Elle étale un plan. Même si, à la vue de ses faibles capacités au tir, il faudrait un miracle pour qu’un semblant de tactique leur permette de se sortir de là. Mais, c’est ça le jeu aussi. Faire semblant et puis élaborer des choses. C’est excitant la compétition. D’ailleurs, pour se donner les meilleures chances de réussir, Cora n’hésite pas à confier ses dernière munitions à Heidi avant de commencer à en chercher de nouvelles. Après tout, celle-ci auraient finis comme les autres : dans le vide. « Passe devant alors. Allons par là » Elle avance, sans contradiction. « Je fermerais la marche. Crie dès que tu aperçois un zombie devant. » « T’inquiète, crier, c’est ce que je fais de mieux. » commente t-elle en riant avant de se rendre compte que ça pouvait être vachement tendancieux. Heureusement que le groupe est moins nombreux. « Je pense qu’il faut qu’on aille dans les endroits où les feuillages semblent un peu piétinés. Les organisateurs ont forcément du marcher dans les feuillages pour déposer les munitions » « Je pense que tu as raison. T’façon, j’ose espérer qu’ils ont laissé des marques pour qu’on s’y retrouve. » "C'est pas des traces de pas ça ?" lance Adriel en montrant un bout du chemin. « C’est assez difficile à dire, je trouve. » Cora retourne en sa direction pour qu’ils bénéficient tous les trois d’un bien meilleur éclairage. "On dirait bien que c'est des traces. Par contre je sais pas comment on peut savoir dans quelle direction elles allaient. Je dirai vers la gauche, mais je suis vraiment pas sûr." « Suivons-les sur la gauche, on verra bien si on tombe sur quelque chose d’intéressant, sinon on ira à droite. » Elle hausse les épaules en signe d’approbation. A vrai dire, elle n’a pas de meilleure idée à proposer. « Espérons juste que ça ne soit pas de traces de pas de zombies » « Dans ce cas, il faudra que l’on reste sur nos gardes. On va pas trop s’éloigner. » dit-elle en ouvrant la marche et en tentant de faire le moins de bruit possible. Après un instant, elle s’arrête brusquement en pointant du doigts ce qui ressemble fortement à une marque laissé là pour une raison. « Regardez sur l’arbre là bas, vous croyez qu’on a trouvé ou que c’est un piège ? »

On n’avait pas eu à lui expliquer longtemps le but du jeu pour qu’elle signe direct pour y participer. Tout comme il n’avait pas fallu bien longtemps pour qu’elle se retrouve sur place, en tenue prête à affronter l’arène. Fusil en main, elle s’imagine déjà dézinguer du zombie de la même façon badass que Michonne dans la série. Même si, à côté, cette histoire lui faisait bien penser à Hunger Games et à ses jeux meurtriers. C’est vachement cool et au fur et à mesure que les explications des organisateurs sont exposées, elle sent l’excitation qui grimpe en elle. Elle va avoir tellement de fun qu’elle en a presque du mal à oublier qu’il s’agit d’un jeu. Seulement, contrairement à beaucoup de monde, elle est venue seule. Alors qu’elle entend les couples et autres groupes se promettre de rester soudés, elle ne peut s’empêcher de se dire que c’est dommage qu’elle-même ne puisse pas partager l’amusement. Remarque, Tony ne serait pas venu et quant à Jean, elle ne l’accompagnerait sûrement pas dans le noir. (Enfin, pas devant des gens en tout cas) Rayan ne peut donc compter que sur elle-même, ce qui lui convient au moment d’entrer dans l’arène. Elle reste un moment stoïque tandis que tout le monde part en courant. Elle préfère se la jouer organisée et décide en premier lieu de grimper en haut d’une de ces tours de contrôle qui prennent la forme de parabole. De là, elle pourra voir ce qu’il se passe et en même temps, elle pourra se faire la main avec son arme avec de se lancer en expédition.

