ÂGE : quarante-neuf ans. SURNOM : lili, parfois, par ceux qui arrivent aussi à prononcer son prénom. STATUT : divorcée et résolument célibataire. MÉTIER : artiste peintre reconnue, prof d'art. LOGEMENT : une petite maison à moitié rénovée qui abrite aussi son studio, au #77, third avenue, dans logan city. POSTS : 269 POINTS : 0
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fan invétérée de Ghost depuis que l’un de ses élèves lui a fait découvrir le groupe, elle ne perd jamais une occasion d’assister à l’un de leurs concerts. Elle s’amuse énormément de leur pseudo-satanisme, qui lui semble être un excellent moyen de faire un doigt d’honneur métaphorique à l’éducation religieuse qu’elle a reçue.CODE COULEUR : #962050 RPs EN COURS : aisling • asher • caelan • cesar • cody • jonah • kieran • lola • mavis • siham RPs TERMINÉS : arthur • caelan • cesar • ginny #1 • jaimie #1 • #2 (f.b.) • raphael
dimension gothique : annaAVATAR : jennifer connelly. CRÉDITS : space corgi (avatar) + astra (signature) DC : sid, le tatoueur au coeur tendre INSCRIT LE : 26/11/2019
(#) Sujet: our hearts sing an honest song ♡ jaimie Sam 28 Oct - 12:19
our hearts sing an honest song
As we gather round the table to say a prayer for those we love, all the words that will be spoken, they will never be enough to encompass all the feelings that our brittle hearts can bear, all the storms that rage inside us, fill our organs up with air. And the sound it makes is an honest song. Our hearts sing an honest song.
Le bruissement des feuilles qui s’agitent au rythme frémissant de la brise est apaisant. Il y a bien trente minutes que je me suis installée sur le siège de cette balançoire en bois. L’esprit vide, le cœur tout autant, je cherche désespérément un peu de paix et de sérénité. Dans le piaillement des oiseaux, le clapotis du ruisseau qui s’écoule à proximité, la chaleur du soleil sur mon visage. Coincée entre les murs de ma chambre trop petite où chaque centimètre carré recelait le souvenir de ma grossesse, je rêvais de m’évader. Vers Londres, peut-être, pour me fondre dans les foules qui se pressent dans les rues de la capitale anglaise et me sentir anonyme, humaine perdue parmi les humains. Ou alors fuir la civilisation, m’envoler au Pays de Galle, escalader ses falaises et observer le monde vu d’en haut, sentir les embruns de l’océan sur ma peau et l’odeur du sel. Mais je savais que mes parents ne me laisseraient jamais partir et je n’avais plus la force de me rebeller. C’est Jaimie qui a volé à mon secours sans le savoir, en convaincant ses parents de me recevoir pour quelques semaines pendant les vacances d’été. Sans doute que la présence de ma tante qui, si elle ne partage pas les idéaux religieux de ma mère, a l’habitude d’exiger la perfection de sa propre fille a suffisamment rassuré ma mère pour qu’elle accepte. J’avais préparé mes bagages dans un état second, certaine jusqu’à la dernière seconde, quand j’ai enfin senti l’avion s’arracher au sol, qu’ils allaient me ramener à la maison et me garder prisonnière tout l’été.
