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 (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this

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(priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 EmptySam 25 Avr 2020, 13:12



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{'Til 3005, I got your back, we can do this}
crédit/ (malibu) ✰ w/ @Edge Price

Très légèrement, assez pour que ses yeux croisent directement ceux du jeune homme en vérité, Yasmine se décala de la tête de lit pour abandonner la contemplation de la porte communicante avec l'autre chambre. Elle s'arrêta sur le visage d'Edge, essayant de garder un sérieux trahi par les fossettes qui se creusèrent pas très loin de sa bouche et qu'elle finit par entrouvrir pour lui dire, avec le même air de défi qu'elle avait emprunté lorsqu'ils étaient montés dans l'ascenseur et qu'elle avait refusé de lui donner les clefs de sa chambre ; ses iris brillaient de quelque chose d'assez fort pour altérer très subtilement leur couleur, son sourcil s'arqua graduellement, et son ton était assez sérieux pour laisser croire qu'elle ne jouait pas. Mais elle jouait, même si ce n'était rien qu'un peu "Oh, tu crois vraiment que tu vas pouvoir te débarrasser de moi avec un argument pareil ?" Elle cligna des yeux pour faire bonne mesure, accentuant l'impression de candeur qu'on dénotait souvent chez elle, et qui dans certaines circonstances, l'aidait à affirmer ses talents cachés de bonne comédienne "Je trouverai un moyen de me faire une petite place, j'ai pas besoin de plus. Sauf si…" Feignant peu à peu la suspicion, les yeux plissés pour parfaire le tout, elle marqua une courte pause avant de lui demander, penchant la tête sur le côté pour mieux marquer son point "Tu veux dormir seul ce soir ?" Bien sûr qu'il se moquait d'elle, elle l'avait bien compris, et ce n'était pas la furtive moue boudeuse qui lui passa sur le visage qui l'empêcha de le laisser déposer un baiser près de sa bouche. Au contraire, elle regretta qu'il ne capture pas plus longtemps ses lèvres, mais il faudrait bien qu'elle s'y fasse à l'idée qu'ils ne pourraient pas passer leur temps à ça, aussi tentant que ce serait.
S'animant à nouveau, ce fût avec le sourire aux lèvres qu'elle s'installa entre ses jambes. Yasmine lui prit les mains, joignant ses doigts pour combler tous les espaces entre les siens. Elle s'émerveilla en sourdine du contraste entre leurs teints – même à l'époque, elle avait trouvé ça beaucoup trop joli pour en être digne, mais l'heure n'était pas à l'autodénigrement –, et dos posé contre sa poitrine, elle cala sa tête dans le creux de son épaule en ne les lâchant pas. Elle les serra chaque seconde un peu plus pour s'envelopper de toute la chaleur que ses paumes irradiaient sur le dos des siennes, et pendant que ça faisait naître chez elle un sentiment réconfortant de sécurité, elle s'aperçut que ça faisait un sacré bout de temps qu'elle n'avait pas ressenti ça là, la sensation grisante de pouvoir respirer sans que ça ne soit douloureux.
Elle soupira doucement, se défaisant des restes de la pression qui tendait continuellement son corps en tournant doucement la tête pour que son nez s'écrase délicatement dans l'espace flou entre l'oreille et la mâchoire du jeune homme. Et puis naturellement, elle laissa le silence s'installer quelques instants, le temps que, les yeux fermés, elle fasse le point sur la certitude que, malgré ce retour imminent à Brisbane qui la contrariait un peu, elle n'avait pas autant été sereine que maintenant depuis beaucoup trop longtemps. Même la perspective de retracer avec lui les moments douloureux qui continuaient à la martyriser parfois, ça l'effrayait un peu moins que ces fois où elle avait essayé d'en parler avec ses proches. Finalement, elle ne l'avait fait qu'une seule fois, trouvant chez Norah l'épaule d'une maman dont elle n'avait pas besoin au demeurant, mais qui lui avait servi de coup d'essai pour envisager que la sienne puisse l'aider et comprendre ses états d'âme à l'instant où elle se sentirait prête à lui en parler, quémandant par la même occasion son pardon comme si elle avait été l'entière responsable des travers des autres. Malgré la réaction de sa collègue qui l'avait rassurée, la crainte était toujours là cependant, aussi elle avait repoussé le moment à de maintes reprises, persuadée que trouver la bonne façon de le faire, comme elle l'avait dit à Edge juste quelques secondes plus tôt, lui demanderait encore plus de temps encore. Mais maintenant, elle avait la sensation qu'elle s'était trouvée des excuses, attendant simplement la bonne personne pour se décharger un peu du poids qui pesait continuellement sur sa poitrine depuis bien avant son séjour au Niger. Tout le monde n'avait pas besoin de savoir après tout.
Edgerton était là pour elle, comme elle était là pour lui. Elle ne devait pas redouter d'être franche avec lui et de partager ses secrets pour qu'il comprenne enfin d'où lui venait toute sa pudeur, d'où lui venait toutes ses petites habitudes aussi. Et ce sentiment grandissant de confiance mutuelle, il avait tout à voir avec la manière dont lui n'hésitait plus à lui parler lorsqu'il en ressentait le besoin. A partir de l'instant où elle avait décidé de rester dans cette chambre d'hôpital, lui tenant tête à travers les larmes qu'elle avait versé en s'imaginant le pire, s'inquiétant de l'état dans lequel il s'était mis pendant qu'elle le revoyait paniqué et sanguinolent, il s'était donné les moyens de se confier sans détour sur des choses dont ils n'avaient discuté auparavant. Et à ses yeux, c'était la plus jolie preuve de confiance qu'on lui avait faite au cours des dernières années, aussi se sentait-elle parfois un peu coupable d'être toujours inconsciemment sur ses gardes lorsqu'il s'agissait de parler d'elle. Mais elle le sentait, ça grouillait en elle comme toutes ces choses qu'il provoquait sans s'en rendre compte. Yasmine était prête à s'améliorer parce qu'elle le savait, que c'était ça qui leur avait manqué à l'époque, tandis qu'ils avaient essayé chacun à leur manière de sauver les apparences en campant sur l'idée que se confier, c'était faire peser trop de choses sur les épaules de quelqu'un qui n'avait rien demandé. Edge avait réussi à passer outre pour laisser entrevoir des facettes de lui plus vulnérables qu'elle aurait été tentée de l'imaginer ; son tour viendrait. Maintenant qu'elle avait verbalisé les choses en le préparant à ce qu'elle lui dirait bientôt, elle s'interdirait de se débiner.

