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 Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji.

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Message(#) Sujet: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 13:15


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
 Une semaine, une semaine et deux jours exactement que j'étais prisonnier dans l'hôpital. Certes, j'ai pu manger et boire à ma guise et regarder la télévision grâce à toi ; Phoebe, ma sauveuse. Mais rapidement, les médecins commençaient sérieusement à se douter de certaines choses à mon sujet. Ils me posaient beaucoup trop de questions me concernant, ma vie de dehors, plus de famille ; besoin d'aide d'autrui et je déteste ça. Je ne veux pas d'aide, de l'aide personne. Je sais gérer, non ; pas du tout. J'ai paniqué, clairement.

Je ne pouvais plus y rester et il en était hors de questions que tu payes toutes mes journées passées dans cette bâtisse avec plein d'autre personne malades. Je me sens tellement impuissant de ne pas pouvoir te rembourser tout ce que tu m'as offert pendant cette semaine. Tu as été un amour de venir me voir tous les jours. Tu m'as rapporté de nombreuses sucreries et j'en passe ; tu m'a gâté et merci du fond du cœur. Mais quand tu partiras de ma vie ? Je n'ose pas l'imaginer. Tu es déjà bien trop impliqué dans ma vie maintenant et j'ai peur du futur, alors je fuis. J'ai toujours été seul et quand je m'attache à quelqu'un, celle-ci finit toujours par m'abandonner. Je sais, c'est compliqué ; je suis compliqué. Bienvenue dans ma tête. À prendre ou à laisser.

J'ai donc réussi, je ne sais comment à fuir de ma chambre et je suis plutôt doué pour être discret. Les côtes encore cassées et mon genou douloureux. J'ai toujours l'attelle et de nombreux bandages autour de ma taille. Mais mon visage est bien mieux et j'ai repris un peu de poids. Je vais mieux, quand même un peu. Mais je ne suis aucunement en état de sortir, c'est certain. Mais je devais partir, c'était plus possible pour moi de profiter autant ; gratuitement. La vie de dehors, me manquait-elle finalement ?

Mais je ne vais pas pouvoir forcer sur ma jambe encore longtemps, j'ai réussi à parcourir quelques petits kilomètres pour retrouver mes ruelles, mon chez-moi; mes rues et mon enfer. Ils ne pourront pas me retrouver, ni les médecins, ni toi ; Phoebe. Je m'en veux déjà, je n'ai même pas eu le temps de prendre, ne serait-ce pas un petit souvenir de toi. Rien. Je pleure à l'intérieur de moi. Je m'agrippe difficilement au mur tout le long de la rue pour avancer, mais je ne peux plus, j'ai trop mal ; impossible de faire un pas de plus. J'ai trop mal, je craque. Enervé, je retire l'attelle pour la balancer derrière moi. Encore une idée géniale de ma part. La douleur est encore pire, pourquoi je fais que des conneries ?

Je me laisse soudainement tomber par terre comme un déchet. Il pleut un peu pour ne rien arranger. Mon cœur recommence à battre quand je lis ton sms. Je fais le con, je suis un con. Je n'ai même pas le courage de te répondre. Je suis désolé, Phoebe. Je t'adore, je t'adore tellement petite étoile. Je lâche mon téléphone au sol, je suis assis là ; seul. Les deux mains sur ma jambe, je pleure sous ma capuche. Trop d'un coup, il faut que je libère mes larmes. Phoebe, je ne sais plus où j'en suis ; je suis perdu. Viens me retrouver, non ; si. Tu me manques.





Dernière édition par Eiji Takuma le Lun 28 Nov 2022 - 22:48, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 13:38


@Eiji Takuma - Il est partie, la nouvelle est tombé alors que j'étais entrain de profiter du marché de noël en compagnie de mon frère et de ma petite nièce. Sur le coup, j'avais cru à une mauvaise blague, mais je connaissais Isy pour savoir qu'il était parfaitement sérieux. L'incompréhension m'a gagné, je ne comprenais pas pourquoi ? Qu'est-ce qui s'était passé là-bas pour qu'il décide de quitter l'hôpital ? Il avait un toit sur la tête, de quoi manger, un lit confortable et surtout une équipe de médecin pour l'aider à guérir. J'avais fais le déplacement tout les jours pour lui tenir compagnie, pour pas qu'il se sent seul et finalement, tout ceci n'avait servis à rien ? J'avais été en colère au départ, je lui en voulais d'ainsi agir après ce que j'avais fais et puis, ma colère s'était calmé laissant place à une certaine tristesse ? Une impuissance ? Qu'est-ce que je pouvais faire maintenant ? Pourquoi je m'étais donné la mission de lui venir en aide ? Qu'est-ce qui m'autoriser d'ainsi agir avec lui ? Il était adulte et capable de faire ses propres choix après tout.

Au départ, j'avais décidé de le laisser dans son coin après tout des gens entrent et sortent de notre vie, c'est comme ça. Mais une petite voix intérieurs me disait de continuer de lui venir en aide, je pouvais faire plus certainement à moins que je m'accrochais au sentiment que cela provoqué chez moi, un sentiment d'être utile pour quelqu'un, un sentiment de joie que j'avais perdu depuis quelques mois. J'avais finalement pris mon téléphone en main pour lui envoyer un message sur son portable. Est-ce qu'il allait répondre ? Je recevais la notification de mon message comme étant lu, mais rien pas de réponse. Est-ce qu'il lui était arrivé quelque chose ? Je décidais donc de me rendre à l'hôpital et j'apprenais que les services de police avaient été mis au courant, mais qu'il avait peu de chance de le retrouver.

Je décidais tout de même de me rendre au poste de police pour demander à l'un des agents si, avec un numéro de téléphone on pouvait retrouver quelqu'un. L'agent m'expliqua qu'il fallait pour ça que la localisation GPS soit activé et surtout que l'appareil est pu borné sur une des antennes. Ensuite, s'était une recherche dans un pareil définis par les antennes. Je ne sais pas pourquoi j'ai insisté auprès de l'agent pour tenter de retrouver la trace de son téléphone. En réalité, ça fait une semaine que je ne me reconnais plus vraiment. Par chance, le portable avait donné des indications a une antenne non loin de l'hôpital. Je remerciais l'agent avant de prendre la direction du périmètre qu'il m'avait indiqué. J'avais prié la police de ne pas intervenir pour ne pas faire peur à Eiji, il ne fallait pas qu'il pense qu'il avait fais une connerie.

