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 + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn)

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Message(#) Sujet: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyDim 1 Juil 2018 - 8:17






Adrian s’était levé avec un mal de tête carabiné. Il avait passé la soirée de la veille à trainer dans le port en espérant ressentir à nouveau ce bien-être, cette paix qu’il avait ressentie tout au long de son road trip en Europe. Il disait à qui voulait bien l’entendre qu’il ne regrettait pas d’être revenu à Brisbane, qu’il y avait un temps pour voyager et se vider la tête et un temps pour reprendre sa vie en main. Mais en réalité, il n’était toujours pas sûr d’avoir pris la bonne décision. Peut-être était-il revenu trop tôt ? Alors il essayait de retrouver par tous les moyens ces moments d’intense liberté qu’il avait, par exemple, ressentie lors de ses soirées et ses nuits au bord de la mer en Espagne. Il n’avait eu pas le courage de conduire jusqu’à la plage et le port n’était pas très loin du bureau de son employeur d’où il était sorti pour prendre son emploi du temps du lendemain avec les personnes à aller chercher et leurs adresses. Le problème résidait dans la tête du jeune homme. Lorsqu’il vivait des choses trop intenses, lorsqu’il était poussé dans ses retranchements ou mis au pied du mur, lorsqu’il exagérait tout simplement, sa blessure à la tête se réveillait et il avait tendance à vivre l’un de ces migraines qu’il avait vécue durant des mois et des mois après son sauvetage en Iraq. Adrian n’avait jamais appris à vivre avec cette douleur. Les médecins lui disaient qu’il allait devoir faire avec car, avec le traumatisme qu’il avait vécu, il aurait probablement des migraines toute sa vie mais ça ne ressemblait pas au blond, d’acquiescer et de « faire avec ». C’était toujours un soldat dans l’âme, on se relève après une bataille, on va au front même avec un genou en mauvais état ou une fièvre attrapée malgré la chaleur torride du désert. Vivre avec ces migraines était un enfer sur terre pour lui. C’était vraiment la seule chose qui le mettait à complètement à plat. Il avait quand même fini par se lever de son canapé-lit pour prendre l’un de ces médicaments sous ordonnance qui vous drogue plus qu’autre chose mais il s’était ravisé car son regard s’était posé sur son planning du jour et il ne pouvait tout simplement pas être à l’ouest alors qu’il allait passer la journée derrière le volant. Adrian avait trouvé sa vocation après l’armée. Il avait toujours cru qu’il ferait militaire jusqu’à ce qu’il meurt mais la vie en avait décidé autrement et il se trouvait que conduire était vraiment quelque chose qu’il adorait. Il ne se voyait vraiment pas derrière un bureau ou sur un chantier. La vie lui avait changé ses plans mais il avait trouvé une solution quand même. Pour essayer d’atténuer au moins, son mal de tête, il alla prendre une douche d’abord chaude puis glacée, apparemment c’était bon pour la circulation du sang ou une connerie du genre. Il resta le plus longtemps possible sous le jet puis, la peau couverte d’une fine chaire de poule, il alla enfiler son costard. Il n’était pas sûr de s’habituer à cette tenue un jour mais ça faisait partie du job. Il n’était pas chauffeur de bus scolaire, il transportait des personnes riches, hautement fortunées et le complet était le minimum qu’il pouvait faire. Une fois prêt, il marcha à pieds jusqu’au petit café de son quartier et demanda le café le plus noir qu’ils aient et le plus grand possible. Une fois son gobelet d’un demi litre de boisson caféine entre les mains, il se rendit au garage privé où il garait l’Audi de l’entreprise pour être sûr qu’elle soit en sécurité.

Si on lui avait dit, un jour, qu’il fréquenterait toute la journée des personnes pleines aux As et imbues d’elles-mêmes, Adrian aurait sûrement rit mais au final, ça lui convenait. En général, ses clients ne prenaient pas la peine de lui parler. Il savait où il devait les emmener grâce à son emploi du temps et ils étaient souvent trop occupés au téléphone ou avec la personne qui les accompagnait pour vraiment faire attention à lui. Les seules fois où ils semblaient se rappeler que quelqu’un conduisait la voiture dans laquelle ils étaient assis, c’était lorsqu’ils se trouvaient dans les embouteillages et que, je cite, le chauffeur pourrait au moins trouver une solution pour qu’ils puissent quand même arriver à l’heure à leur rendez-vous. Combien de fois l’ancien soldat s’était imaginé appuyer sur un bouton pour que le toit de la berline s’ouvre et que la banquette arrière se transforme en siège éjectable pour personne riche ? Il ne comptait même plus. Une fois au volant de son véhicule – qu’il adorait entre nous – il avait pris la route du quartier riche, pardon, huppé pour aller chercher son premier client. De temps à autre, il prenait une gorgée de son café en espérant que le mal de tête se dissipe peu à peu. Malgré ce détail, la journée se déroula de manière normale. Il allait et venait en ville et usait outrageusement de politesse alors qu’on ne la lui rendait même pas. C’était frustrant parfois mais hey, il adorait son job et c’était bien payé alors... L’heure d’aller chercher sa dernière cliente de la journée arriva. Il jeta un œil à l’adresse et s’y rendit assez rapidement malgré l’heure sujette aux embouteillages. Lorsqu’il arriva, il sorti du véhicule et profita de se fumer une rapide cigarette en attendant cette Madame… Pearson. Même son nom de famille sonnait riche. Il écrasa le mégot par terre et attendit sagement. Lorsqu’une brune s’approcha de lui, il lui sourit poliment et ouvrit la portière arrière. « Bonjour Madame Pearson, je suis votre chauffeur pour ce trajet. Vous pouvez m’appeler Adrian. » Ce dernier était toujours très professionnel et aimable. Il voulait garder ce job et il ne prendrait pas le risque de le perdre parce qu’il n’aurait pas usé de suffisamment de politesse envers un client.

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Evelyn Pearson
Evelyn Pearson
la succession
la succession
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ÂGE : 38 ans (21.09.85)
SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté
STATUT : et c’est reparti pour un tour. les mauvaises langues demanderont "pour combien de temps?" mais avec rhett, ils y croient tellement qu’ils parlent de fonder une famille maintenant
MÉTIER : CEO de la michael hills international (MHI), groupe de luxe qui domine le marché international de la joaillerie. après des mois de formation pour reprendre le poste, poussée par les pearson, la voilà à la tête d’un empire qui n’est même pas le sien, et auquel elle doit rendre son éclat après les déboires du dirigeant d’origine
LOGEMENT : #414 beachcrest road, bayside, avec rhett et ruben (le chien, pas l'autre)
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POSTS : 10068 POINTS : 590

TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d’agression(s) physiques(s), mention d'infidélité, difficulté à concevoir un enfant, désir de maternité (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe
CODE COULEUR : #DE9DAC (#AA336A pour design clair)
RPs EN COURS :
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PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
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EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
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CHEVIE ◦ don't read the last page but i stay when you're lost and i'm scared and you're turning away i want your midnights but i'll be cleaning up bottles with you on new year's day

chad#7 ◦ ginny#2rhett#34lara#20

RPs EN ATTENTE :
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KENNEDY ◦ but i got smarter i got harder in the nick of time honey i rose up from the dead i do it all the time i've got a list of names and yours is in red underlined i check it once then i check it twice oh (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : meghan markle
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, everhett) ◦ ©taylasgifs (gif pearsons), ©maurawrites (gif chevie), ©rampld2 (gif kennedy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t18595-evelyn-sorry-i-m-too-busy-pinning-organization-ideas-on-pinterest
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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyDim 1 Juil 2018 - 15:04


