ce quelque chose qui lui échappait depuis quelques temps.
Mais qu’elle ne réussirait pas à démêler ce soir, elle le sentait. Mieux valait ne pas s’obstiner ; aussi elle prit une profonde inspiration qui illustrait le bien être qu’elle ressentait à ce moment-là alors qu’elle se penchait à nouveau pour presser légèrement ses lèvres contre celles d’Edgerton. Elle finit par lui dire, reculant un peu la tête qu’elle pencha du côté opposé au sien "Je pourrais m’y habituer tu sais, à tout ça…" Et par tout ça, elle désigna d’un regard circulaire l’ensemble dans lequel ils se trouvaient, un sourire furtif illuminant son visage, plus bronzé qu’à l’accoutumé, ses taches de rousseur mises bien en évidence sur ses joues et son nez, quand elle ajouta "Merci. D’avoir insisté pour qu’on parte quelques temps." L’une de ses mains quitta l’épaule du jeune homme pour mieux se poser sur le bas de son visage, et son pouce traça la ligne de sa lèvre inférieure qu’elle cessa de fixer pour se concentrer sur son regard "J’ai jamais passé d’aussi belles vacances… et je dis pas ça pour te flatter, c’est juré."
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INSCRIT LE : 26/06/2019
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyDim 20 Sep 2020 - 23:02




≈ ≈ ≈
{we might not ever go back anymore}
crédit/ (ssoveia) ✰ w/ @Yasmine Khadji

Avec les lèvres de Yasmine contre les tiennes, les mains de la brune posées sur ta nuque, il est très facile d’oublier ce qui te tracasse. Facile d’oublier le bruit et tout ce qui n’est pas elle en fait, et c’est exactement cela que tu recherchais avec ces vacances loin de tout, de Brisbane, de vos amis et de vos familles respectives. Une pause plus que méritée, un moyen d’oublier le reste du monde et uniquement profiter de la femme que tu as dans le creux de tes bras. Et c’est tout, il n’y a pas de grands plans, rien de particulier de prévu, juste elle et toi, et … c’est tout. On pourrait t’accuser d’être un romantique fini, d’être un peu trop sensible et fleur bleue, tu connais une certaine serveuse qui a essayé de le faire, mais franchement ? Tu t’en moques complètement. Tu estimes en avoir le droit et si cela ne dérange pas Yasmine, alors tout va bien. Tout va bien justement et quand la brune te renvoie un sourire, si similaire au tien, tu sais parfaitement bien que tu n’es pas le seul à avoir remarqué le léger changement dans l’air et entre vous deux. Un peu plus léger, un peu moins sérieux et un peu moins tendu. Tu sais très bien qu’à un moment donné, tu vas redevoir redescendre sur terre, poser les deux pieds sur la terre ferme justement, éventuellement lui parler de tout ce qui te passe par la tête, tout ce qu’elle essaye de deviner sans vraiment y parvenir. Mais pas maintenant, pas ce soir.
Ce soir, tu n’as pas envie d’être responsable ou même raisonnable, tu as juste envie d’être là, tu as envie d’être Edgerton, son Edgerton, et qu’elle soit Yasmine et c’est tout. Quand elle finit par délaisser tes lèvres, il faut bien qu’elle respire après tout, tu ne peux pas vraiment empêcher la moue qui passe sur ton visage et tu hoches la tête aux mots de la brune. Tes mains resserrent leur prise sur ses hanches, comme si tu pouvais la tenir encore plus près de toi, comme si, tandis qu’une des mains de Yasmine se pose sur le bas de ton visage, comme elle a pris l’habitude de si bien le faire. Et pourtant, comme à chaque fois, tu te penches un peu plus, pour ne rien louper, pour que rien n’échappe au toucher de la brune et tu finis par renvoyer un véritable sourire face à la confession de la brune. C’est sincère, tu le sais, et quelque part, tu avais besoin de l’entendre, besoin de savoir que tu n’es pas le seul à finalement te retrouver, ici, dans une ville complètement nouvelle. Dans le fond, la destination importe peu, vous auriez pu rester sur le sol Australien et juste disparaitre à une ou deux heures ou même moins de Brisbane, tu en as parfaitement conscience, il n’y a que la distance qui compte, il n’y a que la présence de la brune qui est rassurante. C’est suffisant pour que tu puisses te tenir droit, le reste ? Il ne s’agit que d’un peu plus de confort, cela reste attrayant et peut-être que tu en as trop fait, mais si elle est heureuse, alors toi aussi, c’est aussi simple que cela.
"Juste… pour info… Je ne te l’ai pas dit mais c’est mon sixième sens, dès que quelqu’un s’apprête à prendre une photo dans un rayon de dix kilomètres autour de moi… je le sais automatiquement. Automatiquement." Tu insistes sur le dernier mot, ton léger rire envahit le peu d’espace qui vous sépare et tu te penches pour apposer tes lèvres sur la joue droite de la jeune femme. Là où ses taches de rousseurs ressortent encore plus que d’habitude, et la rendent encore plus magnifique. Il faut bien avouer que face à Yasmine, tu n’as jamais été objectif et pour toi, elle est et restera la plus belle femme du monde. Et tu espères que c’est ce que trahit ton regard à cette seconde précise, c’est bien ce que tu penses en tout cas et tu hausses les épaules l’instant d’après, répondant enfin à une de ses remarques. "Et je sais très bien ce que je fais, surtout quand il s’agit de partir, ma question est, est-ce que ce serait si mal que ça que tu t’habitues… à tout ça ?" Tu répètes les mots de la brune, l’interrogeant également du regard? un de tes sourcils dressé tandis que tu scrutes son visage. Tu ne lui laisses pas vraiment le temps d’y penser ou d’y réfléchir, connaissant Yasmine, elle pourrait te dresser une liste en quelques secondes à peine, pour te rappeler que tout ce luxe et ce confort n’ont absolument rien de raisonnable… Non, tu prends les devants, parsemant déjà ses lèvres de baisers, un, puis deux, puis trois, juste une simple pression de tes lèvres, rien de plus, mais assez pour la déstabiliser, court-circuiter son train de pensées et quelque part, la frustrer un peu. Et la voir te regarder avec cette expression toute particulière, le même air qu’elle a eu sur le visage le soir où tu lui as assuré que oui, vraiment, elle pouvait être possessive avec toi, sans aucun problème.
Tu recules cependant, avant de te laisser prendre par ton propre jeu, et tu pourrais très facilement le faire, mais ce n'est pas ce que tu veux dans l'immédiat. Et tu n’as qu’à baisser légèrement la tête pour apposer ton front contre celui de la jeune femme, ton regard rencontrant le sien. "C’est un peu le but Khadji, que tu t’habitues à tout ça. Qu’on parte un peu plus souvent de Brisbane, sans but particulier, sans se chercher des excuses ou sans attendre qu’il soit trop tard pour le faire…" Trop tard, c’est de cette façon là que tu qualifies l’impasse dans laquelle vous avez failli vous retrouver après ce déjeuner avec ses parents à elle. C’est assez neutre pour ne pas entamer une nouvelle discussion, ni recevoir plus d’excuses de la part de la brune. Car ce n’est pas de sa faute à elle, et qu’il te faudra sûrement plus d’échanges avec ses parents pour leur fait comprendre que vraiment, ce n’est juste une simple lubie passagère.

Là, il s’agit des mots de Tamara, pas les tiens, tu as bien dû lui fournir des explications, pour ton message, ton humeur qualifiée de très étrange et même désagréable par moment, à savoir quand Yasmine n’était pas dans les parages. Et même ta propre mère a été surpris par ta réaction, surpris de voir et de constater que quelque part, tu aurais adoré avoir l’approbation d’Amjad et de Fatima ; là encore, c’est Tamara qui a mis des mots sur ton simple haussement d’épaules. Laisse-leur le temps Edgerton, et en attendant continue de t’occuper de Yasmine et de toi également, okay ? Le temps, encore une fois, voilà ce qu’il fallait à tout le monde et partir était la solution idéale. "J’étais à deux jours près de te mettre sur mon épaule et de nous conduire vers l’aéroport le plus proche, si si, j’avais même la bénédiction de Sohan et tout donc estime-toi heureuse d’avoir pu faire toi-même ta valise." Tu rebondis sur un léger trait d’humour, pas si éloigné de la vérité que cela quand tu y penses bien, te disant que la scène aurait été plus qu’hilarante, et tu es presque certain que tu aurais réussi à convaincre Yasmine d’embarquer dans un avion de la sorte. Presque. Mais vous avez fini par trouver votre moment et c’est tout ce qui compte à tes yeux, et ton sourire se fait un peu plus joueur la seconde suivante. "Parce qu’on sait tous les deux à quel point j’adore m’habiller… pas vrai ?" Est-ce que tu fais référence à ta présente tenue, oui, mais également à celle de Yasmine et tu tires, légèrement seulement, sur le tissu du t-shirt qu’elle porte en ce moment même, un des tiens, bien entendu. "Et puis je dis ça, tu as l’air d’être une immense fan de mes vêtements, mais on peut partager, ça me va..."
Et tu l’embrasses de nouveau pour montrer à quel point cet accord te va et que vous pouvez effectivement tout partager. Et le baiser suivant n’a absolument rien de joueur ou de léger, comme le timbre de ta voix, pas du tout, et tu te perds pendant un moment ou deux dans cette étreinte-là, bien incapable de te détacher de la brune. C’est soit ça, soit tu apprécies un peu trop les frissons qui te saisissent, quand elle est pressée contre toi de cette façon-là, tu ne t’y feras jamais, tu l’as admis depuis longtemps. Tu finis par prendre une autre décision sans vraiment y penser, ton corps connait déjà la marche à suivre, tu commences à t’y faire, suivre la brune, justement, identifier tous les changements dans sa posture, dans chacun de ses regards, dans chacun de ses souffles et tu resserres définitivement la prise que tu as sur ses hanches, finissant simplement par la soulever du sol, prenant enfin Yasmine dans tes bras. C’est tout aussi maladroit qu’envirant pendant quelques secondes, entre les mains de la brune toujours sur ta nuque, ses boucles qui te chatouillent le visage, et le fait que tu ne sois pas si familier que cela avec tout ce qui vous entoure…
Tu finis bien par vous guider vers le canapé, tout en réussissant à voler un baiser ou deux à la brune, faisant un bruit entre un rire et une intonation de surprise, quand ton tibia identifie bien le meuble en question. Une main dans le dos de ta petite-amie, tu la déposes sur ledit canapé, sauf que tu n’es pas loin, c’est un de ces moments où tu ne peux pas vraiment le supporter, suivant les mouvements de son corps à elle, la surplombant avec ta propre silhouette, ton regard ancré dans celui plus vert et plus vif de la brune. Tu marques une pause, repousses délicatement une mèche brune de son visage, lentement, ne sachant décidément pas si tu préfères quand Yasmine arbore une de ses coupes de cheveux compliquées, une main dans la tienne, un sourire sur les lèvres et écoutant Molly lui raconter sa journée et prête à user de beaucoup de diplomatie avec elle. Ou alors maintenant, maintenant que tu es au-dessus d’elle, que tu peux sentir le souffle de la brune contre sa peau, que ses cheveux sont dérangés, les boucles brunes clairement moins ordonnés que d’habitude, portant un de tes vêtements… peut-être que c’est la deuxième option, car personne d’autre ne peut la voir de cette façon-là, peut-être. "Qu’est-ce que tu veux faire du reste de la soirée ? Je pense qu’on a suffisamment marché, pour toute une vie d’ailleurs, donc on peut enfin inaugurer cette immense télé, ou aller se perdre dans la piscine…" Tu as un mouvement de tête vers la piscine en question, léger, avant que tu finisses par te pencher, déposant un baiser au coin des lèvres de Yasmine. "Ou je peux enfin t’apprendre à faire des photos décentes." Que tu murmures ensuite, plus proche que jamais, l’arête de ton nez caressant la joue de la brune. "Tout ma va."



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyLun 21 Sep 2020 - 17:13



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{we might not ever go back anymore}
crédit/ (crackshipforya/tumblr) ✰ w/ @Edge Price

