Ca n'allait pas du tout. Je ne savais toujours pas si j'étais enceinte ou non, personne n'était au courant à part Enzo bien évidemment. La pression était palpable, je pétais un câble... Enzo me compliquait la vie, il me rendait folle. Ses actes contredisaient ses mots et j'étais en manque. De tout. Je n'avais pas fumé et bu une seule goutte d'alcool depuis deux mois... Deux longs mois. Enzo m'avait... stoppé gentiment. J'avais cru tenir en pensant un renouveau de possible entre lui et moi mais là... j'étais dans le doute.

J'aurais pu aller chez Billie et la laisser me baiser... Mais à quoi bon? Elle était au courant que j'avais couché avec Enzo et elle m'avait dégagé une semaine plus tard me laissant en plan dans un parc. Pour Enzo, notre seconde chance était impossible car il y avait Billie alors que Billie m'avait... exclu de sa vie pour une période non spécifiée. Ca pouvait être un mois comme pour toujours... Puis qui avais-je comme amis au courant de mes soucis d'addiction ? Qui ne me jugeaient pas surtout? Un. Raven.

Il avait eu une période aussi compliquée que moi il y a quelques années et avait arrêté ses conneries, je savais que je pouvais compter pour lui. Il m'avait vu dans des états bien désastreux sans oublier la nuit où je m'étais laissée lécher le sexe par une conquête commune face à ses beaux yeux bleus tandis qu'il était resté dans un coin de la salle à regarder... Ouais... En plus de la drogue et de l'alcool, depuis deux ans j'étais accroc au sexe et là j'en pouvais plus. J'étais en manque, sans cesse. En deux ans, j'avais dû coucher avec deux cent filles, rien ne m'arrêtait... Au début je tenais... Puis en retrouvant Enzo j'avais cru qu'on allait baiser plus souvent mais non. Il avait juste suffi d'une fois pour que je tombe enceinte... Enfin enceinte, j'en étais même pas sûre. La seule chose dont j'étais sûre était les nausées matinales.

Je soufflais, le corps tremblant, là, perchée devant chez Raven. Ca devait faire cinq minutes que je devais être là mais je pensais trop en ayant les hormones en ébullition. J'avais chaud et je ne savais plus me tenir, il fallait que je parle. Ca en devenait urgent et rester seule chez moi n'était pas une solution.

A peine ai-je toqué que Raven vint m'ouvrir. Je devais avoir les joues rosées, ayant une tête de fille au bout de sa vie, les cheveux un peu en bataille. J'avais un vieux jeans et un haut noir fin me collant à la peau, mettant ma poitrine en valeur. Je ne portais quasiment plus de soutien-gorge alors je devais sûrement un peu pointer vu la température extérieure mais je m'en fichais. Raven m'avait déjà vu dans des positions plus... délicates.

J'entrais chez lui et je souriais à ses mots en appréciant à peine ce faible contact physique. Ma tête se tournait vers lui et je lui souriais.

- Je ne ferais probablement pas grand chose sans tes conseils qui me sont précieux, je ne serais pas ici sinon.

Il m'invita à aller m'installer alors je me dirigeais instinctivement vers le salon où je m'assis sur le canapé, les yeux rivés vers la télé. Je croisais mes jambes en éteignant mon téléphone portable, le laissant sur la table basse. Puis quand Raven revint, je levais mes yeux vers lui regardant ce qu'il avait ramené.

- Le soda... J'aurais bien besoin de plus ces derniers temps. Regarde comment je tremble.

Je lui tendais ma main pour qu'il admire les dégâts du manque causés à mon corps.

- Je ne sais vraiment pas quoi faire Raven. Mon corps est déréglé, j'ai chaud, j'ai froid, je pleure, je ris, je ne dors pas, je mange pas... J'ai perdu 5kg. Je suis en manque de tout et à part toi... J'ai pas grand monde. Alors tu vas devoir supporter mes déboires encore ce soir. Tu me pardonnes d'avance n'est-ce pas?

Je riais nerveusement en me servant de suite un verre de ce fameux soda. Peut-être que le sucre allait combler quelque chose même si j'en doutais fort au fond de moi. Mais je me voyais pas refuser son aide, je savais qu'il ne fallait pas que je retombe, qu'il fallait que je me tienne droite, la tête haute... Ouais, il le fallait. Et pourtant... Une autre partie de moi avait envie de flancher.