Somnolente, elle se laissa bercer par la voix du jeune homme pendant quelques secondes avant d'émerger du nuage cotonneux dans lequel elle s'était enfoncée sans crainte. Yasmine bougea un peu pour lever la tête et prendre sens de ce qu'il était en train de lui dire, et rouvrit enfin les yeux. Basculant un tout petit peu sur la gauche pour le regarder et lui répondre, elle compléta sa liste d'activités avec les yeux qui, ensommeillés la seconde précédente, s'arrondirent au fur et à mesure qu'elle s'exprimait "Ou courir après les vagues, prendre une glace à deux – non, trois boules –, faire du vélo sur la jetée ? OK, c'est le programme de l'après-midi d'une enfant de moins de 12 ans, mais c'est que j'aime faire quand je viens ici." expliqua-elle dans un léger rire, pensant en même temps qu'en trois jours, ils auraient sans doute le temps de caler toutes les choses qu'ils avaient énumérées chacun à leur tour "Prétendre que Brisbane n'existe pas, ça me convient très bien en attendant." ajouta-t-elle un peu plus bas, basculant encore un peu pour mieux l'observer quand il reprit la parole.
Elle finit par se remettre dans sa position initiale, resserrant la pression de ses doigts entre les siens, et qu'elle avait peu à peu relâchée en se sentant s'endormir. Il avait entièrement raison lorsqu'il affirma que rien ne changerait véritablement entre eux. Ce n'était même pas une idée qui lui avait frôlée l'esprit à vrai dire, et quand bien même elle adorait parler avec lui, elle ne ressentit pas le besoin de le lui confirmer en lui précisant qu'ils parleraient sans doute beaucoup – aussi – au cours des trois prochains jours. Ils avaient leur façon de fonctionner, ça ne servait à rien qu'ils s'imposent une marche à suivre pour avancer avec ce nouveau statut qui définissait leur relation… l'improvisation restait leur meilleure alliée comme en témoignait la manière dont les choses s'étaient enchaînées depuis qu'ils étaient arrivés sur la Gold Coast. C'était un peu intimidant, de laisser les choses se dérouler sans les prévoir avec un léger temps d'avance, sauf que depuis qu'ils s'étaient recroisés près de dix mois plus tôt, rien n'avait été prémédité – et c'était tellement mieux de cette façon. Yasmine réalisa qu'elle voulait que tout reste aussi instinctif que la pulsation de son cœur quand il posait son regard, ses mains, ou sa bouche sur elle ; comme maintenant, quand elle sentit sa main trouver sa joue, et ses lèvres se souder délicatement aux siennes pendant un instant qu'elle prolongea par plusieurs petits baisers, rompus par l'ajout de mots qu'il fit, et qui la firent sourire près de ses lèvres.
"Tu sais que l'un des intérêts de ce weekend, c'était de te faire découvrir le coin ?" Elle recula très légèrement la tête pour chercher son regard, mais il dériva rapidement, la poussant à se pencher à nouveau sur lui pour frôler sa bouche avec la sienne, mais sans l'embrasser cette fois "Si tu continues à me dire ce genre de choses, ça va juste me donner envie de rester ici et de faire ça." murmura-t-elle en fronçant le haut de son nez, l'embrassant encore, et longtemps, avant de rompre difficilement le contact tout en prenant une profonde inspiration de contentement qui fit gonfler sa poitrine et hausser ses épaules "Mais ! Puisque ça fait déjà deux fois que tu mentionnes l'idée de sortir ton appareil et de prendre des photos, je crois que ce sera ce qu'on fera en premier. C'est ton anniversaire, c'est toi qui décides, tu te souviens ? " lui demanda-t-elle sans véritablement attendre de réponse. Sans lui laisser le temps de la retenir, elle se décolla de lui pour s'extirper du lit en sautant sur ses pieds nus. Elle laissa le long jupon de sa robe se déplier pour recouvrir ses jambes – qu'elle sentit un peu faibles, la sensation de picotement ressentit tout au long des dernières minutes lui donnant la curieuse impression d'avoir fourni un effort considérable. Pendant qu'elle secouait ses cheveux bouclés en y plongeant les deux mains, elle ajouta en grossissant les yeux comme si elle atterrissait d'un long vol qui l'avait désorientée "D'ailleurs, j'ai apporté un truc avec moi." Pointant ses deux index devant elle un air de lui dire de ne pas bouger, encore une fois, elle se détourna pour marcher jusqu'à la porte de la chambre, là où ils avaient déposés leurs bagages pour le weekend.
S'accroupissant très brièvement, Yasmine trifouilla dans le sien un instant et en sortit l'appareil Polaroïd qu'Edge lui avait offert pour son anniversaire et qu'elle n'avait pas encore utilisé seule par crainte de l'abîmer. A l'exception des bijoux que ses parents lui offraient à chaque occasion et qui constituaient quasi-entièrement sa collection de petites merveilles, elle avait cette fâcheuse habitude de conserver les cadeaux qu'on lui faisait trop longtemps avant de les utiliser vraiment, y portant beaucoup trop d'importance et d'affection pour risquer de les dénaturer en les manipulant trop souvent. Mais le jeune homme lui avait montré comment s'en servir dès qu'elle l'avait déballé – elle ne l'avait pas toujours écouté, mais elle avait retenu les bases et les fonctions de la petite machine qu'elle tenait désormais entre ses mains. Puisque que c'était plutôt à sa portée, ne demandant pas des notions trop spécifiques pour faire de jolis clichés sur l'instant, elle s'était dit que l'occasion était trop bonne cette fois-ci, et elle l'avait ajouté à la liste de ses essentiels pour le weekend "OK, souris !" Le flash se déclencha sitôt qu'elle le porta à son œil pour capturer la scène qui se jouait devant elle quand elle revint dans la pièce, et qui permit à une langue de papier brillant d'être rejetée par la fente prévue à cet effet… et dont elle s'empara avant lui, évidemment.
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Lashana Reeves
Lashana Reeves
La pomme empoisonnée
La pomme empoisonnée
Présent
ÂGE : 26 ans (4 mai 1998)
SURNOM : lash, ash, nana, attention le denier surnom est pour Junior et ta grand-mère Rachel, merci au commun des mortels de ne pas essayer
STATUT : célibataire, tu diras que c'est pour ta propre santée mentale
MÉTIER : serveuse au restaurant de l'Emerald Hotel, tu es celle qui connait le menu par coeur et qui se plie en quatre pour les clients
LOGEMENT : un petit studio dans fortitude valley, please, do NOT disturb
(priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 7e9efdade09fb501ed1573e8ef7150e9806e73d4
POSTS : 1250 POINTS : 40

