AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_ppf25zckU31txsq03o3_400
POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 5si5
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson D6jn
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_oqz1uiKtTQ1rqyqrl_250
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_nuvgngzvWi1qlt39u_250
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_mcetygXWmK1qd90klo6_r3_250
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyDim 3 Avr - 22:03




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
ezékhiel & jameson

La plupart du temps, j’adorais mon métier. Il me donnait l’impression de faire quelque chose d’utile et d’important pour rendre le monde plus juste. Veiller à ce que les salariés d’une entreprise soient traités de façon équitable, soutenir une association de défense animale face à un industriel de l’agro-alimentaire, ou encore obtenir justice pour une jeune femme ayant subi un traumatisme… Des combats qui me passionnaient ! Et puis il y avait les divorces. La face ingrate de ce job. Lorsque j’étais devenue associée quelques mois plus tôt, je m’étais promis de ne plus jamais traiter ce type de sujet. Et je m’y étais tenue, jusqu’à ce qu’une amie décide de quitter son mari. Évidemment, je n’ai pas pu refuser. C’est comme ça que je me suis retrouvée dans une salle de conciliation, coincée entre deux bêtes enragées (les futurs-ex-époux) et un confrère dépassé par la haine qui jaillissait de leurs bouches. J’avais tenu trois heures, au milieu de ce champs de bataille où les balles prenaient la forme de réflexion-passives agressives ou accusassions vieilles de dix ans. Et puis j’ai craqué. « Ça suffit, » je les ai coupés d’une voix ferme en me levant. « On pourrait passer un mois entier dans cette pièce et nous n’aurions toujours pas décidé qui héritera de la chaussette droite de votre fille. Si vous voulez passez votre temps à raviver de vieilles rancœur, faites-le auprès d’un psychiatre ou mieux encore, entre vous. Les économies que vous réaliserez en vous épargnant mes honoraires et celles de mon confrère vous rendront peut être plus généreux lors du partage. » Du coin de l’œil, je pouvais voir ce dernier hocher frénétiquement la tête en se redressant sur sa chaise. Son mal de tête devait être à peu près équivalent au mien et nous n’avions plus qu’une seule envie : sortir de ce trou à rats. J’ai désigné les dossiers que l’autre avocat et moi avions préparés – et auxquels ils n’avaient pas daigné jeter le moindre coup d’œil avant de commencer à se bouffer la gueule. « Etudiez ces propositions à tête reposée, réfléchissez à ce que vous voulez vraiment et pas à ce qui fera le plus mal à l’autre. C’est le seul moyen d’en sortir. Et par pitié, ne reprenez pas contact avec nous tant que vous n’aurez pas réglé ces questions. » J’ai lancé un regard appuyé à ma cliente – le message s’adressait surtout à elle. Son mari était un enfoiré, mais un enfoiré qui avait surtout envie d’en finir rapidement quitte à y laisser des plumes et sa fortune. Elle, elle était blessée, et les biens matériels venaient en second lieu. Sa douleur était ailleurs, et je ne pouvais malheureusement pas l’aider à panser ces plaies. Elle a hoché la tête, penaude, et j’ai posé une main sur son épaule en y exerçant une petite pression. Puis j’ai salué mon confrère, attrapé mon sac Matt & Nat, et j’ai quitté la pièce.

Après ça, je suis retournée dans mon bureau, et j’ai essayé de me concentrer. Peine perdue. J’avais l’impression d’étouffer entre ces quatre murs, et n’arrivais pas à me débarrasser de la sensation de malaise qui m’habitait. Je ne comprenais pas comment deux personnes qui pensaient s’aimer assez pour se marier pouvaient se débiter de telles horreurs quelques années plus tard. Vers le milieu de l’après-midi, j’ai abandonné. J’ai plié le dossier sur lequel je pataugeais et j'ai envoyé un texto à Ezékhiel, en lui demandant s’il pouvait me rejoindre au café du parc dans une heure. Warner Bros voulait utiliser un morceau du dernier album de The Dirty Conviction pour une de ses productions cinématographiques et il m’avait demandé de jeter un œil au contrat. J’avais lu le dit document la veille avant de me coucher et inscrit quelques notes dans les marges. C’était globalement clean, et s’il le souhaitait, il pouvait le signer sans crainte. J’aurais pu lui envoyer le scan par e-mail, mais quelque part, je crois que j’avais envie de le voir, et cette excuse était aussi bonne qu’une autre.

Sans attendre sa réponse, j’ai traversé Brisbane au volant de ma voiture. Il fallait que j’aille prendre l’air. Je gardai les yeux fixés sur la route devant moi pour ne pas me concentrer sur les immeubles qui emprisonnaient les rues trop étroites. Putain de claustrophobie. En temps normal, je parvenais à vivre avec, mais parfois, ça me frappait en pleine face au moment le moins opportun. Enfin, les bâtiments se firent moins hauts, et la verdure plus présente. J’ai sentis un poids quitter ma poitrine et ma respiration se fit plus libre. J’ai garé ma tesla quelques mètres avant le parc et m’y suis enfoncée à pieds. La nature Australienne y était magnifique à cette période de l’année – ma préférée. Les feuilles d’arbres se déclinaient en une kyrielle de teintes entre le jaune et le rouge, décorant la pelouse verte de jolies touches colorées. Comme une œuvre d’art impressionniste. J’ai enroulé mon foulard en soie synthétique bordeaux autour de mon cou pour le protéger d’un courant d’air, et j’ai commandé un thé au café du parc. Ma boisson chaude entre les mains, je me suis installée à une table un peu en retrait, le plus proche possible de la nature. Petit à petit, je sentis la tension quitter mon corps et les traits de mon visage se détendirent. J’ignorais quand Ezékhiel se pointerait, ni s’il parviendrait à se libérer, mais je l’espérais. Un léger sourire flottait sur mon visage alors que je repensais à notre dernière rencontre la semaine passée. D’abord, je me suis remémoré les quelques verres que nous avions pris en écoutant de la musique dans son appartement, la lueur de ses yeux lorsqu’il riait. Une bonne soirée entre amis. Puis d’autres images et sensations se sont imposées à mon esprit. Le toucher lisse de sa peau. Le goût de sa bouche sensuelle. J’ai réalisé que je me mordillais machinalement la lèvre inférieure et j’ai secoué la tête. Par amusement, mais aussi pour me rappeler à l’ordre. Aucune dérive de ce genre n’était prévue aujourd’hui. Le contexte était mi amical, mi professionnel. Et nous étions dans un parc, bon sang !

code by lizzou × gifs by tumblr


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::



Dernière édition par Jameson Winters le Mer 20 Avr - 23:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptySam 9 Avr - 0:40




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
Castiel & Jameson

La nuit est agitée, peuplée de rêves étranges qui me font me tourner et retourner encore et encore dans le lit. La chaleur est insoutenable, je me dénude, me recouche. Puis me relève une nouvelle fois. Cinq heures du matin. Harley miaule sans discontinuer. Elle aussi est dérangée par mes réveils nocturne. Je jette un coup d’oeil à mon téléphone, j’ai plusieurs appels manqués, nombreux de Nick qui me harcèle. D’autres de Luc qui me demande ce que je fous. Je voulais pas sortir ce soir, je voulais juste m’enfermer dans mon loft à double tours et me pencher sur la bouteille. Ma mère va mal. De plus en plus mal même. Son coeur est défaillant, de plus en plus faible. Elle est en séjour aux soins intensifs. Mes boyaux se tordent à cette pensée. Dormir. Il faut que je dorme pour oublier le temps de quelques heures que ma mère est aux frontières de la mort. Après avoir bu un énorme verre d’eau fraiche, je retourne dans ma chambre d’un pas lent. Je monte les marches menant à l’étage supérieur. Au passage, j’allume la chaine stéréo et de la musique pop rock résonne dans tous le loft. Je retourne me glisser sous les draps après avoir retiré mon caleçon.

Lorsque j’émerge de mon coma, la tête enfouie dans les draps, je suis toujours trempé de sueur. Mon sommeil a été plus que mouvementé et je ne suis absolument pas reposé. Il est déjà quinze heures trente. Je me lève pour aller prendre une bonne douche fraiche afin de rafraichir mon corps bouillonnant. Le soleil inonde le loft entièrement et me met le sourire aux lèvres. Après une longue douche, je décide d’aller me nourrir, la fin tiraille mon estomac. mon téléphone sonne dans la poche du jean que je viens d’enfiler et dans laquelle je l’ai glissé. Nick.  « Ouais ? » Lui dis-je un peu brusquement :  « Ouais mec, si jamais t’as l’occaz’ d’avoir Jameson au téléphone ou quoi, parle lui du contrat stoplait. On a bientôt un rendez-vous avec la maison de disques … » J’acquiesce et lui dit que je contacterais Jaimie - notre avocate et également mon plan cul régulier - le plus rapidement possible.

