The call of the heart.

fin décembre

Les lumières tamisées du bar enveloppaient Cristina dans une aura de discrétion, créant une atmosphère feutrée où les contours semblaient s'adoucir. Assise seule à une table, elle se laissait porter par l'ambiance, son regard divaguant distraitement autour de la pièce. Les murmures des conversations et le tintement des verres semblaient se fondre dans une symphonie ambiante, créant une toile sonore qui captivait ses pensées. Au milieu de cette scène, le hasard réserva une surprise inattendue à Cristina. Alors que ses yeux erraient dans la foule, ils rencontrèrent ceux d'Anthony, un éclair de reconnaissance s'allumant dans leurs regards respectifs. C'était comme si le temps ralentissait, le reste de la pièce se diluant pour ne laisser place qu'à ce moment de connivence silencieuse entre deux individus dont les chemins s'étaient croisés d'une manière complexe. La surprise s'inscrivit sur le visage de Cristina, son cœur battant légèrement plus fort. Les échos de leur histoire partagée résonnaient dans le regard d'Anthony, créant une tension palpable dans l'air. Leurs yeux se fixèrent, captifs de souvenirs communs, alors que le monde extérieur semblait s'estomper, laissant place à cette connexion étrange et inévitable entre deux âmes qui se connaissaient bien trop bien pour s'ignorer. Un instant d'hésitation pesa comme une pause suspendue dans le temps, où le présent et le passé semblaient se faire face. Puis, comme attirés par une force invisible, Cristina et Anthony s'approchèrent l'un de l'autre, une énergie lourde de leur histoire commune les enveloppant. C'était un tableau d'ambiguïté, où la familiarité des salutations trahissait les souvenirs partagés, tout en laissant percer une distance nouvelle qui s'était installée entre eux. Leurs regards se croisèrent, porteurs d'une histoire qui ne demandait qu'à être dévoilée ou enterrée.

Cristina, en dépit de l'apparence calme qu'elle s'efforçait de maintenir, lâcha d'une voix maîtrisée, mais chargée d'une tension subtile : "Anthony, quel hasard de te retrouver ici. Comment va ta vie ?" Ses mots étaient empreints d'une réserve polie, masquant les tourbillons d'émotions qu'elle tentait de contenir derrière un masque de courtoisie.

Les mots s'échappèrent avec une légèreté feinte, comme si la surface des convenances masquait les courants sous-jacents de tensions. Cristina, tout en souriant avec une maîtrise habile, cherchait à dissimuler l'effervescence intérieure. Chaque mot échangé semblait résonner avec un écho du passé, un passé partagé avec Anthony, mais également empreint de déchirures et d'ambiguïtés. Ses yeux parcouraient les lignes de son visage, à la recherche de réponses qu'elle n'était peut-être pas prête à entendre.

@Anthony Lewis  

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the sixteen antlers. L’appel du hasard. L’appel du destin. Nul ne sait pourquoi il tourne la tête dans cette direction au cours d’une conversation plus ou moins passionnante avec un collègue. Nul ne sait pourquoi son regard se pose sur cette partie du sixteen antlers. Nul ne le sait, ne le saura jamais. Mais il ne lui faut qu’une seconde pour reconnaître les traits de Cristina. Une seule seconde pour n’entendre que la voix lointaine de son collègue, lui racontant une anecdote grotesque d’un voyage en Asie. Une seconde pour sentir son cœur se gonfler dans sa poitrine. Une seconde pour se souvenir. Il ne contrôle pas le fin sourire qui étire ses lèvres quand il voit qu’elle le voit. Leurs regards se croisent de nouveau pour une fois de plus ne plus se quitter. C’est toujours la même chose quand elle est là, il perd la notion du temps et de l’espace. Elle anéantit tout autour d’eux. Il n'y a plus qu’elle. Et lui. Au milieu de ce toit bondé qui est toujours en vie. Il n’ose pas cligner des yeux, peur de la voir disparaître parmi la foule. Une main se pose sur l’épaule de son interlocuteur, la presse doucement pour finalement la tapoter et mettre fin à cette conversation dont il ne prend plus part depuis quelques secondes désormais. Les pas se rapprochent de celle qui le hante depuis le jour où leurs chemins se sont rencontrés. Chaque pas la rapproche de cette lumière à laquelle il s’est tant de fois brûlé. Pourtant, il n’hésite pas le moins du monde.

Et finalement, ils se retrouvent. A quelques centimètres l’un de l’autre. Le regard ne quitte pas le sien et il découvre, redécouvre les traits de son visage. Une étreinte familière en guise de salutation au cours de laquelle il s’enivre de son parfum, une main posée dans le creux de ses reins. Cette simple étreinte éveille le souvenir ; les souvenirs. « Anthony, quel hasard de te retrouver ici. Comment va ta vie ? » « Hasard ? J’aurais préféré que tu utilises un mot comme « plaisir » », réplique-t-il aussitôt en affichant ce sourire charmeur qu’il le veuille ou non. car elle a toujours eu cet effet sur lui, il veut lui plaire. Il veut la séduire, toujours. Il a essayé de la conquérir et y a laissé quelques plumes. Cristina est mariée. Cristina est engagée auprès d’un autre et a éveillé des sentiments aussi incroyables que la jalousie dans le palpitant de celui qui pensait ne jamais ressentir cela. « Ma vie n’a pas vraiment changé comme tu peux le constater », et il ouvre légèrement les bras pour se désigner, « mais tout va bien, je n’ai pas à me plaindre. » Il jette un coup d’œil rapide derrière elle, comme pour s’assurer qu’aucun prétendant ou amie ou ami ne soit derrière à surveiller, épier, prêt à bondir pour gêner leur échange. Il repose son attention sur elle.  « Je t’offre un verre ? », qu’il demande en désignant d’un signe de tête le bar. « ou tu étais sur le point de partir ? »