TW IN RP : décès familial (parents), deuil, dépression, mentions d'abus excessif de drogues & d'alcool
TW IRL : racisme, homophobie, transphobie, relations sexuelles non-consenties et/ou explicites (le suggéré et la métaphore filée sont mes meilleurs amis)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : l'autre, la petite dernière • orpheline, précédée par Mickey et Junior, on se souvient bien d'eux pas toi • élevée par Rachel, la grand-mère, elle reste ton principal reperd et la personne vers qui tu te tournes en cas de pépin • perçue comme discrète et effacée, tu n'aimes pas en dire beaucoup sur toi • pragmatique à souhait, tu vas à l'essentiel, plus concentrée sur le jour suivant • amoureuse des diamants • fuis l'alcool et autre vices • indépendante
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RPs EN COURS :
(priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 Tumblr_ohqrkjnhUJ1vl128go2_400
big bro • who, if I cried out, would hear me among the angels' order? even if they pressed me against their heart, I'd be consumed, for beauty is the terror we endure, while we stand and wonder, we're annihilated. Every angel is terrifying...

jamesnieves

RPs EN ATTENTE : jackson • nathan (fb) • mickey#3

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shane (scénario libre) • And I told my friends I was asleep, but I never said where or in whose sheets, and I pull up to your place, on the second floor, and you're standin', smiling at the door, and I'm sure I've seen much hotter men, but I really can't remember when...

RPs TERMINÉS : (fiche de liens)
AVATAR : alisha boe
CRÉDITS : (av) malibu (gifs profil & sign) madisonmusing/tumblr, weekndsource/tumblr, lcrnasgifs/tumblr
DC : lara pearson • nicholas hurley • abel reyes • laurie wright • heath wilson
PSEUDO : malibu
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 26/06/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t51954-lash-you-always-know-just-what-to-say
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Message(#) Sujet: Re: (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 EmptyMar 28 Avr 2020, 21:21




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{'Til 3005, I got your back, we can do this}
crédit/ (malibu) ✰ w/ @yasmine khadji