the other colors of Brisbane
adrian & evie

Le clic caractéristique d’un appareil photo se fit entendre dans la pièce, puis le clac-clac-clac d’une paire de talons sur le parquet patiné lui succéda sans délai. Le même ballet de sons concis se répéta plusieurs secondes encore, jusqu’à ce qu’Evelyn rejoigne le centre de son local totalement aménagé désormais. Elle en avait mis du temps pour parfaire les détails de sa décoration soignée, changeant souvent son fusil d’épaule pour corriger un assemblage malheureux, fait sur le coup d’un enthousiasme exacerbé tant elle avait hâte de déclarer que ça y était, elle était installée. Les doigts cramponnés à son téléphone portable, elle exécuta une succession de manœuvres du bout de ses doigts manucurés pour envoyer le résultat de ses efforts à son assistant resté à Londres, Neal. Il se réveillerait avec la brochette d’émojis qui accompagnait les photos, savamment cadrées en illustre instagrammeuse qu’elle s’échinait à être, et la part égoïste d’elle-même espéra honteusement que ça lui donnerait envie de tout quitter pour venir la retrouver – elle soupçonnait le tempérament un brin cagnard du jeune homme de le contraindre à refuser tout net de se lancer dans l’aventure avec elle, mais elle ne pouvait pas le lui reprocher, car s’exiler en Australie lui demanderait de sacrifier une bonne partie de sa vie. Pour l’heure, elle posa la face de son téléphone sur le haut de sa poitrine, réhaussant le menton pour observer ce qui se présentait à hauteur de son regard chocolat. Maintenant qu’elle jetait un œil à l’ensemble de la pièce, embrassant d’une œillade circulaire le moindre centimètre carré qu’elle s’était obstinée à combler avec goût et subtilité, elle se conforta dans l’idée qu’elle ne pourrait rien faire de plus pour améliorer l’ambiance chaleureuse, délibérément vintage, qu’elle avait tant tenu à donner à ce qui lui servait désormais de quartier-général. Sa bouche se tordit dans une moue contrite, creusant une ou deux rides sur son visage éclairé par la lumière naturelle dardant à travers la somptueuse vitrine qu’elle adorait. Il manquait peut-être des fleurs fraîches à poser sur le comptoir d’accueil ainsi que sur la table-basse disposée devant la causeuse classieuse sur laquelle ses futurs clients s’installeraient pour parler de leurs envies. Son visage se détendit lorsqu’elle s’imagina fouler le pavé du Collective Market à la recherche de compositions florales fraîches et originales dès le lendemain matin, puis après un soupir comblé, elle se détourna du panorama crée par ses petites mains pour aller récupérer ses affaires. Car c’était bien beau de s’extasier, mais sa journée n’était pas encore terminée.

Outre le cadre splendide du quartier qui la ravissait chaque jour un peu plus, et ses voisins qu’elle appréciait tout autant, le fait que les musées de la ville soient situés à quelques embranchements de son lieu de travail la transportait véritablement. C’était là-bas qu’elle finirait sa journée, au milieu de la modernité des tableaux qu’elle avait tant envie de découvrir pour décompresser, mais aussi pour puiser un semblant de créativité au travers des coups de pinceaux des peintres qu’elle admirait. Elle repassa son manteau léger, réajustant son col avec précaution pour ne pas paraître négligée, et passa une main dans ses longs cheveux qu’elle recoiffa du bout des doigts. Son sac à main ballottant à son poignet, ses deux téléphones portables ronflant à l’intérieur le temps d’effectuer son trajet à pieds, elle éteignit les lumières avant de s’en aller et de verrouiller l’entrée, laissant uniquement celle de la vitrine où les passants auraient tout le loisir d’admirer les deux robes de mariée au style suranné et les deux costumes trois-pièces du même acabit qu’elle avait empruntées à une collaboratrice de la région en guise de décoration – on avait aucun doute en s’arrêtant sur la devanture où son nom s’étalait en lettres penchées, tracées à la main ; l’amour était partout.

Elle fit un pas sur le trottoir pour s’engager plus loin quand on l’interpella sur le trottoir d’en face. Son attention se porta d’abord sur la voiture dont la porte lui était grand ouverte, puis sur la silhouette élégante qui lui renvoyait un sourire professionnel, sans pour autant manquer de bienveillance. Elle ne pensa pas à lui adresser un sourire en retour, puisqu’un froncement de sourcils fit frémir ses tâches de rousseur lorsqu’elle lui répondit « Mademoiselle. » Et puis l’incompréhension fugace ternit l’éclat perpétuel dans son regard vif et passionné « J’y crois pas. » marmotta-t-elle en aparté, n’ayant pas besoin de fureter trop longtemps dans les bases de son discernement pour comprendre le pourquoi du comment – sa mère avait-elle un indic qui lui permettait de connaître son emploi du temps ? Ça expliquerait l’impression constante qu’elle avait de se faire suivre à chacun de ses mouvements. Evie se le demanda très franchement, et tandis qu’elle ouvrait son sac à main pour en sortir son portefeuille, elle dit au chauffeur qui se présenta à elle « J’aime marcher, Adrian. Madame Pearson – la seule et unique, celle qui vous a sûrement payé pour cette petite course – le sait, et je suis désolée qu’elle vous ait contraint à vous rendre ici à cette heure-ci. Tenez. » Glissé entre deux doigts, elle lui tendit un billet de 50 dollars australien – maigre, mais elle n’avait pas des moyens illimités comme ceux de son clan, quand bien même ils partageaient un nom –, reprenant sur le même ton « Ca compensera le temps que vous avez perdu. Pardon, mais je suis assez pressée. » lui indiqua-t-elle en rangeant son portefeuille et en tirant sur la fermeture éclair de son sac pour le fermer. Evelyn n’attendit aucune réaction de la part d’Adrian ; elle prit la poudre d’escampette, le clac-clac-clac de ses talons se réverbérant sur les parois briquées du quartier.

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    you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.

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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyJeu 5 Juil 2018 - 6:40






En attendant sa dernière cliente de la journée, le chauffeur privé réfléchissait déjà à ce qu’il allait faire de sa soirée. Depuis qu’il était rentré de son road trip, il faisait tout pour ne pas rester seul chez lui et passait chacune de ses soirées dehors. Soit il allait au Canvas, soit il trainait à droite et à gauche. Il n’avait jamais été quelqu’un de casanier. Même pendant ses permissions, il passait son temps à trainer avec des coéquipiers soldats ou il retrouvait Matteo dès que celui-ci avait quitté sa famille ou sa petite amie. Avec l’armée, ils étaient habitués à constamment bouger, à changer de campement et les instants de « libre » qu’ils avaient, ils les passaient quand même à faire du sport, à faire des activités sur le campement. Ensuite, Adrian avait parcouru l’Europe au volant d’une vieille voiture et même s’il était parfois resté plusieurs semaines dans la même ville, il n’était pas resté à rien faire. On aurait pu croire qu’après toutes ces années données à l’armée et son road trip, le jeune homme aurait voulu se poser un peu et prendre le temps de respirer mais non… Et s’il faisait en sorte de toujours rester actif c’était bien pour ne pas se retrouver seul avec ses pensées et ne pas sombrer dans ses cauchemars. Adrian présentait bien dans son costard, il avait l’air frais et disponible mais c’était un homme traumatisé et meurtri. Simplement, il faisait très bien semblant. Même avec cette migraine qui lui sciait toujours le crâne. Il ne savait pas encore ce qu’il allait faire de sa soirée mais apparemment, ce serait quand même quelque chose de calme et pour une fois… Sans alcool. Peut-être irait-il trainer au port ou dans un parc. S’il exagérait, il risquait bien de refinir à l’hôpital et il en avait vu assez de ces fichues blouses blanches.