D’une bien curieuse façon, Yasmine pouvait distinctement entendre la voix de sa mère alors qu’elle n’était même pas présente, et ce pour la faire redescendre sur Terre et lui répéter inlassablement que tout cet argent dépensé en si peu de temps ne rentrait pas dans les principes de l’éducation modeste, mais très satisfaisante au demeurant, qu’elle avait reçue. C’était un fait qui lui avait fait caresser l’idée, à plusieurs occasions déjà, de rappeler à Edgerton qu’il faudrait bientôt qu’ils rentrent en Australie, prête à le convaincre qu’ils seraient aussi heureux s’ils se perdaient à quelques heures de leur lieu de vie, et pas à des milliers de kilomètres de celui-ci. Mais est-ce que ce serait vraiment le cas ? La liste des choses qui rentraient en ligne de compte, et sur lesquelles ils devaient immanquablement s’arrêter quand ils étaient à Brisbane, elle était aussi longue que l’attente qu’ils avaient honoré avant de se convaincre que, s’en aller quelques temps, était plus que nécessaire. Elle aimait sa ville natale, elle lui avait tant manqué lorsqu’elle était partie au Niger. Mais depuis son retour, elle y suffoquait atrocement, à un point tel que quand elle avait projeté de reprendre ses études, elle avait aussi nourri l’éventualité d’aller les suivre ailleurs pour optimiser sa réussite. Sincèrement, elle ignorait ce qui avait autant d’impact sur son subconscient pour l’empêcher de retrouver de la sérénité à déambuler dans les rues qu’elle avait toujours côtoyées, encore que son agression y était sans doute pour quelque chose sans qu’elle ne veuille véritablement l’admettre, mais une chose était certaine malgré tout, malgré ses difficultés ; ses parents avaient choisi cette ville pour se reconstruire après la catastrophe qui avait secoué leur monde, et tant qu’ils seraient en vie, elle ne la quitterait pas sur le long terme. C’était idiot, de vouloir autant perpétuer des faits, des décisions, au point de s’empêcher de répondre à des désirs de voyages aussi marqués que les siens, surtout depuis qu’elle était de nouveau avec Edge. Sauf qu’au-delà de l’ombre néfaste des secrets qu’elle avait gardé enfouis au plus profond d’elle ces trois dernières années, il y avait aussi tellement de merveilleux souvenirs qui l’empêchaient d’envisager totalement de laisser Brisbane derrière elle qu’en effet, elle aurait été capable en, un battement de cils, de dresser une liste précise de choses qui prouvaient que, peut-être, sans doute, elle avait tort de s’habituer à tout ça.
Le temps d’une seconde, elle joua à l’idiote "Est-ce que c’est une vraie question, ou tu veux seulement…" Il savait ce qu’il faisait, c’était évident. Si elle avait été en mesure de lui en vouloir pour avoir su, à force de temps et d’énergie, dénicher ses faiblesses pour s’en servir à bon escient, elle eut bien du mal à le considérer une fois qu’il piqua par trois fois ses lèvres avec les siennes. Elle avait les mêmes techniques pour l’empêcher de s’attarder trop longtemps sur la mécanique de son esprit, déjouant les plans carrés de ses pensées qui, elle le savait, tournaient souvent à plein régime. Alors non, elle ne pouvait pas lui en vouloir, même si quelque part, la partie la plus gourmande de sa personnalité estimait que ce n’était pas juste qu’il lui en donne si peu, elle qui s’accrochait à lui pour sentir toutes ces choses qu’il était le seul à provoquer chez elle - autant de petits frissons auxquels elle non plus, elle ne se faisait pas, mais qu’elle apprenait à adorer parce qu’ils représentaient la somme d’un désir qu’elle n’avait ressenti qu’à de très rares occasions dans le passé, mais à chaque fois pour la même personne, et c’était celle dont elle était proche à ce moment-là, au point de sentir sa chaleur se mêler à la sienne.
Elle se surprit à râler de mécontentement, le haut de son nez doucement froncé, rassemblant ses taches de rousseur caractéristique, quand il se recula pour reprendre la parole "C’est pas fair-play, Edgerton. Si j’étais pas sûre de le regretter, tu serais directement disqualifié au moins jusqu’à demain matin, et sans possibilité de discuter la décision de l’arbitre. Encore moins de le soudoyer, je te vois venir." Et la liste précise de choses qui prouvaient que, peut-être, sans doute, elle avait tort de s’habituer à tout ça s’envola soudain, disparaissant de son écran mental pour devenir une forme indistincte qu’elle laissa voguer loin d’elle, et de bon gré. Yasmine retourna vers Edgerton un regard teinté d’une fausse impression de trahison tandis qu’elle penchait la tête à la rencontre de son front qu’il posa contre le sien.
Ses mains quittèrent le bas de son visage pour cascader, du bout des ongles, le long de son buste, et finirent leur course dans le creux de ses hanches qu’elle enserra après que ses pouces se soient brièvement arrêtés pour dessiner vaguement les muscles de son abdomen. Les yeux mi-clos, attirés par cette bouche qui finit hors de sa portée lorsqu’elle cessa de se tenir sur la pointe des pieds, elle retint sa respiration un court instant avant de les fermer pour de bon, ses yeux. Elle avait été naïve de penser qu’une fois leur premier baiser échangé après de longues années partagées entre plusieurs formes de distances, toutes de trop, elle aurait été en mesure de mieux accepter la tension qui régnait chaque fois qu’ils se tenaient si proches l’un de l’autre ; de réussir à réfréner la manière dont son propre corps réclamait celui du jeune homme pour mieux saisir toute la subtilité de ce qu’il lui disait lorsqu’il lui murmurait des choses dans le creux de l’oreille. Mais la vérité, un peu honteuse d’ailleurs, c’était que ce n’était pas si facile que ça pour elle de faire le point sur sa voix quand elle avait l’impression qu’elle lui arrivait directement de l’intérieur, et que le souffle qui s’échappait de ses lèvres venait réveiller l’attrait qu’elle avait pour le miel de son timbre ; là encore il savait ce qu’il faisait, et probablement qu’il le faisait pour détourner son attention de la pseudo-neutralité de ses propos concernant l’impression de trop tard dont il parlait et qui, si elle préféra ne pas rebondir dessus, lui indiqua que l’épisode du déjeuner chez Amjad et Fatima n’avait pas encore été digéré.
Et c’est vrai que, pendant une fraction de seconde, rouvrant les yeux pour les plonger dans les siens, elle fût tentée de lui présenter de nouvelles excuses et de lui dire qu’elle comprenait pourquoi ça le chagrinait autant. Mais si lui avait appris à pousser tous ses boutons pour lui faire perdre pieds, elle de son côté avait assimilé la notion de patience qu’elle avait déjà pour elle certes, qui lui servait énormément pour l’entendre dire des vérités qu’il préférait méditer avant de les lui révéler. Et puis quelque chose lui disait que de toute façon, le moment était mal choisi pour lui faire entendre qu’il pouvait lui parler maintenant, qu’il avait tous les droits de se montrer critique à propos de leur réaction à son athéisme.
Yasmine avait toujours été patiente, elle le serait là aussi, et parce qu’elle parlait son langage, elle sut que mieux valait rebondir sur son trait d’humour que sur le reste pendant qu’elle se reculait un tout petit peu pour mieux affronter son regard. Elle plissa le sien, le réduisant à pas grand-chose "Comme ça tu prépares mon kidnapping avec mon frère ? Moi qui pensais pouvoir compter sur lui. Je comprends que plus loin je suis, mieux il se porte." Elle plissa un peu plus les paupières, rapprochant son visage de celui d’Edge. Elle encercla de nouveau le sien, faisant glisser ses mains dans le sens inverse qu’un peu plus tôt, caressant chaque millimètre de sa peau qui était à sa portée, pour ajouter en même temps "Entre nous, j’aurais adoré que tu me mettes sur ton épaule pour m’emmener n’importe où… je me fiche des valises, tu le sauras pour la prochaine fois." Un murmure qui trouva sa chute sur ses lèvres qu’elle embrassa très, très, très doucement - une, deux, trois fois - pour lui rendre la monnaie de sa pièce, et faire naître un peu de frustration comme il l’avait fait un instant plus tôt.
Une frustration qu’elle creusa en faisant mine de définitivement se décoller de lui quand il pinça le tissu du t-shirt qu’elle portait sur le dos, et qu’elle réarrangea pour qu’il lui tombe un peu mieux sur les épaules "Et on sait tous les deux que tes t-shirts me vont beaucoup mieux de toute façon, et puisque tu t’en sers une fois sur deux…" Un haussement d’épaule dont elle seule avait le secret, et elle marqua une pause inutile. Sa joue frôlant sa propre épaule, elle stoppa le geste qu’elle opéra et qui signifiait qu’elle était sur le point de prendre congé, pour finalement camper sur ses positions et devant lui, le regard se faisant plus fixe, sondant le sien sans équivoque, au fur et à mesure qu’il terminait sa phrase sur laquelle elle rebondit du tac-au-tac. Un de ses sourcils s’arqua en signe de défi, et légèrement déhanchée pour lui indiquer qu’elle était prête à faire des compromis s’il trouvait les bons arguments à la requête qu’elle exprima à sa place, d’une voix aussi innocente que l’expression qu’elle laissa poindre à l’instant où sa voix s’éleva dans la pièce, Yasmine lui demanda "Quoi, tu veux le récupérer ?"

Le baiser qui prit place juste après chassa l’innocence feinte sur ses traits, et la força à se rapprocher du jeune homme pour ne rien perdre de ce qui lui donna en échange. En terme de partage, ils avaient fait de beaux progrès depuis quelques temps maintenant, une brève réflexion intérieure qui la fit sourire tout contre sa bouche pendant qu’elle l’embrassait sans brider son besoin évident d’en vouloir toujours plus de lui, au point même de se sentir obligée de se presser si fort contre sa poitrine, ses mains plaquées contre ses omoplates, qu’elle sentit l’air lui manquer, accélérant ce souffle dont elle avait du mal à déterminer s’il venait d’elle, ou s’il venait de lui ; sans que ça ne lui pose un quelconque problème, rompue à l’exercice de retenir sa respiration à cause de l’effet qu’il lui faisait lorsqu’il la tenait de cette manière, les mains si fermement agrippées à ses hanches qu’elle sentit, nettement, agréablement, la pulsation de son propre coeur au creux de ses reins.
Se grandissant à nouveau, frustrée dans le fond de ne pas pouvoir davantage se jucher sur la pointe de ses pieds, Yasmine s’en agaça en faisant changer de trajectoire à l’une de ses mains qui saisi résolument la nuque d’Edgerton au moment où elle se sentit quitter le sol, et que dans la foulée, elle noua ses jambes autour de sa taille.
Et ça l’étonnait toujours, qu’il soit ainsi capable de répondre à ses demandes sans qu’elle n’eut besoin de les exprimer verbalement, incapable de se détacher de tout ce qui formait la personne qu’elle aimait. Tout ça, l’intimité qu’ils avaient su créer avec le temps, ça ne lui faisait plus aussi peur qu’avant parce qu’elle avait une confiance aveugle en lui. Il lui avait laissé tout le loisir de décider de ses limites, sans jamais les remettre en cause, juste en étant suffisamment respectueux et patient pour qu’elle soit demandeuse - et elle l’était, indéniablement - des instants où ils pouvaient se permettre de faire autre chose que d’être sérieux, se laissant consumer par l’attirance incontestable de leurs corps, la tension qui régnait souvent lorsqu’ils étaient dans la même pièce trouvant une résolution momentanée dont ils se contentaient entièrement à chaque fois.
Elle manqua d’air pour de bon. C’est ce qui la poussa à défaire, mais à peine, l’étau que formait sa bouche avec celle du jeune homme qu’elle sentit sourire à l’instant où il la déposa sur la canapé qu’il avait enfin trouvé. Dénouant doucement ses chevilles, juste le temps de s’allonger plus confortablement sur le canapé, ses genoux, qu’elle alterna selon la position du jeune homme qui se glissa au-dessus d’elle, ils trouvèrent le creux de ses hanches comme si elles avaient été faites pour eux. Et elle y croyait à des moments, que sa réticence à propos des contacts physiques n’étaient pas que le fruit d’un traumatisme, mais qu’elle avait été aussi marquée chez elle parce qu’elle n’avait jamais trouvé celui qui lui aurait donné envie de les apprécier. En ça, comme pour tant d’autres choses encore, Edgerton était fait pour elle, et elle n’en démordrait pas, pas quand il lui renvoyait un regard comme celui qu’il posa sur elle une fois qu’il eut chassé une mèche de cheveux de son visage, et qui disait tant de choses sur les sentiments qu’il lui portait qu’à nouveau, elle se sentit légèrement rougir ; pas assez pour s’empêcher de lui toucher le visage elle aussi, ses index s’arrêtant un instant sur la rangée de ses cils épais qui bordaient ses grands yeux marrons dans lesquels elle se perdait trop souvent tant ils étaient beaux et sincères.
Ses genoux continuèrent à alterner leur prise sur la taille du jeune homme, ses mains à le toucher sans être fatiguées, ses chevilles frôlant les courbes de son corps étendu au-dessus d’elle. Yasmine ne lui lâcha pas le visage tout de suite, elle se releva juste tout doucement pour pouvoir embrasser ses joues, avant ses lèvres, que sa langue trouva avant tout de chose tandis qu’elle murmurait, sa voix devenant un peu plus profonde "Hey, je croyais que mes photos étaient correctes pour une novice, tu m’aurais donc menti ?" Elle lui sourit, le nez froncé après un autre baiser écourté par le léger rire qui pointa aussi, ses mains trouvant ses épaules qu’elle frôla sans le quitter du regard "On peut inaugurer cette grande télé, mettre en route n’importe quel programme auquel on n’accordera sans doute aucune attention…  mais franchement, je connais mieux comme bruit de fond." fit-elle, un autre rire fuyant quand elle laissa son sous entendu prendre racine, persuadée qu’aux oreilles du jeune homme aussi, leurs respirations saccadées avaient plus d’attraits qu’un documentaire choisi au hasard ; une chose qu’Edgerton avait découvert au cours des derniers mois, c’était que Yasmine avait beau être pudique, elle n’était pas prude. Une aubaine pour lui, très certainement, d’autant qu’il était le seul à pouvoir en témoigner.
Le pendentif du jeune homme lui dansant devant les yeux, elle l’attrapa entre deux doigts pour qu’il cesse de se balader, continuant sur sa lancée malgré l’illumination qui la frappa quand elle se souvint qu’elle avait quelque chose pour lui "Je t’ai percé à jour, Price… quelque chose me dit que t’as une idée bien précise de quoi faire du reste de la soirée, et tu sais quoi ?" Elle pencha la tête - posée sur le bras du canapé, ses cheveux désordonnés formant une couronne autour de son visage empourpré -, elle se mordit les lèvres. Fermant un oeil pour ménager son effet, Yasmine répondit enfin à sa propre question en baissant la voix "J’ai la même idée, c’est fou comme coïncidence." Aussi, ses paroles ne cadrèrent pas avec son attitude qui signifiaient clairement qu’elle rompait leur étreinte. C’était  bien le cas, mais rien qu’un instant seulement.
Pourtant, ses jambes quittèrent les hanches du jeune homme qu’elle obligea à se redresser en même temps qu’elle "Mais avant, j’ai un petit truc pour toi." Elle se leva du canapé, et le t-shirt qu’elle portait se baissa de lui-même sur ses jambes qu’elle sentait flageolantes. Avant de quitter le salon, elle se pencha à nouveau sur lui pour l’embrasser rapidement, non moins avec détermination, et s’échappa rapidement après lui avoir murmuré tout doucement "Bouge pas d’ici, je reviens tout de suite."
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Lashana Reeves
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La pomme empoisonnée
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ÂGE : 25 ans (4 mai 1998)
SURNOM : lash, ash, nana, attention le denier surnom est pour Junior et ta grand-mère Rachel, merci au commun des mortels de ne pas essayer
STATUT : célibataire, tu diras que c'est pour ta propre santée mentale
MÉTIER : serveuse au restaurant de l'Emerald Hotel, tu es celle qui connait le menu par coeur et qui se plie en quatre pour les clients
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PETIT PLUS : l'autre, la petite dernière • orpheline, précédée par Mickey et Junior, on se souvient bien d'eux pas toi • élevée par Rachel, la grand-mère, elle reste ton principal reperd et la personne vers qui tu te tournes en cas de pépin • perçue comme discrète et effacée, tu n'aimes pas en dire beaucoup sur toi • pragmatique à souhait, tu vas à l'essentiel, plus concentrée sur le jour suivant • amoureuse des diamants • fuis l'alcool et autre vices • indépendante
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RPs EN COURS :
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big bro • who, if I cried out, would hear me among the angels' order? even if they pressed me against their heart, I'd be consumed, for beauty is the terror we endure, while we stand and wonder, we're annihilated. Every angel is terrifying...

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RPs EN ATTENTE : jackson •

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shane (scénario libre) • And I told my friends I was asleep, but I never said where or in whose sheets, and I pull up to your place, on the second floor, and you're standin', smiling at the door, and I'm sure I've seen much hotter men, but I really can't remember when...

RPs TERMINÉS : (fiche de liens)
AVATAR : alisha boe
CRÉDITS : (av) malibu (gifs profil & sign) madisonmusing/tumblr, weekndsource/tumblr, lcrnasgifs/tumblr
DC : lara pearson • nicholas hurley • abel reyes • laurie wright • heath wilson
PSEUDO : malibu
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 26/06/2019
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyJeu 1 Oct 2020 - 22:41




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{we might not ever go back anymore}
crédit/ (ssoveia) ✰ w/ @Yasmine Khadji

Lorsque l'on voyage autant que toi, certaines destinations deviennent plus mémorables que d’autres. Il y a des souvenirs qui collent à la peau, littéralement, et il y a bien des choses qu’on n’oublie pas. Ton premier voyage surtout, tu étais beaucoup plus jeune et peut-être que tous les souvenirs ne sont pas là, peut-être que tu n’as plus que les photos prises par Tamara comme preuve de ce premier événement, mais pourtant, le sentiment est toujours là, toujours logé quelque part et tu sais très bien que tu ne pourrais pas t’en défaire. Et depuis, il y a eu beaucoup d’escapades loin de l’île qui t’a vu naître, et très loin de Melbourne. Et tu sais mieux que personne qui si Tamara ne t’avait pas transmis cette passion-là, beaucoup de choses seraient différentes dans ta vie, beaucoup. Tu es incapable d’expliquer pourquoi, ni même comment mais tu en as la certitude. Revenir est crucial, partir l’est encore plus. Partir pour aller où ? Nulle part, partout à la fois, pas vraiment de limite au final, et tu es capable d’être confortable absolument partout, n’ayant pas besoin de beaucoup pour considérer un endroit comme chez toi. Si c’était le cas, tu ne serais pas établi et bien en plus, à Brisbane. Donc l’inconnu et une légère dose d’imprévus sont des choses que tu apprécies et ce depuis longtemps et sans vraiment chercher à t’en défaire, oui, tu es un control freak, mais même toi tu sais faire une pause de temps en temps.
Et c’est bien cela que tu voulais partager avec Yasmine. Car même si au cours des derniers mois tu as plus été honnête avec qu’elle que tu ne l’as jamais été, il vous reste encore du chemin à parcourir et encore beaucoup de choses à vous dire. Et cette fois-ci, vous ne grillez pas les étapes, cette fois-ci, il n’est pas question d’impressionner qui que ce soit ou de faire comme les autres, vous êtes vous et cela ne risque pas de changer, que ce soit maintenant ou dans un futur proche. Là encore, une certitude, quelque chose d’assez réconfortant et qui permet d’envisager les prochains jours à venir, les prochaines semaines avec sérénité certaine… il faut bien avouer que tu n’as pas hâte de retrouver Brisbane pour le moment. Trop de choses qui te chiffonnent, beaucoup de sujets un peu trop sensibles et tu n’as pas envie de redescendre sur terre, non, tu préfères rester dans le cocon que vous avez su créer Yasmine et toi. Et oui, on peut t’accuser d’être un romantique fini, un abruti qui cherche à se voiler la face, à s’enterrer la tête dans le sable et toutes les métaphores possibles mais… tu t’en fiches complètement. Cela n’a pas vraiment d’importance quand tu peux être celui qui a le privilège d’embrasser Yasmine Khadji, de se réveiller tout près de la brune et de passer chaque instant à ses côtés. Tu acceptes tous les titres en contrepartie et tu trouves que l’échange est plus qu’équitable.
Même maintenant, alors que la journée touche à sa fin, alors que vous ne faites que parler, que vos lèvres se rencontrent et que la brune est dans tes bras, même maintenant, tu pourrais qualifier le moment de parfait. On pourrait sûrement te reprocher de ne pas être très difficile ou de manquer clairement d’objectivité… c’est encore plus le cas lorsque vous basculez sur le canapé et que tu te retrouves au-dessus de la brune. Tu ne vas pas bien loin, tu es toujours autant incapable de le faire, la proximité avec Yasmine est devenue plus qu’une habitude, elle est nécessaire désormais et à juger par les doigts de la brune qui se baladent déjà sur ton visage et ses lèvres qui se promènent déjà sur ta peau, tu n’es pas le seul à voir les choses de cette façon. C’est plus fort que toi, et c’est physique dans tous les sens du terme, que tu sois juste en train de lui tenir la main, ou de presser un de tes genoux contre les siens, ou de passer un bras autour de sa taille ou de ses épaules, ou encore mieux, d’apposer tes lèvres sur son front, le contact est plus que nécessaire. Et tu as un léger rire à la suite de la brune, quand elle te pose des questions sur ses talents de photographes. "Hmm non, je n’ai pas menti, tes photos sont correctes, plus que correctes d’ailleurs. Tu vois, je dis encore la vérité, si, si…" Tu pourrais lui faire remarquer qu’elle n’a jamais vraiment l’air de t’écouter quand tu te lances dans les détails dans tous les cas. Trop barbant pour elle ? Quelque chose comme ça.  
"Je ne vois pas du tout de quoi tu parles." Que tu murmures l’instant suivant, car la brune semble avoir capté ton sous-entendu pas du tout innocent. Peut-on vraiment t’en vouloir dans tous les cas ? Tu estimes que non, l’offre est tout de même là, au cas où et elle sera toujours là car tu as beau initier une partie de vos caresses et de vos baisers… Yasmine y répond toujours, elle est toujours là, à mi-chemin, preuve que ce n’est pas seulement toi qui ressens tout au centuple quand tu es en présence de la brune, preuve flagrante que tu n’es pas le seul à l’avoir dans la peau. Et encore une fois, tu n’as pas l’intention de griller les étapes ou de te montrer impatient, pas cette fois-ci non, tu en sais assez sur la brune pour savoir que non, tu ne la laisses pas indifférente et que tout se fera en temps et en heure. En attendant, tu profites de tout ce qu’elle veut bien te donner, sans jamais repousser ses limites et sans jamais exiger de motif ou de justification. Donc non, vraiment, si elle te demande ton avis, le poste de télévision ne t’intéresse pas, il ne t’intéresse pas du tout et elle pourrait choisir le pire film du monde à regarder que tu ne remettrais pas son jugement en doute. "Genre pas du tout." Que tu répètes, un franc sourire sur le visage, juste au moment où Yasmine capture le pendentif de ton collier entre ses doigts. La brune semble cependant avoir vu clair dans ton jeu, plus que clair après tout et si tu pouvais hausser les épaules, tu le ferais, et tu as presque envie de lui demander si elle a eu la même idée que toi.
Parce que toi tu n’as pas envie de parler, pas du tout, tu as juste envie de continuer d’embrasser la brune, pour une heure ou deux, voire même toute la nuit. Parce que tu ne t’es pas encore lassé de la saveur de ses lèvres à elle, et que tu veux encore découvrir d’autre façon de la faire trembler contre toi ou murmurer ton prénom. Ou juste pour sentir le bout de ses doigts sur tes épaules et le long de ta colonne vertébrale, ou encore ses ongles quand Yasmine se laisse emporter et qu’elle veut que tu te rapproches encore plus. Mais tu es bien incapable de lui en vouloir pour ce genre de petits écarts, bien au contraire, une partie de toi est plus que contentée de savoir que la brune laisse une marque, et physique en plus, pour indiquer que c’est son territoire et qu’elle est bien passée par là. Une pensée plus que rassurante et tu ne peux que l’encourager dans ce sens, dans ce sens là uniquement et tu es sur le point de sceller les lèvres de la brune avec les tiennes, encore une fois, pour conclure que vous avez définitivement eu la même idée, quand Yasmine se défait de votre étreinte.

