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 Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida

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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida 5si5
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

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Message(#) Sujet: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyDim 31 Juil 2016 - 21:14


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
Ida & Jameson
Le soleil commençait à se coucher lorsque je suis revenue chez moi après une journée de randonnée. J’ai garé la voiture dans mon grand jardin et marché vers la maison, Freyja à mes côtés. Pour une fois, ma chienne louve canadienne avait une allure paisible. Il fallait dire qu’après 25 kilomètres de course à pieds, elle était aussi lessivée que moi. Une fois la porte ouverte, elle s’est précipitée à l’intérieur, ses griffes faisant un petit bruit chantant sur le parquet et le dallage alors qu’elle traversait mon immense baraque en direction de la cuisine. Un sourire amusée aux lèvres, je l’ai suivie pour lui servir une gamelle d’eau et des tranches de viande crue que je récupérais à l’épicerie bio du coin en échange de quelques conseils juridiques. Végane depuis l’adolescence, acheter de la viande allait à l’encontre de mes principes, mais je ne pouvais pas non plus refuser à ma compagne son régime naturel, au risque de la mettre en danger. Alors j’étais parvenue à convaincre le petit magasin de me donner les morceaux de chair la veille de leur date de péremption, car la législation les considérait alors comme « impropres à la consommation humaine » et les obligeait à les jeter. Comme ça, je nourrissais ma louve tout en préservant ma conscience. Enfin… plus ou moins. Je me suis soigneusement lavé les mains avec un produit anti bactérien, puis j’ai entamé la préparation de mon propre repas. A savoir des lasagnes végétales avec du fromage de noix de cajou. Une recette rapide et conviviale, que je ressortais en général à toutes les sauces.

Une fois le plat enfourné, j’ai caressé la tête de ma louve et grimpé les escaliers jusqu’à l’étage supérieur où se trouvait ma chambre, la salle de bain et… de nombreuses pièces vides et inutilisées. Mes affaires sous la main, j’ai traversé le couloir, ignorant le grincement macabre des lattes qui se répercuta dans toute la maison. Fort heureusement, cette immense baraque allait légèrement prendre vie ce soir, car j’attendais la venue de ma voisine et amie Ida Beauregard. Cette dernière m’avait appelée quelques heures plus tôt, alors que j’étais sur le chemin du retour pour prendre des nouvelles. Comme j’avais l’impression qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme, je lui avais proposé de passer à la maison le soir même pour une de nos soirées entre filles, qui consistaient en un feu de cheminée, de la bonne musique, du bon vin et de la bonne bouffe. En d’autres termes, une soirée parfaite. Un sourire aux lèvres, j’ai glissé sous la douche, appréciant la chaleur du jet d’eau qui détendait mes muscles endoloris.

Une fois sèche, j’ai enfilé un jean noir effet vinyle et un chemisier crème aux courtes manches en dentelles. Des vêtements que je jugeais un peu trop décontractés pour le travail, mais parfait pour une soirée à la maison. J’ai mis une rapide touche de maquillage sur mes yeux et mes lèvres, puis je suis descendue vérifier où en était la cuisson du repas. L’odeur qui s’en dégageait était délicieuse, et je sentais mon ventre commencer à gargouiller. Alors en attendant l’arrivée imminente d’Ida, j’ai décidé d’aller chercher notre bouteille de vin. J’avais choisi un rouge plutôt doux et légèrement fruité, que j’aimais tout particulièrement. J’étais en train de l’ouvrir, lorsqu’on a sonné à la porte. Bouteille à la main, je suis allée dans l’entrée pour ouvrir à mon amie. Ida était superbe, comme à son habitude, mais une certaine peine semblait se terrer derrière son sourire, ce qui ne me rassura guère.

- Ma belle viking, je suis contente de te voir.

J’ai dit en la serrant dans mes bras, comme le voulaient nos racines et celles de notre pays d’accueil. Je me suis écartée pour la laisser passer et j’ai pris sa veste pour l’accrocher au porte manteau sur le mur derrière la porte. Puis je lui ai indiqué la direction du salon.  

- Installes toi, je t’en prie. Je venais justement d’ouvrir cette bouteille de vin mais je ne l’ai pas encore goûtée. A toi l’honneur ?

Sans attendre sa réponse, j’ai versé une lichette du liquide rouge et parfumé dans le fond de son verre, puis je suis retournée dans la cuisine pour aller chercher le bol de chips de kale et de cacahuètes que j’avais préparées. J’ai posé les récipients sur la table basse et j’ai pris place aux côtés de mon amie. Sans protestation de sa part, j’ai supposé que notre breuvage avait passé son contrôle de qualité, alors j’ai rempli nos deux verres et j’ai légèrement levé le vin devant mes yeux pour trinquer.

- Sláinte, j’ai lancé, fidèle à mes racines Irlandaises. Ou skål ! J’ai ajouté avec un sourire malicieux, pour les siennes. Puis j’ai porté le verre à mes lèvres et reporté mon attention sur Ida, et un pli légèrement soucieux se creusa entre mes sourcils sombres. Comment vas-tu ? Tu avais l’air un peu troublée, au téléphone.

©junne.




follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMer 10 Aoû 2016 - 23:18


Pour yourself a drink,
put on some lipstick & pull yourself together

You have to be at your strongest when you're feeling at your weakest.


Je me sens lessivée. Seule et abandonnée. La personne qui aurait pu vraiment m’aider et me sortir de cet état en est la cause. Thomas me manque et pourtant je sais que les choses ne seront plus jamais pareilles. Je ne peux pourtant me résoudre à une autre solution que le divorce, malgré que les enfants risque d’en souffrir également. De toute façon, lorsqu’on y pense bien, ça l’arrange que je les signe au plus vite ces foutus papiers. Il voudrait également garder la maison mais sur ce point, il rêve en couleur. Pour cela, il faudra d’abord me passer sur le corps et bien évidemment je ne compte pas le laisser me prendre tout ce que j’ai encore. Je ne compte pas lui faciliter la procédure et ça sera la guerre tant que je n’aurais pas obtenu mes droits. Ce qui me réconforte, c’est de savoir que j’ai beaucoup plus mes chances que lui, la seule fois où j’ai merdé c’est lorsque je suis partie avec les enfants à Sidney sans l’en avertir. Et pourtant,si je devais le refaire, je le referais sans hésitation.

Ma seule raison de me lever chaque matin sont mes enfants. Depuis que Thomas et moi sommes séparés, je me suis coupée du monde. J’ai perdu foi en tout. Lorsque vous êtes trahi par l’être que vous croyez être le plus importants pour vous, il vous faut du temps pour vous créer de nouveaux repères. Pourtant aujourd’hui je ne veux plus rester chez moi, m’occuper des enfants et attendre de savoir ce qu’il adviendra. J’appelle madame Sunda. Elle est surprise de m’avoir au téléphone. C’est vrai que je n’ai pas fait appelle à ses services depuis un bon moment. Elle accepte volontier de se libérer l’après-midi pour s’occuper des enfants. C’est une femme d’une soixantaines d’années en qui j’ai aveuglement confiance en ce qui concerne mes enfants. Elle en prend toujours très soin et sait quoi faire si jamais Clara fait une crise. C’est d’ailleurs la seule personne qui peut s’occuper de mes enfants me laissant la conscience tranquille. Aujourd’hui j’ai programmé une rencontre avec mon amie Jameson. Je n’ai pas voulu lui raconter les détails de ma vie sordide au téléphone. J’imagine qu’elle serait prête à aller tuer Thomas mains nues et s’en sortirai avec une amende. Il faut avouer que c’est l’une des plus brillante avocate qu’il m’ait été donné de voir. Je l’admire d’ailleurs beaucoup dans son domaine.

Enfin soit, ce n’est pas vraiment la raison de ma venue. J’ai besoin de me changer les idées, de voir d’autres têtes, de me replaindre de mon malheur jusqu’à que la douleur ne devienne qu’une mauvaise histoire à raconter. Mon nouveau look ne ressemble pas à grand chose, préférant le confort à l’élégance. Un t-shirt attrape touriste acheté à Barcelone taille XL noir, témoignant de mon passage dans une grande chaîne de restauration et qui à l’avantage d'effacer toute la silhouette. Et un Jean qui n’a rien d’extraordinaire pour en parler mais qui a pour mérite d’avoir été le pantalon du dessus sur le tas de linge propre qui traine encore au salon. J’avoue ne faire aucun effort au niveau des tenues mais j’essaye tout de même de me rattraper au niveau du maquillage : de quoi cacher les cernes et donner une meilleure mine à ce visage que je ne reconnais plus. Je salue une dernière fois mes enfants et enfile une petite veste accrochée prés de la porte d’entrée.

Arrivant devant chez mon ami, je jette le mégot de cigarette entamée en sortant de chez moi. Je sais que ce n’est pas une bonne chose d’avoir repris, surtout que j’allaite encore. Mais j’ai eu une soudaine envie de recommencer à fumer, après presque huit ans d’abstinence. J’ai ressenti le manque en me retrouvant seule avec les petits. C’est fou, mais ça me détend. J’ai l’impression d’évacuer tout le stresse de ce qui m’arrive par la fumée. Je toque à la porte une première fois, puis ayant l’impression de ne pas avoir été entendu je sonne. C’est une Jameson rayonnante qui m’ouvre la porte. Ma belle viking, je suis contente de te voir. On s’enlace. Je suis heureuse de la voir, c’est vrai que ça fait un moment qu’on a pas eu du temps pour nous. Comme d’habitude son accueil est très chaleureux. C’est un truc de nordiste, plus il fait froid chez nous, plus on est accueillant et bienveillant envers les autres. Je me sens bien avec elle, peut être que j’aurais du passer plus tôt lui rendre visite. Installes toi, je t’en prie. Je venais justement d’ouvrir cette bouteille de vin mais je ne l’ai pas encore goûtée. A toi l’honneur ?

Je sais qu’avec mon amie je vais devoir freiner au niveau de la consommation. Depuis la naissance de Clara, je ne bois que très peu, les occasions se font rares et j’ai appris qu’il était possible que je sois prédisposée génétiquement au problèmes d’alcool comme l’était mes deux parents biologique. Pourtant je ne refuse pas le verre qu’elle me tend

« Te connaissant, je ne doute pas du fait qu’elle soit très bonne. »

Dis-je avant d’avaler une gorgée. Je n’aurais jamais pu être oenologue. Chez nous on avale tout et à vrai dire je suis incapable de savoir réellement la qualité d’un vin que lorsqu’il est dégueulasse. Lorsqu’elle revient je décide de lui annoncer la nouvelle, autant ne pas passer par quatre chemin :
« Je suis de nouveau Célibataire… Enfin célibataire avec des gosses mais célibataire quand même. »  J’esquisse un sourire pour ne pas trop l’inquiéter mais je sais que c’est trop tard. À chaque fois que j’annonce à mes proches que Tom et moi c’est fini c’est toujours la même réaction, pourtant je ne veux pas une nouvelle fois pleurer sur mon sort. Je reprend aussitôt : «Thomas et moi allons divorcer. Après dix ans de mariage, je découvre que mon mari est gay. »

De nouveau je lâche un rire, un faux rire pour ne pas montrer mon agacement face à cette histoire. A force de la raconter, encore et encore j’ai fini par m’en lasser. Je suis toujours brûlée de l’intérieur certes, mais de toute façon personne ne peut faire quelque chose pour moi. «  Mais bon. C’est la vie. De toute façon, je suis venue te voir pour justement ne plus penser à ce gros con. » Dit-je en finissant par boire une grosse gorgée de mon vin.


