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 noces funèbres | evelyn

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Message(#) Sujet: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptyMar 3 Sep 2019 - 14:45


noces funèbres
@evelyn pearson


Brisbane, 2018.

Come to my wedding, they said.
It will be fun, they said
.

NO IT ISN'T.
C'est ce qu'Ariel a envie de hurler, entourée de fleurs et de couleurs pastels, et de gens beaux au sourire niais plaqué sur le visage. Elle a horreur des mariages. Ce n'est pas seulement parce-qu'elle trouve le concept absurde (signer un contrat pour vivre, baiser, manger, sortir... avec une seule personne pendant environ cinquante ans? c'est complètement crétin), ni parce-qu'elle ne connaît personne (ça ne l'empêche pas d'être de mauvaise humeur de toute manière, bien que ça n'aide pas à la mettre à l'aise), mais plutôt parce-que tout semble sortir droit d'un conte de fées. Le gâteau. La robe de la mariée. Le décor. Les discours. Et elle trouve ça surchargé, artificiel, pompeux, long, long et looooong.
Ici tout est luxe mais rien n'est calme et volupté, et pour une fois la jeune femme ne peut pas se permettre de (trop) faire la tête et de (trop) se répandre en critiques. Non, tout doit se dissimuler derrière un sourire poli, frustration et ennui compris, parce-que les conventions sociales font qu'on ne fait pas tache au mariage de son employeuse. Ariel n'est pourtant pas du genre à s'inquiéter ou même maîtriser lesdites conventions: c'est plutôt la perspective de perdre un job dont elle a bien besoin qui la contraint à se fondre dans le moule. La nouvelle Mrs Davis lui sourit d'ailleurs précisément à ce moment-là, de l'autre côté de la pièce, et Ariel agite vaguement les doigts, un petit coucou de circonstance. Elles se parleront plus tard, sans doute, lorsque l'agitation se sera un peu calmée et qu'Ariel pourra prendre ses cliques et ses claques, ou en l'occurence son petit pot de dragée et ses talons, et rentrer chez elle pour enfiler un vieux jogging et faire une sieste. Parce-que c'est bien beau, d'être invitée à un mariage, mais quand on n'a pas la 'vibe' et rien à se mettre, c'est une autre histoire. Elle a, dira-t-on, fait un effort.
Est-ce que ça en vaut la peine? Non. Ça fait bien trois ans qu'Ariel collabore avec la jeune mariée: auteure locale, elle a d'excellentes idées mais une plume simpliste. Un petit défaut que son éditrice a vite fait de rectifier en faisant appel à la ghost writer, permettant aux livres de récolter de bonnes critiques et de réaliser des ventes honorables. Un chouette partenariat, en somme, si l'on omet que l'écrivaine est beaucoup trop portée sur les gestes amicaux au goût d'Ariel- d'où l'invitation au mariage. Spontanément, elle a voulu refuser, mais on lui a fait comprendre que ce serait mal venu. Alors, elle prend son mal en patience à côté du buffet, pillant sans merci les petits fours et profitant du champagne à volonté- peut être le seul avantage d'être ici. Aucun invité n'a daigné lui accorder une attention particulière, et personne ne lui semble être suffisamment calé sur sa personnalité pour qu'elle s'embête à engager une conversation.

Soudain, une autre silhouette se glisse à côté d'elle: une brune élégante, dont la tenue et la coiffures mettent en valeur son joli corps, et son visage fin. Elle est belle, pense Ariel, et au vu de son expression qui semble indiquer un certain soulagement de trouver un peu de calme et d'échapper aux effusions de la foule, pas le genre à fayoter auprès des mariés. Logiquement, parce-que le champagne fait son effet, et parce-qu'elle n'est pas sûre de pouvoir tenir jusqu'à la fin sans dévoiler ses pensées sur ce mariage complètement over the top, elle se tourne vers l'inconnue, un rictus aux lèvres.

"C'est terrible, nan? Honnêtement je ne sais pas si tout cet arrangement pompeux vient des mariés ou de la personne qui était en charge de ça, mais c'est de mauvais goût, et super long... ugh. Heureusement que le champagne est bon." Elle tend sa coupe vers la fille, lui adresse un clin d'oeil avant de prendre une énième gorgée. "Santé, et puissions-nous survivre à ce calvaire."
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Evelyn Pearson
Evelyn Pearson
la succession
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noces funèbres | evelyn FQgUS3L Présent
ÂGE : 38 ans (21.09.85)
SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté
STATUT : et c’est reparti pour un tour. les mauvaises langues demanderont "pour combien de temps?" mais avec rhett, ils y croient tellement qu’ils parlent de fonder une famille maintenant
MÉTIER : CEO de la michael hills international (MHI), groupe de luxe qui domine le marché international de la joaillerie. après des mois de formation pour reprendre le poste, poussée par les pearson, la voilà à la tête d’un empire qui n’est même pas le sien, et auquel elle doit rendre son éclat après les déboires du dirigeant d’origine
LOGEMENT : #414 beachcrest road, bayside, avec rhett et ruben (le chien, pas l'autre)
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POSTS : 10047 POINTS : 260

TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d'agressions physiques, mention de consommation d'alcool (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe
CODE COULEUR : #DE9DAC (#AA336A pour design clair)
RPs EN COURS :
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PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
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EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
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CHEVIE ◦ don't read the last page but i stay when you're lost and i'm scared and you're turning away i want your midnights but i'll be cleaning up bottles with you on new year's day

ginny#2 ◦ rhett#33lara#20ruben#6

RPs EN ATTENTE :
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KENNEDY ◦ but i got smarter i got harder in the nick of time honey i rose up from the dead i do it all the time i've got a list of names and yours is in red underlined i check it once then i check it twice oh (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : meghan markle
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, everhett) ◦ ©taylasgifs (gif pearsons), ©maurawrites (gif chevie), ©rampld2 (gif kennedy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#) Sujet: Re: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptyVen 13 Sep 2019 - 14:03



noces funèbres (2018)
EXORDIUM.
On aurait pu croire qu'à force d'habitude, rodée à l'exercice de l'organisation depuis sept ans maintenant, Evelyn se serait lassée de tout ce qui faisait un mariage. Mais chaque cérémonie, chaque fête qui s'en suivait était différente, lui donnant l'impression extraordinaire de se lancer à chaque fois dans une aventure trop excitante pour être éconduite et dont la finalité ne pouvait qu'être heureuse. Malgré les péripéties qu'elle rencontrait au cours de son travail, elle gardait ça à l'esprit, cet objectif inexprimé tant il paraissait évident : le happy-end n'était pas une option, c'était un dessein auquel chacun se préparait avec le plus grand soin. Un peu cliché comme vision des choses. Mais après tout, c'était bien pour ça qu'on la payait gracieusement : pour respecter le cahier des charges des clichés autour du mariage et les faire passer pour des idées originales en fonction de la tendance de l'année ; cette année-là, c'était les chaussures de couleurs pour la mariée, les coiffures champêtres et les naked cakes.
Elle n'était pas friande des dragées et des rubans, elle restait une petite-main de Cupidon pourtant, prête à s'en remettre aux grands classiques pour satisfaire les besoins sirupeux de ses clients. Alors parfois, le tout ressortait un peu clinquant, mais tant que les vedettes du jour s'en contentaient, elle était bien obligée de faire avec, elle aussi. Ce fût sur cette pensée qu'elle prit congés des dernières recommandations qu'elle proférait d'une voix posée et professionnelle, rappelant à l’équipe de serveurs de la soirée de se fondre dans le décor et de ne pas importuner l'assemblée. Ça ne faisait que quelques mois qu'elle était de retour en ville et ce mariage faisait partie des contrats les plus importants qu'elle avait remporté depuis qu'elle avait réimplanté son agence à Brisbane. Elle sentait une certaine pression peser sur ses épaules, rien qui la perturbait assez pour qu'elle commette des erreurs néanmoins, certaine que ses efforts pour respecter les exigences de ses clients furent porter à leur maximum. Ceci dit, elle n'était pas convaincue par le rendu final… mais puisque tout le monde semblait emballé par le plafond de lumières et les chemins de table en soie, elle évoluait au fil de la soirée avec l'aisance qu'on lui connaissait. Des compliments se perdaient parfois dans sa direction et des haltes au milieu de futurs mariés intéressés par son catalogue de prestations lui permettaient de faire des pauses. Cependant, elle admettait qu'à cette heure de la soirée, quelques minutes de vrai répit lui ferait le plus grand bien.

Après avoir vérifiée la tenue du naked cake, déjà prêt à être révélé comme la star incontestée de la soirée qu'il était, l'organisatrice se retira quelques instants pour souffler. Elle glissa à la ceinture de sa robe fourreau le talkie-walkie qu'elle gardait toujours avec elle juste au cas-où un imprévu se dresserait sur son chemin… même si à cet instant-là, plus rien de déterminant ne pourrait gâcher la fête. Ça faisait plusieurs heures maintenant qu'elle battait son plein, aussi s'autorisa-t-elle quelques pas en direction du bar derrière lequel elle se glissa très discrètement pour se servir un verre d'eau. Un choix beaucoup trop raisonnable, jugea-t-elle une fois qu'elle fût sortie de derrière le comptoir, puis qu'elle prit sens des paroles que la jeune femme qui l'avait rejointe prononça à son encontre. Il y en avait toujours pour jouer les cyniques lors des mariages de ce standing, ça perfectionnait le cliché ; entre ça, les témoins et les demoiselles d'honneur qu'on retrouvait à forniquer dans les toilettes, ça n'aurait pas eu la même saveur si ce mariage-ci avait échappé aux sarcasmes d'un invité. Un léger sourire en biais remonta la pommette gauche de la brunette qui, ne se départissant pas de cette aura qui l'entourait, lança un regard en direction de la jeune femme. Evie n'était pas rancunière, ayant assez de bouteille pour accepter que chacun avait ses opinions et sa manière de l'exprimer. En revanche, elle était joueuse et ce fût presque avec pointe de malice qu'elle lui fit "Ce n'est pas si terrible, je trouve." Elle devait pourtant avouer que le code couleur de la soirée ne lui plaisait pas – si elle avait vraiment eu voix au chapitre à ce sujet, le vert anis serait, à cette heure-ci, éradiqué de la surface de la Terre. Elle plongea brièvement le nez dans son verre d'eau après avoir pris soin de répondre au toast silencieux porté par l'invitée à qui elle finit par demander, la voix enrouée par la curiosité, et elle devait bien l'admettre, un soupçon de vexation enfouie sous la subtile couche de maquillage qui illuminait son teint caramel "Comment vous vous y seriez pris vous, pour organiser ce mariage ? J'ai un peu de temps devant moi, vendez-moi du rêve…" Elle laissa sa phrase traîner, attendant que la jeune femme lui donne son prénom pour la compléter. Un échange de politesse qui lui permet d'enchaîner dans la seconde en lui donnant le sien, tandis qu'elle se tournait doucement vers elle pour lui tendre une main délicate aux ongles peints en rouge foncé "Evelyn."


    you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.

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Message(#) Sujet: Re: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptySam 26 Oct 2019 - 16:31


Ce calvaire, a-t-elle dit.
Le pire, c'est qu'Ariel y croit - elle exagère à peine. Dans sa bouche, le mot évoque un tableau en couleur vives de ce qu'elle pense avoir vécu et vivre pour les prochaines heures: un enfer personnel, social, précieux, du fait sur-mesure pour permettre à son anxiété et à son cynisme de s'épanouir avec la vigueur d'une mauvaise herbe. Une séance de torture en robe et en talons, en nuances de rose saupoudrée de sourires hypocrites pour célébrer une union qui se transformera probablement en divorce d'ici quelques années. Ugh. La fidélité est un mythe et le mariage une illusion, un outil au service du patriarcat. Une arme légale. Un piège. Ne le savent-ils pas? En somme, tout ce qu'Ariel méprise, cette idée de bonheur fabriqué et consacré grâce à une cérémonie ennuyeuse et un gâteau trop sucré. Une mascarade à laquelle elle n'a d'autre choix que de participer, encore pour un temps. L'attente est son seul refuge, et à la moindre fenêtre d'opportunité, elle disparait.