Guitare à la main, à moitié couché sur mon sofa, je tente de mettre les bons accords sur les paroles que j’ai écris la veille. Mais rien ne fonctionne :  « Putain d’accords à la con … » Je suis à deux doigts de balancer ma guitare contre le mur le plus proche lorsque mon téléphone vibre à côté de ma tête, sur l’accoudoir. Je me redresse d’un coup et l’attrape pour y lire un message de Jameson. Quand on parle du loup je ne peux m’empêcher de penser. Elle veut que nous nous retrouvions dans le parc, au café, dans une heure. Je regarde ma montre. Parfait. Je balance pratiquement mon acoustique sur le canapé et me jette vers la salle de bain. Je monte les marches deux à deux.

Une demie heure plus tard je suis habillé, parfumé et prêt à partir. J’attrape mon casque, mon téléphone que je glisse dans ma poche avant, mes clés, caresse Harley au passage avant de claquer la porte derrière moi. Je saute sur ma bécane avant de mettre les gaz. En moins de quinze minutes j’arrive devant le parc. Je me gare et descend avant de retirer mon casque. Je passe une main dans ma tignasse brune pour la remettre un peu en place. Lorsque j’arrive au pas de course devant le café, Jaimie est déjà bien installée. Je la trouve directement, un peu plus loin, en retrait. Elle tient sa tasse. Je m’approche d’un pas assuré, plus lent :  « T'attends quelqu’un, poupée ? » Lui dis-je d’une voix grave, qui ne m’appartient pas. Je me penche vers elle pour déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Nous sommes si proches. Ce n’est qu’une relation charnelle, mais c’est si bon. Je me pose lourdement sur la chaise à ses côtés et dépose mon casque à mes pieds. Je sors mon paquet de clope et en extirpe une pour la coincer entre mes lèvres. Une fois allumée, je tire une longue latte avant de cracher la fumée en l’air :  « Tu voulais me voir chérie ? » Lui dis-je, un sourire taquin plaqué sur les lèvres. Jaimie est toujours aussi sublime. Tirée aux quatre épingles dans son tailleur stricte. Ca change bien sur de la tenue dans laquelle je la voix le plus souvent, c’est à dire nue. Et entre nous, je la prendrais bien sur la table. Sa petite jupe serrée me donne des bouffées de chaleur.

code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_ppf25zckU31txsq03o3_400
POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 5si5
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson D6jn
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_oqz1uiKtTQ1rqyqrl_250
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_nuvgngzvWi1qlt39u_250
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_mcetygXWmK1qd90klo6_r3_250
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptySam 9 Avr - 19:34




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
ezékhiel & jameson

Je ne sais pas vraiment combien de temps je suis restée là, à siroter ma tasse, perdue dans mes pensées. Probablement pas plus de quelques minutes. Mais assez longtemps pour que je perde le contact avec la réalité et qu’une voix grave me ramène un peu brutalement sur terre. Pendant une seconde, j’ai cru qu’il s’agissait d’un lourdaud que j’allais devoir évincer, puis j’ai secoué la tête avec un sourire quand j’ai reconnu Ezékhiel. Mon musicien sexy à la démarche si assurée. J’ai attrapé le col de son tee-shirt alors qu’il se penchait vers moi, attirant son visage jusqu’à ce que ses lèvres douces effleurent les miennes. Je me laissais souvent surprendre par cette familiarité, cette intimité qui s’était glissée entre nous. Je ne savais pas si elle s’était construite insidieusement au cours des sept dernières années, ou si elle nous était tombée dessus d’un coup lorsqu’il était venu vivre à Brisbane. Je ne savais pas non plus ce que j’avais pu faire pour attiser le désir d’un jeune homme de 28 ans qui n’avait qu’à claquer des doigts pour qu’une jeunette lui tombe dans les bras. Je ne captais rien, mais je m’en fichais, parce que je ne me posais jamais ces questions quand nos corps brûlants ondulaient l’un contre l’autre. J’étais en général bien trop occupée à profiter de la sensation exquise que ces ébats me procuraient. Un sourire aux lèvres, j’ai inspiré une bouffée de son arôme avant de le libérer. Un mélange du parfum naturel de sa peau, de son blouson et de sa Harley. Bon sang, cette odeur avait vraiment un effet pavlovien sur moi : pour une raison que je n’arrivais pas à m'expliquer, elle me donnait instantanément envie de lui arracher ses fringues. Et je crois que ça se lisait un peu dans mon regard alors que je l’observais se laisser tomber sur la chaise à mes côtés et coincer une clope entre ses lèvres. Putain. J’aimais pas qu’il se détruise les poumons avec cette merde. Mais j’ai décidé d’ignorer ce foutu sentiment protecteur mal placé et de répondre à la question qu’il me posait. J’ai haussé un sourcil appréciateur. La raison officielle de sa venue, il l’avait déjà : le contrat. Mais il était loin d’être idiot et savait que je ne l’avais pas fait venir ici uniquement pour ce détail.  

- J’avais besoin de prendre l’air, j’ai répondu d’un ton détaché.

Ça non plus, ce n’était l’unique raison. Sans que je puisse le contrôler, mon regard a glissé sur lui, s’accrochant aux parties que je trouvais les plus érotiques : le jean qui mettait si bien son corps en valeur, ses mains puissantes, la ligne de sa mâchoire… J’ai mordillé ma lèvre inférieure, et j’ai décidé de jouer la carte de la franchise.

- Quoi que pour être honnête, je crois que j’avais surtout envie de me rincer la rétine.

Je lui fis un clin d’œil taquin, laissant courir mes doigts sur sa cuisse à travers son jean. Un geste que j’avais voulu innocent – puisque, dus-je me le rappeler, j’étais ici pour bosser – mais qui pouvait facilement catalyser une réaction en chaîne. Lorsque je m’en suis rendue compte, j’ai stoppé net et me suis légèrement redressée sur ma chaise pour fouiller dans mon sac. J’ai sorti le dossier qui contenait son contrat pour le poser devant lui sur la table et me suis éclaircit la gorge.

- J’ai revu le document que tu m’as envoyé l’autre jour, dis-je d’un ton plus sérieux – celui de l’avocate. J’ai ouvert le dossier et désigné les paragraphes les plus importants du bout du doigt. Globalement, c’est net. J’ai ajouté deux ou trois mentions pour resserrer la protection de vos droits d’auteurs et imprimé une nouvelle version que tu pourras leur apporter lors de la signature. J’ai marqué une pause et levé les yeux vers lui. Enfin, si ça te convient, évidemment.

J’avais pas l’habitude de demander à mes clients leur avis, un truc qu’on m’avait déjà reproché. J'étais payée pour mon expertise, et n’étais pas du genre à avancer une proposition – que j’estimais la meilleure – sans avoir exploré toutes les autres pistes. Par conséquent toute discussion ou remise en cause me semblait insignifiante. Mais Ezékhiel n’était pas seulement un client, et ses remarques n’étaient jamais futiles, alors avec lui, je faisais des efforts. Traitement de faveur ? Probablement. Mais disons que toutes les personnes avec qui je travaillais ne m’apportaient pas le même niveau de satisfaction personnelle… Fort heureusement !  

code by lizzou × gifs by tumblr


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::



Dernière édition par Jameson Winters le Jeu 21 Avr - 17:54, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyMar 12 Avr - 11:52