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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 21:29


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
Ida & Jameson
Je fronçai davantage les sourcils lorsque mon amie m’annonça la raison de son trouble, et de sa visite. Elle était de nouveau célibataire. Et je ne parvins pas à savoir s’il s’agissait là d’une bonne ou une mauvaise nouvelle. Je l’avais déjà croisée quelques fois dans le voisinage, en compagnie de son époux, Thomas. Ils m’avaient semblé être un couple heureux et sans histoire, comme c’était de plus en plus rare d’en trouver. Apparemment, ce n’était que de la poudre aux yeux. Je me suis d’ailleurs demandé si leur relation s’effilochait depuis longtemps de l’intérieur, et si c’était la raison pour laquelle elle souhaitait prendre un peu de recul, afin de pouvoir prendre une décision éclairée. Parce que pour moi, la rupture venait forcément de son côté, à elle. Ida était une femme hors du commun. Forte et douce à la fois, et d’une beauté rayonnante. Je n’imaginais pas qu’un homme puisse vouloir la quitter. D’autant qu’en dehors de son regard océan assez captivant, je trouvais Thomas plutôt banal. J’en vins presque à avoir de la peine pour lui, m’imaginant qu’il ne trouvait jamais une créature égalant son ex-femme.

Aussi, quelle ne fut ma surprise lorsqu’Ida m’annonça non seulement son divorce, pur et simple ; mais aussi l’homosexualité de son mari. Je crois que ma bouche s’est légèrement entrouverte tandis que mes yeux s’écarquillaient. Pour le coup, je m’attendais à tout sauf à ça. Ida ponctua alors cette révélation d’un rire sans joie qui me serra le cœur. Quelque part, je comprenais sa réaction. Le rire, c’était une façon de se détacher de la situation. De prétendre qu’elle ne faisait pas aussi mal. D’essayer d’en sortir la tête haute. Elle a marqué une petite pause, mais je n’ai toujours rien dit. D’une part, parce que je n’avais pas la moindre foutue idée de quoi lui sortir. De l’autre, parce que j’avais l’impression qu’elle n’avait pas totalement terminé, comme si elle avait encore un truc sur le cœur qui devait en sortit. Ce qu’elle ne tarda pas à faire d’ailleurs, me disant que c’était pour ça qu’elle était venue ce soir. Se changer les idées et ne plus penser à ce « gros con ». Malgré moi, cette remarque m’arracha un sourire. Quelque part, ça m’amusait de la voir sortir de ses gonds, l’espace d’un instant. Laisser le masque de la mère de famille parfaite que je lui connaissais. Parce que Ida, j’avais le sentiment qu’elle était un peu comme moi, dans le fond. Une louve qui essayait de se faire passer pour un mouton, pour ne pas dénoter du reste de la société. Sauf que l’animal sauvage, il grognait en nous. Et parfois, nous n’arrivions tout simplement plus à le dompter.

- Merde, Ida… J’ai soupiré en secouant la tête. Je sais que je suis censée te dire que je suis désolée mais… J’ai marqué une petite pause, inclinant la tête d’un air entendu. En fait, je pense que tu te porteras bien mieux sans lui !

Je n’ai pas pu m’empêcher d’afficher un petit sourire taquin. Puis j’ai levé mon verre vers le sien, comme pour trinquer, et j’en ai pris une longue gorgée. Un tas de questions me traversaient la tête. Je me demandais comment elle se sentait. Si les enfants étaient au courant. Comment elle s’en était rendu compte. Si elle avait besoin que je lui recommande un collègue avocat pour s’assurer que son ex ne la ruine pas. Quand Thomas avait finalement lâché la bombe, et ce qu’elle comptait faire dans le futur. De sa maison. De ses gosses. Mais mon amie était venue ce soir pour se changer les idées, et je n’avais pas envie de la plomber en lui rappelant les détails cette histoire sordide. Ni de lui faire dire des choses qu’elle n’était pas prête à partager. Si elle en avait envie, elle le ferait d’elle-même. Et je serai toujours là pour l’écouter. Alors au lieu de tout ça, j’ai posé ma main sur son avant-bras.

- Sérieusement. Tu es une femme forte, intelligente et talentueuse. Tes enfants t’adorent… et en plus de ça, t’es belle à faire pâlir n’importe quelle mannequin normalement constituée.

J’ai relevé les yeux vers elle, cherchant son regard tandis que mes lèvres esquissaient un sourire sincère. Puis j’ai glissé ma main sur la sienne, y effectuant une petite pression, pour lui signifier que j’étais là.

- Gay ou pas, dans l’histoire, c’est lui le perdant. Toi, tu viens juste de t’ouvrir tout un champ de possibilités. Celui de rester célibataire, si c’est ce dont tu as envie. Ou de rencontrer un beau viking qui t’entrainera dans de nouvelles aventures… et qui aura pleinement conscience de la chance qu’il a d’avoir une femme comme toi à ses côtés. Puis j’ai laissé échapper un petit rire. Enfin… ça reste l'Australie. J’aurais peut-être dû dire surfer. C’est plus crédible, mais sacrément moins sexy !

J'ai (à moitié) plaisanté. J’avais un peu conscience que ces mots devaient sonner étrangement, sortant de ma bouche. Célibataire endurcie, je n’étais pas vraiment experte en l’art du flirt et des relations. Ma dernière remontait à quatre ans et s’était terminée tellement merdiquement que je ne m’étais plus jamais engagée sérieusement depuis. Je crois que c’était à peu près à ce moment-là que j’avais érigé une énième barrière de glace autour de mon cœur, abandonnant définitivement l’espoir de tomber un jour amoureuse. J’avais fait comme à chaque fois, courant me consoler dans les bras d’Ezékhiel, mon plan cul aussi fiable que régulier, et ce depuis des années. L’avantage de notre union, c’était que cet arrangement n’était pas pollué de sentiments vaseux. Nos cœurs étaient aussi cabossés l’un que l’autre, alors même que nos corps se réclamaient avec une passion certaine. En dehors de lui, je m’étais une ou deux fois abandonnée avec des inconnus. Mais leurs visages s’étaient effacés face à celui d’un fantôme qui me hantait depuis bien trop longtemps. Et c'était dans les bras de ce souvenir que je trouvais une sorte de réconfort. En d’autres termes, ma vie sentimentale était un désert pathétique, et j’étais certainement moyennement bien placée pour vanter les joies du célibat lorsqu’il s’agissait d’amour libre… puisque je ne le pratiquais pas. Je ne savais pas trop pourquoi, mais je n’étais simplement pas attirée par les hommes ou les femmes en ce sens-là. J’avais besoin d’une connexion spéciale, une que je n’avais ressentie que très rarement au cours de ma vie. J’étais demi-sexuelle, d’après ma psy. Mais je pensais surtout que j’étais entourée de crétins qui n’avaient rien de sexy. Avec un peu de chance, mon amie serait moins difficile que moi. Enfin, c’était si elle avait envie de retrouver quelqu’un si rapidement. Mais au moins, elle avait le choix.

- T’es libre. J’ai conclu songeusement. Et ça ne peut pas être une mauvaise chose. Tu ne crois pas ?

©junne.




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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMar 16 Aoû 2016 - 10:40


Pour yourself a drink,
put on some lipstick & pull yourself together

You have to be at your strongest when you're feeling at your weakest.


Jameson est un peu ma version non censuré. Au fond, on se ressemble beaucoup, on a grandi dans le même environnement toxique et toutes les deux avons su nous en sortir. Ce que j’apprécie le plus chez elle, c’est sa transparence et sa sincérité. Contrairement à moi, elle est moins sur la retenue et assume ce qu’elle est véritablement. J’aurais voulu pouvoir être aussi en harmonie avec moi même, mais il y a une partie de moi que je préfère laisser dans l’ombre. Une partie que je ne maitrise pas complètement et qui parfois me fait peur. Mon mari m’avait quitté pour un homme et au fond je me sentais déboussolée. Je n’avais plus totalement le contrôle sur ce qui m’arrivait et pourtant je ne voulais pas perdre la face. J’ai toujours été très pudique au niveau de mes sentiments. Moins je laisse apparaitre et mieux je me porte. Je ne veux en aucun cas susciter de la pitié autour de moi. Je ne supporterais pas de savoir que ma peine touche quelqu’un d’autre. C’est pourquoi, j’essaye de me détacher le plus possible de cette histoire. Je pensais qu’avec Thomas les choses étaient différentes. Bien qu’il n’est pas toujours été un mari exemplaire, il avait réussi à me sortir un peu de ma carapace. Dans l’intimité, je me montrais plus tactile, plus sensible aussi. Pour la première fois de ma vie, j’apprenais à aimer quelqu’un et le mot "je t’aime" prenait tout son sens avec lui. Il m’avait rendu la plus heureuse des femmes en m’offrant deux petits bout de choux incroyable. Et au moment ou je touchais du bout des doigts le bonheur, je me rend compte que tout cela n’était qu’une mascarade. Lorsque j’ai découvert qu’il me trompais, je n’ai pas su distinguer le faux du vrai. Quand avait-il été sincère et quand avait-il menti.  En fait, je pense que tu te porteras bien mieux sans lui ! Une petite mou amusée se dessine sur mes lévres. Elle me taquine mais je sais qu’au fond, elle n’en pense pas moins. Ce que Thomas m’avait fait n’été pas cool et il risquait de perdre sa côte de popularité auprès de beaucoup de personnes.

Je lève mon verre également puis trinquons à notre amitié. Nous n’étions pas réuni pour parler de lui, je ne voulais d’ailleurs plus entendre parler de Thomas. - Sérieusement. Tu es une femme forte, intelligente et talentueuse. Tes enfants t’adorent… et en plus de ça, t’es belle à faire pâlir n’importe quelle mannequin normalement constituée.   je manque d’étouffer face à tout ces compliments. Mon amie exagère et pourtant ça à le don de me remonter le morale. «  Tu dis ça parce que je te fais de la peine. Avoue que tu me trouves grosse et laide. » lançais-je en rigolant. Au même moment, je remarque (enfin) que sa couleur de cheveux a changé. Il faut dire que ça fait un moment que je ne l’ai pas vu. J’attrape une mèche de cheveux entre les doigts. Je n’ai pas le temps de la complimenter qu’elle me saisit la main :  Gay ou pas, dans l’histoire, c’est lui le perdant. Toi, tu viens juste de t’ouvrir tout un champ de possibilités. Celui de rester célibataire, si c’est ce dont tu as envie. Ou de rencontrer un beau viking qui t’entrainera dans de nouvelles aventures… et qui aura pleinement conscience de la chance qu’il a d’avoir une femme comme toi à ses côtés.  elle marque une pose, tandis qu’un large sourire se dessine à nouveau sur mes lèvres.  Enfin… ça reste l'Australie. J’aurais peut-être dû dire surfer. C’est plus crédible, mais sacrément moins sexy ! Oh non pitié, par les surfeurs. Je hoche les épaules puis me penche un peu vers elle : «  Tu sais en ce moment, ça fait tellement longtemps que je n’ai rien fait qu’en fait je m’en fous du genre, tant qu’il en a dans le froc, ça me va.»  J’ai perdu l’habitude de draguer et de vouloir séduire. Le mariage a cette fâcheuse tendance de nous rendre plus mou au niveau des jeux de séduction. Mon coeur était blessé et je me voyais mal refaire confiance à un homme d’aussitôt. Et à côté de ça, je me voyais vieillir. Je ne voulais pas finir les restant de ma vie seule à cause d’un salon qui m’avait laissé pour un autre homme.