The call of the heart.

fin décembre

Chaque regard d'Anthony semblait déployer un pont entre le présent et le passé, rappelant à Cristina des chapitres de leur histoire qui semblaient écrits en encre indélébile. Son sourire, chargé d'une énergie magnétique, réveillait des souvenirs enfouis et des émotions qui avaient résisté à l'épreuve du temps. Bien qu'elle prétende résister, les lignes du temps se brouillaient à chaque échange, et l'aura familière qui les enveloppait éveillait en elle une complicité ancienne. La complexité de leurs sentiments se manifestait dans chaque pli du sourire d'Anthony, dans chaque étincelle qui traversait son regard. Le parfum, porteur des vestiges de leur histoire commune, flottait dans l'air comme une empreinte olfactive du passé. Cristina se sentait ébranlée par cette alchimie particulière qui semblait transcender le rationnel, suscitant une profonde réflexion sur les choix faits et les échos persistants de l'amour qu'ils partageaient. Un instant de complicité flottait dans l'air, souligné par une tension électrique entre eux. Leurs regards se lisaient mutuellement comme des pages d'un livre qu'ils pensaient avoir refermé. Les regrets se mêlaient aux désirs inassouvis, créant une ambiance où les frontières entre le maintenant et le jadis s'estompaient, laissant place à une danse subtile des souvenirs qui étreignaient l'instant présent.

"La vie a ses mystères", répondit-elle, un sourire en coin trahissant une nostalgie fugace. Leurs regards s'entrelaçaient comme des filaments de souvenirs qui refusaient de se briser. "Un verre ne nous ferait pas de mal", ajouta-t-elle avec une pointe d'ironie, consciente du jeu complexe auquel ils se livraient. Ils se dirigèrent ensemble vers le bar, et chaque pas résonnait comme une déclaration tacite de leur incapacité à rompre les liens invisibles qui les retenaient l'un à l'autre.

Le tumulte en elle grandissait à mesure qu'ils s'approchaient du comptoir, cette énergie magnétique entre eux rendant chaque seconde plus intense. L'air vibrait d'une tension maîtrisée, et le simple fait d'être si proche d'Anthony ravivait des émotions longtemps contenues. Elle pouvait sentir le parfum familier qui flottait autour de lui, une fragrance qui évoquait un passé qu'elle avait du mal à oublier. Lorsqu'ils atteignirent le bar, le barman les salua et prit leur commande. Cristina chercha le regard d'Anthony, et dans ce court échange visuel, il semblait qu'un océan d'histoires non dites se déployait entre eux. Choisissant de savourer l'instant, elle sentit le frisson de l'interdit tout en acceptant le verre, un geste qui annonçait une nouvelle plongée dans un territoire trouble et familier. Alors que le barman préparait leurs boissons, Cristina ne put s'empêcher de laisser glisser un sourire espiègle vers Anthony. Les étincelles de complicité dans leurs regards semblaient former un langage silencieux, un code qu'eux seuls pouvaient déchiffrer.

Elle prit délicatement le verre que le barman lui tendait et, tout en portant celui-ci à ses lèvres, elle inclina légèrement la tête vers Anthony. "Le hasard fait parfois bien les choses," murmura-t-elle d'une voix douce, laissant planer une note d'ambiguïté. Le reflet des lumières du bar dans ses yeux semblait refléter les pensées tourbillonnantes qui l'habitaient.

Un silence complice s'installa entre eux, ponctué par le doux murmure des conversations environnantes. Cristina se perdit quelques instants dans les bulles pétillantes de son verre, mais son regard revint inévitablement se poser sur Anthony. Dans cette ambiance envoûtante, elle lui lança un regard énigmatique, comme si elle sous-entendait à sa manière qu'elle était contente qu'il soit là, près d'elle, et que, malgré le temps écoulé, il avait toujours sa place dans les méandres de ses pensées.

@Anthony Lewis  

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the sixteen antlers.« La vie a ses mystères », et il roule des yeux comme pour appuyer cette phrase. La vie a ses mystères et il les aimait soudainement ces mystères. « Un verre ne nous ferait pas de mal. » Elle accepte et il en est intimement soulagé, essayant néanmoins de cacher cet enthousiasme qui l’anime. Ce n’est qu’un verre. Il n’est question que d’un verre mais les histoires commencent souvent comme cela. Un verre. Un café. Un dîner et ils finissent toujours par se retrouver, pour ne plus se quitter jusqu’à la prochaine crise qui n’en est pas vraiment une. Ils s’installent près de ce comptoir et ne se quittent pas du regard ou plutôt leurs regards se retrouvent toujours. Ils savent. Ils sont les seuls à voir ce qu’il se passe, ce qui les unit. Cette complicité. Cette alchimie. Cette aisance à être dans l’espace de l’autre. Un sourire espiègle, un regard malicieux et ils retrouvent leurs marques. Les avant-bras posés sur le comptoir, il la sent si près et si loin de lui que ça en est bouleversant.