Toujours aussi dramatique au possible, tu te laisses retomber sur le canapé, vraiment, poussant un soupir l’instant d’après, te tournant sur le côté avant de la suivre du regard. "Sérieusement ? Heureusement que t’es mignonne, Khadji." Que tu lâches tout simplement pour exprimer ton mécontentement, tandis qu’elle t’indique de ne pas bouger, elle a quelque chose pour toi. Et si ta curiosité est plus que piquée, tu dois prendre une profonde inspiration pour ne pas tout simplement capturer un des poignets de la brune et de nouveau la guider vers le canapé. Mais tu ne le fais pas, tu te contentes de la suivre du regard, et tu aimerais prétendre que tu fixes les pieds de la brune ou encore sa chevelure… sauf que ce n'est pas le cas. Encore une fois, on ne peut pas vraiment t’en vouloir et c’est elle qui te laisse seul et t’abandonne. Une fois Yasmine disparue de ton champ de vision, tu lâches un autre soupir et retrouves une position assise sur le canapé, ton regard dérive sur la fameuse piscine, puis vers l’horizon, le soleil ayant presque disparu. Tu pourrais prendre d’autres photos, sauf que ton esprit est ailleurs, totalement ailleurs, tu ne penses plus à ton appareil mais aux sourires de Yasmine Khadji et peut-être également à la courbe de ses hanches, et le fait qu’elle soit plus qu’à l’aise dans tes vêtements, qui lui vont infiniment mieux d’ailleurs.
Et honnêtement ? Peu de personne arrive à te distraire de la sorte. Non, maintenant que tu y songes, il n’y a que Yasmine qui a cet effet sur toi. Et qui l’a toujours eu. C’était vrai il y a quatre ans en arrière et c’est toujours le cas maintenant. Non… maintenant tu as encore plus de raisons, encore plus d’arguments de ne pas te sortir la brune de la tête. Et pourquoi le ferais-tu ? C’est ta petite-amie, et ce même si tu trouves le terme un peu trop enfantin, un peu trop réducteur et que toi comme elle, vous avez passé l’âge. Certainement toi, mais c’est le terme qui convient le mieux, pas vrai ? Tu sais que c’est faux, sauf qu’il est sûrement trop tôt pour crier sur tous les toits que c’est la femme de ta vie, que tu l’aimes et que tu sais que c’est elle et pas une autre. Yasmine qui disait ne pas être parfaite pour toi, qui pense sûrement que tu vas et que tu peux trouver mieux, elle ne réalise pas à quel point elle est à côté de la plaque, ne réalise pas que tu ne fais pas des efforts pour beaucoup et que même si tu avais besoin d’un gros changement après ton accident, elle a été ton plus gros soutient mais également une très bonne motivation. Elle ne réalise pas, pas encore, du moins c’est ce que tu te dis et c’est ce que tu espères et franchement ? Tu avais prévu d’éclaircir tous ces points-là avant que vous ne rencontriez ses parents, de lui dire tout ce qu’elle représente à tes yeux, et peut-être d’enfin employer ces trois mots- avec quelqu’un qui ne fait pas partie de ta famille et qui ne porte pas le même nom de famille que toi… sauf que tu ne sais plus, rien a changé de ta part, mais les choses sont un peu plus lourdes depuis, vous n’en parlez juste pas, vous faites tous les deux très bien semblant. Jusqu’à quand ? Tu n’en sais absolument rien.
"Je fais quoi ? Je compte jusqu’à 100 ?" Tu ne sais pas vraiment à qui tu poses la question, mais ta voix finit par retentir dans le salon, un moyen de sortir de ta propre tête, car ton train de pensées commençait à devenir un peu trop négatif à ton goût et tu laisses échapper un soupir avant de te lever. "… Ou pas." Tu finis par partir à la recherche de Yasmine, bien conscient que la brune a fini par rejoindre votre chambre, pas d’autres solutions possibles, pas vrai ? C’est un peu ta manière de retarder l’échéance et les conversations désagréables, pas maintenant, vous êtes en vacances, dans tous les sens du terme et que les responsabilités seront pour plus tard… beaucoup plus tard que tu décides, ton regard se posant enfin sur la silhouette de Yasmine. "Hey Khadji, est-ce qu’on peut genre retourner sur le canapé… qu’est-ce que tu fabriques ?" Tu peux dire que tu la surprends, la brune, véritablement, elle a un léger sursaut et tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire, fier de ton petit effet. Ton regard se pose enfin sur les sacs de courses qu'elle portait, il y a quelques minutes de cela. Vos achats d’il y a quelques heures de cela, tu es véritablement curieux cette fois-ci, surtout si c’est une surprise et surtout si elle a quelque chose pour toi. "Qu’est-ce que tu caches ? Je dois deviner… c’est ça ?" Tu poses la question, te calant dans l’embrasure de la porte, croisant les bras sur ta poitrine, lui bloquant totalement la route, signe que tu ne vas nulle part.



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyMar 6 Oct 2020 - 15:48



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{we might not ever go back anymore}
crédit/ (crackshipforya/tumblr) ✰ w/ @Edge Price

"Arrête de reluquer mes pieds, Edgerton." Etant donné qu’elle avait conscience que le jeune homme ne reluquait pas ses pieds justement, elle se trouva franchement maline de lui faire la réprimande en disparaissant de son champ de vision. Mais pas avant d’avoir exagérément battu des cils, l’épaule relevée pour accentuer la mine de fausse humilité qu’elle emprunta pour faire perdurer la farce appuyant l’idée que, quelque part, là où sa légendaire modestie n’avait pas quartier - très, très profondément en elle donc -, elle savait très bien qu’elle l’était, mignonne - adorable, c’était le mot qu’elle préférait quand elle le reprenait à ce sujet, pas cette fois-ci cependant. Pour l’heure, c’était devenu le cadet de ses soucis alors qu’elle prenait le chemin de leur chambre à coucher dans laquelle elle entra sans demander son reste, tachant de calmer toutes les jauges de ses émotions poussées à leur maximum à cause du contact prolongé qu’ils venaient d’avoir. Et en même temps, elle refoula le semblant de culpabilité qui s’insinua en elle d’avoir, pour un temps seulement, c’était clair, mis un terme à leur occupation de la soirée. Quelques minutes de plus ou de moins ne feraient pas grande différence, si ? Ce n’était plus comme si, comme à l’époque lointaine de leur première tentative désastreuse d’être un couple, elle ne lui donnait rien en retour quand elle sentait les choses se tendre et s’alourdir au cours de leurs baisers langoureux, de leurs caresses approfondies, ses limites se réduisant à vraiment plus grand-chose désormais. C’est ce qu’elle se dit en se dirigeant vers la table de chevet, là où elle avait posé ses achats du jour, et qu’elle se rassurait comme elle le pouvait.
Ainsi ce qu’elle convoitait du regard désormais, ce n’était rien de plus que des babioles destinées à sa famille et à ses amis ; à l’exception de ce qu’elle réservait à Edge qu’elle entendit soupirer fort de l’autre côté de la cloison. Certainement qu’il s’attendait à recevoir quelque chose de grandiose… et cette pensée lui traversa l’esprit une nanoseconde, lui faisant marquer un vrai temps d’hésitation. Yasmine se faisait une mission de rendre les petites attentions plus plaisantes que les grandes démonstrations. Durant toute sa vie, on lui avait appris à se contenter de ce qui venait du coeur et pas du porte-monnaie, aussi ce qui  lui paraissait digne d’être offert n’était pas toujours du goût de tout le monde, mais au moins ça partait d’une volonté singulière et sincère de voir naître un sourire sur le visage de celui qu’elle comptait gâter. Pourtant, un léger tressautement de son coeur, battant déjà beaucoup trop vite à ce moment-là, lui fit redouter qu’elle en faisait peut-être pas assez, qu’elle n’en faisait jamais vraiment assez finalement, et que ce avec quoi elle comptait choyer son partenaire n’était pas à la hauteur de tout ce qu’il avait réuni pour leur permettre de vivre ce qu’elle avait, sans hésitation, intronisé comme les meilleures vacances de sa vie.
Mais il était trop tard pour changer d’avis et décider ne pas lui offrir ce qu’elle lui avait dit avoir pour lui en prétextant qu’elle s’était trompée, se justifiant en troisième vitesse que ce n’était pas suffisant pour qu’il comprenne à quel point elle le remerciait d’avoir tout si bien organisé, entre toutes autres choses. Elle secoua doucement la tête, se remettant les idées en place en ne laissant pas son manque de confiance en elle notoire la submerger, pas cette fois-là, merci bien. Et puis prise d’un bon élan pour ne pas le faire patienter plus longtemps encore, elle s’assit sur le bord du lit pour revenir à ce qu’elle était venue faire après l’avoir quitté. Dans la foulée, elle s’attacha les cheveux avec l’élastique qu’elle portait constamment au poignet en se disant, un léger sourire aux lèvres, que de toutes les façons, ne pas les avoir dans les yeux serait plus confortable dans peu de temps. De ce fait, une queue de cheval haute plus tard, elle se pencha enfin sur le paquet dans lequel elle fouilla un moment avant d’en sortir un écrin transparent à travers lequel on voyait deux minuscules lettres d’or partager le velours épuré où elles avaient délicatement été posées.
D’un côté, ça faisait d’elle une incorrigible romantique d’avoir eu cette idée, et de vouloir davantage confirmer leur histoire en gardant la première lettre de leur prénom respective autour du cou ; mais de l’autre, elle avait bien de la difficulté à trouver ça mal d’en avoir très envie. Elle, elle aimait les bijoux, ceux qu’elle portait avaient tous une signification pour elle, et le minuscule e sur lequel elle était tombée en balayant du regard les étals du marché la matinée-même, il lui était apparu comme une providence à laquelle elle ne pouvait décidément pas échapper. Yasmine croyait trop en ce genre de signes pour ne pas y répondre quand ils se présentaient à elle de cette manière, aussi inopinément qu’une bonne nouvelle. Portée par cette impression de fatalité, dans le bon sens du terme, elle avait laissé Edgerton à ses photos le temps de plusieurs minutes qui s’étaient étirées en longueur comme chaque fois qu’il trouvait le sujet adéquat pour le parfaire et l’embellir d’un oeil vissé derrière son appareil, et elle était partie en quête du y qui formerait la paire idéale à ses yeux ; une paire qu’elle séparerait pour la bonne cause, mais pas tout de suite puisque détachant l’une des chaînes qu’elle portait au cou, celle qui retenait le croissant de lune surplombée d’une paillette de sa pierre de naissance que Sohan lui avait offert il y avait des années de ça maintenant, elle les enfila toutes les deux sur la même, le temps de pouvoir céder le pendentif qu’elle réservait à Edge.

