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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyLun 28 Fév 2022 - 22:47



Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
Au vu de la violence avec laquelle Thomas m’a abordé, il peut s’estimer heureux que je ne grogne pas davantage, que je l’invite à s’asseoir et que je l’écoute avec patience et attention tandis qu’il s’épanche sur son erreur. Elle était, à mon sens, plus que grossière. Nul n’est supposé s’interposer entre un homme et son histoire. Personne. Pas plus que quelqu’un, au nom de l’amitié, n’est en droit de décider pour l’autre de ce qui est mieux pour lui ou pas. On ne prive pas un Homme de son libre arbitre. Je l’ai appris d’expérience, il y a longtemps, et quelquefois, plus récemment avec Raelyn. Choisir à sa place ne m’a jamais rien apporté et, le cas échéant, qu’importe la relation entretenue avec un tiers, les conséquences sont les mêmes. Sauf peut-être avec un animal, ai-je remarqué tandis que le sien rejoint son maître et que j’acquiesce à l’évocation de son prénom. «Tout le monde préfèrerait l’oublier cette vipère.» ai-je lâché en sortant de la bière du frigo, pour mon acolyte, pas pour moi, espérant ne pas succomber à l’appel de l’alcool. Evidemment, c’est compromis. Quiconque d’extérieur à la scène et informé de mes travers parierait sur mon échec. Il m’arrive parfois d’être naïf, un peu comme mon interlocuteur. A quel moment s’est-il imaginé possible de transformer l’existence d’Eavan en secret ? Elle ne l’était pas avant l’accident de Cian. Pourquoi en serait-elle devenu un aujourd’hui ? Si ce n’était pas l’Amiral qui crachait le morceau, quelqu’un d’autre - ça m’est tombé dessus - s’en serait chargé peu après moi. «Plus tu t’enfonces dans le mensonge, plus c’est dangereux. Tu imagines depuis combien de temps tu gardes ça pour toi ? Et comment il se sent ?» ai-je lancé, réalisant que je l'accable et me reprenant aussitôt. «Je comprends que tu as voulu le préserver, mais…» Qu’ajouter ? Que ce n’est pas grave ? Qu’il a commis une faute qui, pour certains, seraient impardonnables ? En rajouter une couche parce qu’une part de moi plairait de l’enfoncer psychologiquement après qu’il m’ait frappé sans raison valable ? Inutile. Il s’en veut déjà bien assez. Il suffit de le regarder pour comprendre qu’il est penaud, Thomas. Alors, je change mon fusil d’épaule. «Il ne l’a fait que parce qu’il était en colère. Tout le monde fait ça.» Ma compagne pourrait en témoigner : je suis prêt à dire des horreurs. «Même toi. Regarde.» Je jette par réflexe un regard circulaire sur la pièce. Mon regard tombe sur l’alcool et mes sens - le souvenir de l’ivresse - me chatouille aussitôt. «Et, je ne pense pas que ça soit Eavan le problème. Je crois surtout qu’il s’agit de la petite.» Il l’a dit lui-même : il avait rempli des documents pour en obtenir la garde. « Tu sais, si j’avais su, je t’aurais laissé le lui dire toi-même, histoire de t’éviter cette merde, mais c’est le futur parrain de ma fille. Je ne pouvais pas.» lui ai-je avoué avant de renchérir de quelques mots plus rassurants. «Laisse-lui le temps de digérer, de comprendre pourquoi tu as agi, que tu l’as fait avec l’espoir de le protéger. Tu veux que je lui en touche un mot ? » ai-je proposé en me demandant s’il le mérite vraiment, Beauregard. Ces excuses pour son arrivée m’ont toutefois convaincu. Aussi, dans un soupir, je lui ai souri, plein d’encouragement, songeant qu’avant lui, c’est Cian qui mérite de retrouver son complice depuis toujours.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: there is no end (River)
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: there is no end (River)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyMar 15 Fév 2022 - 0:42
There is no end
River & Mitchell {#}1{/#}


«Tu sais que j'obtiens toujours ce que je veux, donc te trouver c'était assez simple, comme 1+1=2.» Elle voulait quoi ? Qu'il lui dévoile les détails du processus pour la retrouver ? C'était assez simple en réalité, un peu d'argent, un homme de main, de la patience et il avait l'adresse qu'il souhaitait avoir. «Si tu veux savoir tu n'étais pas celle que je faisais suivre initialement, mais après avoir apprit pour ta rencontre avec Gabrielle, j'étais obligé. » La famille, rien de plus sacré pour le mafieux, cliché non ? Son frère et ses deux sœurs c'était la seule chose qu'il avait de vrai dans ce monde, les seules à lui porter de l'amour, bien que ces derniers temps les Strange étaient en conflit, principalement à cause du mensonge des frères sur la vie qu'ils menaient réellement. Gabrielle avait assez facilement pardonné à Alec, mais envers Mitch c'était plus compliqué. Il se retrouvait seul, tentant de recoller les morceaux à sa façon. -sûrement la mauvaise- La seule qui était resté en-dehors de tout ça depuis tout ce temps c'était bien Léo et il espérait que ça allait rester ainsi. Family makes you weak. Il levait les yeux au ciel, ou du moins au plafond un petit instant. «La famille … toute une histoire.» Il grimaçait légèrement avant de retrouver son grand sourire. «D'ailleurs il y a une chose que je n'ai jamais compris ! » Qu'il s'exclamait avec un sourire malicieux. «Que tu veuilles fuir ta vie, ta famille c'était une chose, on avait un accord, tu aurais eu tes billets d'avions, tout ce qu'il te faut pour fuir, mais pourquoi être partie avec moi ?» Il voulait la provoquer, il voulait au fond lui faire admettre qu'elle avait apprécié partir en sa compagnie et non l'inverse, puis il rebondissait très vite sur le sujet qui l'avait poussé à venir à sa rencntre. Gaby, les confessions qu'aurait pu avoir Shears au sujet de l'ainé des Strange. Elle lui coupait l'herbe sous le pied en avouant être partie avec lui en connaissance de cause. Touché ! Il fronçait les sourcils alors qu'elle lui demandait ensuite s'il la menaçait. En quelque sorte oui, mais il n'allait pas le lui dire, non, il était venu en ami et non en ennemi. «Bien sûr que non ! Tu crois vraiment que je serai capable de te menacer River ?» Qu'il lui demandait sans perdre le sourire tout en insistant sur son prénom à la fin de sa phrase, lui laissant champ libre sur sa façon d'interpreter les dires de Mitchell.

Ce passé qu'il avait tenté de laisser derrière lui toute sa vie. Ce passé qui lui collait à la peau depuis bien trop longtemps et qui faisait de lui une mauvaise personne, un monstre, le disable en personne, un meurtrier et tant bien de choses. Fuir lorsque Mavis avait rendu l'âme était une chose, mais depuis la vie de l'Américain n'avait pas été de tout repos et il avait du faire face à de nombreux obstacles. Il avait évité la prison de peu après plusieurs semaines de cavales, cherchant à tout prix une solution pour se sortir du merdier dans lequel il s'étai mis tout seul. Il récoltait ce qu'il avait semé, mais il ne comptait pas rester à terre et le fait d'avoir été innocenté avait été une première victoire. A présent il voulait s'assurer pouvoir mener sa barque sans embûche et rendre visite à River faisait partie des cases à cocher avant de pouvoir entamer sa nouvelle vie. River en savait beaucoup sur lui, puis sa sœur Gabrielle s'était approché d'elle et l'idée même que la journaliste ouvre sa bouche pour trop en dire à sa cadette lui donnait des boutons. River ne tardait pas à porter le bon masque, celui de la journaliste qui pose beaucoup trop de questions. Mitchell ne pu s'empêcher de sourire face à cela. Il ne savait pas trop sur quel pied danser. Avait-elle loupé les dernières nouvelles sur l'Américain ou faisait-elle semblant ?« Je suis revenu parce que ma place était en jeu, suite à mon départ tout s'est effondré, tout ne tenait qu'à un fil et j'ai tout perdu, j'ai été désigné par la justice et les media comme un homme dangereux, comme un monstre. Tu as vraiment loupé quelque chose, mon visage était partout, si j'avais su je serai resté en Europe avec toi, mais visiblement je ne suis pas le seul à m'accrocher à Brisbane.» Il s'allumait une cigarette après avoir en avoir saisi une dans le paquet de la brune. «J'ai été en cavale durant des semaines, j'ai prouvé mon innocence auprès de la justice et à présent j'essaye de me construire une nouvelle vie, loin de tout ça. Donc je tiens à m'assurer d'avoir aucun obstacle sur mon chemin, car je ne veux plus être cet homme Riv, je ne veux plus être le méchant de l'histoire.» Elle ne lui avait pas demandé autant de détail, mais il se laissait aller sur ce qui était sa réelle motivation. Suspecté le fait qu'elle pourrait pondre un article vérité sur lui l'effrayait et la savoir en contact avec Gabrielle ne le rassurait pas du tout et ce même si c'était sa petite sœur qui avait été à l'initiative de la rencontre avec la journaliste.


