zelda ✵ is this the bus to the underworld ?

Zelda Rivera

All that I want is to wake up fine.
Tell me that I'm alright, that I ain't gonna die.

Pièce d'identité

NOM ≈ Née Santana, Zelda a changé de nom après avoir été reniée par ses parents. Elle porte désormais le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle qu'elle aimait énormément, Rivera. PRÉNOM(S) ≈ Zelda Alba Reign, son prénom usuel étant Zelda, elle possède une multitude de surnoms. Zelds, Zel, Zeld, Z... ZZ top est son nom de contact dans le téléphone de son frère. ÂGE ≈ 36 ans, en route vers les 37. Help. LIEU DE NAISSANCE ≈ Saratoga, Californie. STATUT SOCIAL ≈ ~~Débarrassée~~ Divorcée de ce tocard de mari qui lui a brisé le cœur, alors qu’elle lui avait précisément demandé de ne pas le faire. Célibataire blasée, plutôt crever que de se remettre avec quelqu'un. MÉTIER ≈ Animatrice de la nocturne depuis Décembre 2022, productrice depuis dix ans @ ABC Radio. Voice actress, elle double des personnages de séries, films, dessins animés, anime... Vous l'aurez compris, difficile de passer à côté de cette voix très reconnaissable. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle, et vu son aversion pour 90% de la gente masculine, voilà encore une preuve (s'il en fallait encore) que l’orientation sexuelle n’est pas un choix. GROUPE ≈ Au secours, j’ai 30 ans. AVATAR CHOISI ≈ Aubrey Plaza CREDITS GIFS ≈ tumblr: 143bc, andremichaux.

Les informations en vrac

Personnalité :

Son sourire et son rire sont communicatifs, même si on ne dirait pas. En effet, notre chère Zelda souffre du syndrome de la RBF (resting bitch face). C’est, la plupart du temps, uniquement parce qu’elle est cogite énormément, combattant intérieurement ses angoisses, conflits intérieurs et névroses, parce qu’elle est fatiguée, agacée ou se bat contre une méchante gueule de bois. Malgré cela, elle reste plutôt accessible si de bonne humeur, statut de célébrité oblige (un peu), on ne va pas se mentir. ✵ Têtue, Zelda n’est pas du genre à lâcher facilement. Si elle a une idée en tête, elle ira jusqu’au bout et rien de ce qu’on ne pourra lui dire ne lui fera changer d’avis. ✵ Franche, elle est du genre directe. Le tact, c’est quelque chose qu’elle tente de réserver pour les sujets très délicats. Et encore. Elle déteste perdre son temps et prendre des gants. ✵ Loyale, si elle vous tolère et vous apprécie, vous pourrez compter sur elle. Elle vous défendra contre vents et marrées, et sera votre alliée quoi qu’il arrive. S’il faut cacher un corps, elle vous aidera (après avoir manqué de vous assassiner à coup de pompe dans le cul pour vous punir de votre connerie). ✵ Ambitieuse, Zelda n’a jamais été du genre à se tourner les pouces. Elle a toujours été une bosseuse. Une fois sa passion trouvée, elle s’est démenée pour briller, trouver des idées novatrices, pour grimper les échelons, ne prenant jamais un « non » pour une réponse. Audacieuse, elle a provoqué la chance en osant se présenter à des gens importants, en vantant ses talents. Elle a été son meilleur agent et a su se vendre auprès des gens qu’il fallait. Son sérieux, son professionnalisme, et son perfectionnisme parfois excessif ont été de précieux alliés pour réussir. ✵ Tête brûlée, elle n’a jamais craint de s’approcher trop près du soleil et de se brûler les ailes, essayant absolument tout ce qui lui procurerait une sacrée dose d’adrénaline (non, pas de meurtre ni de violence gratuite, rassurez-vous, elle a ses limites tout de même). ✵ Plutôt impulsive, elle fait beaucoup de choses au feeling. Durant sa jeunesse, Zelda n’a pas toujours été un ange ni un modèle bagarreuse sur les bords. Elle s’est battue quelques fois, s’est parfois mise en danger, a été déraisonnable... Mais elle a survécu, alors où est le problème. ✵ Supportant mal l’autorité, et ce, depuis toujours, elle s’est toujours comportée comme la rebelle de service à partir de l’adolescence. Elle déteste qu’on lui dise quoi faire, qu’on lui donne des ordres, qu’on lui impose des limites. ✵ Lunatique, on ne sait jamais dans quel mood on va la trouver. Son humeur change rapidement, influencée largement par le comportement des gens qu’elle croisera. ✵ Pudique avec sa famille et même avec les gens dont elle est très proche, elle ne parle pas de ce qu’elle ressent au fond d’elle, de choses très privées. Elle fuit les conflits, fuit parfois ses responsabilités envers autrui si ça doit la confronter à des choses enfouies. Elle ‘adore’ ça, enfouir, cacher, essayer d’oublier. ✵ Râleuse, il lui arrive de beaucoup jurer. Etant une révoltée engagée pour changer ce qui cloche dans ce monde malade, elle qui se tient informée de tout, le monde la rend malade, l’énerve, la rend folle. Elle doit faire sortir tout ça en râlant à la moindre occasion, sinon, elle va aggraver l’ulcère qui est déjà en train de lacérer son petit estomac. Avec le temps, son pessimisme ne fait que s'accroitre. ✵ Rancunière et fière. Pro at holding grudges. Pardonne très difficilement et n’oublie jamais. Sa fierté mal placée la rend très indépendante, très peu encline à demander de l’aide lorsqu’elle en a besoin. ✵ Impatiente, tolérante à petite dose, sa patience vis-à-vis de la connerie humaine est très très limitée, et n’ayant pas sa langue dans sa poche, elle tabasse verbalement. Aux grands maux, les grands remèdes. Elle ne cache on agacement lorsque quelqu’un lui tape sur les nerfs. ✵ Humble, plutôt bien dans sa peau et sûre d’elle, elle se fiche de l’avis et du regard des autres, et ne se prend pas trop au sérieux. Elle aime participer à des émissions pour faire des sketches, n’a pas peur du ridicule et adore créer un décalage entre sa moue boudeuse et son attitude parfois décalée. Elle est du genre à aimer faire des blagues sur ses défauts, ses névroses, elle utilise beaucoup l’auto-dérision.