"Devine, Khadji, devine." Une réponse murmurée, un peu comme une blague, quand Yasmine te demande si tu comptes passer la nuit seul ou pas. Si la brune pense que vous allez êtes séparés plus de quelques minutes ce week-end… elle se trompe lourdement. Et ce n’est pas toi qui es en train d’exagérer, tu sais parfaitement qu’il s’agit de la vérité. Si en temps normal, sa présence est nécessaire pour que tu arrives à faire le point sur tout ce qui t’entoure, pour que tu arrives à te dire que la journée n’est pas complètement perdue et que oui, tu peux vraiment faire quelque chose, tu sais que ce sentiment ne va pas s’atténuer maintenant. Maintenant qu’elle connait une partie de ce que tu ressens à son égard, tu sais très bien que tu n’as plus besoin de faire semblant.
Tu peux laisser ton regard dévier vers la brune avec loisir, autant que tu le souhaites et faire de ton mieux pour tout mémoriser. Des mèches brunes qui reste souvent indomptables, à ses fins sourcils, son regard pétillant et … absolument tout ce qui la rend unique. Tu connais Yasmine depuis presque trois ans maintenant, mais il y a toujours quelque chose à découvrir, toujours quelque chose à admirer, toujours quelque chose à mémoriser. Les informations sur elle ont toujours été rangées dans un coin de ton esprit avec une précaution certaine, et s’il y a jusqu’à peu, tu te disais tout simplement que c’est ce que fait n’importe quel bon ami, tu réalises que tu as été bien idiot et que tu t’es sciemment voilé la face. Il était plus facile de ranger ton comportement dans la catégorie d’une simple amitié, plutôt que te dire que tu t’es raccroché à tous ces détails et à tout ce que tu sais d’elle, parce qu’il est facile de le faire. Que tu le fais avec un sourire certain sur le visage, toujours serein, ne sachant pas si l’information va être utile ou pas, mais toujours prêt à être là, toujours prêt pour écouter.
Voilà où en est ton cœur quand la brune est concernée, et il ne s’est pas calmé depuis que tu as redécouvert le goût de ses lèvres, une autre sensation rangée dans un coin de ta tête avec la même diligence, et tu es quasiment certain qu’elle peut presque l’entendre. Presque, le rythme n’est pas effréné mais pas régulier pour autant, ce n’est pas comme si tu venais de courir un marathon, non, c’est une cadence semi-régulière, entre la peur et l’excitation, entre la panique et l’anxiété et tu sais déjà qu’il s’agit d’un rythme qui sera et qui est exclusivement réservé à Yasmine. Tu t’es déjà fait à l’idée en fait, oui, beaucoup plus rapidement qu’on pourrait le penser… Mais peut-on vraiment te blâmer ? Il y a des années de cela, tu t’étais imaginé tout un futur aux côtés de la jeune femme, un souhait un peu naïf et complètement prématuré quand on connait la nature de votre relation à l’époque, et la raison de votre rupture. Sauf que tu n’es pas vraiment le genre d’homme qui se projette facilement, tu ne l’as jamais fait avec légèreté ou même avec facilité comme certains hommes autour de toi. De ton expérience, il n’est jamais bon de faire des plans sur la comète, pourquoi ? Parce que ce n’est pas vraiment ainsi que la vie fonctionne, les listes ne sont pas faites pour être finies, les plans ne sont pas faits pour être accomplis, et il y a toujours quelque chose pour se charger de te remettre à ta place. Toujours. Parfois c’est un coup de fil, avant c’était ta propre bêtise ou un verre d’alcool, mais tu le sais, les fins heureuses et toi, ce n’est pas un très bon mélange.