Mais il devrait penser à tout ça d’ici une heure car il devina sa cliente arriver et comme d’habitude, il eut l’impression d’avoir à faire à un clone. Toutes ses clientes semblaient se ressembler, surtout dans leur manière de marcher et d’agir. Il n’aimait pas ce genre de personnes mais c’était grâce à elles qu’il avait un salaire à la fin du mois et heureusement, il n’avait pas à sympathiser avec elles. Veste ceintrée légère, talons aiguilles, longs cheveux et doigts manucurés, Mademoiselle Pearson était la copie conforme de toutes ces héritères riches à qui il avait eu à faire jusqu’à présent. Adrian n’était pas du genre à avoir des préjugés mais pour le coup - probablement à cause de la fatigue et de sa migraine – il la jugeait et ce fut encore pire quand il vit sa réaction en le voyant. Il resta silencieux et stoïque pendant qu’elle usait d’un langage soutenu et lui expliquait qu’en gros ; il n’avait rien à faire là et il avait perdu son temps. L’ancien militaire attendit sagement qu’elle ait fini son petit numéro et baissa les yeux sur le billet de cinquante dollars qu’elle avait glissé entre ses doigts comme si c’était un gigolo. Adrian soupira longuement. Il devait rester professionnel mais clairement, s’il avait été face à cette situation en dehors du travail, il aurait levé les yeux au ciel et aurait tourné les talons en la traitant de pourrie gâtée. Cependant… Il monta à bord de la berline et se gara un peu plus loin, devant la cliente. Il sorti à nouveau de la voiture et ouvrit la portière arrière juste devant elle, lui bloquant ainsi le passage. Mais comme il affichait toujours un sourire professionnel, on ne pourrait rien lui dire. « Ca tombe bien, moi aussi je suis pressé Mademoiselle Pearson. Plus vite je vous aurais conduit à votre destination, plus vite nous pourrons prendre congé l’un de l’autre. » Son ton était calme mais il ne fallait pas avoir fait l’université pour comprendre qu’il était aussi un peu joueur. Adrian avait toujours poussé jusqu’aux limites. Il n’avait jamais aimé les règles mais il faisait partie de ces personnes qui s’en sortaient toujours parce qu’elles savaient à quel moment exacte il fallait qu’elles arrêtent. Il défiait un peu la jeune femme mais elle ne pouvait rien lui dire parce qu’il n’avait pas franchi cette limite de l’impolitesse ou du manque de respect. « Ensuite, je vous laisserais contacter Madame Pearson pour qu’elle annule vos prochains voyages avec moi. En attendant… » Il fit un geste élégant de la main pour l’inviter à monter dans l’Audi.


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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyLun 9 Juil 2018 - 17:06


the other colors of Brisbane
adrian & evie

Lorsqu’elle vrilla sur ses talons, tournant ostensiblement le dos à Adrian pour reprendre le chemin pavé sur lequel elle s’était arrêtée, la douce stupéfaction envahit le visage d’Evie. Elle fit pâlir son teint ambré et disparaître un temps les quelques taches de rousseur éparpillées sur ses pommettes réhaussées par un maquillage discret, mais somme toute très efficace. Elle fit quelques pas droit devant elle, bien déterminée à s’éloigner le plus vite possible du convoi qui lui était prédestinée. Refrénant l’envie soudaine de plonger la main dans son sac pour empoigner l’un de ses téléphones, et passer un savon mémorable à Celie, elle jeta un œil implorant au ciel azur, lardé de couleurs pâles et annonciatrices de l’obscurité, au-dessus de sa tête. Le temps était clément, et la soirée qui lui tendait les bras s’annonçait plutôt prometteuse, aussi décida-t-elle raisonnablement de ronger son frein en filant à l’anglaise – elle ne s’aperçut pas que le pourboire qu’elle laissa au jeune homme pouvait lui faire défaut et non la faire passer pour une dame, lui prêtant une arrogance dont elle n’était pas détentrice. Le bruit de ses talons se réverbérant contre l’asphalte, elle préféra ne pas s’attarder sur le bruit ronronnant du moteur qui se remit en marche derrière elle, se mordant la lèvre pour retenir le sourire d’ahurissement qui la démangea en même temps qu’elle secouait doucement la tête, de plus en plus abasourdie. C’était bien fait pour elle, après tout. En choisissant de rester à Brisbane, elle savait très bien qu’elle s’engageait dans un conflit armé avec la volonté farouche de sa mère à contrôler l’image de sa famille, et de reprendre les mauvaises habitudes de sa fille pour mieux la remettre dans le droit chemin de la haute-société qu’elle avait préféré fuir pour se construire sans pression. Depuis qu’elle était rentrée, elle ne comptait plus ses vaines tentatives de lui rentrer dans la tête qu’elle valait sans doute mieux que la vie modeste qu’elle avait choisi de vivre, portant fièrement l’étendard de la simplicité de son existence d’organisatrice de mariages ; il y avait eu ses démarches lassantes pour la pousser sur le devant de la scène médiatique, histoire que ceux qui l’avaient connue étant plus petite puissent célébrer son retour en bon et due forme ; et celles, encore plus lassantes que le reste, de l’acoquiner avec le haut gratin du rugby professionnel comme si elle était une marchandise de qualité, importée d’une contrée exotique. La voiture avec chauffeur, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, mais c’était aussi si atrocement prétentieux et ridicule qu’elle finit par lâcher un rictus goguenard tout en s’apprêtant à traverser la rue. Elle fût obligée de s’arrêter d’un coup néanmoins, la voiture de luxe de son chauffeur ayant pilée en travers du passage piétons. Evie, un sourire flottant toujours sur ses lèvres nues, fit claquer sa langue contre son palais.

« Je vous assure, c’est inutile d’insister. » lui dit-elle en soupirant par saccade, les mains levées devant elle, paumes en avant. Son sourire s’estompa lentement, et elle fit glisser son sac à mains de son poignet à son épaule, coinçant une mèche de cheveux derrière son oreille en posant sur Adrian un regard fixe, mais très calme. Elle comprenait son obstination à vouloir mener sa mission à bien – c’était son travail, et son professionnalisme semblait à toute épreuve, comme en témoignait le sourire de façade qu’elle décela sur son visage rasé de près. Seulement, répondre aux exigences latentes de sa mère en ce qui la concernait, c’était beaucoup trop lui demander ; au fond, elle était désolée de s’offrir en spectacle au jeune homme, et pendant une fraction de seconde, elle caressa la possibilité de lui faciliter la tâche en acceptant tout bonnement de le suivre. Sauf que l’esprit de contradiction avait toujours fait partie des défauts de la jeune femme. Elle fit un pas en arrière, tiquant à l’instant où il mentionna plusieurs voyages, puis pencha la tête sur le côté, l’œil plissé pour poser son regard suspicieux sur le chauffeur « Elle vous a engagé à plein temps ? » Et pourquoi exactement ? Pour garder un œil sur la façon dont elle gérait son business, et avoir la satisfaction de lui rappeler que si elle pouvait se déplacer aussi facilement tout au long de la journée, c’était grâce à elle et à personne d’autre ? Intérieurement, Evelyn vit rouge « Ce n’est pas pour jouer les pimbêches de base que je refuse vos services, vous savez. » Elle le voyait venir, en train de secrètement la comparer à toutes ces femmes exigeantes et pressées qu’il devait traîner toute la sainte journée ; l’amalgame lui était servi sur un plateau d’argent. Se justifier – prendre de la distance avec cette caste en particulier – lui apparut soudain comme indispensable. Repoussant une mèche de cheveux dans son dos, Evie se redressa sur ses talons, et désigna la rue d’un vague signe du menton « Le musée est à quelques pâtés de maisons à peine, je trouve juste ça ridicule d’utiliser un véhicule par ce temps ; et la nuit commence à tomber. » Cette fois, elle désigna par à-coups le ciel avec son index, invitant Adrian à lever la tête pour admirer les nuances roses et orangées qui perçaient le turquoise profond du ciel à cette heure de la journée. C’était aussi beau qu’un tableau exposé dans un musée, et bien qu’elle aurait pu s’y perdre pendant plusieurs minutes encore, elle rebaissa le regard pour l’affirmer en direction de son interlocuteur à qui elle demanda avec un brin d’espièglerie dans le son de sa voix « Vous ne lâcherez pas l’affaire jusqu’à ce que j’accepte de vous suivre, hein ? »