Anecdotes I – Sa vie :

Zelda est l’enfant du milieu (ceci explique cela). Elle a une sœur aînée qu’elle déteste, et un frère cadet qu’elle adore, même si elle a du mal à le lui dire. ✵ Issue d’une famille plutôt aisée, elle a été élevée par un père homme d’affaires, et une mère travaillant dans la finance, qui a abandonné son poste pour s’occuper de son petit dernier. ✵ Elle a toujours eu beaucoup de mal à trouver sa place dans sa famille et dans le milieu que celle-ci fréquentait. Les faux semblants, l’hypocrisie, le vernis craquelé caché par de jolis vêtements hors de prix portés pour aller à des réceptions sans intérêt, si ce n’est pour se mettre au courant des derniers cancans entre riches. ✵ N’a donc jamais été très famille, si ce n’est avec sa grand-mère paternelle, décédée alors qu’elle était encore jeune. Elle a commencé à perdre pied à la mort de celle-ci, se sentant très seule dans ce milieu froid et faux. ✵ Elle a vécu dix ans aux USA, en Californie. ✵ Après son dixième anniversaire, ses parents se séparent à la suite d’une aventure extra-conjugale de sa mère. Zelda le vit comme un déchirement et une trahison. ✵ La fille à papa se retrouve obligée de vivre avec sa mère, celle-ci ayant obtenu l’accord du père et de ses avocats. ✵ Zelda devait voir son père un week-end sur deux, et une partie de vacances, sauf que cela était très rare, puisqu’il était très occupé. Et lorsque cela arrivait, Zelda souffrait de devoir le partager avec son frère et sa sœur, ne pouvant donc pas rattraper le temps perdu à cause de sa mère. ✵ Zelds ne reçoit pas l’affection dont elle a besoin, fuyant sa mère qu’elle déteste et à qui elle en veut d’avoir gâché sa vie. ✵ Alors qu’elle a onze ans, Zelda se voit arrachée à ses amis, son quotidien, ses repères. Sa mère ayant renoué avec un ex petit ami qu’elle avait connu en Australie durant sa jeunesse, et étant retombée amoureuse, décida de tout quitter pour aller rejoindre son amant après des mois d’allers retours entre Palo Alto et Brisbane. ✵ Elle quitta donc Palo Alto sans trop avoir le choix, son père ne se battant pas plus que ça pour aider ses enfants à garder leurs repères et à rester près de lui. Rupture bis. Elle en veut à son père de ne pas s’être suffisamment battu pour les garder. Elle ne lui pardonnera jamais et quelque chose se brise définitivement en elle. ✵ A vécu une préadolescence compliquée, en totale rébellion contre sa mère. Ne parlons même pas de sa relation avec l’ami de sa génitrice. ✵ Son frère s’est très bien accommodé de cette nouvelle vie, idem pour sa sœur. ✵ Après avoir pourri la vie de Zelda et avoir mêlé les enfants à cette situation bancale, ses parents se remettent ensemble deux ans après, et s’installent définitivement en Australie, son père faisant le compromis cette fois-ci de tout quitter pour sa mère. Il revend ses parts et travaille depuis chez lui. Zelda a treize ans et la colère l’envahit au point de faire la guerre à tout le monde, pour tout et rien, tout le temps. Le dialogue est totalement rompu. ✵ L’ambiance a la maison a été plutôt calme pendant une année, le temps des retrouvailles entre les parents, puis l’atmosphère a très vite tourné au vinaigre. N’ayant jamais réellement mis les choses à plat, le manque de communication, et l’écart de sa mère jamais pardonné, ses parents se mirent à se disputer très souvent, faisant valser la vaisselle et autres objets durant leurs grosses crises conjugales. En apparence, tout allait bien, mais une fois à l’abri des regards, c’était tout l’inverse. ✵ Zelda se lance dans des études de droit après le lycée, pour ensuite se lancer dans la carrière d’avocate dans une ultime tentative de réconciliation avec ses parents, ayant cruellement besoin d’attention. ✵ Elle arrête au cours de sa deuxième année d’étude, à 19 ans, après avoir été choquée par une affaire durant son stage dans un cabinet d’avocat. Révoltée de défendre des criminels sans cœur, elle plaque tout. ✵ Ses parents ont désapprouvé ce choix, s’inquiétant de la réputation de la famille. Elle a été rejetée par ses parents et a quitté le domicile familial après cette dispute. Changeant de nom dans la foulée, y mettant toutes ses économies. Plutôt crever que de faim que de garder leur nom. ✵ Enchaine les petits boulots sans intérêts pour payer sa part du loyer à ses colocs, puis par hasard, se lance dans une carrière dans l’audiovisuel. Après un tas de petites missions comme assistante, quelques apparitions comme chroniqueuse à la radio, elle rejoint la ABC radio à l’âge de 20 ans. Elle y fera carrière comme animatrice phare, co-animatrice de l’émission du soir pendant 10 ans, devenant au passage productrice. ✵ Devenue célèbre, elle a eu la chance de voyager, de voir du pays et même au-delà. ✵ Dans la foulée, elle s'est découvert une passion pour le doublage et a enchainé les rôles, les contrats, devenant une voix incontournable dans le milieu. ✵ A fait un burn-out après 11 années intensives de boulot sans jamais souffler, ni se préoccuper de sa santé. Elle s’est beaucoup droguée pour tenir le rythme. ✵ Est rentrée de son plein gré en désintox le lendemain de ses 31 ans. ✵ En sortant de rehab, son mariage bat de l’aile. Elle suit son mari en tournée avec son groupe de musique, mais en découvrant ses infidélités en tournée, elle demande le divorce et ramasse les miettes de son petit cœur comme elle peut. ✵ Elle a continué les doublages mais de manière moins intense durant son break, puis elle reprend son rôle de productrice, et d'animatrice de la nocturne sur les ondes de sa chère ABC radio une fois débarrassée de ses démons. Son retour à la radio lui a fait du bien. Elle anime la nocturne et reprend goût à ce métier qui lui a tant donné, mais également tant coûté. ✵ Son père tombe malade en Mars 2023, mais Zelda ignore complètement cette maladie, malgré l’insistance de son frère et de sa sœur pour qu’elle reprenne contact avec ses parents, et surtout, leur père, estimant la situation critique...