Et puis, de l’autre côté, il y avait l’envie d’être touchée, caressée, aimée. Avec Thomas on avait trouvé une certaine stabilité avec les enfants autour. Quel homme voudrait faire l’amour avec une maman dont les enfants dorment à côté. Et puis, je ne voudrais pas faire défiler d’autres hommes dans le salon sous les yeux interrogatif de mes enfants. Ma mère m’avait fait vivre ça durant toute mon enfance. Je l’avais haïs pour en quelque sorte pour cette raison. Je ne la voyais plus que comme une sale trainée égoïste. Hors de question que Alexander et Clara ne me voit comme ça. - T’es libre. Et ça ne peut pas être une mauvaise chose. Tu ne crois pas ? Je me met à carresser le bord de mon verre. Je prend un moment à répondre. A vrai dire ça m’inquiète de me retrouver toute seule. Bien que de nature je me suis montrée indépendante, j’ai toujours été fidèle et dévouée à mon mari. Sans oublier les enfants qui me forcent à ne pas trop déconner. Mes responsabilités en temps que maman ne me permettrons jamais d’être vraiment libre. Je crois pas que ce soit vraiment une question de liberté mais plutôt d’organisation. Je soupire avant de dire : « Je ne sais pas trop si on peut appeler ça de la liberté. Je devrais m’occuper seule des enfants. » il y aura certes, la garde partagée, mais on ne sera plus deux à s’en occuper, chacun son tour. je grimace en repensant à Thomas, décidément : «  Thomas n’est pas prêt non plus à se laisser faire. Il veut une garde alternée et moi de mon côté je ne suis pas vraiment prête à me séparer d’eux un jour sur deux. » je bois d’un trait le fond de mon verre. «  Et je ne supporterais pas non plus de savoir que le copain de leur père soit avec eux au même moment. » finis-je par avouer. Je me rend bien compte que je viens de plomber l’ambiance, mais ça devait sortir. Alors pour ne pas mettre mal à l’aise mon ami. Je l’attrape par la main et lui demande : «  Et sinon toi? Comment ça se passe dans ta vie de super-irlandaise en Australie? »

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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
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Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

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Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMar 16 Aoû 2016 - 19:16


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
Ida & Jameson
Je n’ai pas pu retenir un éclat de rire lorsque d’Ida m’intima qu’elle n’avait pas eu de relations sexuelles depuis tellement longtemps qu’elle accepterait même un surfer, du moment qu’il possédait les attributs pour la satisfaire. J’ai secoué la tête avec amusement. Quelque part, j’admirais sa force. Sa capacité à se relever après la trahison de Thomas. De garder un certain sens de l’humour vis-à-vis de cette situation difficile, mais sans se mentir pour autant. Elle restait honnête quant à la peine qu’il lui avait infligée, quant à ses doutes concernant son futur. Et pourtant elle ne cherchait pas à le raisonner ou le faire changer d’avis, comme beaucoup de femmes ou d’hommes feraient à sa place. Elle décidait de poursuivre son chemin, même s’il était cabossé et lui semblait inquiétant. Et je l’applaudissais mentalement pour cette décision. J’avais envie de la rassurer, aussi. Parce que j’étais bien placée pour savoir que le célibat n’était nullement une malédiction. La preuve, c’était que je le vivais plutôt bien. Tellement, même, que je ne me voyais pas vraiment être en couple. Bien sûr, mon corps réclamait parfois la tendresse et l’affection qu’une relation stable pouvait apporter. Mais j’aimais bien trop ma liberté pour penser à me caser. Chaque fois que j’avais essayé, le résultat avait été tout bonnement catastrophique. Alors je trouvais l’affection auprès de ma chienne, et je satisfaisais mes désirs avec Ezékhiel. Une combinaison qui marchait plutôt bien. Du moins je me plaisais à le croire. Sauf que j’avais oublié quelque chose dans la balance, lorsque j’avais parlé de liberté à Ida : ses enfants. Un détail que j’avais totalement zappé, puisque je n’en avais pas, et n’en aurai probablement jamais. Ma gorge se serra à cette pensée, aussi je décidai de chasser cette pensée de mon esprit en me concentrant sur le problème de mon amie. A savoir Thomas (décidément), qui souhaitait une garde alternée. J’ai secoué la tête avec un soupir irrité. Etant donné qu’il était celui qui avait décidé de foutre son mariage en l’air, je n’estimais pas qu’il puisse trop la ramener quant à ses petits désirs. Mais je l’ai laissée terminer, pour mieux appréhender la situation.

- Je te comprends, évidemment. J’ai dit quand elle eut terminé. Même si on oublie le fait que cet homme se tape actuellement ton ex, et ce apparemment depuis un moment, tu ne le connais pas. Je sais à quel point tu aimes tes enfants, et combien ça doit être difficile de laisser un inconnu passer du temps avec eux, ou pire, s’en occuper.

J’ai secoué la tête et pris une gorgée de mon verre de vin. Bien que n’ayant jamais vécu cette situation, je ne connaissais que trop bien les complications d’un divorce avec des enfants « à se partager ». J’avais traité quelques affaires comme ça au cours de ma carrière, avant de me spécialiser dans le droit de l’environnement et des animaux. Des sujets qui me comblaient bien davantage.

- C’est jamais facile, ce genre de situations. Mais le plus important, c’est de penser à ce qui sera le mieux pour vos enfants. La garde alternée, par exemple, c’est génial sur le papier. Les parents se disent qu’ils pourront voir leurs gosses tous les deux jours. Mais pour les mômes, changer de maison un jour sur deux, c’est déroutant. Ils auront plus de mal à se concentrer sur l’école, leurs amis, et tous ces trucs que font les enfants de leur âge. Je ne sais pas trop comment sont tes relations avec Thomas en ce moment, mais le mieux serait probablement que vous en parliez tous les deux, sans mauvaise foi, et en laissant vos propres désirs et convictions à la porte. Vous pourrez peut-être en parler à Alex, aussi. Il aura probablement quelques idées qui pourraient vous aiguiller.

Clara était trop jeune, évidemment, mais si elle avait été plus âgée, je lui aurais conseillé d’aborder le sujet avec elle aussi. Avec des mots que les enfants comprennent, évidemment.

- Quant à son copain… c’est une autre histoire. D’ailleurs, tu l’as déjà rencontré ? Puis, me rappelant qu’Ida m’avait confiée être venue pour se changer les idées, j’ai secoué la tête. Merde. Je suis désolée. On n’est pas obligées de parler de ça si tu n’en as pas envie. Mais si tu en ressens le besoin, sache que je suis là.

J’ai cherché son regard et lui ai adressé un sourire sincère. Puis je me suis emparée de la bouteille de vin et j’ai à nouveau rempli nos verres, que cette discussion légèrement amère avait vidés. Ida me demanda alors comment se passait ma vie de « super Irlandaise » en Australie, et un rire amusé s’échappa de mes lèvres. Ce surnom ne manquait pas de me plaire.

- La « super Irlandaise » en a marre de cette chaleur et chante en gaélique toutes les nuits en espérant que les divinités fassent tomber la pluie.

J’ai plaisanté avec un sourire taquin. J’en serais bien restée là. Sur des banalités. C’était ce que je servais au commun des mortels, pour conserver mon image de femme inébranlable. Sauf qu’Ida a attrapé ma main, et la tendresse de son geste diffusa une douce chaleur dans mon corps. J’ai secoué la tête et pris une gorgée de vin, plus longue que les autres.

- Plus sérieusement, je ne sais jamais comment répondre à cette question. Je me suis entendue répondre, avec plus de sincérité que je ne m’en serais crue capable. Je sors Freyja le matin, je bosse toute la journée, et le soir, je rentre lire un livre. Le weekend, je pars en randonnée ou je défile dans les rues avec une pancarte à la main. J’ai haussé les épaules. La même routine depuis une dizaine d’années. Tu te rends compte ? Pas moi. J'ai laissé échapper un rire nerveux. J’étais tellement prise dans cet engrenage que j’ai même pas réalisé, jusqu’à ce que je rencontre une artiste dans une galerie, il y a quelques semaines. Ça m’a foutu une claque en pleine gueule. J’ai haussé les sourcils et pincé les lèvres, brusquement plus tendue. Donc maintenant j’ai conscience que le temps avance à une vitesse folle et que je ne fais rien de ma vie, sauf que je ne sais pas quoi faire pour stopper l’engrenage et y insuffler un peu… bah, de vie, justement.

J’ai baissé la tête vers nos mains, toujours l’une dans l’autre, et j’ai entrelacé nos doigts, caressant doucement la peau fine de son pouce avec le mien. Je ne savais pas vraiment ce qu’il me prenait. D’ordinaire, j’étais plutôt du genre à tout garder à l’intérieur et à feindre la stabilité. Parce que ça me donnait l’impression d’être normale, de dompter l’animal sauvage qui s’agitait en moi. Mais avec Ida, je n’avais pas ces barrières. Parce que nous étions semblables sur de nombreux points. Et elle venait de m’ouvrir son cœur, alors je n’allais pas l’insulter d’un mensonge. La vérité, c’est que nous étions deux femmes d’une trentaine d’années qui avaient réussi à laisser l’adolescente sauvage que nous étions derrière elles et à nous reconstruire de nos propres mains. Pour aujourd’hui réaliser que les fondations que nous avions posées, et sur lesquelles nous avions tant travaillé, n’étaient pas si solides. Ou qu’elles ne nous convenaient pas tant que ça. Et ce n’était pas un aveu facile, quand une dose de fierté venait saupoudrer le tout.

©junne.




follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMar 16 Aoû 2016 - 22:27


Pour yourself a drink,
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Myrddin. Quand je pensais à cette homme, je ne pouvais m’empêcher d’être énervé. Je ne sais pas vraiment s’il avait conscience de l’influence qu’il avait eu sur notre famille. J’ignore tout de sa rencontre avec Thomas et comment les choses se sont faites. Et au fond, je ne me porte pas plus mal de ne pas connaitre certains détails qui pourraient m’achever. Je m’efforce tant bien que mal de garder la tête haute après le coup que je me suis prise. Les gens admirent l’histoire de la jolie norvégienne qui par amour a laissé son pays natale pour venir s’installer dans un pays dans elle ne connait pas grand chose. Plus jeune, j’aimais prendre des risques et puis le temps m’a assagit. L’arrivée de mon premier enfant m’a forcé à devenir plus responsable, tandis que mon mari prenait le navire pendant des mois sans donner de nouvelles. Et puis la naissance de Clara fut un choc, les médecins avaient parié sur sa mort mais Thomas et moi avions tout fait pour que notre fille s’en sorte. Je pensais que notre amour était éternel et que personne ne pourrait nous séparer. Et puis Myrddin est arrivé dans nos vies. Je n’ai rien vu venir, c’était un type dont Thomas appréciait la compagnie. Un ami. Jamais je n’aurais imaginé que cet ami et mon mari aurait pu être plus que des amis. Même si on oublie le fait que cet homme se tape actuellement ton ex, et ce apparemment depuis un moment, tu ne le connais pas. Je sais à quel point tu aimes tes enfants, et combien ça doit être difficile de laisser un inconnu passer du temps avec eux, ou pire, s’en occuper. je frissonne intérieurement. Je dois dire que je ne me suis pas encore habituée au mot 'ex' pour désigner Thomas et puis mon amie n’oublie pas de me rappeler que Myrddin se tape Thomas.