(c) DΛNDELION


{@=5436}River Shears{/@} :l:
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyJeu 10 Fév 2022 - 14:35



Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
J’aurais pu me comporter comme ces types que l’on trouve dans les bars dont le seul langage est celui des poings, de la bagarre, de la rixe provoquée par la susceptibilité accrue par l’alcool. Nous aurions pu nous battre jusqu’à nous casser quelque chose - il m’a probablement un peu abîmé l’arcade et ma mâchoire est douloureuse, mais je n’ai offert en cadeau à son coup de poing aucune dent. Dieu merci. Je l’aurais mal vécu. J’aurais, à mon avis, plus ou moins la même que Thomas que je confronte à la vérité, pas la mienne, mais bien la nôtre. Il n’avait pas le droit de se pointer ici pour me cogner. Il n’avait pas non plus la légitimité de m’ordonner de ne plus revoir celui qui, bientôt, deviendra le parrain de ma fille à naître. Il est son ami, au même titre que moi et, si leur relation n’a rien de comparable avec celle que je partage avec Atwood, il n’est ni son père ni sa mère, pas même ce frère de sang auquel on trouverait volontiers des circonstances atténuantes quand il se comporte comme le roi des imbéciles. Le cas échéant, Beauregard n’en a aucune, alors je crache mon fiel. Je persifle. Je lui saute à la gorge avec les mots, fruit de ma propre colère et de mon sentiment d’injustice, tel un crotal dont les grandes de son croc unique serait remplies de poison. Je n’enfile pas les gants de la courtoisie ou de bienséance : il ne la mérite pas. Je ne me cache pas non plus derrière des phrases toute faites dont le but est d’atténuer la vérité. Pas d’euphémisme. Pas de litote non plus. De la justesse dans le propos, rien de la justesse, et elle fait mouche. L’amiral se décompose et, bien que je ne m’en réjouisse pas - je me défends, je ne frappe pas le premier - je suis satisfait d’avoir renversé la balance et qu’elle penche de mon côté. Je suis formé, mais mal entraîné. L’alcool a érodé ma condition physique. En ouvrant les bras pour inviter mon interlocuteur a mettre à exécution ses menaces est un risque que je choisis de courir parce qu’au fond, je sais que Thomas ne foncera pas. Je suis convaincu qu’il ne prendra pas le risque que Cian lui en veuille pour ce zèle déplacé, ce zèle qui renvoie notre ami commun vers ce qui le chagrine autant que ce qu’il aura appris de ma bouche - je prie pour que Thomas ait comblé les trous - l’idée que l’accident l’ait diminué, l’ait réduit au rang de celui qui n’est plus capable de prendre des décisions pour son propre bien entièrement seul. «Oh non, Amiral. Tu n’as eu que le quart de ce tu méritais contrairement à moi qui n’ai rien fait pour mériter ce qui vient de se passer.» Dans tout échange avec moi, si l’on souhaite qu’il devienne constructif, il faut éviter toute forme d’ironie et manifester un manque flagrant d’équité, auquel cas, c’est plus fort que moi : je remets l’Eglise au milieu du village. «Et je vais te dire, ce qui t’a pris : tu t’es senti acculé, pris en faute, indigne de ce que tu es ou de ce que tu voudrais être. Alors, tu pètes les plombs. On fait tous ça. On passe tous par là un jour ou l’autre.» J’en suis la preuve vivante, mais Thomas sait peu de choses de ce que je suis advenu et de ce que j’ai traversé après mon éviction de la Ran. Au mieux, il sait que j’ai perdu une enfant, mais rien de plus. Cela étant, nous avons tout de même servi sous le même drapeau et, pour moi, ça a de la valeur. Moi, jamais je n’aurais frappé avant de parler. « Alors, ne fais pas des choses qui pourraient le pousser à partir. C’est une sale pute, je te l’accorde, je la détestais. Mais, il l’aimait. Il l’a véritablement aimé et tu dois le respecter, ça. Si maintenant il décidait de la retrouver pour récupérer la petite et se battre à nouveau pour elle, ton rôle, c’est d’être à ses côtés, pas de l’en empêcher. » Magnanime, je désigne du menton une banquette sur laquelle peut s’installer Tom si ça lui chante alors que je nous sers à chacun deux verres. «Assieds-toi, là. Tu seras mieux. Comment il s’appelle, ton chien ? » ai-je tenté pour changer de sujets un instant, un court moment pour détendre l’atmosphère. «Si ton désolé, c’est une façon de me présenter des excuses, elles sont acceptées. Mais, j’ai besoin que tu me dises un truc, Thomas. Pourquoi ? Pourquoi tu lui as rien dit ?» “.Pourquoi t’es-tu mis dans la position de l’ami peu solide ou non respectueux de l’opinion et de l’indépendance d’un être qui nous est cher.” «Il a pas besoin que tu le couves, mais que tu le soutiennes. Je ne comprends pas pourquoi tu as fait un secret de sa propre histoire. » ai-je lancé en poussant le verre servi du bout de mon index.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: ≈ pick your five
Anwar Zehri

Réponses: 761
Vues: 23137

Rechercher dans: l'addiction du jeu   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: ≈ pick your five    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyLun 7 Fév 2022 - 17:00
- eloz #13 (@Elise Irish & @Dinis Irish)
- rhebel #3 (@Rhett Hartfield & @Mabel Griffiths)
- jolie #2 (@Charlie Ivywreath & @Jo Carter)
- galloways #1 (@Autumn Galloway & @Owen Galloway)
- harcro #2 (@Heather Harris & @Maze Crawley)
C'est pas les cinq seuls parce que je suis une grosse stalkeuse, mais voilà Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 1149740097

Cinq chansons qui te font penser à ton personnage ?
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyDim 6 Fév 2022 - 23:53



Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
L’océan a sur moi un côté apaisant. Il ralentit le rythme de mon coeur lesté d’angoisse. Il arrive à me convaincre que me sevrer de l’alcool ne sera pas si compliqué, que je ne resterai pas cet espèce de déchet humain qui va, qui vient, qui tourne en rond, qui est “attaqué” par les migraines et qui subit les tremblements de son corps. Il me persuade qu’à court terme, tout se passera pour le mieux, principalement pour ma fille à naître et pour sa mère, mes priorités. C’est pour protéger ma complique de ma mine défaite et de mes inquiétudes que je me suis isolé aujourd’hui. C’est pour la laisser souffler un peu quand j’oscille entre douceur et saute d’humeur. Je lui offre un peu de sérénité et j’en puise ici, à la Marina, pour la retrouver bercé par l’illusion d’avoir trouvé de la quiétude en moi et que, désormais, tout nous sera possible. Les yeux perdu vers le large, ils croquent l’horizon tandis que je pense à ma complice, à l’heure où je la retrouverai, je l’espère plus apaisé. A ses heures impatientes où je poserai ma main sur son ventre dans l’espoir que notre bébé, bien au chaud dans les entrailles de sa mère, se manifestera. Je nous figure amoureuse , tous les jours comme si c’était le premier, et je rêve de l’instant où nous nous allongerons dans une baignoire remplie d’eau mousseuse. Durant ces rares instants d’optimisme, je suis plus léger. Je me sens moins affaibli, presque près à soulever des montagnes, mais pas pour moi, uniquement pour ma famille en devenir, celle vers laquelle je divague comme l’eau salée qui percute la coque de mon bateau et qui traîne à se jeter dans l’immensité de l’océan. Je divague tant et si bien que je n’entends pas le pas déterminé qui approche : ma vigilance est au minimum à cause de mon sevrage, tout la jauge de mes réflexes d’ailleurs. Dès lors, quand ma tête frappe fort la rambarde contre laquelle j’étais appuyé, j’ai été plus assommé par la surprise que par la douleur en elle-même. Je me suis imaginé que cette fois, les quelques fidèles de Mitchell s’était enfin décidé à passé à l’action sous les ordres du roi déchu qui ne récupèrera jamais sa couronne. J’ai cru sentir la fin puisque l’un ou l’autre finirait par me tirer une balle dans le buffet. Sauf que ce moment n’est pas arrivé. Il a été remplacé par une autre au cours duquel j’ai reçu en pleine mâchoire un coup de poing qui l’aurait volontiers décrochées si je n’étais pas coriace. Celui-là, j’ai profité - dans le mauvais sens du terme - de toutes ses conséquences. En revanche, j’ai été porté par une tel vent de soulagement - ce n’est que Thomas, pas un gangster à la petite semaine pour m’eliminer - que répliquer d’une clé de bras apprise durant mes années d’arts martiaux a privé mon assaillant de l’usage de ses bras. Erreur de débutant, Thomas. On ne repousse pas sa victime, on la garde près de soi, bien serré, pour empêcher sa liberté d’action. Conclusion ? Je l’ai paralysé et j’ai répliqué  par un coup de coude en plein milieu de la poitrine en sachant pertinemment que ma vigueur ne m’aidera pas davantage. «Tu es grand malade, toi, en fait.» Et dire que c’est moi qui n’ai jamais été réhabilité, je n’en suis que plus dégouté par le système qu’il sert encore. « Tu préfères venir m’agresser moi parce que tu aimes plus l’image que te reflète ton miroir ? » J’ai desserré ma prise, je l’ai relâché, mais je suis resté sur mes gardes. Son chien n’est pas très loin et je suis déjà à bout de force. Pourtant, je ne lâche pas mon morceau. Je préfère qu’il me tabasse que de me taire : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et, jusqu’à preuve du contraire, je suis droit dans mes bottes. «Tu regrettes de ne pas avoir été honnête avec lui alors que c’est le fondement de toute amitié ? » Ma voix n’est pas maquillée de mesquinerie. Je ne suis pas narquois non plus. Je lui renvoie la vérité - la mienne - en plein visage avant de couper court à cet échange aussi vite qu’il n’aura commencé. «C’est son histoire. Il avait le droit de savoir. Tu n’as pas vu qu’il souffrait ? Qu’il se doutait que tu lui cachais quelque chose ? Pourquoi tu crois qu’il m’a appelé moi, à ton avis ? » La raison est simple : ma franchise est une qualité qu’il apprécie. Mon franc-parler lui a semblé comme étant la seule solution pour ne plus se figurer que tous ses proches se foutaient de sa gueule, tous sauf moi. «Je ne regrette rien. Si c’était à refaire, je rouvrirais ma gueule sans hésiter, que tu sois d’accord ou non. Je m’en fiche pas mal de ton avis. Je t’ai prévenu par courtoisie. Si c’est la seule façon que tu as de dire merci, de comprendre que ça aura fait plus de bien à Cian qu’autre chose, même si ça va à l’encontre de ton petit confort, je n’ai rien à te dire et je ne dois rien non plus. Je le reverrai aussi longtemps qu’il le voudra parce que tu n’es pas à la hauteur, Thomas. La preuve, regarde-toi ! » Je l’ai toisé alors que ma tête beugle - un maux de tête - et que ma mâchoire est douloureuse. «Tu cognes avant de parler. Même ton chien…» Il n’a pas bronché, pas même lorsque j’ai rendu coup pour coup - ou presque - ceux de mon agresseur. «.. est plus civilisé que toi. Tu veux me briser autre chose ? Tu es là, je t’en prie. Mais, il faut des couilles pour ça et, jusqu’à preuve du contraire, entretenir un mensonge, c’est une preuve de lâcheté, pas de courage. Mais, je t’en prie, fais ce que tu as à faire. Mais souviens-toi que les chances pour que tu perdes ce qu’il te reste en amitié avec Cian n’y survivra pas.» En acceptant d’être le parrain de ma fille, c’est un pacte tacite qu’il a signé avec toi. «Allez, vas-y, Thomas, je suis là. Fais toi plaisir.» J’ai écarté les bras, refusant de frapper le premier cette fois. Je vaux mieux que ce déferlement de rage injustifiée. Je vaux mieux que cette approche animale et triviale. C’est triste à penser au vu de tout ce qui nous lie, mais sur l’heure, quoiqu’il advienne de moi, je vaux mieux que ce gars. Moi, je peux encore regarder Cian droit dans les yeux sans avoir honte de n’avoir été qu’un pleutre.




Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: (Naocey #1) Someone to rely on
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: (Naocey #1) Someone to rely on    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyDim 30 Jan 2022 - 17:23
someone to rely on
{@=4908}Naomi Carlson{/@}  & Stacey {#}1{/#}
Décembre 2019. « Bon, d’accord, oublions Byron ». C’est un grand acquiescement qu’elle lui offre, lui jetant un regard qui montre qu’elle apprécie qu’elle n’insiste pas davantage sur la nature de la relation qui lie le cuisinier à Stacey. Mais si elle abandonne le sujet Byron, elle n’abandonne pas pour autant le sujet des amourettes, au grand dam de Stacey « Tu devrais essayer de le prendre. Ça te ferait du bien, non ? ». « Qu’est-ce que tu insinues par-là ? » rétorque-t-elle immédiatement, son sourcil s’arquant aussitôt « Un homme qui serait gentil, mignon, et qui s’occuperait bien de toi ». A ça, Stacey pouffe légèrement de rire. Elle a l’impression que ce profil d’homme n’existe pas vraiment, elle qui n’a jusque-là, pas eu de chance à ce niveau là… Elle repense évidemment à son histoire avec Hunter tout comme celle avec Freddy, les deux histoires ayant pris une fin qui n’a pas manqué de la faire souffrir bien trop pour qu’elle veuille retenter l’expérience de sitôt. Et puis, le fait d’appartenir au Club et les secrets que cela implique, n’aideront à rien à avoir une relation qui se voudrait stable. Et là encore, elle le sait très bien « Si tu en trouves un comme ça, appelle-moi ». Elle sent qu’elle va regretter d’avoir dit ça, craignant que Naomi soit capable de relever le défi, pour elle. « Tu n’oserais quand même pas ?! ». La priver de frites parce qu’elle insiste encore et encore sur le sujet de ses relations amoureuses et sur le fait qu’elle cherche à la caser à tout prix ? Si, elle peut. Elle hoche plusieurs fois d’affilé la tête pour lui prouver qu’elle ne plaisante pas, mais elle ne s’empare pas pour autant de l’assiette qui reste bien au milieu de la table. « Et pourquoi pas Mitchell, tant que tu y es ? ». « Si tu préfères » réplique-t-elle du tac au tac, sourire amusé au bout des lèvres. « Un point pour toi, il est mignon (…) Mais un peu lisse à mon goût ». Stacey hausse les épaules, bien qu’elle soit d’accord avec Naomi. Alec est un homme entier et bien des fois elle a tenté de comprendre pourquoi il continuait à appartenir à ce monde, quand pourtant il n'était définitivement pas fait pour celui-ci. Elle a essayé d’aborder le sujet plus d’une fois avec lui mais il se renfermait aussitôt, trouvant toujours le moyen de fuir la discussion « Tu me connais, j’ai un goût particulier pour les mauvais garçons (…) ce qui causera ma perte, autant être honnête ». Stacey a un sourire quelque peu moqueur au bout des lèvres et ne peut s’empêcher d’ajouter « Raison de plus pour choisir Alec… ». Elle s’empare aussitôt d’une frite qu’elle met dans sa bouche, comme si elle cherchait à se taire elle-même en adoptant un air des plus innocents qu’il soit.

« Si je peux faire quelque chose pour t’aider… ». Stacey apprécie toujours autant cette solidarité qu’il peut y avoir entre les membres du Club. Tous ne sont pas comme ça, certains sont plus individualistes que d’autres, d’autres tentent de tirer leur épingle du jeu et aiment parfois créer des histoires, mais Stacey a majoritairement de bonnes relations avec un bon nombre d’entre eux. Sa place derrière le comptoir doit beaucoup aider, le fait aussi qu’elle soit en quelque sorte sous la protection des deux frères empêchent sûrement certains de s’en prendre à elle. « C’est gentil Nao ». Elle ne lui demandera aucune aide pécuniaire, puisque c’est là que le bât blesse et finalement, la seule chose dont elle a besoin, c’est de se sentir entourée quand bien des jours le quotidien n’est pas évident. Et ça, Naomi le fait à la perfection. « C’est peut-être mieux comme ça, non ? Ce qu’elle ignore ne peut pas lui faire de mal ». Stacey acquiesce, est d’accord sur ce point quand il est hors de question que Mila soit au courant de son implication dans une organisation criminelle. Et puis, elle est bien trop jeune pour qu’elle la mêle à tout ça. « C’est mieux oui… ». Mais peut-t-elle en dire autant concernant son frère aîné ? C’est peut-être pour cette raison que son air s’attriste mais elle ne souhaite pas pour autant aborder la question, son moral déjà entachée du fait du message de sa sœur, qui a amené ce sujet de conversation.  « Le jour où tu auras le moindre doute, repense à cette conversation. Et dis-toi bien que je suis bien placée pour te prodiguer ce conseil bien avisé ». Elle espère ne jamais en arriver à ce point, à tomber dans l’engrenage, celui qui va la pousser à faire les mauvais choix, tout ça pour obtenir plus d’argent. Pour l’instant, Stacey est préservée, là encore, parce que Mitch & Alec font en sorte qu’elle le soit… Mais personne ne sait ce que l’avenir nous réserve…