Les verres apparaissent devant eux. Chacun se saisit du sien. Il lève son verre vers elle, un sourire amusé aux lèvres. « Le hasard fait parfois bien les choses. » « Je trouve aussi», souffle-t-il en levant légèrement les épaules pour boire une première gorgée de son verre. Il suit le chemin qu’elle propose. Car c’est un jeu auquel ils ont été tellement joués. Ils y ont si souvent joués que ce n’était plus un jeu mais leur vie. Son verre retrouve le comptoir alors qu’il se tourne davantage vers elle. Silencieux, il observe et admire chaque mimique. Il ne cherche pas à les interpréter, il les aime comme elles sont et il les prend comme elles sont … ça a toujours été leur art. Ils ne cherchent pas à se dompter, ils se prennent comme ils sont. Ses lèvres se pincent alors que son bras finit par s’étendre et sa main vient s’approcher de cette peau dorée sur laquelle une ribambelle de baisers s’étaient posés à chaque rencontre. « Dis comme ça, je pourrais presque croire que je t’ai manqué …», dit-il sur un ton amusé alors que son regard se plonge dans le sien et qu’il finit par se pencher vers elle pour souffler au creux de son oreille, « et cruel que je suis, j’en serais réjoui » Elle comprendra qu’entre les lignes, la pareille est valable. Les lèvres près de son oreille, il s’enivre de son parfum et la main se pose sur sa hanche. Essaie-t-il de prétendre que la musique et le brouhaha sont trop forts ou essaie-t-il de prétendre à la confidence ? Ou alors il cherche simplement à se rapprocher, à briser cette distance qui ne leur ressemble pas, qu’il ne supporte pas. Jamais.

The call of the heart.

fin décembre

Cristina sentit son cœur s'accélérer à la proximité d'Anthony. Les souvenirs se mêlaient à l'instant présent, créant une alchimie enivrante qui semblait résister à l'épreuve du temps. Les lumières tamisées du bar accompagnaient cette scène, révélant des regards chargés de connivence. Anthony, toujours aussi charmeur, s'approcha davantage, ses mots taquinant l'atmosphère. Cristina, réceptive à cette danse verbale, laissa échapper un rire léger. "Dis comme ça, je pourrais presque croire que je t'ai manqué... et cruel que je suis, j'en serais réjoui," susurra-t-il à son oreille.

Son parfum familier et la chaleur de sa main sur sa hanche ravivèrent des sensations connues. Cristina, tout en gardant une certaine retenue, laissa échapper un soupir contenu, comme si l'inévitable attraction entre eux reprenait le dessus. Les distances étaient brisées, au moins pour cet instant, dans cette bulle hors du temps qu'ils avaient l'habitude de créer ensemble. Les effluves du passé semblaient se mêler aux fragrances du présent, créant une ambiance électrique et familière entre Cristina et Anthony. Les paroles taquines d'Anthony avaient rallumé la flamme de leur complicité, et Cristina se trouva à jouer avec l'idée du désir qui persistait malgré les années.

Elle tourna son visage vers lui, plongeant son regard dans les yeux d'Anthony. "Les plaisirs du hasard sont parfois les plus délicieux," répondit-elle, laissant planer une pointe d'énigme dans ses paroles. Son verre effleura celui d'Anthony dans un geste complice, symbole de connivence partagée. La main d'Anthony sur sa hanche la fit frissonner, et elle se laissa volontiers emporter par cette proximité. "Mais me laisseras-tu partir à nouveau Anthony ?" ajouta-t-elle avec un sourire qui évoquait autant la malice que la crainte. Leurs regards se perdaient dans une complicité silencieuse, un langage qu'eux seuls comprenaient alors qu’elle n’était pas prête à mettre fin à cette proximité. De ses doigts, elle effleura sa joue, lentement, besoin de le sentir à nouveau sous ses doigts quand son corps entier l’appelait.

@Anthony Lewis  

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the sixteen antlers.« Les plaisirs du hasard sont parfois les plus délicieux » « Je connais des plaisirs planifiés tout aussi délicieux » réplique-t-il en levant les sourcils, tournant la tête vers le bar comme si la regarder allait révéler le fond de ses pensées … qu’elle comprenait de toute manière. Les allusions n’étaient des mystères pour personne. « Mais me laisseras-tu partir à nouveau Anthony ? » Il plante son regard dans le sien par cette question sortie de nulle part. Elle avait l’air de bouleverser son univers et avec ces quelques mots, elle recommençait. Son regard se perd dans les siens, découvrant avec gourmandise le moindre détail de ses iris. Et lentement son regard se baisse sur ses lèvres pour retrouver ses prunelles. Elle a vraiment prononcé ces quelques mots. La laissera-t-il une fois de plus partir ? Il esquisse un sourire complice, bien qu’une once de frustration venait s’y mêler. Le contact de ses doigts sur sa peau le fait frissonner à s’en damner. Le pouvoir de l’un sur l’autre rend la situation si particulière. Dans leur bulle. Hors du temps. Hors de l’espace. Ils sont dans un lieu qui n’appartient qu’à eux. « Je ne pensais pas avoir le droit de te retenir … », souffle-t-il avec malice. Il aurait pu prononcer cette phrase sur le ton du reproche, à une époque, il l’aurait sans doute fait … jaloux de la voir rentrer chez elle, chez eux pour ne pas être à ses côtés. Jaloux de celui qui partage sa vie privée, celui qui peut prendre soin d’elle quand elle en a besoin … jaloux de cette vision du mari que seule son imagination connaissait. La main posée sur la hanche, son pouce dessine de minces demi-cercles. Un geste qui ressemble plus à une caresse qu’autre chose. « C’est moi ou tu ne me contredis pas ? », qu’il ajoute alors d’une voix rieuse, portant de nouveau son verre à ses lèvres sans la quitter du regard. Il fait bien entendu mention au fait qu’il lui avait peut-être manqué … du moins, une partie de lui l’espérait.