Donc penser à autre chose qu’aujourd’hui, votre week-end, n’est pas vraiment judicieux. Et puis cela irait à l’encontre des conseils prodigués par ta thérapeute, un jour à la fois, pas vrai ? Pour le moment, Brisbane n’existe pas et tu hoches la tête quand il semble que Yasmine trouve cette règle parfaite elle aussi. "Et tu dis 12 mais moi j’aurais dit 10 ans mais hein… Chacun sa vision des choses je suppose…" Que tu commentes, ton rire se joignant facilement au sien, trop facilement au final, rendant les choses encore plus légères et moins réelles. Mais s’il y a bien un moment pour oublier les complications et les petits tracas du quotidien, c’est bien maintenant, vous l'avez mérité. C’est bien pour cela qu’elle t’a entraîné à quelques kilomètres de toute l’agitation, pour te changer les idées et ce dans tous les sens du terme. Eh bien, mission accomplie Khadji, tu devrais la féliciter à voix haute, mais tu préfères le faire d’une autre manière, tandis que tes lèvres trouvent de nouveau les siennes, tandis que tu lui expliques pourquoi tu sais déjà que ce week-end sera parfait. Et pourquoi tu n’as pas hésité une seule seconde à grimper dans sa Jeep il y a quelques heures de cela. Car tu es un paradoxe ambulant, tu le sais, tu aimes l’inconnu et l’exploration cependant tu détestes tout autant ne pas avoir le contrôle ou ne pas être aux commandes.
Pourtant, pour elle, toute cette belle logique s’est envolée et tu l’as suivi. Tu ne regrettes pas du tout ta décision ou l’initiative de la jeune femme, bien au contraire, sinon vous ne seriez pas là, pas l’un contre l’autre. Bien incapable de ralentir vos caresses ou chacun de vos baisers, et tu ne peux empêcher le sourire qui passe sur ton visage, tes lèvres toujours proches des siennes, tandis qu’elle fait remarquer que vous ne pouvez pas passer le week-end enfermés dans cette chambre d’hôtel. "Et c’est une mauvaise chose parce … ? Si je dois être la voix de la raison et éventuellement celui qui doit nous traîner hors de cette chambre, le week-end va être long, j’espère que tu en as conscience." La remarque est murmurée, posément et mesurément entre chaque pression des lèvres de Yasmine sur les tiennes. Car elle ne fait que prouver ce que tu essayes de lui dire avec chacun de ses gestes et tu prends une profonde inspiration, battant des cils pour retourner à la réalité quand elle se redresse enfin, te laissant seul sur le lit. "Mais … ?" Maintenant que vous n’êtes plus aussi proches, tu peux prendre une profonde inspiration et penser correctement. Et te rappeler que oui, vous avez encore besoin de parler et que passer tout le week-end sous les couvertures à découvrir tout ce qui pourrait plaire ou non à la brune… n’est pas une bonne idée et que vous êtes là pour jouer les touristes et pas pour faire… tout ce que tu viens de décrire.
Surtout qu’il s’agit d’un territoire plus ou moins houleux pour vous, sauf que tu sais déjà que c’est différent, que tu ne peux pas comparer cela à vos échanges d’il y a presque trois ans, non à l’époque c’était toi qui avais pour habitude d’initier ce genre de contacts. Et les réponses de Yasmine n’étaient pas similaires, c’était tout le contraire d’ailleurs. Tu te secoues mentalement pour prêter de nouveau attention à la jeune femme, la cherchant du regard alors qu’elle ne s’est éloignée que de quelques mètres de toi. Et tu ne roules que très légèrement, juste légèrement, des yeux quand la brune se tourne de nouveau vers toi, les mains se renfermant sur l’appareil photo que tu lui as offert pour son anniversaire à elle. "Ne me dis pas que ce sont les premières photos que tu vas prendre depuis ton anniversaire." La remarque arrive facilement, tu connais déjà la réponse à cette interrogation-là. "Tu sais, si j’étais susceptible, je pourrais mal le prendre. Genre vraiment. Tu as de la chance que je m’aime vraiment. Beaucoup." Beaucoup, beaucoup de chance, que tu penses et elle n’a pas besoin de te demander de sourire ou essayer de te prendre par surprise, tu t’y attendais pour tout dire et c’est déjà un sourire qu’il y a sur ton visage.
