hangover ft. consequences (ugo)

hangover ft. consequences
Juillet 2023

« Ahhh... », fut le premier son que fit Zelda en ouvrant les yeux ce matin. Une plainte. Difficile de commencer la journée autrement quand on a un pivert dans la tête. Un gros pivert. Elle avait envie de crever alors qu'elle venait tout juste de se réveiller. Elle ne pouvait plus mélanger deux alcools, ni boire autant, et aussi vite. Si l'alcool faisait vraiment effet le soir, elle était désormais sûre de se réveiller avec une gueule de bois. La vieillesse est un naufrage. Le regard flou, elle se frotta les yeux pour essayer de se sortir de cette brume désagréable. Elle allongea les bras, telle une étoile de mer, puis fixa le plafond. C'était pas son plafond, ça. Elle n'était pas chez elle. Ok, il lui fallait se remémorer la soirée d'hier. Ugo, pizza, vin, tequila, vacheries, tension... sexuelle ? N'importe quoi. Les cent coussins sur son lit, la vanne... Quoi d'autre... Un « Oh. » quitta ses lèvres lorsqu'elle crut se souvenir du tournant inattendu qu'avait pris cette soirée. Voilà pourquoi elle n'était pas chez elle, et voilà pourquoi, lorsqu'elle s'appuya sur ses coudes pour se redresser et regarder autour d'elle, elle vit un apollon italien sur le ventre, recouvert d'un drap, allongé en travers du lit ? Un peu sur le cul, elle se demandait si elle ne déconnait pas à plein régime. Si par hasard, ils ne s'étaient pas cognés partout en étant cuits, essayant de virer l'autre de la chambre parce que Zelda avait annoncé la couleur: elle ne pioncerait pas sur le canapé, et visiblement, lui non plus. Est-ce qu'ils s'étaient effondrés à cause de la fatigue et de l'alcool, ou pour pousser l'autre hors de la chambre, s'étaient-ils déshabillés pour faire fuir l'autre ? Ce qui fut une tentative nulle, vaine. Mais non... Putain, si elle avait bel et bien pécho son pote De Luca, c'était vraiment un bail straight from the multiverse ça.

« Hé... Debout. », elle tapa à plusieurs reprises sur l'épaule d'Ugo pour le réveiller, amusée malgré l'éléphant qui jouait des claquettes dans son crâne. « De Luca, tu viens prendre une douche avec moi ? », dit-elle d'une voix douce et chantante en se retenant de pouffer de rire, espérant qu'il ouvrirait les yeux et se réveillerait en sursaut en voyant que cette phrase sortait de la bouche de Zelda, et pas de quelqu'un d'autre qu'il aurait eu plaisir à retrouver dans son lit ce matin au point de vouloir se lancer dans un ... énième round ? Elle avait perdu le compte depuis hier. Elle tira un peu plus sur le drap avant qu'Ugo n'ouvre les yeux, appuyant sa tête dans sa main pour prendre la pose et le fixer, attendant sa réaction avec impatience. Zelds ignorait complètement si Ugo allait flipper, mal le prendre, lui demander de prendre ses affaires et de dégager. Peut-être prenait-elle ça trop à la légère, peut-être est-ce à cause de l'alcool coulant encore dans ses veines, ou sa gueule de bois qui l'empêchaient d'avoir les idées claires...

@Ugo De Luca

(c) SIAL

If I can get my shit together I'm gonna run away and never see any of you again. I hope the roof flies off and we get blown out into space. ☽☽

hangover ft. consequences

@Zelda Rivera
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Juillet 2023.
« Hé … debout. » La voix résonne en écho et le fait froncer les sourcils. Il ferme les yeux, fronce les sourcils avant de marmonner quelque chose d’inaudible alors qu’on tape à plusieurs reprises son épaule. Il lui faut au moins dix secondes pour comprendre que ce n’est pas un rêve : il y a bien quelqu’un dans son lit. Quelqu’un ? Personne ne partageait son lit. Il vient de divorcer et n’est pas d’humeur à se lancer dans des relations d’un soir. Les pensées nagent dans son esprit alcoolisé pour finalement remettre les pièces du puzzle dans le bon sens. Zelda. Son sourire sur le pas de sa porte. Les pizzas. Le vin. La téquila. Le nouveau vin. Son sourire idiot, oui, Zelda. Impossible ! « De Luca, tu viens prendre une douche avec moi ? » Son rire est reconnaissable entre mille. Une main du géant s’étend vers le visage de Zelda pour se poser sur son visage et la pousser doucement tout en marmonnant un « ssshhh » qui se veut plaintif. Qu’elle se taise pour pouvoir faire taire cette fanfare qui est coincé dans sa boîte crânienne. Mais, évidemment, il ne va pas fuir la réalité alors il tourne la tête de l’autre côté tout en restant allongé sur le ventre. La joue posée sur l’oreiller, il ouvre les yeux pour la voir, elle. Elle est bien là, à côté de lui … et inutile de dire qu’en croisant son regard, il y a ces petits flashs qui lui passent par la tête et lui rappellent ce qu’il s’est passé.