Anecdotes II – Random :

Elle n’est pas du genre tactile et a du mal avec les marques d’affection. Elle déteste les PDA, c’est cringe, ça la dégoûte. ✵ Déteste l’odeur de la cigarette et fait tout pour la faire disparaitre. Pourtant, elle continue de fumer parce qu’elle a les nerfs. Ce n’est pas faute d’avoir essayé d’arrêter. ✵ A du mal à encaisser quand on lui parle de familles heureuses, unies, d’enfance heureuse, de relations positives avec un parent, bla bla. Elle n’a plus connu ça depuis ses onze ans, et même si c’est puéril, elle s’en fout. Elle est bitter af, ça lui fout les boules. ✵ Adore la nourriture, genre vraiment, mais quand elle bosse, elle oublie souvent de manger. ✵ Végétarienne, car faut pas déconner. A une envie furieuse de péter la gueule à ceux qui font des réflexions sur le véganisme et ce genre de démarches positives. ✵ Ne boit pas assez d’eau, ne dort pas assez, oublie d’acheter des piles pour son vibro, et plutôt crever que de s’inscrire sur Tinder. Autant dire que certains jours, il faut éviter de lui taper sur les nerfs. ✵ Déprimée par les infos, elle évite de les écouter au maximum certains jours, sous peine de se fumer un paquet de clope en 24h et de se faire une perf’ au whisky. ✵ Pourquoi aller chez le psy quand on peut faire du shopping ou voyager (on ne juge pas. ou si, mais en silence svp). ✵ Parle espagnol, anglais, et français. ✵ Jure beaucoup. ✵ Aimerait bien avoir un enfant un jour, mais étant désormais divorcée et refusant de devoir se remettre dans une relation avec un crétin pour en concevoir un. Plutôt crever. Reprendre à zéro avec quelqu’un prendrait beaucoup trop de temps, et son horloge biologique ne cesse de faire tic tac pour lui rappeler le temps qui passe. Bitch. Mais actuellement, si vous lui en mettez un dans les bras, elle le portera comme Rachel Green porte les bébés: comme une bombe. ✵ Les animaux l’apaisent beaucoup. Elle a un chat pourri gâté. Sounds extra but she'd die for him. ✵ Fait partie des rares personnes à avoir développé une allergie aux arachides à l’âge adulte, ce qui fut, sans mentir, le drame de sa vie. Elle a dû tirer un trait sur le beurre de cacahuète et ses dérivés (les cookies et brownie peanut butter, les M&M’s *giga sigh* ✵ A le doigt d’honneur facile, adore saluer les gens qu’elle connait ainsi, peu importe où elle se trouve (même au MET Gala), et surtout, elle adore le dégainer quand quelqu’un essaie de la prendre en photo discrètement. ✵ Tout pour de la glace cookie dough de B&J. ✵ Fait de la boxe pour se défouler et pour éviter de crever à cause de son tabagisme. ✵ Adore les jeux de société, même si c’est une mauvaise perdante. ✵ Quand elle a du temps, elle joue à des jeux vidéo en ligne, et a souvent envie de tout péter (League of Legends aura sa peau, et son compte en banque de pigeonne qui achète le moindre skin qui lui plait). Elle a développé cet intérêt pour les jeux vidéo après son burn-out, cherchant à chiller et à se rapprocher de son frère. ✵ Adore aller en convention pour rencontrer les gens qui apprécient son boulot dans le doublage, même si cela veut dire croiser des puceaux misogynes (qu'elle remet à leurs places assez souvent sans aucun chill et devant tout le monde). ✵ Grande amoureuse des serpents ✵ Féministe, Alliée, amie des animaux. Elle ne compte plus les manifestations, et actions coups de poings auxquelles elle a participé, parfois à deux doigts d’en venir aux mains. Fait son maximum pour mettre sa notoriété au service de causes importantes, et pour participer malgré son emploi du temps chargé. ✵ Si elle met un pied en cuisine, elle meurt. Elle déteste cuisiner, trouve toujours une bonne excuse pour se commander un truc ou aller manger au restaurant. ✵ Pas du genre à se priver, elle épargne chaque mois depuis plus de dix ans et s’interdit de toucher à cet argent sauf en cas d’urgence (souci de santé, dégât dans son appartement…) pour éviter de se retrouver sur la paille. Elle compense beaucoup par des achats de fringues, de déco, de bouffe, de voyages…✵ A du mal à faire des concessions, en ayant déjà bien trop fait dans sa vie. ✵ N’a pas peur de dire « non », se fout du regard des autres et de leur opinion. ✵ Mais malgré son côté désagréable assumé, Zelda est une nana bien, qui fait des efforts pour les gens qui comptent. Son psy ferait fortune si elle allait en voir un… Elle se protège, se noie dans le travail, est dans le déni, vit une vie à cent à l’heure pour ne pas penser à ce qu’elle a vécu, ses erreurs, ses regrets. Elle ne s’arrête pas pour ne pas se retrouver en panne sèche sur le bord de la route après avoir pleuré toutes les larmes qu’elle refoule depuis des décennies. Alors si on gratte un peu, on verra que sous cette carcasse encrassée, se trouve un cœur tout abimé qui bat, qui ne demande qu’à recevoir de l’amûûr hein. (ohhh la niaiserie, Zelda me détesterait d’avoir écrit ça).

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle ACTIAS LUNA, mais appelez-moi B. J'ai 27 ans, et je viens de FRANCE. J'ai découvert 30YSY grâce à C'EST LA MAISON MAINTENANT zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 2523491165

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, et j'ai cédé à m'inscrire parce que JE SUIS FAIBLE zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 3258319053

. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) toute la semaine si tout va bien, inchadieu. Mon personnage est un mi-inventé grâce au pré-lien de @Hassan Jaafari, mi scénario de @Jonah Fletcher :l:

. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et j'espère que Zelda vous plaira et que je vais me faire encore plus de p'tits potes giga coolos zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 667269207

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-et pardon pour cette fiche giga longue :facepalm:

- .

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>aubrey plaza ≈</pris> @"zelda rivera"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>ZELDA</pris>

If I can get my shit together I'm gonna run away and never see any of you again. I hope the roof flies off and we get blown out into space. ☽☽

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Il était une fois, mon histoire

I know I'm not forgiven, but I hope that I'll be given some peace.

Putain, je rêve…, pensa la jeune femme en lisant le dossier du client qu’allait défendre l’avocat qu’elle suivait dans le cadre de son stage. Elle ne s’était pas imaginée une seule seconde que durant ces semaines au sein d’un cabinet de la ville, elle allait avoir accès à une telle affaire. « Mais… On est certains de ce qu’il a fait, ou il a juste été au mauvais endroit, au mauvais moment, et tout lui retombe dessus ? », finit par demander la jeune femme, perplexe, en levant les yeux vers l’avocat. « Des affaires de personnes qui portent le chapeau pour de vrais criminels, je n’en ai pas vu beaucoup ici. », lui répond l’homme en se levant de son bureau. Ok. Il était donc bel et bien coupable des faits qui lui étaient reprochés dans cette affaire ? Hésitant grandement à rejoindre son tuteur dans la salle pour s’entretenir avec son client, elle finit par se poser à côté de lui, son carnet en mains afin de prendre des notes. Au bout de trente minutes, Zelda se dit qu’elle aurait mieux fait de postuler dans un cabinet d’avocat plus petit, moins important, histoire de se contenter d’histoires d’amendes impayées et de délits mineurs sans importance et sans conséquences. Mais non, elle s’était retrouvée dans ce foutu cabinet.