Peut-on alors la blâmer de chercher un soutien, une âme compatissante? Un autre intrus qui, dans toute cette foule de visages souriants, doit bien au fond avoir envie de verser de l'acide sur toute cette mise en scène naïve, en enchaînant coupe sur coupe d'un champagne gratuit... Et cette fille qui s'approche, dans son écrin de perfection, semble la candidate rêvée. Ses cheveux bruns au tombé idéal, sa peau sans défaut, ses gestes assurés - elle a tout pour faire partie des mean girls. Le succès au bout des ongles, l'argent, la facilité, la beauté amplifiée par l'univers d'or et de lumière dans lequel elle évolue sûrement. De celles qu'Ariel aime considérer comme ses ennemies héréditaires et pourtant qu'elle adore mettre dans son lit pour ternir de sa noirceur juste une partie de leur esprit. C'est le maximum qu'elle puisse faire, c'est une bouteille à la mer, un appel à l'aide. L'autre n'a qu'à abonder dans son sens et Ariel se fera un plaisir de faire connaissance, de se trouver des points communs en incendiant de commentaires au vitriol la pitoyable atmosphère qui les entoure.

Contre toute attente, l'inconnue lui retourne un sourire et une moue malicieuse pour se contenter d'une réponse insipide. Oh, come on. Fallait-il que la seule personne à laquelle Ariel accorde la parole volontairement de la soirée soit une invitée complaisante? Une grimace déforme ses traits, puis elle vide sa coupe avant d'en reprendre une nouvelle. "Oh please...", grommelle l'australienne d'un ton excédé. Et allez, même ça, c'est un échec. Ce n'est pourtant pas si compliqué de prendre dix minutes de son temps pour bitcher lors d'un mariage, si? Mais au lieu d'abandonner, pas le moins du monde rebutée par le mouvement d'humeur d'Ariel, la brune s'approche, une question au bout des lèvres - pour ne récolter qu'un rictus et une moue moqueuse. "Duh, est-ce que j'ai l'air d'une wedding planner? Je peux déjà pas blairer une cérémonie où j'suis invitée, c'est pas pour passer ma vie à en organiser. Nouvelle gorgée. Ariel," affecte-elle d'un ton faussement poli en serrant la main avec une déférence exagérée. Puisqu'Evelyn ne rentre pas dans son jeu, elle commence à l'agacer - Ariel ne tolère la perfection que lorsqu'elle est souillée. Il n'en faut pas plus pour qu'à l'ivresse débutante causée par le champagne s'ajoute une touche de provocation.

"Enfin si ça t'intéresse, Evie, j'aurai déjà conseillé à la mariée de se trouver un autre mec, parce-qu'il est vraiment dégueu. Ensuite, exit les rubans, les froufrous, tout ce décor - c'est une écrivaine locale au succès modéré qui n'écrit même pas ses propres bouquins, pas une héritière de Downton Abbey, alors on se calme, on ne déguise pas une fermière en princesse. Et donc pas de vert non plus, ça ne met rien en valeur. Un truc plus sobre, j'sais pas... Sans rire y'à qu'à aller sur pinterest dix minutes pour trouver des idées bien plus sympa que celles-là. Aussi je n'obligerais personne à porter des talons, je mettrais de la musique autrement moins ringarde que ça, y'aurait genre un bar à weed et un concours de shots." À la fin de sa tirade, satisfaite, Ariel offre un sourire resplendissant à Evelyn. "Alors, impressionnée, Evel... eeh, mais t'es Evelyn comme Evelyn Pearson?! De la famille Pearson! Daaamn, je savais bien que ton visage m'était vaguement familier." Et puis: "Enfin, c'est pas une raison pour tourner à l'eau. Champagne?"  
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Message(#) Sujet: Re: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptySam 9 Nov 2019 - 10:21



noces funèbres (2018)
EXORDIUM.
"Et vous êtes toujours aussi désagréable, ou ça va avec l'occasion ?" laissa filer Evelyn, le bras croisé devant sa poitrine pour pouvoir y déposer le bas de son verre, la mine observatrice et l'œil frisant face à la désinvolture de la jeune femme. Elle inclina doucement la tête sur sa propre épaule, sentant son attention prendre un peu de recul pour observer ce qui était en train de se dérouler, aussi bien dans la petite bulle qu'elle avait naïvement créée en rejoignant Ariel, que sur la piste de danse où les corps commençaient à onduler avec plus ou moins de grâce ; sauf chez l'oncle Henry qui donnait l'impression de labourer un champ à la force de son bassin de vieux monsieur, laissant l'envie immédiate de se crever les yeux à quiconque le regardait exécuter sa petite parade amoureuse. Répondre à la jeune femme que c'était un plaisir de faire sa connaissance serait un mensonge qu'elle ne laissa pas le temps de prononcer, préférant détourner ses yeux de l'oncle Henry qui lui fit un clin d'œil lubrique, planté au centre de la pièce sur-éclairée.
Remise rapidement de cet intermède fort gênant, Evie eut un léger sourire qui remonta le côté droit de son visage mis en valeur par un maquillage discret. Ça ne l'étonnait pas outre mesure d'être en présence d'une sceptique. En vérité, l'aigreur de certains invités apportait un certain peps lors de la cérémonie, car il suffisait d'une remarque de trop pour échauffer les esprits et faire grimper la température. Dans ces cas-là, l'événement prenait un autre tournant ; plus comique en général, plus dramatiques quelques fois. Les commentaires d'Ariel, elle ne les prenait pas pour elle. Il fallait de tout pour faire un monde, et sans doute que si elle n'avait pas baigné dans ce milieu depuis un certain temps maintenant, elle aurait emprunté les arguments de la jeune femme pour partager son point de vue sur le mariage, sur les relations amoureuses de façon plus générale. Bizarrement, il ne correspondait en rien aux cérémonies qu'elle organisait, ce qui rendait le paradoxe savoureux lorsqu'on la connaissait un peu. Ce n'était pas la célébration d'un sentiment aussi aléatoire que l'amour qui lui avait fait sauter le pas, mettre de côté ses élans artistiques et créer sa propre agence dans la foulée ; c'était le challenge, les poussées d'adrénaline et la satisfaction de savoir viser assez juste pour qu'on lui accorde une confiance quasi-aveugle et en ressortir gorgée d'un sentiment grisant de réussite. Probablement que ça regonflait un peu son égo d'avoir en sa possession le trousseau qui permettrait à deux jeunes gens de convoler gaiement… qui sait, son entreprise était peut-être aussi opportuniste que celle de sa mère en vérité, et que son seul objectif en s'étant lancé dans l'aventure avait été de récolter les lauriers, rien d'autre. Vraiment, plus elle vieillissait, plus elle avait l'impression d'avoir davantage de points en commun avec sa génitrice qu'elle ne l'avait jamais prétendue, et ça l'insupportait.