Non ça n’allait pas, pas du tout. J’avais beau boire ce soda ça n’allait rien changer, je faisais juste un effort de politesse mais tous mes sens étaient rivés vers cet horrible manque et à tous les niveaux. J’avais chaud alors que dehors il faisait frais, je tremblais, mon cœur battait trop vite, mes joues étaient rosées comme si j’avais bu déjà deux ou trois verres alors que rien…

Alors quand je montrai ma main tremblante à Raven il fut à peine surpris. Après tout il connaissait trop bien ce sentiment, je parlais à un pro du domaine si je puis dire… Mais quand il passa à peine son pouce sur ma main ça me fit quelque chose. C’était ridicule. Je n’avais jamais couché avec Raven, jamais mais là j’étais si… en manque et sous pression que je ne savais même pas de quoi j’étais capable réellement. Honteuse de réagir à un contact si maigre je me contentais de rabattre gentiment ma main sur ma cuisse pour empêcher ces tremblements qui devenaient trop fréquents et puissants. Je baissais aussitôt les yeux, honteuse, en écoutant les mots de mon parrain comme j’aimais l’appeler… Et il avait raison. Je n’avais pas fait les choses correctement mais arrêter « petit à petit » avec Enzo, aurait été-il capable d’accepter cette petite diminution ? Je n’étais pas sûre, je n’étais plus sûre de rien de toute façon.

- Non j’ai tout arrêté d’un coup… C’est débile je sais mais… Sur le moment je me sentais… prête.

Paroles typiques de débutante. Je soufflais en plantant légèrement mes ongles dans mes cuisses pour arrêter ces foutus tremblements qui me rendaient dingues à petite flamme.

- J’avais cru remplacer cette drogue par une autre mais la drogue en question me fait faux bon et ça me fait peur.

La drogue en question était Enzo mais là tout s’écrouler. Je n’avais parlé d’Enzo à personne à vrai dire, les gens savaient que c’était mon ex, mais de là à dire que je le revoyais… Non. C’était un trop grand mot, même entre nous on était incapable de prononcer de telles choses alors oser dire cela à autrui… C’était mort. Je recommençais à me perdre dans mes pensées mais quand Raven mit sa main sur mon ventre je sursautais. Ventre qui abritait potentiellement un enfant… Personne n’avait touché mon ventre depuis et là sentir sa main chaude sur moi c’était… Bizarre. Agréablement bizarre et je me remettais à frissonner. De réflexe, je tournais ma tête vers lui pour le regarder dans les yeux, je ne le repoussais pas et je laissais sa main ainsi, après tout… Je n’étais pas avec Enzo, non ? Puis ce n’était que mon ventre.

- Si beau cadeau de la nature tu dis ?

Je souriais bêtement en m’affalant sur le canapé, regardant la main de Raven avant d’y poser la mienne. Ce n’était même pas un geste voulu volontairement tant ça me paraissait la démarche à avoir dans une telle situation.

- Je sais Raven, je sais, je fais tout de travers. Mais manger… C’est compliqué et s’il te plaît ne me force pas à manger.

Non, non, je veux éviter d’avoir des nausées… Non merci… Mais je retirai bien rapidement ma main, ressentant les tremblements revenir à peine parti. Je mettais juste mes deux mains à plats sur le canapé, m’appuyant dessus pour calmer toute cette merde.

- T’as vraiment rien Raven chez toi ? Rien… Je sais pas quoi faire… Le chocolat ça va vraiment pas suffire. Je me dis qu’une fois, ça ne peut pas faire de mal ? Je t’en prie. Aide-moi. Si c’était juste pour parler je t’aurais appelé au téléphone, là j’ai envie de plus.

Je le regardais dans le blanc des yeux, j’étais totalement désespérée.

Je sentais tout mon sang monter à ma tête, je vrillais, je ne savais limite plus comment respirer normalement. J’avais trop chaud et mes mains tremblantes m’agaçaient au plus haut point. Oui, Raven était tactile, oui… Ca ne me dérangeait pas, au contraire… Bien au contraire. Mais là il n’y avait rien de déplacer dans ses gestes et pourtant je ressentais l’envie qu’il me touche encore plus. Je m’en voulais. Entre Enzo et moi c’était compliqué car il me reprochait d’avoir Billie, je lui avais dit de n’avoir couché qu’avec des femmes et là je serais prête à me faire serrer par Raven tant le manque me rendait folle.