En plein milieu de l’entrevue avec son client, le sentiment de malaise et de révolte de Zelda ne cessa de croître, à tel point qu’elle ne prenait même plus de notes. Elle se contentait de fixer l’enfoiré en face d’elle, scrutant le moindre signe de culpabilité, la moindre émotion dans son regard ou ses expressions. Mais rien. Il parlait comme s’il n’avait pas commis des atrocités, comme si tout était normal, que cette entrevue n’avait aucun enjeu. Tapant du pied, Zelda fit son possible pour rester professionnelle et impassible, mais plus le temps passait, plus son regard trahissait sa colère et son dégoût. Au bout d’un long moment passé à le dévisager, elle croisa son regard pour la première fois, le client l’ayant totalement ignoré jusqu’à présent. Battle de regards. Elle ne clignera, ni ne baissera les yeux devant cette enflure. Continuant à le fixer avec une haine grandissante, l’homme en face d’elle se fendit d’un sourire gras, dégueulasse, suffisant. Un sourire totalement déplacé, provocateur. Zelda se leva alors brusquement, et fixa l’accusé droit dans les yeux un instant. Si elle avait eu des poignards à la place des yeux, cet enfoiré serait mort (et le monde se porterait mieux ainsi.). Son attitude la mettait hors d’elle. Alors que l’homme allait ouvrir la bouche pour parler à Zelda, celle-ci frappa dans le mug posé devant celui-ci, avant de balancer son carnet et de quitter la pièce dans un tel vacarme que le claquement de porte avait sûrement été audible à l’autre bout de la ville. Inutile de préciser qu’après la fin de ce rendez-vous, l’avocat passa un savon à Zelda, mais lui laissa une chance de se rattraper. Chance que la brune n’avait pas l’intention de saisir, car il était absolument hors de question qu’elle poursuive son stage ou même des études qui la pousserait à défendre l’indéfendable.

En rentrant le soir, ses parents l’attendaient dans le salon, et à en juger par la tête qu’ils faisaient, Zelda allait passer un sale quart d’heure...

« Bah. J’ai claqué la porte et je suis partie, quoi. Je sais pas quoi te dire de plus. Et je compte pas remettre un seul pied dans une salle de cours où on va m’apprendre que défendre des criminels indéfendables, c’est OK. Pas dans mon monde, no fucking way. Si t'aimes tellement ce métier de merde, et que tu trouves ça normal de défendre bec et ongles un tueur devant la famille des victimes, bah lance toi dans une carrière d'avocat et lâche moi la grappe !

- Claquer la porte, faire une scène comme tu l’as fait. On connaissait cet avocat. Tu te rends compte ! La honte, la HONTE de cette famille. Je ne te comprendrais jamais !! Tu es tellement… Tu me fais honte, tu es totalement hors de contrôle ! Tu fais erreurs sur erreurs, je me demande si tu es bien ma fille !

- Oh, mais quoi ?! Qu’est-ce que ça peut vous faire que j’arrête mes études de droit ?! C'est CA dont vous avez honte ?! Tout le monde sait que personne ne peut se blairer sous ce toit. Tu crois quoi, que personne ne sait que t’as fait cocu ton mari ?! Tu penses que c’est mieux pour la réputation de la famille ?! Si tu crois que la vaisselle qui pète subitement à onze heures du soir quatre fois par semaine ça passe inaperçu, tu déconnes à plein régime. ». Zelda sursauta, surprise par le coup de poing de son père sur la table. La vaisselle trembla, ce qui lui arracha un sourire en coin moqueur. Ses mains partaient ensuite dans un mouvement désignant la table et ce fameux bruit dont elle parlait, mais elle s’arrêta net en croisant le regard de son paternel, avant de le porter sur sa sœur qui allait ouvrir sa grande gueule, évidemment.

« Si on me demande mon avis…

- Mais justement Sofia, personne te demande ton avis. Personne ne veut le connaître, ton avis. Ni maintenant, ni demain, ni dans un mois, ni dans dix piges. On s’en COGNE. Ferme là. Et arrête de mâcher ton chewing-gum la bouche ouverte, avoir un air bovin à la con te plaît tant que ça ?! Merde. »

Un deuxième coup sur la table. Pas besoin de mots, Zelda savait très bien pourquoi. Langage. Elle leva les yeux au ciel. Comme si sa famille de dégénérés toxiques méritait que l’on parle autrement qu’en utilisant des jurons. Pendant ce temps, son frère se marrait discrètement, totalement fan des répliques cinglantes de sa sœur et de son honnêteté qui perturbait l’hypocrisie gangrenant la famille depuis des générations.

La dispute laissa place à une grande discussion moralisatrice, disons même au procès de Zelda. Procès durant lequel elle fut condamnée à être tout bonnement reniée par ses propres parents, considérée comme un échec, une fille sans avenir, un parasite ruinant la si parfaite symbiose de cette si jolie famille. Alors sans plus attendre, Zelda prit ses affaires et quitta la maison de ses parents, à 19 ans. Avec le peu d’argent qu’elle avait de côté, elle allait se trouver un endroit où dormir rapidement, parce que cette maison, elle n’y remettrait jamais les pieds. Dans la foulée, elle fit une demande pour changer de nom de famille. Elle prit le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle dont elle était très proche : Rivera. En faisant cela, Zelda n’avait pas pensé une seule seconde que cela pourrait blesser son frère, avec qui elle avait toujours eu de bons rapports. Son besoin de se venger, de s’émanciper, de tirer un trait sur ses parents merdiques avait peut-être été quelque peu extrême et sans cœur… Mais c’était comme ça avec elle, c’était tout ou rien.