Restez vivants, soyez #Orange  Δ #ORANGETEAM

Je disais à #Cora que je couvrais les arrières de l’équipes sans problèmes mais qu’il fallait donc, en tant qu’éclaireur de notre trio, qu’elle crie au moindre mouvement suspect afin que je puisse réagir au quart de tour et terrasser tout zombie qui s’aventurerait un peu très près de nous. Malgré mes aptitudes en paint-ball, j’étais loin d’être un sniper qui ne manquait jamais sa cible et n’avait pas le sang de Chris Kyle (le célèbre sniper américain) dans les veines. Il fallait donc que je sois avertie suffisamment tôt pour pouvoir réussir à viser juste et à neutraliser toute menace. « T’inquiète, crier, c’est ce que je fais de mieux. » répliquait alors #Cora et je pouffais aussitôt de rire, je pouvais même distinguer du coin de l’œil un sourire se dessiner sur les lèvres d’#Adriel. « Coquine » lui lançais-je alors. Mais rapidement le sérieux revenait et nous continuions notre petite escapade dans la forêt. J’abordais cette histoire de traces de pas sur le sol pour repérer les endroits à fouiller et #Cora acquiesçait « Je pense que tu as raison. T’façon, j’ose espérer qu’ils ont laissé des marques pour qu’on s’y retrouve. » A peine avait-il dit ça qu’#Adriel identifiait ce qui ressemblait à des pas et nous décidions de suivre la piste par la gauche dans l’espoir de tomber sur ces fameuses munitions. J’évoquais rapidement le fait que cela pouvait provenir de zombies et #Cora disait alors : « Dans ce cas, il faudra que l’on reste sur nos gardes. On va pas trop s’éloigner. » Elle continuait d’avancer en tête de notre trio et tâchait de marcher le plus silencieusement possible, ce qui était une tâche ardue dans une forêt qui n’avait pas de vrai sentier délimité. Je décidais d’essayer d’en faire de même, mais bien que je sois assez légère ce n’était pas réellement un succès. J’ignorais en revanche à quel point les zombies avaient l’ouïe fine dans une forêt telle que celle-ci où le vent suffisait à faire bruisser les feuilles des branchages. Soudainement, #Cora se stoppait dans sa progression pour montrer un tronc d’arbre du bout du doigt « Regardez sur l’arbre là bas, vous croyez qu’on a trouvé ou que c’est un piège ? » disait-elle. Je regardais alors l’arbre et semblais y apercevoir une toute petite croix creusée sûrement d’un coup de couteau dans le bois. « Il n’y qu’une seule façon de le savoir… » dis-je alors tout bas pour ne pas faire trop de bruit. Je me sentais tout à coup un peu plus tendue et continuais de balayer les alentours du regard à la recherche du moindre mouvement suspect. « Quelqu’un se dévoue ? Je veux bien y aller mais il faudra que quelqu’un monte la garde à ma place, histoire qu’on ne se fasse pas prendre en traîtres par derrière » dis-je alors en observant mes co-équipiers.

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Après avoir manqué de justesse #Bonnie avec l’une de mes balles de peinture orange, celle-ci ne semblait pas trop se formaliser du fait que j’avais failli lui tirer dessus. Elle se présentait rapidement mais de toute façon, l’intervention d’un petit groupe de zombies avait vite fait de mettre fin à notre petite conversation de présentation. Nous n’avions plus le temps de discuter tranquillement, l’heure était à la défense ou à la fuite si on ne voulait pas rejoindre l’équipe des zombies. Après quelques tentatives de ma part pour essayer de ralentir les zombies, je finissais par abandonner l’idée et décidais de me mettre à courir en direction de l’usine dont #Naïa avait parlé avant et vers laquelle elle filait. Je jetais un regard par-dessus mon épaule pour m’assurer que #Bonnie nous suivait bien et que #Gabriel n’était pas loin lui non plus. Rapidement nous avions semé les zombies et nous arrivions dans l’usine désaffectée. Je sortais mon téléphone portable pour allumer ma lampe de poche et inspecter les alentours. J’avais un mauvais pressentiment et l’étrange sensation que nous n’étions pas seuls. Néanmoins, après le sprint d’enfer que nous venions de courir, j’avais besoin de quelques minutes pour reprendre mon souffle avant de me mettre à la recherche de ces fameuses munitions. « Et bien, c’est assez actif cette attraction. » déclarait #Bonnie et je me mettais un rire un peu, toujours essoufflé. « Ce n’est pas pour les mauviettes » ajoutais-je avec un sourire en coin. « Bon je pense qu’il y aura forcément des munitions dans le coin, je pense que l’emplacement doit être marqué d’une certaine façon pour nous faciliter un peu la tâche. Reste à savoir comment ça serait fait… » commençais-je à réfléchir en parlant tout bas pour ne pas ameuter les éventuels zombies qui peuplaient le bâtiment. « J’pense qu’il va falloir faire attention à nos fesses, c’est bien trop calme dans cette usine à mon goût. Donc on reste sur le qui-vive et tirez au moindre bruit suspect » proposais-je au reste de l’équipe. Je décidais de m’avancer un peu plus dans l’usine, éclairant mon passage de la lampe de poche de mon téléphone. Mon cœur battait la chamade à cause de la course effrénée mais également parce que je sentais l’adrénaline qui courrait dans mon sang. Pour sûr, une tuile allait nous tomber sur le coin de la figure, c’est obligé.