Je m’efforce de sourire bien que je bouillonne de l’intérieur. Voila pourquoi j’apprécie cette femme, elle n’y va pas à demi-mot. La situation est plutôt bien résumée mais ça m’agace quand même que ce salon puisse passer du temps avec mes enfants. Je me suis jurée que je remonterais Alexander contre lui. Hors de question de lui faciliter la vie après qu’il m’ait gâcher la mienne. Jameson continue, m’expliquant qu’il faudra mettre les points sur les ‘i’ avec Thomas et trouver un terrain d’entente. Au fond, je ne veux pas en trouver, c’est lui qui a merdé et c’est lui qui se débrouille. C’est un peu égoïste de ma part mais j’aurais préféré qu’il nous abandonne. Qu’il ne fasse plus partie de nos vies. Je me serais arrangée pour éduquer mes enfants sans père. « Alex est très proche de son papa. Il voudra surement profiter de lui aussi. Clara s’est différent, elle boit encore le sein et sa maladie fait que je dois garder un oeil constant sur elle. » dit-je en soupirant pendant que mon amie nous ressert du vin. Myrddin est remis sur le tapis. Je n’ai pas grand chose à dire sur lui et mon ami s’excuse d’aborder le sujet. Je secoue la tête pour lui faire comprendre que ce n’est rien. Au fond, c’est un peu moi qui ait commencé à parler d’eux : « Et bien pour ne rien te cacher, c’est un jeune homme. Je lui donnes facilement une dizaine d’année de moins que Thomas. » je voudrais rire à cette idée, généralement les hommes qui trompe leur femmes le font avec des maitresses bien plus jeunes et plus jolies. Certes Myrddin est plus jeune, mais comment comparer notre beauté. « Un grand brun que j’ai eu l’occasion de le rencontrer à l’hôpital lorsque Thomas s’est blessé en participant à un événement pour la protection des Océans. » Elle en a surement entendu parler ou même été à l’origine de ce rassemblement. Je sais que c’est un peu son dada tout ce qui concerne la protection animalier ou autre événement écologiste. Elle me rappelle d’ailleurs parfois Kyte, mon ex-beau père en Norvège qui lui aussi n’était pas impassible à la cause animale. Rien que pour ça, j’ai beaucoup de respect pour elle. Je ne sais pas si j’aurais pu en faire autant pour la planète. M’enfin, ce n’est pas la question. « Figure toi qu’en le voyant je me suis demandé comment Thomas et lui pouvait être ami. Il avait l’air plutôt gentil mais comme Alex était avec moi je devais le déposer à la maison » je souris, marquant un temps de pause comme pour donner plus de suspens à mon histoire : « Sauf qu’en quittant la chambre de Thomas, je me suis rendue compte que j’avais oublié mon sac et en revenant à la chambre devine quoi? » je ne lui laisse pas le temps de parler que je lui raconte déjà la fin : « ils étaient entrain de s’embrasser. » THE END. Je sens à nouveau une petite boule se former au niveau de ma gorge. Je voudrais me mettre à pleurer sauf que pour faire passer les nerfs je bois de nouveau une grosse gorgée d’alcool. J’évite un instant le regard de mon amie, je n’ai pas envie qu’elle se rende compte de mon mal être ou qu’elle voit combien cette histoire continue de me toucher encore.

Je change de sujet, de toute façon celui là me met encore dans tout mes états et je n’arrive pas encore à m’y détacher vraiment. Le temps n’a pas fini son travail et je sais qu’il me faut encore travailler sur moi pour passer à autre chose. Je n’ai pas pris de ses nouvelles depuis un moment et je sais que je ne suis pas la meilleure des amies bien que si elle avait besoin de moi, elle sait que je serais là pour elle. Je l’écoute parler de sa routine. J’aimerais bien avoir la même au fond. Mon travail commence à m’ennuyer, j’aimerai faire autre chose, quelque chose de plus fou et qui me correspondrait plus mais pour le moment je continue à donner des cours de piano par besoin. Sans Thomas, il va falloir que je me serre un peu plus la ceinture et que je réfléchisse mieux à la tournure que prendra ma vie. Au fond de moi, j’ai plutôt envie de me donner une autre chance. Je me sens oppressée dans mon quotidien. Si je le pouvais, j’irais vivre dans le corps de quelqu’un d’autre. Je voyagerais, je ferais de nouvelles rencontre, je me baladerais nue chez moi en fumant des joints. Jameson est mon alterego qui aurait fait des choix différents des miens et qui ne se porte pas plus mal. Nos mains s’entrelacent. Je n’ai pas l’habitude d’être aussi tactile avec les gens, mais je me sens bien. « Tu sais ce qu’on devrait faire? » dit-je en passant ma main dans mes cheveux et en me mettant à regarder vers le plafond : « On devrait s’en aller tant qu’il est encore temps. L’Australie ce n’est plus fait pour nous. » Dis-je dans un élan de désespoir. J’étais venue ici pour Thomas et maintenant qu’il n’était plus là, je ne savais plus trop ce que j’allais foutre là. Les enfants sont encore jeunes et avec un peu de chance, ils ne sentiront pas la différence. Pourquoi pas l’Afrique du Sud ou le Moyen Orient pour changer. Je sais que je rêve mais ça me procure à bien fou de m’imaginer ailleurs que dans ce putain de pays avec cette putain de routine qui commence à me ronger. Je me met à regarder Jameson, elle doit surement me prendre pour une folle. Je dois surement le devenir un peu. Pendant un moment nos yeux sont plongés l’un dans l’autre. Je me sens bien comme ça et sans trop savoir pourquoi je m’approche d’elle un peu plus. Le cadre, les confidences, l’alcool apaise l’atmosphère. Je voudrais l’embrasser mais je n’ose pas. Je n’ai jamais embrasser de femmes de ma vie et puis je ne voudrais pas qu’elle pense que je deviens de plus en plus désespérée au point de commencer à faire n’importe quoi. Même si on sait tous que c’est un peu le cas.
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INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMer 17 Aoû 2016 - 21:10


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Ida & Jameson
Bien qu’Ida ait envie de se changer les idées, je sentais qu’elle avait aussi besoin de parler. Sa colère et sa peine bouillaient sous sa peau, et je pensais que c’était mieux dehors que dedans. Du moins, c’était comme ça avec moi. La rage, j’avais toujours besoin de la sortir. Souvent, j’arrivais à la canaliser pour qu’elle me serve de carburant lorsque j’étais à la barre et souhaitait enterrer une entreprise polluante ou un abattoir. Le reste du temps, j’allais courir avec Freyja. Mais quand j’étais ado, je ne connaissais pas ces trucs et je laissais la colère me consumer toute entière. Elle ressortait sous la forme de violence. Je ne comptais pas le nombre de baignes que j’avais distribuées. A Kyte, surtout. A d’autres bikers qui m’avaient manqué de respect, à leurs nanas qui me gonflaient. Aux éleveurs de "bétail" que je croisais… Cette violence m’avait conduite en centre de détention juvénile où j’avais passé quelques mois. Les pires de ma vie. Être privée de ma liberté, c’était quelque chose que je ne supportais pas. J’avais dû voir une psy, aussi, qui m’avait expliqué que tout ce que je ne sortais pas sur le moment où je le ressentais se décuplait en moi, et que c’était pour ça que je n’arrivais plus à le contrôler, après un moment. J’appelais ça « l’animal sauvage », et d’après elle, on en avait tous une variante en nous. Alors quelque part, je trouvais ça bien qu’Ida se lâche un peu ce soir. Parce qu’avec moi, elle n’avait rien à craindre. Ses paroles et sa colère ne quitteraient pas cette pièce. Et il valait mieux qu’elles soient exprimées ici que devant ses enfants, ou sur Thomas. Car quand un couple se lançait dans une procédure de divorce, la moindre de leurs erreurs, de leurs paroles, pouvaient être retenues contre eux. Et je ne voulais pas qu’Ida souffre davantage de cette situation.

Elle m’apprit alors que Thomas s’était trouvé un homme bien plus jeune, ce qui me surprit un peu, mais je m’abstins de tout commentaire. Après tout, je me tapais bien un type qui avait huit ans de moins que moi, alors j’étais mal placée pour la ramener. Elle m’expliqua l’avoir rencontré lors d’un évènement pour la protection des océans et j’ai hoché la tête, parce que je voyais bien auquel elle faisait référence. Et pour cause.

- Je vois, c’est un ami à moi qui l’organisait. Malheureusement je n’ai pas pu être de la partie parce que je me suis retrouvée coincée tout le weekend sur une île déserte qui ne l’était pas totalement, en fin de compte… J’ai commenté avec un rire ironique. Que de souvenirs, et pas forcément des bons. Mais là n’était pas le sujet. J’ignorais que Thomas s’était blessé ce jour-là.

Ida me raconta ensuite qu’elle avait rencontré le jeune homme dans la chambre d’hôpital de son mari et qu’il lui avait fait une bonne impression jusqu’à ce qu’elle retourne sur ses pas et les surprenne en train de s’embrasser. J’ai secoué négativement la tête. Je n’avais jamais été dans cette situation, mais n’imaginais que trop bien ce qu’elle avait pu ressentir sur le moment. Et c’était pas une jolie façon d’apprendre que son mari la trompait. Parce qu’elle ne pourrait jamais savoir si Thomas aurait continué en silence, ou s’il aurait fini par lui avouer la vérité, par respect pour elle. Mais je n’allais pas lui dire ça, retourner le couteau dans la plaie.

En fait, j’ai pris conscience que les paroles avaient atteint leurs limites. Rien que je ne puisse dire ne l’aiderait à accepter cette situation. Alors quand elle a voulu changer de sujet, je l’ai suivie. C’est peut-être aussi pour ça que j’ai gardé sa main dans la mienne, et que je me suis mise à la caresser distraitement tandis que je lui ouvrais mon cœur et lui exposais ma routine, mes frustrations et mes doutes, sans trop savoir ce qui me poussait à le faire. J’aimais bien me dire que cette caresse, c’était pour lui apporter mon soutien, et une pointe de tendresse. Mais le fait était qu’en cet instant, je crois que j’en avais autant besoin qu’elle. Et le pire, c’est que je ne savais même pas pourquoi. Ida, elle, avait ses raisons. Son monde venait de s’écrouler autour d’elle. Mais le mien tenait toujours bon. Et ses murs me protégeaient contre l’adversité. Mais moi, au milieu, je me sentais terriblement vide, isolée. Et je n’arrivais même pas à savoir ce qu’il manquait à ma vie pour chasser cette sensation désagréable. Alors quand Ida m’a dit que nous devrions quitter l’Australie, un rire triste s’est échappé de mes lèvres.

- Si tu savais combien de fois j’y ai pensé. J’ai avoué dans un soupir. Ce pays, je ne m’y suis jamais sentie chez moi. Le Canada me manque. L’Irlande aussi.

J’étais comme elle, à la base. J’avais suivi un homme que je pensais être l’amour de ma vie. Un homme qui avait trahi ma confiance de la pire façon. Manipulant ma pensée, me retirant le droit à disposer à mon de propre corps, dictant quels amis j'avais le droit de voir et ceux que je devais rayer de ma vie. Quand j’avais eu la force de le larguer, je m’étais enfuie. Je ne pouvais plus vivre dans cette ville où chaque recoin me rappelait sa sale face de pervers narcissique. J’étais retournée au Canada, puis en Ecosse, en Angleterre et en Irlande. Et au final, après des années de vadrouille, j’étais revenue à Brisbane.