Je soupire, me penche pour appuyer mes coudes sur mes cuisses, le visage caché entre mes mains. Je voudrais pleurer, mais je n’y arrive plus. C’est comme si j’avais déjà versé trop de larmes dans les derniers mois et que mon corps refusait d’en produire plus. J’entends des pas qui s’approchent de moi, discrets dans l’herbe parfaitement taillée mais pas imperceptibles. Je reconnais la démarche de Jaimie et c’est bien la seule chose qui m’empêche de récupérer précipitamment le livre que j’ai apporté avec moi, sous prétexte de vouloir lire un peu dehors pour profiter du beau temps. Je n’ai encore même pas ouvert la couverture. Elle a grandi depuis la dernière fois que je l’ai vue. Ce n’est plus un enfant, pas encore tout à fait une femme. Elle a encore le même petit air buté et déterminé, en revanche. Et cet air sérieux, comme si à force de jouer les adultes, elle en était devenue une de façon prématurée. De quoi m’écrabouiller le cœur si j’y pense trop, en me rappelant que moi aussi, j’ai vieilli trop vite. Je prends le livre, que j’avais posé sur le deuxième siège, pour lui faire une petite place. Elle se pose à côté de moi. Pendant de longues secondes, le silence s’étire. Dans un arbre, un écureuil pousse des petits cris saccadés. « J’suis désolée… » Son regard se charge de curiosité. Je ne crois pas qu’elle s’attendait à ce que j’amorce la conversation de cette façon. « J’imagine que tu t’attendais à avoir une meilleure partenaire de vacances en m’invitant. » Depuis trois jours que je suis arrivée, j’ai été plutôt taciturne et renfermée, préférant rester dans ma chambre ou seule dehors que de passer du temps avec elle. Je voudrais lui expliquer que c’est parce que je ne sais plus trop comment être moi, encore moins comment interagir avec elle. Que j’ai l’impression qu’on m’a arraché une part de mon être que je ne pourrai jamais retrouver. Que parfois j’aurais envie de mourir plutôt que de continuer à souffrir comme ça. « Je… » Les mots refusent de sortir, retenus par le nœud qui me bloque la gorge. Alors je baisse la tête, fixe l’herbe qui commence à jaunir sous l’assaut de la chaleur et murmure à nouveau. « J’suis désolée. » Comme j’aimerais pouvoir, d’un simplement mouvement de baguette magique, effacer le passé et retrouver le bonheur qui était autrefois le mien.
God, where the hell are you hiding? My hands are in the air and I'm excited. I've been on the run, so I'm not coming Sunday. It's alright, I'll probably talk to you at midnight. God, I could never be like you. I can't change, I can't change and I don't want to. I've been on the run, so I'm not coming Sunday. It's alright, I'll probably talk to you at midnight. • midnight, tyler glenn.
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6415 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Phoenix [3] ↟ Christmasbin [7] ↟ Archie [3]
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
RPs EN ATTENTE : Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]
(#) Sujet: Re: our hearts sing an honest song ♡ jaimie Sam 25 Nov - 17:42
our hearts sing an honest song
Deep down there's a Devil inside, he can make you give up everything, Settle if you want to die. Or you can live for a world that must be free. Once I get away from here I know it's gonna be my time I've seen too much to keep me here I don't want yours I just want mine. Before I get away from here I think I better set you straight, I know my place is miles from here You'll never understand to make my fate
J’ai attendu avec impatience l’arrivée de ma cousine. Depuis que mes parents ont quitté l’Irlande pour s’installer au Canada, on n’a pas tant d’occasions de se voir. Mais chaque retrouvaille fait comme une petite bulle de rire et de complicité dans un océan de solitude. Pas que la solitude me dérange, au contraire. J’aime me perdre dans mes pensées, plonger dans un bouquin ou explorer la forêt pour observer les animaux qui y vivent cachés, loin des inepties de l’humanité. Mais cet été, j’avais envie d’autre chose. Comme si les jeux en ermite de mon enfance ne me satisfaisaient plus autant. J’avais envie de sauter dans une rivière, de partir en randonnée, de camper même… mais plus que tout j’avais envie de le faire avec une personne que j’apprécie. Envie de partage. Seulement, depuis trois jours qu’elle est arrivée, Laoise me fait davantage penser à une louve blessée qu’à une aventurière pleine de vie. Je l’ai remarqué dès l’instant où son visage s’est détaché de la foule à l’aéroport. La façon dont elle se tenait, les épaules courbées, les mains enroulées autour de son sac, comme si on l’avait parachutée là sans prévenir. Mais le pire, c’était son regard. Autrefois pétillant d’intelligence et de malice, il semblait terne, même sous le soleil de l’été. c’est rien, c’est le décalage horaire, que je me suis dit. Je l’ai taquinée un peu, mettant en avant son âge avancé par rapport à sa dernière visite. Son rire n’a pas tardé à se faire entendre… mais il est venu quelques secondes trop tard, quelques décibels trop bas. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai compris que quelque chose n’allait pas.