J'arpentais les différentes rues avant de sentir des gouttes sur mes bras. Je relevais la tête pour voir les nuages sombre. La pluie était rare en Australie, mais il arrivait qu'on essuie des épisodes d'humidité. C'était pas vraiment ma veine car, je n'avais pas pris de parapluie. La pluie se faisait plus forte et je sentais mes cheveux coller contre mon visage, j'aurais pu faire demi-tour, rentrer chez moi, mais je voulais continuer. Il fallait que je retrouve Eiji surtout avec ce temps. Finalement, mon regard se posa sur une silhouette assise dans une ruelle. Je soupirais légèrement en me stoppant à l'entrer de celle-ci, il n'y avait aucun doute sur l'identité de la personne assise sur le sol. Je m'avançais vers lui, mon jean et mon débardeur étaient totalement trempés. Je m'appuyais sur le mur en face de lui avant de me laisser glisser au sol, je posais mon regard sur lui. Un rideau de pluie semblait nous séparer et je remarquais l'attelle un peu plus loin. "Est-ce que tu comptes rester là ? Est-ce que c'est ta fierté qui t'a intimé l'ordre de quitter l'hôpital et de ne pas accepter l'aide des autres ?" J'avais besoin de comprendre ce qui lui avait traversé la tête pour partir dans son état. "Explique moi..."
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 17:27


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Depuis que je vis à la rue la chance, ne semble jamais paraître envers moi sauf cette nuit là où tu es intervenu pour me sortir de ce pétrin. Phoebe, tu dois sûrement m'en vouloir à cet instant-là. Mais crois-moi, je ne sais pas réfléchir avant d'agir ; j'ai du mal. Je préfère partir et m'évader quand je ne supporte plus quelque chose. Pour cette fois, j'ai fuis mes responsabilités sans te prévenir. Mais si je l'avais fait ? Qu'aurais-tu fait ? Depuis que j'ai croisé ton chemin, je ne cesse de penser à toi. Et tu ne le sais pas, mais quand tu venais me rendre visite à l'hôpital, dans cet hôpital ou mes parents ont perdus la vie. Quand tu venais me rapporter du réconfort, j'étais tellement heureux et je me sentais tellement vivant à tes côtés. Mais quand tu partais, c'était le démon en moi. Je ne t'entendais plus, je ne te voyais plus ; rien. C'était trop dur. J'angoissais à mort, je voulais qu'une chose, c'était me sauver de cette foutue chambre. Même si j'avais beaucoup de confort, finalement ; c'est dehors chez moi.

Je ne mérite pas de vivre autrement, je m'en suis toujours voulu de l'accident de mes parents alors je mérite de souffrir. C'est ma façon à moi de me punir. Mais oui, je n'aurais pas dû partir comme ça. J'ai fait le con, il n'y a pas d'autre définition et j'aimerais tellement tout t'expliquer. Mes parents, mon passé ; tout. Je ne veux parler qu'à toi, pas aux médecins ou autre ; ils ne m'intéressent pas. Ils ont d'autres patients plus importants, je suis qu'une boutade. Evidement que tu as eu une tragédie toi aussi et je t'admire pour cela, ta fille à vraiment de la chance de t'avoir; tu es une mère incroyable et tellement protectrice.

Mais tu es là, encore une fois. Merci. Je te vois trempée en face de moi, tu ne comprends pas. Je ne comprend pas moi-même, c'est tellement le bordel dans ma tête depuis peu. Plus rien n'est en ordre. Je m'en veux.

- Une fierté ? Tu parles... Dis-je les larmes aux yeux. Je croise enfin ton regard inquiet, soucieux. Pardon de te rendre dans cet état. Je veux te répondre.

- Je ne veux pas y retourner. Ma voix tremble, j'ai froid et la douleur est horrible.

- Je n'ai plus besoin d'aller la bas. Menteur que je suis. Je préfère mourir que d'y retourner.

Je relève ma tête, tu ne me vois à peine à cause de la pluie qui me mouille les cheveux sous ma capuche.

- Phoebe, pardon de ne pas t'avoir prévenue. Mais à chaque fois que tu quittais ma chambre, ce n'était plus possible. Mon lourd passé me rattrapait à chaque fois. Je commence tout doucement à me confier, je n'ai pas l'habitude ; je ne le fais jamais. Je peux paraître tellement maladroit à tout moment.

Je suis subitement inquiet pour toi maintenant, tu vas être malade ; à cause de moi. Je reste au sol, mon regard vient se noyer au tien, une boule au ventre. Ma main se dirige également en direction de tes beaux cheveux mouillées eux aussi. La pluie sépare nos visages.

- Tu vas attraper du mal, rentres chez toi ! Non, je ne veux pas couper les ponts avec toi, non, je ne te dis pas de dégager ; je veux juste que rentres d'abriter. Mais encore une fois, l'idée que tu partes me bouffe de l'intérieur. Mais je ferais tout pour toi aussi. Je te le promets.  

- C'est ici chez moi... Ma voix s'éteint. Mes larmes coulent encore. Un vrai gosse, pourtant homme, je suis. Je vais la remonter cette putain de pente.

De toute façon, je ne peux plus marcher. Juges moi si tu veux mon étoile. Mais ne crois pas que je te demande de partir uniquement pour que tu disparaisses de ma vie non. J'ai peur pour toi, c'est tout. Vas-tu encore rester auprès de moi cette fois aussi ou vas-tu décider de m'abandonner ?




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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 18:03


@Eiji Takuma - Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'il décide aussi soudainement de quitter l'hôpital ? Il n'est pas en état de le faire, c'est trop tôt et bien que moi-même j'ai eu envie de le quitter cet hôpital, je savais qu'il fallait rester pour me remettre sur pieds. "Une fierté ? Tu parles..." Le regards posé sur lui, j'essaie de comprendre, j'essaie de déceler ce qui peut le bouffer autant de l'intérieurs, mais je n'y arrive pas. Si il ne parle pas je ne peux pas deviner et donc, je ne peux pas l'aider correctement. "Je ne veux pas y retourner. Je n'ai plus besoin d'aller la bas." Je lève un sourcil pas vraiment convaincu de ce qu'il vient de me dire, je sais qu'il a besoin d'y retourner, les soins ne sont pas terminés et sans ça, il va mal guérir. Est-ce que la fameuse blessure à sa jambe plus ancienne est dû à ce genre de comportement ? "Phoebe, pardon de ne pas t'avoir prévenue. Mais à chaque fois que tu quittais ma chambre, ce n'était plus possible." Je suis surprise d'entendre ces mots, "Pourquoi ça ?" Est-ce qu'il était mal pris en charge ? L'équipe s'est-elle montrait désagréable avec lui ? Je ne comprends plus rien.