Quasiment tout son argent de poche passa dans cette démarche administrative, démarche nécessaire pour qu’elle avance. Inutile de préciser qu’elle n’eut aucune aide de ses parents, préférant vraiment la laisser se débrouiller, quitte à la laisser sous les ponts. Par chance, Zelda trouva rapidement une chambre dans une colocation, qu’elle occupera durant deux ans avant de partir suite à son succès à la radio, pour se trouver un appartement tranquille, sans personne pour lui taper sur les nerfs. Elle ne prit même pas la peine de recontacter ses parents pour leur montrer qu’elle était devenue quelqu’un, elle, l’erreur qu’ils auraient préféré ne jamais avoir comme fille, seule, sans personne. Mais elle avait jugé cela inutile, se contentant de laisser son succès et sa tête affichée partout faire le boulot. Inutile de préciser que Zelda avait également ignoré les messages de sa mère ou de sa sœur une fois connue, veillant à ne pas donner le moindre avantage à la famille Santana, sauf à son petit frère à qui elle cédait tout, pour essayer de lui montrer à sa façon que lui, elle l’aimait et l’aimerait toujours. Petty much ?

✵✵✵✵✵✵✵✵✵✵

*Bzzz, bzzz, bzzz*

C’était déjà la sixième fois que son téléphone vibrait, et la personne ne semblait pas décidée à lui lâcher la grappe. À peine étonnant quand son portable afficha le prénom de Sofia, sa sœur. Zelda se retint de lever les yeux au ciel en découvrant la personne qui la harcelait, et continua de suivre attentivement la discussion tout en tentant d’éteindre son téléphone pour avoir la paix le temps de ce meeting.

Sofia
Allô ?!

Sofia
Est-ce que tu peux répondre ?!

Sofia
ARRÊTE DE FILTRER TES APPELS !!!!

Sofia
C’est urgent, merde !

Zelda baissa à nouveau brièvement le regard en sentant son téléphone vibrer à nouveau. Putain, quelle plaie celle-là, pensa Zelda en déroulant le fil de notifications. Elle souffla discrètement avant de proposer à ses collaborateurs une petite pause le temps qu’elle règle une petite urgence. Un sourire contrit étira les lèvres de la jeune femme, qui quitta le bureau prestement, trahissant son agacement.

Alors qu’elle s’apprêtait à rappeler sa sœur aînée, celle-ci la rappela une énième fois. Cette fois-ci, elle ne se frotta pas au répondeur sur lequel elle venait de laisser sensiblement les mêmes messages que par écrit. Quelle créativité.

« Mais qu’est-ce que tu fichais, bon sang !

- J’allais te rappeler, tu peux pas te calmer ?! Putain, tu me fous les nerfs quand tu brailles comme ça ! Qu’est-ce que tu veux, c’est quoi cette urgence ?! T’as perdu ton seul abonné Twitter, t’as peur d’être confrontée seule au néant abyssal de tes pensées ?!

- Ha-ha, c’est vraiment très drôle ça ! Toujours aussi aimable.

- Que veux-tu, tu fais ressortir le meilleur de moi-même.

- Ouais, c’est ça. », soufflait sa sœur tandis que Zelda levait les yeux au ciel, comme à chaque fois qu’elle était confrontée à sa sœur.

Perdant (déjà) patience, Zelda tapait du pied en fusillant du regard les pauvres innocents qui passaient devant elle. Elle fut forcée d’afficher un sourire à peu près poli, afin d’éviter de mettre mal à l’aise les gens. De l’autre côté du fil, sa sœur se racla la gorge avant de souffler un coup et d’annoncer, la voix étranglée par les sanglots, de son air dramatique préféré (utilisé pour à peu près toute chose la chamboulant légèrement, de l’arrêt de sa série, à la mort de sa grand-mère ou la perte de ses écouteurs sans fil)

« Papa ne va pas bien, faut que tu viennes le voir.

- Attends, quoi ? Il 'ne va pas bien', c'est tout ?Qu’est-ce qu’il a ? Le poids de ses erreurs lui fait mal au ventre ? Qu’il prenne un smecta., répondit Zelda en faisant mine de ne pas comprendre, cherchant à piquer sa sœur.

- T’es vraiment une peste. Il est ma-lade, débile.

- Oui mais moi, contrairement à toi, je travaille. J’ai un tas de rendez-vous, je vais pas avoir le temps. Je suis pas à votre disposition. Emmène-le chez le médecin toi-même.

- C’est tout ce que tu trouves à dire ?! ». Zelda haussa les épaules, totalement imperméable à la nouvelle et à l’urgence de la situation. Un mécanisme de défense, sûrement. Que pouvait-elle répondre à cela, au téléphone, sur son lieu de travail, sans avoir d’autres informations ?! C’était bien le problème de choisir Sofia pour la prévenir. À force de crier au loup, ses cris n’alertaient plus personne, encore moins une Zelda blasée par la personnalité de sa sœur.

« Bah, et toi ?! Ça veut tout et rien dire, et te connaissant, t’es en train de faire tout un drame pour rien. S’il est malade, il va se soigner, qu’est-ce que tu veux que je te dise !

- Tsss. Bon, il parait que ce serait bien que tu viennes. À plus Zelda. Ah, et appelle ton frère plutôt que moi si tu te décides à te faire greffer un cœur. Merci. »

?! Quelle conne, se dit Zelda en observant son écran, constatant que sa sœur avait raccroché. Remettant son téléphone dans sa poche après l’avoir éteint pour le reste de la matinée, Zelda sortit du bâtiment pour se fumer une clope en vitesse. Il fallait que la tension redescende, et vite. Qu’elle encaisse, traite, et archive tout ça pour continuer sa journée sans accros.

Alors comme ça, son père était malade. Et parce qu’il n’avait pas été capable de s’excuser auprès d’elle, c’était à Zelda d’accourir à son chevet, de tout abandonner et de risquer de perdre ce qu’elle avait construit seule, sans le soutien de sa famille ? Pourquoi devait-elle tout plaquer pour lui ? Il l’avait totalement reniée jusqu’à ce qu’elle réussisse professionnellement dans une branche totalement différente de celle dans laquelle il voulait la voir évoluer. À ses yeux, elle n’avait plus de père, ni de mère. Uniquement des géniteurs à qui elle ne devait rien, si ce n’est sûrement des années de thérapie qu’elle ne ferait sûrement jamais. C’était tellement facile d’essayer d’avoir une chance de rédemption une fois sur son lit de mort. Trop facile d’attendre qu’il soit trop tard pour reconnaître ses torts. Rien à foutre. C’était bien trop facile de faire culpabiliser les autres en les obligeant à venir en urgence des fois que vous mourriez, trop facile de laisser ce choix aux autres, alors que vous n’avez jamais eu le courage de le faire avant de passer l’arme à gauche. En quoi était-ce censé la faire se sentir mieux que juste avant sa supposée mort, il souhaite mettre les choses à plat ? C’est de son vivant qu’on change les choses. Trop facile d’attendre la mort pour s’excuser, histoire de soulager sa conscience avant de s’éteindre. Trop facile de tirer un trait sur des conneries pour ne pas mourir seul. Non, Zelda ne mettra certainement pas sa vie sur pause pour lui. Pour personne d’ailleurs, à part son frère.

