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 No one ever said it would be this hard (Angus #2)

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Kendall Harding
Kendall Harding
Présent
ÂGE : 29 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne).
SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf ses parents, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet
STATUT : Célibataire allergique aux relations sérieuses et à l'attachement. Il collectionne cependant les relations sans lendemain
MÉTIER : Expert dans la police scientifique (Forensic), il enquête notamment sur les scènes de crime
LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill
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POSTS : 342 POINTS : 0

TW IN RP : Drogue, violence verbale, scènes de crime
TW IRL : /
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas> habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légales
CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff]
RPs EN COURS : (maj le 18/3/2024) Zelda

No one ever said it would be this hard (Angus #2) 3537e9751b11d908855eb6d36d91035a84c137b7 Barbie et Ken #3 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2

No one ever said it would be this hard (Angus #2) Ce36001f50a185762c22a80bfe3a69853ca54496 I've got you, brother >Arthur #1

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I'll be there for you, when the rain starts to pour. I'll be there for you, like I've been there before. I'll be there for you, 'cause you're there for me too... > Shiloh #1

RPs TERMINÉS : Barbie et Ken #1Barbie et Ken #2

Scarlett #1
AVATAR : Jeremy Allen White
CRÉDITS : Harley (avatar), lucy-sky et keylethkat (gif profil), rps codés avec Airpéger
DC : La salade Cesar et le Chou de Russell
PSEUDO : Aligot
Femme (elle)
INSCRIT LE : 05/04/2022
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Message(#) Sujet: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptySam 7 Mai 2022 - 23:23



@Angus Sutton No one ever said it would be this hard (Angus #2) 4014933344


Je n’ai jamais eu vraiment peur de la mort. Si cela avait été le cas je n’aurais jamais franchi les portes de la caserne à 16 ans. La mort fait partie de mon quotidien, c’est quelque chose à laquelle je suis confronté au régulièrement et j’ai appris à dissocier. A dissocier la vie professionnelle de ma vie personnelle même si certaines interventions laissent des marques. Je me suis forgé une carapace au fur et à mesure des années pour faire face à la mort. Et puis il y a eu cet incendie qui a tout foutu en l’air. Ce jour-là j'ai découvert que la frontière entre la vie professionnelle et la vie personnelle était poreuse et surtout, cette nuit a balayé toutes les défenses que j’avais érigées pour m’endurcir. A partir de cet instant précis, j’ai commencé à avoir peur de la mort. Pas de la mienne, mais de celles des personnes qui m’entourent. Je me fiche pas mal de ma propre mort, ce n’est pas une surprise je finirai par partir moi aussi. C’est la suite logique des choses, on ne peut rien y faire et ce n’est pas quelque chose qui me fait peur. La vie c’est un grand cycle : on naît, on survit comme on peut et on part un jour. Alors je n’ai jamais eu peur de l’inévitable, de la douleur du départ ou de l’oubli, je me fous de tout ça. Parce que ce qui fait vraiment souffrir ce n’est pas de partir mais d'être celui qui reste. C’est de se lever tous les matins la tête pleine de souvenirs et un trou à la place du cœur, parce qu’une personne qui part emporte toujours un bout de notre âme. Plus le temps passe et plus j’ai l’impression que nous sommes comme des puzzles et chaque être aimé qui s’en va emporte une pièce, nous laissant incomplet. Mais voilà, il y a cette douleur, j’ai l’impression de l’avoir ressentie physiquement, d’avoir senti qu’on me déchirait le cœur et même après 46 ans d’existence ça fait toujours aussi mal. Je n’ai pas dormi de la nuit, ça doit faire une bonne semaine que je n’arrive pas à fermer l'œil. Mes seuls moments de repos sont ceux où je tombe trop de fatigue pour résister. Le reste du temps mes pensées me tiennent éveillé. Je pense à elle, mais comment aurait-il pu en être autrement ? Beth est partie et c’est une idée à laquelle je n’étais pas préparé. Voir Angus débarquer comme ça à la caserne et me jeter son alliance à la figure en m’annonçant la nouvelle c’était trop à encaisser. Pire qu’un coup de massue, même dans mes pires cauchemars je n’aurais pas pu imaginer un chaos pareil. Elle a fait une overdose, Beth était dépressive et ça c’est encore pire. Elle est morte à petit feu, en souffrant quotidiennement et j’ai beau lui en vouloir pour sa trahison, ce constat me brise le cœur. Assis sur le rebord du lit, je contemple ma fenêtre : il fait encore nuit. Mon regard se reporte sur le réveil posé sur le chevet : 4h du matin. Encore une insomnie qui s’annonce insoluble. Je me lève et je me dirige vers la fenêtre. Je tire mon rideau et j’ouvre la fenêtre pour contempler le paysage nocturne. La brise caresse mon visage et mon regard se pose sur le ciel. Il est magnifique, les étoiles brillent fort ce soir, cela fait bientôt trois semaines qu’elles brillent tristement d’un nouvel éclat. Je pense à elle et je me dis look at the stars, look how they shine for you. Je retiens mes larmes mais mes yeux sont humides et ma vue se brouille. Je prends une grande inspiration et je me dis qu’il est temps, il faut que j’aille la voir. Je referme la fenêtre avant de me laisser tomber sur le lit en fixant le plafond, le sommeil a filé et il est bien trop rapide pour que je puisse espérer refermer l'œil de la nuit.