Edge dont la voix chaude se fit entendre de l’autre côté du mur "Compte jusqu’à dix, ce sera suffisant." lui répondit-elle avec des sourires dans la voix pendant qu’elle admirait le rendu des deux lettres-pendentifs positionnées côte à côte sur sa chaîne, le menton penché dessus. Les tenant à deux doigts pour mieux les voir, elle étira au maximum le bijou qui lui entama l’arrière de la nuque. Ce très court moment d’inattention lui valu de ne pas l’entendre arriver et du coup, un sursaut la força à brusquement se redresser et à tourner la tête dans sa direction, alertée par le rire communicatif qu’il laissa échapper.
Tout en dissimulant rapidement sa chaîne sous l’encolure du t-shirt qu’elle portait, elle se leva du bord de lit pour mieux se diriger vers lui à pas ralentis. Les sourcils froncés dans une tentative de paraître sévère, elle ne réussit qu’à paraître plus adorable encore, la lèvre inférieure légèrement relâchée, et sa queue de cheval haute se balançant au rythme de ses pas lents, mesurés, mais déterminés "Mais tu triches, j’en avais que pour quelques secondes." se plaignit-elle, mais pour de faux, le sourire qui illumina à nouveau son visage plus bronzé qu’à l’accoutumé chassant les plis sur son front.
Elle remarqua la posture qu’il emprunta, bien décidé à ne pas bouger avant qu’elle lui dise enfin ce qu’elle fabriquait. Yasmine se posta en face de lui, en bonne adversaire qu’il l’obligeait à devenir, s’accotant aussi à l’entrebâillement de la chambre, et prenant cette mine qu’elle maîtrisait si bien et qui lui donnait l’air de ne pas y toucher, alors qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait, son cerveau tournant aussi vite que son coeur qui tambourinait férocement dans sa poitrine. En l’occurence, elle ne le toucha pas, même si elle sentait sa chaleur corporel s’échapper de lui et titiller sa perception des choses pour l’embrouiller encore un peu plus. Non, elle le regarda juste, sans prendre le temps de ciller plus d’une fois, affrontant assez longtemps son regard pour qu'il sache que s’il devait remporter ce round, ce serait suite à une lutte acharnée. A cette minute précise, elle était aussi excitée par la victoire qu’il semblait l’être.
Elle pencha la tête sur le côté, et sa queue de cheval suivit le mouvement, ses yeux ne quittant pas les siens "Je suis pas la dernière à trouver que t’es bourré de qualités, mais la patience, c’est pas celle que tu maîtrises le mieux, tu le sais ?" Elle exagérait, et c’était volontairement fait avec une certaine mauvaise foi dans le ton, ce dont il se rendrait forcément compte. Edgerton était bel et bien patient, comme le prouvait les cinq derniers mois passés à avancer au rythme qu’elle lui imposait. Mais aux grands maux, les grands remèdes, et puisqu'il restait campé sur ses positions, les bras croisés sur son torse nu, elle décida de faire de même, opinant du chef lorsqu’il mentionna de possibles devinettes "Hum, si tu tiens à ce que ça s’étire en longueur, on peut partir sur des devinettes. Je comptais faire ça plus rapidement, sans pression, sans enjeux… tu veux vraiment en faire tout un combat ?" Toujours à distance l’un de l’autre, le côté de sa propre tête toucha l’encadrement de la porte et ses dents emprisonnèrent brièvement sa lèvre inférieure qu’elle finit par relâcher pour, quelques secondes après, sentant la tension s’épaissir et sa volonté faiblir peu à peu, lui prendre la main pour l’obliger à la suivre dans un très léger rire.
Il diminua encore un peu ; pour s’éteindre pour de bon lorsqu’ils arrivèrent dans le salon et qu’en posant les mains sur les larges épaules d’Edge, elle le fit asseoir à la place qu’il avait quitté quelques instants plus tôt. Elle n’attendit même pas que son dos touche le dossier du canapé, elle s’assit sur ses genoux avec une indolence plus qu’étudiée, ses longues jambes dénudées s’étirant, puis fléchissant, et ses genoux se séparant pour trouver leur chute de chaque côté de la silhouette du jeune homme qu’elle regarda par en haut avant de véritablement lui faire face, sa main droite posée à la base de sa gorge, l’encerclant presque, et qu’elle sentait chaude, vibrante, sous ses doigts toujours un peu froids, ornés de bagues dont elle ne se séparait pas souvent.
"Si on compte les points, je suis sûre d’avoir gagné cette première manche." lui chuchota-t-elle tout bas en approchant son visage du sien, son nez frôlant celui du jeune homme, puis piquant ses lèvres d’un baiser furtif qui fit se raffermir très légèrement sa main sur sa gorge et ses genoux de chaque côté de ses cuisses qui soutenaient son poids-plume sans problème. Et peut-être que de cette manière, s’en remettant à la tension entre eux, la sentant se solidifier dans l’atmosphère au point d’éprouver la sensation des doigts d’Edge sur sa peau comme une torture difficilement supportable au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient, peut-être qu’elle essayait de retarder un peu le moment de la révélation du cadeau qu’elle avait pour lui, de moins en moins sûre que son choix était le bon. Mais elle connaissait le jeune homme, et autant il savait y faire pour détourner les choses quand il ne tenait pas à s’y épancher, autant il savait aussi se montrer persuasif pour la forcer à passer aux aveux quand c’était vraiment nécessaire ; et comme c’était elle qui avait évoqué le sujet, la tache lui incombait d’enfin rompre le suspens. Et ce qu’elle fit, toujours assise sur et face à lui, sa cambrure répondant à la pression de ses mains robustes posées sur sa taille.
Après s’être reculée très légèrement, sa main quittant sa gorge pour se porter à la sienne, elle tira délicatement sur la chaîne qu’elle lui présenta timidement. Les deux lettres, le y et le e en cursives, elle les fit se reposer sur la pulpe de son pouce, son ongle long surplombant le tout. Le contraste entre l’or et la couleur caramel de sa propre peau se faisant plus nettement, elle les regarda tout en lui disant tout bas "Je sais que c’est grave ringard et sentimental. Je te donne le droit de te moquer ouvertement de moi après ça, mais…" commença-t-elle, et un petit sourire remonta ses pommettes pendant qu’elle relevait les yeux, battant plusieurs fois des cils pour remettre correctement en route son cerveau. Elle rencontra ceux d’Edgerton pour ne pas les quitter pendant plusieurs secondes, cherchant à déterminer ce qu’il pensait vraiment de tout ça "Je garde le e, je te donne le y ? Pour tenir compagnie à ta Khamsa ?" Elle n’attendit pas vraiment de réponse de sa part, elle continua sur le même ton ; doux, un peu intimidée par cette attention sortie de nulle part alors que finalement, ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait un cadeau avec autant de signification.
Simplement, celui-ci, comme tous les autres à leur niveaux, avait une importance primordiale qu’elle exprima, venant elle-même détacher le collier qu’Edge portait autour du cou en se penchant davantage sur lui, et ce avec une délicatesse infinie ; puis le sien pour faire le transfert du bijou qu’elle rattacha, puis replaça correctement et successivement ; à lui, sur sa poitrine qu’elle frôla du bout des doigts au passage ; à elle, juste sur l’encolure du t-shirt qui dissimulait son corps qu’elle sentait tout fébrile, soumis aux battements effrénés de son coeur et à la petite gêne qu’elle ressentait secrètement de rendre les choses si sérieuses tout à coup "Je veux que ce soit moi qui garde un oeil sur toi, pas une supposée déesse dont on ne sait pas grand-chose, et qui pourrait aussi bien avoir d’autres priorités comme… la paix dans le monde, ou veiller sur toute la descendance de Jay-Z et Beyoncé." débuta-t-elle à nouveau, doucement. Un sourire rapide, presqu’imperceptible, lui échappa, et ses mains glissèrent sur la nuque d’Edge qu’elle ne lâcha pas des yeux, poursuivant tout aussi doucement "Je veux que toi aussi, tu gardes un oeil sur moi… parce que c’est toi qui sais mieux le faire, et que ça me plaît beaucoup." affirma-t-elle sans rougir, l’une de ses mains quittant sa nuque pour se poser sur sa mâchoire tandis qu’elle terminait, retrouvant son regard sombre qu’elle n’abandonna pas le temps de venir à bout de sa phrase "Le plus important en fait, c’est que j’ai envie que tout le monde sache, grâce à ça", elle lâcha son visage pour, du bout des doigts, toucher le e qu’elle portait autour du cou désormais "que c’est ton privilège, et pas celui de quelqu’un d’autre." C’était nécessaire pour elle de le lui dire après l’épisode chez ses parents ; un peu trop peut-être, et elle se sentit soudain acculée par sa propre façon de ressentir tout trop fort qu’elle voulu la contourner au dernier moment en ajoutant, posant ses deux mains sur les épaules du jeune homme qu’elle encouragea d’un roulement d’yeux surjoué "OK, j’ai terminé. Maintenant tu peux te moquer."
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Lashana Reeves
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La pomme empoisonnée
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Présent
ÂGE : 25 ans (4 mai 1998)
SURNOM : lash, ash, nana, attention le denier surnom est pour Junior et ta grand-mère Rachel, merci au commun des mortels de ne pas essayer
STATUT : célibataire, tu diras que c'est pour ta propre santée mentale
MÉTIER : serveuse au restaurant de l'Emerald Hotel, tu es celle qui connait le menu par coeur et qui se plie en quatre pour les clients
LOGEMENT : un petit studio dans fortitude valley, please, do NOT disturb
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TW IN RP : décès familial (parents), deuil, dépression, mentions d'abus excessif de drogues & d'alcool
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PETIT PLUS : l'autre, la petite dernière • orpheline, précédée par Mickey et Junior, on se souvient bien d'eux pas toi • élevée par Rachel, la grand-mère, elle reste ton principal reperd et la personne vers qui tu te tournes en cas de pépin • perçue comme discrète et effacée, tu n'aimes pas en dire beaucoup sur toi • pragmatique à souhait, tu vas à l'essentiel, plus concentrée sur le jour suivant • amoureuse des diamants • fuis l'alcool et autre vices • indépendante
CODE COULEUR : #ff6600
RPs EN COURS :
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big bro • who, if I cried out, would hear me among the angels' order? even if they pressed me against their heart, I'd be consumed, for beauty is the terror we endure, while we stand and wonder, we're annihilated. Every angel is terrifying...

jamesmickey#2nieves

RPs EN ATTENTE : jackson •

(priadji) we might not ever go back anymore 0T6Jg4R
shane (scénario libre) • And I told my friends I was asleep, but I never said where or in whose sheets, and I pull up to your place, on the second floor, and you're standin', smiling at the door, and I'm sure I've seen much hotter men, but I really can't remember when...

RPs TERMINÉS : (fiche de liens)
AVATAR : alisha boe
CRÉDITS : (av) malibu (gifs profil & sign) madisonmusing/tumblr, weekndsource/tumblr, lcrnasgifs/tumblr
DC : lara pearson • nicholas hurley • abel reyes • laurie wright • heath wilson
PSEUDO : malibu
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 26/06/2019
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyMar 13 Oct 2020 - 22:01




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{we might not ever go back anymore}
crédit/ (ssoveia) ✰ w/ @Yasmine Khadji

Oui, ton intention est bien de bloquer le passage de Yasmine, de faire en sorte qu’elle soit obligée de te croiser, de te regarder, de te trouver complètement ridicule. Et de te dire tout simplement bouger. Ou qu’elle retrouve sa place au creux de tes bras, au choix, c’est la brune qui décide et personne d’autre. Tu as un léger rire cependant, quand elle indique à quel point tu n’es pas patient, elle n’est pas loin de la vérité, très proche même et tu hausses tout simplement les épaules, ajoutant un simple : "Hmm ? Tu peux répéter ? Désolé j’ai arrêté de t’écouter après bourré de qualités… ça ne devait pas être très important, n’est-ce pas ?" tout en battant des cils et en faisant mine de ne pas avoir entendu. La vérité c’est que tu sais te montrer patient, tu n’aimes tout simplement pas perdre ton temps, c’est deux choses complètement différentes. Et quand Yasmine est concernée, tu peux tout à fait être patient, et ralentir le rythme, justement, sauf quand la brune te rend curieux, vraiment, alors là, tu ne peux plus rien promettre. Et elle a le don pour le faire mieux que personne alors oui, tu veux savoir ce qu’elle a pour toi et également lui demander quand et comment est-ce qu’elle a trouvé le temps de faire un achat sans toi, surtout que vous avez passé toute la journée ensemble.
Quoi que… tu as tendance à t’égarer et à perdre légèrement la notion du temps une fois que tu as trouvé le prochain sujet pour une photo ou deux. Pour une dizaine de minutes au moins, et tu imagines que te regarder prendre des photos n’est pas la chose la plus intéressante du monde, donc oui, Yasmine a pu te perdre quelques fois dans la journée et explorer les rues de Bali à sa guise également. Ce n’est pas comme si vous aviez un quelconque plan ou des projets pour vos vacances, partir loin de tout était le but ultime et comme tu l’as déjà fait remarquer à Yasmine, tu n’es pas du genre à faire des listes de tous les endroits à voir, te précipiter vers les destinations touristiques ou même t’encombrer en recommandations ou avec des plans. Non, tu aimes te perdre, justement, prendre une direction au hasard et explorer, trouver des endroits qui n’apparaissent pas sur les cartes, où personne ne parle la même langue que toi, ou cherche à t’impressionner ou à te vendre quoi que ce soit. C’est la meilleure façon de se déconnecter de tout et d’alléger un peu le poids que tu as constamment sur les épaules. Et maintenant tu le fais en très bonne compagnie, qu’est-ce que tu peux demander de plus ? Rien vraiment, rien du tout.
"Oh donc on retourne sur le canapé ? Okay." Tu poses la question, par pure rhétorique, évidemment, au moment où Yasmine s’empare de ta main et tu la suis, faisant le chemin inverse. Tu fixes toujours la brune au moment où tu retrouves ta place, comme s’il n’y avait pas vraiment eu d’interruption, c’est tout comme en tout cas, et elle a définitivement toute ton attention au moment où elle prend place juste au-dessus de toi, restant tout près de toi. Et c’est plus fort que toi, tes mains trouvent automatiquement leur place, sur les hanches de la brune, tu n’as aucun mal à deviner sa taille sous le vêtement qu’elle porte, le tien qui plus est, votre étreinte faisant tout de suite plus de sens et ton cœur battant le tambour comme à son habitude. Le même rythme, à chaque fois que Yasmine est là. Et tu pourrais presque te laisser distraire, presque, une des tes mains dérive même un peu plus bas, juste pour retracer une ligne sur la cuisse droite de la jeune femme, parce que tu peux le faire, et quand vos deux visages sont de nouveau proches, tu lui offres un léger sourire. "Je sais ce que tu essayes de faire, Khadji…" Que tu murmures, le volume de ta voix similaire à celui utilisé par Yasmine il y a quelques secondes de cela. Tu resserres ta prise sur les hanches de la jeune femme, ton regard toujours ancré dans celui de Yasmine au moment où elle recule. Tu te contentes de tout simplement l’interroger du regard, bien décidé à la laisser prendre la parole quand elle en aura envie et surtout, quand elle sera prête.
Tu es encore plus intrigué quand elle tire sur la propre chaine qu’elle porte, dissimulée il y a peu par ton t-shirt, Yasmine est plus portée bijoux que toi, il suffit d’un simple coup d’œil pour le remarquer. En dehors du collier qu’elle t’a offert il y a quelques mois et que tu n’as pas ôté depuis qu’il a trouvé sa place autour de son cou, et des quelques bracelets réalisés avec soin par tes neveux et nièces, tes accessoires sont très limités. Camille se charge de ta garde-robe la plupart du temps et tu t’en remets à son jugement, le sien et celui de Yasmine désormais. Aussi tu as toujours les yeux rivés sur la jeune femme, toujours silencieux, au moment où elle te montre les deux lettres qu’elle vient d’acquérir, les deux nouveaux pendentifs. Tu l’écoutes avec une diligence certaine t’expliquer pourquoi ces deux lettres en particulier, c’est plus qu’évident au final, et ce qu’elle attend de ta part. A dire vrai, Yasmine prend les devant et elle détache ton collier, la différence assez notable pour être remarquée, mais tu ne dis rien, tu ne lui demandes pas de remettre le bijou à sa place, tu sais que c’est pour une bonne cause et tu l’observes toujours, sans ciller, tandis qu’elle te donne ton nouveau pendentif, ce y qui vient accompagner ta khamsa et t’apporter une protection supplémentaire. Et tu as l’impression de pouvoir de nouveau respirer, correctement en tout cas, quand Yasmine replace le bijou autour de ton cou, le collier un peu plus lourd qu’il y a quelques instants.