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
Castiel & Jameson

Le soleil décline doucement dans l’horizon, la terrasse déjà ombragée du café se fait un peu plus sombre tandis que je regarde les derniers rayons du soleil disparaitre derrière un grand chêne.
Mon regard revint rapidement sur la belle brune à mes côtés. Dès la seconde où je l’avais vue, s’approchant de nous, de sa démarche assurée, dans les coulisses du festival, j’avais su. J’avais su qu’elle finirait dans mes draps, cependant ce que je n’avais pas prévu, c’est que je m’attacherais à elle. C’était la seule personne qui avait réussi à capturer mon corps pendant si longtemps. A chaque fois que nous nous croisions, notre rencontre se terminait forcément sous les draps, trempés de sueur après une baise torride. Et depuis que j’étais à Brisbane, Jaimie était la seule que je voyais régulièrement. elle avait su me captiver et me retenir - ce que les autres filles ne réussissaient pas à faire sauf … Blake.  « J’avais besoin de prendre l’air ! » me répond-elle. Je lui offre un sourire de connivence, bien sur, juste besoin de prendre de l’air. Je savais qu’elle voulait aussi me voir, après tout elle aurait pu m’envoyer le contrat par voie postale, pourtant elle m’avait donné rendez-vous. Toujours le sourire aux lèvres je tire une nouvelle bouffée, la nicotine ne propage dans mes veines et détend mon corps. Je sais que Jaimie se retient de me dire de lâcher cette merde. Elle a beau me le dire, je n’en fais rien. Depuis que j’ai appris pour mes parents, je suis incapable de lâcher mon paquet une seconde. Puis avec l’annonce du cancer de ma mère et mon meilleur pote dans le coma … Tous les événements ont fait que j’en suis devenu dépendant. Mais vaut mieux la clope que la dope non ? Je la regarde, scrute son visage parfait. Jameson fait partie des plus belles femmes que j’ai vue dans ma vie. Surement l’une des raisons pour lesquelles je suis toujours accroché à elle - physiquement et « baisement » parlant.  »Quoi que pour être honnête, je crois que j’avais surtout envie de me rincer la rétine. » m’avoue-t-elle tout en laissant son regard brillant dériver sur ma personne, s’accrochant à certaines parties comme mon jean et surtout ma taille puis remontant jusqu’à mes mains et mon visage. Je me passe la langue sur la lèvre inférieure. Jaimie sait toujours réveiller le désir qui sommeil en moi. Mais … Quelque chose m’empêche de savourer pleinement cette excitation qui monte doucement en moi. Son regard taquin - à la limite de la lubricité - me fait rire. Sa main glisse sur ma cuisse, me provoquant un frisson le long de la colonne vertébrale. Elle sait tellement y faire et surtout elle me connait tellement. Ma main se posa sur la sienne, plaquant un peu plus sa paume contre le tissus rugueux du jean. Puis elle la retira, comme si elle venait de se rappeler que nous n’étions pas seuls et qu’elle avait quelque chose à me donner. Jameson se redressa sur sa chaise avant de fouiller dans son sac à main. J’en profitais pour tirer une nouvelle latte sur ma clope tout en croisant les jambes, la cheville posée sur mon genou.  « J’ai revu le document que tu m’as envoyé l’autre jour. » reprit-elle tout en déposant une pochette, qui contenait certainement les papiers du contrats, devant moi. Elle avait repris son ton sérieux, cette voix affirmée qu’elle utilise pour son travail. Cette fois qui me fait frissonner de désir et qui m’excite à chaque fois. J’ai envie de lui dire de me punir et de faire ce qu’elle veut de moi à chaque fois qu’elle l’utilise. Je souris en m’imaginant couché sur le lit, ligoté et Jaimie redressée au-dessus de moi, un fouet à la main. Je ne suis pas un fervent adepte du sadomasochisme - même si j’aime beaucoup dominé - mais je ne dirais pas non si Jaimie venait à me le proposer. Du moins, quelques temps auparavant, je n’aurai pas dit non. Aujourd’hui la situation est différente… Ma vie est différente depuis que Blake a fait son entrée fracassante. Je secoue la tête et me concentre sur ce qu’elle me dit :  « Globalement, c’est net. J’ai ajouté deux ou trois mentions pour resserrer la protection de vos droits d’auteurs et imprimé une nouvelle version que tu pourras leur apporter lors de la signature. » Elle lève ses grands yeux marrons vers moi et je la fixe, un sourire en coin toujours accroché aux lèvres.  « Enfin, si ça te convient, évidemment. » je décroise les jambes et avance mon buste de la table.  « Tu sais que j’ai une entière confiance en toi, Jaimie ! » Dis-je tout en prenant le contrat. Je n’y jette qu’un petit coup d’oeil, regardant les noms inscrits sur le document. Jay n’y est plus… Mon sourire disparaist progressivement tandis que je pense à mon pote, allongé sur son lit d’hôpital, seuls les tubes le maintenant en vie. Je prends une inspiration avant de soupirer. Je tire une dernière fois sur ma cigarette avant de l’écraser dans le cendrier prévu sur la table.

 « Bonjour Monsieur, vous désirez boire quelque chose ? » Une voix féminine retentit entre Jaimie et moi. Je tourne le visage dans sa direction. La serveuse. Elle est jeune et plutôt jolie et bien sur elle bat des cils rapidement, ses joues rosies lorsqu’elle voit mon visage. Elle remet ses cheveux roux en place et danse d’un pied sur l’autre. Je ne souris pas. Les pensées sombres qui tournoient dans ma tête me rappellent à la réalité.  « Je vais vous prendre une bière, s’il vous plait. » Elle hoche la tête, regarde si Jaimie a encore à boire puis se détourne, avançant d’un pas rapide. Je ne la regarde pas partir. D’ordinaire je l’aurai regardée, j’aurai posé mes yeux sur son balancement de hanches, j’aurai remarqué le petit coup d’oeil qu’elle m’aurait lancé avant de disparaitre… Mais pas aujourd’hui, pas maintenant, plus maintenant. Mon regard glisse de nouveau vers Jaimie. Elle a sans doute vu les émotions passer sur mon visage, avec elle je ne porte plus ce masque de marbre, celui que je réserve aux personnes qui ne me connaissent, ce masque « sans émotions » sous lequel je prends plaisir à me cacher.  « Il faut d’ailleurs qu’on parle de … » Je me racle la gorge, une boule empêchant ma voix de passer :  « Rhmm … qu’on parle de Jay et surtout de ses parts… Enfin tous ces trucs, là.» Ma voix s’étrangle à la fin de ma phrase. J’essaie de prendre un air détaché, j’essaie de passer pour celui qui pense au groupe et à Tag, notre nouveau batteur, j’essaie de ne pas laisser mes émotions prendre le dessus. Je dois d’abord penser au groupe, à ses membres et à sa pérennité. Si je m’écoutais, je lui laisserai ses parents, qu’ils soit vivant ou mort, il reste l’un des membres fondateurs, il fait partie de ceux qui m’ont donné l’espoir, de ceux qui m’ont fait vivre des choses extraordinaires. Et je me sens minable de devoir parler de ça.

code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_ppf25zckU31txsq03o3_400
POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 5si5
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson D6jn
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_oqz1uiKtTQ1rqyqrl_250
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_nuvgngzvWi1qlt39u_250
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_mcetygXWmK1qd90klo6_r3_250
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyMar 12 Avr - 23:46




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
ezékhiel & jameson

J’ai senti un sourire tendre étirer mes lèvres quand Ezékhiel m’a affirmé avoir une totale confiance en moi, avec la spontanéité qui le caractérisait. Je le couvais du regard alors qu’il lisait le document en diagonale. Et puis ses yeux se sont accrochés sur un paragraphe et le sang a quitté son visage. Un court instant, je me suis demandé si j’avais fait une erreur. Mais je serais étonnée qu’une faute de frappe puisse avoir un tel effet sur lui. J’ai froncé les sourcils, cherchant son regard, et posé ma main sur la sienne toujours à côté du cendrier. J’allais lui demander ce qui le tracassait mais une jolie serveuse a choisi ce moment pour prendre sa commande. Voilà qui devrait le ramener à lui. Un bref sourire sur les lèvres, j’ai laissé retomber ma main sur ma cuisse, prétendant réajuster les plis de ma robe tailleur d’un vert sombre. Précaution inutile : la demoiselle ne m’accorda pas un regard. Toute son attention était dirigée vers Ezékhiel, qu’elle dévorait de ses grands yeux clairs. C’était pas croyable. Il n’avait même pas à faire le moindre effort pour qu’elles tombent sous son emprise. Certains diraient qu’avec une gueule pareille, c’était à prévoir, mais je n’y croyais pas. Certes, Ezékhiel était indéniablement beau. Avec ses traits parfaits, il pourrait être mannequin. Mais ce n’est pas ça qui attirait les femmes dans ses filets. C’était sa prestance. Son charisme. Cette âme complexe et dévorante qu’on devinait dans l’éclat de son regard, le ton de sa voix et la puissance de ses textes. C’était ça qui avait retenu mon attention la première fois que je l’avais vu sur la mainstage de Coachella, des années plus tôt. Ça qui m’avait motivée à venir le voir. Beaucoup d’hommes sont juste beaux. Peu réussissent à vous faire vibrer. Je crois que quelque part, Ezékhiel avait conscience de ce charme, et qu’il en jouait. Aux soirées du groupe, je l’avais toujours vu avec une nana accrochée à sa taille – et rarement des plus laides. Je me doutais qu’il voyait d’autres femmes, même si je ne lui avais jamais posé la question. Son corps ne m’appartenait pas, de la même façon qu’il ne possédait le mien que quand je le décidais. Un frisson de désir parcouru ma colonne vertébrale. Là, tout de suite, je lui aurais bien donné cette autorisation tacite. Évidemment, le moment était particulièrement mal choisi, puisqu’il était déjà occupé avec une autre jeune femme. Du moins je m’attendais à ce que ce soit le cas, parce qu’il semblait à peine remarquer sa présence. Nouveau froncement de sourcils. Je commençais sérieusement à m’inquiéter cette fois-ci. D’ordinaire, Ezékhiel ne loupait pas une occasion de reluquer les jeunes femmes qui lui témoignaient ce genre d’intérêt, de flirter outrageusement jusqu’à ce qu’elles prennent une teinte pivoine. Je l’avais vu faire des centaines de fois. Il a commandé une bière, avec autant de retenue que s’il avait parlé à un homme. Se pouvait-il qu’il soit arrivé quelque chose à sa grand-mère, ou à Jay ? Je savais qu'Ezékhiel traversait une période difficile en ce moment. Il n’en parlait pas beaucoup, préférant probablement se changer les idées. Mais parfois, il s’ouvrait. Peut-être que ma présence le rassurait, ou alors il savait qu’il pouvait décharger ses craintes avec moi, que je pouvais les encaisser. J’ai pris une inspiration et fait un signe à la serveuse qui était sur le point de s’éloigner. Si on allait sur ce registre, je préférais abandonner les tisanes.  