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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyMer 11 Juil 2018 - 8:12






Adrian ne bougeait pas et ne comptait pas bouger. Bien sur, il n’allait pas attraper la jeune femme par le bras et la jeter sur la banquette arrière comme un parfait psychopathe kidnappeur mais il allait insister et la persuader grâce à son tact naturel. Il n’était pas quelqu’un d’intrusif, il n’irait pas chercher à comprendre pourquoi Mademoiselle Pearson ressentait ce besoin de tenir tête à sa mère, celle qui avait donc demandé à ce qu’il la conduise où bon lui semblait, et il n’était pas non plus quelqu’un de curieux mais il na fallait pas avoir fait l’université pour comprendre qu’elle était en conflit avec sa mère. Dans le fond, le chauffeur ne pouvait que la comprendre, lui non plus ne s’entendait plus avec sa mère, ni avec son père d’ailleurs. Il n’avait jamais manqué d’amour et peut-être que dans le fond, la brunette non plus même si sa mère avait probablement une drôle de manière de lui montrer qu’elle l’aime, mais les parents pouvaient être maladroits parfois et même si Adrian en avait conscience, ce n’était pas pour autant qu’il pardonnerait les siens. C’était pourtant extrêmement contradictoire car malgré tout, grâce à eux, il avait vécu quelque chose de fort mais aussi de très douloureux et il avait failli se tirer une balle dans la tête à cause d’eux. Il fallait savoir qu’adolescent, le blond avait été un jeune homme assez difficile à vivre. Il aimait pousser les limites sans jamais les franchir et que ce soit à l’école ou à la maison. Il ne mettait jamais personne en danger mais clairement, des fois c’était limite. Il avait été trop turbulent pour rester assis sur une chaise à écouter les professeurs et avant ses dix-huit ans, ses parents avaient déjà décidé de son avenir à sa place. Il aurait peut-être voulu faire quelque chose d’autre de sa vie même s’il n’en avait eu aucune idée à ce moment là et pour éviter qu’il reste à rien faire et pour essayer de lui remettre les idées en place avec un peu de discipline, les Thomas l’avaient envoyé à l’armée. Evidemment, ça avait marché, il avait découvert la discipline et la fierté de servir son pays. Il avait radicalement changé en se transformant petit à petit en parfait soldat bien obéissant et droit. Il continuait à défier et essayer de pousser les limites mais c’était quand même bien plus contrôlé. Il avait découvert ce qu’était la camaraderie, se formant un réel cercle d’amis parmi ses coéquipiers et devenant même comme des frères avec certains. Sur le moment, il pensait vivre les meilleures instants de sa vie parce qu’il adorait ce qu’il faisait. C’était dur, c’était physique et tellement dangereux mais l’armée leur fait avaler tellement de choses que pour finir ils ne voient plus que le positif. Puis, il y avait eu cet accident d’où il avait été sorti des décombres pour être envoyé en hélicoptère se faire soigner. Et c’en était fini pour lui. Ca n’aurait probablement pas été si dur si quelques jours plus tard, il n’avait pas appris le décès de tous ses coéquipiers, de toute sa famille militaire. Là, Adrian s’était demandé si ça valait encore le coup de vivre. Il était blindé de séquelles à cause de sa blessure à la tête, il ne parlait plus à sa famille biologique et il avait perdu ses coéquipiers. Il n’avait jamais rien fait d’autre à part être soldat et il ne savait absolument pas s’il était bon pour autre chose dans la vie. Il s’était retrouvé seul, tout ça parce qu’au lieu de le remarquer, d’essayer de le comprendre, ses parents avaient décidé de l’envoyer au front. Il aurait voulu mourir avec les autres, juste pour que ses parents reçoivent ses médailles à la maison et qu’ils se rendent compte qu’ils avaient perdu leur seul et unique fils. Qu’ils l’avaient envoyé à la morgue. Et il aurait voulu mourir avec les autres pour ne pas se retrouver le seul survivant. Alors Adrian pouvait comprendre qu’on puisse détester ses parents et en l’occurrence, sa mère pour la jeune femme mais il avait la tête dure, c’était le cas de le dire, et il tenait à son job alors il n’allait pas la laisser avoir le dernier mot. « Elle m’a engagé c’est tout. » A plein temps ou pas, il était son chauffeur et si elle avait besoin de lui tous jours alors il viendrait la chercher et la déposer tous les jours. Elle n’avait pas besoin d’en savoir davantage et Adrian se retrouva à titiller à nouveau cette limite du bout des doigts. Le naturel n’était décidemment jamais très loin. Elle tenta bien de le rassurer en lui disant qu’elle ne refusait pas uniquement pour jouer à la petite fille pourrie gâtée et le jeune homme haussa les épaules. « Prouvez-le moi alors et montez. » Un petit sourire en coin étira ses lèvres. Il aimait bien cette cliente, elle réveillait quelque chose en lui. Il gardait ce sourire professionnel et cette distance entre employé et client qui le tenait à l’écart des problèmes. Le chauffeur leva les yeux au ciel et effectivement, découvrit que le ciel commençait à se parer de ses belles couleurs de fin de journée. Vu le temps qu’il perdait à argumenter avec la brunette, il était probablement en train de faire des heures supplémentaires au lieu d’être au bar du Canvas avec une bière bien fraiche entre les mains. Et pour toute réponse, il haussa les épaules. C’était un peu provocateur mais pas trop. Il tapota légèrement sur la portière. « Vous savez… Si vous continuez à attendre pour monter dans le véhicule vous me devrez une bière. » Mademoiselle Pearson, sous ses airs de petite fille riche semblait d’être quelqu’un de quand même terre à terre. « D’ailleurs…» Il sorti le billet de cinquante dollars qu’elle lui avait glissé entre les doigts tout à l’heure. « La meilleure richesse que l’on puisse avoir n’est pas verte ou argentée. » Il fit un léger pas en avant et glissa le petit papier vert dans la poche de devant de son sac à main valant probablement une vraie petite fortune. Adrian n’avait jamais été attiré par l’argent. A ses yeux, ce n’était rien. Grâce à l’armée, il était à l’abris du besoin et ne serait même pas obligé de travailler et donc de tenir tête à des clients mais il ne se voyait vraiment pas ne rien faire de ses journées. Il ne travaillait pas pour l’argent et il n’aimait pas qu’on le paie pour jouer le naïf. C’était de la pure arrogance à ses yeux.


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Evelyn Pearson
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la succession
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ÂGE : 38 ans (21.09.85)
SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté
STATUT : et c’est reparti pour un tour. les mauvaises langues demanderont "pour combien de temps?" mais avec rhett, ils y croient tellement qu’ils parlent de fonder une famille maintenant
MÉTIER : CEO de la michael hills international (MHI), groupe de luxe qui domine le marché international de la joaillerie. après des mois de formation pour reprendre le poste, poussée par les pearson, la voilà à la tête d’un empire qui n’est même pas le sien, et auquel elle doit rendre son éclat après les déboires du dirigeant d’origine
LOGEMENT : #414 beachcrest road, bayside, avec rhett et ruben (le chien, pas l'autre)
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POSTS : 10068 POINTS : 590

TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d’agression(s) physiques(s), mention d'infidélité, difficulté à concevoir un enfant, désir de maternité (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe
CODE COULEUR : #DE9DAC (#AA336A pour design clair)
RPs EN COURS :
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PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
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EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
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CHEVIE ◦ don't read the last page but i stay when you're lost and i'm scared and you're turning away i want your midnights but i'll be cleaning up bottles with you on new year's day

chad#7 ◦ ginny#2rhett#34lara#20

RPs EN ATTENTE :
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KENNEDY ◦ but i got smarter i got harder in the nick of time honey i rose up from the dead i do it all the time i've got a list of names and yours is in red underlined i check it once then i check it twice oh (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : meghan markle
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, everhett) ◦ ©taylasgifs (gif pearsons), ©maurawrites (gif chevie), ©rampld2 (gif kennedy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
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PSEUDO : ssoveia
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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyDim 15 Juil 2018 - 13:10