« Tu connais mon côté opportuniste, on ne doit jamais laisser passer sa chance et je suis plutôt chanceux ce soir … le hasard me fait un clin d’œil que je n’ai pas envie d’ignorer. », il relève la tête vers elle et arque un sourcil, « toi ? »

The call of the heart.

fin décembre

Cristina, tout en ressentant le frisson persistant de la main d'Anthony sur sa hanche, releva son regard vers lui avec une lueur d'amusement. "C’est moi ou tu ne me contredis pas ?" avait-il lancé avec le ton de l’amusement. "Peut-être que je n'ai aucune envie de te contredire ce soir," répondit-elle, un sourire malicieux étirant ses lèvres. Les jeux de séduction entre eux semblaient reprendre vie, comme si le temps n'avait pas émoussé le charme singulier qui les unissait. Son toucher léger sur la joue d'Anthony exprimait un mélange subtil de familiarité et de désir. "Le droit de me retenir, tu l'as toujours eu," murmura-t-elle enfin, ses yeux capturant les siens dans une étreinte invisible. Les lumières tamisées du bar semblaient complices de cette connexion, révélant des éclats de complicité dans leurs regards échangés.

La réponse d'Anthony à propos de l'opportunisme et de la chance la fit rire doucement. "Peut-être que le hasard nous accorde une parenthèse ce soir," suggéra-t-elle, laissant planer une invitation implicite à prolonger cette parenthèse partagée. Les étincelles de complicité dansaient entre eux, éveillant des émotions familières dans cette bulle intemporelle où leurs destins se croisaient à nouveau. Cristina, sentant l'étreinte invisible entre elle et Anthony, esquissa un sourire complice avant de glisser sa main dans la sienne. Leurs doigts s'entrelacèrent naturellement, comme s'ils connaissaient déjà le chemin l'un vers l'autre. Dans ce geste simple mais chargé d'histoire, elle lui lança un regard suggestif et susurra d'une voix douce, "Viens avec moi."

Elle le guida avec assurance à travers le bar, se faufilant entre les convives pour atteindre un coin plus retiré. Là, entre des ombres bienveillantes, elle l'attira délicatement dans un espace semi-obscur où l'intimité s'épanouissait comme une promesse silencieuse. Les lumières tamisées jouaient sur leurs visages, révélant l'anticipation dans le regard de Cristina, tandis que le murmure de la musique environnante semblait accompagner leur pas vers ce sanctuaire éphémère, préservé du monde extérieur. Dans cet espace semi-obscur, Cristina et Anthony étaient enveloppés par une atmosphère intime, loin du brouhaha du bar. Les regards complices qu'ils échangeaient semblaient tracer un langage unique, une danse silencieuse entre deux âmes qui se reconnaissaient. Les lumières tamisées caressaient leurs visages, révélant des expressions à la fois familières et inexplorées. Leurs mains continuaient de s'entrelacer, comme si chaque contact ravivait des souvenirs oubliés et évoquait des émotions profondes. Cristina, guidée par une audace teintée de désir, fit pivoter Anthony délicatement pour se retrouver face à lui. Le silence entre eux semblait être rempli de promesses et d'histoires non dites. "Parfois, le hasard offre des instants que nous ne pouvons ignorer," murmura Cristina, sa voix à la fois assurée et empreinte d'une certaine vulnérabilité. Elle le contempla intensément, capturant chaque nuance de son regard. "Et ce soir, Anthony, c'est notre instant à nous." Les secondes s'étiraient, comme suspendues dans cette bulle où se mêlaient la nostalgie du passé et le frisson du présent. Une énergie palpable flottait entre eux, créant un lien indéniable qui transcendait le temps et les circonstances.

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the sixteen antlers.« Peut-être que je n'ai aucune envie de te contredire ce soir. » Il prend note du « ce soir » mais s’en moque à cet instant. Il décide de se concentrer sur la première partie de sa phrase. Elle ne voulait pas le contredire. Et c’est tout ce qui comptait. « Le droit de me retenir, tu l'as toujours eu. » Il plisse les yeux essayant de percevoir le fond de sa pensée. Il avait abandonné. Il l’avait abandonné quand la jalousie l’avait dévorée. La jalousie, un sentiment qu’il ne maîtrisait pas. Il n’y comprenait rien et avait pris peur. Cette peur de l’engagement. Cette peur de souffrir, de dévoiler ses failles à celle qui les avait déjà vues … il était trop tard. La jalousie avait été en réalité la preuve qu’il était trop tard. Les sentiments avaient déjà eu raison de sa raison. « Peut-être que le hasard nous accorde une parenthèse ce soir » « Peut-être » répète-t-il en écho de ses paroles, curieux de connaître cette parenthèse. La main de Cristina se glisse dans la sienne et le geste est si naturel que ça en est inquiétant, ou surprenant. Vraiment surprenant ? Les doigts s’entrelacent. « Viens avec moi. » Et il ne lui en faut pas plus pour la suivre là où elle a envie. Qu’importe ! Il la suivrait partout où elle voudrait. Ses doigts entrelacés aux siens, il lui emboîte le pas, se laissant porter par cette silhouette qui avait manqué au paysage de sa vie.