- Je n’ai pas de famille, tu sais ? J'ai avoué d'une voix incertaine, qui ne me ressemblait pas. Juste une sœur, ici. Enfin en quelques sortes. Je crois que c’est pour ça que je m’éternise à Brisbane. Je n’ai pas envie de briser ce lien.  

J’ai relevé les yeux vers Ida, cherchant son regard. Il brillait d’une lueur étrange. Fascinante. Tellement, que je m’y suis perdue un instant. Je ne sais pas trop combien de temps nous sommes restées ainsi. Trop, peut-être. Et pas assez à la fois. Tout ce dont je pouvais avoir conscience, c’était la chaleur de sa main dans la mienne. La douceur de sa peau. Et la proximité de son visage qui s’approchait dangereusement du mien. Au bout d’un moment, une mèche de ses cheveux est tombée devant ses yeux, alors j'ai eu un petit rire affectueux, et j’ai levé la main pour la remettre en arrière, effleurant sa peau de velours au passage. Et là, sans que je comprenne pourquoi ni comment, mes yeux ont glissé vers ses lèvres roses et divinement bien coupées. J’ai pris son visage entre mes mains. Avec délicatesse, comme si j’avais peur de briser sa peau de porcelaine, et j’ai déposé un baiser furtif sur sa bouche de poupée. Elles étaient douces, contre les miennes. Bien plus que celles de Zekh. On aurait pu s’en tenir là et oublier l’affaire. S’embrasser sur les lèvres, c’était un truc commun chez nous les nordiques. Il n’était pas rare que deux potes ayant beaucoup d’affection l’un pour l’autre le fassent sans arrière-pensées. Ouai, j’aurais pu m’en arrêter là, et d’ailleurs je me suis légèrement écartée. Mais pas pour rompre notre étreinte. Au contraire. Mes mains caressaient toujours ses joues et sa nuque, et mes yeux se perdaient dans les siens. Comme pour y obtenir l’autorisation de l’embrasser à nouveau.    

©junne.




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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 13:12


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En temps normal je suis quelqu’un de très pudique, tant par le côté émotionnel que par le côté physique. Je n’aime pas être le centre des regards et avec ce que Thomas avait fait je me sens exposé. Tôt ou tard, tout le monde finira par l’apprendre. J’en ai moi même tenue compte mes proches, histoire de ne pas créer de mauvaises surprises. Et pourtant je m’inquiète encore pour les réactions négatifs que pourront avoir d’autres malintentionnés. Je les vois déjà venir les commères du quartier et j’ai dans le fond peur que cette histoire n’affecte mes enfants plus qu’elle ne les touche déjà. J’ai passé une grande partie de mon enfance à entendre des choses horrible à propos de ma mère. Des femmes et des hommes ont terni sa réputation tandis qu’elle s’engouffrait inconsciemment dans ses erreurs. Elle ne m’a pas rendu la vie facile et pourtant la femme de 35 ans que j’étais aujourd’hui avait de l’empathie pour celle qui l’avait élevée. Peut être qu’un jour je retournai la voir, seule. Je ne veux pas que mes enfants aient un contact direct avec elle. Elle est dangereuse tant pour elle même que pour les gens qui la côtoie. Elle n’a jamais été hospitalisé mais je mettrai ma main à couper qu’elle souffre de schizophrénie ou un autre trouble de la personnalité. Toujours dans l’autodestruction et le besoin constant d’être malheureuse. Elle refusait d’être heureuse ou de me laisser l’être. Et puis il y a eu la grande époque, où j’ai subi coups et insultes. Assez pour comprendre qu’il fallait me tenir loin d’elle. Elle m’a causé beaucoup de tord et bien qu’avec le recul je lui ai pardonné certains de ses actes, je ne pouvais accepter qu’elle refasse partie de ma vie.

Lorsque Jameson m’explique qu’elle n’a pas de famille à Brisbane, mes yeux s’écarquillent. Je ne sais pas pourquoi mais j’aurais parié qu’elle n’était pas seule ici. C’est vrai qu’au fond, on ne connait pas beaucoup de choses l’une sur l’autre et pourtant ça n’empêche que je sais qu’on est faite dans le même moule. Sa carapace est aussi dure que la mienne et pourtant je pouvais le voir ce gros coeur qu’elle essayait de préserver. « A part mes enfants, je n’ai plus personnes non plus. » en arrivant en Australie avec Thomas j’ai été impressionnée par sa grande famille, sa proximité avec ses frères et soeurs et toute la happy family qui en ressort. Ma mère et moi avons eu une relation très conflictuel et mon père biologique n’avait même pas voulu me voir à l’hôpital. Trop jeune et pas prêt à assumer un enfant, il avait laissé ma mère gérer seule. Chose qu’elle avait totalement foirée. Une esquisse foireuse que j’avais de la famille. « Ma mère est en Norvège, mais ça va faire dix ans que je ne lui ai pas adressé la parole. » J’ai l’impression que ça fait moins. La dernière fois que je l’ai vu, elle m’avait maudit de la laisser seule, jurant que si je partais en France, je ne devrais plus jamais remettre les pieds chez elle. Je ne sais pas si elle parlait sérieusement où si elle disait ça sous l’effet de la colère, mais en tout cas j’ai respecté sa volonté. Peut être parce qu’au fond ça m’arrangeait un peu aussi. « Et puis mon père biologique a aussi refait sa vie. Je ne voulais rien savoir de lui mais ma mère est retournée le voir une fois pour lui réclamer de l’argent. » je ne sais pas pourquoi je me met soudain à parler d’eux. La nostalgie refait sortir des morts de leurs tombes à croire que Thomas avait ouvert une plaie que je croyais sceller à jamais. « Il avait une fillette et sa femme était enceinte d’un deuxième enfant. » je sais qu’ils ont eu plus de chance que moi de ce côté là. Mon père avait un poste stable dans une entreprise d’exportation de saumon, je crois. Il avait certes refusé de me voir pour ne pas s’attacher mais il lui arrivait de nous envoyer de l’argent pour s’alléger la conscience. « Par conséquent, j’ai des demi-frères ou soeurs que je ne connais même pas. » j’esquisse un petit sourire, un peu triste certes mais c’est du passé qui ne mérite pas d’être ressassé.

Et puis viens le moment où le silence est nécessaire. Je suis pensive un peu et en même temps, ça me fait du bien d’être en compagnie de ma très chère amie et de profiter du moment. L’ambiance se réchauffe un peu, l’alcool y est surement pour beaucoup. Je n’ose pas trop m’approcher de peur de briser quelque chose. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres lorsque ma mèche tombe et qu’elle me la remet en place. La douceur d’une femme n’égale peut être pas la tendresse d’un homme, mais en ce moment j’ai vraiment besoin de me sentir interessante. Je dois vraiment être au bout du gouffre pour essayer de séduire l’une des seules personnes à laquelle je tiens le plus. Je ne sais pas faire le premier pas. A vrai dire j’ai toujours peur d’être rejetée. Mais mon corps et mes gestes ont surement envoyé mille et un signe que je n’ai pas maitrisé lorsqu’elle s’empare de moi. Nos lèvres se touchent. D’abord hésitant puis le baiser est plus intense. J’apprécie ce contact. Lorsqu’elle s’éloigne de moi, je réouvre les yeux. Je viens à mon tour passer ma main autour de sa nuque et la tire vers moi de nouveau. Je n’ai pas assez profité de cet échange. Et puis pour que cela n’aille pas trop loin de peur d’entraver notre amitié, je finis par la lâcher. Je ne veux pas gâcher le moment mais notre relation compte énormément pour moi et je ne voudrais pas qu’un petit geste spontanée et peut être un peu désespéré ne viennent briser les liens qui nous lient. Je n’ose rien dire, le rouge me monte aux joues. Et puis sans vouloir faire de comparaison Jameson a des lèvres plus douces et pulpeuses que Thomas, ce qui rend cet échange plus savoureux. Ne sachant que dire ou faire pour casser ce silence, je finis d’une traite la fin de mon verre.

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Jameson Winters
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ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 21:37


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
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Pour moi, le temps s’était arrêté. Mes yeux se perdaient dans le regard océan d’Ida. Aussi clair qu’un lac en été. Aussi profond et mouvementé qu'un fjord norvégien en plein ouragan. Mes lèvres se souvenaient encore de la caresse des siennes et n’aspiraient qu’à y goûter à nouveau. C’était ça mon problème, en étant pan et demi-sexuelle. Je ne ressentais de l’attirance pour personne… sauf les gens avec qui j’avais une forte connexion. Il m’arrivait donc régulièrement d’avoir envie de tringler mes amis ou mes collègues. Comme ça. Juste parce que je les aimais et que mon corps se mettait brutalement à me trahir en les désirant. Je me faisais parfois rembarrer, mais je n’en avais pas grand-chose à faire. En fait, aucun sentiment romantique n’y était attaché, alors pour moi ça ne changeait rien à nos relations. Ça ajoutait juste une nouvelle dimension. J’avais conscience que peu de gens pensaient de cette façon. En fait, en dehors de Zekh, je n’avais jamais croisé une autre personne qui me comprenait. Enfin, lui, et peut-être Ida ? Après quelques secondes, je sentis sa main remonter le long de ma nuque, et ce fut à son tour de m’attirer vers elle. Les battements de mon cœur s’accélérèrent, et mes lèvres retrouvèrent les siennes. J’étais bien, là. Avec nos souffles qui se mélangeaient et l’exquise caresse de ses baisers. Si bien que j’ai voulu en avoir plus. Ma langue s’est délicatement frayé un chemin entre ses lèvres, jouant avec la sienne. J’ai dû aller trop loin, au final, parce qu’Ida a fini par s’écarter. Étrangement, elle avait l’air légèrement mal à l’aise. Comme si elle avait peur de quelque chose. Mais de quoi, je n’en avais aucune idée. Alors je me suis reculée pour lui laisser de l’air, et je l’ai regardée finir son verre d’une traite. Comme pour se donner une constance. Un instant, je me suis demandée si j’étais la première femme qu’elle embrassait. Aussi, un sourire aux lèvres, j’ai pris son verre dans ma main et je l’ai posé sur la table. Ensuite, j’ai passé un bras autour de ses épaules et j’ai attiré Ida contre moi, nous faisant toutes les deux tomber en arrière sur l’immense canapé. Nous étions désormais couchées, côte à côte.  

- Ce n’est pas obligé de signifier quelque chose, tu sais ? A part l’amitié et l'affection qu’on éprouve l’une pour l’autre.

J’ai dit après un moment. Puis je me suis tournée sur le côté, de façon à pouvoir la regarder. Elle était tellement belle, tellement attirante, que je n’aurais pas été contre le fait de l’embraser à nouveau. De caresser son corps de mes mains. De boire sa peau. Mais je ne voulais pas la mettre mal à l’aise, ni profiter du fait qu’elle vivait une rupture difficile. Alors j’ai poussé un soupir et me suis contentée de reprendre sa main dans la mienne.

- Si tu as envie de retourner en Norvège pour reprendre contact avec ta mère, ou essayer de rencontrer ton père et tes demi-frères et sœurs, je pense que tu devrais le faire. Puis j’ai ajouté avec un sourire tendre: Mais saches que tu auras toujours quelqu’un ici, à Brisbane. Parce que moi, je serais là pour toi, quoi qu'il arrive.