" Tu vas attraper du mal, rentres chez toi !" Je secouais la tête négativement, il était hors de question que je rentre chez moi en le laissant là. "C'est ici chez moi..." Je me relève de ce sol tiède et je sépare les quelques mètres qu'il y a entre Eiji et moi, "Dis pas n'importe quoi ! C'est chez personne dans la rue !" Je vais chercher l'attelle qui prends l'eau un peu plus loin avant de revenir pour la remettre autour de la jambe du jeune homme. "Y a rien de plus impersonnelle que la rue et personne n'aime être ici...Même pas les sans abris. On ne trouve aucun réconfort ici." Je lui souris un peu avant de revenir à ses côtés, "Allez ! Viens ! On aura le temps de discuter quand on sera chez moi et tu seras certainement mieux...Par contre, il est hors de question que tu loupes les séances avec le kiné ! C'est important pour ta rééducation." Je lui souriais avant d'attraper son bras pour le passer au dessus de mon cou, il avait un goût de déjà vu. Je me relevais pour le mettre debout, "Désolé, mais cette fois ma voiture est un peu plus loin..." Je riais légèrement tandis que la pluie continuait de battre son plein.

Je marchais en essayant de ne pas aller trop vite, "Alors dis moi Eiji...Qu'est-ce que tu aimerais manger ?" Je tentais de parler d'autre choses pour ne pas aborder une nouvelle fois sa fuite de l'hôpital. Il avait besoin de penser à autre chose et surtout besoin d'oublier sa galère dans la rue. Peut-être qu'en lui offrant un foyer, il pourrait se reconstruire et réussir à mener la vie qu'il souhaitait vraiment. J'étais surement folle d'inviter ainsi un jeune homme que je ne connaissais pas plus que ça, mais je ne voyais aucune autre solution pour qu'il arrête de croire que la rue était son foyer et puis, ma maison était suffisamment grande. On allait pas se marcher dessus. Finalement, on arrivait à mon véhicule et je me stoppais devant, "Promet moi de ne pas vomir dedans cette fois-ci ?!" Je lui lançais un clin d'oeil avant de rire et d'ouvrir la portière passager pour qu'il s'installe.
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 18:55


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Parler et m'extérioriser ne sont vraiment pas ma spécialité, mais tu mérites d'en savoir un peu plus sur moi. Comprends-moi, ce n'est pas si simple que cela et j'ai une trouille folle du jugement. Mais plus je passe du temps avec toi, plus je prends le temps de te causer ; plus je commence à comprendre que finalement, c'est une bonne idée. Tu es rassurante, tu me rassures et je me sens déjà mieux quand tu es présente avec moi. Oui, ta présence m'aide énormément et tu le sais, n'est-ce pas ? Évidement, tu ne comprends pas pourquoi c'est si différent lorsque tu quittais l'hôpital après les heures de visites. Non, ça n'allait pas.

- Oui, ça n'allait plus ; à chaque fois que tu partais. Je me répète, j'aimerais t'en dire plus.
Non, je n'arrivais plus à avaler quoi que ce soit. Pas de nourriture, même si c'étaient les meilleurs plats du monde. J'avais toujours l'appétit coupé et en plus, je ne prenais pas non plus les médicaments pour me soulager. La douleur me permet de savoir que je suis encore vivant finalement. Je regardais la télévision, mais c'est tout. Mais je te préfère qu'à l'écran, tu es mon divertissement préféré. Tu hantes sérieusement mes pensées. Cherche pas à comprendre, c'est compliqué.

Je t'écoute me dire que je dis des âneries, sûrement. Ce ne sera probablement pas la dernière fois que tu entendras des bêtises de ma part. Je dois vraiment apprendre à vivre correctement et tu es la seule à pouvoir m'aider de la sorte.

- Pourquoi tu es si gentille avec moi ? Pire qu'un grand cœur tu es. Je commence à me relever, c'est reparti pour un tour. J'accepte encore ton aide, qu'a toi.

Je t'entends encore, tu es incroyable ; je bois tes paroles. Je ne sais plus quoi te dire. J'acquiesce, pour du vrai cette fois. Tu pars récupérer l'attelle que je venais de dégager tout à l'heure. Je te laisse m'aider pour la remettre et me relever. J'ai été bête de ne pas m'enfuir sans les béquilles. Mais j'avais peur d'être repéré et être suivi pour remboursement. Vraiment, j'angoisse constamment. Au final, je regrette vachement ; poser le pied au sol m'est presque impossible.

- J'aurais dû voler une paire de béquilles. Mais je n'ai pas réfléchi. Dis-je en te souriant. Regarde comme je te souris, si tu savais ; je ne rigole plus depuis des années.  

- Tu dois en avoir marre de me porter, pas vrai ? T'as le droit. Je suis minable un peu beaucoup.

Tu me demandes ce que j'aime manger ? Je me souviens avoir mangé des pattes à la bolognaise une fois chez Andréa, elle m'avait invité un soir; c'était délicieux.

- Des pattes avec de la viande, du fromage aussi. Dis-je doucement, je suis agrippé contre toi ; j'aime cette chaleur réconfortante. Je ne connais plus vraiment d'autres plats. Je bave sur place rien que d'y penser.

Chez toi, pas mal comme plan ; c'est mieux. Nous voilâmes en face de ta voiture, cette voiture; quel souvenir de dingue. Je reste immobile un petit moment avant de te faire la promesse.

- C'est promis ! Dis-je venant embrassé ton front, mes lèvres humides sur ta peau mouillée. C'est ma façon d'être reconnaissant. Il faudra t'y habituer. Tu aimes ?

- Et toi, tu me promets de m'emmener vraiment chez toi ? Ne me trahis pas.

Je m'installe alors sur le siège. Je repense à tes propos de tout à l'heure concernant les séances de kinés.

- tu n'es pas kiné par hasard ? Je fuis encore les soins, je suis chiant. Je rigole et me planque sous ma capuche en te posant cette question.