Quand elle lui fait face et qu’il aperçoit son profil illuminé par cette lumière tamisée, il a le sentiment que son cœur vient de descendre dans son estomac. Elle a toujours été cette femme indépendante, d’une assurance déstabilisante et ô combien séduisante. Elle capture son attention, toute son attention. « Parfois, le hasard offre des instants que nous ne pouvons ignorer. Et ce soir, Anthony, c’est notre instant à nous. » Le « nous » l’achève. Il est sans doute vite de sens et juste un mot comme les autres et pourtant, dans son monde, de ses lèvres, tout est différent. « Si nous ne pouvons pas l’ignorer, alors », dit-il avec un sourire amusé en l’attirant davantage près de lui. Si près et pourtant si loin, ça en est déconcertant. Son souffle se mêle au sien alors que son regard se pose sur les lèvres qu’il ne pensait pas avoir l’audace de pouvoir de nouveau dérober. Impossible. Il s’était promis de ne plus s’approcher du brasier qu’elle représentait et pourtant … pourtant, sa main quitte la sienne pour venir se poser sur sa joue, son pouce caresse la commissure de ses lèvres avec gourmandise, « … alors, il va falloir que je savoure cet instant …. » Les regards s’accrochent. Les souffles se mêlent et finalement, il vient cueillir un baiser sur ses lèvres à moins que ce ne soit elle qui ait brisé cet espace qui les séparait. Une main posée sur sa joue, l’autre dans le creux de ses reins, il l’attire davantage près de lui, contre lui pour finalement mettre un terme à ce baiser sans pour autant s’éloigner, incapable de la libérer. La peur de la voir disparaître est bien trop grande.

« Comment est-ce que tu fais ça ? », dit-il d’une voix rieuse. Écho au passé. Elle et ce pouvoir qu’elle avait sur lui. Elle l’envoutait. Le moindre mot. Le moindre geste. « Non, ne réponds pas, j’aime bien l’idée du magicien qui ne révèle pas ses secrets … » souffle-t-il contre ses lèvres. « Est-ce que j’ai pris au moins le temps de te dire combien tu es ravissante ce soir ou ais-je failli à mon rang de gentleman ? »

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fin décembre

Les échos de la musique enveloppaient Cristina et Anthony dans une bulle intemporelle. Les lumières tamisées caressaient leurs visages, soulignant les expressions complices qui se reflétaient dans leurs regards. Un jeu subtil de séduction, une danse familière qu'ils avaient perfectionnée au fil des années, les liait dans cet espace semi-obscur. Cristina, toujours proche d'Anthony, sentait le besoin grandissant de se retrouver, de réexplorer cette connexion qui semblait défier le temps. Les émotions, longtemps enfouies, refaisaient surface avec une intensité surprenante. Le baiser échangé avec Anthony avait allumé un feu qu'elle pensait avoir maîtrisé depuis longtemps. Les murmures de son passé semblaient s'amplifier dans cette bulle hors du temps, et la proximité d'Anthony réveillait des sensations familières et pourtant si intenses.

"Comment est-ce que tu fais ça ?" lui demanda-t-il d'une voix rieuse, une lueur d'admiration dans le regard. Cristina esquissa un sourire complice, reconnaissant ce pouvoir magnétique qu'ils partageaient. "Non, ne réponds pas, j’aime bien l’idée du magicien qui ne révèle pas ses secrets …" poursuivit-il, sa voix chaude frôlant ses lèvres. Les mots taquins d'Anthony la faisaient sourire, une familiarité réconfortante dans ce jeu séduisant. "Est-ce que j’ai pris au moins le temps de te dire combien tu es ravissante ce soir ou ais-je failli à mon rang de gentleman ?" ajouta-t-il, une pointe de taquinerie dans la voix. Cristina, toujours proche de lui, releva légèrement les yeux pour plonger dans les siens. "Les gentlemen ne manquent jamais une occasion de flatter une dame, Anthony," répondit-elle, son ton léger masquant à peine la chaleur dans ses yeux. Ses doigts glissèrent le long de la cravate d'Anthony avec une subtilité taquine. "Mais je suis prête à accorder une rédemption à celui qui saura rattraper cette omission." Le regard de Cristina pétillait d'une lueur espiègle, un défi implicite dans ses paroles. Elle savait que ce jeu entre eux était un équilibre délicat entre séduction et réserve, et elle était tout aussi consciente que lui de la danse complexe qu'ils entretenaient depuis des années. La musique enveloppait cet instant, comme une complice silencieuse de leur retrouvaille, et Cristina se laissa porter par le charme de l'instant présent, prête à découvrir où cette parenthèse les mènerait.

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the sixteen antlers Anthony n’avait jamais imaginé entendre son rire de nouveau. Il en avait pourtant été accro à une époque. Il s’était nourri de ses éclats de rire et avait eu la folie de penser pouvoir être le seul à les produire, ces éclats de rire. Il aurait aimé être le seul. Lui et sa foutue jalousie lui avaient rongées les pensées et avaient pratiquement rendu fou. Ce soir, il appréciait simplement cet instant de bonheur au cours duquel il pouvait savourer cette douce mélodie. «Les gentlemen ne manquent jamais une occasion de flatter une dame, Anthony. » Son regard s’accroche au sien. Anthony est persuadé que Cristina serait sexy peu importe ce qu’elle dirait. Elle pouvait présenter les informations, lire le mode d’emploi d’un meuble en kit ou une liste de courses, il est persuadé que sa voix aurait le même effet sur lui. C’était son super-pouvoir. «Mais je suis prête à accorder une rédemption à celui qui saura rattraper cette omission. » Anthony lève les yeux, les lèvres formant un o surpris et surtout satisfait … il aimait les défis et serait ravi de pouvoir relever ce défi. « J’ai quelques idées pour pouvoir me rattraper … », souffle-t-il d’une voix rieuse.