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Etait-ce un défi que lui lançait Adrian ? Evelyn hésita un instant, réfléchissant aux quelques possibilités qui s’offraient à elle pour échapper à cette situation qui la mettait très mal à l’aise en vérité. La chaleur émanant du goudron sous ses pieds la fit légèrement ouvrir le col de son manteau léger, à la recherche d’un peu de fraîcheur, tandis qu’elle fixait son regard neutre sur le visage de son interlocuteur, resté campé sur ses positions. Elle devinait sans mal ce qu’il pensait d’elle et de sa famille. Ça transpirait par tous les pores de sa peau claire, donnant à la couleur de ses cheveux blonds des allures d’auréole céleste, et faisait ressortir ses yeux d’un bleu aussi profond que celui du ciel. Elle étouffa un rire, s’intéressant un instant à la tombée de la nuit, puis elle secoua la tête de droite à gauche, dépitée par la situation. La baissant ensuite, elle se dit que ça la suivrait toute sa vie, ce jugement informulé par autrui lorsqu’ils apprenait son nom et son lien de parenté avec Kai et Celie. Dans ces cas-là, quand elle ressentait le poids de la condamnation et de l’amalgame peser trop lourd sur ses épaules, elle ne pouvait s’en empêcher : elle se justifiait, presque lâchement, creusant elle-même la tranchée qui la séparait du monde que sa mère avait construit depuis la disparition de son mari. Car avant cela, rien de ce qu’elle avait vécu ne ressemblait à l’image en papier-glacé dans laquelle les autres puisaient leurs préjugés puants et infondés. Evie n’avait jamais été une enfant pourrie gâtée, n’en déplaise à Adrian. Elle n’avait jamais manqué de rien, c’était un fait avéré par le train de vie que ses parents s’étaient autorisés à mener après que la carrière de Kai ait explosée, et que les contrats publicitaires, en plus des sollicitations quotidiennes pour faire de lui la coqueluche des férus de rugby, se soient mis à pleuvoir pour assurer le capital de la famille – qui par ailleurs, avait su prospérer sous la coupe de Celie, cette femme d’affaires de l’ombre. Pourtant, leur notion du bien-vivre n’allait pas de pair avec l’extravagance – il n’y avait jamais eu de cuillères en argent à la table des Pearson, ni de voitures de luxe dans le sous-sol de leur maison sur la plage ; elle avait vécu dans une famille métissée, dont les parents étaient profondément reconnaissants de la chance qui leur avait été offerte par celui qu’il considérait comme leur Sauveur, et dont chaque membre avait dû batailler avec l’apriori, le racisme, et la bienséance surjouée d’une catégorie de gens trop peu habitués à fréquenter des individus venant de la classe populaire ; c’était bien ce qu’ils étaient dans le fond, des pièces rapportées dans le grand échiquier de la haute-société, pas étonnant que la condescendance soit devenu le ton par défaut quand il s’agissait de féliciter la cause défendue par Celie. La réputation de ses parents s’était forgée à la force de leur volonté, et bien qu’on le lui reprochait aujourd’hui, la pointant du doigt pour ne pas avoir choisi la facilité en se laissant tenter par le népotisme, elle avait tenu à reproduire le modèle qu’elle avait eu sous les yeux toute sa vie. Non, l’argent n’était pas à un moteur à ses yeux ; elle se faisait conduire, pas parce qu’elle adorait l’idée d’être considérée comme une princesse – encore que, c’était le rêve secret d’une majorité de petites-filles, sa nièce en tête –, mais parce qu’elle avait habité quinze ans dans une grande ville très bien desservie par les transports en commun, ça s’arrêtait là. Et si se faire une place douillette dans le monde de l’organisation de mariages la rengorgeait d’une satisfaction certaine, ce n’était pas parce qu’elle manquait d’attention et de reconnaissance qu’elle allait puiser ailleurs que dans son cercle familial, c’était surtout parce qu’elle avait su se débrouiller seule, sans l’aide d’un quelconque mécène, ami de sa mère, et qu’elle adorait pouvoir s’en féliciter : elle était fière de ce qu’elle était devenue, point, à la ligne. Tout le monde avait tendance à l’oublier, mais Evelyn n’avait jamais bénéficié de faveur : elle s’était exilée, quinze ans, sans hésiter – quel que soit le monde dans lequel elle avait choisi d’évoluer, on le lui reprochait sans cesse. Alors sous le regard d’Adrian, elle décida d’une chose : plus jamais elle ne justifierait par rapport à ses origines et par rapport à ses choix, la coupe était pleine.

« Dans ce cas, seulement si je peux monter à l’avant. » Ça ne servait à rien de faire le pied de grue, à quelques mètres de la voiture, sachant que le jeune homme ne bougerait pas d’un iota ; têtue, mais pas stupide pour autant, et franchement très peu disposée à se lancer dans un duel de la sorte, Evelyn baissa les armes. Elle battit des cils plusieurs fois, les sourcils haussés si loin sur son front qu’ils rejoignirent la racine de ses cheveux, tout en remontant l’anse de son sac sur son épaule. Se redressant sur ses talons, elle lui répondit « J’ose espérer que vous ne buvez pas pendant vos heures de travail, Adrian. Et si c’est une tentative de me filer un rencard, elle est pathétique et grossière ; soit dit en passant, je ne bois pas de bière. » Ce n’était pas vrai, mais il n’aurait jamais l’occasion de le savoir. Elle lui passa sous le nez, anticipant son geste lorsqu’il voulut lui glisser la manne qu’elle lui destinait dans son sac à main – acheté au rabais dans une friperie londonienne, par ailleurs. Elle n’attendit pas qu’il accepte sa décision de prendre place à l’avant de la voiture ; elle se fichait comme d’une guigne que ce soit interdit par le règlement de sa boîte, ou quoi qu’il fût tenté de lui faire avaler comme couleuvres pour la contraindre à prendre place à l’arrière, et s’installa. Repliant ses jambes comme on le lui avait appris, élégante en toutes circonstances, elle se pencha à peine lorsqu’elle ferma la portière d’elle-même, la faisant claquer sans bouder son plaisir d’insuffler un peu de théâtralité dans cet échange ; le ton était donné.

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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyMer 1 Aoû 2018 - 8:53