La sensation n’est pas déplaisante, pas déplaisante du tout, et tu baisses légèrement la tête, pour observer les deux pendentifs ressortir sur ta peau plus que foncée mais les mots de Yasmine t’arrachent à ta nouvelle observation. Tu peux lire une gêne certaine sur son visage... et tu as du mal à comprendre pourquoi. S’attendait-elle à ce que tu refuses de porter le bijou ? Est-ce qu’elle pense vraiment que tu peux dire non quand elle te fait ce genre de cadeaux et qu’elle pense à toi comment jamais personne avant elle ? Elle ne s’en rend pas compte, Yasmine fait une blague facile, trop facile, comme pour ne pas accorder trop d’importance au moment et tu pourrais lui en vouloir si ce n’était pas une technique que tu maitrisais mieux que personne ou si ce n’était pas le signe que la brune passe trop de temps en ta compagnie, justement. Son nouveau sourire n’est qu’un reflet de celui qui trône déjà sur ton visage et tu as presque envie de l’interrompre en posant tes lèvres sur celle de la brune, pour la forcer à se taire, car elle n’a pas à être gênée ou même à se justifiée, c’est juste… parfait. C’est même trop pour le coup et tu pourrais lui faire remarquer. Lui rappeler qu’elle est la première personne à se soucier autant de ton sort, et de cette façon-là, et par choix, pas par devoir. Tu ne sais pas ce qu’elle voit quand elle te regarde, tu n’en as jamais eu la moindre idée et tu as fini par accepter le fait que tu n’aurais jamais la réponse à cette question-là. Mais une chose est certaine, c’est suffisant pour Yasmine.
Et c’est une pensée si réconfortante, tellement réconfortante que l’idée de faire demi-tour ne te vient pas à l’esprit, moins l’aimer n’est pas non plus une alternative et se chercher des excuses n’est définitivement plus une issue de secours. Pour Yasmine, tu es assez, assez pour être avec elle, assez pour veiller sur elle, et assez pour qu’elle veuille retourner la pareille et ne pas te considérer comme un poids mort. C’est tout le contraire. Alors tu décides d’arrêter de la fixer sans rien dire, parce qu’elle attend très certainement ton avis et que tu confirmes ce qu’elle pensait déjà ou non. Tu te redresses, ton dos quittant complètement le dossier du canapé, tes mains glissant dans le bas du dos de Yasmine pour la maintenir en place. "Me moquer ? Hmm, je peux déjà commencer par te dire que tu avais raison, c’est totalement ringard et sentimental pour le coup, si si mais…" Mais c’est elle et c’est toi, alors tu acceptes totalement l’étiquette et tu la portes avec un franc sourire sur le visage. Sourire qui ne faiblit pas tandis que tu captures les lèvres de Yasmine avec les tiennes, pour l’embrasser lentement et assurément, pour repousser loin ses angoisses, sa gêne et les quelques doutes que tu pouvais déjà voir apparaitre sur son visage et dans son esprit. Parce qu’elle te laisse faire, parce qu’elle veut que ce soit toi et pas un autre et cette pensée-là et suffisante pour te donner le tournis et elle vient se mêler à tout ce que tu ressens déjà pour la brune.
Et quand tu t’écartes légèrement pour reprendre ton souffle, et lui piquer un peu plus du sien, tu la fixes toujours avec la même intensité, n’ayant absolument rien à lui cacher et tout à lui offrir. Et cette idée-là n’est pas effrayante du tout, peut-être dans le passé, peut-être avec une autre, pas avec Yasmine, jamais avec Yasmine. Tout est à la fois un peu plus flou et plus clair quand tu poses tes mains sur ses hanches, ton cœur bat trop vite et pourtant il est complètement apaisé quand elle prononce toutes les syllabes de ton prénom et tu as même l’impression de voir des étoiles en plein jour quand elle te donne encore plus de raison de rester à ses côtés. Tout ça doit être lisible sur ton visage, tu le sais parfaitement, et tu prends une autre inspiration, ton visage toujours proche du sien, tandis que tu finis ta phrase. "Mais t’as de la chance Khadji, parce que le ringard et le sentimental ça commence à me plaire de plus en plus, donc je ne vais pas me moquer de toi. Ou alors juste un tout petit peu, promis." Tu ris véritablement à la fin de ta phrase, avant d’hausser les épaules, ce n’est vraiment pas toi de te moquer ouvertement de qui que ce soit, surtout pas quand Yasmine a clairement réfléchi avant de faire son achat et de te l’offrir. Et puis, il faut l’avouer, il y a quelque chose d’assez satisfaisant à voir la première lettre de ton prénom, juste là, autour du cou de Yasmine. "Très sincèrement, je n’en attendais pas moins de toi, tu m’as prévenu, t’es possessive, j’avais déjà reçu le message cinq sur cinq, maintenant le reste du monde va devoir s’adapter aussi, pas vrai ?" Vous connaissez tous les deux la réponse à cette interrogation-là, tu lâches un autre rire, tout aussi honnête et bruyant que le précédent, et libérant une de tes mains tu fais signe à la brune de se pencher vers toi. Pour que tu puisses déposer tes lèvres contre son front, comme tu le fais souvent. Quand elle relève la tête, tu lui offres un autre sourire. "Et puis j’aime bien l’idée que tu veilles sur moi, comme ça il ne peut absolument rien m’arriver de catastrophique vu que tu veilles au grain."
Et quand on connait ta vie et la façon dont tu suis ton instinct et tes tripes sans te poser davantage de question, c’est une très bonne chose. Oui, tu as l’épisode de ton passage au St Vincent est encore frais dans ta mémoire, mais pas que, il y a d’autres anecdotes, tout aussi sombres, tout aussi compliquées… plus maintenant, pas vrai ? "Sérieusement, t’étais où il y a dix ans Khadji ?" Tu te fais la réflexion à voix haute, n’attendant pas de réponse, te laissant finalement retomber sur le canapé, une de tes mains posées sur la cuisse de Yasmine, l’autre sur le cuir du canapé, et tu ne la quittes toujours pas du regard, ton regard prenant de note de tout, comme tu le fais souvent avec Yasmine. Tu pourrais lui demander pourquoi la queue de cheval, tu la préfères largement avec les cheveux détachés, mais tu as compris depuis longtemps que les boucles brunes de Yasmine avaient leur vie propre, oui, tu le sais mieux que personne. Tu remarques également qu’elle ne rougit plus, plus vraiment en tout cas, et que ses tâches de rousseur ressortent encore plus que d’habitude, sous la lumière et l’air de Bali en tout cas. Tu te dis surtout que tu es très chanceux, d’être là, avec elle et que tu ne changerais absolument rien si on t’en donnait la possibilité. Rien du tout. "Ce qui veut aussi dire en contrepartie que je dois également veiller sur toi, ce qui signifie que je ne vais nulle part, peu importe ce qui se passe et ce qui se dit."
Tu dis cela comme une évidence, pour autant, vous savez tous les deux que les choses sont plus compliquées que cela, tu n’essayes pas de commencer une conversation désagréable, c’est tout le contraire, tu ne fais que dire la vérité, elle remplit sa part du contrat et tu en fais de même. C’est assez pour passer du temps ensemble et avancer sur le même chemin. "Ou alors… on peut juste continuer d’éviter le reste du monde et rester ici. Ou prendre un billet d’avion pour une autre destination." Que tu suggères, sur un ton des plus innocents, tandis qu’un autre sourire apparaît sur ton visage. "Quoi qu’il en soit, tu as visé juste avec mon cadeau Khadji, vraiment juste."



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyVen 16 Oct 2020 - 17:01



≈ ≈ ≈
{we might not ever go back anymore}
crédit/ (crackshipforya/tumblr) ✰ w/ @Edge Price

"C’est too much, hum ?" Le nez froncé, un léger sourire fendit la petite gêne qu’elle ressentait à cet instant précis, et qu’elle le devinait avec une certaine clairvoyance, elle ne réussissait pas bien à dissimuler aux yeux du jeune homme sur lequel elle était toujours assise. En fait, le silence instauré après avoir terminé son laïus, elle ne le vécut pas aussi sereinement que d’ordinaire, même si elle tenta l’humour pour se donner meilleure contenance. Yasmine n’avait pas souvent la sensation que le silence pesait lourd lorsqu’elle était avec Edge, notamment parce qu’il était rarement silencieux - ce qui n’était pas un défaut à ses yeux bien au contraire, surtout quand on savait que, parmi tant d’autres choses encore, son timbre avait la capacité d’apaiser beaucoup de ses angoisses. Mais à vrai dire, les quelques fois où il s’était laissé aller à ne pas emplir l’espace avec sa grosse voix, elle avait très facilement flairé que quelque chose n’allait pas. Donc ici, tandis qu’il la fixait sans rien dire, ne lâchant pas son regard qu’elle sentit se perdre dans le marron soutenu de ses grands yeux, elle pressenti que sûrement, elle avait involontairement fait peser trop de choses sur l’instant.
Elle le redoutait toujours un peu, de s’emballer à propos de leur relation, et elle savait exactement de quoi ça découlait. Si Hassan lui avait fait entendre que sa manière de ressentir était erronée, à raison très certainement, ça avait laissé une marque suffisamment profonde, à peine cicatrisée, pour qu’elle s’aperçoive, toujours avec un léger temps de retard, combien elle avait tendance à surestimer ce qu’elle ressentait, et à en faire une vérité absolue ; et quand elle osait l’exprimer à haute voix, elle faisait rarement dans la demi-mesure. Elle qui était si timide, si prudente, si pudique… lorsqu’il s’agissait d’affection, de tendresse et d’amour, elle n’était pas la plus raisonnable, ne reprenant jamais ce qu’elle donnait sans compter, beaucoup trop magnanime pour faire preuve d’autant de bassesse. Fatalement, parce qu’elle avait la fâcheuse manie de se remettre constamment en question, elle finissait toujours par se dire qu’elle en faisait beaucoup trop dans ce domaine en particulier, se laissant totalement consumer par la somme des sentiments qui s’imposaient à elle comme des évidences, perdant la notion de rationalité qui faisait d’elle la jeune femme terre-à-terre qu’elle était en dehors de l’affect démesuré qu’elle se traînait.
Elle n’avait pas le droit de l’imposer aux autres, cette manière trop entière d’aimer, alors elle s’en voulait souvent d’avoir des moments où elle ne réussissait pas à contenir ce qu’elle ressentait. Avec Edgerton, ça lui été arrivé plusieurs fois d’avoir la sensation de le contraindre à écouter combien il était important pour elle, et combien elle avait du mal à imaginer la possibilité qu’il ne fasse pas partie de sa vie… mais ils n’étaient ensemble que depuis quelques mois seulement, alors qui savait vraiment comme les choses allaient tourner dans le fond ? Et si en se montrant si territoriale, si sûre d’elle sur l’avenir de leur relation, elle ne réussissait tout juste qu’à lui faire peur ?

Elle en était à se poser cette question, le silence s’étirant quelques secondes encore, et s’enracinant dans la masse brouillonne de ses propres émotions. Elle n’aimait pas ça, devoir se rappeler à l’ordre sur tout ça alors qu’ils avaient réussi à construire quelque chose qui, pour elle en tout cas, était solide. Ils n’en étaient pourtant qu’au tout début de leur histoire, aussi aurait-elle dû prendre un peu de recul et se calmer sur la notion de fait immuable qu’elle laissait souvent planer sur le couple qu’ils formaient… sauf que c’était plus fort qu’elle, et qu’au-delà de ressentir tout au centuple lorsqu’Edge était concerné, perdant même souvent son objectivité, son instinct lui soufflait que, malgré tout, elle n’avait pas tout à fait tort de se laisser charmer par l’idée qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.
Mais encore une fois, ce n’était que son ressenti, et parce que le silence prenait beaucoup trop de place à ce moment-là, et qu’elle sentait son coeur s’affoler sous le tissu fin du t-shirt qu’elle portait, elle se promit de ne pas partager cette impression avec le principal concerné avant un certain stade qu’elle déterminerait en allant, mais pas maintenant ; pas maintenant parce qu’il l’en empêcha sans le savoir, glissant ses mains dans le bas de son dos pour la rapprocher, et enfin briser l’attente d’un quelque chose qui la rendait fébrile et impatiente.
Le silence aussi fût brisé. L’espace d’un instant, le temps de se rendre compte qu’elle avait retenu son propre souffle pendant ces quelques longues secondes de pause, Yasmine se sentit plus légère. Et le baiser qu’il lui donna, il fût suffisant pour lui faire comprendre qu’elle pensait trop pendant que ses mains encadrèrent le visage du jeune homme, et qu’elle répondait à son étreinte avec la certitude qu’elle avait peut-être bien fait ce qu’il fallait finalement. Les yeux ouverts, elle regretta de ne pas savoir faire taire cette voix dans sa tête qui l’empêchait parfois de considérer les choses simplement, alors que de façon tout à fait contradictoire, quand ils étaient pressés l’un contre l’autre, quand ils partageaient le même air, elle avait le sentiment ancré dans tout son être que tout était plus facile.
"Ça te plaît uniquement parce que tu prends de l’âge, mon vieux." commença-t-elle quand il rompit leur baiser, et que lui reculant légèrement la tête pour pouvoir le regarder, raffermissant la prise de ses deux paumes sur ses mâchoires, ses doigts bagués lui tenant le visage, elle lui fit "Quoi ? Le ringard et le sentimental, ça fait partie des choses que les vieilles personnes chérissent… tu devrais faire attention, bientôt tu commenceras à faire des mots-croisés." Elle ne lui laissa pas le temps de surenchérir, ou de laisser éclater son outrage, murmurant tout ça contre sa bouche, et lui donnant un dernier baiser que le rire de soulagement qu’elle laissa échapper écourta. Rassurée, Yasmine l’était ; de savoir qu’elle n’avait pas atteint une limite supplémentaire dans la démonstration ridicule de sa possessivité. Il lui avait déjà dit, et clairement, que ça ne lui posait aucun problème… mais l’entendre le lui réaffirmer, et ce avant un baiser sur son front qui eut don de chasser ses angoisses pour ce soir, mentionnant l’assurance qu’il avait bien reçu le message, ça fit naître quelque chose en elle qui s’apparentait nettement à ce qu’elle avait ressenti ce soir-là sur le parking du restaurant. A savoir à l’envie prégnante de lui prouver dans quelle mesure exactement il était à elle, et qu’elle était à lui.
Et elle était prête à le lui faire ressentir, bien décidée à reprendre ce qu’elle avait interrompu un peu plus tôt, le creux de ses reins bouillonnant sous la chaleur de ses mains qu’elle sentait se serrer et se desserrer autour de sa taille, frôler sa peau dorée et glisser d’un endroit à un autre de sa silhouette qui épousait déjà les contours de la sienne tandis que ses hanches ondulaient subtilement… mais ce qu’il ajouta avant qu’elle n’eut envisagé de lui demander s’il préférait rester ici ou rejoindre leur chambre, ça lui fit marquer un stop dans ses projets immédiats.
"Je pourrais te poser la même question, Edgerton." Et elle lui renvoya le même regard qu’il posait sur elle à cette seconde-là, et c’était si étonnant, et en même temps si étrange cette soudaine impression que grâce à cette question anodine, posée sur le ton le plus léger qui soit, elle parvenait à déceler un peu plus nettement la manière dont il envisageait leur relation au point de nourrir des regrets de ne pas être tombé sur elle un peu plus tôt ; et elle aussi, comme elle continuait à nourrir des regrets sur la manière désastreuse qu’ils avaient eu de gérer leur première tentative - ils avaient perdu du temps, et ils en étaient conscients chacun à leur manière, se donnant les moyens de le rattraper en se montrant ouverts et complices. Ça la toucha à un point qu’elle n’aurait jamais pu imaginer, se rendant compte dans la foulée que la manière dont il la regardait reflétait l’ensemble de ce qu’il éprouvait à son égard, et qu’il n’avait pas besoin d’exprimer verbalement parce que c’était tellement manifeste de cet angle-ci, alors qu’elle était si proche de lui, que là encore, elle s’en voulut d’avoir considéré que peut-être, l’équilibre de leurs sentiments respectifs n’était pas si bon qu’elle le croyait, qu’elle était celle qui extériorisait exagérément tout ce qu’elle ressentait, quand lui subissait ses déclarations sans broncher.
D’une certaine façon, qui la rendait honteuse d’ailleurs, Yasmine n’avait pas été très attentive jusqu’alors. Maintenant, son regard dans celui du jeune homme, tout en sentant la chaleur de la main qu’il avait posé sur sa cuisse se répandre dans tout son corps, faisant naître quelques frissons supplémentaires sur sa peau, elle prit sens du soin qu’il mettait à observer chacun des traits de son visage sans rien omettre, et elle ne savait trop comment finalement, mais elle devina, là, qu’il était amoureux.
C’était soudain comme révélation. Mais ça cadrait si parfaitement avec ce qu’il ajouta qu’elle eut bien du mal à se fustiger d’avoir réussi à le percer à jour dans un moment comme celui-là. Elle marqua un long temps, aussi long que celui qu’il lui avait imposé une fois qu’elle avait rattaché son collier autour de son cou, ses yeux valdinguant de part et d’autre de ce visage qu’elle trouvait si beau. Puis, tout doucement, un furtif baiser au coin de ses lèvres plus tard, elle lui dit "Moi non plus je vais nulle part, peu importe ce qui se passe et ce qui se dit." Et ce fût radical ; Yasmine se sentit un peu moins coupable de faire peser la notion d’invariabilité sur leur relation, saisissant enfin que du côté du jeune homme, c’était aussi évident pour lui que ça durerait "Ça ressemble beaucoup à une promesse tout ça." finit-elle par dire, ses mains se posant sur sa poitrine, toujours avec un ton assez bas, et la malice se faisant une place sur son visage qu’elle approcha de celui d’Edgerton "Et tu sais ce que ça veut dire ?" lui demanda-t-elle en faisant danser ses sourcils si bien dessinés avant de brandir le petit doigt de sa main gauche dans le très mince espace qui les séparait "Alleeeez, je te signale que depuis qu’on se connaît, t’as jamais consenti à accepter de sceller une pinky promise… faut savoir changer ses principes, Edgerton, et c’est pour la bonne cause en plus." Qu’il le fasse ou non, ça ne changerait pas son état d’esprit sur le moment. Yasmine était plus qu’heureuse, elle était extatique.
Au point que dans la foulée, l’entendant mentionner leur tendance à vouloir s’isoler du reste du monde, elle pencha la tête sur le côté, et lui demanda "T’as vraiment pas envie de rentrer, hein ? Mais tu sais qu’on va bien devoir le faire à un moment donné ?" C’était rhétorique et pas forcément très agréable à entendre pour Edge. Ainsi elle n’attendit pas qu’il lui apporte une réponse. Elle glissa à nouveau ses deux mains sur sa poitrine, la parcourant du bout des ongles jusqu’à ses épaules qu’elle caressa, se rapprochant encore un peu de lui, son nez touchant le sien, et ses genoux pliés se posant dans le creux de ses hanches. Faisant mine de réfléchir à ce qu’elle avait déjà potassé dans l’intimité de ses pensées, les yeux levés au ciel pendant une seconde, elle ajouta enfin "Puisqu’on en est à se faire des promesses, j’en ai une autre à te proposer." Elle inclina la tête sur le côté, sa queue de cheval suivant le mouvement, les yeux presque scellés aux siens "J’ai compris que ton intention c’était de m’habituer à tout ça, et ça fonctionne assez bien, mais tu le sais déjà." confirma-t-elle à nouveau, un sourire se dessinant graduellement sur son visage. Il disparut quand elle reprit un peu plus sérieusement, gardant son idée de ne pas quitter ses yeux au risque de perdre le fil de sa proposition si elle se laissait distraire par sa bouche "On pourrait en faire un objectif, tu sais ? Même si c’est pas toujours facile de respirer l’air de Brisbane, ce sera toujours plus simple de le faire si on décide de s’accorder ce genre de petite pause disons… tous les six mois ?" proposa-t-elle, sa voix marquant l’interrogation en montant vers les aigus tandis qu’une de ses mains remonta le cou du jeune homme pour venir se poser sur son visage. Son pouce frôla la rangée de cils de son oeil droit en-dessous duquel elle piqua un léger baiser, avant de continuer "Rien que nous deux, sans rendre de compte à personne… en plus, ce sera toi qui décideras de où on atterrira, et je te rappelle que je me fiche complètement des bagages, alors tu pars avec un énoooorme avantage." L’énoooorme avantage en question, elle l’illustra par une paupière mi-close et un roulement d’yeux simultanée qui fit naître un nouveau sourire sur son visage, qu’elle retint cependant en se mordant la lèvre inférieure. Après avoir marqué une pause, elle pencha la tête sur le côté pour encore mieux capter le regard du jeune homme, et conclut en lui demandant "T’en dis quoi ? Ça te paraît être une motivation suffisante pour mieux accepter l’idée qu’on va devoir bientôt rentrer ?"
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Lashana Reeves
Lashana Reeves
La pomme empoisonnée
La pomme empoisonnée
Présent
ÂGE : 25 ans (4 mai 1998)
SURNOM : lash, ash, nana, attention le denier surnom est pour Junior et ta grand-mère Rachel, merci au commun des mortels de ne pas essayer
STATUT : célibataire, tu diras que c'est pour ta propre santée mentale
MÉTIER : serveuse au restaurant de l'Emerald Hotel, tu es celle qui connait le menu par coeur et qui se plie en quatre pour les clients
LOGEMENT : un petit studio dans fortitude valley, please, do NOT disturb
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TW IN RP : décès familial (parents), deuil, dépression, mentions d'abus excessif de drogues & d'alcool
TW IRL : racisme, homophobie, transphobie, relations sexuelles non-consenties et/ou explicites (le suggéré et la métaphore filée sont mes meilleurs amis)
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PETIT PLUS : l'autre, la petite dernière • orpheline, précédée par Mickey et Junior, on se souvient bien d'eux pas toi • élevée par Rachel, la grand-mère, elle reste ton principal reperd et la personne vers qui tu te tournes en cas de pépin • perçue comme discrète et effacée, tu n'aimes pas en dire beaucoup sur toi • pragmatique à souhait, tu vas à l'essentiel, plus concentrée sur le jour suivant • amoureuse des diamants • fuis l'alcool et autre vices • indépendante
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RPs EN COURS :
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big bro • who, if I cried out, would hear me among the angels' order? even if they pressed me against their heart, I'd be consumed, for beauty is the terror we endure, while we stand and wonder, we're annihilated. Every angel is terrifying...

