Les jours défilent et ne se ressemblent pas. Voilà des jours que la pluie a pris possession de la météo. Si Kalon aime beaucoup la pluie à travers sa fenêtre, il aime beaucoup moins lorsqu’il est temps de sortir dehors pour l’affronter pour aller à tel ou tel endroit. Alors, il n’est pas beaucoup sorti Kalon, limitant ses sorties au boulot et quelques courses qui ne pouvaient pas attendre quelques jours de plus. Alors, quand le soleil a pointé le bout de son nez, il n’a pas hésité à sortir. Ça tombe bien il ne travaille pas aujourd’hui alors c’est le bon moment pour aller faire un tour. Il n’est que six heures lorsqu’il sort de l’appartement, essayant de faire doucement pour ne pas réveiller ses colocataires. Il a passé une longue nuit, ce qui n’est pas le cas de certains avec qui il vit qui ont dû se coucher il y a une heure à peine. Mais Kalon n’est pas sorti la veille, du fait d’avoir dû ramener du travail à la maison. Mais non, au lieu de ça il s’est couché tôt et réveillé tôt. Alors, il ne croise pas grand monde en ville, mis à part certains habitants pressés d’aller au travail. Il prend son temps Kalon, profitant de n’avoir rien à faire et de profiter de prendre l’air sans sortir de parapluie. Le soleil n’est pas encore levé mais ça ne saurait tarder et il a hâte que des rayons du soleil viennent lui caresses l’épiderme. La ville australienne lui parait calme aujourd’hui. Il n’est pas du genre à profiter du temps qui passent, sa vie est à cent à l’heure la plupart du temps alors il ne veut que profiter. Tandis qu’il arrive dans le parc, il s’asseoit sur le premier banc de libre qu’il croise. Il est dans ses pensées tandis qu’un fracas le sort de ses songes, témoins d’un accident de deux roues. Se précipitant vers l’inconnu.e, il s’assure que tout va bien « Est-ce que vous avez mal quelque part ? Tout va bien ? »

Getting out of your thoughts

   @Kalon Yoon   
gif giantmonster

Edison vit à contre-courant.
Il est six heures du matin et il s’apprête à rentrer chez lui après avoir passé bien trop d’heures dans la salle de concert, le Loophole. Pas besoin d’être doué en analyse sociale pour comprendre qu’il fuit son appartement, qu’il fuit la chambre vide de son fils … les avocats sont toujours en train de se battre pour faire en sorte que les parents s’accordent sur une garde partagée. Bientôt Henry réapparaitrait dans sa vie et il pourra de nouveau se plaindre du manque de sommeil causé par la plus jolie des raisons : son fils. Six heures du matin, il est temps de rentrer pour prendre une douche et pour dormir quelques heures. Juste quelques heures avant de répéter la même journée.

Les mains dans les poches de sa veste, il avance d’un pas pressé. Pas le genre de tempo que l’on adopte quand on se promène, qu’on erre … non, il utilise le tempo qu’on utilise quand on veut rentrer et vite ! Écouteurs dans les oreilles, il n’entend pas le fracas un peu plus loin, c’est quand une silhouette se lève à côté de lui – il vient de passer devant le banc sur lequel Kalon se trouvait – qu’il relève la tête pour découvrir la raison de sa réaction. Un vélo au sol. Une personne étendue à côte. Il fronce les sourcils, retire un écouteur et accélère un peu plus le pas pour approcher le duo.

« Est-ce que vous avez mal quelque part ? Tout va bien ? » La personne étendue sur le sol a une écorchure sur le genou et a toujours une jambe coincée sous son vélo. Apparemment, cette personne est aussi solide qu’une poupée de chiffon. Edison s’approche davantage pour s’occuper du vélo et aider l’inconnue à s’en sortir et permettre à Kalon d’y voir un peu plus clair.  « EH ! Touche pas à mon vélo ! » s’écrie la jeune femme qui a toujours les fesses au sol et qui ne semble pas avoir compris qu’ils sont là pour la sortir de la galère. Edison reconnaît aussitôt les yeux rougis par l’alcool, les pupilles dilatées par une soirée apparemment terminée. « Pas de panique, Rambo, je te le remets juste en place ton bolide. » Son regard se pose sur Kalon et il espère sérieusement que ce dernier a des talents de diplomate.