Mais l'heure n'était pas à l'introspection. Préférant user des convenances et ne délaissant pas le vouvoiement comme l'avait fait Ariel sans anticiper que ça pouvait peut-être la déranger – après tout, pour reprendre sa comparaison fermière à propos de la mariée, elles n'avaient pas élevé les cochons ensemble –, elle décida que ça l'aiderait à mieux parer les coups portés par la jeune femme qui déroula son point de vue avec une aisance incroyable. Comme analyse rapide, elle lui reconnaissait au moins ça : sous ses allures de grande sale gosse mal lunée, il y avait quelque chose d'intéressant à creuser. L'esquisse qu'elle aurait pu dessiner du tempérament volcanique de la jeune femme s'était tracée d'elle-même dans son esprit, mais pas suffisamment nettement pour qu'elle puisse être tentée d'en adoucir les angles bruts sur lesquels elle s'était éraflée sans s'y attendre, juste intriguée par l'aura qu'elle dégageait.
Evelyn haussa légèrement les sourcils, puis portant son verre d'eau à ses lèvres, elle se repassa les détails des choix qu'auraient fait Ariel si elle avait été à la tête de l'organisation de ce mariage. Les commissures de sa bouche s'affaissèrent lorsqu'elle mit le doigt sur la meilleure définition à leur apporter, et un hum s'échappa de sa gorge sublimée par la bonne facture du collier qu'elle portait "Je vois. Vous organiseriez une soirée étudiante en somme." conclut-elle sur le ton de l'évidence sans prendre de gorgée, mais laissant sur le bord de son verre une subtile trace de rose à lèvres qui apporta une fioriture plaisante au cristal si lisse, trop lisse, choisi pour cette soirée. Enfin, elle tourna le regard dans sa direction pour la toiser brièvement ; l'œil plissé, elle concéda tout à la fois "Je suis d'accord sur le choix du vert. Ca ne met en valeur que les peaux plus foncées, mais les mariés y tenaient… qui suis-je pour briser leurs espoirs sous le prétexte que ça leur donnera mauvaise mine ? Le port des talons est optionnel cela dit, vous vous êtes fait avoir. Sans rancunes." finit-elle, levant son verre devant son nez et venant tapoter son bord contre celui d'Ariel qui leva le voile sur son identité "Ceux de mes sœurs sont plus mémorables. Mais là encore, je ne le prends pas pour moi." Sa discrétion au sujet de sa filiation était inutile, puisqu'il y avait toujours quelqu'un pour relever la ressemblance entre elles et les autres et faire le calcul assez rapidement : oui, elle était celle qui manquait souvent à l'appel, celle sur laquelle il était si facile de colporter des rumeurs parce qu'elle ne prenait jamais le temps de les détruire, celle qui était partie sans se retourner. Même de retour depuis quelques temps seulement, elle avait appris à ne pas s'y appesantir – sinon elle hurlerait à chaque fois qu'on lui poserait la question, et force était de constater que ça ne ferait pas tourner le vent à son avantage bien au contraire. Dégageant son visage d'une mèche de cheveux avec ce flegme qui faisait partie de sa personnalité – du bout des doigts, le menton haut, elle déporta son regard légèrement sur la gauche –, elle reprit "Je reste à l'eau pour ce soir, je travaille." Puis inclinant de nouveau la tête sur le côté, se mouvant d'un pas sur la droite pour ensuite se tourner entièrement vers Ariel, elle ajouta sur le ton calme de la conversation "Parce que oui, c'est moi qui suis derrière tout ça. Mais vos commentaires me seront utiles pour le prochain enterrement de vie de jeune homme que je devrais mettre sur pieds. Le bar à weed ? Je n'y avais jamais pensé… alors merci, je suppose ?" lui demanda-t-elle un sourire bouche fermée venant légèrement illuminer l'éclat présent dans ses yeux bruns.