Le silence reprend place entre eux sans que cela ne soit gênant. Ils se retrouvent. Doucement. Prudemment. Ils se retrouvent au rythme de la musique à laquelle se mêlent les rires, les paroles de ceux qui sont également présents. Mais personne n’y prête vraiment attention. Il n’y a qu’eux. A ses yeux, il n’y a qu’elle. Il en a oublié à peu près tout, même le fait qu’il avait dit ne rester que quelques minutes, pas plus. Avec elle, la notion de temps devenait un vague concept qu’il ne maîtrisait pas. « J’avais presque oublié --- ça m’aurait brisé le cœur d’oublier, Cristina. » L’oublier elle. Oublier leur relation. Oublier leur alchimie. Non, son cœur, elle ne le lui avait pas brisé. Elle le lui avait dérobé et il ne l’avait toujours pas retrouvé. « Tu sais que je ne vais pas pouvoir te laisser me filer entre les doigts ce soir », vient-il chuchoter au creux de son oreille alors que son regard se perd sur sa nuque, laissant ses mains se poser sur sa silhouette pour accompagner ses paroles. Non, il ne la laissera pas lui filer entre les doigts. Pas ce soir. Impossible. « Est-ce que je peux me permettre de dire, en tant que parfait gentleman, que je ne parviens plus à détacher mes yeux de toi --- et de m'imaginer te délester de cette robe » Sa main caresse doucement sa peau et il sait déjà qu’il est en train de lui donner les armes pour l’abattre. Il est en train de signer un nouvel arrêt de mort.

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fin décembre

Cristina sentait les vibrations de la musique résonner en harmonie avec les battements de son cœur. La taquinerie d'Anthony était une mélodie familière, une symphonie qui ravivait des souvenirs doux-amers. Elle était prête à se laisser emporter par ce moment, à jouer le jeu de la séduction qu'ils connaissaient si bien. Sa réponse taquine à Anthony exprimait plus que de la complicité, c'était un écho de l'attraction qu'elle n'avait jamais pu nier. "J’ai quelques idées pour pouvoir me rattraper …" lui souffla Anthony d'une voix rieuse, et Cristina ne put s'empêcher de répondre par un sourire complice. Les étincelles de leur connivence semblaient danser dans l'air, tissant un lien indéniable entre eux.

La déclaration d'Anthony sur le risque de l'oublier la toucha profondément. Son regard azur capturait l'essence de leur passé, et Cristina sentit un nœud subtil se former dans sa poitrine. Les sentiments qu'elle pensait avoir maîtrisés s'étaient réveillés avec une puissance inattendue. "J’avais presque oublié --- ça m’aurait brisé le cœur d’oublier, Cristina," avoua-t-il, et chaque mot résonna en elle comme une note familière d'une symphonie inachevée. Le murmure d'Anthony à son oreille provoqua un frisson le long de son échine. Ses mains parcouraient sa silhouette avec une tendresse qui semblait connaître chaque courbe, chaque contour. "Tu sais que je ne vais pas pouvoir te laisser me filer entre les doigts ce soir," lui chuchota-t-il, et Cristina sentit son cœur s'accélérer. Les paroles d'Anthony avaient toujours eu le pouvoir de la faire vaciller, de raviver cette dépendance émotionnelle qu'elle avait tenté de dissimuler. "Est-ce que je peux me permettre de dire, en tant que parfait gentleman, que je ne parviens plus à détacher mes yeux de toi --- et de m'imaginer te délester de cette robe," ajouta-t-il, et le contact de sa main sur sa peau laissa une trace brûlante. Un sourire équivoque étira les lèvres de Cristina, mais derrière cette façade, son cœur palpitait d'une intensité qu'elle ne pouvait ignorer. Elle plongea son regard dans celui d'Anthony, une lueur de tendresse mêlée d'une pointe de vulnérabilité. "Anthony," souffla-t-elle, un mélange de désir et de douceur dans sa voix, "chaque instant avec toi est une lutte entre le souvenir et l'envie. J'ai beau prétendre que je peux t'oublier, la vérité est que je suis tout aussi captive de toi, de ce que nous avons été et de ce que nous pourrions être." Un silence s'installa, chargé d'une électricité émotionnelle palpable. "Et ce soir, je ne suis pas prête à laisser cette parenthèse se refermer sans en explorer chaque nuance." Cristina, emportée par un mélange de passion et d'émotion, fit glisser ses doigts le long du col d'Anthony, défiant les barrières du passé pour atteindre le présent. Leurs regards se rencontrèrent dans une connexion profonde, comme si chaque instant était une promesse gravée dans le tissu du temps.

Leurs visages étaient maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre, leurs regards intensément liés. La musique, complice de leur retrouvaille, continuait de créer une atmosphère enveloppante. L'instant était suspendu, imprégné de la magie de ce qui avait été et de la promesse de ce qui pourrait être. Les lèvres de Cristina frôlèrent celles d’Anthony dans un geste chargé d'anticipation, et le temps sembla se plier à leur volonté, créant un espace hors du temps où seuls leurs sentiments comptaient.