Naturellement, Stacey remercie Naomi pour la discussion qu’elles viennent d’avoir, surtout pour l’écoute qu’elle lui a accordée. « Je t’en prie (…) Tu peux venir me trouver quand tu en ressens le besoin, tu sais ? ». La jeune femme dont le regard est planté dans celui de son amie, parce que c’est ainsi qu’elle la considère, acquiesce. « Je le sais » conclue-t-elle dans un murmure. Elle relâche la main de la jeune femme et lui demande un peu de ses nouvelles en retour « Ca va. J’ai pas mal de travail en ce moment ». Les choses semblent bien se dérouler pour elle, même si Stacey doit avouer avoir du mal à se réjouir de savoir son ami dans ce rôle et à être continuellement confronté aux goujats qui sont nombreux à faire appel à ses services. « Et si je continue de m’empiffrer de la sorte, je risque de me retrouver au chômage ». La remarque ne manque pas de faire rire Stacey « Et ce sera de ma faute et tu vas m’en vouloir… Désolé » s’excuse-t-elle alors que son sourire est toujours présent. « STACEY ! ». La blonde sursaute alors qu’elle entend la voix de John résonner dans le bar encore vide. Elle se retourne alors « On va ouvrir ! ». « J’arrive ». Son regard vient à croiser celui de Naomi, levant les yeux au ciel « Bon, je vais devoir t’abandonner… Avec mon assiette de frites. Pas de gâchis ». Elle lui lance un clin d’œil alors qu’elle se lève, lui adresse un dernier sourire avant de se diriger derrière le comptoir et de prendre son service.

electric bird.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE
Amos Taylor

Réponses: 13
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyLun 24 Jan 2022 - 16:54




SAD BUT TRUE


La conversation est rieuse et, pour cause, c’est une rencontre qui fait du bien, une que l’on a trop souvent retardé et, à présent que nous sommes attablés, on se demande pourquoi… pourquoi avoir autant attendu pour partager une bière, deux, trois, jusqu’à perdre le compte et passer à quelque chose de plus fort. Nous échangeons des plaisanteries après avoir abordé les sujets les plus sérieux. Chacun y ajoute son commentaire sur la situation de l’autre et nous paraissant, d’un point de vue extérieur, plus déterminé que jamais à être heureux. En réalité, je ne le suis pas. Outre ma demande en mariage qui n’aboutit à rien, j’ai mal que Raelyn soit enceinte. Je suis heureux, mais j’ai peur. Je souffre pour Sofia. Je crains d’avoir remplacé cette dernière ou que la seconde ne porte sur les épaules le fardeau de ressembler à l’autre. Je suis effrayé par le monde dans lequel la future Taylor grandira et je suis obsédé par l’idée que rendre justice à mon aînée est la clé. Je suis cependant un clown triste parfois. Je fais bien semblant que tout va pour le mieux, exagérant quelques fois le trait. Mais comment empêcher les pires aspects de ma personnalité de s’exprimer quand un type, trop saoul - plus que nous - pas net et peu sympathique nous agresse ? Comment ne pas avoir envie de me lever de ma chaise pour suivre les mauvais conseils que me souffle ma colère ? La permanente ? celle qui est toujours là, sous-jacente à ma bienveillance, qui se manifeste en excessivité, qu’il m’est difficile de contenir, qui n’aspire qu’à s’exprimer ? Le simple mot bâtard me fait sortir de mes gonds, mais je me retiens de ne pas bondir. Je ne moufte pas parce qu’Ezra semble gérer la mauvaise foi de ces deux types. Je me contente de rire à gorge déployée quand notre agresseur trébuche, glisse et tombe nez à nez avec la bière qu’il aura renversé lui-même en bousculant notre table. Et l’histoire aurait pu s’achever ici, sur le récit de ce type trop audacieux qui s’est cru tout permis. Sauf qu’il a fait appel à l’un de ses amis, un de plus, un destiné à laver son humiliation puisqu’il empeste la bière par son unique faute, mais qu’il faut être intelligent pour l’accepter… intelligent ou sobre. Il n’a rien à voir avec la seconde option. Je ne négligerai pas la première, mais qu’importe ? Le tout termine en bagarre malgré que le serveur, en toute sympathie, nous avait gentiment apporté deux verres. Comment ça a dégénéré au point qu’on se serait cru dans un saloon d’un vieux western de cinéma ? aucune idée. Comment nous avons fini mort de rire, Ezra et moi, sans trop de dommages, mais avec - du moins pour moi - la satisfaction d’avoir évacué des saletés d’émotions qui pourrissaient à l’intérieur de nous, qui gâtaient notre quotidien ? L’histoire serait longue. Divertissante, certes, mais interminable et si c’est avec plaisir que je la raconterais dans les détails à Raelyn, je doute que mon silence ne la ravisse ni aujourd’hui, ni jamais. Alors, Beauregard et moi, dans un sourire complice, on se contente de grimper dans le même taxi, de se faire déposer là où il convient pour l’un comme pour l’autre et on se fait la promesse tacite que : “à refaire avec une fin différente… Peut-être ou peut-être pas”. Seul l’avenir nous le dira.

Sujet clôturé

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: We are the end of the world
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: We are the end of the world    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyLun 17 Jan 2022 - 20:45



We are the end of the world
Amelyn - dimension zombie- Chapter #1

@RAELYN BLACKWELL


J’ai enterré mes parents. J’ai succombé aux charmes de la jolie blonde avec moi dans des circonstances qui sortent du cadre initialement prévu puisqu’il n’était pas question d’être interrompu par un zombie, un autre et, en cours de route, un essaim. Je n’avais pas non plus imaginé que, me laver dans la demeure de mon enfance, serait un luxe et que tout ce que nous avons récolté à chaque fois que nous nous sommes arrêtés en cours de route vers Dieu sait où, nous nous sommes rendus plus riches que bien des gens puisque nous ignorons encore s’il y a des survivants. Je pourrais allonger la liste des surprises qui nous ont sauté à la gorge et parfois, caresser dans le sens du poil, jusqu’à ce qu’elle soit plus longue que mon bras. Je n’en fais pourtant rien. Je m’accroche à l’optimisme de Raelyn. Quoique nous cherchions, nous trouverons et j’en déduis qu’ensemble nous sommes plus forts à ses yeux. J’y réfléchis. Je conclus que je suis d’accord et, tandis qu’elle amorce des jeux de mains que les circonstances pourraient presque transformés en gestes inconvenants, je n’y songe pas. Je me laisse embarquer dans cette partie en plaisantant avec elle. J’affirme que si nous n’avions pas été désigné par une fieffé destin moqueur et railleur, nous serions morts tous les deux. Je confirme que c’est toutefois plus agréable de ne pas être privé des plaisirs de la chair quand l’électricité deviendra bientôt un vieux souvenir. Mes lèvres caressent les siennes de temps à autre sans embrasser. Les siennes imitent. Nous faisons mine qu’il n’est pas question de se céder cette fois, mais l’envie est là. Elle boute un feu dans nos tripes dès l’instant où je lui demande ce qu’elle veut. Me remercier, a-t-elle dit, aguicheuse et tentante. Les causes ? Je m’en cogne sur l’instant. Je suis obsédé par le velours de ses lèvres, les frissons qu’elle fait naître en moi. Chaque mot est une flatterie pour mon ego, mais il ne gonfle pas au point de faire mine de ne pas être un “mec facile”. Je lui cède, à Raelyn. Je lui donne tout ce qu’elle peut attendre, là, dans la voiture, parce que nous avons la chance d’être propre, d’être encore assez frais pour nous vautrer dans la luxure, ce qui ne sera peut-être pas le cas demain et qui, par confort et par hygiène - tant qu’ils comptent encore parmi nos priorités - nos instincts triviaux ne se taisent pendant longtemps sans se soucier de toutes les frustrations qui en découleront.