« T’es toujours comme ça au réveil ? », qu’il demande alors, les paupières à demi-closes. Une question qui n’attend pas de réponse. Il la connait suffisamment pour savoir qu’elle a l’art et la manière de le gonfler, c’est pour ça qu’il l’adore d’ailleurs. Il profite de cette question pour se tourner et pouvoir se retrouver sur le dos. Un de ses bras se lève pour venir se poser sur son front, laissant sa main tomber lourdement à côté de son visage. Ugo ne semble pas offusqué par le fait de se retrouve en tenue d’Adam aux côtés de Zelda. Il émerge doucement. Il ne faut pas trop le brusquer. « Je savais que cette tequila était de trop … », lâche-t-il d’une voix rieuse comme si la dernière téquila était la seule responsable de son état … de leur situation. Il tourne la tête vers elle. « Tu as une sacrée influence sur moi … je savais pas que j’étais à ce point influençable … ou que tu sois à ce point convaincante. T’es douée, Zelda … » et un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres pour préciser sur un ton taquin, provocateur, « pour convaincre. Je ne parle pas de … », et sa main les désigne vaguement. Il fallait prendre ça avec humour, non ?

hangover ft. consequences
Juillet 2023

Zelda avait la bouche pâteuse, à tel point qu'elle se demandait si elle n'avait pas tenté de faire un château de sable avec sa bouche cette nuit, ou un autre truc à la con du genre. Elle crevait de soif et allait sûrement descendre l'équivalent de trois litres de flotte sans même reprendre sa respiration. A voir si elle allait réussir à rester assez longtemps en apnée pour réaliser cette prouesse -et à tout garder dans son estomac contrarié par tout l'alcool qu'elle avait ingurgité la veille-. Mais pour le moment, il fallait raccrocher les wagons: qu'est-ce qu'elle foutait ici, pourquoi était-elle chez quelqu'un d'autre, dans une chambre qui n'était pas la sienne, en diagonale et à poil dans le lit de... De Luca. Tout lui revint rapidement malgré son esprit embrumé par l'alcool de la veille et par le colocataire bruyant dans son crâne. Zelds se chargea personnellement de réveiller Ugo, estimant que si elle était réveillée, il devait se réveiller et souffrir, lui aussi. Fière de sa petite vanne, elle pouffa, mais fut interrompue par la grosse main du rital plaquée sur son visage, cherchant à la faire taire. Même si, intérieurement, ce geste en réponse à sa connerie l'amusait, elle répondit en lui attrapant la main pour la lui tordre, comme si elle lui faisait une mini clé de bras, mais en lui chopant simplement l'index. « Tu refais ça, j'te mords jusqu'au sang. », chuchota la brune d'un air -faussement ?- menaçant. Lorsqu'il se tourna vers elle et qu'il ouvrit les yeux, Zelds glissa ses mains sous ses joues pour souligner son visage et la jouer petite ingénue, son petit air agaçant trônant sur sa tête à claques, avant de les laisser retomber gracieusement sur le lit, visiblement très amusée qu'il découvre enfin la dure réalité: il avait passé la nuit avec elle. « T’es toujours comme ça au réveil ? », elle souffla par le nez, amusée. La Rivera planta son index sur le crâne d'Ugo, et le tapota doucement comme pour le torturer gentiment et le punir, avant de répondre à voix haute, pour le malmener « Radieuse ? Ouais, toujours ! Merci ! ». Elle grimaça et lâcha un « Oooof... » trahissant la douleur provoquée par ses quelques mots prononcés trop forts. Instant Karma.