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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 19:26


@Eiji Takuma - Je voulais comprendre, mais il n'était pas décidé à se livrer. Alors je n'avais le droit qu'à des indications sans réel aveux. "Oui, ça n'allait plus ; à chaque fois que tu partais." Peut-être qu'avec un peu de temps je pourrais découvrir la raison de ses paroles, j'espérais juste que le personnel de l'hôpital n'était pas la cause de tout ceci. Bien que je connaissais une partie d'eux et que je me doutais qu'ils avaient du faire leur travail au mieux. Pour l'heure, on doit quitter cette rue et surtout cette pluie qui devient de plus en plus désagréable. Je n'ai jamais aimé la pluie, je suis une australienne pure souche alors forcément, je préfère le soleil et la chaleur qu'il procure. Je suis trempé jusqu'aux os et je sens le froid, bien que c'est relatif dans ce pays, s'installer dans mon corps. "Pourquoi tu es si gentille avec moi ?" Je hausse les épaules, "Mmh, peut-être parce que j'ai pas envie qu'il t'arrive encore des mésaventures." C'est dans ma nature d'être gentille, certainement trop, mais j'ai arrêté de lutter avec ce que je suis vraiment. Je peux pas faire autrement que de venir en aide à mon prochain et si s'était à refaire, je referais pareil.

Je passe son bras sur mon cou et nous voilà à nouveau dans la rue entrain de marcher doucement. Seulement, cette fois ma voiture est bien plus loin. Ne sachant pas vraiment où chercher, j'avais garé mon véhicule un peu plus haut. "J'aurais dû voler une paire de béquilles. Mais je n'ai pas réfléchi. Tu dois en avoir marre de me porter, pas vrai ? " Je souris à mon tour avant de rire légèrement, "On va pas dire voler mais, plutôt emprunt à long terme ! Et je commence à croire que tu prends goût au fait que je te porte..." Je sais que ça va être compliqué pour lui de venir vivre dans une maison, se réadapter à la société mais, j'ai confiance. Je lui demande donc ce qu'il souhaite manger ce soir vu qu'il est mon invité. "Des pattes avec de la viande, du fromage aussi." Je hoche la tête, "C'est un excellent choix de menu ! Avec un bon vin se sera parfait !" Des pattes bolognaise avec un vin rouge, c'était une très bonne idée et j'allais m'atteler à ce repas en rentrant.

J'apercevais ma voiture et je me stoppais devant. Pas question que cette fois il vomit dans mon véhicule. Le nettoyage m'avait demandé tout de même beaucoup de temps et je n'étais pas prête à recommencer tout de suite. "C'est promis !" Je sentais ses lèvres venir ce coller contre mon front et je restais un instant surprise de ce contact. "Et toi, tu me promets de m'emmener vraiment chez toi ?" Je relevais les yeux vers lui, "Bien sur !" Je n'étais pas le genre de personne sans parole ou qui s'amusait à feinter les gens pour leur bon plaisir. Je m'installais à mon tour dans le véhicule tout en dégageant les mèches de cheveux qui avaient fini par se coller à mon visage. "tu n'es pas kiné par hasard ?" Je secoue la tête, "Il vaut mieux pour toi que j'évite ce genre de métier...Je serais capable de te faire plus de mal qu'autre chose." Je souris avant d'allumer le moteur de la voiture et de prendre la direction de Bayside, le quartier où se trouve ma maison.

Keïla n'était pas là, elle avait pris la décision de partir voir son père et s'était plutôt arrangeant pour moi. Je me doutais que la jeune fille ne verrait pas d'un bon oeil l'arrivé de Eiji dans la maison, au moins j'aurais le temps de lui annoncer avant son retour. Je garais le véhicule dans l'allée puis j'allais ouvrir la porte côté passager. "En route !" Je revenais aider le jeune homme, on montait les escaliers du porche tranquillement puis j'ouvrais la porte sur maison plutôt bien décorée et de taille satisfaisante. "Bienvenue dans ma noble demeure..." Je souriais une nouvelle fois avant de l'accompagner au salon. "Je dois avoir une paire de béquille qui traine..." Suite à mon accident, je m'étais moi aussi déplacé en béquille pendant quelque temps. Je l'aidais à s'installer sur le canapé avant de filer fouiller dans la buanderie, après quelque minutes je revenais triomphante. Tellement contente de ma trouvaille, je me précipitais un peu trop rapidement vers Eiji et je m'emmêler les pieds dans le tapis...
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 20:22


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Je suis de nouveau rassuré quand tu ne relèves pas mes propos te concernant lorsque tu partais de ma chambre d'hôpital. Tu respectes mes secrets, j'en ai tellement ; je te promets que je te raconterais tout. Quoiqu'il en soit, mon cœur s'accélère quand tu me dis que tu ne voudrais pas qu'il m'arrive encore des catastrophes. Franchement, je suis touché. Trop adorable, toi alors ; une véritable perle. Je peux donc compter sur toi à tout moment, tu ne t'ai pas enfuis bien au contraire. T'es présente, là encore à me porter et m'aider parce que j'ai fait le con. Et le pire, c'est que t'a pas l'air de m'en vouloir. Pas du tout, tu en rigoles même ; la situation est vraiment épique.

- Du vin, j'adore ça ! Dis-je certain

Cette ambiance la, tout de suite; c'est fu jamais-vu, mais je suis tellement heureux d'être collé à toi actuellement. C'est toujours pour m'aider et pour t'encombrer, mais c'est génial quand même ; tu ne trouves pas ?

Je te fais confiance, je veux te faire confiance. Tu me promets donc de ne pas me conduire à l'hôpital. Je te crois, je ne crois personne habituellement. Mon Dieu, ma vie à tellement changer depuis 2 semaines. Depuis que tu m'as sauvé de cette maudite ruelle. J'ai l'impression que ma vie peut retrouver un sens, grâce à toi. Ne m'abandonne pas, c'est ma seule frayeur. Supporte-moi encore et encore, Phoebe. Sois dans ma vie.

La route n'est pas tellement longue, j'ai profité pour reprendre mon souffle et mes esprits. J'aimerais encore m'excuser pour toutes ces mauvaises aventures. Pourtant, bordel ; heureusement que je les ai vécues. Sinon, jamais je ne t'aurais rencontré. Ta maison est juste énorme, c'est beau, entretenu. Je me sens tellement puissant d'un coup. Je n'avais pas mis les pieds dans un endroit aussi spacieux depuis des années. Je vis un rêve éveillé à cet instant. Ma vie est un ascenseur émotionnel et je veux que tu en fasses partie, Phoebe. C'est foutu, je ne te lâcherais pas.