Au fur et à mesure que j’approche du cimetière mon estomac se noue un peu plus et j’ai l’impression que l’air me manque. Mes mains se crispent sur le guidon et j’essaie de prendre de grandes inspirations pour me donner le courage d’arriver à destination sans flancher. J’ai besoin de le faire, d’être près d’elle et de lui parler. Je gare ma moto au cimetière, le parking est désert ce qui s’explique par l’heure matinale de ma visite. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps et venir tôt c’est surtout pour être sûr que personne ne me voit. J’ai besoin d’un moment d’intimité, d’être seul avec elle pour lui dire ce que j’ai sur le cœur et ça je ne pourrais pas le faire avec des personnes dans les parages. Et je suis aussi persuadé que certaines personnes n’apprécieraient pas de me voir me recueillir sur sa tombe. Je passe la grille et je prends la direction du caveau de sa famille, je suppose que c’est là qu’elle repose, avec son père et ses grands-parents. Mon cœur accélère à mesure que mes pas m’approchent de sa tombe. Je marche en pilote automatique, incapable de réfléchir à ce que je fais, je fais confiance à mes pas. Et soudain il apparaît à l’angle d’une allée. J’ai un petit mouvement de recul et je m’arrête. J’ai l’impression d’être comme pétrifié, comme si mon corps refusait d’avancer davantage. Mais je dois avancer, je ne peux pas reculer maintenant. J’ai peur. Peur de voir son nom gravé sur la tombe, peur d’affronter sa mort. Je me mets à trembler légèrement et ma gorge se noue mais mes jambes se remettent à fonctionner et j’arrive devant le caveau. J’y suis et je dois affronter la vérité cette fois. Ce qui me frappe en premier ce sont les fleurs qui sont en train de faner et juste après son nom qui est gravé dans la pierre. La gravure est propre, nette à la différence des autres noms dont le passage du temps est visible. Je passe ma main sur mon visage et je prends une grande inspiration pour ne pas exploser en sanglots. Merde. Je m’assieds, en anticipation des longs instants que je m’apprête à passer ici. Les bras posé sur mes genoux comme des accoudoirs je contemple la tombe fleurie et tout ce que je trouve à dire c’est. “Je suis là.” Je sais que vu de l’extérieur je vais avoir l’air complètement fou de parler tout seul comme ça mais j’en fiche. J’en ai besoin et j’ai besoin de croire qu’elle m’entend. “Je suis revenu.” Ma voix tremble et une première larme roule sur mes joues. Je n’ai pas pleuré depuis très longtemps et rares sont ceux qui peuvent se vanter de m’avoir vu flancher comme ça un jour. Beth a toujours été la seule face à qui j’acceptais de me montrer vulnérable, celle qui connaissait tout de moi, surtout mes faiblesses et mes démons. “Je suis désolé. J’aurais dû t’appeler, donner des nouvelles et voir comment t’allais. Je me suis comporté comme le dernier des idiots. Mais j’arrivais pas à avancer, à passer au dessus alors que merde c’était de l’histoire ancienne.” La rancœur que je gardais pour elle m’a étouffé et à partir de ça tout s’est écroulé. Si à l’époque j’avais trouvé la force de lui pardonner ou si elle me l’avais dit plus tôt, tout ça ne serait jamais arrivé. “Si tu savais combien je m’en veux et combien je t’en veux aussi. Tu peux pas me laisser, tu peux pas les laisser. Ils ont encore besoin de toi, ils auront toujours besoin d’une maman.” Ma voix se brise et cette fois je ne peux plus retenir mes larmes. “Je veux que tu saches que t’étais l’amour de ma vie et même si je suis parti je ne t’ai jamais oubliée.” Mon histoire avec Sally ça n’a jamais été vraiment sérieux. Je ne l’aimais pas vraiment, pas comme j’avais aimé Beth. Cette relation avait pour but de tromper la solitude, je le savais pertinemment même si je ne voulais pas me l’avouer. Il n’y a toujours eu que Beth, elle et personne d’autre. “Je te vois partout, ça me rend complètement dingue. Je te vois à chaque coin de rue de cette ville de malheur, j’ai l’impression d’entendre ton rire et j’arrive même pas à regarder une foutue marguerite sans penser à toi.” Mon regard balaie les fleurs qui ont été déposées sur sa tombe et je hoche la tête de gauche à droite. “Parce qu’on sait très bien tous les deux que t’as jamais été une très grande fan de fleurs, les seules que t’aimais bien c’était les marguerites, ils n’ont vraiment rien compris.” Ma voix est complètement brisée et les sillons que mes larmes ont creusé sur mes joues ne cessent de s’agrandir. “Finalement j’ai l’impression que j’étais le seul à vraiment te connaître, et t’étais la seule qui me connaissait aussi.” J’ai l’impression d’étouffer, ça fait si mal d’être là, de ne pas savoir si elle entend ce que je lui dis. “Non mais des roses vraiment n’importe quoi.” Je les écarte de la main. Elle a toujours trouvé que les roses étaient les fleurs les plus clichés que l’on pouvait offrir et certainement celles qui avaient le moins d’intérêt. Beth aimait la beauté dans sa simplicité, celle des marguerites qui continuent de pousser dans le parc où on s’est donné mille et un rendez-vous.  “Tu me manques. Mais merde comment on a pu en arriver là ?”





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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptyDim 15 Mai 2022 - 20:53