Perdue dans ses pensées, elle finit sa clope plus vite que l’éclair, ayant tiré dessus au rythme de ses pensées emplies de colère et de rancœur. Elle écrasa son mégot dans la poubelle à cigarettes, et le jeta dans le cylindre métallique. Elle en profita pour jeter ses pensées et ses émotions avec, pour retourner calmement en salle de réunion l’air de rien.

✵✵✵✵✵✵✵✵✵✵

Première interview de Zelda depuis son retour à la radio ainsi que sur la scène médiatique en général. Même si l’exercice de promotion ne lui plaisait pas des masses, cette fois, elle le faisait avec grand plaisir. Il y avait tellement de choses dont elle souhaitait parler durant cet entretien qu’elle avait hâte de pouvoir passer à l’antenne. Donner des nouvelles de ses projets qui étaient en pause un temps, remercier les fans ayant signé la pétition pour sauver le personnage de série animée qu’elle doublait, lui permettant de continuer à être la voix de ce personnage qui lui ressemblait tant, de parler de son émission, des événements à venir, de répondre à quelques questions un peu indiscrètes (car elle s’y attendait, son divorce risquait d’être mentionné, hélas.)… Bref, Zelda allait pouvoir citer un tas de collègues, de gens bienveillants et incroyables avec qui elle avait/allait travailler dans les mois à venir, malgré sa pause, qui, dans ce milieu où tout est résultat et où de nouvelles têtes apparaissent souvent, la laisser sur la touche pour de bon. En gros, une émission pleine de bonnes ondes, de bonnes nouvelles.

Mais en arrivant sur le plateau, en discutant un peu avec celui qui allait mener cette interview, Zelda comprit très vite que le sujet principal n’allait pas être son retour et ses projets, mais tout autre chose. Se tournant légèrement vers son agent et son attachée de presse en voyant la tête à claques qui s’adressait à elle en soulignant la ‘branlée’ mise à un auditeur la veille dans son émission. Quelle merde. Elle connaissait déjà les questions qui allaient lui être posées, tout simplement parce que les journalistes préféraient la facilité. Zelda mit les choses au clair rapidement, appuyée par son agent, souhaitant parler de son actualité et de ses partenaires sur ses projets. Sans volonté de non plus censurer, elle n’interdit pas de parler de l’événement de la veille, mais lui intima de faire l’effort de se concentrer sur des choses plus importantes, autrement, elle partirait. Installée derrière le micro depuis une bonne vingtaine de minutes, Zelda eut le temps d’évoquer brièvement son retour, son actualité, mais cela n’avait pas l’air de trop intéresser son interlocuteur. Zelda et l’animateur entrèrent donc dans le vif du sujet, c’est-à-dire l’engagement la fameuse altercation avec un abruti à l’antenne.

« Hier, vous avez eu un échange un peu musclé avec un auditeur. On vous a parfois reproché d’être trop hostile, véhémente face à celles et ceux qui ne partagent pas vos idées. Est-ce que vous ne craignez pas de desservir votre cause avec cette ferveur, cette agressivité, j’ai presque envie de dire avec cette rage ? Vous n’avez pas peur de provoquer l’inverse de ce que vous recherchez ? ». Le sourire poli de Zelda s’effaça à mesure que l’animateur posait sa question. Elle hochait la tête, comme pour essayer de masquer son agacement d'un sourire se voulant toujours poli, mais un peu plus forcé, trahissant son changement d’humeur. « Je reviens d’une longue absence, j’ai vécu des trucs chiants au possible, une désintox, un divorce, un burn-out. Je suis revenue avec une tonne de projets tous plus intéressants les uns que les autres, et tout ce qui vous intéresse, c’est cet événement insignifiant avec un tocard ? C’est naze et tellement fainéant comme choix… Mais puisque tu veux tant en parler, allons-y. ». Zelda fit craquer ses doigts avant de se redresser, jetant un œil à son équipe d’un air blasé. Leurs regards, en revanche, semblaient supplier la brune de ne pas le descendre trop violemment.

« C’est drôle, parce que vous poseriez cette question à un homme, franchement ? À un homme puissant, engagé ? Non. C’est tellement viril, fédérateur un homme engagé, hein. J’ai horreur d’avoir cette impression que, parce qu’on est une femme, c’est notre rôle d’être modérée, sage. D’être pédagogue, compréhensive, accepter de se faire marcher dessus. On a cette impression de devoir éduquer chaque personne qui désapprouve ce qu’on dit, ce qu’on défend, ce en quoi on croit… On est pas là pour materner qui ce soit. », dit-elle en levant les yeux au ciel. A cela, le très intelligent (non) Jay décida de poursuivre dans sa connerie « Mais si vous n’occupez pas ce rôle, les choses ne peuvent pas changer. Vous en êtes consciente. ». Zelda roula discrètement des épaules. Le ton paternaliste du journaliste commençait déjà à la faire bouillonner intérieurement. « C’est choisir la facilité que de penser ça. C’est, encore une fois, mettre toute la responsabilité sur le dos des femmes, déresponsabiliser et dédouaner les hommes de leur ignorance affligeante. De nos jours, on a plein de moyens de s’informer, de se construire, se reconstruire, déconstruire des choses. Si certains arrêtaient d’utiliser Internet pour aller sur des sites pornos, ils découvriraient un puis de savoir gratuit. Ouvert à tous. De nos jours, il n’y a plus d’excuses pour se contenter d’être neutre, d’être stupide, de se complaire dans sa médiocrité et de fermer les yeux sur la réalité. Mais ça demande déjà trop d’énergie de survivre avec trois neurones, alors éprouver de l’intérêt et de la compassion pour les autres. Trop dur. ». Détournant le regard pour regarder les gens présents, elle vit les mines déconfites des gens de son équipe. Ils sentaient que Zelda commençait à s’énerver, et en voyant que l’animateur continuait à dire des conneries, ceux-ci craignaient qu’elle ne finisse par lui dire d’aller se faire voir, mais d’une manière clairement moins polie.