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Message(#) Sujet: Re: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptyJeu 14 Nov 2019 - 17:23


Ah, on y est. Un sourire sincère étire les lèvres fines d'Ariel, et elle moque une révérence exagérée en direction de son interlocutrice. "C'est toujours comme ça, mais je m'applique pour l'occasion". Le pire c'est que ce n'est pas tout à fait faux: le mélange créé par l'ambiance princesse, les sourires idiots des invités qui feignent tous de passer une bonne soirée, et maintenant le refus d'Evelyn de coopérer avec sa mauvaise foi forme un combustible assez puissant pour permettre à Ariel d'avoir un stock costaud de critiques et de commentaires acides pour la soirée, mais aussi le lendemain, probablement. Dans un monde imaginaire, elle pourrait certainement faire un effort supplémentaire pour participer à l'ambiance festive, mais à cet instant et dans cet espace-temps, elle considère sans l'ombre d'un doute que sa seule présence ainsi que son exceptionnelle retenue pour n'avoir rien dit d'inapproprié ou de cynique aux autres invités jusqu'à présent (et donc, de n'avoir rien dit tout court à personne depuis le début) sont des sacrifices largement suffisants. Et ce serait contrevenir à ses principes que de s'abaisser à offrir de faux sourires, ou de se résigner à prétendre apprécier une soirée qui n'a rien d'agréable simplement pour les beaux yeux d'Evelyn... qui porte à la hauteur de ses lèvres trop bien dessinées pour être honnêtes un verre d'eau dont le cristal fait ressortir la brillance de ses ongles manucurés. Mais qui fait ça?

À son haussement de sourcils et à sa conclusion synthétique, Ariel répond par un haussement d'épaules, une autre gorgée et un sourire en coin. "Faut croire que je n'ai pas été étudiante longtemps mais j'en ai retenu l'essentiel: comment organiser une bonne soirée - à savoir, une dont on ne se souvient pas le lendemain matin." Un peu moins de dix mois sur les bancs de la fac, dix mois à se sentir de trop, à étouffer dans un système si peu conçu pour elle. Dix mois à évoluer en environnement hostile... et les dix années d'après à s'incruster aux soirées étudiantes pour profiter de la seule bonne découverte réalisée pendant son année inachevée. Personne ne pose de questions, la seule règle valable étant bring your own drink.

Une lueur dans les yeux de la brune, qui avec un discret soupir, lui donne raison sur un point de son argumentaire - assez pour que le visage d'Ariel se pare d'une expression triomphante, avant de déchanter. "Wait what? Les talons optionnels? Sans quitter la jeune femme des yeux, la coupe de champagne toujours dans une main, Ariel manoeuvre pour se débarrasser de ses deux chaussures, perdant du même coup dix bons centimètres. "Est-ce qu'il y a autre chose que je devrais savoir? Parce-que j'ai fait un masque à l'argile et je suis allée chez le coiffeur avant, ça aussi c'était optionnel?" Eww. Si ça se trouve, elle aurait aussi pu venir avec sa veste en cuir, sa mini-jupe et ses cheveux coiffés à sa façon, comme d'habitude. Stupides conseils internet... et ses pensées bloquent tant sur ce temps et cet argent perdus que la confirmation de l'identité d'Evelyn lui échappe presque, ce à quoi elle réagit à peine. Yeah. C'était bien sa veine de se retrouver dans un mariage nul avec des talons inutiles et Evelyn Pearson toute en brillance et perfection pour lui asséner des remarques d'un air condescendant.
Alors Ariel se ressert, perd le compte des champagnes bus: elle ne le saura qu'après la coupe de trop, au moment où les bulles feront passer son état de passablement soûle à complètement torchée... de quoi dérider un peu l'ambiance. Elle se réjouit d’avance, presque, le besoin de créer le chaos chatouillant sa conscience, éveillant ses sens. Le modèle de perfection vivante à ses côtés n’aide pas, et même si la jeune femme tient vraiment à son contrat, elle sait qu’une petite action spécifique pourrait simplement créer une péripétie intéressante. Mettre le feu à une nappe, par exemple, en faisant tomber une bougie dessus. Ou faire trébucher un danseur amateur sur la piste. Ou alors renverser son verre sur la robe de la célèbre Pearson? Toutes les options sont bonnes, et Ariel se convainc toujours que ce n’est pas de la méchanceté gratuite: elle paie cher, très cher pour cette soirée à laquelle elle n’a jamais demandé à être invitée. Disons simplement que l’ennui et la frustration se révèlent être des ennemis redoutables, et que la fin justifie les moyens…    

"Parce que oui, c'est moi qui suis derrière tout ça..." Ah.
Il faut un instant à Ariel pour assimiler ce qu’elle vient d’entendre, pour emboîter entre elles les pièces du puzzle. Et comme à chaque fois que cela se produit, que le processus de réflexion est en cours, son visage revêt une mine peu flatteuse. Evelyn Pearson, l'héritière, est donc... organisatrice de mariages? Et en l'occurence d'un mariage médiocre pour une écrivaine locale moyenne? "... J'espère qu'on te paie très, très bien pour ça." Il y a comme un petit air soucieux dans le ton de sa voix, et elle se sent un peu désolée car ça lui semble irréel qu'une femme comme elle passe sa vie à faire ça. Son agacement glisse plutôt vers une certaine consternation, et peut-être est-ce l'effet de l'alcool qui agit enfin sur son petit corps, plante ses griffes acérées dans son esprit émoussé, mais l'ironie de la proposition manque quelque peu le centre nerveux d'Ariel, qui se contente de hocher la tête d'un air entendu. "Bah de rien, hein. Je te donnerais bien ma carte pour des petits conseils mais j'en n'ai p-ah, si!" Elle glisse deux doigts dans le bustier de sa robe, récupère sur le côté de son sein gauche une petite carte de visite cartonnée, aux bords un peu pliés, qu'elle tend ensuite à Evelyn. Bien sûr que non, Ariel n'a pas de petite pochette pailletée pour ranger ses affaires. Elle n'a qu'un petit sac à dos qui contient ses essentiels et qui traîne quelque part au pied d'une chaise... En revanche, elle a toujours une carte imprimée avec son nom et son numéro - idéalement pour donner à Steven Spielberg ou Martin Scorsese le jour où elle les rencontrera au détour d'un bar, et de manière plus pragmatique pour aider en cas d'accident. Ou de rencontre intéressante. Et quel meilleur endroit que de la placer dans son soutien gorge? "Pour les contacts du bar à weed. C'est dommage, je ne fume pas, mais je veux bien une place pour le concours de shots... j'en ai gagné pas mal." Une énième gorgée.