- Un whisky... Double.

Elle hocha la tête et continua son chemin, mais mon regard était à nouveau sur Ezékhiel. Je sentais qu’il avait un truc sur le cœur qu’il devait partager, mais ça avait du mal à sortir. Alors j’ai fermé ma gueule, même si la question brûlait mes lèvres. Quand les premiers mots sont sortis de sa bouche, j’ai hoché la tête, pour l’encourager à continuer. C’était Jay. J’eus un pincement au cœur alors que l’image de son meilleur ami s’imposait à mon esprit. Si vivant et souriant. Toujours prêt à dépanner quelqu’un ou à vous écraser entre ses bras amicaux. C’était comme ça qu’il était dans mes souvenirs. Tel il aurait dû l’être aujourd’hui. Putain de monde arbitraire. J’ai détourné les yeux et pincé les lèvres, juste une seconde, assez pour me recomposer. Je ne me sentais pas légitime. J’avais de la peine pour le musicien, mais c’était pas comparable avec ce qu'Ezékhiel ressentait. Alors j’ai scellé cette émotion dans une enveloppe et je l’ai balancée dans ma boite de pandore, avec toutes les autres qui s’y entassaient depuis des années. Quand j’ai reposé mon regard sur Ezékhiel, j’ai vu qu’il en avait fait de même. Mais son expression détachée ne me trompait pas.

- Ne t’inquiètes pas pour ça, j’ai répondu d’une voix douce, presque maternelle. On fera ce qu'il faudra, quand il le faudra.

Je me suis rapprochée de lui, cherchant à nouveau son regard. Ses prunelles se sont accrochées aux miennes. Un océan rempli de doutes. J’ai effleuré les contours parfaits de son visage du bout de mes doigts puis posé ma paume sur sa nuque. Je caressais doucement sa peau et la racine de ses cheveux alors que je continuais :

- J’ai commencé à me pencher sur la question quand son coma s’est prolongé, j’ai détourné les yeux, incapable de soutenir son regard. Quelque part j’avais l’impression de le trahir en ayant creusé le sujet sans qu’on me le demande, et surtout sans qu’on sache ce qu’il adviendrait de Jay. Je ne savais pas si toi et les autres voudraient même penser à ces choses, alors je me suis dit qu’il fallait mieux que je sois préparée. Pour pouvoir vous en parler si…

J’ai pas pu finir. Si quoi ? Je savais même pas. S’il venait à décéder. S’il ne se réveillait jamais. Je ne voulais pas penser à ces éventualités plus que Ezékhiel. Je détestais l’injustice. Et cet accident, c’était une putain d’injustice. Mais en tant que conseil juridique du groupe, je n’avais pas le choix. C’était mon rôle de penser à la pérennité des membres qui lui survivaient. Dans ces moments, je comprenais pourquoi on m’avait toujours recommandé de ne pas m’attacher à mes clients. Jusqu’ici, je n’avais jamais eu d’efforts à faire pour éviter ça. Ma façade de cold bitch s’en chargeait bien à ma place. Mais ces petits musiciens avaient su s’infiltrer dans mes veines et nager jusqu’à mon cœur. Surtout l’un d’entre eux. J’ai soupiré et laissé retomber ma main sur le rebord de sa chaise.

- On n’a pas besoin de parler de ça tout de suite. Sauf si c’est ce que tu veux. J’ai relevé les yeux vers lui, soutenant son regard. Je suis là, avec toi, d’accord ?  

J’ai insisté sur cette dernière phrase. Je voulais qu’il comprenne. Qu’il sache que j’étais pas seulement là pour cette affaire de parts et de droits d’auteur. Que je lui apporterai mon soutien quoi qu’il arrive avec sa grand-mère et son meilleur pote. Un raclement de gorge me fit sursauter, et je me suis écartée pour découvrir la serveuse. Étrangement, j’avais l’impression qu’elle me fusillait du regard. Elle a déposé la bière devant Ezékhiel et un verre Jameson devant moi. Je ne pus retenir un sourire ironique en lisant le nom qui se détachait du liquide ambré que j’aurais reconnu entre milles. Irish Whiskey, single malt. Un de mes préférés… tu parles d’un cliché.      

code by lizzou × gifs by tumblr


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::



Dernière édition par Jameson Winters le Jeu 21 Avr - 17:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyLun 18 Avr - 1:00