Elle le savait déjà, j'en étais persuadée. Mais j'avais besoin de le lui dire quand même. J'étais là pour elle si elle ne savait pas où aller. Si elle avait besoin de sortir sa rage et sa colère. Si elle recherchait de l'affection et de la tendresse. Et même si c'était un coup de pied au cul qu'elle souhaitait. Je voulais être tout ça pour elle. J’ai resserré un peu plus mon étreinte autour de sa main, avant de finalement la lâcher, puis j’ai roulé sur le dos de façon à regarder mon plafond.

- C’est étrange, parce que moi non plus, je n’ai pas vu mes parents biologiques depuis dix ans. J’ai foutu mon père en prison et ils m’ont déshéritée. J’ai expliqué avec un rire sans joie. Ça ne change pas grand-chose au final. Ils n’auraient jamais dû avoir d’enfant et ils n’avaient de parents que le nom.

J’ai pris une grande inspiration. J’hésitais à dire la suite, parce que je n’en parlais à personne, en général. Mais Ida était mon amie, et quelque part, on avait toutes les deux eu des parents à chier, alors je me suis dit qu’elle comprendrait.

- Y’a bien un type que je considère comme mon père. Un mec génial, qui m’a prise sous son aile quand j’étais ado. C’est lui qui m’a appris la loyauté, l’honneur et le respect. Des valeurs que t’es censée apprendre de tes vieux. Mais il est… spécial. Il reste jamais longtemps au même endroit et je ne l’ai pas vu depuis des années. Je ne sais même pas comment le contacter. Il a une fille biologique, ma sœur dont je te parlais. Et elle vit ici, à Brisbane. C’est pour ça que je quitterai jamais cette ville. Elle est ma seule véritable attache.    

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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptySam 20 Aoû 2016 - 23:34


Pour yourself a drink,
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Je suis gênée, je n’ai pas l’habitude d’agir comme ça. En dix ans de mariage, j’avais toujours été très fidèle à Thomas et je me prenais encore à avoir le sentiment d’avoir fait une bêtise. C’est peut être ça au fond qui me met mal à l’aise. Vous êtes loyale à une personne toute votre vie et du jour au lendemain elle vous l’a met à l’envers. De nature, je suis une grande romantique. J’ai toujours eu beaucoup d’amour à donner. Peut-être même un peu trop. J’aime faire plaisir et surtout j’aime sentir qu’en retour je suis aimée. Surement pour éviter de reproduire le même schéma affectif de mon enfance. Je me sentais abandonnée et délaissée. Je n’avais pas eu beaucoup de copains, deux ou trois seulement avant Thomas, mais j’avais toujours peur que quoique ce soit se passe. J’ai perdu ma petite fleur avec un correspondant anglais alors à seize ans. Notre relation n’a pas duré, à cause de la distance. Après ça, je suis partie en France pour mes études. Et c’est là que Thomas est arrivé. Je ne voulais pas finir comme ma mère, pour moi le sexe passait en deuxième lieu. Il fallait d’abord que je trouve le bon, ou quelqu’un en qui je puisse avoir assez confiance pour me détendre. Dix ans que je partageais la couchette avec le même homme et me voila de nouveau seul. Je hoche la tête lorsque Jameson m’explique que je ne suis pas obligé de prendre les choses à coeur et que ça ne veut pas forcément dire quelque chose.

D’un côté ça me soulage qu’elle dise ça parce que je ne veux pas qu’elle pense que je me suis servie d’elle ou que j’ai voulu noyer mon chagrin en l'embrassant. C’était mon premier échange affectueux avec une femme. Je ne crois pas avoir déjà éprouvée de l’attirance pour une femme. Je n’ai rien contre les relations homosexuelles, sauf celle de Thomas. Et encore ce n’est pas l’homosexualité qui me pose problème mais l’infidélité. De mon côté, jamais je n’avais pensé à une autre femme. Au collège et au lycée, je faisais du sport, et aux vestiaires nous étions toujours toutes nues  à nous déshabiller les unes devant les autres et jamais je n’ai eu des pensées envers une autre fille. Le corps d’une femme ressemble au mien, par conséquent je n’en ressent pas l’envie. Pourtant j’avais aimé ce baiser avec Jameson même si je me suis retirée rapidement.Je préfère qu’on s’arrête là, j’aurais trop peur que pour moi ça change quelque chose même si elle je sais qu’elle n’y pensera peut être plus après. Elle est la seule personne qui me reste, alors je veux qu’elle le reste. C’est un peu comme ma soeur.

De nouveau j’adresse un grand sourire à mon ami lorsqu’elle m’explique que je peux toujours retourner en Norvège. Je n’en avais pas vraiment envie, tout ça c’était un passé que j’avais enterré : «  Ma mère me battait et mon père n’a pas voulu de moi. Alors crois moi, la Norvège c’est loin derrière moi. » finis-je par avouer. Je me suis de nouveau resservie du vin, me rendant compte que la bouteille est quasi-terminée. Que c’est bon ce truc là. Je lui attrape à mon tour la main puis plonge mes yeux dans les siens à nouveau : « Sincèrement, je te remercie d’être là. Tu es ma petite bouffé d’oxygène quand j’ai le mal du pays. » dis-je en rigolant bien que c’était sincère. Je ne sais jamais faire des compliments. Je trouve que ça sonne faux quand ça sort de ma bouche même si ça vient du coeur.. Mais ce que j’apprécie encore plus avec Jameson c’est qu’elle comprenait même mes silences. Je n’avais pas toujours besoin d’expliquer pour qu’elle sache. A son tour elle se confie sur ses parents, en fait je ne sais pas grand chose d’elle. D’ailleurs, elle non plus ignore pas mal de chose sur moi alors que de mon entourage c’est elle qui en sait le plus. Ma vie n’est pas d’une grande fierté pour que je la raconte à qui veut l'entendre. Ma mère n’hésitait pas à lever la main sur moi, mon père n’avait jamais voulu me revoir. Il en avait dans le portefeuille. Il aurait pu changer le cours des choses s’il avait été moins lâche. Mon mari m’avait quitté pour un autre. J’avais de plus en plus du mal à garder la tête haute.

Je l’imite et à mon tour je me met à fixer le plafond. Je soupire en l’écoutant, faut croire que certaines personnes n’auraient jamais du avoir le droit d’être parents. Je n’ose pas réellement lui demander ce qui s’est passé avec son père. Ce qu’elle raconte ensuite me glace le sang, j’ai l’impression qu’elle parle de mon propre vécu avec Kyte. Je me redresse spontanément au moment où je me rend compte qu’on a cette partie en commun. Il m’a sauvé la vie et a été là pour moi lorsque ça n’allait pas. Je ne sais plus rien de lui, d’ailleurs je ne suis même pas sur qu’il avait un enfant. Le temps a effacé quelques souvenirs. « Tu ne vas pas y croire, mais j’ai vécu la même histoire. » je pioche dans le bol de cacahuète en face de moi, grignote en parlant : «  Quand j’étais ado, ma mère fréquentait un type. » je ne devrais peut être pas parler la bouche pleine : «  Et ce type c’était un fou dans sa tête mais un jour il a du partir et depuis plus de nouvelles. » je fais une moue triste. C’est vraie qu’il m’était sortie de la tête, ça doit faire quoi… vingt ans que je n’avais plus entendu parler de lui. C’est long vingt ans et pas sur qu’il me reconnaisse s’il me voit. Encore faut-il qu’il soit en vie vue celle qu’il menait.

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyDim 21 Aoû 2016 - 17:00


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
Ida & Jameson
Clairement, Ida avait eu une enfance aussi merdique que la mienne. Pire, peut-être. Parce qu’au moins mes parents n’avaient jamais utilisé la violence physique sur moi. Leur violence était plutôt psychologique. J’étais toujours l’enfant qu’ils n’avaient jamais voulu avoir. La fille qui aurait dû être un garçon. L’idéaliste qu’ils auraient préféré sentinelle. Incapable de me donner la moindre affection, ils compensaient en gonflant mon compte en banque et en embauchant des éducateurs aussi sévères que distants chargés de me façonner comme ils le souhaitaient. Du moins, c’était après que mon père ait hérité de l’entreprise de mon oncle et de la fortune qui allait avec. Parce qu’avant, nous avions du mal à joindre les deux bouts. Quand j’y repensais, j’avais vécu deux enfances totalement différentes. Celles en Irlande, et celle au Canada. Je supposais que ça expliquais les contrastes étranges dans ma personnalité, à l’âge adulte. Proche de la nature mais citadine. Anticapitaliste mais avocate à succès. Des contrastes que je retrouvais un peu en mon amie, étrangement. J’ai resserré ma main autour de la sienne et j’ai hoché la tête. Dans ce contexte, je ne comprenais que trop bien qu’elle n’ait pas envie de retourner en Norvège, à la recherche de sa famille. Parce que je ressentais la même chose envers mes propres parents. Ensuite, elle me dit que j’étais sa bouffe d’oxygène quand elle avait le mal du pays, et ça me fit quelque chose au cœur. Un petit sourire étira mes lèvres, et je l’ai prise par les épaules, posant mon front contre le sien.

- Et toi t’es mon flocon de neige scintillant dans un pays où il n’y a que des grains de sable.

J’ai répondu avec un petit rire. J’avais conscience que ça ne voulait pas dire grand-chose. Mais dans ma tête, c’était assez clair. En Australie, les gens étaient un peu tous les mêmes, je trouvais. Mais Ida, elle se démarquait des autres. Probablement parce que sa culture était différente. Ce que je n’arrivais pas à m’expliquer, c’était pourquoi elle me rappelait « la maison ». Ça me surprenait d’autant plus qu’elle ressentait apparemment la même chose envers moi. Comme si on se rappelait toute les deux nos pays d’origine. Sauf que le Canada, l’Irlande et la Norvège, ce n’était pas tout à fait la même chose. Peut-être que le climat hivernal nous rapprochait. Ou peut-être qu’il y avait autre chose. Mais comme je ne savais pas quoi, je me suis mise à fixer le plafond, et me suis ouverte à mon tour au sujet de ma famille. De mon père que j’avais envoyé en prison. Du fait que je n’avais pas de nouvelles de mes parents depuis des années. Et de Kyte, le seul homme qui avait véritablement joué le rôle de père avec moi, et qui avait disparu de la nature deux ans plus tôt. Quand j’ai parlé de lui, Ida s’est brusquement relevée et m’a dévisagée d’un regard un peu étrange. Intriguée, je l’ai imitée, me rasseyant sur le bout de mon canapé. Je l’ai observée en silence tandis qu’elle piochait dans le bol de cacahuètes en me disant qu’elle avait vécu la même histoire. J’ai froncé les sourcils, intriguée, attendant la suite. Elle m’expliqua alors que lorsqu’elle était adolescente, sa mère fréquentait un mec « fou dans sa tête » mais qui avait dû partir. Et qu’elle n’avait pas eu de nouvelles depuis.

- C’est dingue, parce que c’est exactement comme ça que je décrirais mon « père d’activisme ». Fou dans sa tête. La vie l’avait sacrément abimé, mais il avait un grand cœur, et des valeurs en or.

J’ai dit d’une voix songeuse, perdue dans mes souvenirs. A mon tour, j’ai pioché dans le bol de cacahuètes et j’en ai glissé quelques-unes entre mes lèvres. Puis j’ai attrapé la bouteille de vin et j’ai vidé la fin dans nos deux verres.