Alors, quand Raven m’affirma qu’il était là, que je n’avais rien à craindre je me contentais de dire oui d’un signe de tête en souriant timidement. Je restais attentive à ses mots mais surtout à ses gestes. Je m’en voulais encore. J’étais irrécupérable. Je sentais les yeux de Raven fixer sur moi mais ça me perturbait alors je regardais ailleurs, comme ma main tremblante posée sur ma cuisse ou alors mes tétons qui pointaient de plus en plus tant mon corps n’était plus régulé comme il le fallait. J’étais lamentable. Je plantais mes griffes dans mon jeans encore une fois avant de replanter mon regard dans celui de Raven.

- Faut de me donner un joint, tu voudrais bien me sauter ? Tu sais bien que j’aime pas le sexe tendre. Tu te sentirais à la hauteur ?

Je souriais aussi en riant par la suite puis je repensais à notre soirée « ensemble. » Enfin… Je me souvenais surtout de la fille qui me faisait un cunnilingus de rêve tandis qu’il se contentait de regarder dans le coin avant que les choses accélèrent. Mais quand il posa sa main sur mon visage, me forçant à lever mon menton pour que je le regarde, je me perdais encore. Mes yeux croisaient les siens et je me sentais tellement faible.

- Je te fais confiance oui… Je ne serais pas là sinon.

Je souriais en coin, sentant ma respiration s’accélérer, je ne savais pas quoi faire. J’avais envie de combler ce manque, qu’on me fasse perde la tête et qu’on m’aide à oublier. Je soufflais en prenant le poignet de Raven en toute délicatesse, j’aurais pu le rejeter et lui faire comprendre d’arrêter de me toucher comme ça tant j’étais… ailleurs. Au lieu de cela, je posais sa main juste au-dessus de ma poitrine. J’aurais pu la poser directement sur mon sein pour qu’il commence à me chauffer, me caresser… Mais j’étais à moitié sûre de cela. Mon mental me disait une chose mais mon corps une toute autre.

- Je sais pas quoi faire Raven. Je veux juste que tout s’arrête. Je veux avancer… Mais… Je sais pas…. Je perds la tête, mon corps ne m’appartient plus. J’ai chaud, je tremble… Je promets des choses sans savoir si je peux les tenir. Billie m’a dégagé car j’ai Enzo selon elle et selon Enzo j’ai Billie donc il me fait comprendre que c’est mort… A la compagnie on ne veut plus de moi, à la fac plus rien ne va et au lycée n’en parlons même pas. Prof de théâtre ouais… Je suis une horrible prof de théâtre… Au final je peux baiser qui ? J’ai l’impression d’être une grosse chienne en manque. Ou une junkie maudite.

J’avais des pensées qui commençaient à aller trop loin, je m’imaginais la main de Raven caresser mes seins à travers mon haut avant de les embrasser pour les torturer, pour me prendre ainsi dans chaque pièce de sa maison. Je détournais le regard, me frottant les yeux, je voulais me cacher ou alors qu’on m’assomme pour que j’arrête de penser et me faire mal inutilement et surtout gratuitement.

J’étais en position de faiblesse et j’étais incapable de dire non ou de penser correctement et de façon intelligente. La seule chose que je ressentais à cet instant précis était cet horrible manque. J’avais essayé de parler mais Raven semblait avoir d’autres plans et mon corps avait envie de les découvrir. Alors oui, j’avais essayé de parler et de me concentrer sur autre chose mais là j’en avais trop envie. J’étais pourtant perdue dans ses paroles… Il semblait si posé, si sûr de lui et en même temps si cynique ou juste moqueur. Je ne savais pas comment peser l’ampleur de ses mots, ne sachant même pas comment me conduire avec lui tant mon corps n’en faisait qu’à sa tête. Pourquoi avais-je ramené sa main près de mes seins ? Ma tête allait littéralement exploser. J’avais envie de crier et d’hurler tant je me désespérais et que je détestais cette sensation de manque et je me détestais d’aimer le moindre geste de Raven envers moi aussi innocents soient-ils.