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
Castiel & Jameson

« Un whisky... Double. » Commande finalement Jaimie. Finit la boisson chaude et tranquille, nous passons donc aux choses sérieuses. C’est sure que le sujet que j’ai mis sur la table n’est pas des plus joyeux, j’aurai pu y aller doucement, mais j’avais envie d’en être débarrassé en réalité. Si j’avais pris mon temps pour lui parler de ce sujet plus que sensible j’aurai ruminé ça tout le temps de notre rendez-vous et les moments passés avec Jaimie ne devaient pas être gâchés par ça, alors autant tout balancer d’un coup pour pouvoir profiter de notre moment après. Je savais qu’une fois mon sac plus ou moins vidé, nous pourrions passer à autre chose, je remettrais mon masque de marbre et nous passerions une bonne soirée, entre amis. Je me tournais vers la serveuse avant qu’elle ne parte :  « Deux s’il vous plait, avec la bière aussi ! » Lui dis-je avant qu’elle ne se détourne de sa démarche chaloupée. Je portais immédiatement mon attention sur la sublime femme qui me faisait face. Parler de Jay était une épreuve pour moi. Ca me rappelait que la vie était parfois une grosse pute et qu’elle s’acharnait.  « Ne t’inquiètes pas pour ça. On fera ce qu'il faudra, quand il le faudra. » m’a-t-elle répondu de sa voix rassurante. Son corps s’est penché vers le mien, ses yeux tentant d’accrocher mon regard fuyant. Ses doigts ont caressés la peau de mon visage, m’arrachant un lent et douloureux frisson. Jameson avait toujours su lire en moi et elle savait parfaitement combien l’état de mon pote pouvait m’anéantir même si je n’en laissais rien paraitre - sauf dans les moments de faiblesse comme celui-ci. La chaleur de sa paume collée à ma nuque semblait s’enfoncer en moi, réchauffant mes os gelés. Jaimie savait panser mes plaies - du moins en surface mais ça me soulageait déjà tellement, c’était si bon de me sentir compris et soutenu et surtout de ne pas me sentir vulnérable car je savais que Jaimie ne ferait jamais rien contre moi.  « J’ai commencé à me pencher sur la question quand son coma s’est prolongé. » Ses mots se plantèrent dans mon coeur comme des milliards de bris de verre. j’avais envie de lui en vouloir de l’avoir condamné avant moi et pourtant elle avait eu parfaitement raison. Même si par miracle il s’en sortait, il fallait envisager toutes les solutions et surtout s’y prendre à l’avance, parce que ce genre de manoeuvre administratives et juridiques prenaient toujours un temps fou. Je me radoucis, je ne pouvais pas en vouloir à Jaimie, elle n’avait fait que son travail, il fallait qu’elle agisse comme ça, pour le bien du groupe. C’était toujours le risque pour une personne à qui on faisait appel professionnellement mais qui s’attachait à ses clients … Il fallait rester pro’ même dans les pires situations. Et j’admirais Jaimie pour ça. J’avais d’ailleurs essayé de l’imiter en lui parlant de ça, en faisant d’abord passer le groupe avant le reste, avant nous. Jaimie avait détourné les yeux, comme si elle aussi se sentait mal d’avoir travaillé sur le sujet sans que nous l’ayons abordé.  « Je ne savais pas si toi et les autres voudraient même penser à ces choses, alors je me suis dit qu’il fallait mieux que je sois préparée. Pour pouvoir vous en parler si… » me dit-elle et je hochais doucement la tête. Elle avait bien fait, évidemment. Voilà pourquoi j’avais toujours voulu que Jaimie s'occupe de nos affaires, parce que c’était la meilleure et que même dans les pires circonstances, elle pensait à ce qui était le mieux pour nous et surtout pour le groupe. Sa main retomba lourdement sur l’accoudoir de la chaise :  « On n’a pas besoin de parler de ça tout de suite. Sauf si c’est ce que tu veux. » Elle releva ses grands yeux brillants vers les miens et je plongeais dans son regard, je voulais m’y perdre, je ne voulais plus penser à toutes ces conneries, à toutes cette souffrance qui habitait mon corps depuis quelques mois.  »Je suis là, avec toi, d’accord ? » Elle avait insisté sur ces derniers mots, comme s’il fallait que je sache absolument que tout ceci n’était pas que professionnel - mais entre nous, je m’en étais bien rendu compte, je savais que je n’étais pas qu’un client ni même qu’un plan cul pour elle, tout comme elle n’était pas que mon avocate et ma baise régulière. Je pris sa main dans la mienne, sa si petite main, et la serrais. J’ouvris la bouche pour lui répondre lorsqu’un raclement de gorge nous fit tourner la tête en même temps. La serveuse se trouvait là, et semblait fusiller du regard Jaimie. Je haussais les sourcils en lui lançant un regard menaçant, pour qui se prenait-elle ? Elle déposa nos boissons devant nous. Un seul verre de whisky - Jameson - devant Jaimie. Un petit sourire s’afficha sur les lèvres de l’avocate et je ne pus m’empêcher de faire de même. Mais je reportais mon attention sur la serveuse. Elle sembla s’apercevoir de mon regard noir et de mon attente :  « Oh mince, je suis désolée j’ai oublié le deuxième whisky, j’arrive tout de suite ! » Dit-elle en pouffant avant de s’éloigner d’un pas pressé. Je n’aimais pas les blondes.

Mes yeux cherchèrent à accrocher ceux de Jaimie tandis que je vidais ma bière de moitié. Tenant toujours sa main, j’exerçais une petite pression sur le dessus pour attirer son attention :  « Tu as vraiment bien fait Jaimie … Et pour clore cette discussion… Tu as vraiment bien fait puisque Jay ne se réveillera jamais. Ce n’est qu’une question de temps … » Lâchais-je, la gorge serrée par l’émotion. Je bus une nouvelle longue, très longue, gorgée avant de poser la canette vide devant moi. Je caressais le dos de sa main à l’aide de mon pouce rendu rugueux à force de jouer de la guitare sans médiator.  « Tu sais, je me rends compte de ma chance … je suis heureux de t’avoir dans ma vie, Jaimie. Et merci… » eu-je le temps de lui dire avant que la serveuse sans cervelle revienne et dépose un verre de liquide ambré devant moi, identique à celui de Jameson. Je lui fis signe de prendre ma bière et elle écarquilla les yeux en voyant que la bouteille était déjà vide. Je haussais rapidement les sourcils avant de reporter mon regard sur la belle brune. Jameson était une très belle femme, c’était indéniable, mais ce qu’elle dégageait la rendait d’autant plus attirante et à chaque fois que je posais mes yeux sur elle je me sentais vibrer de la tête aux pieds.  « Mais tu as raison, parlons d’autres choses… Comment se passe ton job ? J’avais l’impression qu’t’étais un peu tendue quand je suis arrivé non ? » lui demandais-je, m’inquiétant vraiment de savoir ce qui avait pu la tracasser. Je n’aimais pas savoir Jaimie mal, ça me rendait nerveux et souvent ça me mettait en rogne. Le bonheur de Jaimie m’importait beaucoup, étrangement.


code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_ppf25zckU31txsq03o3_400
POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 5si5
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson D6jn
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_oqz1uiKtTQ1rqyqrl_250
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_nuvgngzvWi1qlt39u_250
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_mcetygXWmK1qd90klo6_r3_250
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyJeu 21 Avr - 20:21




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
ezékhiel & jameson

J’ai pris une gorgée de whisky, laissant le liquide ambré brûler ma gorge et réchauffer mon âme. Un subterfuge efficace, mais pas autant que la chaleur de la main d’Ezékhiel autour de la mienne. J’ai regardé la serveuse s’éloigner de sa démarche ondulante, comme si elle ne s’était pas aperçue qu’elle venait d’interrompre une conversation aussi intime que douloureuse. Quelque part, je ne lui en voulais pas. J’étais trop émotionnellement inapte pour être parfaitement à l’aise dans ce type d’échange. Si c’était pas Zekh, j’aurais déjà trouvé un prétexte pour me tirer, et j’aurais raconté tout ça à l’écrit, derrière la protection qu’offraient les e-mails. Ça m’emmerdait de l’admettre, mais j’étais une putain de lâche quand il s’agissait d’ouvrir mon cœur. Comme s’il avait saisi le cours de mes pensées Zekh a resserré son étreinte autour de ma main. J’ai pris une inspiration pour oser affronter son regard. Ses paroles soulageaient ma conscience. J’ai hoché la tête, ne trouvant rien à ajouter. Et puis j’eus l’impression de me prendre un coup de poing dans les tripes. Comment ça, Jay ne se réveillera jamais ? J’avais déjà vu Ezékhiel désespérer à propos de l’état de son meilleur ami, notamment juste après son accident, et partir dans des délires de « et s’il ne se réveillait pas », « et s’il perdait toutes ses capacités ». Mais je savais que ce n’était pas le cas cette fois-ci. La façon dont il avait annoncé ça, c’était pas une supposition pessimiste. C’était plutôt comme une sentence. J’avais envie de lui poser un millier de questions. Y’avait-il eu un changement dans son état ? Les médecins pensaient-ils qu’il était désormais impossible pour son corps de réparer les dégâts causés par l’accident ? Mais je savais à quel point ces quelques paroles avaient déjà dû coûter à Zekh et je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie. Je l’ai regardé s’enfiler sa canette de bière, les traits crispés. Je ne savais pas ce qui faisait le plus mal entre savoir que je ne reverrais jamais la bouille souriante de Jay ou voir à quel point cette même perspective bouffait Ezékhiel de l’intérieur. J’ai fermé les yeux, pinçant mes lèvres pour empêcher ma lèvre inférieure de trembler. Inspire, expire. Je ne pouvais pas me laisser aller. Je me suis concentrée sur la caresse du pouce rugueux de Zekh contre ma peau, et j’ai senti la détresse s’éloigner. J’adorais ses mains fortes et ébréchées par le jeu de sa guitare. Elles étaient à la fois rassurantes et érotiques. J’ai rouvert les yeux quand sa voix s’est élevée à nouveau pour me remercier d’être dans sa vie. Ma gorge se serra. J’aurais voulu lui répondre quelque chose, mais je ne savais pas quoi, et j’étais de toutes les façons incapable de produire le moindre son, alors j’ai opté pour un sourire ému. J’avais pas souvent entendu ce genre de déclarations au cours de mon existence, et encore moins de la bouche de quelqu’un de sincère. J’ai fermement resserré mes doigts autour des siens et délicatement caressé sa mâchoire de mon autre main. L’intensité de son regard me donna désespérément envie de presser mes lèvres contre les siennes, parce que je savais pas exprimer mon affection autrement que par des actes physiques. Mais évidemment notre serveuse, cockblock récidiviste, a choisi ce moment précis pour réapparaître. Zekh semblait aussi exaspéré que moi par sa présence, ce qui eut le mérite de détendre légèrement l’atmosphère. J’adorais l’expressivité de son visage. Pour beaucoup, il était une énigme, mais j’avais appris que ses nombreuses mimiques donnaient plus d’indication sur son état d’esprit que ses paroles.