Le genre d’expression sincère et honnête qui se faisait rare sur ton visage, mais plus depuis quelques mois, plus depuis quelques semaines et certainement pas aujourd’hui. Le flash arrive et avec lui, automatiquement la première photo et tu la laisses profiter du moment, juste quelques secondes pour observer son premier cliché d’apprenti photographe. "Tu te venges pour toutes les photos que j’ai déjà prises de toi ?" Que tu demandes distraitement en t’étirant légèrement mais conservant ta position assise. Tu es fier de toi pour le coup, ravi de l’avoir convertie, du moins momentanément, à une de tes passions. Et ravi de la voir faire bon usage de son cadeau, elle ne saura pas vraiment que tu as hésité pendant plusieurs jours, cherchant quelque chose qui pourrait lui faire plaisir et auquel elle pourrait s’attacher, tout autant que toi et le collier et la khamsa qu’elle a passé autour de ton cou et que tu n’enlèves plus. Et que tu n’enlèveras jamais. Tu lui fais signe de se rapprocher d’une main, pour qu’elle prenne plus de photos, parce que tu ne supportes pas vraiment de la voir aussi loin, un peu de tout ça à la fois.
"Relève la caméra, Khadji." Conseil avisé ? Ton moyen de lui donner le feu vert pour qu’elle prenne plus de photos ? C’est les deux encore une fois, car tu ne joues pas les modèles pour n’importe qui et que la curiosité finit par te piquer et que c’est plus fort que toi, tu veux les voir ces photos-. Ce qui explique pourquoi tu finis par l’attirer contre toi, un bras autour de sa taille fine, déjà en train de chercher son regard et de marchander tandis que le son du flash familier se fait encore entendre. Il y a ta curiosité et aussi une sorte de chantage affectif... Et au début ton plan est simple, juste l’embrasser pour la distraire et t’emparer des photos qui reposent dans son autre main et décider par toi-même si quelqu’un mérite de les voir ou si ces photos-là aussi resteront dans le domaine du privé. Sauf que tu te fais avoir par ton propre jeu, toujours pas prêt pour le tourbillon de sensations qui t’envahit quand vos deux corps sont pressés l’un contre l’autre ou que vous vous embrassez. Tu t’écartes d’elle en laissant échapper un autre rire, un brin euphorique et vous trouvant légèrement idiots en fait.
"… Qu’est-ce que tu disais à propos de ne pas passer tout notre temps ici ?" Yasmine avait raison sur toute la ligne et tu finis par te relever, sur tes deux pieds à présent, partant toi aussi à la recherche de ton téléphone portable et de l’heure affichée sur l'écran. Tu ignores les notifications et autres messages, ignores en particulier ceux de Camille et Molly, et fais fonctionner ton cerveau à plein régimes et vraiment, cette fois-ci. "Okay, nouvelle idée. Il commence à se faire tard, tu peux ranger ton appareil photo pour quelques heures, promis je ne sortirais pas le mien, on peut se changer et se trouver un restaurant pour la soirée et se balader un peu. Et tenter de dresser un vrai plan pour notre journée de demain, histoire que…" Ton regard croise celui de la brune une nouvelle fois, et tu cherches la manière la moins crue de dire tout ce qui te passe par la tête. Elle reconnaitra au moins tes efforts. " … Histoire qu’il n’y ait pas trop de place pour les distractions."
Il vous faut du monde, quelque chose à faire et décidément pas un espace confiné avec un lit. Décidément pas. "Et puis ça fait depuis longtemps que je n’ai pas joué les touristes … ça peut être amusant." Très selon toi, et tu lui adresses un clin d’œil avant de t’emparer de ton sac de voyage et toutes tes possessions pour les trois prochains jours. "Je prends cette salle de bain-là et interdiction de venir hein Khadji, je n’ai pas besoin d’aide pour me laver le dos." Quoi que, c’est à débattre, songes-tu en empruntant le chemin de ladite salle de bain.