« Il y a peut-être cette peur d’être mal reçu, rejeté en essayant de parler… », osa répondre son interlocuteur. « Une peur ?? Je rêve. Vous avez la peur au ventre quand vous allez parler à une femme vous ? Jamais entendu ça de ma vie. Il faut arrêter, quand on parle de la condition féminine, de dire ‘ouin ouin mais les hommes ci, les hommes ça’. C’est pas la question. J’vais pas me taire parce que ça ne dérange que ceux qui sont concernés par ce que je dénonce. Ce sont les seuls qui nous poussent à questionner nos façons de faire pour défendre nos droits. Alors ce qu’ils ressentent, je m’en tamponne le coquillart. Et NON. Les nanas comme moi ne desservent pas notre cause. Alors qu’ils aillent se faire voir, on continuera à bousculer leurs petits egos fragiles. Et on boira leurs larmes à la paille. Et si quelqu’un trouve quelque chose à redire à ça, venez me voir ce week-end en convention, puisque de base, je suis ici pour parler de ça. Vous serez bien reçus. »; Haussant les sourcils, l’animateur enchaîna et passa à autre chose, la remerciant de l’avoir éclairé. De rien tête de nœud, pensa-t elle.

Quelle idée de poser ce genre de questions à la con à une nana enragée de voir les droits des femmes bafouée aux quatre coins du monde, de voir leurs droits reculer dans les pays ayant progressés, la société régresser après de très (trop) légères évolutions. Quelle idée merdique de parler d’un con misogyne sans intérêt plutôt que de parler de l’actualité d’une femme forte, indépendante, ayant réussi à sortir la tête de l’eau seule après avoir failli se noyer dans la drogue et dans la dépression suite à son burn-out ?! C’est toujours la même chose. Parler de ces hommes stupides, les victimiser alors qu’elle avait simplement écrasé verbalement un nuisible de plus. Mais cette fois, Zelda n’avait pas laissé passer. Elle s’était dit qu’elle quitterait le plateau si jamais il ne respectait pas sa volonté de parler de son actualité, mais finalement, elle était restée pour leur fermer le clapet. Elle estimait ne plus rien avoir à prouver, et pouvoir se permettre de dire ce qu’elle pensait sans filtres. Elle ne disait rien de plus que la vérité, et de toute manière, plutôt se faire virer d’un projet pour avoir défendu ses convictions que d’être dans le politiquement correct, et devenir une vendue. Zelda se foutait qu’on la critique parce qu’elle était trop directe, trop dure, agressive, râleuse… Comment ne pas l’être lorsqu’on a passé sa vie dans une famille hypocrite, et qu’on évolue dans un milieu plein d’hypocrisie et de cons qui se croient tout permis, franchement. On pouvait reprocher beaucoup de choses à Zelda, mais pas le fait d’être entière et de ne jamais retourner sa veste, même lorsque son image risquait d’en prendre un coup.

« La convention de ce week-end, donc. », reprit Zelda comme si de rien n’était, coupant la parole à l’animateur.

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TW: mort d'un parent

Assise sur le bord de son lit, Zelda poussa un soupir en relisant le message de son frère pour la énième fois.

that stuck silver loser

Zelds, papa n’en a plus pour longtemps. On est tous à son chevet, il ne manque que toi. Je m’en fous de ce que vous avez vécu, de ce qu’il t’a dit il y a plus de dix ans, de ce qu’il a fait ou non depuis pour se racheter. S’il te plait, il FAUT que tu viennes. S’il passe la nuit, ce sera déjà un miracle, alors ne tire pas sur la corde et n’abuse pas de ce miracle. Viens. J’aimerais pouvoir lui dire que tu es en route, ne me fais pas mentir. Fais-le pour moi aussi, Zelda. S’il te plait. J’ai besoin de toi. Et au fond, je sais que tu as besoin de venir. Il peut encore t’écouter, il peut encore s’excuser. Fais les bons choix… Bisous.

Zelda s’était retenue de lui demander si c’était son père qui la demandait, elle, l’erreur, ou si la bienséance exigeait simplement que les enfants du malade se réunissent autour de lui pour son dernier souffle. Plongeant la tête dans ses mains, Zelda se mit à bouger les jambes nerveusement, ayant l’impression d’entendre chaque mouvement de la trotteuse dans sa montre. Tic. Tac., le temps passe, il est temps de faire un choix. Elle n’était pas sûre que venir le voir soit une très bonne idée. Elle craignait qu’il ne la rejette une dernière fois, qu’il ne marmonne quelque chose de désagréable à son propos avant d’expirer son dernier souffle. Ça lui ressemblerait bien ça, tiens, de dénigrer sa fille une dernière fois avant de passer l’arme à gauche. Une petite sortie théâtrale, puis rideau. Est-ce que la meilleure chose à faire était d’oublier l’espace d’un instant toute la peine infligée par son paternel, de faire comme si de rien n’était et de rester plantée là, au milieu de sa chambre ? De faire semblant de l’apprécier, de l’avoir pardonné de l’avoir foutue dehors, de lui avoir dit des horreurs alors qu’elle n’avait jamais rien fait pour mériter ça ? Et si ça se trouve, il ne voulait même pas la voir. Après tout, qu’en savaient-ils, s’il voulait revoir son erreur de ‘fille’ ? Qui a envie de voir l’enfant qu’il a renié avant de mourir ? Personne. Et non, Zelda ne sera pas celle qui lui infligera le coup fatal en passant la porte de sa chambre. Non, elle refusait d’endosser le rôle de la Faucheuse, de se pointer avec son air dépité, confirmant (ou rappelant) à son père qu’il allait bel et bien mourir, puisque sinon, pourquoi même Zelda serait-elle à son chevet ? Non. Non. En réalité, ce n’était pas tant la rancœur que la peur qui faisait que Zelda hésitait autant à aller le voir. Et si jamais il lui disait des choses qu’elle ne voulait pas entendre ? Et s’il n’était pas en état de parler, de l’entendre, ni rien ? Sans doute serait-elle frustrée de ne pas pouvoir avoir une dernière conversation à cœur ouvert avec son géniteur. Et si jamais son père n’était plus un con, et qu’il s’excusait ? Il la confronterait à son silence de plusieurs années, à son refus de tenter de se rapprocher de sa famille pour arranger les choses. Elle serait la méchante, alors que c’était lui, le méchant de l’histoire.