- Ta fille n'est pas là ? Simple question, je suis curieux. Remarque, peut-être qu'elle ne serait pas contente de voir un type comme moi débarqué dans la maison de sa mère tout d'un coup. Je ne sais pas, est-elle aussi gentille que toi ?

Je regarde encore partout. C'est vraiment grand, je vibre de bonheur à l'intérieur de moi. Tu me dis avoir une paire de béquilles.

- Sérieusement ? Elles ne sont pas roses, j'espère. Je me moque de toi, je veux rire .

Je t'attends sur ton doux canapé, mes mains ne cessent de caresser ce dernier. Cela change vraiment du par terre. C'est carrément mieux. Aussitôt, tu reviens avec la paire de jumelles dans les mains. Toute fière, sacré trouvaille. Merci mon étoile. Je ne sais comment tes pieds viennent s'emmêler avec le tapis juste là.

- T'es pire que moi en fait ! Je n'ai pas eu à peine le temps de terminer ma phrase.

Ni une, ni deux ; je ne réfléchis pas. Jamais. Je me relève le plus vite possible pour te rattraper lors de ton vol. Je suis rapide et j'en suis fier ; pour une fois. J'ai réussi à te choper, mais nous voilà de nouveau par terre tous les deux. Tu es sur moi, toute proche ; tes cheveux viennent me caresser le visage. C'est normal d'apprécier ?

- Décidément.... Chuchotai-je en venant te souffler légèrement sur ta face faisant voler une petite mèche rebelle. C'est la première fois que je te vois d'aussi prés, j'adore. Pas toi ?  





Dernière édition par Eiji Takuma le Lun 28 Nov 2022 - 23:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 20:57


@Eiji Takuma - "Du vin, j'adore ça !" Je souris une nouvelle fois à cette révélation, il ne risque pas d'être déçu car, effectivement j'en consomme beaucoup. Mes parents me font la guerre pour ça, mais il n'y a pas de meilleur plaisir qu'un bon vin rouge dans un grand verre. Seule devant une bonne série Netflix. On arrive à mon véhicule et je conduis jusqu'à ma maison situé dans le quartier de Bayside. Elle est plutôt spacieuse et j'avais même pris déjà le temps d'installer les décorations de noël. Une sorte de tradition familial que j'appréciais particulièrement, c'était la période de l'année que j'aimais le plus. Je l'aidais à entrer dans la maison et on se dirigeait vers le salon où je le laissais prendre place sur le canapé. "Ta fille n'est pas là ?" Je secouais négativement la tête, "Non, elle est chez son père à Laidley..." C'était mieux ainsi, je n'aurais pas à m'expliquer de mes choix. Parfois Keïla oublié que j'étais sa mère et elle avait tendance à me surprotéger, un rôle qui n'était pas du tout le sien, mais j'avais fini par ne plus faire attention. Elle était au courant pour Eiji, il avait bien fallut lui dire pourquoi j'avais autant de retard et qu'est-ce que j'allais faire à l'hôpital chaque jours. Bien entendu, elle n'avait pas approuvé, mais Keïla était méfiante bien plus que moi, elle avait hérité ça de son père.

J'annonce au jeune homme que j'ai une paire de béquille qui traine dans la maison. "Sérieusement ? Elles ne sont pas roses, j'espère." Je me mets alors à rire, "Bien sur que si ! Et j'ai même pris la peine de les décorer avec des autocollants très girly !" J'annonçais fièrement avant de disparaître à la buanderie pour mettre la main dessus. Si j'avais réussi à ne pas me montrer maladroite depuis notre rencontre, les choses allaient rapidement revenir. J'étais une vraie catastrophe ambulante et il fallait toujours qu'il m'arrive des choses. Le simple tapis de mon propre salon, un tapis que je côtoyais tout les jours, il avait réussi à m'emmêler les pieds et à me déséquilibrer. "T'es pire que moi en fait !" Je me vois tomber au ralentie, c'est simple je vais m'effondrer sur le sol du salon et ma fierté sera totalement bafoué. C'est malin, je vais passer pour qui maintenant ? Sans comprendre réellement ce qui s'était passé, ma chute fut amortie par le corps de Eiji qui avait réussi à se relever pour tenter de me rattraper. "Décidément...."

Je relève la tête pour poser mon regard dans le sien et j'ai la sensation que mon coeur manque un battement, "Je t'ai pas fais mal ?!" Je me sens idiote à présent, j'aurais pu empirer ses blessures ou même lui briser une autre côte. "Je me sens tellement idiote maintenant..." Alors pourquoi je me relève pas ? Pourquoi je reste là, allongée sur lui à plonger mes yeux dans les siens. Je jette finalement un coup rapide aux béquilles, "...J'ai mentis...Elles ne sont pas rose..." Je repose mon regard sur lui en souriant avant de me redresser et de m'asseoir sur le tapis, "Est-ce qu'un verre de vin te tente ? Enfin, c'est peut-être pas conseillé avec les médicaments ?!" Je lui tends la main pour l'aider à se redresser sans trop forcé sur ses côtes.
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 21:25


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Maladroite, tu es, maladroite, je suis ; tel est notre destin. Avant ce petit accident, j'apprends que ta fille passe ses journées avec son père ; tu as donc un mari ou que sais-je encore. Phoebe, tu es encore avec cet homme ou pas ? Je pense soudainement comprendre, mais pour le moment, ce n'est pas le sujet. De toute façon, ce ne sont pas mes affaires et il est bien trop tôt pour entamer ce genre de discussion bien intime. Je ne veux aucunement faire de gaffe alors je me tais.

Je rigole avec toi lorsqu'on décortique l'état de tes fameuses béquilles. Je comprends rapidement que c'était une petite blague de ta part. Petite rigolote. Finalement, je vais en avoir un souvenir de toi. Je n'ai plus à me soucier à ce sujet, je suis content. Et encore plus maintenant et tu sais pourquoi ? Car t'es affalé sur moi. J'ai des papillons dans le ventre désagréable et le pire, c'est qu'en réalité; j'adore cette sensation. Je l'ai jamais eu non plus, c'est de la gaieté ? Qu'est-ce qu'il se passe dans ma tête. Tu me fais vibrer, pourquoi ? Fort heureusement, tu n'as pas l'air d'être blessé. Je ne crois pas et je ne pense pas l'être davantage non plus. Est-ce que tu viens de me faire mal dis-tu ?