- C’est peut-être pour ça qu’on se comprend si bien, toi et moi. J’ai dit en lui rendant son verre à nouveau rempli. On a toutes les deux eu des parents à chier. Et puis un mec taré est sorti de nulle part pour faire figure paternelle dans nos vies. On s’est battues un peu contre la société, et après… on s’est rangées.

J’ai analysé à haute voix. J’ai haussé les épaules, puis j’ai tendu mon verre pour trinquer avec elle (comme à nos vies merdiques) et j'ai pris une grande gorgée de mon breuvage bordeaux, déglutissant pensivement.

- On a eu de la chance, je suppose. D’avoir cet étrange parent sorti de nulle part quand on était adolescentes. Je ne sais pas trop ce que je serais devenue sans lui. Peut-être exactement pareille, ou totalement différente. Mais j’aurais pas su ce que ça faisait que d’avoir quelqu’un qui tiens à toi, vraiment. Tu vois ?

J’ai incliné la tête avec un sourire gêné. Parler de sentiments, ça me mettait toujours un peu mal à l’aise. Parce que j’en ressentais trop ou pas assez, et je n’arrivais jamais à savoir où mettre le curseur. Alors en général je préférais prétendre ne pas en avoir, c’était plus simple. Pour alléger le sujet, je me suis éclipsée dans la cuisine une minute, avant de revenir avec une nouvelle bouteille du même vin.

- On ne sait jamais…

J’ai justifié avec amusement tandis que je m’installais de nouveaux aux côtés de mon amie.

©junne.




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The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyLun 29 Aoû 2016 - 12:36


Pour yourself a drink,
put on some lipstick & pull yourself together

You have to be at your strongest when you're feeling at your weakest.


On croirait parler du même homme, chose qui statistiquement est impossible. Kyte est certes un grand voyageur, mais le hasard serait beaucoup trop grand pour que ce soit lui le sauveur de mon ami. A moins qu’il soit une sorte de Marie Poppins dont la mission sur terre serait de sauver les jeunes filles dont les parents ne mériteraient pas ce rôle. Quand on pense aux nombres de couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants et qui seraient prêt à donner un bras pour en avoir, c’est là qu’on se dit qu’il n’y a pas de justice. Je suis à la fois enthousiaste de l’entendre parler de ce beau-père magique qui lui a sauvé la vie et nostalgique de repenser à Nostalgique. Ca doit faire vingt ans que je n’ai pas entendu parler de lui. Son départ m’avait bouleversé. Je ne voulais pas qu’il s’en aille. Ma mère ne voulait plus que je le vois et avait même menacé d’appeler la police s’il rodait encore autour de chez nous. Elle avait peur qu’il m’influence mal, que je rejoigne le club des motards et que plus jamais je ne vienne la voir. Au fond elle n’avait pas tord, dés que j’ai eu la possibilité de me barrer de son étreinte, je ne suis plus jamais repartie la voir. Elle était toxique et elle me gâchait la vie. Notre relation était très complexe. Autant je l’aimais parce que c’était ma mère et que j’avais beaucoup d’empathie pour elle, autant je la détestais de me rendre la vie impossible. Je suis à mon tour très songeuse, puis je finis par dire tristement :

«  Il adorait ma mère, franchement, si elle s’était bien comportée avec. Elle aurait surement pu le garder. »

C’est vrai que la relation entre lui et ma mère était particulière. C’était un peu un truc du style je t’aime, moi non plus, version motard/alcoolique. Elle l’aimait bien mais elle avait cette volonté de toujours tout détruire dans sa vie. Elle n’aimait pas être heureuse car elle n’avait plus de raison de boire. Elle n’avait pas de chagrin à noyer et personne n’était là pour l’aider à surmonter sa peine. C’était une jolie femme, il ne faut pas se mentir. Elle en faisait tourner des têtes mais elle était pathétique, son comportement était exécrable. Lorsque j’ai fait ma valise pour la France, je lui ai donné une bonne raison de rester dans ses conneries. Je ne supportais plus son alcoolisme et je sentais que continuer à vivre avec elle me tuait. J’ai hoché la tête sans rien dire. Son analyse était plutôt juste. J’ai levé mon verre et trinqué avec elle.

«  Je pense que je ne m’en serais pas sortie sans lui. Il m’a vraiment beaucoup aidé à m’en sortir. Je commençais à devenir une ado perdue, je faisait n’importe quoi. »

Je souris me rappelant un instant de la première fois que je l’avais vu. Ma mère et lui couchait ensemble assez régulièrement mais je m’étais toujours arrangée pour ne jamais le croiser à la maison. Sa moto était toujours garé en face de chez nous, mais ce jour là non. Je suis donc entrée chez moi le trouvant en position compromettante avec ma mère. J’ai crié comme une dingos mettant fin à leur ébat. Je m’étais juré de lui mettre la misère et puis finalement, je l’ai adoré.

«  Il m’a donné tout l’amour dont je manquais. Il avait certes pas toujours le bon comportement, je ne m’inspirerais pas trop de ses méthodes d’éducation mais il m’a montré le bon chemin. »


Je reste un moment très nostalgique, parlait de lui me rend émue. Je sens mes yeux briller à tout ces souvenirs qui me reviennent comme un boomerang.

« Il m’a appris à croire en mes rêves. Il m’a dit une fois que les rêves ce n’était pas seulement pour ceux qui ont une vie parfaite et que c’était pour les gens comme lui et moi et qu’il fallait que je les suive. Personne ne m’avait encouragé dans cette voie. C’est bête mais à quinze ans, j’avais une vision assez sombre et erronée du monde qui m’entourait. »

Je soupire. Pauvre Kyte, j’espère juste que la vie n’a pas été trop horrible pour lui. Qu’il a fini par se caser, avoir des gosses mais qu’il n’en reste pas moins un bon vivant; Et surtout j’espère qu’il continue à mettre la raclée à ceux qui dépasse les borne.

«  Je me demande ce qu’il est devenu. Pas toi? »



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Jameson Winters
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la louve raffinée
la louve raffinée
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ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMar 30 Aoû 2016 - 13:14


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
Ida & Jameson
J’ai ouvert la bouteille de vin et rempli nos verres à nouveau tandis que j’écoutais Ida me dire qu’elle ne s’en serait probablement pas sortie sans lui. Et ça aurait été dommage, parce que mon amie était une femme hors du commun, comme c’était rare d’en trouver. Alors quelque part dans le fond de ma tête, je me suis prise à remercier ce type que je ne connaissais pas, d’avoir débarqué dans sa vie et de l’avoir prise sous son aile. En lui donnant amour et conseils.

- Je peux m’identifier à ça.

J’ai avoué avec un demi-sourire lorsqu’elle m’expliqua qu’adolescente, elle faisait n’importe quoi. Sauf que malgré les dysfonctionnements évidents de l’homme qui avait pris le rôle d’un père dans son cœur, il avait plutôt aidé à la remettre dans le droit chemin. Dans mon cas, c’était l’inverse. J’étais une ado rebelle et chieuse, mais à son contact, j’étais devenue une hors la loi plutôt dangereuse. Il fonçait, et je le suivais, sans poser de questions. J’ai fait des trucs qu’une môme de seize ans n’aurais jamais dû voir. Kyte essayait pas vraiment de me protéger à l’époque. Il avait vu en moi un feu ardent et un potentiel. Il l’avait utilisé pour servir la cause. En cours de route, il s’était attaché à moi. Je le savais, et je ne lui en voulais pas. En dépit de tout, il était le seul homme que j’avais véritablement aimé. Celui que j’aurais voulu avoir pour père, dès le départ. Ida continua, m’arrachant à mes pensées. Elle m’expliqua que cet homme lui avait appris à croire en ses rêves et à les poursuivre.

- C’est une belle leçon, j’ai approuvé avec un hochement de tête. Puis, après une seconde d’hésitation, j’ai demandé : tu l’as suivi, ce conseil ? Je veux dire, voyager à travers le monde, te marier et avoir des enfants, c’était ça que tu voulais, ou ça t’es plutôt tombée dessus par hasard ?

Je savais que le moment n’était pas particulièrement bien choisit pour parler de son mariage, comme il se cassait sévèrement la gueule. Mais je savais qu’Ida ne m’en tiendrait pas rigueur. Qu’elle serait assez forte pour faire la part des choses entre la réalité du présent et les espoirs qu’elle avait eu lorsqu’elle avait pris Thomas dans sa vie. Du moins je l’espérais. Car j’étais curieuse. Je me demandais vraiment si certaines femmes rêvaient de devenir épouse et mère. Pour moi, c’était un peu une zone d’ombre. Jamais dans mes plans, dans mes priorités. L’environnement et la condition animale passaient avant tout, et avec eux mon métier, ma seule façon efficace de les aider. Je m’étais toujours dit que si je rencontrais quelqu’un en cours de route, ça me plairait bien. Et je n’aurais pas craché sur un ou deux mômes non plus. Voir même, je regrettais de ne pas en avoir. Mais ça n’avait jamais été mon objectif premier. Plus un bonus que j’avais perdu espoir de voir se concrétiser. J’ai repris une gorgée de mon vin et mon regard s’est perdu par la fenêtre, songeur, quand Ida me demanda si je me demandais ce que mon père d’adoption était devenu.

- J’aurais envie de te dire oui, mais la triste vérité c’est que j’ai une vague idée de la réponse.

J’ai répondu avec un bref sourire triste qui ressemblait davantage à une grimace. Kyte ne m’avait pas donné de nouvelles depuis deux ans. Et même pour lui, c’était énorme. Normalement j’avais au moins un appel, une lettre. Quelque chose. J’avais fini par foutre la pression à Martin pour qu’il crache ce qu’il savait, et le gosse avait été forcé d’avouer que la dernière fois qu’il avait vu mon mentor, c’était à Yulin, et que ce vieux bougre s’était "sacrifié" pour que les autres activistes puissent se tirer avec les chiens. Qui sait ce qui avait pu lui arriver entre les griffes de la police chinoise ? J’ai secoué la tête avec un soupir. En temps normal, je gardais tout ça pour moi, mais je ne ressentais pas le besoin d’enjoliver la vérité avec Ida. Elle avait eu une vie rude. Son propre père d’adoption n’était clairement pas un modèle de bienséance. Elle comprendrait.

- Il a disparu de la circulation il y a deux ans. Il avait pas mal de problèmes avec la justice à l’époque. Des sujets sur lesquels je ne pouvais clairement pas l’aider. Ce qui fait chier, pour une avocate. A l’heure actuellement, il est probablement décédé, ou il pourrit quelque part en prison.

J’ai assené d’une voix morne, atone. Puis j’ai fini mon verre de vin d’une traite, comme pour faire passer la sauce. Ça me bouffait, de ne pas avoir plus de certitude quant à ce qui était arrivé à Kyte. Alors j’évitais d’y penser, autant que je le pouvais. Ou alors je prenais une attitude détachée et froide. Comme si ça ne m’atteignait pas. C’était surtout une protection, parce que sinon la réaction risquait d’être explosive.

- J’espère que ton père de cœur est mieux loti que le mien. J’ai ajouté avec un reniflement caustique. D’ailleurs, tu as déjà essayé de le retrouver, après qu’il soit parti ?

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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptyMar 13 Sep 2016 - 18:13


Pour yourself a drink,
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You have to be at your strongest when you're feeling at your weakest.