Adrian avait grandi dans une famille où l’argent se faisait discret, voir inexistant parfois. Très vite, sa mère avait dû reprendre le travail et elle avait profité que son fils soit assez grand pour aller à la maternelle pour reprendre sa vie professionnelle. Elle travaillait dans une petite boutique pour bébés à ce moment là et sa patronne ne faisait pas assez de marge pour lui offrir un salaire décent, un salaire autant élevé que la concurrence où elle aurait pu sans problème s’offrir une place avec une assurance maladie comprise dans le contrat. Mais sa patronne était une amie d’enfance et à cette époque, les petites entreprises peinaient à garder la tête hors de l’eau ; sa mère n’avait donc pas voulu changer de travail. Son salaire leur servait essentiellement à acheter des vêtements pour le petit garçon qui grandissait à une vitesse folle et à ses affaires d’école. Même dans les années quatre vingt dix, envoyer un enfant à l’école pouvait vous coûter un rein… Son père quant à lui, travaillait dans une entreprise boulangère. Tout le contraire de la petite boutique de quartier qui diffusait une douce odeur de croissants dès quatre heures du matin. André, travaillait parfois nuit et jour pour préparer les pâtes des petits pains et autres sucreries pour qu’elles soient ensuite balancées dans les premières machines industrielles qui finissaient leur travail et qui permettait aux employeurs de baisser les revenus de leurs ouvriers. Une fois les pâtes lancées dans les machines, ces dernières les pétrissaient, les formaient et les envoyaient dans un immense congélateur où elles attendraient d’être brièvement cuites pour ensuite être vendues dans les grandes surfaces. Aucun goût, aucun croustillant et vendus à un prix révoltant dans les supermarchés. Le petit garçon n’avait donc jamais connu le goût des vacances d’été à l’étranger comme ses camarades. Il s’amusait dans le jardin de ses grands-parents et attendait que l’été se passe, les pieds trempés dans une bassine d’eau qui servait de bac à linges sale entre deux lessives car même se rendre à la plage coûtait un plein d’essence ou un billet de train. Adrian n’en avait pas souffert. Pas de ça en tout cas. Il avait toujours considéré l’argent comme du poison et même encore aujourd’hui, il vivait de choses simples. Son appartement était à peine meublé et s’il avait envie d’évasion, il faisait le plein de sa vieille voiture et partait avec un sac dans le coffre. Grâce à l’armée, il avait un joli pactole en réserve, qu’il se plaisait juste à dépenser en alcool et pizzas. Il ne serait même pas obligé de travailler mais à nouveau, l’argent n’arrangeait pas tout et il ne voulait pas se contenter de passer ses journées à ne rien faire. Ses parents ne l’avaient pas éduqué comme ça. Aussi, il avait tendance à vite avoir des préjugés sur les personnes qu’il conduisait à droite et à gauche. Evidemment, il ne pouvait pas mettre tout le monde dans le même panier mais en majorité, les hommes d’affaires et autres enfants pourris gâtés qui devaient se rendre à leur cours de danse ou de piano étaient imbuvables. Sous principe qu’ils avaient de l’argent, ils pouvaient se permettre de parler comme s’ils étaient la réincarnation de Louis XIII et le jeune homme les imaginait sans mal danser au centre d’une pluie de billets verts. D’accord, c’était très cliché mais ça les décribilisait un minimum au moins. La jeune femme qu’il avait en face de lui transpirait l’argent. Pas à cause de ses vêtements ou de son chéquier mais par sa manière de se tenir comme une de ces jeunes femmes qui n’ont pas eu besoin de se coltiner des pommes de terre au four trois soirs de suite parce que le salaire n’arrivait pas à temps. Elle semblait avoir ce caractère hautain et bien trempé que ces gosses de riche adorent porter sur eux. Mais il y avait autre chose. Il y avait cette certaine malice, ce petit côté légèrement joueur. Adrian se trompait peut-être mais finalement, elle avait quelque chose de différent quand même chez elle. Il décida de rentrer un peu dans le jeu et de voir jusqu’où il pouvait aller. Après tout, il était doué pour ça ; repousser les limites. « En général ce sont les enfants qui me demandent à monter devant. » Il se mordit la lèvre inférieure, le regard brillant de malice. Il la taquinait ouvertement. Sûrement un moyen de briser un peu la glace et de voir s’il y avait autre chose que cette soi-disant richesse dessous. Il ferma la porte de derrière et se recula de deux pas pour ouvrir celle du passager avant. « Oh, vous pouvez espérer oui, ça ne coûte rien, ça. » dit-il, toujours amusé, laissant donc sous-entendre qu’il s’amusait à conduire sous alcool. Ce qui était, évidemment, faux. Conduire avec la gueule de bois oui, il en avait l’habitude mais jamais bourré. Il senti la portière lui glisser des doigts sans qu’il n’ait le temps de la fermer une fois que Mademoiselle Pearson se soit confortablement installées avec ses six mètres de jambes couleur caramel. « Je ne peux espérer viser aussi haut pour un rencard Mademoiselle. » Il avait prit place derrière le volant après avoir essuyé un sourire en contournant la voiture. Il démarra l’Audi et s’engagea sur la route qui effectivement ne serait pas longue étant donné l’adresse. Mais c’était sans compter sur les embouteillages de fin d’après-midi. En temps normal, Adrian se serait affalé dans son siège et aurait surement laissé sa tête douloureuse poser sur sa main mais lorsqu’il était au volant de son véhicule de fonction et qu’il avait un ou une cliente avec lui, il n’en faisait rien et restait droit et élégant. Il jeta un nouvel œil à l’adresse avant de froncer légèrement les sourcils. « Le musée d’art hein ? » Il sourit malicieusement. « Ont-ils enfin exposé l’œuvre de cette artiste française ? Chloé je-ne-sais-plus-comment ? » Il s’amusait. Le ton avait effectivement été donné entre les deux jeunes gens et c’était sa dernière course de sa journée. Sa tête était sur le point d’exploser alors oui, il s’aventurait à un dialogue avec sa passagère bien qu’en général, il ne parlait pas avec les clients. Et encore moins de manière aussi personnelle. Adrian était quelqu’un qui adorait les musées. Il ne s’y connaissait pas énormément en art mais lorsqu’il ne pouvait pas aller dans les bars, il allait dans les musées. Il était devenu très cultivé et on ne pouvait vraiment pas s’en douter en le regardant de plus près, avec ses faux airs de mauvais garçon, pilier de bar.


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STATUT : et c’est reparti pour un tour. les mauvaises langues demanderont "pour combien de temps?" mais avec rhett, ils y croient tellement qu’ils parlent de fonder une famille maintenant
MÉTIER : CEO de la michael hills international (MHI), groupe de luxe qui domine le marché international de la joaillerie. après des mois de formation pour reprendre le poste, poussée par les pearson, la voilà à la tête d’un empire qui n’est même pas le sien, et auquel elle doit rendre son éclat après les déboires du dirigeant d’origine
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PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe
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EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyMar 7 Aoû 2018 - 11:18


the other colors of Brisbane
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Le silence est le meilleur des mépris, c’est Celie qui le lui avait appris. Elle se souvenait de ses leçons, à l’heure où le terme féministe était encore considéré comme un gros mot à ne surtout pas employer en société, et qui tenaient à lui inculquer les valeurs saines et fondatrices de la jeune femme qu’elle voulait qu’elle devienne, forte et entreprenante. Elle lui devait au moins ça, à sa chère mère, ce fait de lui avoir donné suffisamment de savoir et de confiance pour se lancer dans le monde sans craindre de se faire écraser par les hommes et leurs ambitions malsaines. Aussi, elle lui avait dit que la bataille du silence était un combat que seules les femmes savaient remporter, car elles n’avaient pas ce besoin primitif ressenti par les hommes d’avoir le dernier mot pour ensuite avoir le plaisir de fanfaronner au milieu de leurs comparses, à la cueillette des salves d’applaudissements et des couronnes de lauriers. Du coup, Evelyn ne rétorqua pas lorsqu’Adrian pointa du doigt sa demande puérile de monter à l’avant du véhicule, la traitant subtilement d’enfant – ça aussi, c’était un truc d’homme. Elle le fixa une nouvelle fois. Sur son regard ambré, doux et bienveillant d’ordinaire, un voile plus opaque et menaçant tomba soudain, obscurcissant ses traits tendus par la rebuffade cinglante qu’elle se força à contenir. Mais elle fût bien obligée de rompre cette œillade meurtrière, se laissant asseoir dans son carrosse sans demander son reste, pressée d’en finir avec cette confrontation fortuite. Quand il s’installa derrière le volant, elle fit mine de s’intéresser à la rue qui s’étalait devant ses yeux troubles, désormais plissés à l’extrême, concentrée sur la tirade qu’elle servirait à Celie la prochaine fois qu’elles se verraient en tête-à-tête ; dans sa mise en scène, ça commençait crescendo, se finissant par une explosion de reproches et de mises en garde sur la place qu’elle ne lui autorisait pas à occuper dans sa vie bien rangée, et tant pis si ça lui déplaisait de ne pas pouvoir la mener à la baguette comme elle avait l’habitude de le faire avec le reste de sa cour : Evie refusait de lui devoir quelque chose, pourquoi ne parvenait-elle pas à l’entendre, nom de Dieu ? Ruminant sur ce scénario alléchant, elle s’enfonça dans la contrariété, jusqu’à ce que les trainées lumineuses produites grâce à la vitesse de la voiture la fassent sortir de sa contemplation distraite du chemin qu’ils empruntaient. Furtivement, elle jeta un œil en biais en direction de son chauffeur. Elle le sentait venir comme un orage en pleine canicule, l’embouteillage interminable dans ce silence lourd et pesant, silence qu’il se sentirait obligé de défaire en dévalant un chapelet de banalités, forcement – le mutisme d’une femme, autant que leurs courbes et leur parfum, était sans doute ce qui troublait le plus un homme, et dans ces cas-là, quoi de mieux que de mettre les pieds dans le plat pour avoir le sentiment de contrôler la situation ? C’était profondément macho, mais c’était un fait inéluctable, aussi Adrian s’échina à faire honneur aux tares propres à son genre. Et dans sa question, Evelyn décela des accents mal dissimulés, teintés de malice et d’ironie.