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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: there is no end (River)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: there is no end (River)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyJeu 13 Jan 2022 - 23:42
There is no end
River & Mitchell {#}1{/#}


Cela pouvait paraître dingue, mais Mitchell avait été vrai avec River, bien plus vrai qu'avec quiconque durant ces dernières années. Il avait collecté les ennemies, les problèmes, les alliances et les conquêtes, mais avec River ça ne s'était pas passé comme il l'avait prédit. Il avait apprécié le temps passé avec elle, il s'était confié à elle, bien plus qu'il l'aurait voulu et cela lui rappelait l'époque ou il en avait fait de même avec Aberline, avant que tout tourne au vinaigre. Il s'était attaché à la jeune femme, mais c'était forcé de le cacher et lorsqu'il avait eu l'occasion de passer un moment intime en sa compagnie il s'était tout simplement défilé. Il avait aussitôt remis son masque et se présentait face à elle comme étant celui qui était détestable à souhait. «Bien sûr que tu m'as manqué ! » Qu'il disait un peu trop fièrement. «Et j'aimerai vraiment comprendre ce que tu fais ici, dans ce motel.» Il cherchait à comprendre, à savoir pourquoi elle était ici et non avec sa famille, son enfant.

«dis clairement que tu ne veux rien avoir à faire avec le monstre que je suis.» Il traduisait ses paroles à sa façon et même si elle ne disait pas clairement ce qu'elle pensait de son interlocuteur, elle laissait entrevoir le fait qu'elle le considérait comme tel, comme un monstre et qu'elle regrettait l'alliance qu'elle avait faite avec lui, son silence contre son aide, du déjà vu pour l'Américain qui n'hésitait pas contre le silence sur ses affaires, sur sa personne à rendre service. River savait presque tout sur lui, merci aux soirées alcoolisé qu'ils avaient partagé en Europe de l'est. En savait-elle trop ? Peut-être oui, à vrai dire il ne se rappelait pas de tout ce qu'il avait pu lui raconter durant ces instants, mais il était persuadé qu'il en avait trop, bien trop pour la laisser vivre sa vie sans y avoir un œil. Un mot de travers et sa vie pouvait être foutue, bien plus foutue qu'actuellement. Il ne craignait plus le fait d'être vu comme un criminel, le pays entier l'avait vu, tous le monde savait que Mitchell Strange était un mafieux avec les mains rempli de sang, mais personne connaissait son passé et c'était un secret qu'il comptait bien gardé, sa vie à Las vegas, l'histoire avec son père, tout ce passé qui rimait le mot chaos. Il voulait aller de l'avant et ce genre d'informations pouvait lui mettre des bâtons dans les roues, pouvait freiner son ascension vers cette nouvelle vie qu'il osait s'imaginer. Il ne voulait plus de scandal et en se rendant compte qu'il avait confié plus de la moitié de sa vie à une journaliste. Il s'en mordait les doigts, bien que le visage de River adoucissait son esprit toujours autant, il était arrivé dans ce motel sans savoir sur quel pied danser. River Shears était-elle à considérer comme une alliée ou une ennemie ? Il ne savait pas trop. Elle lui affirmait pourtant ne pas vouloir se mêler à tout ça, elle voulait avancer (comme lui), mais il n'acceptait pas aussi facilement ses dires et ne manquait pas le fait de froncer les sourcils face à tout ça. « J'espère juste que tu ne le feras pas, mauvaise idée.» Si ça lui traversait l'esprit à un moment donnée. Puis il craignait surtout le fait qu'elle soit approcher par des ennemies, des curieux, d'autres journalistes voulant en savoir plus sur l'Américain, car même si elle n'avait pas publié son article révélateur, elle avait publiée un article sur cet homme, ce monstre et c'était une porte ouverte pour obtenir des infos, la petite sœur Strange n'avait d'ailleurs pas loupé cette opportunité puisqu'elle avait approché River pour en savoir plus sur son grand frère. Il en revenait à ses moutons. «Tu lui as dit quelque chose que je devrais savoir ? » Qu'il demandait. Gabrielle avait fouiné, un peu trop et il avait peur qu'elle découvre toute la vérité. Cette vérité que les frères Strange c'était donné tant de mal à cacher durant toutes ces années. «River ...» Qu'il soupirait. «Si tu as besoin d'argent ...» Il ne poursuivait pas sa phrase, mais son regard voulait tout dire. Il avait peur qu'elle succombe au fait de donner trop d'informations face à un beau chèque, le manque de confiance, la paranoïa, la routine pour l'Américain. Il voulait lui faire savoir qu'il pouvait l'aider. (contre son silence) «Tu sais que je peux t'aider et tu devrais savoir que tout … mon passé, est derrière moi, je ne mène plus la même vie depuis mon retour.» Il avait même de nouveaux projets qui s'éloignait du monde dans lequel il avait évolué et comptait bien les mettre en œuvre pour -paraitre- être loin du côté illégal. Il avait besoin d'une pause, il devait se faire discret pour ne plus attirer le regard sur lui.


(c) DΛNDELION


{@=5436}River Shears{/@} :l:
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: (Naocey #1) Someone to rely on
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: (Naocey #1) Someone to rely on    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyDim 9 Jan 2022 - 15:24
someone to rely on
{@=4908}Naomi Carlson{/@}  & Stacey {#}1{/#}
Décembre 2019. « Juste un ami, juste un ami… Ça commence toujours comme ça, et puis on sait comment ça finit … » « Rooo arrête Nao’ ! » lui demande-t-elle alors que ses joues adoptent une teinte légèrement pourprée et qu’on sent la gêne dans sa voix. Non pas parce qu’elle en pince pour Byron et qu’elle rêve secrètement d' une idylle avec lui, mais parce que le sous-entendu suffit à la mettre mal à l’aise, bien qu’elle sache pertinemment qu’elle ne ressent rien pour le cuisinier. « T’es difficile ! il est plutôt mignon… ». Stacey ne dira pas le contraire mais il n’est pour elle qu’un ami et elle ne le voit pas autrement qu’ainsi. « Même s’il est mignon, je ne vais pas fricoter avec lui juste pour cette raison. Je n’ai pas le temps pour une histoire, anyway » fait-t-elle alors d’un revers de main, venant à la place piocher à son tour une frite dans l’assiette. « Et arrête de vouloir me caser, autrement, je te prive de mes frites ». La conversation est légère et presque enfantine, ce qui fait du bien à Stacey qui a bien besoin d’une conversation du genre après une journée déjà éreintante et qui est loin d’être fini. « Le chef ? ». Elle la taquine à son tour, à propos d’une supposée relation entre Naomi et Alec. C’est qu’un échange de bon procédé mais il semblerait que l’affirmation prenne un peu au dépourvu l’escort « Oui, Alec », ajoute-t-elle au cas où elle aurait besoin d’un peu plus de précision, même si elle sait qu’elle a très bien compris « Tu t’égares, ma pauvre Stacey ». « Pourquoi ? Il est mignon lui aussi… ». Elle a ce sourire malicieux au bout des lèvres alors qu’elle continue à grignoter « Par contre, il n’est pas impossible qu’il se soit déjà perdu dans mes décolletés plongeants ». Stacey ne peut s’empêcher ni de rire à son affirmation ni d’acquiescer « Certainement, oui ».

« Tu devrais essayer de te ménager. Je t’assure, il y a un jour qui ne ressemblera pas à un autre, et ce jour-là, tu tomberas de fatigue ». Et c’est d’ailleurs étonnant que ce jour ne soit toujours pas arrivé, tant Stacey ne prend pas le temps de se ménager. Quand elle le prend, c’est bien souvent à la maison qu’elle s’active, à la place, là encore, la seule adulte responsable à pouvoir gérer, bien que Mila concède à faire quelques efforts au niveau du ménage et du rangement « On va prier pour que ce jour n’arrive pas », parce qu’elle ne voit pas comment elle pourrait faire moins. Voyant le regard que Naomi lui porte, la jeune femme ajoute « Mais promis, je vais essayer de me ménager ». Au moins s’accorder une journée de repos à l’hôpital en cumulant avec une soirée de repos ici, au Club. Mais avec John, la négociation n’était pas toujours évidente « John exagère ». Stacey reste neutre face à la remarque de Naomi, même si elle a ce léger haussement d’épaules, qui ne contredit pas ses dires. Et puis, Stacey est cette jeune femme qui n’a pas le caractère nécessaire pour ne pas se laisser faire, surtout ici au Club. Tenir tête à John est une chose qu’elle n’a réellement jamais essayé de faire. Les seuls à être intervenu quand il a pu abuser un tant soit peu de la gentillesse de la serveuse sont Alec ou Mitchell. « C’est vrai que ta situation n’est pas facile (…) Du coup, qu’est-ce que tu lui racontes pour couvrir ta présence ici ? (…) Est-ce que tu lui as fait croire que tu avais un petit-ami aussi beau que merveilleux ? ». La remarque fait rire Stacey à nouveau avant qu’elle ne retrouve un air sérieux « Elle sait que je cumule deux boulots. Je ne le lui cache pas. Juste, je lui fais croire que je travaille toujours pour le restaurant » ce qui n’était pas un mensonge en 2016, quand elle est arrivée dans l’établissement. « Et quand je termine tard dans la nuit, je justifie en disant qu’il y avait un peu plus de monde ou que j’ai trouvé des extras à faire dans le bar à côté du restaurant ». Bref, que de mensonges, ce qui la dérange, et Naomi peut le voir par l’expression qu’elle adopte sur son visage. « Je comprends ». Elle comprend que ce qui pousse Stacey à se tuer à la tâche n’est qu’une raison d’argent, celui qui lui permet de sortir la tête de l’eau avec sa petite sœur – et de payer les dettes que son père accumule en parallèle alors qu’elle se donne du mal à maintenir le bateau à flots. « Ne te laisse jamais avoir par de l’argent facile ». La remarque surprend Stacey, bien qu’elle ait déjà eu ce type de conversation avec Mitchell, qui cherche à la protéger de ce monde malsain qui ne lui correspond pas. Elle acquiesce alors « J’essaye » et elle y parvient malgré tout assez bien quand elle pourrait faire tout autre chose pour le compte du Club.