"Et donc c'est pas ton job de briser les espoirs des mariés en leur disant que le vert c'est moche? Ça devrait, entre nous. Mais bon, comme un mariage sur trois se termine en divorce, ils feront mieux au prochain, pas vrai? Et avec un peu de chance elle pensera à ne pas m'inviter."
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Evelyn Pearson
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la succession
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ÂGE : 38 ans (21.09.85)
SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté
STATUT : et c’est reparti pour un tour. les mauvaises langues demanderont "pour combien de temps?" mais avec rhett, ils y croient tellement qu’ils parlent de fonder une famille maintenant
MÉTIER : CEO de la michael hills international (MHI), groupe de luxe qui domine le marché international de la joaillerie. après des mois de formation pour reprendre le poste, poussée par les pearson, la voilà à la tête d’un empire qui n’est même pas le sien, et auquel elle doit rendre son éclat après les déboires du dirigeant d’origine
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TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d'agressions physiques, mention de consommation d'alcool (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe
CODE COULEUR : #DE9DAC (#AA336A pour design clair)
RPs EN COURS :
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PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
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EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
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CHEVIE ◦ don't read the last page but i stay when you're lost and i'm scared and you're turning away i want your midnights but i'll be cleaning up bottles with you on new year's day

ginny#2 ◦ rhett#33lara#20ruben#6

RPs EN ATTENTE :
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KENNEDY ◦ but i got smarter i got harder in the nick of time honey i rose up from the dead i do it all the time i've got a list of names and yours is in red underlined i check it once then i check it twice oh (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : meghan markle
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, everhett) ◦ ©taylasgifs (gif pearsons), ©maurawrites (gif chevie), ©rampld2 (gif kennedy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#) Sujet: Re: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptySam 30 Nov 2019 - 15:06


noces funèbres (2018)
EXORDIUM.
Observant la jeune femme retirer ses talons, Evie se prépara à répondre à son besoin d'informations complémentaires. Le bout de son index posé sur le cœur de sa bouche, elle feignit la réflexion quelques longs instants. Puis, se ranimant d'un sursaut bien imité, elle finit par pointer ce même index en direction de l'invitée grognon qu'elle avait en face d'elle et sur qui elle appuya un regard aux paupières légèrement plissées. On avait le sens de la théâtralité chez les Pearson, c'était un fait "Oh, si un bouquet est projeté dans votre direction, ne le rattrapez surtout pas. Abstenez-vous de faire briller vos talents de bonne réceptionneuse, ça pourrait forcer le destin à vous inclure dans ses mauvais plans." Ça c'était du vrai conseil d'amie. Comme l'institution du mariage ne semblait pas faire partie des passions secrètes de son interlocutrice, autant lui éviter qu'une ribambelle de célibataires envieuses ne viennent la féliciter d'être, d'après la tradition dont elle faisait mention, la prochaine à se faire passer la bague au doigt.
C'étaient ces toutes petites choses qu'Evelyn n'appréciait pas dans l'organisation de mariages : les traditions archaïques aussi vieux jeu qu'humiliantes, mais que quasiment chaque couples blancs et hétérosexuels (quels autres, sinon ?) tenaient tant à respecter au pied de la lettre. Si elle devait faire preuve de beaucoup de franchise à propos de ce travail qu'elle exerçait depuis près d'une dizaine d'années maintenant, ces cérémonies-ci étaient les plus ennuyeuses à ses yeux. En revanche, quand des couples issus d'autres ethnies, d'autres croyances religieuses ou d'autres orientations sexuelles faisaient appel à ses services, elle en apprenait tant qu'il lui était parfois arrivée d'embrasser l'idée de se spécialiser dans ces mariages-là qui lui apportaient tellement plus qu'elle l'espérait – ils représentaient davantage de challenge, car ils étaient souvent somptueux, semblables à la vision féérique qu'on vous assène dès le plus jeune âge dans ces grandes familles où le mariage est un gage de réussite et de fin en soi. Ces préparatifs en particulier répondaient à sa propre curiosité sur ses origines du côté de son père, sur cette partie d'elle qui n'était pas complétement dans les normes, son teint reflétant le mélange de deux cultures dans lesquelles elle avait baigné si jeune et qui faisaient partie intégrante de sa vie, n'en déplaise à ceux qui la considéraient plus blanche que noire parce qu'elle préférait porter ses cheveux lisses que crépus. Elle se sentait plus proche, plus en phase culturellement parlant avec les couples biraciaux… beaucoup moins avec les Jason et les Stacy qui croyaient dur comme fer que reproduire la chorégraphie de fin de Dirty Dancing rendrait leurs noces originales et inoubliables. Il n'en était rien, il suffisait de se perdre sur YouTube pour savoir que ça manquait en fait, cruellement de caractère ; sauf quand la mariée se retrouvait les quatre fers en l'air, là au moins c'était cocasse.