« Ewww ! », lâcha-t-elle instinctivement en voyant Ugo se mettre sur le dos. Elle balança un pan du drap sur lui pour le couvrir, tout en veillant à le jeter de manière à ce qu'il lui tombe sur la tronche. Petite vacherie. Toujours dans une forme olympique quand il s'agit de faire chier l'italien. Zelds se hissa sur le bord du lit pour se pencher et récupérer sa petite culotte. Elle l'enfila rapidement avant de chercher sa robe du regard « La bouteille était de trop, si tu veux mon avis. », renchérit-elle un sourire aux lèvres tout en se massant les tempes. Se tournant vers Ugo pour l'écouter, finger guns quand il lui dit qu'il ne la savait pas si convaincante. « Hehe. Chéri, c'est mon métier de convaincre les gens. Et surtout les hommes. », répondit-elle en faisant allusion à son métier de comédienne: être convaincante, c'était son gagne-pain. Et négocier avec des connards pingres misogynes aux ego surdimensionnés aussi, grâce à son métier de productrice et animatrice. Convaincre son public, et ces mâles, elle savait faire. En disant cela, elle fit mine de fumer une clope, une pointe de mystère dans sa voix comme pour jouer la femme fatale. Putain, elle devait surtout ressembler à tout sauf à la bombasse d'hier. Fraiche et provocante. Elle devait ressembler à un zombie (ou juste à une meuf de presque quarante ans qui subit une gueule de bois après une nuit à faire des galipettes avec un étalon italien blessé dans son ego et saoul, lui aussi). En entendant la suite, la brune fit mine de rire avant de reprendre son air aimable et de lui faire un doigt « Fais pas genre, De Luca. J'étais là hier, hein. Je sais, tu sais, nous savons. », lâcha la Rivera en passant une main dans sa longue chevelure ébouriffée.

@Ugo De Luca

(c) SIAL

If I can get my shit together I'm gonna run away and never see any of you again. I hope the roof flies off and we get blown out into space. ☽☽

hangover ft. consequences

@Zelda Rivera
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Juillet 2023.
« Radieuse ? Ouais, toujours ! Merci ! Ooof... » Elle est aussi en forme que lui et ça a le don de lui provoquer un éclat de rire qui donne un peu trop mal à la tête. Aussitôt les paupières se referment et les mains se posent sur ses tempes pour essayer de se concentrer sur autre chose que le joueur de batterie dans son esprit. Il se tourne sur le dos et ne peut que sourire davantage en sentant le drap se poser sur lui … accompagné d’un « ewww ! » peu convaincant (selon lui). « Oh j’avais oublié combien je te dégoûtais … mes excuses ! », lance-t-il avec un faux air désolé, libérant son visage du drap qu’elle venait de lui balancer. Relevé sur ses coudes, il la suit du regard avec un certain amusement. Elle essaie de retrouver les vêtements dont ils s’étaient débarrassés au cours de la soirée la nuit dernière. Elle a l’ai presque innocente. « La bouteille était de trop, si tu veux mon avis ! » Pas faux. « Hehe. Chéri, c'est mon métier de convaincre les gens. Et surtout les hommes. » Silencieux, il fait une espèce de fausse révérence … simulant le fait de lui lever son chapeau comme un parfait gentleman.

Alors qu’elle lui fait son petit numéro de femme fatale qui gère parfaitement la situation, il décide à son tour de se lever pour se retrouver en position assise sur son lit. Les coudes calés sur ses cuisses, il se masse une nouvelle fois le visage … espérant faire disparaître le reste d’alcool qui circule certainement encore dans son sang. La poisse. « Fais pas genre, De Luca. J'étais là hier, hein. Je sais, tu sais, nous savons. » L’italien tourne la tête vers elle, un sourcil levé et sans la moindre retenue ou même la moindre gêne, il laisse son regard couler sur la silhouette de Zelda … le meilleur moyen pour se reprendre les flashs de leur partie de jambe en l’air la veille … parties de jambes en l’air, au pluriel. Il secoue la tête et se lève, cul nu, sans la moindre gêne. Après tout, il est chez lui et il doit bien avouer que ça l’amuse … il espère même entendre un nouveau « ewww ».

« J’vais aller me faire un café ou est-ce que je dois mettre ça au pluriel ? Nous faire un café ? », demande-t-il en tournant la tête vers elle et avant qu’elle ne réponde, il ajoute d’une voix rieuse tout en s’emparant d’un caleçon qu’il enfile à la va-vite : « et arrête de me mater comme ça … je vais finir par être gêné »

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