« Je suis sûre qu’elle aime chacun des moments qu’elle passe en ta compagnie ». Naomi cherche à la rassurer, et Stacey est vraiment reconnaissante des mots que la belle brune peut avoir à son encontre. Des mots qui lui font du bien, et surtout qui lui font prendre encore plus conscience, qu’en dehors des activités illégales, le Club est avant tout une famille, où chacun prend soin des uns et des autres. « Ça ne m’étonne pas (…) Il suffit de savoir les déchiffrer… Et on en fait ce qu’on en veut ». « Tu sais de quoi tu parles. Peut-être devrais-tu m’aider d’ailleurs ? Ma sœur semble en tout cas plus experte que moi… Ce qui est assez inquiétant à son âge ». Heureusement, ce n’est qu’auprès de Lawrence que Mila semble savoir s’y prendre. « Merci Naomi » lâche-t-elle après un bref moment de silence. « Cette discussion m’a fait du bien ». Son sourire est sincère et reconnaissant, venant serrer brièvement la main de la jeune femme pour appuyer ses paroles. « Bon, et toi dans tout ça. Tout va bien de ton côté ? » Après tout, depuis tout à l’heure elles n’ont de cesse de parler d’elle et ce n’est pas le genre de Stacey d’accaparer toute l’attention.
electric bird.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: ≈ megan williams
Megan Williams

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Rechercher dans: moodboards   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: ≈ megan williams    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySam 1 Jan 2022 - 17:51







ICARIUS FALL
Le mythe de Dédale et Icare - Explication de rang #1

LE MYTHE
En Crète, le roi Minos ordonna la construction d’un labyrinthe pour cacher le Minotaure, fruit de l’amour adultère de sa femme Pasiphaé et d’un taureau blanc. Ce fut Dédale, célèbre architecte qui fut chargé de dessiner les plans du labyrinthe. Ce devait être un tel enchevêtrement de méandres, de tunnels et de voies sans issues que personne, pas même son architecte, ne pourrait en sortir. Le Minotaure, monstre mi-homme mi-taureau, y fut enfermé, dans le plus grand secret.

Tous les neuf ans, pour se nourrir, le Minotaure dévorait sept jeunes hommes et sept jeunes femmes. Les candidats au sacrifice étaient tirés au sort. Mais à Athènes, Thésée, le fils du Roi, était indigné par cette barbarie et voulut mettre fin au terrible massacre. Intrépide, il se joignit volontairement à ceux que le sort avait désignés. En arrivant en Crète, il rencontra Ariane, la fille du roi Minos, qui s’éprit éperdument de lui. Mais Thésée était venu pour tuer le Minotaure. Contre la promesse d’un mariage, Ariane l’aida dans son projet. Sachant que personne ne pouvait sortir du labyrinthe, désespérée, elle demanda à Dédale une solution, qui lui en souffla une. [...] Grâce à ce stratagème, Thésée terrassa le Minotaure et un soupir de soulagement s'éleva du cœur de la cité athénienne.

Mais ils avaient provoqué la terrible colère de Minos. Celui-ci rendit Dédale responsable de la fuite de sa fille, et de cette trahison. Pour le punir, il le fit enfermer dans le labyrinthe, avec son fils, Icare. Les jours puis les semaines passèrent, abandonnant les deux hommes à leur triste sort, pris au piège de leurs propres murs.  Un matin, alors que Dédale levait les yeux au ciel pour implorer la clémence des dieux, une idée illumina son esprit. Immédiatement ils se mit à la recherche de plumes d’oiseaux, tombées au sol. Dédale et son fils en rassemblèrent suffisamment pour que le père  puisse confectionner de grandes ailes. L’astucieux et habile inventeur attacha les plumes entre elles grâce à de la cire. Puis il les fixa sur les épaules de son fils et sur les siennes. Enfin, ils allaient retrouver la liberté. Mais avant, Dédale prit soin de mettre en garde son fils : "Icare, quand tu auras pris ton envol, tu ne dois surtout pas t’élever trop haut dans le ciel. Tu ne dois surtout pas t’approcher du soleil : sa chaleur ferait fondre la cire de tes ailes et tu tomberais aussitôt."

Ensemble, ils prirent leur envol, par un ciel clair et bleu. Ils s’envolèrent au-dessus du labyrinthe, et celui-ci devint de plus en plus petit jusqu’à disparaître complètement. Ils quittèrent ainsi la Crète. Ce vol était merveilleux, Icare admirait les plaines, puis les montagnes, il voyait la mer calme, à perte de vue. Les oiseaux volaient près de lui, l’accompagnant dans ce rêve enchanteur. C’était un spectacle grandiose. Comme il voulait en voir plus, grisé par tant de beauté et oubliant les alertes de son père, il s’éleva encore un peu, se rapprochant dangereusement du soleil. Dédale lui hurla de redescendre mais Icare, déjà loin, ivre de liberté, ne l’écoutait déjà plus. La cire se mit à fondre. Plus il se rapprochait du soleil, plus la cire devenait liquide. Tout à coup, les liens que Dédale avait si méticuleusement confectionnés pour son fils, se rompirent. Les ailes se détachèrent et Icare tomba dans la mer, en une longue et vertigineuse chute. Les eaux se refermèrent sur lui. Dédale hurla à tout rompre, il était désespéré. Pour son jeune et fougueux fils, la lumière et le goût de la liberté avaient été plus forts que ses sages conseils. Plus tard, on donna aux flots qui virent périr Icare le nom de Mer Icarienne.


Interprétation
Le mythe de Dédale et Icare symbolise le désir de l'homme d'aller toujours plus loin, au risque de devoir finalement reconnaître sa condition de simple être humain.

La chute d'Icare peut ainsi être interprétée comme une mise en garde rappelant le châtiment qui menace les hommes qui font preuve de démesure et de témérité.

La prudence aurait suffi pour préserver Icare de sa perte, mais sa jeunesse la lui a interdite. Jeune, il est avide d'intensité. Ce qu'il fait doit l'être pleinement, sans frein, sans mesure, sans considérer ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Cette considération pour Icare, comme pour la jeunesse qu'il représente, vient après l'acte, par constat, et non avant d'agir, avec la réflexion.


Megan et Icare
Par de nombreux traits de sa personnalité, Megan m'inspire un parallèle avec le mythe d'Icare. Fonceuse, elle se plonge la tête la première dans des situations qu'elle ne maîtrise pas et qu'elle n'a pas réfléchi. Elle se rend compte de ses erreurs que lorsqu'il est trop tard pour faire marche arrière et ne peux qu'en affronter les conséquences.

Née et élevée dans un milieu pauvre et dans un contexte difficile, elle n'a de cesse de vouloir s'élever socialement et s'éloigner de son point de départ. Encore une fois, elle le fait sans penser aux conséquences ou aux dommages collatéraux. La perspective de porter le nom de Williams, tout comme la sécurité financière qui vient avec un tel patronyme, lui a fait briller les yeux au point qu'elle en oublie peu à peu la réalité de sa situation. Déterminée à ne jamais renouer avec la pauvreté et la médiocrité, elle ne laissera personne se mettre en travers de sa route. Elle oublie un peu vite ce qu'elle perd et ce à quoi elle renonce.