jamesmickey#2nieves

RPs EN ATTENTE : jackson •

(priadji) we might not ever go back anymore 0T6Jg4R
shane (scénario libre) • And I told my friends I was asleep, but I never said where or in whose sheets, and I pull up to your place, on the second floor, and you're standin', smiling at the door, and I'm sure I've seen much hotter men, but I really can't remember when...

RPs TERMINÉS : (fiche de liens)
AVATAR : alisha boe
CRÉDITS : (av) malibu (gifs profil & sign) madisonmusing/tumblr, weekndsource/tumblr, lcrnasgifs/tumblr
DC : lara pearson • nicholas hurley • abel reyes • laurie wright • heath wilson
PSEUDO : malibu
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 26/06/2019
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptySam 24 Oct 2020 - 14:44




≈ ≈ ≈
{we might not ever go back anymore}
crédit/ (ssoveia) ✰ w/ @Yasmine Khadji

Peut-être que vous êtes complètement ringards, romantiques à souhait et totalement vieux-jeu avec vos grandes phrases et vos grands gestes. Peut-être. Tu ne t’es pas encore posé la question et franchement ? Ce n’est pas comme si vous suiviez une quelconque trame avec votre relation ou que vous étiez en train d’essayer de bien faire les choses, comme le font des adultes dans des relations matures et tout ce genre de blabla. Non, pas cette fois-ci, tu le sais déjà, c’est une certitude assez apaisante, et il n’y a pas vraiment besoin de déguiser la vérité maintenant. La vérité c’est que tu es très content, plus que content, d’être ici avec elle et c’est tout. Tu ne sais vraiment pas de quoi sera fait demain ou les jours suivants mais les souvenirs qui se dessinent ici, là, sous les couleurs de Bali, ils sont beaux et ils te réchauffent déjà le coeur et c’est le plus important à cette seconde précise. Car tu ne connais pas de meilleures sensations, de meilleurs sentiments que tout ce que tu ressens maintenant, que tout ce qui fait battre ton coeur, d’autant plus quand les lèvres de Yasmine viennent caresser le coin de ta propre bouche, et qu’elle te confirme qu’elle non plus, elle ne compte pas partir. Et la brune a raison, tout ceci a des allures de promesses, et toi qui essayais de ne plus en faire...
Pourquoi? Pas à cause d’un quelconque sentiment négatif, mais bien pour n’en briser aucune et pour ne décevoir personne. Car plus que jamais, tu ne veux pas être cet homme-là, c’est un rôle qui ne te correspond plus du tout et c'est une dose de pression supplémentaire. Que tu ne veux pas non plus supporter, et le reconnaître fait sans doute de toi un lâche mais tant pis. Tu as assez de recul pour l’admettre, alors tu préfères te montrer extrêmement prudent avec ce genre de pacte-là, plus que jamais désormais. Tu interroges Yasmine du regard, ne voyant pas du tout où elle veut en venir, ou peut-être que si, peut-être que tu es sur le point de suggérer que si tes vêtements lui vont bien, ils sont encore mieux quand ils sont sur le sol, une remarque totalement innocente, totalement... Mais la brune finit bien par te surprendre à ses prochains mots, assez pour que tu éclates de rire, bien certain d’avoir entendu sa requête, la fameuse. "Je vois surtout que tu ne perds pas le nord, Khadji, mais okay, pour une fois, je veux bien te l’accorder..." Pour une fois, tu te sens obligé de le préciser, certain que la brune pourra le confirmer sans aucun problème. Et tu consens, pour une fois, de ton plein gré, avec le sourire aux lèvres qui plus est, à joindre vos petits doigts ensemble et à sceller ses mots précédent. Tu en profites même pour l’attirer un peu plus contre toi, visiblement c’est possible, ajoutant un simple :  "Mais si tu le dis à qui que ce soit, je nierais tout en bloc, compris ?" avant de récupérer ta main.
Car, apparemment, tu as une réputation à protéger. Oui, tu y crois dur comme fer, sans vraiment le prendre au sérieux, et bien certain d’avoir fait la soirée de Yasmine, au moins. Elle reprend sur un sujet plus ou moins sérieux et tu ne la quittes pas du regard, pas encore certain de vouloir avoir cette conversation, ici et maintenant. "Encore une fois... Tu veux la réponse longue ou la réponse courte ?" Que tu laisses échapper sur un ton plus bas, sachant exactement où la brune veut en venir. Sachant que c’était une bêtise et un acte peu téméraire de ne pas prendre de billet d’avion pour le retour dans la foulée. C'était un rêve un peu puérile, tu en as tout à fait conscience et pourtant... est-ce si mal que cela ? Yasmine vient de l’admettre elle-même, elle peut tout à fait s’habituer à tout ça, et cela fonctionne déjà, alors pourquoi rentrer ? Sauf que c’est Yasmine la plus brillante de vous deux, Yasmine qui trouve encore une solution et un moyen d’alléger ton coeur, si bien qu’un nouveau sourire prend naissance sur ton visage, assez pour que tu hoches la tête et, finisses par capturer les lèvres de la brune, tes mains exerçant une légère pression dans le dos de la jeune femme pour la rapprocher davantage de toi. Pour qu’elle ne puisse pas s’échapper et reste exactement où elle est.

Et tu ne sais pas ce qui te plaît le plus dans cette étreinte, le goût des lèvres de Yasmine qui fait toujours le même effet sur ta langue, la pression de ses doigts sur ta peau, ou le simple fait que ce soit elle, et elle qui arrive à chasser tes doutes et à t’apaiser. Ou alors c’est tout ceci à la fois, une combinaison de toutes ces facteurs. Ou tout simplement le fait qu’elle devine ce que tu ne dis pas, encore une fois, avec une justesse assez déconcertante. A croire que oui, vous êtes vraiment fait l’un pour l’autre. C’est un autre cliché de plus à ajouter sur la liste, tu en as parfaitement conscience, mais vous n’êtes plus à cela près pas vrai ? Vous serez le couple gaga et ringard et tant pis, tu acceptes totalement l’étiquette si cela veut dire que tu peux passer tout ton temps libre avec Yasmine. C’est un très bon échange selon toi et certes, il n’a pas fallu beaucoup d’arguments pour te convaincre, pas beaucoup maintenant que tu y songes. Tant pis, c’est ta réalité, cela ne fait pas de sens, mais la brune fait battre ton coeur comme personne avant elle et rien que cela, rien que ça, ça en vaut le coup.
Tu finis par la relâcher dans un autre sourire, ton visage à seulement quelques millimètres du sien, pas vraiment d’espace entre vous deux, piquant probablement son air à la jeune femme. "Je pense que c’est une très bonne idée, une excellente idée même." Que tu finis par murmurer la seconde suivante, légèrement à bout de souffle et ayant retrouver la capacité de former des phrases complètes et cohérentes. Tu recules la seconde suivante, laissant la jeune femme retrouver sa place sur tes genoux, tes mains toujours sur ses hanches à elle, elles aussi ayant trouvé leur place, ton esprit embrumé par ton propre désir réfléchissant à tout ce qu’elle vient de te dire, et d’avouer également dans le même temps. Se fixer des objectifs n’est pas une mauvaise idée, et c’est tout le contraire d’ailleurs et cela vous permettrait d’avancer dans la bonne direction, après tout, n’est-ce pas ta thérapeute, et récemment en plus, qui t’a conseillé de dresser une liste de tes propres accomplissements ? Sûrement pour te prouver que tu as parcouru plus de chemin que tu le laisses sous-entendre, rien de concret à tes yeux, vu que tu as jugé l’exercice un peu débile et que la liste a été abandonnée dès votre départ pour Bali.
Quoi qu’il en soit, ce que sous-entend Yasmine c’est un peu plus d’équilibre, un peu plus de permanence dans ta vie, dans votre vie, ce qui n’est par pour te déplaire. Du tout d’ailleurs. "Et si je dois répondre à ta question et être complètement honnête avec toi, je n’ai pas particulièrement envie de rentrer. Du tout. J’aime beaucoup ma famille, et je me suis habitué à voir ma mère un peu plus régulièrement également mais..." Est-ce que cela fait de toi une personne complètement horrible de l’admettre à voix haute ? Probablement, tu n’en sais rien, tu t’en fiches à dire vrai, Yasmine t’a interrogé il y a quelques minutes de cela et si tu peux bien être honnête avec quelqu’un, c’est bien avec elle. Non, tu n’as pas envie de rentrer, certes tu as fait des progrès, mais rien de concret ne t’attend. Et tu as parfaitement conscient que tu es le premier à avoir soutenu à Paul que tu serais là pour l’aider dans les moments difficiles, de même Camille qui commence à avoir un emploi du temps aussi important que celui d’un ministre et qui n’écoute que toi quand tu lui dis qu’elle a besoin de cinq minutes pour respirer. Et Louis alors ? Il fait de son pour suivre le rythme imposé par sa jumelle, beaucoup trop effrayé de se frayer son propre chemin... Tous ces gens-là dépendent de toi, ils sont habitués à t’avoir dans leur vie, et partir serait complètement égoïste sauf que tu l’es... si rarement, alors si Yasmine te pose la question, cette fois-ci, pour une fois tu préfères penser à toi, à vous, tout simplement.
"... Mais j’aime tout autant voyager, surtout maintenant que je n’ai plus aucune obligation professionnelle sur Brisbane, surtout si je sais que tu vas me rejoindre." Que tu conclues, ne révélant qu’une partie du problème. Ce qui est une vérité en soit, sans métier, pas besoin de se presser pour rentrer, pas de véritables obligations, et la brune pourrait te faire remarquer que là encore, c’est en partie ta faute, tu ne cherches pas vraiment ta prochaine vocation. Ce qui est légèrement faux, ton CV a été mis à jour et tu as bien jeté un coup d’oeil à quelques annonces, mais sans grande passion et sans vraiment y mettre du tien. Tu n’es tout simplement pas prêt à te relancer là dedans, la petite routine, tu ne sais pas si tu pourras sauver les meilleures parties de toi-même si tu te lances dans tout ce cirque encore une fois. "J’ai tout ce qu’il me faut, juste là, avec moi... pourquoi est-ce que je rentrerais?" Et non, tu ne fais pas référence à vos valises bien rempli, mais bien ce qui repose entre tes mains, Yasmine, Yasmine qui tient si bien dans le creux de tes bras, Yasmine qui a sa place dans ta vie et sans qui tu n’imagines pas finir une journée.
Yasmine qui a une vie en dehors de toi, tu en as parfaitement conscience, tu n’es vraiment pas le genre d’hommes qui a tendance à dominer tous les aspects de la vie de son ou sa partenaire. Pas du tout, c’est tout l’inverse même, il y a Sohan, il y a ses parents, tu le sais très bien que même si c’est un sujet assez sensible, elle en attend encore beaucoup d’eux et que leurs interactions ne vont pas s’arrêter à ce déjeuner un peu trop chargé en émotions. Tu le sais, et puis il y a Molly dans son appartement, Sloan et ses remarques bien placées, sa vie à Brisbane de manière générale, tout ça, ça a de l’importance. "Mais on fait une bonne équipe pour ça, parce que tu es la plus raisonnable de nous deux. Donc restons ici quelques jours de plus, finissons au moins la semaine et on rentrera... pour six mois." Que tu concèdes, car vous avez réussi à trouver un très bon compromis. Tu comptes les mois dans ton esprit et tu ajoutes, tout aussi rapidement. "Et on pourrait partir pour ton anniversaire la prochaine fois du coup... quoi que non, je sais déjà que je vais devoir te partager ce jour-là." Tu lui adresses un léger clin d’oeil, ayant déjà accepté ce simple fait. "Juste pour une journée hein.... Ce qui veut dire que je te laisserais choisir la destination la prochaine fois... avec mes conditions bien entendu, okay ?" Tu tentes de paraître un minimum menaçant, sauf que cela ne prend pas, et tu sais déjà que tu suivrais Yasmine à l’autre bout du monde, si elle te le demandait et ce sans aucune hésitation. Aucune.