« Le musée d’art moderne, pour être plus précise, oui. Ça a l’air de vous surprendre. » lui répondit-elle après s’être raclé la gorge d’une petite toux discrète, et s’être passé une main leste dans les cheveux. Elle fit lentement glisser son regard vers le pare-brise de la voiture qui précédait la leur, et alors qu’elle joignait ses mains dans le creux de ses genoux, toujours aussi serrés, sa volonté à faire payer sa muflerie au jeune homme éclata comme une bulle de savon. Son sourcil droit tressaillit à l’instant où il réussit à attirer son attention en faisant autre chose qu’en l’attaquent sur son comportement. Plus tôt reportés sur le trafic bouché à la périphérie de Spring Hill, c’est complètement cette fois-ci qu’elle tourna les yeux vers lui « Chloe Wise, et elle est canadienne, pas française. Bien essayé. » rétorqua-elle, non sans esquisser un petit sourire de satisfaction qu’elle élargit quand elle lui demanda, les sourcils légèrement froncés par l’amusement et l’intérêt soudain « Vous avez lancé ça au hasard, ou vous vous y intéressez ? »

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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyMer 22 Aoû 2018 - 15:55






Presque machinalement, Adrian se renfrogna légèrement, ne laissant pourtant rien paraître. Ou quasiment rien. Au début, le ton avait été lancé sur la plaisanterie et la taquinerie et il avait joué le jeu. Mademoiselle Pearson semblait avoir un caractère de feu et avait tout fait pour lui prouver qu’elle n’était pas une de ces petites filles de riche. Le jeune homme n’était pas là pour juger ses clients mais le ton hautain qu’elle avait employé n’avait pas joué en sa faveur. Il s’était contenté de venir la chercher et de lui tenir tête. Il avait un job à faire et celui-ci consitait à venir chercher Evelyn à cette adresse pour la conduire à une autre adresse désirée. Ses histoires de famille, sa réelle personnalité ne le regardait pas. Il avait souvent à faire à des personnes imbuvables et qui ne désiraient pas discuter avec lui. C’était une facette de son métier qui lui plaisait ; ne pas devoir faire la discussion avec des étrangers. Adrian était un grand solitaire. Avant de partir à l’armée il avait été un enfant puis un adolescent préférant la solitude et à son retour d’Iraq, il avait retrouvé ses habitudes. Il avait fait le tour de l’Europe seul, avec pour seuls compagnie sa vieille voiture de location et des CD pourris. Ce n’était pas quelque chose qu’il comptait changer ; il n’était pas sociable, il n’aimait pas parler. Pourtant, il avait fait l’effort de rentrer dans le petit jeu de la taquinerie et avait même engagé une simple discussion sur une éventuelle artiste francophone. Les lèvres légèrement pincées, il secoua négativement la tête. « Non, cela ne me surprend pas Mademoiselle Pearson. » Il retint un soupir et se contenta de regarder fixement la route. Devant lui, une file de voiture s’alignait et maintenant qu’il avait été légèrement touché dans son égo, il redoutait que cet embouteillage soit plus long et pénible que ce qu’il avait pensé en engageant le dialogue. C’était exactement pour ça qu’en temps normal, il n’aimait pas parler avec les gens. Il avait fait l’effort mais ça allait probablement être la dernière fois. La brunette tenait absolument à lui montrer qu’elle était une femme forte et indépendante, aussi, il ne répondit rien lorsqu’elle le corrigea. Il avait oublié l’espace de quelques instants la place qu’il avait vraiment entre eux deux mais maintenant il s’en rappelait ; le simple chauffeur qui devait la conduire au lieu désiré. Vouloir alléger l’atmosphère et montrer qu’il n’était pas si idiot n’avait pas été une bonne idée. Adrian n’avait pas besoin de tourner le regard vers sa cliente pour voir le petit sourire satisfait qui se dessinait sur son visage naturellement caramel. Il n’aimait pas ça, qu’on le prenne pour un idiot. Très peu de personne savait qu’il était cultivé, qu’il passait le plus clair de son temps dans les musées, qu’il aimait s’intéresser à un peu près tout. Le chauffeur cachait bien son jeu mais apparemment, essayer de montrer ce qu’il savait n’était pas une bonne idée. Pendant quelques minutes, il avait cru que Mademoiselle Pearson n’était pas comme les autres personnes de la haute société. A sa dernière remarque, il tiqua légèrement, reprenant exprès ses propres mots pour lui faire comprendre qu’il n’était pas si idiot que ça. « Ca a l’air de vous surprendre. » L’ancien militaire savait qu’il jouait avec le feu. L’arrogance se faisait clairement entendre dans le ton de sa voix et cette fois, il n’était pas difficile de deviner qu’il ne plaisantait plus. Quelque part, il retournait la propre arrogance de la brunette contre elle. Mais comme il tenait à garder ce job, il se racla légèrement la gorge et se dandina un peu sur son siège pour se redonner une contenance. « J’adore les musées et me cultiver, c’est tout. » Dans le fond, il se demandait pourquoi il se justifiait. Il ne lui devait rien après tout. Le chauffeur avait été quelque peu arraché à un futur d’universitaire. Lorsqu’il avait eu dix-huit ans, il avait directement été envoyé à l’armée, le privant ainsi de continuer les études mais il n’aimait pas quand les gens pensaient qu’on était intelligents seulement par le nombre de diplômes accrochés aux murs et qu’aller aux musées était un passe temps réservé aux riches. La file joua légèrement à l’accordéon, Adrian en profita pour avancer un peu. Pour le coup, il avait hâte d’en terminer avec ce trajet. Il bidouilla un peu le GPS accroché sur le tableau de bord qui lui indiqua que l’embouteillage ne retardait le trajet que de cinq minutes. « Vous y serez tout de même à l’heure. » fit-il simplement, reprenant son rôle de chauffeur.


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Evelyn Pearson
Evelyn Pearson
la succession
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ÂGE : 38 ans (21.09.85)
SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté
STATUT : et c’est reparti pour un tour. les mauvaises langues demanderont "pour combien de temps?" mais avec rhett, ils y croient tellement qu’ils parlent de fonder une famille maintenant
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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyLun 27 Aoû 2018 - 21:10