No one ever said it would be this hard
  @Russell Sutton  :l:  
◊ ◊ ◊

Je n'ai pas remis les pieds au cimetière depuis l'enterrement. Ça fait un mois qu'elle n'est plus là, pourtant il m'arrive encore de penser qu'elle est toujours en vie. En fait, ça m'arrive presque à chaque fois que je me réveille et que, la tête dans le cul, je me dirige automatiquement vers le canapé pour m'assurer qu'elle aille bien comme j'avais l'habitude de le faire lorsqu'elle était encore vivante, sauf qu'elle ne l'est plus et qu'au lieu de voir son visage dépasser de la couverture, je me retrouve face à un canapé vide. Du vide, c'est ce tout ce qu'elle m'a laissé quand elle a décidé de nous abandonner. Y'a des jours où je lui en veux tellement que je me mets à la déteste et d'autres où je me déteste de lui en vouloir. Je me sens coupable d'un rien, mais surtout de ne pas avoir réussi à lui donner de bonnes raisons d'avoir envie de rester. Je regrette toutes les fois où on s'est disputés, les mots de trop et par dessus ceux que je n'ai pas réussi à prononcer. Je m'en veux de ne pas avoir assez profité des moments en sa compagnie et d'avoir été assez naïf pour croire qu'elle était immortelle. J'essaye de me montrer fort pour Samuel, mais même avec lui j'ai l'impression de tout faire de travers. Je suis pas capable de lui parler d'elle parce que j'ai peur de ce qui pourrait arriver si je le faisais, je peux pas me permettre de m'effondrer car la vie doit continuer et en même temps je veux pas qu'il pense que c'est un sujet qui ne peut plus être abordé. Elle me manque et je sais tout simplement pas comment l'exprimer. Je me suis dit que peut-être ce serait plus facile de le lui dire à elle sans que personne ne puisse être là pour l'entendre, de venir me recueillir sur sa tombe et de me lancer dans de long monologue comme j'avais l'habitude de faire avant d'aller me coucher et qu'elle était endormie sur le canapé. Seulement, j'ai peur de ce que je pourrais lui dire si je me mettais à parler parce que même si elle me manque, je sais aussi que je peux pas m'empêcher d'être en colère. J'ai peur de dire des mots que je pourrais finir par regretter, car je conçois pas le fait qu'elle nous ait laissé pire encore, qu'elle ait mis fin à ses jours alors que y'a des tas de gens qui rêveraient de pouvoir vivre un peu plus longtemps. Je lui en veux de ne pas m'avoir laissé l'occasion de lui faire mes adieux et de n'avoir rien laissé derrière elle pour expliquer son geste. Une rose dans la main, je m'avance vers l'endroit où elle repose désormais avant de m'arrêter lorsque j'entends sa voix, celle de celui que je tiens pour principal fautif. Il se tient debout devant sa tombe, mais ses mots se confondent en un murmure inaudible. Mes doigts se resserrent instinctivement sur la tige de la fleur tandis que j'avance à pas feutrés dans sa direction. “Tu me manques. Mais merde comment on a pu en arriver là ?” Il se penche pour envoyer valser les fleurs que nous avions choisi, Samuel et moi et c'est le geste de trop. De ma main de libre, j'attrape son poignet que je serre fermement entre mes doigts. "Ne t'avise plus jamais d'y toucher, t'as compris ?" Je dis entre mes dents serrées. Ça sonne comme une menace, parce que c'en est une. Les roses sont sacrées, si je devais choisir un symbole pour représenter l'amour que je peux porter à ma famille, ce serait cette fleur ou un renard, une rosenard comme dirait Samuel quand on arrive pas à se mettre d'accord sur le chapitre du petit prince qu'on préfère. "Tu veux vraiment savoir comment elle en est arrivée là ?" Je demande en m'efforçant de ne pas crier. Je me penche pour attraper les deux roses et rajoute la troisième sur la pierre tombale, par dessus ses marguerites. Je pourrais très bien les lui faire bouffer, ses marguerites, en fait c'est sûr que je les lui ferais bouffer si on était pas dans un lieu qui force le respect et les bonnes conduites. Je les lui ferais bouffer la moindre pétale et ce jusqu'à la dernière tige sauf que j'ai été éduqué -certainement pas par lui - et que je sais un tant soit peu me tenir quand les circonstances me poussent à le faire. "Tu peux sécher tes larmes de crocodile, on est pas à la caserne ici, t'as aucun public à berner." Je viens lui murmurer à l'oreille. Il peut arrêter de faire son petit cinéma surtout que le rôle du mari endeuillé est périmé depuis des lustres. Il n'a aucun droit d'être ici, sa présence n'est pas légitime, même si très culottée. J'essaye de rester courtois pour ne pas perturber les personnes autour qui sont aussi venues se recueillir sur la tombe de leurs proches et dont la peine est réelle contrairement à celle de l'homme qui se permet de revenir en pensant que la ville lui appartient.
 


BY PHANTASMAGORIA

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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptySam 21 Mai 2022 - 1:53



@Angus Sutton No one ever said it would be this hard (Angus #2) 4014933344


Mes mains ne cessent de trembler et mon corps est toujours secoué par des sanglots. Je ne pensais pas que ce serait si difficile de venir ici et de lui ouvrir mon coeur comme je suis en train de le faire. Je savais que ça me ferait mal, nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard. Ma culpabilité et ma tristesse se livrent une terrible bataille pour savoir laquelle prendra le dessus sur l’autre et je me retrouve submergé par tout un cocktail d’émotions. Je regrette cette situation, je m’en veux de ne pas avoir été présent pour elle, de n’avoir jamais appelé pour savoir comment elle allait. Mais j’étais dans une période ma vie où j’avais trop de problèmes à régler de mon côté et la rancœur était trop forte pour que je trouve la force de lui pardonner. Alors je me retrouve là comme un con devant sa tombe à lui parler et à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je craque parce même si elle m’a fait énormément souffrir et si à l’époque elle a brisé mon coeur elle reste mon premier amour. On n’oublie jamais son premier amour et je ne pense pas pouvoir aimer quelqu’un d’autre un jour comme je l’ai aimée elle. C’est comme si elle avait eu les clés de mon coeur entre ses mains pendant tout ce temps et qu’elle les a emportées avec elle en s’envolant.

Je profite de l’heure matinale pour lui parler, lui dire ce que j’ai sur le cœur depuis trop d’années sans que personne ne me voit et ne m’interrompe. C’était sans compter sur la malchance qui a mis Angus sur mon chemin. Au moment où je suis en train de repousser d’un revers de la main les roses qui ornent à tort sa tombe j’entends des pas se rapprocher et je n’ai pas le temps de me tourner pour voir qui s’est approché qu’une main attrape fermement mon poignet. Je me tourne et j’ai la mauvaise surprise de voir que c’est Angus qui est là. Et merde. Je pensais être tranquille en venant à cette heure-ci alors tomber sur la personne qui me déteste le plus dans cette foutue ville c’est de la malchance ou un mauvais hasard. "Ne t'avise plus jamais d'y toucher, t'as compris ?" Je fronce les sourcils et je lui réponds d’un ton ferme à l'oreille. “Tu me lâches tout de suite.” Je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec Angus aujourd’hui. Je me sens complètement brisé rien qu’en me retrouvant face à la tombe de Beth alors me disputer avec mon fils c’est trop pour une seule journée. Je secoue légèrement mon bras mais il ne lâche pas son emprise et physiquement il a largement le dessus. "Tu veux vraiment savoir comment elle en est arrivée là ?" Je peux voir la haine dans son regard et je trouve ça effrayant. Je ne reconnais pas le gamin que j’ai laissé il y a plusieurs années et ça me fait mal de le réaliser. Il lâche violemment ma main pour déposer des roses sur les marguerites que je viens de déposer. Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’il enchaîne les répliques acerbes, en murmurant à mon oreille cette fois. "Tu peux sécher tes larmes de crocodile, on est pas à la caserne ici, t'as aucun public à berner." Je serre les dents et je puise dans le self control qu’il me reste pour essayer de calmer la situation, on ne peut pas se disputer ici, par respect pour |i]elle[/i] et aussi pour les autres personnes qui sont en train de se recueillir sur des tombes voisines. “Arrête Angus, ce n’est ni le moment ni l’endroit pour que tu viennes me provoquer.” Je ne veux pas qu’elle voit ça, qu’elle voit à quel point notre famille est mal en point même si mes rapports plus que houleux avec Angus ne sont pas surprenants. Ca me blesse qu’il pense que si je suis venu pleurer sur sa tombe c’est pour me faire plaindre et apitoyer les gens qui m’entourent. J’ai fait des erreurs que je regrette mais je suis sincère, mes larmes en sont les témoins. Angus ne m’a jamais vu pleurer mise à part après l’incendie et rares sont les personnes qui m’ont vu exprimer les émotions. C’est quelque chose que je dissimule énormément et je me force à maintenir une poker face en permanence pour que personne ne voit mes faiblesses et mes failles. Alors c’est le comble qu’il m’accuse de vouloir apitoyer les personnes autour de moi c’est vraiment la dernière chose dont j’ai envie. “Je suis venu parce que j’en avais besoin, pas pour berner un public imaginaire comme tu aimes le croire.” J’essaie de ne pas hausser le ton, pour elle mais je sais que rien de ce que je ne pourrais dire pourrait apaiser la colère d’Angus.