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 @Cristina Weatherton
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the sixteen antlers Anthony sait qu’avec Cristina, il finit toujours par être coincé et prisonnier d’un univers qu’il ne contrôle pas. Il sait qu’il s’agacera de son mariage, de n’être que le second. Il sait qu’il regrettera – un court instant – d’avoir une fois de plus cédé à ses sentiments. Mais, tout autant, il sait qu’il s’en voudrait de ne pas avoir cédé. C’est toujours la même chose. Une véritable torture. Un labyrinthe dont nul ne connait l’issue et pourtant, il adore s’y perdre et soyons honnêtes, personne ne vous croirait si vous disiez qu’il en cherche la sortie. « Anthony, », elle obtient toute son attention, « chaque instant avec toi est une lutte entre le souvenir et l'envie. J'ai beau prétendre que je peux t'oublier, la vérité est que je suis tout aussi captive de toi, de ce que nous avons été et de ce que nous pourrions être. » Doit-il prendre ça comme un compliment ? Il ne sait pas vraiment mais tout ce qu’il sait et retient, c’est qu’elle partage ces sentiments, ces sensations. Ils sont sur la même longueur d’onde. Ils sont prisonniers de leur propre jeu. Il aimerait pouvoir s’étendre sur les possibles de leur duo. Il aimerait pouvoir avoir la folie de s’imaginer une vie, avec elle. Une vraie vie. Il y avait souvent pensé avant de tout envoyer en l’air, de peur de se tromper. Le regard accroché au sien, Tone essaie d’y lire les secrets, les non-dits, les mots qui se trouvent entre les lignes. « Et ce soir, je ne suis pas prête à laisser cette parenthèse se refermer sans en explorer chaque nuance. » Les lèvres se pincent doucement et le léger contact de ses doigts sur sa peau quand elle glisse sur son col le fait frissonner. La chair de poule. Un symptôme qu’on ne peut pas renier.

Qui ne dit mot consent. Il ne dit pas un mot. Il reste muet, silencieux et tout se dit et se lit dans son regard. Son regard lui crie combien elle est importante à ses yeux, combien elle compte, combien il est prêt à la suivre au bout du monde pour vivre éternellement dans cette parenthèse qu’il ne souhaiterait jamais refermer. Les lèvres de la brune s’approchent des siennes et il se sent fondre sur place. Et c’est ce baiser qui finit par ouvrir la parenthèse, leur parenthèse. L’attirant davantage contre lui, il finit par l’encercler de ses bras. Une étreinte à laquelle il ne veut pas donner fin, ne peut pas donner fin. Le baiser servira de réponse à ses paroles. Il est prêt à explorer ces nuances. Détachant à regret ses lèvres des siennes, il vient coller son front au sien, baissant son regard sur elle. « Et si tu me suivais … m’accompagnais … », sous-entendu chez lui. Évidemment. Et si le désir emplissait son cœur, il avait surtout de partager cet après … l’avoir dans ses bras, nicher son nez dans le creux de son cou et refaire le monde avec elle, jambes nues emmêlées à celles de l’autre.

The call of the heart.

fin décembre

Les lèvres d'Anthony étaient une promesse de ce qui était enfoui entre eux, une connexion qu'aucun mot ne pourrait entièrement exprimer. Cristina, emportée par le tourbillon de l'étreinte, ressentait chaque battement de son cœur résonner dans l'intimité de cet instant partagé. L'échange passionné semblait transcender le temps, réveillant des émotions qu'elle avait à la fois désiré et redouté.

Le front de Anthony contre le sien, elle plongea son regard dans ses yeux, capturant l'intensité qui s'y reflétait. "Et si tu me suivais … m’accompagnais …" murmura-t-il, une invitation implicite qui résonnait avec une douceur attendrissante. Cristina, sentant la chaleur de son étreinte, hésita un instant. Son désir de rester près de lui était une force qui rivalisait avec la peur persistante de le perdre à nouveau. Leurs regards demeuraient ancrés l'un dans l'autre, chaque silence entre eux portant le poids de l'histoire partagée. Cristina, luttant contre ses propres démons intérieurs, finit par sourire avec une tendresse empreinte de vulnérabilité. "Anthony, tu sais que c'est toujours un danger de te suivre, de s'immerger dans cette parenthèse," avoua-t-elle, sa voix mêlant un écho de passion et de réserve. "Mais, d'une certaine manière, je crains encore plus l'idée de te perdre à nouveau. La peur est là, mais elle est noyée dans le besoin de rester près de toi, même si c'est dans ce coin de l'univers que nous avons créé." Cristina se blottit davantage dans l'étreinte d'Anthony, comme si la proximité physique pouvait apaiser les tumultes émotionnels qui la traversaient. Leur complicité semblait tisser une toile indestructible, défiant les épreuves du temps et de la distance. Cristina, sentant le battement régulier du cœur d'Anthony contre le sien, se permit de se perdre dans cet instant de réconciliation. Leurs vies pouvaient être complexes, mais dans ces bras, elle trouvait un refuge, une oasis de calme au milieu du chaos. "Alors, où que tu ailles, je suis prête à te suivre, même si c'est à travers l'inconnu," murmura-t-elle, une déclaration qui transcendait les doutes et les peurs. Elle ne pouvait nier l'évidence de leurs liens, des liens qui avaient survécu à l'épreuve du temps. "Anthony, parfois, je me demande si nous sommes destinés à cette danse éternelle, mais d'une manière ou d'une autre, je ne pourrais imaginer personne d'autre à mes côtés," confessa-t-elle, son regard plongé dans celui d'Anthony, son mari elle lui était fidèle dans la loyauté et l’affection qui les avait lié, mais Anthony avait une partie d’elle depuis bien longtemps.

L'instant de silence qui suivit semblait être le témoin silencieux de leur compréhension mutuelle. Les lumières tamisées continuaient de les envelopper dans une aura chaleureuse, comme si l'univers lui-même célébrait la réunion de deux âmes qui, malgré les tempêtes, revenaient toujours l'une vers l'autre.