Je tend mon verre à mon amie, puis la remercie de la tête une fois que mon verre est à moitié rempli. Je sais que je ne devrais pas autant boire mais notre petite discussion me fait oublier mes soucis et Clara. Lorsque je suis avec Jameson, j’ai l’impression d’être moi même, la vraie Ida non pas celle qui essaye de s’intégrer à la vie Brisbane jusqu’à en devenir fausse. Venir ici n’a pas toujours été facile pour moi, j’avais d’abord la barrière de la langue, un anglais approximatif doublé d’un accent affreusement nordique. Je trouvais ma façon de parler grasse et limitée, je me contentais donc la plus part du temps de sourire et passer sous l’ombre de mon mari. Et puis j’ai fini par m’y faire, m’habituer, faire un peu comme tout le monde jusqu’à devenir une parfaite petite australienne bien que de nombreuses facettes norvégienne n’ont jamais quitté le navire. J’aurais voulu parfois effacé ce côté trop exotique qui me trahi parfois. 'Oh la Norvège, quel joli pays. Vous venez de quel coin?’ je ne répondais jamais Oslo pour ne pas ouvrir des débats stériles sur une ville que j’avais abandonné et qui étrangement me manquait parfois. Ma relation avec ce pays était très étrange, je l’aimais mais à la fois j’y avais tellement souffert que je refusais d’y retourner. J’étais comme une réfugié politique, l’Australie mon pays d’Asile mais la Norvège mon chez moi auquel je ne retournerai plus. C’était comme ça, un fait, un choix, mon choix qui m’allait très bien.

J’avais raconté à Jameson comment Kyte avait eu une place importante dans ma vie, comment il m’avait aidé à m’en sortir. Je n’avais que quinze ans et pourtant il croyait dur comme fer en moi. Il me protégeait de mon entourage parfois toxique et il avait appris à dompter l’adolescente en moi. Je prend une grosse gorgée de mon verre, que je n’avale pas de suite, comme pour me rincer la bouche, puis j’avale l’air de rien.

« Je ne vais pas te dire que je regrettes mes choix parce que si je n’avais pas rencontré Thomas, je n’aurais jamais eu Alexander et Clara, mais moi ce que je voulais c’était bouger un peu partout dans le monde. Faire de longues études et m’en mettre plein les poches. »

Dis-je en rigolant, pensant à la jeune étudiante que j’avais été et qui pensait pouvoir avoir le monde à ses pieds. En me mariant et en mettant au monde mes enfants, j’avais perdu mes rêves. D’ailleurs j’étais incapable de savoir vraiment ce qu’aujourd’hui je voulais. Je ne pouvais pas trop me projeter car j’avais des responsabilités et des obligations ici. Peut être qu’au final c’est mieux comme ça, malgré les récents événements qui m’ont chamboulé, j’en ai fait du chemin depuis Oslo. Je n’aurais jamais pensé un jour en arrivé là en aussi peu de temps. Je hoche la tête de nouveau. Son beau père a l’air d’avoir beaucoup de point commun avec ce cher bon Kyte. Je fais une petite mou, à croire que Kyte aurait pu avoir le même destin. M’enfin je ne parierai pas le contraire. Lorsqu’elle me pose la question je hausse les épaules :

« Je t’avoue qu’à part le prénom, je n’ai pas grand chose sur lui. Enfin si, je sais qu’il faisait parti d’une bande de motard en Norvége. Qu’il avait quelques problèmes avec la justice et que quand il a quitté ma mère, il a quitté le pays. »

Mes souvenirs sont assez confus en réalité à son sujet. Ca doit faire presque vingt ans cette histoire et je n’y pensais plus vraiment beaucoup. J’avais eu du mal à me remettre de son départ mais ce n’était pas comme si c’était la première fois que l’on m’avait abandonné. Et puis dans le fond, c’était un aigle solitaire. Il n’aurait jamais pu rester trop longtemps avec nous.

« Sacré Kyte quand même. »

Chuchotais-je comme pour me parler à moi même. J’étais incapable de le retrouver parce que je ne savais pas grand chose de lui. Des années qu’il avait plié bagage pour je ne sais quel autre monde. C’était un peu un gentil Captain Crochet version blouson en cuir. Un grand nomade qui laissait sa trace là où il passait faisant souvent justice lui même. Au fond, c’est peut être mieux comme ça, qu’on se soit perdu de vue. Il ne voudrait peut être pas savoir que sa protégée de Norvége n’avait pas poursuivi ses rêves. S’était marié à un homme qui la faisait cocu et se trouvait dans cette situation délicate qui lui fermait tous ses rêves. J’aurais honte de lui donner cette version.



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Message(#) Sujet: Re: Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶ Ida Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together ➶  Ida EmptySam 17 Sep 2016 - 0:44


Pour yourself a drink, put on some lipstick & pull yourself together
Ida & Jameson
J’ai pris une gorgée de mon vin, écoutant Ida m’expliquer que ça n’avait jamais été son rêve, de se marier et d’avoir des enfants, mais qu’elle ne regrettait pas son choix. Comment le pourrait-elle ? Alexander et Clara étaient d’adorables créatures et l’amour qu’elle leur portait irradiait dans chacun de ses gestes et chacune de ses paroles. Je me suis dit que j’aurais aimé ressentir ça pour ma progéniture. Mais je n’étais pas certaine d’avoir cet instinct maternel. Comme si tout mon amour était entièrement consacré à la cause animale, et qu’il ne restait plus rien pour mes congénères humains. Du moins, c’était comme ça que je me voyais. Refusant à me questionner sur les véritables raisons de mon incapacité à aimer mes semblables. Et comme je n’avais pas du tout envie de m’attarder là-dessus, je me suis resservie en vin. Un sourire sarcastique étira peu à peu mes lèvres tandis qu’Ida m’avoua que son rêve à elle, c’était de bouger à travers le monde, de faire de longues études et de s’en mettre plein les poches. J’ai ri avec elle, mais sans grande joie. Parce que ses aspirations de l’époque ressemblaient comme deux gouttes d’eau à la vie que je menais.

- Honnêtement, je ne pense pas que tu manques grand choses.

J’ai répondu avec un clin d’œil. Et je savais évidemment de quoi je parlais.  Parce que sans me rendre particulièrement malheureusement, l’existence que je menais ne m’apportait pas tant de satisfactions pour autant. Le tribunal était le théâtre de mes plus grandes joies. Ma chambre de mes plus grandes solitudes. Et le seul échappatoire que je trouvais à cette routine rangée qui ne me ressemblait pas, c’étaient mes escapades en pleine nature, en compagnie de Freyja. Chaque weekend, je sillonnais les chemins de montagne et gravissais les roches. A la recherche de danger, et d’aventure. D’une liberté que je n’avais pas ressentie depuis des années. En vain. J’ai laissé échapper un soupir et repris une gorgée de mon vin, parce que je sentais que j’en aurais besoin pour répondre à la question d’Ida, et lui expliquer ce qu’il était advenu de mon père d’adoption. Et cette perspective sembla attrister mon amie. A son tour, elle tenta de deviner ce que l’homme qui avait rythmé son adolescence était devenu. De lui, elle ne connaissait que le prénom. Et son appartenance à un club de motard en Norvège. A ces mots, j’ai vivement relevé les yeux vers elle. Je ne croyais pas au destin, mais les coïncidences sur nos deux histoires commençaient sérieusement à faire beaucoup. Sourcils froncés, je l’ai écoutée me parler de ses problèmes avec la justice, et de la façon dont il avait brusquement quitté le pays. Dans ma tête, j’essayais de me souvenir si elle m’avait déjà dit l’âge qu’elle avait lorsque cet homme avait disparu de sa vie. Et de calculer si les dates coïncidaient avec l’arrivée de Kyte au Canada, lorsqu’il m’avait rencontrée. C’est totalement loufoque ! Me suis-je rappelée à l’ordre. Ida et moi avions toutes les deux croisé la route d’un type qui appartenait à un gang de motard. En conséquent, il n’était pas étrange que ces deux mecs aient de nombreux point commun : amour des bécanes, fraternité, une certaine instabilité et peu d’amour avec la justice. Et pourtant… j’aurais juré qu’elle venait de murmurer le prénom de Kyte. Mon cœur eut un raté. Bordel de merde, c’est impossible ! Paniquai-je mentalement. Kyte. Motard. Norvège. Problèmes avec la justice. Fuite. Si elle me sortait que ce connard était le seul blaireau à se trimballer avec un blouson en imitation cuir et à se griller des courgettes aux barbecues, je sentais que j’allais faire un malaise. D’ailleurs, je surpris un tremblement non invité agiter la main qui tenait mon verre. Je l’ai donc rapidement reposé sur la table et me suis passé la main dans les cheveux pour reprendre contenance.

- J’ai toujours su que t’avais un côté rebelle. Mais je ne t’aurais jamais imaginé traîner avec un club de motard.

J’ai plaisanté avec un sourire léger, espérant ainsi changer totalement de sujet. Puis je me suis relevée un peu brusquement, essuyant la paume de mes mains sur mes cuisses.

- J’ai fait des lasagnes. T’as faim ?

Sans attendre la réponse, je me suis dirigée vers la cuisine. C’était peu subtil, il fallait l’admettre, mais j’avais besoin de temps pour me rassembler. Pour analyser les informations que je venais de recevoir et en tirer des conclusions adéquates. Décider si le Kyte dont elle parlait était celui que je connaissais. Et déterminer pourquoi je m’empêchais de lui demander directement ces détails qui me permettraient de l’identifier sans l’ombre d’un doute. Une partie bienséante de moi serait tentée de répondre que c’était pour la protéger, elle. Pour que mon amie ne s’attriste pas du sort pitoyable que Kyte subissait très probablement en ce moment même. Mais si je devais être totalement honnête, c’était plus pour me protéger moi. Mon passé et mes conneries. Et aussi parce que quelque part, j’avais nourri l’espoir d’avoir représenté quelque chose de spécial pour Kyte. Que sans être aussi importante que sa fille biologique, il m’avait aimée comme sa môme. J’en avais besoin. Et j’avais beau adorer Ida, l’idée que mon Kyte lui ait réservé les mêmes attentions me rendait physiquement malade. Ça réveillait un ancien poison dans mes veines. Une voix pernicieuse qui me répétait que si mes propres parents étaient incapables de m’aimer, c’est qu’il y avait un truc qui clochait profondément chez moi. Que c’était mal barré pour que quelqu’un d’autre se lance dans l’aventure à leur place. A part un mec un peu louche qui décidait de prendre toutes les adolescentes paumées sous son aile. Et je devenais une parmi tant d’autres. Bordel Winters, ressaisit-toi ! J’ai pris une profonde inspiration et sorti les lasagnes du four. J’étais peut-être nulle en relations, mais au moins je savais cuisiner. Génial, ça c’est de la qualité ! Je me suis prise à ironiser. Mais j’avais d’autres cordes à mon arc. Comme ma capacité à enfouir toutes mes émotions sans rien y laisser paraître. Alors quand je suis revenue vers Ida, c’est avec un sourire amical sur les lèvres, comme si de rien n’était. J’ai posé le plat sur la table basse du salon et remplit deux assiettes avant de lui tendre la sienne.

- Bon appétit ! J'ai pris une bouchée de mon plat puis j'ai immédiatement relancé, pour nous éloigner définitivement du sujet : Et ce métier que tu te voyais exercer en voyageant à travers le monde, c'était quoi ? Musicienne ou un truc plus... conventionnel ?

©junne.




follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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