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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptyMar 24 Mai 2022 - 17:52




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  @Russell Sutton  :l:  
◊ ◊ ◊

J'aimerais le trainer jusqu'à la sortie, lui prier de déguerpir, mais je ne fais rien si ce n'est lui agripper le bras. Je ne fais rien, parce que l'envoyer chier reviendrait à trahir les dernières volontés de ma mère. Je peux pas m'empêcher de me dire que le monde est mal fait, qu'il y a trop de moments où le timing est mauvais et que tout peut changer en l'espace d'une journée. Elle a attendu ce moment pendant trop d'années pour tout gâcher. Je la revois encore retenir son souffle jusqu'à la dernière sonnerie en espérant de tout son être qu'il finisse par décrocher et puis j'entends encore sa voix, pleine de culpabilité, répéter les mêmes paroles en boucle en laissant un énième message sur sa messagerie. Je la revois se lever en panique pour aller chercher checker les notifications sur son téléphone ou l'entendre prononcer son nom durant son sommeil en rentrant du boulot. Alors, le retrouver ici après tout ce temps et surtout maintenant qu'elle n'est plus là pour le voir de ses propres yeux, c'est douloureux car elle était celle aurait tout donné pour le revoir alors que moi, je n'ai jamais partagé son envie. Je sais pas si je crois en une vie après la mort, mais l'espoir nous pousse souvent à gober tout un tas de choses absurdes et là, tout de suite, je préfère me dire qu'elle assiste à son retour. “Tu me lâches tout de suite.” Mes yeux ne quittent pas le nom gravé sur la pierre tombale. Je sais plus si je l'agrippe ou si je me tiens fermement à lui, sûrement un peu des deux. Je veux qu'il prenne un peu de ce poids, celui qu'il m'a légué en claquant la porte de notre appartement. Normalement, les absences sont sensées créer un vide, c'est ce que j'ai ressenti lorsque le coach s'en est allé, c'est aussi ce que je ressens désormais que ma mère est décédée pourtant tout ce que Russell a laissé en partant c'est des kilos de soucis en plus, une masse plus que du vide. Je finis par le lâcher pour venir recouvrir ses marguerites de mes roses. Il n'a même pas été foutu d'acheter un bouquet de fleurs avant de venir, ça ne m'étonnerait pas qu'il ait piqué les fleurs dans le jardin d'une inconnue. C'est toujours mieux quand c'est gratuit puis c'est pas comme si elle avait compté pour lui au point d'avoir envie de faire sortir le porte monnaie. Son air attristé fonctionne certainement bien avec les autres, mais pas avec moi. Il n'a pas le droit de se ramener ici en faisant comme si ça le touchait alors que ça fait des années qu'on est comme mort à ses yeux. Qu'est-ce que ça change au juste ? C'est pas comme si son départ allait bouleversé ses habitudes de vie ou qu'il allait lui falloir du temps pour apprendre à vivre sans elle. Il n'a aucun droit de la pleurer. “Arrête Angus, ce n’est ni le moment ni l’endroit pour que tu viennes me provoquer.” Je prends une profonde inspiration pour ne pas laisser l'impulsivité me gagner. Pas ici, ni même aujourd'hui. Si j'ai bien changé durant ces dernières années, il est resté tel qu'il était. Toujours à trouver le moindre prétexte pour remettre la faute sur tout le monde, sauf lui. Avant c'était le boulot qui avait bon dos, maintenant c'est moi qui le provoque alors que c'est lui qui refait surface avec une aisance presque déconcertante. Pas d'excuses, ni même d'explications, rien si ce n'est des reproches et qu'on soit clair, je n'en attends pas, ça fait bien longtemps que je n'attends plus rien de lui. Ça me révolte, c'est tout. Le culot, ça me connait plutôt bien, mais là ça dépasse de loin le domaine de mes compétences. “Je suis venu parce que j’en avais besoin, pas pour berner un public imaginaire comme tu aimes le croire.” Plus il parle et plus je le trouve lamentable. Je me redresse pour me retourner vers lui. "Et donc ? Tu crois que ça te donne le droit de venir te recueillir sur sa tombe ?" Je lâche sans détourner le regard. C'est certainement pas le lieu pour en parler, mais si ma mère peut nous entendre de là où elle est alors elle mérite d'avoir des explications. Moi, je m'en branle, mais il lui doit au moins ça. "Non parce que t'étais où quand elle ressentait le besoin de t'avoir auprès d'elle ?" Nulle part ou alors partout sauf ici. "Tu faisais quoi pendant qu'elle était en train de te pleurer sur le canapé ?"Je demande un peu plus fort en pointant la tombe à l'aide de mon index. J'en ai rien à foutre qu'il ressente soudainement le besoin de lui parler, c'est qu'un putain d'égoïste qui ne pense qu'à sa gueule.  