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Nous étions désormais « à l’abri » dans l’usine désaffectée judicieusement repérée par #Naïa, après couru sur une longue distance afin de semer les zombies que nous avions aux trousses et qui avaient failli nous prendre en traitre. Bien que je savais que les zombies n’en étaient pas réellement et que peu importait l’issue du jeu, une fois fini je serai en mesure de rentrer chez moi sans avoir le moindre séquelle, j’avais du mal à ne pas me prendre complètement au jeu. Il s’en était réellement fallu de peu avant que les zombies nous attrapent et j’avais tout de même un mauvais pressentiment au sujet de cette usine. C’était un endroit bien trop pratique et judicieux pour se cacher qu’il en devenait suspect. Néanmoins, à peine arrivés dans l’usine que nous nous sentions tous déjà un peu plus en sécurité que dehors à la merci des zombies qui rôdent partout et pouvaient surgir de nulle part à tout instant. Je m’autorisais même un petit brin de conversation avec la nouvelle recrue #Bonnie. « C’est ce que je vois. A mon avis pour Halloween, il y aura beaucoup de monde… » disait-elle au sujet de l’attraction. « J’avais entendu dire qu’à la base l’attraction devait ouvrir pour octobre dernier mais que les travaux avaient pris énormément de retard puis que le parc d’attraction avait connu quelques passages à vide financièrement parlant. Mais je pense que c’est le genre d’attraction qui va connaître un succès fulgurant, avec la mode de ces séries apocalyptiques. » dis-je en réponse à #Bonnie. J’étais ici dans le but de parler de mon expérience au Zombieland pour la radio ABC chez qui je faisais mon stage de fin d’études et je m’étais un peu renseigner sur la chose avant de venir. Rapidement le sujet déviait sur les munitions et la façon de les repérer.  « Un peu comme dans les jeux vidéos ? » demandait alors #Bonnie. J’hochais lentement la tête avant de me rendre compte que dans la pénombre la jeune femme ne me verrait pas forcément. « Oui, je pensais plutôt à la course d’orientation mais les jeux vidéos ça marche aussi » avouais-je. « Donc si vous voyez des signes étranges, des malles qui attirent votre attention, n’hésitez pas ». Pendant ce temps, je continuais d’explorer l’intérieur de l’usine en m’avançant précautionneusement, prêt à bondir au moindre mouvement suspect. « Le premier qui aperçoit un zombie crie pour donner l’alerte, comme tout à l’heure » suggérais-je.

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Elle entre-aperçoit quelque chose rapidement. Un marquage sur un des arbres qu’elle montre du doigts en espérant que ça ne soit pas un piège, bien que ça serait bizarre, les zombies sont une difficulté suffisante pour elle. « Il n’y qu’une seule façon de le savoir… » Heidi a raison, il faut que l’un des trois se dévoue et quand bien même que ça ne soit qu’un jeu, Cora n’est pas trop pressée de désigner qui va aller voir de plus près. « Quelqu’un se dévoue ? Je veux bien y aller mais il faudra que quelqu’un monte la garde à ma place, histoire qu’on ne se fasse pas prendre en traîtres par derrière » Encore une fois, elle marque un point. De toute façon, l’équipe ne peut pas se permettre de perdre la personne qui sait tirer, et comme c’est elle qui s’est proposé de jouer les éclaireuses. Cora se désigne à y aller. « Je vais y aller, mais tu surveilles bien hein ! » dit-elle pas très rassurée avant de faire ses premières pas dans les fougères vers l’arbre marqué. Elle n’ose plus vraiment parler de peur de se faire entendre et se contente d’avancer en se retournant pour être sûre que ses co-équipiers montent la garder. Elle atteint l’arbre, il est assez énorme avec de grosses racines au milieu desquelles se trouve une sorte de valise. « J’en ai une ! » s’écrie t-elle avant de porter sa main à sa bouche. Il va falloir déguerpir rapidement, mais en attendant elle n’est que capable de se rejouir qu’ils aient des balles supplémentaires.