@Anthony Lewis  

the call of the heart

 @Cristina Weatherton
gif par ugly_confession 

the sixteen antlers « Anthony, tu sais que c'est toujours un danger de te suivre, de s'immerger dans cette parenthèse. Mais, d'une certaine manière, je crains encore plus l'idée de te perdre à nouveau. La peur est là, mais elle est noyée dans le besoin de rester près de toi, même si c'est dans ce coin de l'univers que nous avons créé. » Anthony devient si silencieux, si attentif. Il se concentre sur ces mots qu’elle prononce avec cette éternelle douceur et cruelle véracité. Elle se blottit et il resserre davantage son étreinte, pour lui montrer qu’il ne voulait pas la laisser, ne surtout pas la laisser. La perdre ? L’avait-il seulement vraiment perdu ? N’avait-elle pas toujours été présente dans son esprit ? N’avait-il pas perpétuellement comparer les autres femmes à elle ? A ce qu’il pouvait ressentir en sa présence. Aucune idée s’il pensait que c’était de l’amour ou bien plus mais la tornade qu’elle créait à chaque fois valait la peine d’être vécue. Une main se perd sous ses cheveux pour caresser un instant sa nuque. Il aimerait pouvoir la rassurer. Il aimerait pouvoir lui offrir le monde, lui décrocher la lune. « Alors où que tu ailles, je suis prête à te suivre, même si c’est à travers l‘inconnu. Anthony, parfois, je me demande si nous sommes destinés à cette danse éternelle, mais d'une manière ou d'une autre, je ne pourrais imaginer personne d'autre à mes côtés. » Un soupir s’échappe de ses lèvres alors que ses mains se posent sur ses joues, pour pouvoir appuyer davantage son regard dans celui de la jeune femme. Il entend ses paroles mais sait également que l’ombre de l’époux est là, sera toujours là. Il le sait. Elle a cette loyauté pour cet homme dont il ne connaît que le nom et il sait qu’il ne peut pas vivre avec cette idée … il ne peut pas vivre avec l’idée que la femme qu’il aime prenne son café au petit matin avec un autre. Une monogamie ironique pour celui qui n’hésite pas à embrasser la femme mariée ; une torture qu’il s’impose … car elle en vaut la peine, et à chaque fois qu’il la voit, il se le dit … et quand ils s’éloignent, il considère cela comme une folie. Jamais une erreur. Une folie. Les mais posées sur ses joues qu’il caresse du bout des doigts, il dépose un tendre baiser sur son front avant de l’attirer davantage contre lui, l’invitant à se blottir dans ses bras. Les non-dits de cette rupture qui n’en avait pas été une … pas officiellement … comment ? étant donné leur relation, rien ne pouvait être officiel. « Tu sais combien j’aimerais pouvoir t’offrir plus que cette éternelle danse, plus que cette parenthèse ... » , il avait en effet employé ses mots … une ou deux fois sans en avoir vraiment le cran, « … je n’ai pas envie que tu t’imagines quelqu’un d’autre non plus ... » Non, il devait être celui qui serait à ses côtés. « Tu m‘as manqué, Cristina. Plus que de raison … », murmure-t-il sur le ton de la confidence. « Cette danse, la frustration de ne pas t’avoir que pour moi, cette parenthèse, tout, toi … ça en vaut la peine. Tu en vaux la peine et à chaque fois que je te vois, c’est toujours aussi clair … » Un léger baiser sur le bord de ses lèvres vient mettre un point final à sa confidence.  

The call of the heart.

fin décembre

Les paroles d'Anthony résonnaient dans l'obscurité feutrée, créant un écho dans le cœur de Cristina. Ses gestes doux, caressant sa nuque et ses joues, semblaient être une réponse muette à ses propres tourments intérieurs. "Tu sais combien j’aimerais pouvoir t’offrir plus que cette éternelle danse, plus que cette parenthèse ... Je n’ai pas envie que tu t’imagines quelqu’un d’autre non plus ... Tu m‘as manqué, Cristina. Plus que de raison … Cette danse, la frustration de ne pas t’avoir que pour moi, cette parenthèse, tout, toi … ça en vaut la peine. Tu en vaux la peine et à chaque fois que je te vois, c’est toujours aussi clair …" confessait-il avec une sincérité déchirante. Cristina, blottie contre lui, sentit son cœur battre au rythme de ses paroles. Chacun de ses mots était comme une caresse, une déclaration qui trouvait un écho dans le dédale complexe de leurs sentiments partagés. Ses lèvres effleurèrent doucement les siennes, un baiser qui semblait sceller un pacte tacite entre eux. "Tu m’as manqué Anthony," murmura-t-elle, sa voix empreinte d'une douceur mêlée de mélancolie, "je sais que notre chemin est semé d'obstacles et d'ombres, mais il y a quelque chose entre nous qui transcende les limites de la raison. Tu es une part de moi, et même si je dois danser avec le danger, je ne peux nier l'évidence de ce que nous partageons."

Les confidences d'Anthony avaient éveillé en elle un tourbillon d'émotions, une confrontation avec des vérités qu'elle avait souvent préféré taire. Elle leva les yeux vers lui, plongeant dans les abysses de son regard. "Chaque instant loin de toi est une épreuve que je choisis de traverser, parfois avec réticence, mais toujours avec la certitude que tu es le seul capable de faire vibrer cette corde sensible en moi," avoua-t-elle, ses doigts glissant sur le col de la chemise d'Anthony. "Je ne sais pas où cela nous mènera, mais je suis prête à suivre cette mélodie, même si elle résonne parfois comme une symphonie interdite." Leur étreinte semblait devenir un refuge où les barrières du passé s'effaçaient, laissant place à un présent chargé de promesses incertaines. Les lumières tamisées éclairaient leur chemin dans cette parenthèse où le temps semblait suspendu, les laissant se perdre dans la danse inépuisable de leurs sentiments partagés.

@Anthony Lewis