Les jours suivants, je lui ai laissé de l’espace, me disant qu’elle viendrait vers moi quand elle serait prête à s’amuser ou bien à se confier. On a pris nos repas ensemble, échangé quelques mots, regardé des films ensemble le soir. Mais elle n’était pas vraiment là. A l’aube du troisième jour, j’en avais assez d’attendre. Le temps de laisser la louve blessée sortir d’elle-même de son abri était passé, j’allais passer à l’offensive et l’appâter comme je pouvais. C’est donc les poches pleines de barres chocolatées et le pas déterminé que je me suis aventurée sur le petit chemin creusé dans l’herbe pour la rejoindre au niveau des balançoires. Ça fait longtemps qu’elle est sortie se poser la avec un bouquin. Assez longtemps que je l’observe pour savoir qu’elle n’a aucunement l’intention de le lire. Elle sursaute quand je m’approche, comme si le crissement discret de mes pas sur les graviers venait de l’arracher à un songe. Ses grands yeux tristes se posent sur moi et je me détourne, pas plus capable d’affronter ses émotions que les miennes. Je ne sais pas trop si j’avais prévu de dire quelque chose. Je sais juste qu’une fois arrivée à sa hauteur, les mots ne me viennent pas. Alors je la regarde s’emparer de son livre pour libérer un espace sur la balançoire, et je m’y installe sans briser le calme qui nous entoure. Les mains sur mes cuisses, je regarde la cime des arbres au loin, cherche un moyen d’engager la conversation qui ne fasse pas trop geignard, pas trop gamin. Je n’y arrive pas. J’aurais dû préparer un truc avant de me pointer.
Au final, c’est Laoise qui met fin à mes élucubrations mentales. « J’suis désolée… » Les sourcils froncés d’interrogations, je relève les yeux vers elle, tente de lire sur ses traits de quoi elle peut bien s’excuser. « J’imagine que tu t’attendais à avoir une meilleure partenaire de vacances en m’invitant. » Je hausse les épaules parce que je n’ai pas le cœur de la contredire. Je suis déçue, c’est vrai. J’avais envie de l’entraîner dans plein d’aventures, de passer un bon moment avec elle, et j’ai l’impression que tout ce que je pourrais lui proposer la ferait chier. fallait pas venir si t’en avais pas envie ! Que je lui balancerais si je ne tenais pas à éviter d’avoir l’air d’une gamine dégénérée. J’essaie de faire preuve de maturité même si je suis un peu vexée, peu encline à partager ces plans que j’avais passé les dernières semaines d’école à griffonner sur mes cahiers. Mais je suis inquiète surtout. Parce que je ne reconnais pas ma cousine dans la jeune fille effacée et incertaine que ses parents nous ont envoyé depuis l’Irlande. « Je… » Sa voix se brise sur quelque chose et je lance un regard furtif dans sa direction. elle va quand même pas se mettre à pleurer ? J’espère pas, parce que clairement je saurais pas gérer. « J’suis désolée. » Elle répète dans un murmure, la nuque inclinée, le regard rivé sur les brindilles d’herbes qui se battent en duel à ses pieds. Mais ses yeux restent secs, alors mes fesses restent ancrées sur la planche en bois encore quelques instants. Je sais pas quoi lui répondre. Ouais, je m’attendais à autre chose en l’invitant, mais ça ne veut pas dire que j’ai envie de la renvoyer d’où elle vient. Juste que je ne sais pas trop comment interagir avec elle maintenant. « Kit-Kat ? » Je demande, l’air de rien, en lui tendant une friandise. Elle dépiaute la barre chocolatée de ses longs doigts, je croque dans la mienne en tournant de gauche à droite pour enrouler et dérouler les cordes de la balançoire. « Laoise ? » Je l’appelle après quelques bouchées. Je devrais surement essayer de trouver un angle, une façon appropriée d’amener le sujet. Je pourrais lui demander pourquoi elle est désolée, mais je le sais déjà, ce que je ne sais pas c’est ce que- « Ils t’ont fait quoi là-bas ? » Au fond, je ne sais pas si je parle de ses parents, de ses profs ou de son mec mais je suis sure que c’est un de ces crétins qui me l’a cassée et ça me donne envie de leur donner un coup de pied.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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