PROMIS JULIA ELLE DEVIENDRA JAMAIS ZINZINE AU POINT D'ENGAGER QUELQU'UN POUR ASSASSINER @DAMON WILLIAMS


moodboard de ooolympia
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: (Naocey #1) Someone to rely on
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: (Naocey #1) Someone to rely on    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyJeu 23 Déc 2021 - 21:11
someone to rely on
{@=4908}Naomi Carlson{/@}  & Stacey {#}1{/#}
Décembre 2019. « Ta réponse manque de conviction ». Stacey hausse alors les épaules, grimaçante alors qu’elle ne cherche pas à contredire Naomi. Parce que c’est ce qu’elle fait de mieux prétendre, n’avouant pas quand quelque chose ne va pas par habitude. Mais cette fois, elle laisse apparaitre une certaine faille, se le permettant uniquement lorsqu’elle est avec des personnes de confiance, ici au Club. Ils ne sont pas nombreux ceux avec qui elle se laisse aller à quelques confessions, notamment sur ses états d’âme. Mais Naomi en fait partie, une certaine confiance s’étant instaurée entre les deux jeunes femmes et c’est peut-être pour cette raison qu’elle ne réagit pas.  

« Tu sais quoi ? Entre toi et moi, j’ai l’impression que cet homme est né ronchon ». Et elle sait lui redonner le sourire en parlant de Byron de la sorte, alors que Stacey ne peut qu’acquiescer d’un signe de tête suivant le regard furtif de l’escort en direction des cuisines.  « Tu es sûre qu’il n’y a que les moelleux de ce cher Byron qui t’intéressent ? ». Stacey relève alors le regard sur Naomi, l’air ahuri par cette question à laquelle elle ne s’attendait définitivement pas. « A ta décharge, il n’est pas mal du tout ». « Yuck, non, Byron est juste un ami, Naomi ! ». Elle ne l’a jamais vu autrement que comme un proche ami avec qui elle aime se retrouver après son service et le sien pour se laisser aller à quelques confidences ou décompresser en ayant des conversations légères. « Détends-toi, ça restera entre nous ». « Mais il y a rien à garder entre nous puisqu’il ne m’attire absolument pas le Oberkampf ». Ses épaules s’affaissent alors qu’un sourire s’affiche sur ses lèvres, ne prenant pas mal les mots de Naomi, vers qui elle repousse l’assiette de frites, l’incitant à manger plutôt qu’à faire de tels sous-entendus « Je pourrais en dire tout autant de toi avec le chef cuisto ». Stacey lui adresse un clin d’œil complice, la taquinant à son tour, juste par vengeance.

« Oh, Stace (…) Ne sois pas trop dure avec toi-même ». Il était difficile qu’elle ne le soit pas. Rien que son rythme de vie quotidien le prouvait, elle qui cumulait deux jobs pour pouvoir garder la tête hors de l’eau. Stacey ne s’offrait pas non plus beaucoup de répit, ni le droit d’être vulnérable. En guise de réponses, elle se contente une nouvelle fois d’hausser les épaules alors qu’elle apprécie ce geste de soutien que Naomi a à son égard « Tant mieux. Tu sais déjà à quoi va ressembler ton emploi du temps des prochaines semaines ? » « Similaire voire plus chargée, je me suis proposée pour venir un peu plus tôt à l’hôpital la semaine prochaine… Et tu connais John, tu sais qu’il ne va pas me ménager et me demandera certainement de rester un peu plus tard que prévu ici… ». Et donc elle va avoir que quelques heures de sommeil avant de retourner à l’hôpital. Et disons que la compréhension de John est inexistante, habitué en plus à ce que Stacey ne renonce jamais à venir plus tôt ou finir plus tard. Difficile donc de lui dire qu’elle prend une soirée de repos, souvent obligée d’user de sa relation étroite avec les deux frères pour le faire céder. « Tu devrais peut-être prendre le temps de bien lui expliquer les choses. Je suis sûre qu’elle comprendrait mieux pourquoi tu ne peux pas toujours être présente ». Alors que son regard a trouvé celui de Naomi, un soupir s’échappe d’entre ses lèvres « Elle le sait. Mais c’est dur pour elle d’être constamment seule et je ne peux pas lui reprocher. Surtout que je ne peux pas non plus être totalement transparente avec elle », l’illégalité de ces lieux, de ce job qu’elle détient même si elle n’est qu’une simple serveuse ici. « Personne n’est parfait, et personne n’est infaillible (…) Je me doute que tu n’as pas deux jobs par plaisir, mais… Est-ce que tu ne pourrais pas essayer de lever un peu le pied sur l’un des deux, afin de passer du temps avec ta sœur ? ». Il lui arrive parfois de le faire, parce qu’il y a évidemment cette culpabilité de la laisser seule alors qu’elle est à peine âgée de seize ans et qu’elles ne peuvent compter que sur l’un et l’autre. « Ou à défaut de lever le pied, essayer de prendre quelques jours de congés. Ce n’est qu’une solution temporaire, mais c’est mieux que rien ». Stacey acquiesce mollement alors que son regard vacille entre cette assiette de frites dont plus aucune fumée n’émane désormais et le regard de son amie « Je m’en accorde quelques-uns, mais jamais trop longtemps… Autrement, ça devient compliqué… » elle se stoppe peut-être un peu honteuse par la suite des mots qu’elle s’apprête à sortir « financièrement parlant ». Ce n’est pas pour rien qu’elle fait tout ça et Naomi le sait très bien, la précision sûrement non nécessaire, elle l’aurait très certainement comprise par elle-même. « Je compense du mieux que je peux sur le peu de temps libre que j’ai pour qu’on fasse des activités à deux » comme aller à South Bank à la plage artificielle, se faire une virée shopping quand les finances le permettent, ou même si elles ne font qu’essayer pour donner des idées de création à Mila pour ses futurs tenues, passionnée de mode qu’elle est, future styliste dans l’âme. Ses pensées divaguent quelques instants avant qu’elle ne reporte son attention sur Naomi, un sourire ayant regagné quelque peu ses lèvres « J’ai toujours l’alternative d’envoyer mon frère quand je ne peux vraiment pas me libérer… même si l’idée ne le réjouit pas toujours puisque Mila fait littéralement ce qu’elle veut de lui ». Et bien qu’il soit ronchon, il ne lui refuse jamais rien, même s’il prétend le contraire.

electric bird.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: ≈ auden williams
Auden Williams

Réponses: 70
Vues: 16969

Rechercher dans: moodboards   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: ≈ auden williams    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyJeu 23 Déc 2021 - 17:02


Je relève le défi !

personnages
@Charlie Ivywreath
@Auden Williams
@Lily Keegan
@Swann Buchanan
@Rhett Hartfield
objectif visé
50 000 mots
(bon 100 000 en vrai ?)



listing des rps
(par personnage et par ordre alphabétique)


charlie ivywreath
www. ft. caitriona (489 + 1371 + 910 + 1170 mots)
www. ft. damon #5 (1262 + 1148 + 1212 + 1260 + 1404 mots)
www. ft. georgia #1 (562 mots)
www. ft. holden #2 (1515 + 794 + 615 mots)
www. ft. jo #2 (676 mots)
www. ft. léo #27 (983 + 1741 mots)
www. ft. mariage cosigan (501 + 531 + 763 mots)
www. ft. trent #2 (1321 + 917 mots)
www. ft. trent #3 (571 + 1221 + 1076 + 1087 + 956 mots)

auden williams
www. ft. angus #3 (1535 + 1321 + 1141 + 884 mots)
www. ft. cesar #2 (919 + 1123 mots)
www. ft. damon #10 (611 + 903 mots)
www. ft. eliana #1 (762 + 838 + 775 + 587 mots)
www. ft. ezra #9 (681 + 900 + 1089 + 775 mots)
www. ft. frances (998 + 1050 + 1170 mots)
www. ft. gala charité walker (1148 + 889 mots)
www. ft. james #2 (1480 + 2040 + 3555 mots)
www. ft. mariage cosigan (594 + 1323 mots)
www. ft. otto #2 (813 + 1012 + 2124 + 2058 + 1520 + 623 mots)
www. ft. saül #22 (534 + 593 + 922 mots)



lily keegan

www. ft. alfie #6 (2018 mots)
www. ft. ezra #9 (1109 + 760 mots)
www. ft. ezra #10 (610 mots)
www. ft. joseph #12 (1131 mots)
www. ft. robin-hope (1625 mots)
www. ft. serena #2 (1004 mots)

swann buchanan
www. ft. alex #5 (962 mots)
www. ft. arthur #1 (950 mots)
www. ft. maddy #4 (1327 + 1162 + 1155 + 1401 + 581 mots)
www. ft. mariage calex (1837 mots)
www. ft. mooboard (738 mots)
www. ft. penny #6 (587 mots)
www. ft. rory #18 (2132 + 3192 + 4406 + 3741 mots)
www. ft. rory #19 (1467 mots)
www. ft. wendy #2 (1183 mots)
www. ft. zoya #1 (822 + 1085 + 1419 mots)



rhett hartfield
www. ft. evelyn #2 (1560 mots)
www. ft. ezra #4 (674 mots)
www. ft. hassan #2 (748 mots)
www. ft. lexie #2 (966 + 1026 + 630 + 691 mots)
www. ft. mabel #1 (1585 + 913 mots)
www. ft. mabel #2 (507 + 896 + 941 mots)
www. ft. may #1 (790 + 943 mots)
en résumé
Charlie: 25 rps, 26 056 mots.
Auden: 35 rps, 40 290 mots.
Lily: 07 rps, 8 257 mots.
Swann: 18 rps, 29 409 mots.
Rhett: 14 rp, 12 870 mots.
Moodboard: 738 mots.