Quand la jolie blonde s’est éloignée à nouveau, c’est encore Zekh qui a rompu le silence. Mais quelque chose avait changé. Sa venue lui avait permis de se recomposer et il avait de nouveau son armure. D’ailleurs il détourna habilement le sujet, me questionnant sur mon propre état d’esprit. J’ai secoué la tête avec un sourire et agité la main devant mon visage comme pour signifier la futilité de mes petits tracas.

- Oh, rien d’important. Une matinée assommante passée sur un cas relativement peu passionnant. Après ça, impossible de me concentrer cet après-midi, alors j’ai préféré faire l’école buissonnière.

J’allais pas lui dire que mon boss me haïssait de consacrer une journée par semaine à mes activités bénévoles – ce qui ne m’empêchait pas de ramener un plus gros chiffre d’affaires que lui. Ni qu’une adorable artiste sortie de nulle part remettait en question tous les choix que j'avais fait dans ma vie et me balançait tout droit vers une profonde crise existentielle avec un coup de pied au cul magistral. Je me disais que j’avais pas envie de l’emmerder avec mes petits soucis sans importance face à ce que la vie lui faisait bouffer en ce moment. Il y avait une part de vérité bien entendu. Mais c’était plus facile que d’admettre que j’avais jamais l’impression d’être autorisée à avoir les épanchements que je considérais comme normal chez les autres.  

- Ne t’en fais pas pour moi, j’ai conclu d’un ton rassurant.

Je n’avais vraiment pas à me plaindre. J'avais plus d’argent que je n’en avais besoin. Une grande maison. Une chienne que j’aimais comme ma gosse. Une brillante carrière et un taux de réussite à la barre qui en faisait pâlir plus d’un. Un métier qui me donnait la possibilité de rendre le monde meilleur. Une vie parfaite sur le papier. Mais une vie vide, que je commençais à trouver profondément fade. Exception faite d’Ezékhiel. Il avait su y apporter un souffle rebelle et d’aventure qui me manquait cruellement. Je me suis rapprochée de lui et j’ai donné un petit coup de genoux dans le sien, un sourire taquin sur les lèvres.

- Tu sais wildling, moi aussi j’ai de la chance de t’avoir.  

J’ai ponctué cette déclaration d’un clin d’œil et me suis redressée, sans pour autant chercher à libérer ma main. D’ordinaire, je détestais quand les mecs que je voyais agrippaient mon corps, surtout en public. J’avais l’impression d’être tenue en laisse et ça me rendait agressive. Mais avec Zekh, c’était différent. Du coin de l’œil, j’ai repéré la serveuse qui revenait à nouveau vers nous. Sans perdre une seconde, j’ai fini mon verre d’une traite et l’ai reposé bruyamment sur la table.  

- Je sais pas toi, mais j’irais bien me dégourdir un peu les jambes. Ça te dit d’aller faire un tour dans le parc ? Je me suis légèrement penchée vers lui,  et, sur le ton de la confidence, j’ai ajouté : si tu veux continuer à picoler, j’ai une bouteille de Talisker dans le coffre.

La serveuse est arrivée au moment où ces mots s’échappaient de mes lèvres. Sa mine réprobatrice m’a quelque peu amusée. La bouche pincée, elle s’est tournée vers Ezékhiel, son calepin à la main. Je me demandais s’il allait remarquer qu’elle s’était remise du rouge à lèvre et qu’un bouton de sa chemise avait miraculeusement sauté au niveau de son décolleté.    

- Je peux vous apporter autre chose ?, minauda-t-elle en battant des cils.

Toujours pas le moindre regard pour moi. J’ai haussé les sourcils et observé Zekh avec un sourire amusé sur les lèvres.

- A moins que tu ne préfères rester ici… ?

La balle est dans ton camps wildling…
     

code by lizzou × gifs by tumblr


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyVen 22 Avr - 18:50




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
Castiel & Jameson

Parler de Jay était une épreuve et les émotions affluaient en moi comme un raz de marée, si je continuais j’allais me noyer et, bien que j’aie déjà laissé Jaimie voir qui j’étais au fond, je ne voulais pas qu’elle voit cette facette là de moi. Je ne voulais pas qu’elle voit cette douleur et cette tristesse dévastatrices qui étaient capable de me submerger aussi vite que la rage. Le contact de Jaimie m’aidait à me calmer, à m’apaiser, sa peau, douce comme de la soie, m’avait toujours ramené à la réalité, m’avait toujours fait me sentir chez moi. C’était cette connexion entre nous qui me plaisait aussi, c’était cette connexion qui m’avait fait garder contacte avec elle, incapable de couper les ponts avec cette femme qui savait me comprendre sans que je n’ai rien à dire, sans que j’ouvre la bouche. Nous étions pareils tous les deux, et c’était cette similitude qui faisait que nous nous étions trouvés. La reine et le roi de glace. Les « sans coeur ». Et pourtant, j’avais beau me vanter d’avoir fermé mon coeur, d’avoir fait en sorte qu’il soit hermétique à tous sentiments, j’arrivais encore à éprouver des choses, relativement fortes, pour Jameson - sans parler d’amour au sens réel de la chose. Mais tout ça c’était « à cause » de Blake, de sa foutue capacité à déceler en moi ce qu’il y a de bon et à me ranimer. Elle avait réussi à faire battre mon coeur, elle m’avait rendu à nouveau vivant. Mais j’avais remarqué, j’avais vu les traits du visage de Jameson se crisper, j’avais vu la lueur, furtive, assombrir son regard, et je savais parfaitement à quoi elle pensait. C’était comme si j’étais devenu télépathe, elle se remémorait le moment où je lui avais annoncé que Jay avait un accident, lorsque je psychotais en lui disant que plus jamais il ne se réveillerait, ou peut-être qu’il ne serait plus qu’un légume … J’avais tout de suite vu la vérité en face, j’avais compris que notre Jay ne reviendrait plus jamais. J’avais d’ailleurs été le plus lucide, mais c’était normal, j’avais déjà connu la mort et je l’avais frôlée de prêt. Pourtant, malgré tout ce que j’avais vécu, je n’étais pas du genre pessimiste, au contraire, je voulais voir le bon côté des choses, je voulais croire que quoi qu’il arrive de mal, tout pouvait aller mieux, après. Ses doigts enserrèrent un peu plus les miens, et un courant passant entre nous. Elle me comprenait et ressentais toute la douleur qui habitait mon corps depuis quelques mois déjà. Je fermais les paupières, fort, tandis que la serveuse venait chercher ma bouteille de bière vidée de son contenu et me déposer mon verre de whisky devant moi et j’en profitais pour me recomposer un visage passif. Celui que je montrais au monde entier, ce visage de mec arrogant, de mec qui ne se prend pas pour de la merde et qui est conscient de son charme, de mec qui n’en a rien à foutre de tout. Je décidais de détourner la conversation. A présent Jaimie savait ce qu’elle devait savoir, c’est-à-dire la mort imminente de Jay - et je ne voulais pas passer le reste de notre rencontre à broyer du noir. J’avais tout le temps qu’il me fallait pour faire ça chez moi, seul.