they keep sayin' that I ain't nothin' like my father, but I'm the furthest thing from choir boys and altars, If you cross me, I'm just like my father, I am colder than Titanic water...
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(priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this (priadji) 'Til 3005, I got your back, we can do this - Page 2 EmptyJeu 30 Avr 2020, 12:31



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crédit/ (malibu) ✰ w/ @Edge Price

"J'avais peur de le casser." Une défense que Yasmine prononça en souriant et en haussant les épaules pour affirmer son petit argument. Son œil disparut derrière le viseur de l'appareil quand elle ajouta "Et puis j'attendais une occasion spéciale… c'en est une." Le flash se déclencha aussitôt. Si elle ne l'utilisait pas maintenant, elle ne l'utiliserait probablement jamais. Cette journée, ce weekend tout entier, méritait – en plus des souvenirs qu'ils se créeraient tous les deux et qu'ils coucheraient plus tard sur la page vierge qu'il venait de tourner – d'être immortalisé. Il le serait sans aucun doute de toute façon, Edge ne pouvant s'empêcher de dégainer son appareil pour documenter toutes les occasions. Seulement, Yasmine avait aussi envie d'y apporter son propre point de vue ; un peu moins aiguisé que celui du jeune homme qui ne plaisantait pas avec les prises de vue, les siennes souffraient cruellement de son manque d'expertise… finalement ça donnait des clichés un peu flous, mais ils représentaient assez bien la façon avec laquelle tout s'était soudain emboîté pour laisser éclater tout le potentiel de ce qui les unissait vraiment. Une analogie un peu simplette, qui collait parfaitement à ce qui venait d'apparaître devant leurs yeux toutefois – comme autant d'images sublimes révélées par le processus chimique qui permettaient aux photos d'exister "Devine, Price, devine." lui répondit-elle alors, le singeant en décalé pendant qu'il lui prêtait des intentions peu louables, mais plutôt justes au final. Cela dit, si elle devait rattraper son retard notoire et venger toutes les fois où il l'avait prise en photos, ils y passeraient le weekend… une idée pas si déplaisante que ça pensa-t-elle, surtout quand elle posa son retard sur le premier cliché qui se révéla. Son observation lui fit murmurer, le haut du nez très légèrement froncé "Tu serais presque agaçant, tu le sais ça ?" Ou comment son manque d'objectivité face à la beauté de son petit ami – petit ami ? Nope, elle devrait potasser un meilleur titre à lui accorder que celui-ci. Edgerton Samuel Price était digne de tant d'autres choses de beaucoup moins niais que ça – apparut en même temps que les contours qui constituaient la photo qu'elle cala entre deux doigts, déjà prête à en prendre une autre.
Elle se laissa guider la marche à suivre. Prenant le conseil du jeune homme sans le discuter, son visage emprunta soudain une mine un peu trop sérieuse pour les circonstances. Mais rapidement, un nouveau sourire fendit son visage lorsqu'elle sentit qu'il l'attirait vers et contre lui "Il devrait exister une règle qui interdit au modèle de déconcentrer le photographe." annonça-t-elle, et elle pencha la tête pour émerger de derrière l'appareil photo. Les paupières plissées, elle le sentit plus qu'elle ne le vit approcher son visage du sien ; cette chaleur qu'il projetait en permanence… Yasmine eut juste le temps de lui murmurer "Hey, je sais ce que t'essayes de fa…" Et elle oublia de terminer sa phrase, empêchée de toute façon de dire quoi que ce soit d'autre par les lèvres d'Edgerton qui trouvèrent à nouveau les siennes.