Elle fit un léger demi-tour sur ses hanches, le temps de déposer son verre vide sur le bar sur lequel elle finit par s'accoter, de trois quart, la mine impénétrable et le sourire taquin très subtilement affiché. Il ne valait mieux pas se frotter à elle, elle n'était pas aussi lisse que le laissait présager sa bonne éducation. Si les admirateurs de son père ne l'avaient pas oubliée, toujours à l'affût de la vie intime de son épouse et de ses filles qu'il avait laissé derrière lui, il y avait toujours une catégorie de personnes qui n'avait aucune idée de sa réputation passée et qui la pensait dépourvue de caractère. Une erreur pardonnable, mais qui coûtait parfois cher à celui qui la commettait.
"A en juger par votre robe, certainement mieux que vous." lâcha donc Evie sur le même ton que la jeune femme qui, après qu'elle lui eut fait savoir qu'elle était l'unique responsable de tout ce cirque, avait marqué une pause dans son débit de vacheries ; qu'elle lui rendait plutôt très bien au demeurant, peu encline à supporter l'étincelle de jugement qui brillait dans ses yeux clairs, et qui fit éclater sa répartie comme la preuve irréfutable qu'il ne fallait pas trop la chercher non plus. Elle passa sur la démonstration de mauvaise foi dont elle faisait preuve, étouffant le fait que la robe qu'elle-même portait ce soir venait de sa boutique de fripes londonienne préférée. Elle se para du même masque de pragmatisme qui lui permettrait de gérer les situations sans issue lorsqu'elle s'agita pour mieux fourrager dans son propre décolleté. Elle arqua un sourcil bien dessiné "Charmant." ponctua-t-elle, s'emparant enfin de la carte de visite que lui tendit enfin la jeune femme. La tenant entre deux doigts, elle y posa un regard circonspect, passant sur le choix de police d'écriture qui fit hurler la spécialiste en calligraphie qu'elle était avant tout "Je n'en doute pas, et qu'est-ce qu'on gagne dans ces cas-là… c'est pour ma culture personnelle." Un clin d'œil plus tard, elle fit glisser son regard de la carte jusqu’au visage d'Ariel.
La posant sur le bar à côté de son verre, elle joignit ensuite ses doigts les uns autres pour répondre à sa nouvelle question, la silhouette placée dans une posture plutôt nonchalante, la tête penchée sur le côté et le regard dansant jusqu'à ce qu'il s'arrête de nouveau pour crocheter celui de la jeune femme dont la verve la fit émettre un rire très léger – un peu amer, dirait certain "Mon travail, entre autre, c'est de gérer les invités cyniques qui gravitent autour de l'open-bar en pensant y trouver un remède à leur solitude." Elle pencha davantage la tête sur le côté tandis qu'elle claquait doucement de la langue contre son palais pour mieux reprendre tout de suite après "D'après mon expérience, le champagne n'est pas très indiqué dans ce cas-là. C'est juste pour faire joli entre deux conversations, mais je ne vous apprends rien, n'est-ce pas ? C'est vrai, vous me paraissez plutôt au fait de ce qui n'est là que pour parfaire les apparences", elle laissa sa phrase en suspens, tourna puis baissa légèrement la tête pour lire le prénom de la jeune femme sur la carte de visite qu'elle lui avait donnée, et ponctua sur le ton de la conversation pendant que son expression se durcissait un peu, faisant discrètement carrer ses mâchoires "…Ariel." Cette dernière avait sans doute touché un nerf en amoindrissant son travail, d'où sa volonté immédiate de la blesser. Ce n'était pas très jolie comme manœuvre, reste qu'Evelyn ne ressentit aucune espèce de culpabilité et que se décollant du bar avec un sourire éclatant, elle le désigna d'un geste aérien de la main "Sur ce, il est tout à vous.


    you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.

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Message(#) Sujet: Re: noces funèbres | evelyn noces funèbres | evelyn EmptyLun 23 Déc 2019 - 18:36


Ses pieds nus sur le sol, désormais plus petite qu’Evelyn 'Perfect' Pearson d’une bonne tête - même si elle n’a jamais été très grande, un mètre et soixante-cinq centimètres à tout casser - Ariel continue de regarder son interlocutrice avec une lueur de défi ivre dans les yeux. Si elle la trouvait passablement agaçante jusqu’à présent, sa mise en scène exagérée pour feindre la réflexion et son ton condescendant achèvent de semer en elle les graines de la colère, et à les faire germer à une vitesse alarmante. C’était ce genre de remarques, ce genre de regards mêlés de pitié et de mépris auxquels elle avait eu droit pendant toute sa vie. Et c’étaient souvent des gens comme elle qui s’octroyaient le droit de la traiter comme un être inférieur. L’histoire sans fin: la gamine des rues sans éducation qui se frotte aux ambassadrices du bon goût et des bonnes manières. Généralement, ces histoires ne connaissaient pas de fin heureuse et Ariel doutait que cette occasion-là fasse exception. Non, elle n’y mettait pas du sien, et l’infime possibilité de faire un effort supplémentaire devenait de plus en plus improbable à chaque remarque mielleuse d’Evelyn, en même temps que l’alcool réduisait aussi sa bonne volonté. "Oh mais merci beaucoup pour ce conseil avisé Evie, et moi qui mourrais d’envie de me jeter à la poursuite d’une tradition archaïque et sexiste en compagnie de toutes les autres demoiselles d’honneur… Quel dommage." Elle s’abstient d’ajouter que d’habitude, c’était plutôt elle qui forçait le destin dans ses mauvais plans que l’inverse… ou qu’en termes de mauvais plans, le destin lui en avait déjà refourgué plus d’un en comparaison desquels un vulgaire mariage faisait pâle figure.