Jaimie a secoué la tête, faisant voler quelques mèches de cheveux bruns, sa main s’agitant devant son doux sourire. Jaimie me rendait plus léger. Je ne pus retenir un léger sourire en voyant son visage aux lignes fines s’éclairer un peu.  « Oh, rien d’important. Une matinée assommante passée sur un cas relativement peu passionnant. Après ça, impossible de me concentrer cet après-midi, alors j’ai préféré faire l’école buissonnière. » Je connaissais Jaimie à présent et je savais qu’elle avait besoin d’action, elle avait de besoin de challenge et surtout elle avait besoin d’être passionnée. Je m’en étais d’ailleurs bien rendu compte durant nos ébats, la belle brune n’était pas du genre à aimer qu’on se fasse une soirée missionnaire. Non, ce qu’elle aimait c’est qu’on se consacre à elle, entièrement, qu’on soit dévoué à son plaisir, corps et âme et c’est ce que j’aimais lui donner. J’avais besoin de savoir que Jaimie était pleinement satisfaite pour pouvoir m’autoriser à l’être aussi. Mais la plupart du temps, voir l’extase sur son visage me suffisait.  « Ne t’en fais pas pour moi. » a-t-elle rajouté avec son ton rassurant, celui qu’elle utilisait avec ses clients. Je pouffais.  « Tu sais parfaitement que je ne pourrai jamais arrêter de m’inquiéter pour toi babe. Et puis, c’est pas vraiment l’école buissonnière puisqu’on parle un peu business… » Dis-je en roulant des yeux, un sourire taquin plaqué sur les lèvres. Tandis que je sortais une nouvelle cigarette de mon paquet et la coinçais entre mes lèvres, Jaimie en profita pour se rapprocher de moi, me donner un petit coup de genou pour attirer mon attention. Je relevais vers ses lèvres charnues qui arboraient un sourire taquin à leur tour. J’ai allumé ma cigarette, tirais une taffe avant de boire une longue rasade de whisky. L’alcool me brula la gorge et me détendis instantanément, surement dû au fait que j’assimilais le goût ambré aux bons moments.  « Tu sais wildling, moi aussi j’ai de la chance de t’avoir. » Me lança-t-elle avec un clin d’oeil coquin. Je ne pus m’empêcher de rire aux éclats. Jaimie ne m’appelait par ce surnom que dans l’intimité. C’était en référence à cette grosse brute épaisse et sauvage, à cet être primitif que je devenais lorsque la passion et le désir prenaient possession de mon corps. Je ne lâchais pas une seconde sa main tandis qu’elle se redressait, visiblement fière de son petit effet. Je bus une autre gorgée après avoir tiré sur ma clope. Je vis de coin de l’oeil une silhouette s’approcher de nous, je reconnus aussitôt la serveuse mais je ne tournais pas la tête vers elle comme j’aurai pu le faire d’ordinaire.

Lorsque j’étais avec Jaimie, il était rare que je regarde les autres femmes, mais depuis que Blake avait défoncé les barrières de ma vie, je n’arrivais plus à poser les yeux sur les autres femmes - exception faite de Jameson.  « Je sais pas toi, mais j’irais bien me dégourdir un peu les jambes. Ça te dit d’aller faire un tour dans le parc ? » Elle en profitais, la coquine. Elle savait qu’à cette distance la serveuse - qui tentait de me faire du rentre dedans depuis le début - pouvait nous entendre.  « si tu veux continuer à picoler, j’ai une bouteille de Talisker dans le coffre. » Ajouta-t-elle tout en se penchant vers moi, sa poitrine frôlant presque mon bras. Mon regard fit la navette entre son buste et son visage et son expression m’arracha un sourire. Alors que je m’apprêtais à répondre, la serveuse s’approcha vivement de notre table, visiblement elle avait parfaitement entendu notre conversation :  « Je peux vous apporter autre chose ? » Demanda-t-elle, plus à moi qu’à Jaimie. Sa voix commençait déjà à me taper sur le système et je ne levais pas les yeux vers elle.  « A moins que tu ne préfères rester ici… ? » Termina-t-elle, pas la moindre once de sympathie pour la serveuse. Je plantais mon regard dans le sien, avalais la dernière gorgée de whisky et tirais une nouvelle fois sur le tube de tabac :  « Tu n’es qu’une vile tentatrice, Jameson ! » J’aimais l’appeler par son prénom, ça donnait une certaine profondeur à mes paroles, le prononçant avec ma voix grave et sensuelle. Je me levais, gardant sa main dans la mienne, coinçais ma clope entre mes lèvres avant de fouiller dans ma poche pour trouver un billet que je lançais sur la table.Je pris mon casque et entrainais Jameson avec moi :  « Allez, on se casse chérie ! » lui dis-je, tout en nous écartant du bar. Je pris Jaimie par le cou :  « J’suis plus que partant, mais si on allait se poser au loft ? J’voulais te faire écouter deux trois pistes qu’on a pré enregistrer. J’voudrais savoir ce que t’en penses ! » Lui proposais-je en baissant le visage vers elle. Je n’étais pas contre une petite soirée tranquille. Blake n’était pas là, à mon plus grand désespoir, Nick non plus, et de toute façon quand je voyais Jaimie, je ne voulais plus la lâcher, sa présence m’apaisait tant.

code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_ppf25zckU31txsq03o3_400
POSTS : 6437 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 5si5
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson D6jn
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_oqz1uiKtTQ1rqyqrl_250
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_inline_nuvgngzvWi1qlt39u_250
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Tumblr_mcetygXWmK1qd90klo6_r3_250
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptySam 23 Avr - 20:49




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
ezékhiel & jameson

Je me mordillai les lèvres en guettant la réaction de Zekh. Ma question n’était que pure rhétorique. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer l’éclat de ses yeux alors qu’ils caressaient mon corps. Taquine, j’ai haussé les sourcils, soutenant son regard alors qu’il faisait mine de réfléchir. Vile tentatrice, cet adjectif m’arracha un éclat de rire. Je ne m’étais jamais considérée comme une femme fatale, mais Ezékhiel avait le don de me faire sentir comme telle. Et j’adorais ça. Apercevoir cette flamme ardente dans ses prunelles, savoir que je pouvais ainsi éveiller son désir par un simple mot, un simple geste. Tout comme il pouvait susciter le mien par une caresse, un regard, ou encore par cette façon qu’il avait de prononcer mon prénom de sa voix basse et sensuelle. Un délicieux frisson parcouru mon échine et réchauffa mon bassin. Je me suis redressée à mon tour, rassemblant mes dossiers et réajustant mon sac sur mes épaules alors qu’il lançait un billet sur la table pour régler notre commande. Je souris avec amusement et une pointe de nostalgie : les vieilles habitudes avaient la vie dure. Au tout début de notre relation, quand on pouvait encore la qualifier de « professionnelle » ou du moins de platonique, Zekh avait pris l’habitude de rémunérer mes conseils juridiques en me payant un coup à la fin de ses concerts. Ce n’est que par la suite, lorsqu’ils se sont retrouvés chez une major du disque et que leur groupe a commencé à se faire connaître, que nous avions officialisé nos échanges avec un vrai contrat et des honoraires. Mais malgré tout, il continuait de payer tous mes coups quand on se voyait, comme s’il savait quelque part que je réduisais la facture de moitié lorsqu’il s’agissait de The Dirty Conviction. Je savais qu’ils avaient maintenant largement les moyens de me payer, mais ça ne me paraissait pas fair-play de faire raquer des potes. Surtout un pote comme lui.

J’ai attrapé la taille d’Ezékhiel, me pressant contre lui alors qu’on s’éloignait du café. Je n’étais pas mécontente de quitter la civilisation et de m’enfoncer dans la nature avec Zekh. J’avais plus ou moins l’intention de le kidnapper dans un buisson et de m’appliquer à lui donner autant de raisons de m’appeler vile tentatrice que nécessaire, mais il avait apparemment une meilleure idée. J’ai relevé les yeux vers lui alors qu’il m’attrapait par le cou en me proposant d’aller chez lui. Le contact rugueux de ses mains chaudes sur ma peau fine me fit frémir. A moins qu’il ne s’agisse de la perspective de me retrouver sur son canapé à écouter ses nouveaux morceaux, un verre de whisky à la main et mes fringues de boulot oubliée sur le sol. Sa voix, parfaitement mise en valeur par les autres instruments, était toujours parvenue à me faire vibrer. Mais avec lui à côté, disons que l’émoi auditif était décuplé par les sensations physiques. Je me suis arrêtée pour lui faire face, et, un sourire espiègle sur les lèvres, j’ai passé mon indexe autour de sa ceinture. Je jouai « innocemment » avec le bord de son pantalon, frôlant à peine sa peau, attirant doucement ses hanches contre les miennes.

- Humm, fis-je semblant d’hésiter. Une soirée en tête à tête avec un musicien sexy pour découvrir ses morceaux en avant-première…

Ma voix était devenue plus basse et sensuelle. Rien à voir avec celle que j’utilisais pour bosser, bien qu’une pointe d’autorité y persistait sans que j’en ai vraiment conscience. Ma main droite s’est aventurée le long de son dos pour terminer sa course sur sa nuque. J’ai délicatement caressé sa peau douce du bout de mes doigts, puis j’ai agrippé ses cheveux avec plus de force pour attirer son visage au mien. Mes yeux ont glissé vers sa bouche avant de se planter dans son regard. L’espace d’une seconde, je cru y desceller l’ombre d’une hésitation. Puis elle disparût, remplacée par le feu ardent que je connaissais bien. Rassurée, j’ai chassé cette impression de mon esprit et poursuivit mon geste. J’ai fait mine de l’embrasser, mes lèvres effleurant à peine les siennes. Je pouvais presque y goûter les vestiges d’alcool et ça me donnai foutrement envie d’y promener ma langue, mais je parvins à me retenir.