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ÂGE : 29 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne).
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STATUT : Célibataire allergique aux relations sérieuses et à l'attachement. Il collectionne cependant les relations sans lendemain
MÉTIER : Expert dans la police scientifique (Forensic), il enquête notamment sur les scènes de crime
LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill
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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptyMer 25 Mai 2022 - 23:06



@Angus Sutton :drama:


Complètement perdu dans mes pensées et noyé dans la tristesse et la nostalgie, c’est une main qui attrappe fermement mon bras qui me fait revenir à la réalité. Je reprends rapidement mes esprits et j’ai la triste surprise de voir que c’est Angus qui m’agrippe avec un regard d’une noirceur effrayante. Angus m’empêche de pousser sur le côté les roses qui ornent la tombe de Beth et il m’interdit d’y toucher à nouveau. Mais il n’a pas d’ordres à me donner, je reste son père et en plus je sais ce que je fais. Angus ne le sait peut-être pas mais sa mère détestait ces fichus fleurs, c’est que quelque chose que j’ai toujours su. Alors voir des roses étalées partout sur sa tombe je trouve ça plutôt irrespectueux et complètement à côté de la plaque. Mais je n’ai pas le temps de lui expliquer la raison de mon geste, -même si je n’ai pas à me justifier- puisqu’il commence à me provoquer. Il m’accuse de mentir, de jouer le mari endeuillé pour que l’on me plaigne. Ces accusations m’attristent beaucoup parce que je me rends compte à quel point l’image qu’il a de moi est mauvaise. Mais quel genre de type je serais si je faisais une chose pareille ? Je lui demande d’arrêter son cirque, on est dans un cimetière, ce n’est absolument pas approprié d’avoir une discussion comme celle-là. J’essaie de lui expliquer que je suis venu par besoin, que c’était sincère et que c’est loin de faire partie d’un plan complètement tordu pour attirer la pitié de mes proches. "Et donc ? Tu crois que ça te donne le droit de venir te recueillir sur sa tombe ?" Je serre légèrement le poing, je ne reconnais plus mon fils. Je sais qu’il a toutes les raisons du monde de m’en vouloir mais il ne peut pas m’empêcher de venir la voir. Je n’ai besoin de l’autorisation de personne alors il devra s’y faire. “Bien sûr que ça me donne le droit de venir, que ça te plaise ou non.” Je soutiens son regard et je garde un ton ferme, le même que j’utilisais quand je le punissais quand il était petit. "Non parce que t'étais où quand elle ressentait le besoin de t'avoir auprès d'elle ?" Si je ne me trouvais pas devant la tombe de Beth en plein milieu d’un cimetière j’aurais sûrement haussé le ton et je l’aurais empêché de poursuivre. Il est en train de me faire des reproches pour lesquels je suis peut-être responsable mais Angus ne sait pas tout. Oui je suis parti, j’ai claqué la porte sans donner de nouvelles, et c’est sûrement la plus belle connerie que j’ai faite de toute ma vie, mais j’avais des raisons de le faire. Beth avait brisé ma confiance en me trompant et en me mentant chaque jour qui avait suivi sa trahison. Elle ressentait le besoin de m’avoir près d’elle ? Elle aurait dû y penser avant. Avant de faire cette connerie ou avant que je découvre le pot aux roses alors qu’elle était au téléphone. Si elle m’avait avoué son erreur j’aurais pu la pardonner, ou du moins essayer, parce que je l’aimais plus que tout au monde. Mais l’apprendre de cette façon après plus de 17 ans c’était trop difficile à supporter. Surtout après tous les reproches qu’elle me faisait au quotidien. Je me sentais horriblement mal, seul, coupable, en situation d’échec permanent. J’avais besoin de ma femme moi aussi à ce moment là. J’avais besoin de soutien, d’amour et de sincérité. Alors oui Beth a souffert, mais elle n’était pas la seule. "Tu faisais quoi pendant qu'elle était en train de te pleurer sur le canapé ?" J’essayais d’aller mieux. Dans les bras de Sally à l’époque je cherchais la résilience, j’ai trouvé une oreille attentive, une personne qui m’a poussé vers le haut même si je n’ai jamais réussi à lui rendre son amour. Je n’étais pas amoureux d’elle, parce qu’il n’y a toujours eu que Beth dans ma tête et dans mon cœur, mais grâce à Sally j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai trouvé la force de me soigner. J’ai dû voir la réalité en face : j’avais un problème. Et après qu’elle m’ait poussé à aller voir un psy, le problème a pris un nom : “dépression.” Je me souviens avoir été sonné quand le psy a rendu son diagnostic. Pour moi la dépression était inenvisageable, je me pensais trop solide pour que ça puisse m’arriver, j’avais juste une passe à vide mais pourtant les symptômes étaient bien là. J’étais constamment triste, j’avais perdu le goût de tout, la photo de m’intéressait plus, la moto non plus et mon travail encore moins. Je me souviens des longues séances de thérapie où j’ai raconté l’incendie et l’impact que cela avait toujours eu dans ma vie et le psychologue a été formel, je souffre de syndrome post traumatique. Syndrome qui, couplé à ma dépression avait entraîné un alcoolisme léger. A ce moment là ma vie était un véritable enfer et mon esprit était emprisonné dans cette atmosphère étouffante. A force de thérapie, de désintox, de beaucoup de temps et d’efforts j’ai réussi à m’en sortir. Je ne bois plus et mon état d’esprit s’est amélioré même si les marques que l’incendie ont laissé restent indélébiles. Mais ce parcours du combattant par lequel je suis passé Angus ne le connaît pas. “J’étais en désintox.” La réponse va très certainement le surprendre mais je veux qu’il le sache, et qu’elle le sache aussi. Je ne sais pas si elle m’entend mais je veux qu’elle sache que j’ai essayé d’être une meilleure personne et de me sortir de cet enfer. “Voilà j’espère que t’es satisfait par ma réponse.” Je lâche un soupir avant de poursuivre pour lui expliquer en partie pourquoi je suis parti. “J’essayais de me soigner, d’aller mieux. Et j’avais besoin de m’éloigner pour le faire.” Et pour te protéger. Angus avait besoin d’un père pendant mes années d’absence, je le sais mais j’étais trop abîmé pour ça et je lui aurais fait bien trop de mal en restant à Brisbane.