En guise de réponse, la wedding planer lui adresse un faux sourire avant de se retourner avec la grâce d’une finaliste d’un concours de beauté, dans un mouvement de cheveux, prenant une pose probablement calculée à l’avance pour mettre son visage et son teint absolument parfait en valeur. Ariel soupire, ne se donne même pas la peine d’être subtile. Si le contexte était autre, elle ferait sûrement jouer son charme de mauvaise fille pour essayer de séduire Evelyn. Il lui suffirait de s’approcher un peu, de planter ses yeux vert clair dans les siens, et de glisser d’une voix un peu plus grave à son oreille une remarque à double sens. Elle aurait sa main sur son avant bras, se pencherait juste assez près de son oreille pour que ses lèvres viennent effleurer sa peau, et Pearson serait marquée, troublée et hantée par les effluves de son parfum jusqu’à leur prochaine rencontre. Sauf qu’en l’état actuel des choses, Ariel ne tient plus droit et elle doute de sentir autre chose que le champagne hors de prix dont elle a largement abusé depuis que leur conversation a démarré. Et de toute façon, plus Evelyn parle, moins Ariel la trouve attirante. Et sa réplique cinglante, enrobée d’un sourire écoeurant, termine de sceller le sort d’Evelyn Pearson dans l’esprit d’Ariel. "Ben disons que comme je passe pas ma vie à organiser le bonheur des autres et que je me contente de vivre de mon art, oui, j’imagine que ça rapporte moins. Un simple 'oui' aurait suffi, hein, mais merci pour le jugement passif-agressif. Ça doit être un vrai plaisir de travailler avec toi, je comprends mieux l’empressement des tes clients…" ... connasse.
L’insulte reste muette, suspendue au bord des lèvres d'Ariel. Elle imagine que puisqu’Evelyn est si parfaite, elle aura aussi l’intelligence de compléter la phrase comme une grande. Et elle tient bon, l'australienne, se demande toutefois par quel miracle gracieux de sa part Evelyn échappe à une coupe de champagne jetée sur sa robe ou à une gifle bien sentie. Parce-que tout dans son ton, son expression et sa gestuelle lui donnent envie de la désintégrer. Elle n’a rien demandé, elle. Elle ne la jugeait même pas tant sur son apparence de mannequin Pinterest avant qu’elle ne se mette à confirmer tous les clichés de mean girl trop faciles à appliquer. Mais se prendre deux fois de suite une remarque rabaissant avec complaisance son statut social, c’est une déclaration de guerre.

Elle n’a pas honte, Ariel. La honte l’a déserté depuis longtemps. Elle sait que ses origines ne sont pas reluisantes et qu’elle n’est pas le genre de fille qu’on envie pour sa classe et son élégance - elle pourrait sûrement, si elle s’en donnait la peine, mais là n’est pas la question. Fille de hippies, fille de drogués, sœur d’un camé, enfant des rues, délinquante, mauvaise graine, elle a entendu les pires prédictions sur son avenir. Et ce qu’elle a, elle l’a gagné, contrairement à Pearson qui a sûrement un départ dans la vie bien plus simple que le sien. Elle est prête à laisser passer beaucoup de choses, Ariel, elle a appris à ignorer les avis des autres et les contraintes. Pas vraiment du genre à se soucier de sa (mauvaise) réputation, c'est d'ailleurs un trait d'orgueil libérateur. Sa ligne rouge, pourtant, Evelyn est en passe de la franchir.

"Ce qu'on gagne, j'en sais rien, mais en tous cas pas une remarque condescendante de merde." Okay, c'en est trop. La tête lui tourne et les piques sournoises de Pearson la blessent plus qu'elles ne le devraient ; et sa manière de se comporter comme une comédienne en représentation devient ridicule. "Et donc pour toi, gérer les invités c'est leur asséner des remarques humiliantes tout en tapant des poses de miss Australia en buvant ton verre d'eau? J'suis impressionnée, belle éthique de travail, et pis faut dire que ça marche bien, la preuve, j'suis tout à fait gérée. Une émotion qui fait imperceptiblement trembler sa voix, son poing qui se serre lorsqu'elle repose son verre trop brusquement sur la table. Ce n'est pas bon signe, et quelques têtes curieuses se tournent déjà en leur direction, certains sourcils froncés, sentant l'incident arriver. C'est pathétique. T'es pathétique. Ce mariage est pathétique." Elle ne se sent plus très bien, et la chaleur auparavant agréable se mue en un sentiment inconfortable. Elle bute sur un ou deux mots, sait qu'elle a bu le verre de trop. Elle a besoin de sortir d'ici, maintenant. "Je crois qu'c'est inutile que je gaspille mon temps ici ; au plaisir de ne jamais te recroiser, Evelyn Pearson."

Elle va pour s'esquiver, et esquisse un pas en arrière... pour trébucher contre ses escarpins tombés au sol. Dans un geste réflexe, elle s'accroche à la nappe de la table du buffet qu'elle entraîne avec elle dans sa chute en arrière. Et dans un fracas de verre brisé, les seaux à champagnes, coupes remplies et autres pépites gastronomiques bien sagement posées sur la table se déversent sur le sol. Le silence qui suit est assourdissant malgré la musique, mais noyée sous l'alcool à terre, les pensées d'Ariel ne sont concentrées que sur une chose, que c'est le champagne qui est en dedans d'elle qui risque de se retrouver sur le sol si elle ne se barre pas immédiatement. Elle entend qu'on s'agite autour d'elle, qu'on crie, mais elle n'y prête toujours pas attention, se relève tant bien que mal sans même prendre la peine de récupérer ses chaussures. Elle sent que quelqu'un l'attrape par le bras, et se dégage, se fraye de force un chemin entre les silhouettes qui l'entourent malgré sa vue trouble. Tant bien que mal, elle chancelle vers la sortie en courant à moitié... et plonge la tête la première dans le pot d'un arbre à l'entrée, vidant le contenu de son estomac.

L'air est frais, et elle reste là pendant plusieurs minutes, derrière le pot de l'arbre, passant sensiblement inaperçue aux yeux des quelques invités qui passent la tête voir si elle s'est véritablement enfuie. "Désolée petit bananier, c'est la faute à Pearson," qu'elle murmure, yeux clos, encore sous le choc de sa cuite express. Pour une fois qu'elle s'excuse, il faut que ce soit à une plante... et qu'elle rejette la faute sur une autre. À travers son brouillard, elle a une pensée pour les quelques secondes qu'elle a pu glaner du visage horrifié d'Evelyn lors de l'incident ; au moins, même si son futur contrat avec la mariée est probablement à mettre à la poubelle, elle a la satisfaction d'avoir un peu ruiné l'ambiance. Même si elle s'en serait bien passée, ses vêtements désormais mouillés et collants.   

Et si, vu son état, on refuse de la laisser monter dans le bus, elle est bonne pour rentrer à pieds... pieds nus.
Un soupir.

Elle le savait, elle n'aurait pas dû venir.
Mais ça lui servira de leçon: c'est pas demain la veille qu'on la reverra à un mariage.

- RP TERMINÉ -

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