Je pris un grand souffle d’air frais, bombant ma poitrine tandis que je voyais la main de Raven se resserrait sur mon haut, compressant ma poitrine au passage sous cette pression soudaine. Mon visage devait se réchauffer encore plus et je sentais mon bas ventre me torturer légèrement. Non Maxyn, non… Tu dois être forte.

Je regardais à peine Raven dans les yeux que ça m’émoustillait davantage. Non, non, non mais mon corps me disait le stricte opposé. Il me disait de respirer, d’arrêter de voir le mal… Mais qu’avais-je de bien dans ma vie ? Zoey ? Mais je n’étais pas sûre de vouloir penser à ma fille pile à cet instant, non. Mes yeux devaient sembler perdus, ce qui était le cas mais quand Raven posa sa main sur ma hanche pour me rapprocher de lui, je compris donc que ses paroles sur le sexe n’étaient pas des paroles en l’air. Je mordais ma lèvre inférieure, un réel tic que j’avais dès que la situation me devenait insoutenable sexuellement parlant. J’étais tellement en manque qu’un rien me mettait en route, je pouvais déjà sentir mes tétons se durcir, caresser le tissu de mon haut noir, devenant plus apparents ainsi. Ma respiration s’accélérait tout autant et clairement, là, j’étais déconnectée.

Raven continuait de me parler mais je n’étais même plus sûre de comprendre le sens de ses mots ou l’ampleur de ses phrases. Je n’osais même pas le toucher, laissant mes mains dans le vide. J’avais perdu mes facultés à parler ayant comme une grosse boule dans la gorge. J’étais si près de lui, sûrement trop près mais impossible de le rejeter. Alors, quand je détournais mon visage me sentant trop faible face à ses yeux bleus et quand il vint m’embrasser dans le cou je compris que tout était fini. A peine ses lèvres tièdes dans mon cou que je fermai les yeux instinctivement, sentant mon corps tout entier frissonner à ce faible contact… J’aurais pu encore stopper quelque chose mais non, j’écartais mes cheveux à l’aide d’une main tandis que je le laissais caresser un de mes seins qu’il devait bien trop sentir vu mes tétons déjà durs et le fait que je ne portais pas de soutien-gorge. Mon autre main de libre, vint se poser sur sa main sur mon sein pour lui faire comprendre de continuer, surtout sur mon téton et un bref gémissement à peine audible m’échappa. Ca faisait du bien, juste ça. On aurait dit une fille encore vierge à peine excitée par un tel contact…

Je le laissais me caresser et me rapprocher de lui. J’étais posée sur ma hanche droite sur ce canapé, retournée contre lui, automatiquement, ma jambe gauche était par-dessus ses jambes tandis qu’il me caressait mes fesses de son autre main. Ce n’était pas bien, définitivement pas bien et si bon. Ses baisers et ses coups de langue me rendaient toute chose et j’aurais aimé les avoir sur une toute autre partie de mon corps. Il finit par poser son front sur le mien, me disant qu’à me priver autant j’allais finir par y passer et il avait sans doute raison.

- J’ai trop chaud, c’est normal ?

Question conne, très conne mais j’avais su ne répondre que cela à… tout ça. Puis fuck… Je finis par poser mes lèvres sur les siennes, l’embrassant vigoureusement, posant mes mains sur son cou avant de venir à califourchon sur lui pour continuer notre baiser endiablé. Je voulais le chauffer, avoir des préliminaires torrides mais restait à ne rien faire c’était si dur, tellement dur.

- T’en parles à personne ?

Réussissais-je tant bien que mal à dire alors que ma respiration était juste horrible. Sans attendre, j’enlevais mon haut, j’avais trop chaud. Je l’enlevais avec beaucoup de délicatesse, laissant mes seins coller au tissu, pour au final qu’ils se lâchent une fois le haut au sol. Mes tétons pointaient déjà trop et je dégageais mes cheveux à l’arrière pour qu’il les ait dans son champ de vision et je vins commencer à bouger mon bassin pour réveiller son sexe enfoui sous ce foutu jogging, aimant la sensation de mes seins libres bouger au fil de mes brefs mouvements tandis que je venais embrasser son cou avec beaucoup de sensualité, alternant entre baiser, coup de langue et bref suçon.