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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptyMer 1 Juin 2022 - 0:24




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  @Russell Sutton  :l:  
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 “Bien sûr que ça me donne le droit de venir, que ça te plaise ou non.” Ok, je veux bien qu'on soit dans un endroit qui, par je ne sais quel miracle, m'empêche de lui sauter à la gorge, mais ce n'est pas une raison pour me provoquer davantage. Ma tolérance a des limites et dernièrement elle sont si fines qu'il ne faudrait pas que Russell s'amuse à tirer sur la corde trop longtemps au risque qu'elle ne finisse par céder. Il soutient mon regard et je ne cligne pas des yeux, hors de question de perdre le duel face à quelqu'un qui devrait se sentir honteux. J'ai passé l'âge de trembler face à ses remontrances, ça ne fonctionne plus avec moi : le ton ferme et le regard froid, qu'il aille au diable. Je pointe la tombe de ma mère du doigt pour appuyer mes propos, l'index tremblant de rage. Une colère qu'il m'est de plus en plus difficile à gérer et pour tout dire, plus le temps passe et plus j'ai peur de ne plus arriver à la maitriser. La tristesse qui m'anime depuis qu'elle est partie est loin d'arranger les choses, son départ n'a fait qu'accroitre le trou béant dans ma poitrine et je ne sais pas faire autrement que de le remplir avec des mauvaises émotions. Je puise dans les souvenirs d'une vie meilleure pour ne pas voir mon index se transformer en un poing qu'il me serait facile de lui foutre en pleine poire. Il ose me faire part de ses besoins quand il n'a pas été capable de répondre à ceux de celle qu'il est venu voir. Il était où Russell, quand tout ce dont elle avait besoin c'était de le voir franchir le seuil de notre porte ? Il arrive trop tard, comme lors de mes derniers matchs de rugby. Match que, fut un temps, il n'aurait raté pour rien au monde, mais les gens finissent par changer, pas vrai ? “J’étais en désintox.” Mais oui, bien sûr. Putain, mais il me prend vraiment pour le dernier des cons. Je ne crois plus en ses paroles car si y'a bien quelqu'un qui m'a appris que les mots, aussi jolis soient-ils, pouvaient n'être qu'une utopie, c'est bien lui. "Je serai toujours là pour toi" qu'il ne cessait de me répéter quand je me mettais à pleurer après qu'il m'ait engueulé et que j'angoissais à l'idée de n'être plus que le fruit de sa déception. "Parole de Sutton" qu'il me promettait à chaque fois que son boulot l'obligeait à devoir reporter une de nos activités père-fils.  "Ta mère est l'amour de ma vie et rien ne pourra changer ça." qu'il m'avait assuré quand, après avoir été témoin d'une querelle entre mes parents, j'étais allé le trouver pour lui demander s'ils étaient sur le point de se séparer. “Voilà j’espère que t’es satisfait par ma réponse.” J'attendais qu'il la sorte, la carte de la rédemption. Je lâche un rire amer alors que, du bout de ma chaussure, je viens jouer avec les quelques graviers qui parsèment le sol du cimetière. "Une désintox de sept ans ?" Les derniers souvenirs que j'ai de lui sont imbibés d'alcool et de pastille mentholée. C'est sûrement pour cette raison que l'alcool fort me répugne autant, j'ai pas envie de finir comme lui, jamais. Pourtant, je sais que les chiens ne font pas des chats et que les enfants d'alcooliques sont plus à même de développer une addiction. Mais sept ans ? Vraiment. C'est trop gros pour être vrai surtout que si les rumeurs sur son retour se sont avérées être justes, y'en a eu aussi pas mal lorsqu'il s'est fait la malle. Certains disaient qu'il l'avait croisé dans un bar de Brisbane quand d'autres se vantaient d'avoir un scoop inédit à son sujet en jurant qu'ils savaient de sources sûres qu'il avait refait sa vie à Toowoomba. "T'as dû tomber sur une belle bande d'incompétents pour devoir suivre une désintox de sept ans.." J'ajoute froidement ou alors c'est qu'il devait vraiment y tenir à sa bouteille, bien plus qu'à sa propre famille pour avoir eu besoin d'autant de temps pour arriver à s'en séparer.  "Et laisse-moi deviner, t'es allé te faire soigner dans la seule clinique du pays qui ne possédait aucun réseau de téléphonie mobile ?" C'est bien beau de sortir l'excuse de la thérapie, mais c'est pas comme s'il avait été pris en otage dans une grotte au fin fond de l'Amazonie, même en prison, les délinquants ont le droit d'appeler leurs proches. “J’essayais de me soigner, d’aller mieux. Et j’avais besoin de m’éloigner pour le faire.”Et voilà, on en revient toujours à ses besoins. Est-ce qu'il a toujours été aussi égoïste ? Peut-être qu'avant j'étais trop aveuglé par l'amour que je lui portais pour pouvoir m'en rendre compte. Y'a qu'un nombriliste qui peut abandonner les siens sans en éprouver le moindre remord ou un lâche et je crois que j'ai la chance d'avoir les deux pour géniteur. "C'est malin, maintenant je me sens bien bête de t'en avoir voulu durant toutes ces années. " Je lâche sur un ton plus que sarcastique parce que jamais ô grand jamais je ne pourrais lui pardonner son acte.
 


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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptyVen 3 Juin 2022 - 18:16



@Angus Sutton :OO:



Angus n’est même pas là depuis une minute qu’il essaie déjà de me provoquer. Il insinue que je n’ai pas le droit de venir me recueillir sur sa tombe et je lui réponds que j’ai le droit et qu’il devra s’y faire. Je peux comprendre qu’il n’ait pas envie de me voir dans les parages mais personne ne peut m’interdire de venir ici. Son offensive continue et quand il me demande où j’étais pendant toutes ces années, je lui dis que j’étais en désintox. Une vérité dont je ne suis pas franchement fier. Avouer qu’on est malade et qu’on a besoin d’aide n’est jamais quelque chose de facile. C’est un long chemin et je dois remercier Sally de m’avoir accompagné tout du long. J’aurais préféré ne jamais dire à Angus que j’avais un problème avec l’alcool au point de devoir aller en désintox mais il ne m’a pas laissé le choix. Je soutiens son regard même si au fond j’ai peur de son jugement. Je rêverais de partir en courant, de le planter là et de disparaître à nouveau mais je ne peux pas. Je lui balance quelque chose de très personnel, très peu de personnes sont au courant de mon séjour en désintox. Même si je ne m’attendais pas à une réaction pleine d’empathie je pensais que ça lui clouerait un petit peu le bec. Mais non, ça le fait rire, et je crois qu’à ce moment-là mon cœur se brise un peu plus. "Une désintox de sept ans ?" Je soupire, ce n’est vraiment pas la réaction que j’attendais. "T'as dû tomber sur une belle bande d'incompétents pour devoir suivre une désintox de sept ans.." Je peux comprendre qu’il m’en veuille, sept ans c’est très long, mais il n’est pas à ma place, il ne sait pas à quel point j’ai souffert et à quel point je souffre encore aujourd’hui. "Et laisse-moi deviner, t'es allé te faire soigner dans la seule clinique du pays qui ne possédait aucun réseau de téléphonie mobile ?" Je sais qu’il a raison mais ça me fait chier de l’avouer. Je sais que j’ai fait des erreurs dans le passé, de très grosses erreurs même, mais qu’on me les remette sous le nez comme ça c’est dur. Oui il a raison, j’aurais dû appeler, mais je n’ai pas trouvé le courage de le faire. C’était trop difficile pour moi, je ne voulais pas devoir m’expliquer sur mon départ. Comment est-que j’aurais pu dire à mon gamin que je suis parti parce que sa mère m’avait trahi ? Ou comment lui dire que je passais mes journées à boire et une bonne partie de la nuit à vomir et pleurer à cause du chagrin et de la culpabilité ? Je sais qu’il m’avait déjà vu ivre à plusieurs reprises avant mon départ mais à Toowanda c’était encore pire à cause de la trahison de Beth. J’ai été en désintox plusieurs fois, c’était un long processus où les rechutes ont été nombreuses. C’est une période où j’ai eu des idées noires et beaucoup de culpabilité d’être un père aussi absent et chaotique. Mais grâce à Sally, son empathie et son amour j’ai pu remonter la pente petit à petit et j’ai fini par m’en sortir. "C'est malin, maintenant je me sens bien bête de t'en avoir voulu durant toutes ces années." Son sarcasme me blesse énormément mais je sais que je ne l’ai pas volé. De son point de vue je suis le grand méchant, le connard de service et sa mère la femme parfaite et la victime de toute cette histoire. “Garde ton sarcasme pour toi, arrête de te comporter comme un gamin.” Avant qu’il n’ait le temps de me lancer une nouvelle critique acerbe je veux lui faire réaliser qu’il est complètement injuste. “Parce que tu crois qu’on sort au bout d’un mois et que tout est réglé par un coup de baguette magique ?” J’essaie de rester le plus calme possible parce que le fait qu’on ait ce genre de discussion en plein milieu d’un cimetière devant sa tombe est complètement déplacé. “Oui j’aurais dû appeler mais j’étais pas en état de m’occuper de vous à ce moment-là. Tu crois vraiment que ça aurait été sain pour vous si j’étais resté ?





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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptyLun 6 Juin 2022 - 21:45




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Il essaye de se trouver des excuses, mais y'a rien de cohérent dans ses propos. C'est pathétique de l'entendre me sortir un ramassis de conneries à propos d'une cure de désintox alors qu'il a eu sept ans pour se forger un alibi en béton. Et s'il s'attendait à ce que je lui tombe dans les bras, c'est raté. Son histoire ne m'émeut pas, pourtant c'est pas les émotions qui me manquent en ce moment, mais la peine ne fait partie de celle que je ressens à son égard. J'éprouve aucune empathie pour lui, ce qui ne m'empêche pas d'en avoir éprouver énormément par le passé. “Garde ton sarcasme pour toi, arrête de te comporter comme un gamin.” Un gamin ? J'ai beau me ronger le frein, je suis à un rien de lui foutre mon poing dans la gueule. Je lève la main dans sa direction avant de mettre fin à mon geste lorsqu'elle s'apprête à heurter son visage pour la seconde fois en quelques jours.  "J'ai dû abandonner mes rêves de gosse pour endosser tes responsabilités d'adulte et t'oses me traiter de gamin ?" Je gueule parce qu'à ce stade je ne suis plus en mesure de contrôle le volume de ma propre voix. J'ai dû tirer une croix sur le rugby, enchainer les jobs étudiants pendant que mes potes profitaient de leur période d'adolescence, passer le reste de mes soirées à veiller sur ma mère et mon petit-frère pendant qu'il était en train de participer à des groupes de paroles débiles tout en étant logé, nourri, blanchi et qu'il en avait rien à cirer de nos vies. “Parce que tu crois qu’on sort au bout d’un mois et que tout est réglé par un coup de baguette magique ?” Je peux plus l'entendre jouer les victimes. Il a fait le choix de noyer son chagrin dans l'alcool, on ne lui a pas mis les verres de whisky sous le nez donc qu'il compte pas sur moi pour le prendre en pitié ou le féliciter de nous avoir abandonné pour tenter de se soigner. " Oh ta gueule." Par pitié qu'il se la ferme. Y'a un monde entre avoir passé un mois en désintox et y avoir séjourné pendant sept ans et s'il n'arrive pas à s'en rendre compte c'est qu'il est encore plus con que ce que je pouvais penser. Personne ne reste sept ans d'affilé en désintox, certains vont et viennent, y'a des séjours qui durent plus longtemps que d'autres mais qu'il me fasse pas croire que sa cure a duré autant d'années parce que c'est faux. “Oui j’aurais dû appeler mais j’étais pas en état de m’occuper de vous à ce moment-là. Tu crois vraiment que ça aurait été sain pour vous si j’étais resté ?” Je le dévisage avant de lever les yeux au ciel. "Le principe du téléphone c'est justement de pouvoir donner des nouvelles à distance." Je l'informe parce que l'alcool a l'air d'avoir causé de sacrés dommages à son cerveau. Là encore, son excuse est loin d'être recevable. Il s'est taillé sans rien dire en nous laissant penser que nous étions la cause de son départ prématuré. Je sais que ma mère a passé les dernières années de sa vie à culpabiliser et il m'est arrivé de le faire aussi, de lister toutes les raisons qui auraient pu le pousser un peu plus vers la sortie, de me rejouer nos querelles et toutes ces fois où je l'ai déçu sans le vouloir. Alors non, son excuse n'est pas entendable parce qu'il aurait pu se faire aider sans avoir à nous abandonner. On aurait pu l'épauler dans les moments difficiles, alors ouais, ça aurait été plus sain que toutes les étapes par lesquelles nous avons dû passer depuis qu'il s'est barré. "Est-ce que tu t'entends ?" Je demande sans gueuler cette fois ci parce que j'ai du mal à trouver mes mots face à un tel discours. C'est qu'il est vraiment persuadé d'avoir fait le bon choix. Y'a aucune once de regret dans ses propos, pas la moindre excuse. Il se fait passer pour le mec qui a voulu nous épargner bien des malheurs et ça me dégoûte parce qu'il n'y avait rien d'altruiste dans son départ et qu'il tente de me faire croire le contraire me donne la nausée. " Tu sais quoi, laisse tomber." Je dis en tournant des talons. Ça ne m'avait pas frappé jusqu'ici, mais à présent tout ce que je ressens à son égard se résume à de l'indifférence qu'il vienne ici si ça lui chante, peu importe tant qu'il reste loin de nous. Il n'a plus rien du père que j'ai connu, c'est juste devenu un inconnu. "Oh et tu ne seras jamais en état de t'occuper de nous, parce que la fibre paternelle ne s'obtient avec un coup de baguette magique." Je lâche avant de quitter le cimetière en laissant derrière moi deux personnes ayant un dénominateur commun : elles ont toutes les deux préférées la fuite au bien être de leurs propres enfants.  
 