- Non, j'aime bien, t'inquiètes. Mon cœur bat sur ma face.

Je ne réalise pas ce que je dis d'un coup, qu'est-ce que je viens de dire ? Je plonge une nouvelle fois mes prunelles dans les tiennes, tu es si proche ; si belle.

- J'ai vraiment dit ça ? Je plisse mes yeux en riant nerveusement attendant ta réponse. T'es qu'une menteuse, les béquilles ne sont donc pas roses ni décorées avec des petits rubans mignons de filles. Je te vois toute dérangée, et cela, me plaît, je rougis presque ; le remarques-tu petite étoile ? Comme je suis émerveillé.

- Non, tu n'es pas une idiote; tu le sais. Et c'est la vérité.

- Tu n'as rien ?

Place au vin, nous sommes côte à côte, c'est très bien. L'alcool, j'adore ça. Mon regard ne cesse de quitter le tien. Je suis en admiration, heureux et tant d'autres émotions qui traverse mon corps.

- Je prends jamais de médicaments. soufflai-je. C'est bien trop cher. Pas besoin de ces conneries.




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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 21:55


@Eiji Takuma - "Non, j'aime bien, t'inquiètes." Je lève un sourcil surprise de cette révélation ? A moins qu'il se soit cogné la tête ? Est-ce que j'ai aggravé son état de santé ? Bon sang, je suis tellement idiote et maladroite. "J'ai vraiment dit ça ?" Il semble surpris parce qu'il vient de me dire, est-ce que j'avais vraiment fais une gaffe en tombant sur lui ? Je continue de le fixer, ses pupilles ont l'air normale pourtant. Qu'est-ce qui se passe alors ? Je pose mes mains sur ses joues, "Attends ! Tu t'es pas cogné la tête j'espère ?! Je m'en voudrais d'avoir aggravé ton état !" Je me redresse rapidement pour le libérer de mon emprise et ne pas lui écraser d'avantage les côtes. "Tu n'as rien ?" Je secoue la tête, "Ce n'est pas à moi qu'il faut demander ça...Mais plutôt à toi, tu viens de te prendre un sacré poids sur le torse alors que tu es déjà blessé." J'insinue pas que je suis grosse, mais je sais que je suis pas légère surtout quand il y a déjà une fragilité.

Je tente de penser à autre chose en proposant un verre de vin à Eiji, je réalise alors que ma proposition n'est peut-être pas adapter avec ses médicaments. "Je prends jamais de médicaments." Je hausse un sourcil, "Comment veux tu guérir si tu ne prends pas de médicaments pour te soulager ?!" Je lui fais les gros yeux avant de sourire puis de me relever pour prendre une bouteille de vin rouge dans le buffet. Je sors deux verres et j'attrape le tire bouchon au passage. Je prends soin de ne pas m'emmêler les pieds une nouvelle fois dans le tapis. Je glisse le tire bouchon dans le liège, "Je vais essayer de pas faire une nouvelle gaffe ! Je tiens à mon tapis quand même !" Je ris tout en réussissant à tirer sur le bouchon. Je viens verser le liquide bordeaux dans les verres, je suis trop généreuse sur le service, mais dans le fond ça n'est pas très grave on prendra le temps de le boire. Je lève mon verre pour trinquer avec Eiji avant de prendre une grande gorgée, je me délecte de ce goût dans ma bouche.

"C'est un bon antidépresseur ! Bien que certains ne voient pas ça d'un bon oeil..." Je sais que mes parents désapprouve, mais je suis majeur et vacciné maintenant. Je me relève pour partir en direction de la cuisine, "Pates, viande et une tonne de fromage si j'ai bien compris ?!" J'ouvre mes placards et mon frigo à la recherche des ingrédients pour lui faire des pates bolognaise. J'aime cuisiner et c'est aussi un bon moyen pour moi de reprendre un peu mes esprits et de comprendre ce qui venait de se produire avec Eiji sur le tapis du salon. Je ne comprenais toujours pas ce qu'il avait entendu par le fait qu'il aimait bien. Il ne m'avait pas autant troublé à l'hôpital alors pourquoi maintenant ?
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyLun 28 Nov 2022 - 22:40


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Pour le coup, c'est moi qui me sens soudainement niais à cet instant devant toi. Tu restes planté un petit instant la sur moi et j'adore ça ; grandement. C'est trop génial de vivre ce genre d'incident. Toute bonne chose à une fin, tu me prends les joues et me demandes alors si ma tête n'avait pas cogné quelque chose ici. Non, rien à signalé.


- Je ne crois pas ! Dis-je en riant. Je n'avais encore jamais entendu mon rire, je l'aime. J'aime quelque chose me concernant ? Vraiment ? J'ai vraiment adoré cette chute. Nous revenons tous les deux au sérieux, tu as eu peur de me blessé davantage; à mon tour de te rassurer.

- Rien à signaler, je vais bien; regarde. Dis-je en soulevant mon sweat humide, mes vêtements commencent à sécher d'ailleurs. Il fait bon chez toi, j'aime être ici. Je te montre alors mon état, sous mon haut. Je n'ai aucune gêne. Pourquoi je me sens si bien ? Si décontracté ? La vie est belle en fait. Mon visage se crispe assez, mais je vais bien. Les douleurs sont encore toutes fraîches pour ainsi dire. Mais, ça va. Et en plus, tu va bien aussi alors; c'est parfait.

Tu me grondes gentiment à propos des médicaments. Trop craquante.

- GRAVE!  L'alcool camoufle ! C'est encore mieux ! Non sérieusement, je fuis tout ce qui est lié aux soins, médicaments et tout ce qui est en rapport avec l'hôpital et la médecine. Je ne suis pas net. Je bois alors une première gorgée. Excellent vin.

Tu ne me laisses même pas le temps de t'aider pour ouvrir la bouteille. J'admire.