Elle reste à l’affut de ce qui passe, bien cachée en haut de son perchoir. De temps en temps, elle tire au fusil pour s’assurer de ses capacités à viser correctement. Elle n’est pas experte dans le domaine mais, il lui semble que si le jeu permettait le combat au corps à corps, ça li aurait plus donné envie de rester en bas à se battre en équipe. Mais en attendant, elle préfère constater. Y’a un groupe qui se forme et qui se sépare dans des directions. Puis y’a des lieux différents dans l’attraction et d’autres personnes qui vont un peu partout. Néanmoins, elle se rend vite compte au bout d’une heure qu’elle ne pourra pas rester là éternellement. Déjà parce que si personne ne l’a vu, ça ne saurait changé et puis parce qu’à force de tirer sur les zombies, les munitions commencent à manquer. Il ne lui reste qu’à décider quel chemin elle souhaite emprunter pour se ravitailler. Les bois ? Trop dangereux seule. L’usine ? il semblerait qu’un groupe y soit déjà. Elle peut aller au nord du terrain d’jeu où elle entrevoir une étendue d’eau artificielle. Y’a moyen que quelque chose se trouve là bas, il faut juste qu’elle se décide à y aller sans trop attirer l’attention. Fort heureusement pour elle, il semblerait que quelqu’un soit déjà en train d’ameuter tout l’monde quelque part dans l’entrepôt.

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Finalement, peut-être que cette escapade dans la forêt allait s’avérer réellement bénéfique et peut-être même serions-nous capables d’avoir suffisamment de munitions pour ne pas en manquer avant la fin de la partie. C’était du moins, ce que je me trouvais à espérer maintenant que #Cora semblait avoir aperçu une sorte de marquage sur un tronc d’arbre qui se trouvait pile dans les traces de pas qu’#Adriel avait repéré. A nous trois nous faisions une bonne petite équipe, assez complémentaire et je me disais que nous avions une chose de nous en sortir tous indemnes avec un peu de chance de notre côté. La difficulté du moment était qu’il fallait trouver le courage pour s’approcher du marquage pour récupérer ce que celui-ci avait à nous offrir en espérant que cela ne déclenche pas un piège quelconque qui nous mettrait dans une position difficile. L’idée d’y aller ne me dérangeait pas outre mesure, bien que j’étais certaine que mon rythme cardiaque aurait augmenté de façon significative, mais je ne voulais pas abandonner mon post et ne plus assurer nos arrières. « Je vais y aller, mais tu surveilles bien hein ! » disait-elle sur un ton pas très rassuré. « Bien entendu, on va pas te laisser comme ça. » dis-je en souriant, amusée de la voir hésiter autant alors qu’à sa place je n’en aurai pas mené plus large. Cependant, je reprenais rapidement mon sérieux pour monter la garde comme il se devait. La tâche n’était pas aisée dans la nuit, mais heureusement pour moi #Adriel me secondait, à deux au moins nous étions sûrs de prendre le moins de risque possible. Finalement, #Cora s’aventurait lentement en direction de l’arbre qui portait ce que nous avions interprété comme un marquage. « J’en ai une ! » s’écriait-elle avertissant au passage l’ensemble des zombies du périmètre que nous étions dans le coin. Aussitôt, nous nous figions tous les trois et #Cora posait sur sa bouche sa main. Pendant un instant, nous n’osions plus faire le moindre mouvement, puis je faisais signe à #Cora se nous rejoindre rapidement. Elle déposa la valise à nos pieds et rapidement chacun de nous prenait le contenant de la valise dans ses poches. Il y avait quelques minutions, une lampe de poche et quelque chose que je prenais pour du feu de bengale. « Ca sera pratique pour attirer les zombies ailleurs si jamais on est coincés. » dis-je tout bas au reste de ma team à propos de cette trouvaille. « Bon allez on se tire, je ne sais pas si c’est moi qui suit parano ou s’il y a réellement des bruits suspects maintenant. » déclairais-je. Sans plus tarder nous détalions, prêts à quitter le bois. Nous arrivions à la lisière du bois quand une silhouette attirait mon attention. « Stop ! » murmurais-je à #Adriel et #Cora qui se figèrent aussitôt. Je leur montrais du menton la silhouette. « Et toi là-bas, si tu n’es pas un zombie dis-le, sinon à trois je tire. » dis-je tout haut. « 1, 2… » mais la voix de #Dean parvenait jusqu’à mes oreilles et je me stoppais dans mon mouvement.