- La groupie en moi serait tentée de dire oui, wildling, plaisantais-je à mi-voix.

Je l’ai encore fait languir quelques instants, mon sourire s’élargissant alors que je savourais l’expression de son visage. Mes doigts étaient toujours emmêlés aux cheveux bruns sur sa nuque, prêts à le tirer en arrière s’il tentait quelque chose. Il était irrésistible, avec la lumière pâle de la lune qui se reflétait dans ses yeux clairs. N’y tenant plus, je l’ai moi-même attiré vers moi, pressant mes lèvres contre les siennes comme si je cherchais à étancher une soif insatiable. J’ai pris son visage entre mes mains, savourant enfin le contact de sa bouche et la chaleur de ses baisers. Je sentis une vague de désir féroce monter en moi et m’écartai avant qu’elle ne me submerge. J’ai posé mes mains sur sa poitrine et relevé les yeux vers lui.

- Plus sérieusement, j’en serais absolument ravie.

Ma voix était encore un peu rauque, mais mon ton plus normal. Il fallait que je me retienne, autrement nous ne mettrions jamais les pieds dans son appartement, hors j’avais réellement envie d’écouter ses morceaux. Avant de m’attacher à son amitié, sa présence puis ses caresses, j’étais tombée raide dingue de sa musique. Et j’adorais voir l’excitation sur son visage quand il lançait les morceaux, guettant mon expression pour essayer de deviner ce que j'en pensais. Comme si j’étais une sorte de crash test de ses nouvelles compositions. Entre nous, c’était inutile. Bien sûr, certains morceaux consumaient particulièrement mon âme, mais je n’avais à l’inverse jamais été déçue. Il était putain de doué. Mais il n'y avait pas que ça. Nos âmes parlaient le même langage, et les vibrations de sa musique s'accordaient à la perfection aux battements de mon cœur. Nous étions pareil, lui et moi. Un sourire aux lèvres, j’ai désigné le parking à quelques pas.

- On prend ma voiture ou ta moto ?

La logique me poussait à vouloir prendre ma Tesla. Ce serait plus facile pour ensuite quitter son appartement et rentrer chez moi – ou filer directement au boulot si je n’avais pas le temps. Mais une petite voix tout au fond de moi espérait qu’il penche pour la Harley. J’étais pas certaine de savoir pourquoi, mais les rares fois où je m’étais retrouvée à l’arrière d’une moto, un sentiment d’extase et de liberté totale m’avait envahi. Exactement comme la toute première fois, si j’y repensais. Près de treize années plus tôt.      

code by lizzou × gifs by tumblr


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson EmptyMer 27 Avr - 11:44




THE PULL ON MY FLESH WAS JUST TOO STRONG
ezékhiel & jameson

Doucement le calme se fait, plus nous nous éloignons du tumulte du bar, de la serveuse aguicheuse, des gens qui rient et parlent fort, plus le silence se fait. La nature nous accueille, nous entoure, et même si nous restons dans un parc en ville, nous pouvons ressentir la quiétude du lien. Les arbres, et leurs feuillages, forment comme un toit au-dessus de nos têtes, nous plonge dans une atmosphère encore plus intime. Nous marchons, enlacés l’un à l’autre. Les différents parfums que la nature dégage se mêlent à celui, enivrant, de Jaimie. S’il y a bien une chose que j’ai toujours adoré chez elle, c’est son odeur. Elle porte ce genre de parfum qui lui va à merveille, qui sublime l’odeur de sa peau et que seule elle sait porter. Ce genre de parfum à fort caractère, celui que porte les femmes, celles qui s’assument, celles qui dominent. Je hume longuement son odeur, la joue posée sur le haut de sa tête. Le silence est reposant. Rares sont les moments où je me retrouve dans un endroit calme, où la quiétude régnait. Non, j’étais toujours entouré de bruits divers, la musique m’accompagnait partout - et les décibels avec, je devais avoir des tympans résistant avec tout le bruit qu’ils pouvaient absorber. Nous marchons tranquillement, nos corps collés, pressés. Soudain Jaimie s’arrête et se tourne face à moi, obligeant mon bras à lâcher sa nuque. Son regard m’arrache un sourire, elle a les yeux pétillants de malice. Je croise les bras sur mon torse et avance légèrement le bassin lorsque son doigt vient jouer avec le rebord de mon jean , caressant au passage la peau fine de mon bas ventre. Son doigt fin crochète ma ceinture et elle m’attire à elle. Je me laisse faire, je suis sa marionnette.  « Humm…Une soirée en tête à tête avec un musicien sexy pour découvrir ses morceaux en avant-première… » Je hausse les sourcils, elle me fait marcher. Comme si elle pouvait hésiter un seul instant. Sa voix basse, sensuelle, m’a arraché un frisson tandis que son autre main progresse dans mon dos, le long de mon échine, jusqu’à ma nuque qu’elle caresse lentement avant d’agripper mes cheveux et de me faire avancer la tête vers elle. Elle se redresse, tandis qu’elle m’oblige à me baisser vers elle, pour que nos visages soient à même hauteur. Durant quelques secondes son regard s’attarde sur mes lèvres et je me demande si elle va m’embrasser. Ai-je envie qu’elle m’embrasse ? Oui. Mais puis-je me laisser faire, puis-je seulement le faire, sachant qu’aujourd’hui Blake fait partie de ma vie ? Une lueur d’incertitude allume mon regard. Mais une nouvelle vague d’apaisement traverse mon corps et me fait oublier mes hésitations. Je suis tellement habituée, c’est tellement naturel entre Jaimie et moi. Elle s’aperçoit de mon changement d’état et n’hésite plus une seconde avant de frôler mes lèvres des siennes. Je décroise les bras pour attraper ses hanches. Je les serre, dans l’attente de son baiser. Mais celui-ci ne vient pas. Au lieu de ça, elle me murmure :  « La groupie en moi serait tentée de dire oui, wildling. » Je grogne de frustration et m’écarte légèrement d’elle pour lui offrir un petit sourire narquois. Elle se fout de moi et prend un malin plaisir à me faire tourner en bourrique. Mon regard est de braise. Elle ne jouera pas longtemps. Enfin, elle a fait ce que j’attendais. Ses lèvres avides se sont pressées contre les miennes, ma langue a forcer la barrière de ses lèvres pour venir danser avec la sienne. Notre baiser devient fiévreux et la pression monte en moi. Ce doit être également le cas pour Jaimie puisqu’elle s’écarte rapidement de moi et plaque ses deux paumes sur mon torse. Je halète, le souffle court, le regard fiévreux. Blake. Je reviens à la raison. Jaimie sait m’apprivoiser et me faire oublier certaines choses. Mais Blake… Blake est dans ma vie et même si ça ne fait que quelques semaines que nous avons entamé notre relation, rien n’a été défini… Tout est encore trop flou.  « Plus sérieusement, j’en serais absolument ravie. » Je ris en me passant une main dans les cheveux après avoir relâchées ses hanches.  « Je m’en suis rendu compte … » Lui dis-je toujours en riant. Nous sommes comme deux animaux, prêts à se jeter l’un sur l’autre. L’attraction. Le désir. L’instinct. Dès que je la vois, j’ai l’impression de ne plus réfléchir avec mon cerveau mais avec ma bite. C’est hallucinant. Je lis dans son regard qu’elle pense la même chose. Il est impossible de nous raisonner lorsque l’autre est dans les parages. Et pourtant…
Elle désigne le parking à quelques mètres de là et mais je ne suis pas son regard. Mes yeux fixent son visage et je souris en voyant ses lèvres légèrement gonflées par notre baiser, et ses joues rosies.  « On prend ma voiture ou ta moto ? » Je sais parfaitement ce que nous allons prendre, et ce ne sera certainement pas sa voiture. Je rêve de sentir ses cuisses enserrer mon bassin, ses bras s’enrouler autour de mon torse et sa poitrine se plaquer contre mon dos. Je frissonne de plus belle.  « Je sais que tu meurs d’envie de faire un tour en moto, poupée … » Lui dis-je avec un ton de bad boy, imitant un biker. Je lui tends mon casque - je n’en ai qu’un, et je préfère d’autant plus que ce soit elle qui le porte - et retire ma veste en cuir. Elle aura bien trop froid avec ces vêtements fins et j’ai l’habitude de rouler les bras nus. Puis ça me fait bander de la voir si menue dans ma grande veste, mon odeur l’englobant.

code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty
Message(#) Sujet: Re: The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

The pull on my flesh was just too strong ➶ Ezékhiel & Jameson

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-