Elle s'inclina doucement pour poser l'appareil et les photos sur le bord du lit, tenant à se libérer les mains pour les poser sur le visage du jeune homme et se laisser envahir par cette nouvelle vague de trop de choses à la fois qui déferla dans tout son corps et à laquelle elle aurait bien du mal à s'habituer. Parce qu'elle sentait combien ça la bouleversait – de plein de différentes façons – de prendre pleinement conscience que tout ce qu'elle avait taché de taire au cours des dernières semaines était entièrement réciproque ; ils n'avaient même pas besoin d'en parler de ça, de la tension qui régnait entre leurs corps. Yasmine avait naïvement cru qu'un baiser y changerait quelque chose, l'atténuerait au bas mot, mais la vérité c'était qu'à ce moment-là, l'intention dans leur échange de baisers lui donnait tant d'envies à la seconde qu'elle ne savait plus quoi en faire. Et ça ne lui était jamais vraiment arrivé d'ailleurs, aussi la sensation était aussi nouvelle que la certitude que ce qu'elle ressentait pour Edge, au-delà du désir évident qui crépitait partout en elle et sur elle chaque fois qu'il posait ses mains sur elle, était plus fort que ce qu'elle avait imaginé.
En l'espace d'un très court instant, elle dut réfréner son envie, presque brutale, de raffermir elle-même la trop légère pression qu'il exerçait sur ses hanches en posant ses mains sur les siennes, mais aussi celle de se pencher un peu plus sur lui pour le faire basculer sur le lit et définitivement souder à lui cette partie d'elle qu'elle avait rendu inaccessible à quiconque depuis… depuis lui, en vérité. Yasmine ouvrit les yeux, les mains glissant sur les épaules du jeune homme qu'elle regarda de près sans cesser de l'embrasser – et ses doigts trouvèrent sa nuque pour amenuiser encore plus le peu d'air qui circulait à ce moment-là. Même s'il avait été évident que la question des contacts physiques avait ajouté de l'huile sur le feu à l'époque, il était resté le dernier à pouvoir prétendre la toucher sans qu'elle ne se sente attaquée – jusqu'à un certain point en tout cas. Mais chaque chose en son temps, et si l'impulsion était une nouvelle politique qu'elle s'appliquerait à respecter désormais, sa première tentative ayant été un franc succès, il n'en restait pas moins précipité de commencer leur relation de cette manière. Et ça avait beau être difficile, faisant bourgeonner un semblant de frustration quand leurs lèvres se séparèrent et qu'elle referma les yeux pour se préparer à cette idée, elle savait toutefois que c'était pour le mieux. En fait, ça l'encourageait à travailler sur la question de ses insécurités avec plus de hargne que jamais.
"OK, il faut définitivement qu'on sorte d'ici." murmura-t-elle en même temps que lui, et contre sa bouche qu'elle frôla encore de la sienne, mais par deux fois seulement. Elle la sentit toute engourdie, autant que sa langue qu'encore une fois, elle n'osa pas passer sur ses lèvres par peur d'y chasser le goût et la pression d'Edgerton – ce serait le cas à chaque fois, elle tiendrait à garder cette sensation sur elle aussi longtemps que possible ; c'était pourtant aussi étourdissant que les milliers de picotements qui avaient envahis chaque parcelle de son corps qu'elle détendit en s'asseyant à la place que le jeune homme venait de libérer en se levant "Je t'écoute." fit-elle d'une voix étrangement enrouée. Elle rempoigna son appareil photo qu'elle posa sur ses genoux avant d'appuyer ses deux mains sur le bord du lit, les jambes serrées étroitement et le bus légèrement en avant.  Suivant Edge du regard, elle lui sourit quand sa pensée parvint jusqu'à elle et que les yeux plongés à distance dans les siens, elle lui dit presque tout bas, le haut de son nez se fronçant une nouvelle fois "Les distractions, c'est donc comme ça que ça s'appelle…" Rieuse, mais consciente de ne pas trop pouvoir faire la maline non plus étant donné l'état second dans lequel elle se trouvait à cette minute-ci, elle pencha la tête sur le côté pour apposer son assentiment à ce qu'il lui proposa "Parfait, je te laisse maître de la situation. Après tout, c'est toi le plus habitué au tourisme de nous deux… je suis juste là pour éviter que tu te perdes." Et pour les distractions, donc. Ça lui frôla l'esprit, mais Yasmine aussi évita de laisser filer tout ce qui lui passait par la tête à cet instant précis.
Trop de choses, beaucoup trop de choses que la disparition soudaine d'Edge rendirent plus nombreuses encore tandis qu'elle se laissait tomber en arrière sur le matelas avec sur le visage, un sourire qu'elle dissimula derrière ses mains. Elle les posa ensuite sur ses yeux en réprimant un tout petit rire – qui aurait sans doute paru un tantinet hystérique tant elle se sentait… bien, plus vivante que ces dernières deux… non, trois, dernières années – les lèvres coincées entre les dents. Yasmine roula sur le côté, retenant ses longs cheveux d'une main pour jeter un œil distrait aux photos qu'elle avait prises quelques instants plus tôt et qu'elle trouva plutôt bonnes à vrai dire. Mais le modèle, comme elle l'avait sous-entendu tout à l'heure, faisait que le rendu était aussi parfait ; elle n'y était pour rien, elle le savait. Elle resta songeuse, laissant la mélodie de l'eau s'écoulant de l'autre côté du mur bercer sa courte contemplation qu'elle accompagna d'une caresse distraite des photos du bout de ses doigt toujours un peu endoloris, sous le coup de tant d'émotions à la fois qu'elle sentait qu'elles courraient encore longtemps dans son organisme.

rp terminé.
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