BY PHANTASMAGORIA

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Kendall Harding
Kendall Harding
Présent
ÂGE : 29 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne).
SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf ses parents, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet
STATUT : Célibataire allergique aux relations sérieuses et à l'attachement. Il collectionne cependant les relations sans lendemain
MÉTIER : Expert dans la police scientifique (Forensic), il enquête notamment sur les scènes de crime
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No one ever said it would be this hard (Angus #2) 3537e9751b11d908855eb6d36d91035a84c137b7 Barbie et Ken #3 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2

No one ever said it would be this hard (Angus #2) Ce36001f50a185762c22a80bfe3a69853ca54496 I've got you, brother >Arthur #1

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Message(#) Sujet: Re: No one ever said it would be this hard (Angus #2) No one ever said it would be this hard (Angus #2) EmptySam 25 Juin 2022 - 22:18



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Je suis là au beau milieu du cimetière, -un genre de lieu que je fuis d’habitude comme la peste- devant la tombe de Beth et je subis les attaques d’Angus. J’essaie d’esquiver ses remarques toujours plus acerbes et teintées de sarcasme mais je suis déjà dans un sale état psychologiquement. J’ai vidé mon sac vis à vis de Beth, je lui ai ouvert mon cœur, comme j’aurais dû le faire il y a quelques années déjà et je suis épuisé. Je suis émotionnellement au bout du rouleau et je n’ai pas la force d’encaisser la rancœur d’Angus. Il me demande où j’étais et je suis à bout, je ne peux plus garder mon secret plus longtemps. Alors je lui parle de la désintox en pensant un peu naïvement peut-être que ça le secouerait, au moins un petit peu. Je pensais qu’il se remettrait en question et qu’il se dirait que même si j’ai été un père catastrophique j’ai essayé d’aller mieux et de me soigner. J’étais bien loin du compte, ça n’a pas l’air de l’attendrir au contraire puisqu’il décide de m’enfoncer encore davantage. Je lui demande de se calmer et d’arrêter de se comporter comme un enfant parce qu’après tout il n’est plus le gamin que j’ai laissé il y a sept ans en claquant la porte. Angus est un adulte même si j’ai l’impression qu’il manque cruellement de maturité dans la manière dont il réagit avec moi. "J'ai dû abandonner mes rêves de gosse pour endosser tes responsabilités d'adulte et t'oses me traiter de gamin ?” A chaque fois que je me dis qu’il ne pourrait pas me blesser davantage, je découvre que je peux souffrir encore un peu plus. C’est le genre de phrase qui me brise le cœur parce que même si je ne veux pas l’avouer je sais qu’il a raison. Et je me rends compte aussi qu’il a beau être mon fils je ne connais rien à sa vie actuelle. Je ne sais pas ce qu’il fait de sa vie et par cette remarque criante de vérité je me dis que c’est bien un inconnu qui est en face de moi. Je sais que j’ai tout gâché et que je les ai laisser tomber mais je pensais qu’elle serait là pour eux. Qu’elle serait pour nos enfants le pilier qu’elle avait longtemps été pour moi, je croyais que la femme forte et courageuse dont j’étais tombé amoureux prendrait soin d’eux mais j’avais tout faux. Merde. Quand il ironise en disant que j’ai dû tomber sur des incompétents pour que ma désintox dure aussi longtemps ça me blesse beaucoup. Parce que le chemin de la sobriété n’est pas une ligne droite et sept ans après je suis toujours en train de lutter. La désintox c’est un des outils mais ce n’est pas une potion magique ou une simple formalité dont on ressort gagnant à tous les coups. "Oh ta gueule." J’ai parcouru un chemin énorme, ça a été le combat d’une vie et qu’il y soit aussi insensible ça m'anéantit. “Je te demande pardon ?” Et j’appuie mes propos en disant que j’aurais été dangereux et je lui pose la question pour savoir s’il croit sérieusement que j’aurais pu être un repère sain si j’étais resté. Il lève les yeux au ciel avant de me répondre d’un air complètement exaspéré. “Le principe du téléphone c'est justement de pouvoir donner des nouvelles à distance." La distance n’est pas une excuse et je le sais pertinemment. Ne pas donner de nouvelles était un choix, sûrement le pire de ma vie mais je ne peux pas revenir en arrière. “J’étais pas en état de le faire.” "Est-ce que tu t'entends ?" C’est un dialogue de sourd, il refuse de se mettre à ma place et d’essayer de me comprendre. C’est plus facile pour lui de m’accuser de tout et de mettre sa mère sur un piédestal mais je ne peux pas lui en vouloir, j’aurais peut-être réagi de la même manière à sa place. “C’est toi qui ne m’écoutes pas” La colère d’Angus est retombée mais ce que je vois dans son regard est encore pire : de la déception. "Tu sais quoi, laisse tomber." Il me tourne le dos et commence à s’éloigner avant de s’arrêter furtivement pour m'asséner un dernier coup de massue. "Oh et tu ne seras jamais en état de t'occuper de nous, parce que la fibre paternelle ne s'obtient avec un coup de baguette magique." Il s’en va et j’essaie de le retenir même si je sais pertinemment que c’est inutile, il ne reviendra pas.  “Angus reviens par ici !” Ma voix se perd dans le silence étouffant du cimetière et je répète son prénom avec une voix qui se brise, je n’ai plus la force pour ça. “Angus.” Je sens une nouvelle vague de larmes monter et ma vue se trouble brusquement. J’en suis rendu à un stade où je m’en fiche pas mal que quelqu’un me voit pleurer alors je les laisse s’exprimer librement. “Je -” crois que t’as raison et ça me fait chier de l’avouer.





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