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyJeu 29 Oct 2020 - 11:55



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{we might not ever go back anymore}
crédit/ (crackshipforya/tumblr) ✰ w/ @Edge Price

Grâce à un Edge qui consentait enfin - enfin ! - à se plier à son habitude la plus puérile, Yasmine avait le sentiment d’avoir réussi à terminer le niveau particulièrement compliqué d’un jeu vidéo. Elle savait néanmoins que beaucoup d’autres l’attendait, et le précédent n’ayant pas été de tout repos, miné de tant de péripéties qu’elle avait fini par perdre le fil, il y aurait eu de quoi le redouter un peu. Simplement, c’était étonnant puisque finalement, c’était plutôt sereinement qu’elle s’y préparait.
Si elle s’estimait rarement courageuse, là elle savait qu’elle en redemanderait sans hésitation, ne pouvant plus vivre sans le petit frisson que lui procurait l’idée de baigner dans l’inconnu. Ils ne savaient pas tout à fait de quoi la suite de leur histoire serait faite, mais les efforts qu’ils déployaient pour qu’elle résiste et perdure, c’était une démonstration assez flagrante de l’importance qu’ils avaient respectivement pris dans la vie de l’autre. Yasmine ne s’imaginait plus vraiment sans la constante Edgerton Samuel Price pour lui permettre d’avancer plus apaisée. Et ça dépassait le simple fait qu’elle en était amoureuse. Bien avant de se l’avouer à elle-même, bien avant de le lui avouer aussi, ils avaient travaillé sur leur amitié, et elle avait compris que, au-delà de tout, au-delà du caractère intime et sentimental de leur relation qui avait pris de l’ampleur au fur et à mesure que les mois passaient et que la magie opérait à nouveau, perdre tout ce qu’ils avaient construits avant de se lancer dans l’aventure du couple au sens premier du terme, c’était ce qui lui ferait le plus de mal. Yasmine ne voulait pas penser à ce genre de choses, en grande optimiste qu’elle était, mais s’ils devaient se séparer un jour, elle ne serait pas sûre de réussir à tenir le choc quand elle prendrait conscience qu’ils ne pourraient pas rester amis.
Et comment savait-elle que cette simple conclusion la détruirait ? Seulement parce qu’elle l’avait déjà vécu, et qu’au plus le temps passait, au plus elle savait que s’éloigner d’Hassan lui avait laissé la possibilité de s’émanciper du fait qu’elle avait toujours cru lui appartenir. Et elle aurait dû apprendre de ses erreurs, Yasmine, rester sur ses gardes et faire la paix avec le fait qu’elle ne devait pas donner autant de sa personne pour ne pas s’effondrer si les choses tournaient court ; garder la notion qu’elle était la seule à pouvoir avoir la mainmise sur sa propre personne, sur son propre ressenti. Sauf que le schéma dans lequel elle avait évolué durant des années, c’était le même qui commençait à se jouer quand elle savait qu’elle serait prête à tellement de choses pour Edgerton que fatalement, parce que c’était dans sa nature, parce qu’elle était faite de cette manière, elle finirait par sacrifier une ou deux ou trois de ses propres volontés.
Mais le sujet n’était pas là, et il ne le serait pas avant un moment, songea-t-elle tandis qu’elle refoulait loin l’ultimatum qu’elle avait donné à ses parents sans que le jeune homme ne le sache. A ce moment-là, elle était tournée vers ce que ressentait son partenaire et pas l’inverse, prenant sens de ce qu’il ressentait pour elle, de ce qu’il ressentait tout court, elle tenait à apaiser ce qu’elle tachait de comprendre depuis des jours pendant que de son côté, il ruminait tranquillement sans donner l’air de plus en pâtir, mais ses yeux ne trompaient pas : Yasmine le sentait, Yasmine le savait.
Elle n’avait pas prévu de lui tirer les vers du nez ce soir. Mais le cadre était assez paisible pour qu’elle se risque à lui faire entendre qu’ils avaient une vie en dehors de Bali et que la retrouver, même si ce serait difficile les premiers temps, c’était toute même une éventualité à laquelle ils devaient se préparer ensemble, et pas chacun de leur côté ; retrouver leur quotidien, repartir à la recherche de quoi occuper leur journée, refaire le point sur leurs responsabilités et ne pas les laisser de côté. Certes, Yasmine n’était pas courageuse, mais elle était réaliste : aussi magnifiques étaient leurs vacances, elles appartenaient à un monde trop utopique pour que ça ne leur fasse du bien sur la durée, aussi y revenir avec parcimonie lui semblait plus approprié, et c’est pour cette raison qu’elle potassa rapidement la proposition de faire de ce genre d’escapades un objectif commun qui les motiverait assez pour retrouver le chemin de leur terre natale.

"Hey, tu réponds pas du tout à ma question…" lui murmura-t-elle contre sa bouche quand, après avoir davantage affirmé que supposé qu’il ne souhaitait pas rentrer, il lui proposa une réponse longue ou courte qui termina par un long baiser qui indiqua à la jeune femme, bien qu’elle le savait déjà dans le fond, que parler ne faisait pas partie de la liste des priorités du jeune homme.
Foncièrement, ça ne faisait pas non plus partie de sa propre liste de priorités dans la minute, mais elle avait le sentiment qu’ils avaient suffisamment évité le sujet. Sauf que là encore, sa volonté testée par l’intention qu’il insuffla à l’échange qui la troubla assez pour qu’elle ne réussisse à totalement revenir dans le moment présent, elle laissa passer, et se raccrocha à ses épaules en se pressant davantage contre lui, se redressant légèrement pour le surplomber un instant, au point de se dire qu’en vérité, ils ne termineraient jamais cette conversation. Et davantage quand, ses propres mains quittant ses épaules, elle les posa sur les siennes pour les guider, et ses doigts remplissant l’espace vide de ceux du jeune homme, elle vint elle-même les glisser sous le tissu du t-shirt qu’elle portait et qu’elle remonta juste un peu, juste au-dessus de sa taille, ressentant le besoin soudain de sentir sa peau contre le sienne. Dans l’expectative d’autre chose, de plus de contact encore, elle laissa de côté un instant la proposition qu’elle lui avait faite, et au risque de se laisser prendre au jeu du jeune homme, elle le laissa prendre les commandes, et raffermir la prise de ses lèvres et de ses mains sur elle.
Jusqu’à ce, le souffle court, il y revienne sans crier gare, laissant un sentiment de frustration certaine passer sur les traits de sa partenaire qui s’entendit ronchonner quand elle sentit qui la rasseyait sur ses genoux, non sans s’éloigner trop l’un de l’autre. A ce stade de la soirée, même elle sentait qu’ils avaient assez palabré sur la réalité. Elle eut besoin de se recentrer, la courbe de sa taille se mouvant sous celles des paumes du jeune homme quelle regarda à nouveau dans les yeux pour y déceler l’ombre du propos qu’elle avait tenu, et auquel il accordait enfin une réponse.
Il lui fallut du temps à Yasmine pour revenir sur la terre ferme. Et c’était peut-être en ça qu’ils étaient différents finalement. Qu’importe où ils se trouvaient, à Brisbane ou ailleurs, Yasmine avait l’assurance qu’avec lui à ses côtés, elle aurait toujours le profond sentiment d’être ailleurs et d’explorer ; quand lui en contrepartie avait besoin que ce soit palpable, exportant leurs sentiments, leurs sensations, ailleurs pour se sentir mieux et avoir la certitude d’en profiter "Heureusement que t’es mignon, Price." fit-elle comme rappel à l’invective dont il l’avait alloué un peu plus tôt, resserrant sa queue de cheval par l’élastique dans une démonstration surjouée de son mécontentement. Le haut de ses pommettes colorées par son désir et sa frustration, elle n’avait pas vraiment l’air en colère, et l’effet perdit de sa superbe quand, l’écoutant lui répondre donc, elle le trouva touchant. Dans la foulée, elle toucha sa barbe avec ses pouces, caressant l’espace entre ses lèvres et son menton "Je vais pas te faire la liste des choses que tu manquerais si tu partais explorer pour de bon et pendant des mois, on sait tous les deux qu’elle serait pas aussi longue que ça." fit-elle, honnêtement "J’essaye pas de te convaincre que c’est une bonne chose de rentrer, je te connais." Elle marqua une pause pour laisser un sourire filer, et ajouta tout de suite après "T’as besoin de bouger, ça fait partie de ce que tu es, et j’adore ça soit dit en passant." Une façon de l’encourager dans son envie d’évasion quand elle savait pourtant que, si lui paraissait sûr de lui quant à l’idée qu’elle le rejoindrait partout où il irait, elle émettait un léger doute de son côté. Parce qu’elle avait déjà testé le voyage de huit mois, séparée de sa famille et de ses amis, et que ça n’avait pas eu un effet exponentiel sur sa capacité à se dire qu’elle n’avait pas besoin d’eux pour vivre. Peut-être serait-ce différent maintenant, peut-être qu’avec Edgerton comme guide, les choses ne seraient pas aussi pénibles, et qu’elle apprendrait elle aussi à vivre pour elle "Donc non, j’essaye pas de te convaincre que c’est une bonne chose de rentrer, tu sais déjà que ça le sera pas pour toi… mais fais-moi confiance, d’accord ? Ça va aller. Six mois, c’est pas grand-chose." Encore une fois, elle passa sur sa propre réflexion, revenant à celle du jeune homme dont elle emprisonna les mains dans les siennes, paumes contre paumes et doigts entrelacés "Je suis pas la plus raisonnable, je suis la plus anxieuse. Mais t’as raison, on forme une bonne équipe." Ça lui plaisait, cette dénomination. Lui lâchant une main, elle vint replacer la chaîne qu’il portait autour du cou, alourdi de son nouveau pendentif qu’elle regarda un instant. Sa main ne quitta pas sa poitrine, reposant là où se trouvait son sternum, elle reprit "Et si t’estimes qu’on a besoin de rester encore quelques jours, je me remets entièrement à ton expertise, partenaire." compléta-t-elle en se penchant pour lui donner plusieurs baisers furtifs, sur ses lèvres, dans son cou, sur sa clavicule avant de se redresser, et de terminer, sa deuxième main, celle qui tenait toujours celle d’Edge, joignant la deuxième sur sa poitrine qu’elle sentait se soulever sous sa respiration "Ce sera difficile de faire plus beau que Bali." admit-elle, jetant un regard par-dessus son épaule pour admirer la réverbération du panorama sur la surface de la piscine. Elle s’y perdit quelques secondes, le temps de réunir tout ce qu’il fallait pour se remettre à penser correctement, puis elle tourna la tête vers le jeune homme à qui elle confirma sans hésitation, le nez légèrement froncé pour marquer sa résolution à revivre ce genre de moment avec lui "Mais j’accepte la mission." Elle fronça les sourcils très brièvement, inclinant doucement la tête sur le côté pour crocheter son regard, ses mains remontant lentement pour terminer sur ses épaules "Sous tes conditions." Le sien, de regard, se plissa pendant qu’elle se retenait de se mordre la lèvre inférieure quand elle lui demanda "Qui sont lesquelles, d’ailleurs ?"
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Lashana Reeves
Lashana Reeves
La pomme empoisonnée
La pomme empoisonnée
Présent
ÂGE : 25 ans (4 mai 1998)
SURNOM : lash, ash, nana, attention le denier surnom est pour Junior et ta grand-mère Rachel, merci au commun des mortels de ne pas essayer
STATUT : célibataire, tu diras que c'est pour ta propre santée mentale
MÉTIER : serveuse au restaurant de l'Emerald Hotel, tu es celle qui connait le menu par coeur et qui se plie en quatre pour les clients
LOGEMENT : un petit studio dans fortitude valley, please, do NOT disturb
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POSTS : 1249 POINTS : 200

TW IN RP : décès familial (parents), deuil, dépression, mentions d'abus excessif de drogues & d'alcool
TW IRL : racisme, homophobie, transphobie, relations sexuelles non-consenties et/ou explicites (le suggéré et la métaphore filée sont mes meilleurs amis)
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PETIT PLUS : l'autre, la petite dernière • orpheline, précédée par Mickey et Junior, on se souvient bien d'eux pas toi • élevée par Rachel, la grand-mère, elle reste ton principal reperd et la personne vers qui tu te tournes en cas de pépin • perçue comme discrète et effacée, tu n'aimes pas en dire beaucoup sur toi • pragmatique à souhait, tu vas à l'essentiel, plus concentrée sur le jour suivant • amoureuse des diamants • fuis l'alcool et autre vices • indépendante
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RPs EN COURS :
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big bro • who, if I cried out, would hear me among the angels' order? even if they pressed me against their heart, I'd be consumed, for beauty is the terror we endure, while we stand and wonder, we're annihilated. Every angel is terrifying...

jamesmickey#2nieves

RPs EN ATTENTE : jackson •

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shane (scénario libre) • And I told my friends I was asleep, but I never said where or in whose sheets, and I pull up to your place, on the second floor, and you're standin', smiling at the door, and I'm sure I've seen much hotter men, but I really can't remember when...

RPs TERMINÉS : (fiche de liens)
AVATAR : alisha boe
CRÉDITS : (av) malibu (gifs profil & sign) madisonmusing/tumblr, weekndsource/tumblr, lcrnasgifs/tumblr
DC : lara pearson • nicholas hurley • abel reyes • laurie wright • heath wilson
PSEUDO : malibu
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 26/06/2019
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptyVen 30 Oct 2020 - 21:40




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{we might not ever go back anymore}
crédit/ (ssoveia) ✰ w/ @Yasmine Khadji

Yasmine n’essaye pas de te faire changer d’avis ou de te convaincre de poser définitivement tes valises à Brisbane, sans aucun regard en arrière ou aucun regard vers l’horizon. C’est tout le contraire même, elle te connaît, elle sait dejà de quoi tu es fait, elle sait que voyager, partir explorer, cela est important à tes yeux et cela fait parti de ton quotidien depuis... des années. Avant même que la brune ne rentre dans ta vie, avant que tes pas ne te mènent jusqu’à Brisbane, bien avant tout ça et c’est bien le genre d’habitude dont tu n’as pas envie de te défaire. Tu ne pourrais pas en vérité et tu le sais déjà, n’ayant pas besoin de te prêter à l’expérience pour en avoir la certitude. Et ça, encore une fois, tu n’as pas besoin de le vocaliser, elle peut certainement le lire dans ton regard, sans aucun problème et si tu n’avais pas déjà un sourire sur ton visage ou la brune dans tes bras, tu y aurais remédié et très rapidement. Mais c’est un des aspects que tu aimes le plus dans votre relation et quelque chose qui n’est que la résultante de bien des semaines d’une amitié forte avant de passer à la vitesse supérieure, vous avancez ensemble, main dans la main. Respectant les limites et les doutes de l’autre.
S’il faut ralentir face à tel ou tel obstacle, vous le faites ensemble et s’il faut marquer une pause pour accommoder l’un ou accélérer pour rattraper l’autre, ce n’est pas un problème. Et tu as bien conscience que six mois c’est juste assez pour Yasmine pour reprendre ses marques sur Brisbane et se retrouver, et là encore, même si la demande est implicite, tu l’entends et tes yeux marrons s’attardent un temps sur le pendentif qu’elle vient de replacer correctement sur ta peau nue puis sur vos doigts noués ensemble. C’est un compromis que tu acceptes et que tu peux faire pour elle, sans aucune hésitation. "Évidemment que je te fais confiance, tu n’as même pas besoin de le préciser Khadji, on le savait tous." Que tu marmonnes, presque dans ta barbe, presque, ayant envie qu’elle l’entende et que Yasmine ne s’interroge même plus sur ce point-la de votre relation. "Tout comme le fait que je sois très mignon, on le sait tous." Que tu ajoutes tout aussi rapidement, l’écoutant affirmer qu’elle est la plus anxieuse de vous deux. C’est une vérité mais pas un obstacle à tes yeux, tu le sais et tu sais tout aussi bien que si tu lui accordes le temps nécessaire et que tu es la pour elle, les crises de panique et autres désagréments peuvent être gérés.
Pas un moment agréable à passer mais ce n’est jamais prémédité et encore une fois, tu es là; là pour la rassurer, là pour la prendre dans tes bras, lui rappeler de respirer ou juste pour parler de n’importe quel autre sujet qui lui permette d’oublier le moment présent. C’est ton rôle, cela te convient parfaitement et tu es bien incapable d’imaginer qui que ce soit lui prêter main forte, et, il faut bien le dire, tu ne voudrais pas voir un autre lui prêter main forte pendant un tel moment, c’est aussi simple que cela. Et oui, Yasmine commence vraiment à déteindre sur toi. Et tu hoches la tête frénétiquement quand elle dit s’en remettre à ton expertise, oui, c'est impératif, vous devez rester quelques jours de plus. Yasmine scelle même cette promesse-là par une pression de ses lèvres contre les tiennes, c’est trop bref cependant, elle ne va pas bien loin, tu le savais déjà et tu te tournes toi aussi vers le cadre et votre chambre d’hôtel. De très bonnes vacances, votre deuxième virée en couple techniquement, et non ce n’est pas comme si tu comptais, mais l’atmosphère est aussi légère qu’à ton anniversaire. Beaucoup de choses se sont précisées au fil des semaines et chaque moment passé en compagnie de la brune est important, tous, tu ne pourrais pas vraiment choisir si on te demandait de le faire.
Et tu as un léger rire quand Yasmine reprend tes propos avec tout le sérieux du monde et tu lances un : "Attention sinon je vais te faire une liste..", signe que tu plaisantais. Sauf que tu connais Yasmine Khadji et que s’assurer que tout le monde est à l’aise et ce en permanence, c’est une seconde nature chez elle. Tu le sais, alors autant que tu lui donnes une réponse, sinon, c'est à prévoir, elle insistera plus tard, tu le sais déjà. C’est autant adorable que légèrement irritant maintenant que tu y songes. "Hmm je ne sais pas..." Que tu murmures dans un premier temps, mais tu finis par récupérer tes mains, les deux, croisant les bras sur ta poitrine dans une expression sûrement un peu trop sérieuse mais tu considères tes propres dires. Est-ce que tu asvraiment des conditions? En temps normal tu te soucies juste de la validité de ton passeport et si tu as pris assez de crème solaire, le reste? Ce ne sont que des détails. Mais il ne s’agit plus juste de toi, c’est vous deux maintenant et son confort aussi est important.