Mes joues devaient être bien rosées et je sentais tout mon sang me monter à la tête. J’étais entièrement déconnectée de la terre, c’était officiel. Je me contentais juste d’embrasser Raven fougueusement tout en venant titiller son cou de ma langue et de mes lèvres, marquant légèrement sa peau. Mais quand je sentis ses mains monter le long de mon ventre jusqu’à agripper ma poitrine, un bref gémissement m’échappa. Je me retins pour revenir vers ses lèvres que j’embrassais avec fougue, cherchant sa langue de la mienne, sentant son souffle chaud ricocher contre ma peau.

Mes tétons durs se frottaient contre la paume de ses mains et je passais mes mains instinctivement sous son haut pour caresser son torse musclé et très dessiné sans quitter ses lèvres. Je me contentais de le caresser, le massant langoureusement avant de le titiller du bout de mes ongles jusqu’à qu’il décide d’inverser la situation. J’avais senti une de ses mains allait dans mes cheveux mais j’étais trop concentrée sur ses lèvres tièdes et son torse pour penser à cela… Jusqu’à qu’il tire d’un coup sec dessus. Un autre gémissement sortit d’entre mes lèvres et j’avais les yeux grands ouverts vers lui, un sourire collé aux coins des lèvres.

Je me mordais ma lèvre inférieure, le regardant monter petit à petit jusqu’à ma poitrine, sentant une main dans mon dos. Je cambrais encore plus, pour qu’il ait accès à mes seins sans gêne. Mes deux mains venaient caresser ses cheveux tandis que je l’admirais jouer avec ma poitrine. Je sentais bien que son entre-jambe s’était réveillée et je voulais la sentir encore plus alors je bougeais tant bien que mal mon bassin sans l’empêcher de continuer ce qu’il me faisait. Je sentais déjà mon string légèrement trempe, j’étais tellement faible et un rien me montait déjà à la tête. Je me mordais ma lèvre inférieure comme pour m’empêcher de taire mes gémissements, présents déjà trop tôt. Je me sentais comme sa poupée du soir qu’il voulait posséder, ses lèvres sur mes seins qu’il goûtait et aimait provoquer tout en ayant une main sur mes fesses. C’était tellement bon… Je m’en voulais tellement d’apprécier. Je me mordais encore plus fort ma lèvre inférieure, agrippant violemment son haut que je m’empressais de lui enlever, je voulais voir son torse musclé. Oui, ça l’avait arrêté et ça me manquait déjà alors à peine était-il torse nu que je me levais, enlevant mon jeans et mes chaussures pour juste être en string face à lui. Je voulais le titiller comme lui me titiller. Alors je me mis à genoux au sol, lui écartant les jambes pour venir embrasser le bas de son torse pour remonter petit à petit vers ses pecs.

Je me relevais petit à petit, passant ma main dans son jeans, palpant son sexe déjà gonflé à travers son sous-vêtement. J’étais sur mes pieds, désormais, je le dominais juste le forçant à lever la tête pour m’embrasser encore, laissant battre mes seins dans le vide, passant enfin ma main sous son boxer pour venir agripper son sexe, commençant à le masturber lentement pour éveiller ses sens.  

J’accélérais mes mouvements de main sur son sexe qui commençait à durcir sous mes mouvements alors que je continuais d’embrasser son torse jusqu’à atteindre ses lèvres. Je ne cessais de continuer cette petite cadence, frissonnant sous ses mains et son souffle chaud mais j’étais clairement trop à l’étroit dans son pantalon et lui aussi. Je sentis qu’il commençait à enlever son jogging alors je l’aidais de ma main de libre revenant aussitôt palper son sexe mais il semblait avoir une idée en tête.

Il se redressa pour mettre une main sur mes seins, me faisant reculer. Il me dominait à nouveau de sa taille, debout face à moi. J’avais horriblement chaud et juste mon string était de trop. Je le regardais balayer tout ce qu’il y avait sur la table à côté de nous jusqu’à qu’il m’agrippe par les hanches pour m’allonger dessus. Je n’avais même pas eu le temps de réfléchir à quoique ce soit, je m’étais laissée guider. Il avait toute ma confiance après tout, je lui avais dit plus tôt.

Alors, là, allongée sur cette table, je le regardais dans le blanc des yeux, sentant son doigt venir se poser sur mes lèvres. Je ne disais rien et quand son doigt longeait tout mon corps je frissonnais encore, gémissant un peu quand sa main atterrit sur mon vagin. Je sentais encore plus mon string légèrement mouillé quand il appuyait dessus grâce à ses sublimes doigts. Je sentais son doigt écarter légèrement mes grandes lèvres à travers cette faible couche de tissu tandis que mon clitoris s’émoustillait peu à peu.