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L’adrénaline était à son comble. Après un moment de stress intense sur l’instant, où nous avions dû prendre la poudre d’escampette pour sauver nos fesses, voilà que nous étions dans l’attente insoutenable de savoir quand et qu’est-ce qui allait bien pouvoir nous arriver. C’était exactement comme dans les films d’horreurs, un grand moment de calme et d’attente où on sentait la pression et l’adrénaline monter peu à peu avant que les problèmes nous tombent dessus au moment où nous nous y attendions le moins. J’étais en train de regarder sur une série d’étagères industrielles disposées ça et là quand un bruit d’enfer me fit sursauter. « C’était quoi ça ? » m’inquiétais-je aussitôt en cherchant du regard mes co-équipiers. Nous nous étions un peu tous éparpillés dans la pièce dans laquelle nous nous trouvions. #Naïa s’était approchée d’un escalier en ferraille qui n’avait pas été utilisé depuis des années à l’allure qu’il avait. Je comprenais rapidement que c’était #Naïa qui avait dû trébucher dans la lampe qu’elle brandissait quelques instants plus tard. « Tout va bien ? » demandais-je quand même en m’approchant d’elle. « Je pense que s’il y a des zombies dans cette usine, on ne va pas tarder à le savoir parce qu’ils vont rappliquer en masse après le boucant que ça a fait » dis-je en souriant un peu, c’était presque un rire jaune au fond puisque je ne parvenais pas à être totalement détaché vis-à-vis de cette aventure. « Cette porte est fermée, je suis sûre qu'il y a quelque chose d'intéressant ici ! » disait alors #Naïa après avoir grimpé tout en haut de l’escalier et après avoir essayé d’ouvrir la porte qui se trouvait sur le palier et devait donner sur ce qui servait originellement de bureaux. « On vient attends nous. » intervenait aussitôt #Bonnie qui montait les escaliers à son tour et sans tarder je la suivais. #Naïa essayait de frapper la poignée avec son arme, mais celle-ci n’était pas assez lourde pour avoir l’effet escompté. « J’ai peut-être une idée » dis-je. Je descendais l’escalier pour retourner en direction de l’étagère que j’inspectais avant d’être interrompu par #Naïa. J’y récupérais un bloc de métal massif qui devait servir d’étau dans le temps. Je le prenais avec moi, et remontais l’escalier. « Tu aurais des épingles pour ouvrir la porte ? » entendais-je #Bonnie demander à #Naïa. « Attends, j’essaye la technique bourrin et si ça ne marche pas on tentera la technique 007, mais vu la rouille j’ai peur que ça rende la tâche plus ardue encore ». Je laissais les filles se décaler un peu avant de me mettre en position pour tenter de détruire la poignée de porte. « Vu qu’on ne sait pas ce qu’il y a derrière, vous voulez bien me couvrir ? » leur demandais-je avec un petit sourire complice. Et je finissais par donner plusieurs coups sur la poignée. Je dû m’y reprendre à trois fois, mais finalement, la poignée tombait sur le sol dans un bruit métallique qui ne manquerait pas d’alerter les zombies. La porte s’entrouvrait à peine. Nous restions figés un instant face à la porte, attendant sûrement que l’un d’entre nous se dévoue.

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Récapitulatif RP commun :

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Elle se décide enfin à sortir de son trou. Enfin, à descendre de son perchoir surtout. Le tout avec pas mal de précaution, il manquerait plus que ça qu’elle se fasse pincer à peine qu’elle commence à vraiment jouer le jeu. Les zombies semblent s’être éparpillé après les différents groupes, ce qui lui laisse un moment seule avec qu’elle ne soit découverte. Elle en profite alors pour se diriger en courant vers son objectif : l’espèce de lac artificiel. Elle part en courant, à y mettre tout son souffle. C’est d’ailleurs le moment où elle se rend qu’elle devrait peut-être fumer moins parce que malgré ses efforts, elle ne parvient pas à tenir près de deux minutes dans cette posture. C’est assez fâcheux, surtout qu’elle commence à entendre du bruit pas loin. Si elle pouvait, elle se planquerait en haut d’un arbre. Mais ça ne semble pas être une idée pertinente puisqu’il suffit qu’elle soit démasquée pour se retrouver avec une horde à ses trousses. Jusque là, elle s’en sort bien alors autant ne pas gâcher la chose. Le plan est de rejoindre la flotte et elle s’y prête même si ça risque d’être un peu plus long et érilleux que prévu, mais bon, c’est pas comme si du monde allait débarquer en plus.