"Tu peux avoir des conditions aussi... et ne me sors pas que tout te va Khadji, okay" Vos regards se croisent pendant un bref moment, moment pendant lequel tu fronces les sourcils avant de finir par pousser un soupir, ton expression un peu plus détendue la seconde suivante. Non vraiment, que te faudrait-il de plus que la main de Yasmine dans la tienne et un très bon appareil photo? Probablement du temps, beaucoup de temps, que les minutes deviennent des heures, histoire de garder la brune pour toi et uniquement pour toi. Oui, c’est complètement égoïste et non ce n’est pas vraiment ce que Yasmine te demande de faire, du tout, tu le sais. "Il faut qu’on parte une semaine au minimum à chaque fois. Je te laisse établir le maximum mais partir juste pour deux jours ça ne sert à rien..." Que tu finis par lancer, toi-même surpris par ta trouvaille, mais oui, les séjours trop courts ne te donnent jamais l’impression de te reposer mais bien tout l’inverse. Si vous partez, c’est pour en profiter et en fonction de la destination, le trajet peut être plus ou moins long. Et à ton humble avis, plus le trajet est long, mieux c’est donc... une semaine minimum. Tu hoches la tête à tes mots, ajoutant ensuite: "Et si on doit aller dans des endroits avec des températures en dessous de quinze degrés il faut que tu me préviennes... histoire que je me prépare psychologiquement." Tu dis cela avec un sourire, pourtant c’est la vérité. Si elle veut se perdre en montagne ou des destinations enneigées, elle devra user de beaucoup de patience et de beaucoup d’arguments pour te convaincre. Toi, tu préfères les plages de sable fin, les moments passés devant les chaises longues, les forêts bien denses, les déserts un peu trop arides... et n’importe quelle autre destination qui ne demande pas le port d’un t-shirt, chose que Yasmine a forcément dû remarquer... forcément.
Ceci étant dit, tu finis par décroiser les bras, seulement pour les passer autour de Yasmine, car il te manquait définitivement quelque chose et c’est beaucoup mieux la seconde suivante. Beaucoup mieux. Et que tu ne vois pas quoi ajouter de plus, ce n’est définitivement pas une conversation que tu pensais avoir ce soir, ou avoir tout court, mais aplanir les choses n’est pas une si mauvaise idée que cela. Cela te permet d’envisager ce retour sur Brisbane d’une façon un peu positive, ce qui est déjà une avancée pour toi. "Et tous les six mois c’est le deal, si on finit par retrouver du boulot au autre, il faut tout de même qu’on trouve le temps." Et quand tu dis on, tu paries plus sur Yasmine que sur toi, là encore, un sous-entendu très audible. La brune possède une véritable vocation et un vrai talent, toi, tu as juste été chanceux et tu voulais juste aider les autres. Maintenant? Maintenant tu ne sais plus, mais tu n’as pas besoin de savoir pour le moment et tu sais très bien que Yasmine n’exigera jamais cela de ta part, donc, tu as encore de longues semaines de réflexion qui t’attendent. Que ce soit sur Brisbane ou sur la route, cela ne fait pas une grande différence, pas vrai? "Bon sauf en cas extrême urgence, ou si nos familles ont besoin de nous.... bien évidemment." Même si tu sais que personne ne s’étonnera de tes absences ou de tes départs chez les Price, chez les Khadji en revanche, la dynamique est différente, tu le sais déjà, tu l’as un peu appris à tes dépends. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas vous en tenir au fameux six mois, tu as vraiment envie d’y croire, vraiment. "C’est bon tu as tout noté ?" Tu poses la question sur un ton totalement joueur mais, encore une fois, tu sais déjà que Yasmine serait capable de tout te répéter, mot pour mot. Ce n’est pas le but, rien n’est figé dans la pierre et en parler a déjà allégé une partie du poids que tu avais sur les épaules.
"Mais..." Le nouveau sourire que tu as sur le visage est le seul avertissement que tu offres à Yasmine avant de l’embrasser. Encore une fois, sauf que ce baiser n’a absolument rien de furtif ou de léger, et peut-être qu’il y a un peu de tout dans ce baiser-là, tes sourires, les siens, toutes les caresses échangées, ce nouveau pendentif autour de ton cou et de celui de Yasmine. Mais pas que, la réaffirmation qu'elle est là et qu’elle te comprend mieux que personne et qu’être avec elle est la seule chose qui fait du sens dans ta vie. Peut-être, c’est ce qui te pousse à de nouveau saisir les hanches de la jeune femme et à la faire basculer sur le canapé, ton propre corps jamais trop loin, incapable de l’être tandis que tu suis le mouvement, retrouvant la position que vous avez quitté il y a seulement une dizaine de minutes. Ou moins? Ou plus? Tu ne le sais pas. "On peaufinera les détails plus tard, promis." Un murmure contre ses lèvres, une autre promesse et si pendant une seconde tu es distrait par ton collier emmêlé dans le sien, le e reposant juste à côté du y, comme si, comme si c’était tout ce qu’il vous manquait. Mais tu n’es distrait qu’une seconde justement et lorsque tu te penches de nouveau vers elle, c’est pour apposer tes lèvres dans la courbe de son cou, puis au coin de sa propre bouche et ensuite pour remonter sur son front. "Beaucoup plus tard." Et enfin ses lèvres, enfin.



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) we might not ever go back anymore (priadji) we might not ever go back anymore EmptySam 31 Oct 2020 - 16:43



≈ ≈ ≈
{we might not ever go back anymore}
crédit/ (crackshipforya/tumblr) ✰ w/ @Edge Price

Elle ne remettait plus tellement en doute la confiance qu’Edge lui accordait, c’était souvent celle qu’elle avait en elle-même qui péchait et pas qu’un peu, comme elle le lui avoué sans détour lors de l’une de leur demi-dispute. Au contraire, parce qu’il lui avait déjà tellement de fois fait part de la certitude qu’il croyait en elle, qu’il croyait en eux, elle réussissait à se laisser le droit à l’erreur un peu plus souvent. Il n’y avait eu que lui pour lui faire réaliser qu’elle valait plus que des doutes, et bien qu’elle ne comprenait pas exactement comment il s’y était pris pour y parvenir en si peu de temps, elle restait prête à ce qu’il reste le seul à jouir de ce privilège-ci. Aussi, c’était parce qu’elle avait une confiance aveugle en son jugement qu’elle avait gagné quelques points d’estime d’elle-même au cours des derniers mois passés, et même s’ils ne lui permettaient pas toujours d’agir avec une conviction ferme et définitive, le doute faisant partie d’elle et les décennies qu’elle avait passé à remettre tout ce qui la concernait en cause ayant laissées des traces indélébiles, aussi profondément marquées que celles que les épreuves qu’elle avait traversée sans se plaindre avaient laissées chez elle, Edgerton avait au moins eu le talent de lui faire entendre qu’elle avait voix au chapitre, que son avis valait autant qu’un autre et qu’elle avait le droit de l’affirmer aussi discrète, timide et magnanime qu’elle était. Alors non, elle ne remettait pas en doute la confiance qu’ils s’accordaient loin de là. Elle voulait juste lui réaffirmer qu’elle savait que, plus que tout le reste finalement, c’était acquis, et ce avec toute la conviction qui lui avait manqué par le passé quand à de maintes fois elle s’était trouvée bredouillante, le regard baissé sur ses propres chaussures, à ne pas vraiment savoir où elle allait, croisant juste les doigts pour filer droit et ne pas se vautrer en bout de chemin - comme, là encore, elle l’avait fait tant de fois, la dernière ayant été celle qui avait sonné la fin de beaucoup de choses. Là, elle le savait plus ou moins, où elle allait, et c’était un sentiment nouveau pour elle de pouvoir l’affirmer.
Non, six mois, ce n’était pas grand-chose effectivement, et ce serait assez pour qu’elle se laisse tout le loisir de retrouver du coeur à la tache tandis qu’elle travaillait déjà sur la recherche d’une nouvelle place d’infirmière à occuper. Yasmine allait mieux. Et ça aussi, elle le devait à Edgerton. Mais leur conversation avait assez duré, et déjà elle prenait la direction de toute autre chose tandis qu’elle revenait sur les conditions qu’il émettrait à la laisser choisir leur prochaine destination. Elle était novice dans l’exploration d’autres contrées, elle n’était pas beaucoup sortie d’Australie. Elle avait longtemps nourri le désir profond de visiter le pays d’où venait ses parents, pour s’imprégner véritablement de toutes ces coutumes qui avaient bercé son existence, et déambuler dans les rues d’une Agadir qui serait bien différente des récits de son père qui avait toujours dépeint sa terre natale comme un paysage de contes des 1001 nuits. C’était la seule vraie expédition dont elle rêvait parfois toute éveillée, mais elle savait qu’elle devait la faire avec sa famille ; idéalement avec son frère et avec ses parents, tous les quatre réunis - ses parents qui n’avaient jamais osé retourner au pays par crainte de voir resurgir les images atroces du drame qui les avaient fait tout quitter, parce qu’ils n’avaient plus rien de toute façon.

Du reste, elle restait curieuse de tout, et elle n’était pas bien difficile Yasmine. Tant qu’elle apprenait deux ou trois choses au passage, il était tellement facile de la contenter ; elle devait ça à ses parents, de l’avoir assez bien élevée pour qu’elle apprécie sincèrement la simplicité de tout ce que lui amenait la vie, sans en demander plus. Et d’ailleurs, elle commença à vouloir rappeler à Edgerton que sa liste de conditions ne valait sans doute pas la sienne mais…
"Tu sais très bien que tout me v… hey, non. Arrête de lire dans ma tête, c’est pas fair-play." lui dit-elle en se calant sur son froncement de sourcils, l’imitant avec un talent assez flagrant pour être noté d’ailleurs, si bien qu’elle croisa elle aussi les bras sur sa poitrine en donnant l’air soudain de bouder. Elle ne tint pas longtemps la route cependant, et elle se dérida assez vite pour encore une fois, lui faire remarquer avec une certaine clairvoyance "T’as pas eu l’air mécontent de partir seulement trois jours pour ton anniversaire, mais je dis ça…" Et il devrait s’y faire, à ces poignées de jours, puisqu’elle ne comptait pas se défaire de la tradition de l’emmener voir ailleurs lorsqu’il prenait un an de plus. Et peut-être que ce serait ridicule, peut-être que ce serait plus désuet que la première fois de partir si peu de temps, mais elle tenait vraiment à cette promesse qu’elle lui avait faite à l’époque. Après tout, c’était à cette occasion que tout s’était consolidé pour prendre des allures d’évidence qui leur permettait aujourd’hui d’envisager des objectifs communs, des vrais "J’ai droit de t’accorder une réponse plus tard, où je dois réfléchir au maximum tout de suite ? Parce qu’à chaud, partir trois semaines, voire même un mois, ça me conviendrait autant qu’à toi." chuchota-t-elle avec un léger sourire, passant sur sa propension à en faire des caisses quand il s’agissait de neige, de froid et de température loin, très loin, de celles qu’ils connaissaient au quotidien en Australiens natifs qu’ils étaient.
Mais elle y réfléchirait à plus tard, tout comme aux destinations qu’elle voulait parcourir avec la main d’Edge dans la sienne. Elle le laissa passer à nouveau ses bras autour d’elle, retrouvant la chaleur unique de son corps pressé contre le sien, et ses yeux dans lesquels elle plongea de bon gré, la tête légèrement penchée sur le côté et la lèvre inférieure emprisonnée entre ses dents quand il lui sembla que sa condition la plus importante venait d’être prononcée "Tu dis ça parce que t’as peur que je revienne sur ma proposition quand on sera rentrés ?" Elle était celle qui leur mettrait des bâtons dans les roues, ce n’était un secret pour personne ; pas parce qu’elle le voudrait, mais parce que sa profession venait avec des impératifs qu’elle pouvait rarement contrer quand ils lui tombaient sur le coin de la figure. Mais en prenant de l’avance, en s’organisant assez bien pour tenir sa parole - qui était d’or, le jeune homme le savait -, elle savait que rien ne les empêcherait vraiment de partir s’ils le voulaient vraiment. Elle aussi y croyait, sincèrement "Encore une fois, ça vaut plus pour moi que pour toi au sujet de nos familles… mais évidemment. Il faudra définir la notion d’extrême urgence cela dit, parce que je suis persuadée que Molly pourrait coller cette étiquette à ses malheurs si on lui en laisse l’occasion." Ça c’était certain, il le savait aussi bien qu’elle. Cette pensée pour leur amie haute en couleurs la fit laisser s’échapper un léger rire qu’elle stoppa quand il lui demanda si elle avait tout bien noté. Elle ne confirma pas à haute voix, réservant ses lèvres pour autre chose dans l’immédiat. Elle se contenta d’hocher la tête avant de partir à la rencontre de la bouche du jeune homme qui se pencha sur elle pour lui faire comprendre qu’il était temps d’arrêter de parler, l’avertissant avec un sourire qu’elle reconnaissait comme étant celui destiné à lui faire deviner la tournure que prendrait la fin de la soirée.
Elle était plutôt d’accord, ils n’avaient plus besoin de parler. Ravie d’avoir pu absorber un peu de la détresse sourde qu’il traînait avec lui depuis quelques jours déjà, et qu’elle n’avait pas été malhabile pour comprendre finalement, Yasmine se laissa manipuler en toute connaissance de cause. Et en ça, ses suspicions à propos de son talent pour le comprendre, elle devait se faire plus confiance, pas toujours certaine de réussir à déchiffrer l’énigme Edgerton Samuel Price. Elle essayait au moins, elle essayait fort… et ses efforts payaient, loin d’être découragée par l’exercice digne d’un problème de mathématiques corsé qu’elle aurait pris plaisir à résoudre en bonne scientifique qu’elle était.
Pour l’heure, l’énigme était plutôt simple à décrypter, et tandis qu’elle se sentait basculer sur le canapé, elle retint les sourires que lui procurèrent la pression du corps de son partenaire contre le sien, cherchant à ne pas rompre le contact de leurs lèvres qu’il fût le premier à séparer pour lui souffler qu’en effet, les détails seraient pour plus tard, beaucoup plus tard. L’arrière de sa tête enfoncée dans le canapé, elle la pencha sur le côté, ses yeux ne quittant par le visage du jeune homme qu’elle regarda par-dessous, passant en revue tous ses beaux traits qu’elle avait envie de toucher, et de piquer de baisers "Tu vois moi aussi je sais lire dans ta tête, Edgerton." chuchota-t-elle en encadrant en même temps sa taille avec ses genoux dénudés, les serrant assez pour qu’il sache qu’elle ne tenait pas à ce qu’il bouge de là alors qu’elle sentait la chaleur de la promesse d’une fin de soirée brûlante se déclarer au creux de ses reins. Ses mains se posèrent sur ses côtes qu’elle savait plus robustes qu’à une certaine époque, et le bout de ses doigts s’y enfoncèrent tout doucement - trop doucement pour le moment, mais les choses changeraient bientôt, c’était une certitude qu’elle avait quand elle sentait son coeur s’emballer grâce à l’idée que, si elle s’était contenue jusqu’ici, les prochaines minutes lui permettraient de se décharger un peu de la tension qui grandissait dans chaque parcelle de son corps qu’elle mut en fonction des mouvements de ceux d’Edge. Enfin, suivant ceux de sa tête, elle le surprit à regarder les lettres de leurs prénoms mêlés, et qui formait une harmonie certaine sur la peau dorée de son cou ; une analogie qu’elle refusa de laisser s’échapper de son esprit, bien qu’elle la fit sourire doucement. Mais reprenant plutôt, ses mains retrouvant son visage, un oeil plissé pour affirmer le sous-entendu malicieux qu’elle dévoila, elle lui dit enfin "Je savais que t’avais pas vraiment envie de regarder la télé…" Il plongea la tête dans la courbe de son cou. Et elle ne fût pas sûre qu’il l’avait vraiment entendu.

rp terminé.
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