Je relevais juste ma tête pour le regarder faire ça m’excitait encore plus. Il y allait si lentement que ça en était horrible comme torture physique et psychique mais j’aimais ça. Je sentais mon corps réagir au moindre de ses touchés. Je voyais ma poitrine se lever puis se baisser tant ma respiration se faisait rapide et saccadée… J’avais du mal à respirer tellement que lorsque Raven vint encore m’embrasser que ça n’arrangeait rien à la situation mais le baiser ne dura pas éternellement. A peine ses lèvres avaient quitté les miennes que je ressentais un manque. Il vint embrasser mes seins puis mon ventre… Je voyais mes jambes trembler sous l’excitation mais quand il vint embrasser le creux de mes cuisses, c’était pire. Ma tête tomba assez lourdement sur la table tandis que mes deux mains vinrent caresser ma poitrine très langoureusement. Je sentais parfaitement mes tétons durs se frotter contre mes mains avant que je les prenne entre mes doigts tandis que je bougeais mon bassin comme pour faire comprendre à Raven d’accélérer mais il semblait décidé à me faire attendre. J’avais une jambe maintenue par Raven tandis que j’avais replié l’autre sur la table pour qu’il ait accès à mon entre-jambe sans limite mais j’étais tellement en manque que la patience n’était pas mon point fort.

Je pris le haut de mon string que je tirais d’un coup pour enfoncer le faible tissu entre mes lèvres pour torturer mon sexe sans avoir à me toucher directement. Je fermais les yeux sentant mon sexe de plus en plus humide mais je me forçais à les rouvrir pour regarder Raven encore face à moi.

Je continuais de me toucher les seins en tirant sur le haut de mon string pour qu’il titille mon vagin qui était horriblement en manque, trop en manque sans doute. Je gémissais doucement en me sentant si bien, complètement ailleurs. Cette table n’était pas des plus confortables mais la situation qui s’y passait, oui, alors j’oubliais tout.

Je restais focus sur les lèvres de Raven mais quand il me vit jouer avec ma dernière couche de tissu sur moi il n’a pas semblé aimé. J’avais rouvert les yeux à ses mots, me retrouvant les mains plaquées à nouveau sur la table tandis qu’il vint tirer sur ma lèvre inférieure que j’avais au préalable déjà torturée. Ma respiration était difficilement contrôlable et je ne savais plus où donner de la tête. Je me contentais juste de le regarder, là, redescendre vers mon entre-jambe pour enfin m’enlever mon string. Je relevais juste mes jambes pour l’aider à s’en débarrasser. Je ne savais plus ce que je pouvais faire ou non alors je reposais mes mains sur mes seins pour me caresser doucement mais quand sa langue vint effleurer mon vagin, un gémissement plus aigu m’échappa, alors quand il vint me caresser plus en profondeur, ma tête s’était juste plaquée contre cette foutue table. Mes yeux fermés, je me concentrais sur la moindre parcelle de peau que Raven visitait de ses doigts, de ses lèvres ou de sa langue.

Instinctivement, j’écartais encore plus les jambes mais quand il me pénétra, je sentais mon vagin déjà prêt à bien plus. Je gémis encore, me forçant à me taire en me mordant ma lèvre inférieure mais c’était trop dur. Il accélérait ses vas et viens tandis qu’il torturait mon clitoris et mon dieu que j’étais sensible à ce niveau. Je sentais mon antre devenir de plus en plus humide et je bougeais mon bassin comme pour lui faire comprendre d’y aller encore plus fort. Je rouvris les yeux quand je sentis ses dents sur mon clitoris, je me sentais tellement instable. Je me mis sur les coudes pour regarder ce qu’il me faisait et le voir là, entre mes jambes m’était encore plus fatale. Je voyais ses doigts venir en moi et ses lèvres devenir brillante à cause de ma cyprine. Je gémissais une nouvelle fois en ayant du mal à rester là, sans bouger.

- T’arrêtes pas…

Avais-je difficilement réussi à dire entre deux gémissements assez discrets, je me sentais si instable oui et en même temps je me sentais perdue tant cette situation m’échappait, je me retrouvais à des années lumières de la réalité.