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« Vous voyez, c’est ce qu’on récolte à juger les gens sans les connaître. » dit Evelyn, s’exprimant avec un ton léger, presque guilleret ; ce serait la leçon du jour, et le fait qu’il n’était sans doute pas disposé à l’entendre, elle s’en fichait pas mal, et préféra même le mettre de côté. Elle réajusta sa ceinture de sécurité en travers de sa poitrine, et déporta lentement son regard ambré vers l’extérieur du véhicule. Le ciel continuait à s’assombrir, rendant tout plus nuancé, tandis qu’ombres et lumières jouaient à cache-cache avec les hauts buildings qui se dressaient comme des champignons géants et majestueux sur le bord de la route qu’ils empruntaient au ralenti. Adrian était là, engoncé dans un costume propret, le volant étroitement serré entre ses mains robustes mais bien entretenues, campé sur l’image qu’il s’était fait des gens comme Celie Pearson. Evie pouvait démêler le cheminement de ses pensées sans craindre de se tromper, alors qu’elle s’obstinait à admirer le panorama du côté passager, déçue par l’attitude du jeune homme, mais pas surprise, finalement. Pensant pouvoir dissimuler l’espèce de dédain qu’il éprouvait à son égard, il s’était lancé dans un jeu qu’il devait savoir dangereux, car il se renfrogna sitôt qu’elle démontra un peu de caractère. C’était toujours comme ça, quand ils se rendaient compte qu’elle n’était pas dépourvue de gouaille et de répondant. Evelyn ne faisait pas preuve d’arrogance, elle se défendait juste face à ce qu’elle avait toujours cherché à fuir. S’il avait essayé de voir au-delà de sa filiation, se reposant uniquement sur le contrat que la mère de la jeune femme lui avait fait signer pour s’occuper de ce trajet, il aurait su qu’elle flirtait à peine avec le monde duquel il la soupçonnait de venir, et que le fait qu’elle soit aussi bien habillée – résultat de plusieurs heures à chiner dans les friperies vintage de l’éclectique Camden – reflétait simplement un désir de correspondre au service qu’elle proposait à des gens plus fortunés qu’elle ne l’était en réalité. Elle marqua une pause mentale, se délectant dans l’intimité de ses pensées des points communs qu’elle décompta soudain, et qui la rapprochait plus du jeune homme à ses côtes, que ça ne l’en éloignait. En vérité, ils avaient tous les deux la même technique de survie, mais pour qu’Adrian s’en rende compte, il aurait fallu qu’il abandonne les œillères et le cynisme qu’il semblait arborer en permanence ; en d’autres termes, c’était trop lui demander. Evie se ranima « En français, on appelle ça le retour de bâton. » récita-t-elle dans un accent parfait ; ses escapades dans la capitale française l’avait fait progresser sur la maîtrise de la langue, et pas qu’un peu. Elle détourna doucement le regard une nouvelle fois.

« Je n’en doute pas. Vous me semblez plutôt professionnel. » consentit-elle à riposter, mais puisque le silence était de mise, elle ne fit rien de plus pour le rompre, et adoucir l’amertume qui se répandait comme un parfum trop fort dans l’habitacle qu’ils partageaient. Elle aurait pu continuer à se rancarder sur son savoir en matière d’arts et de musées, sauf qu’elle ne se sentait plus d’humeur à badiner. Si c’était pour se prendre la mauvaise humeur notoire du jeune homme en pleine poire, autant qu’elle s’intéresse à autre chose ; elle avait de nombreux défauts en stock, le masochisme n’en faisait pas partie, fort heureusement. Elle en profita donc pour reposer sa tête et la vider, dans l’espoir futur de l’emplir des nouveautés qu’elle consulterait en se rendant à l’exposition qu’elle convoitait. Après un moment, elle s’aperçut qu’elle avait fermé les yeux. En les rouvrant, elle remarqua que le bouchon dans lequel ils étaient bloqués se fluidifia, et que la voiture bifurqua vers une bretelle qui menait jusqu’à l’endroit donné, ce qui la poussa à reprendre la parole « Si Celie vous contacte de nouveau, refusez. Je ferai ce que je peux pour lui en toucher deux mots de mon côté. Je ne tiens pas à ce que vous me trimballiez d’un bout à l’autre de la ville, comme je vous l’ai déjà dit, je tiens à mes petites habitudes. » Elle papillonna des paupières pour reprendre un peu ses esprits, s’étant finalement assoupie quelques secondes, puis elle se pencha pour jeter un regard par-dessous au pare-brise devant lequel s’étalait les premiers emblèmes du quartier des arts. Elle rabattit une mèche de cheveux derrière son oreille en se redressant, et tourna la tête en direction d’Adrian « Vraiment, ne vous sentez pas obligé d’accepter ce qu’elle vous ordonnera, et ne craignez surtout pas pour votre place. Elle est autoritaire, mais ce n’est pas une tortionnaire, et malgré ce que vous pensez, elle sait ce que c’est d’avoir à travailler dur. Vous ne risquez rien – oh, on y est presque. » Et elle pointa du doigt le bâtiment devant elle, rassemblant déjà ses affaires pour prendre congé du jeune homme, pressée et soulager de retrouver bientôt le confort de sa solitude.

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Message(#) Sujet: Re: + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) + the other colors of Brisbane (feat. Evelyn) EmptyMer 29 Aoû 2018 - 8:28






Adrian se muta dans un silence renfrogné. La jeune femme l’accusait de l’avoir jugée trop rapidement et il pensait pourtant que le ton de la plaisanterie avait été plus ou moins clair. Le jeune homme conduisait toute la journée des personnes fortunées qui ne juraient que par leur téléphone portable de haute technologie ou leur sac à main Louis Vuitton. Il avait eu des préjugés parce qu’elle l’avait pris de haut en le voyant devant sa porte. Mais après, il avait cru comprendre que la jeune femme n’était peut-être pas si huppée qu’il l’avait prétendue, échangeant même quelques taquineries. Il n’avait fait que son travail. On lui avait donné l’adresse où aller chercher une cliente et il se devait de la conduire à l’endroit demandé. C’était son travail et il pourrait être viré si son patron apprenait qu’il n’avait pas emmené Mademoiselle Pearson à l’endroit demandé même si c’était parce que c’était elle qui avait refusé de monter dans le véhicule. Très vite, la direction aurait pu se poser des questions comme par exemple, est-ce qu’elle avait refusé de monter parce qu’Adrian avait été malpoli ? Est-ce qu’elle avait prit peur en le voyant et n’avait pas eu confiance en sa conduite ? Ne pas conduire la brunette à l’endroit demandé aurait pu avoir des conséquences assez brutales pour lui et son avenur dans l’entreprise et il avait donc préféré insister. Il se rendait compte maintenant qu’il aurait mieux fait de la laisser sur le trottoir car il n’était pas à l’abri qu’elle aille quand même se plaindre de son tempérament plus haut dans la hiérarchie. Il ne pouvait vraiment pas se permettre de perdre ce job. Pas pour des raisons financières car grâce à l’armée, il n’était même pas obligé de travailler avant plusieurs années mais parce qu’il se retrouvait seul chez lui, il péterait bien vite un câble. Il était obligé de s’occuper la tête et les mains, c’était dans son ADN. Il la laissa parler sans rien répondre en retour à part quelques hochements de tête pour qu’elle comprenne qu’il avait quand même écouté. Elle faisait sa maligne et il la laissait faire. Il avait bien trop mal à la tête pour se défendre ou essayer de rentrer dans un conflit avec une cliente. La jeune femme faisait sa maligne parce qu’il se taisait et qu’elle se montrait du coup plus forte et indépendante que quelques femmes dans ce domaine. Il se laissait volontairement marcher dessus et retint un soupir de soulagement en voyant que les voitures devant lui redémarraient. Heureusement, c’était sa dernière course de la journée. Il s’imaginait déjà prendre une bonne douche et aller se caler au bar du Canvas avec une bonne bière. Il prit la prochaine route sur la droite et jeta un œil dans le rétroviseur de gauche avant de s’apercevoir qu’il avait le temps de se garer devant le musée d’art moderne. Il arrêta le moteur et attendit sagement que la cliente s’en aille mais elle lui demanda encore de ne plus suivre les ordres de sa mère et cette fois, Adrian ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel. « Je ne suis que chauffeur Mademoiselle Pearson. Regardez ça avec mon supérieur à la centrale. Je n’applique que les ordres que l’on me donne. » Il poussa la porte du véhicule et en sorti pour en faire le tour assez rapidement pour que la brunette ne puisse pas sortir d’elle même et lui couper encore le peu de dignité qu’il lui restait après ce trajet castrateur. Il la laissa sortir et ferma la portière derrière elle. « Je vous souhaite une bonne fin de journée Mademoiselle Pearson. » Et il alla à nouveau se mettre derrière le volant pour prendre la direction du garage où toutes les berlines de l’entreprise s’alignaient.



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