Deux jours plus tard, Zelda prit un avion pour aller voir son père. Quarante-huit heures, c’était le temps dont elle avait eu besoin pour se décider à acheter un billet d’avion. Elle n’était même pas sûre de la raison qui l’avait poussée à y aller, ne savait pas si elle allait réussir à aller le voir ou même à lui adresser la parole, à lui ou à qui que ce soit d’autre (à part son frère, cela va de soi), mais elle allait venir, et c’était déjà bien. Qui pouvait lui affirmer que son père aurait fait la même chose si les rôles étaient inversés ? Hm hm. Comment dire que ce trajet fut le trajet le plus long et le plus pénible de sa vie. Même un vol en classe éco, avec un voisin sans gêne, un type qui allonge tellement son siège devant qu’il n’y a plus de places pour vos jambes, un enfant pleurant à peu près la moitié du vol, sur un trajet de huit heures, était moins pénible que ce vol tout confort. Dans la tête de Zelda, c’était le bordel. Son ventre grondait, se tordait dans tous les sens. Bougeant sa jambe tout le long du vol, en ne manquant pas de se ronger les ongles pour éviter d’aller fumer une clope dans les toilettes de l’avion, elle redoutait le moment où elle allait atterrir.

Tentant de rester polie malgré son angoisse, elle salua quelques personnes l’ayant reconnue, avant de sortir en vitesse avant qu’on ne lui adresse la parole ou qu’on ne lui demande une photo. Sortant son téléphone de sa poche, elle retira le mode avion pour pouvoir prévenir son frère de son arrivée en ville. Mais au moment de le rallumer, Zelda vit sur son écran :

18 appels manqués.

Des appels manqués, des messages vocaux, et un seul texto.

that stuck silver loser

Il est parti. C’est terminé.

Zelda baissa son bras censé attirer l’attention d’un chauffeur de taxi, et se figea instantanément. Elle rangea machinalement son téléphone dans sa poche, tel un robot dépourvu d’émotions. Elle allait continuer son chemin quand tout à coup, elle eut l’impression que ses jambes pesaient le triple de leur poids, et qu’elles s’enfonçaient dans le sol. Tout son corps la faisait souffrir, cette désagréable impression de se transformer en statue de sel. Pétrifiée, tétanisée, là, sur le trottoir, en plein milieu du chemin. En plein milieu d’un trottoir grouillant de passants, parce que la vie continuait. Ses oreilles sifflaient, rendant lointain tout bruit de circulation, toute parole prononcée par les passants, lui demandant de se décaler pour pouvoir passer avec leurs valises. Un regard assassin se posa sur la personne qui la tira de ses pensées en lui mettant un coup d’épaule, cherchant à la pousser du chemin. Zelda reprit ses esprits, traversa la route et alla se poser sur un trottoir à l’écart, loin du bruit et des allées et venues des voyageurs. Elle sortit une clope de son sac puis l’alluma, les mains gelées, tremblantes. Tout en tirant sur sa cigarette, Zelda se frotta les mains comme pour se les réchauffer, puis roula des épaules pour essayer de se détendre, sentant qu’elle se crispait un peu plus chaque seconde. Quelle merde, pensa la brune en tapotant de son index sa cigarette. Ce n’est qu’en se rendant compte qu’elle était déjà arrivée au filtre que Zelda soupira, se ralluma une clope avant de reprendre la route pour rentrer chez elle. Non, elle n’allait pas accourir à l’hôpital ou peu importe où son père se trouvait. Sous le choc, dans le déni, en colère, elle n’allait pas faire ce qu’on attendait d’elle, parce qu’il lui fallait digérer la nouvelle. Pas sûr qu’elle la digère un jour, mais en tout cas, il fallait que Zelda relise le message à plusieurs reprises pour imprimer la nouvelle.

En rentrant, elle laissera toutes ses affaires à l’entrée, s’occupera de son petit chat, puis ira se prendre un bain brûlant, accompagné d’un paquet de clopes et un verre de vin, ou deux, ou trois… Sous le regard navré de la boule de poils lui servant de colocataire. Les choses étaient sur le point de se corser…

If I can get my shit together I'm gonna run away and never see any of you again. I hope the roof flies off and we get blown out into space. ☽☽

Rebienvenue à la maison zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 1949770018

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Invité Invité

rebienvenue par ici avec ces supers choix zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 206649278

on pourra sûrement se trouver un petit quelque chose zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 4251317097

Re Bienvenue zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 2728

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Quelle fiche détaillée et il manque encore la dernière partie ! Mais très intéressante cette Zelda et avec un avatar comme Aubrey ça lui donne encore plus de profondeur ! (oui j'ai une fascination pour cette actrice qui est incroyable dans tout ses rôles !) En tout cas rebienvenue sur le forum avec ce DC ! zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 2954228499

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When I first saw you, I saw love ☽ You're still the one I run to, the one that I belong to. You're still the one I want for life. You're still the one that I love. The only one I dream of. You're still the one I kiss good night.

zelda ✵ is this the bus to the underworld ? Aezh

Quelle belle fiche d'emblée zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 2954228499

Rebienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 2523491165

zelda ✵ is this the bus to the underworld ? BKa2n3B

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rebienvenue à la maison zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 206649278

je te souhaite de t’épanouir tout autant avec ce joli perso zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 1949770018

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Rebienvenue chez toi, tu seras super bien entourée avec les pré-liens que tu as choisis. zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 206649278

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Re-bienvenue à toi avec ce personnage qui promet. Je pense qu'on pourra se trouver un lien entre Gabrielle et Zelda zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 3070942404

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J'ai repéré déjà quelques points en commun, je pense que ça pourrait être intéressant de les exploiter zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 1949770018

En attendant, bon courage pour la suite de ta fiche zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 394614564

but they're watching me, judging me, making me feel so used, can't you see that all i wanna do is get a little wild, get a little high, kiss a hundred boys and not feel like i'm tied to them. if you wanna judge me, then go and load the gun, i've done nothing wrong, i'm young. s. smith + @aeairiel.

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Re bienvenue à la maison zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 206649278

Rebienvenue à toi :l:

always had high, high hopes

Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove

zelda ✵ is this the bus to the underworld ? RhAmSZr

ce personnage !
RE-bienvenue !!!!

Rebienvenue avec cette nouvelle demoiselle ! zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 3922047296

Elle a l’air un poil moins solaire que la première, j’ai l’impression :face:

Amuses toi toujours autant en tous cas zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 2523491165

Cette femme est incroyable zelda ✵ is this the bus to the underworld ? 199959295

Hâte d'en savoir plus sur ta nouvelle demoiselle !
Bienvenue de nouveau à la maison :l:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

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