- Une habituée ! N'est-ce pas ? Je te taquine. Ceci dit, je suis totalement d'accord avec toi ! C'est le meilleur médicament ce liquide. Je te regarde doucement quitter la pièce me laissant seul dans ce merveilleux salon spacieux. Tu te diriges donc vers la cuisine préparer mon repas, notre repas. Un peu de temps passe, je glisse mes béquilles sous les bras pour venir te rejoindre, je me débrouille bien. Ton espace, est-il sacré ? Laisse-moi venir un petit peu l'empiété. Je ne veux pas paraître lourd ou grossier ou malsain non, Je ne suis pas ce genre de type. Je voudrais m'excuser.

Je me dirige alors doucement derrière toi respectant quand même une certaine distance pour ne pas te rendre mal à l'aise. Ta présence m'apaise terriblement. Une main sur ton épaule, celle-ci vient dégager une petite mèche de tes doux cheveux pour venir directement te chuchoter quelques mots à l'oreille. Mon cœur renaît, c'est donc ça être; être vivant ? Aimes-tu m'entendre ?

- Phoebe, Pardon de ne pas avoir répondu à ton sms, et de m'être enfui comme un lâche. Murmure, je suis sincère. Regarde-moi.





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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyMar 29 Nov 2022 - 9:21


@Eiji Takuma - Au vu de sa réponse j'imaginais qu'il se soit cogné la tête sur le sol. J'espérais ne pas avoir aggravé son état, si tel était le cas je m'en voudrais pendant un moment. "Je ne crois pas !" Je l'entends rire et je souris légèrement, c'est la première fois en une semaine que je l'entends ainsi rire. D'ailleurs, je me rends compte que depuis qu'on est arrivé chez moi, il semble plus détendu et serein, c'est une bonne chose. Je me redresse avant de l'aider à en faire de même soucieux tout de même de son état de santé. "Rien à signaler, je vais bien; regarde." Je m'attarde un instant sur son torse qu'il est entrain de me montrer, je réalise soudainement ce que je suis entrain de faire et je rougis légèrement en détournant le regard. La parade du vin est un bon prétexte pour moi et me permet de m'éloigner un peu. Qu'est-ce qui se passe ?

J'attrape une bouteille de vin dans le buffet avant de revenir m'asseoir sur le tapis, j'ai un canapé, mais il semble que le tapis soit bien plus confortable et agréable. Du moins j'apprécie de boire un verre en m'appuyant contre le fauteuil du salon. "Une habituée ! N'est-ce pas ?" Je pose mon doigt sur mes lèvres avant de rire, "Il ne faut pas le dire trop fort ! Je te dis certaines personnes ne voient pas ça d'un bon oeil." Je ris une nouvelle fois avant de verser le liquide bordeaux dans les verres. J'en bois une gorgée avant de filer vers la cuisine pour préparer le repas. Je commençais à me poser de sérieuse question, est-ce que j'étais seule depuis trop longtemps et que c'était ça qui me faisait croire à certaine choses ? Certainement, qui pourrait bien s'intéresser à moi ?

Le bruit des béquilles dans la cuisine attira mon attention, mais je continuais ce que j'étais entrain de faire. Il devait certainement se sentir seul et avait envie de discuter. Je ne m'attendais pas cependant, à sentir sa main venir contre mon épaule. J'arrêtais mon mouvement avant de l'entendre chuchoter dans mon oreille. "Phoebe, Pardon de ne pas avoir répondu à ton sms, et de m'être enfui comme un lâche." Je secouais légèrement la tête puis je me tournais pour lui faire face, nous étions soudainement très proche l'un de l'autre quasiment coller l'un à l'autre comme sur le tapis. Mon coeur battait soudainement la chamade, j'étais idiote de croire des choses qui n'existait pas tout ça c'était dans ma tête. Je tentais de me détendre un peu et surtout d'arrêter que mon coeur prenne le dessus sur ma raison. "C'est rien ! En même temps, je suppose que j'aurais sans doute fait la même chose si j'avais eu peur..." J'avais dis tout ça en murmurant, pourquoi ? Parce qu'il était à quelques centimètres de moi ? Je souriais légèrement en prenant appuie sur le plan de travail, est-ce que j'avais vraiment le droit ? Peut-être que j'allais me faire jeter ? Tant pis au moins j'en aurais le coeur net ! Je venais glisser mes bras autour de son cou puis je venais coller mes lèvres contre les siennes, c'était idiot, totalement idiot d'ainsi agir et il allait surement fuir la maison à présent...
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyMar 29 Nov 2022 - 13:53


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Je te laisse alors prendre le temps de regarder mes blessures sous mon sweat humide. Mon bandage est un peu saboté, mais pas si impacté que cela. Je vais bien, c'est promis. Tes petits yeux viennent observer mon image, oh ; attends.

- Mais c'est qu'elle rougit ? Dis-je doucement, tu es tellement mignonne; c'est à cause de moi? C'est bien la première fois qu'une personne aimait plutôt prendre soin de moi, toi. Je ne veux que toi. Je ne veux aucunement partir d'ici c'est bien mieux qu'être à l'hôpital. Ma vie change radicalement à cet instant, c'est quand même incroyable. J'aime finalement vivre, vraiment.

Je finis mon premier verre avant de décider de venir te rejoindre dans la cuisine, je ne peux donc me passer de toi ? Dans quel état tu me mets en si peu de temps mon étoile. Tu ne te rends compte de rien ? C'est magique. Tu as une fille, tu as eu un homme aussi apparemment. Et pourtant cela ne me dérange absolument pas, ce n'était pas le bon pour toi. Tu mérites le meilleur du monde, tu es une battante et merveilleuse. Je veux que tu le saches, je veux être présent pour toi comme tu l'es et l'a été pour moi.

Tu peux apercevoir les battements de mon cœur apparaître sur ma face quand tu te retournes vers moi. Nos visages si proches, cet instant est juste dingue pour moi. Et pour toi aussi ? Après mon pardon, tu ne me repousses pas non ; au contraire. Tu me chuchotes que tu aurais fait la même chose, c'est vrai ? J'ai des papillons dans le ventre quand je sens tes douces lippes se poser aux miennes, je rêve. Je rêve, je ne veux plus me réveiller.

C'est moi qui devient tout rouge pour le coup, le vois-tu ? Nous sommes là, ensemble et il en était hors de question de quitter la pièce. Cette fois-ci, je ne veux pas m'en aller non ; je ne fuis plus. Je viens déposer une béquille sur le côté pour venir libérer mon bras entier afin de venir enrouler ta petite taille de reine parfaite prolongeant ce baiser que tu viens de m'offrir. C'est la première fois que je te touche ainsi, lentement ; sûrement. Avec passion. Mon souffle s'accélère, je suis juste heureux. Phoebe.