total général ≈
117 518 mots.
(100 réponses)


codage du petit coeur navré. :l:
gifs auden & lily par jess zinzine. :l:
gif rhett par jokeperralta,
gif charlie par tessrpg. :l:

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: ≈ lily beauregard
Lily Beauregard

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Rechercher dans: moodboards   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: ≈ lily beauregard    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyJeu 23 Déc 2021 - 11:37


Je relève le défi !

personnages
@Charlie Ivywreath
@Auden Williams
@Lily Keegan
@Swann Buchanan
@Rhett Hartfield
objectif visé
50 000 mots
(bon 100 000 en vrai ?)



listing des rps
(par personnage et par ordre alphabétique)


charlie ivywreath
www. ft. caitriona (489 + 1371 + 910 + 1170 mots)
www. ft. damon #5 (1262 + 1148 + 1212 + 1260 + 1404 mots)
www. ft. georgia #1 (562 mots)
www. ft. holden #2 (1515 + 794 + 615 mots)
www. ft. jo #2 (676 mots)
www. ft. léo #27 (983 + 1741 mots)
www. ft. mariage cosigan (501 + 531 + 763 mots)
www. ft. trent #2 (1321 + 917 mots)
www. ft. trent #3 (571 + 1221 + 1076 + 1087 + 956 mots)

auden williams
www. ft. angus #3 (1535 + 1321 + 1141 + 884 mots)
www. ft. cesar #2 (919 + 1123 mots)
www. ft. damon #10 (611 + 903 mots)
www. ft. eliana #1 (762 + 838 + 775 + 587 mots)
www. ft. ezra #9 (681 + 900 + 1089 + 775 mots)
www. ft. frances (998 + 1050 + 1170 mots)
www. ft. gala charité walker (1148 + 889 mots)
www. ft. james #2 (1480 + 2040 + 3555 mots)
www. ft. mariage cosigan (594 + 1323 mots)
www. ft. otto #2 (813 + 1012 + 2124 + 2058 + 1520 + 623 mots)
www. ft. saül #22 (534 + 593 + 922 mots)



lily keegan

www. ft. alfie #6 (2018 mots)
www. ft. ezra #9 (1109 + 760 mots)
www. ft. ezra #10 (610 mots)
www. ft. joseph #12 (1131 mots)
www. ft. robin-hope (1625 mots)
www. ft. serena #2 (1004 mots)

swann buchanan
www. ft. alex #5 (962 mots)
www. ft. arthur #1 (950 mots)
www. ft. maddy #4 (1327 + 1162 + 1155 + 1401 + 581 mots)
www. ft. mariage calex (1837 mots)
www. ft. mooboard (738 mots)
www. ft. penny #6 (587 mots)
www. ft. rory #18 (2132 + 3192 + 4406 + 3741 mots)
www. ft. rory #19 (1467 mots)
www. ft. wendy #2 (1183 mots)
www. ft. zoya #1 (822 + 1085 + 1419 mots)



rhett hartfield
www. ft. evelyn #2 (1560 mots)
www. ft. ezra #4 (674 mots)
www. ft. hassan #2 (748 mots)
www. ft. lexie #2 (966 + 1026 + 630 + 691 mots)
www. ft. mabel #1 (1585 + 913 mots)
www. ft. mabel #2 (507 + 896 + 941 mots)
www. ft. may #1 (790 + 943 mots)
en résumé
Charlie: 25 rps, 26 056 mots.
Auden: 35 rps, 40 290 mots.
Lily: 07 rps, 8 257 mots.
Swann: 18 rps, 29 409 mots.
Rhett: 14 rp, 12 870 mots.
Moodboard: 738 mots.


total général ≈
117 518 mots.
(100 réponses)


codage du petit coeur navré. :l:
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gif rhett par jokeperralta,
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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 YV4dgvCSujet: there is no end (River)
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptySujet: there is no end (River)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 21 EmptyLun 13 Déc 2021 - 0:15
There is no end
River & Mitchell {#}1{/#}


River faisait partie des femmes qui aurait pu profiter de la vulnérabilité de l'Américain face à un beau sourire. Elle avait eu toutes les clés en main pour le faire tomber sans même que Raelyn ou quiconque lève le petit doigt et pourtant elle s'était rétracté après avoir ce trésor en main pour son intérêt, pour fuit cette vie qu'elle menait qui ne lui convenait plus. Ils avaient un point en commun bien plus fort qu'ils ne l'auraient pensé tous les deux et ce choix, celui de s'allier avec un criminel pour fuir avait sûrement été un grand pas pour elle. Mitchell avait songé à deux options lorsqu'elle lui avait proposé le fait de lui donner le dossier qu'elle avait sur lui en échange d'une aide de sa part. L'aider ou la tuer. Pour un homme comme lui, quiconque avait de nombreux renseignements sur lui devait finir six pied sous terre, à quelques exceptions près, ou alors il pouvait l'aider, écouter cette faiblesse qu'il avait au fond de lui le forçant à aider des âmes en détresses, mais surtout cette faiblesse qu'il a pour les femmes. River l'avait fortement intéressé, elle avait réussi à obtenir tout ce qu'elle souhaitait de lui pour au final rompre cette confiance qui s'était installé lorsqu'elle lui avoua écrire un article sur lui pour révéler au grand chose quel type d'homme il est. «Tu me déçois River !» Il prenait un air théâtrale comme à son habitude. «Mais vraiment ! Je pensais que ces jours passé en Europe ...» Il ne continuait pas sa phrase et rebondissait aussitôt. « Ton doux visage me manquait, puis quand j'ai su que tu étais de retour à Brisbane je me suis dis pourquoi pas venir te rendre une petite visite !» qu’il disait perdant aussitôt le sourire pour montrer plus de sérieux à cette conversation qui était destiné à être tout autre chose que de simples retrouvailles. « Je voulais justement te retourner la question. «  il fronçait les sourcils sans attendre. Sa présence à Brisbane était presque évidente, alors pourquoi lui poser la question ? « Au dernière nouvelle tu voulais fuir cette ville et te voilà, dans un motel ici-même, c’est intriguant» qu'il disait sans attendre. «  tu as décidé de faire face à tes problèmes? » Qu'il demandait sans attendre avant de se justifier sur sa propre présence à Brisbane. « Je suis nostalgique, Brisbane c’est ma deuxième maison et je ne voulais pas recommencer ailleurs alors que j’ai laissé derrière moi tant d’opportunités, je ne te fais pas de dessin hin » La vengeance plutôt. Bien qu'elle devait déjà savoir ce qui lui était arrivé et devait avoir hâte d’en savoir plus. L’américain lui, ne souhaitait pas lui servir son histoire sur un plateau, oh non, il ne voulait pas se faire avoir. Sa paranoïa prenait une fois encore le dessus. River avait prit la décision de ne pas aller plus loin sur l’article vérité de son interlocuteur il y a plus d’un an, mais qu’est-ce qui pouvait confirmer le fait qu’elle n’avait pas l’idée de remettre ça surtout après son entretien avec la cadette des Strange et surtout après le fiasco qu'avait été sa vie aux dernières nouvelles. « Qu’est-ce que tu veux à Gabrielle ? » Qu'il ne tardait pas à lui demander sans entrer dans les détails. Il ne connaissait pas la raison qui avait poussé les deux femmes à se rencontrer, seul des photos existait à sa connaissance. « Je pensais qu’on avait dépassé ça et que je pouvais te faire confiance.» Le manque de confiance, une maladie chez lui, sûrement la pire. River avait été réglo avec lui l'an passé et pourtant en observant la brune, il ne pouvait s'empêcher de se méfier, comme s'il avait un mauvais pressentiment sur ses intentions. Il avait observé brièvement la chambre du motel, c'était loin de ce qu'elle pouvait s'offrir avant de fuir. Il plissait les yeux. «Tu as besoin d'argent c'est ça ?» Qu'il demandait sans trop réfléchir alors qu'il prenait place au bord du lit sans la quitter des yeux. «Allez River ! Dis-moi tout, tu sais que je suis de très bonne écoute !» Sourire en coin sur le visage, il comptait bien obtenir toutes les informations qu'il était venu chercher.



(c) DΛNDELION


{@=5436}River Shears{/@} :l:
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