- Nous en avons des points en communs finalement. Murmure. Je ne quitte plus ton regard. Je colle mon front contre le tien, tout mielleux. Je suis doux, je ne veux aucunement précipiter les choses ou autres. Aimes-tu sentir ma peau sur toi ? Est-ce trop ? C'est trop tard, mon cœur s'emballe. Merci de me sauver. Ma vie, pourrait-elle donc reprendre vie ? Je viens rajouter alors quelques paroles, tu peux sentir ma respiration sur ton visage. Tu es toute rapproché. Touche-moi aussi, si tu veux. J'ai toujours ma capuche, elle aussi ; c'est une longue histoire. Personne n'a encore réussi à me l'enlever, pourtant ; mes cheveux sont tellement agréables. Enfin, je crois ; peut-être ?  

- Ma sauveuse étoile. C'est ton surnom, tu aimes ? Je pleurais il y a quelques heures et regarde comme je suis mieux maintenant.  



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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyMar 29 Nov 2022 - 14:21


@Eiji Takuma - Le rouge était monté à mes joues lorsque j'avais posé mon regard sur le torse de Eiji, j'avais tourné la tête rapidement, espérant qu'il ne remarque rien. Seulement, c'était loupé, il avait tout vu. "Mais c'est qu'elle rougit ?" Je secouais la tête tout en prenant une bouteille de vin, il me fallait une excuse, un échappatoire pour ne pas répondre à cette question, qui sonnait d'ailleurs plus comme une constatation.

Après avoir bu une gorgée de vin, j'avais filé dans la cuisine pour préparer le repas. Il était plus que l'heure de s'y mettre surtout que ça prenait un peu de temps. Je me demandais tout de même ce qui était entrain de se passer. Pourquoi j'avais une drôle de sensation ? J'entendais les béquilles et sans vraiment prêté attention, je m'attendais à ce qu'il me pose une question ou me demande quelque chose. Ce fut un électrochoc de sentir sa main se poser sur moi. Je me retournais alors qu'il venait de s'excuser dans mon oreille. Mon regard se posa sur lui et je tentais de le rassurer, j'aurais sans doute fait pareil moi aussi. Par contre, je n'avais pas prévu de laisser mon cœur prendre le dessus.

Mes bras venait de s'enrouler autour de son cou et mes lèvres s'étaient posées avec douceur sur les siennes. Il pouvait me repousser, peut-être même qu'il devait le faire ? Je sens son bras qui vient s'enrouler autour de ma taille tandis qu'il répond à ce baiser. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'on est entrain de faire ? "Nous en avons des points en communs finalement." Je lui souris légèrement, "Tu n'as pas peur ?" Il aurait le droit après tout, je sors de nulle part, on se connait depuis une semaine seulement, j'ai une fille de treize ans, je suis divorcée et bien plus âgée que lui aurait de quoi flipper.

"Ma sauveuse étoile. " Je lève un sourcil, "rien que ça ?! C'est un peu trop puissant non ?" Je ne me vois pas comme une sauveuse, je n'ai fais que agir comme tout le monde, enfin je crois que tout le monde l'aurait fait ? Finalement, peut-être que je peux me voir comme une sauveuse, mais maintenant ? Qu'est-ce qu'il va se passer ? Est-ce qu'il va encore fuir une fois que je serais endormie ?
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Message(#) Sujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. - Phoebe & Eiji. EmptyMar 29 Nov 2022 - 14:59


Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.
EXORDIUM.
- Au secours, c'est grave docteur ? Tu es là, si proche de moi. Nos corps presque collés l'un et l'autre. Je papillonne comme un fou, mais je suis rapidement submergé par mes pensées, mes peurs et mes angoisses quand je t'entends me demander si j'avais peur. Peur de quoi ? De toi ? De nous ? De tout ? Je voulais juste profiter sans pour autant réveiller mes démons. Phoebe, tu viens de le faire. Évidement que je suis mort de trouille, et depuis bien plus longtemps que tu ne le crois. Pas que depuis ce soir. J'ai peur que tu m'abandonnes depuis la première fois que tu as croisé ma route, c'est tellement pathétique. Pourquoi autant de niaiseries. Oui, je flippe; j'ai peur que tu prennes peur. Que tu prennes la fuite, que tu me laisses. Voici ce que je suis réellement, un trouillard de la vie. C'est pour cette raison que je ne m'attache pas, à personne. Car ils m'abandonnent tous à chaque fois. Mais j'ai envie de croire le contraire à ton sujet petite étoile. Ma respiration gronde maintenant, ta demande vient de me bruler à l'intérieur de moi. Oui, j'ai peur. Mais mon front reste poser contre le tien, mes prunelles soudainement inquiètes noyées aux tiennes.

- Non... Pourquoi...? tu as peur toi ? Menteur. Mon cœur flippe de ta réponse. Tu veux déjà m'abandonner ? Tu es comme tout le monde ? Je vais donc repartir comme ça ? Avec mes béquilles et ce baiser comme unique souvenir ? Phoebe, par pitié.  

C'est un peu trop puissant, c'est ce que tu me dis. Je suis vexé et humilié d'un coup. Je décolle alors ma face de ton petit front cocon. Cela semblait finalement te déranger. Je viens de faire une gaffe ? Je te rends mal à l'aise ? Trop de questions viennent m'envahir. Tout allait si bien, je viens de tout gâcher, c'est ça ? Je suis tellement con.

- Pardon... Oui, pardon ; pour tout. Je reste debout, une main sur ta taille pendant que l'autre reste agripper sur ma béquille. Finalement, peut-être que tu n'aimes pas ma présence ? Je dois retirer ou laisser ma petite main sur ta taille svelte ? Phoebe, guide moi.

- Je ne voulais pas... que tu sois mal à l'aise...

Je me réfugie une nouvelle fois sous ma capuche, les yeux larmoyants. Je viens de foirer quelque chose ? Veux-tu que je parte ? J'aimerais pourtant rester avec toi. C'est quoi la suite ? Phoebe, tu es en train de changer ma vie, mais peut-être me détestes-tu déjà ? Je suis crispé, mon regard rivé au sol. honteux. Impuissant.



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