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 times like this, you just take it slow (ginauden)

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Message(#) Sujet: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 3 Mar 2020 - 23:18


Florence sent le cuir, Florence sent les fleurs. Florence sent le soleil, le bois, la pizza, le fromage, celui qui grille longtemps, le plus longtemps et le plus doucement possible.

Florence qu'on a envahie y'a deux jours, des ruelles aux bâtiments, des marchés aux restaurants. On a réussi à se trouver une chambre potable dans une auberge de jeunesse potable, autrement tout était réservé partout. Il rage depuis contre le monde entier mais surtout contre les dizaines d'événements qui sont organisés à travers les jardins et les églises, les musées eux aussi. J'ignore si la date est importante ou si c'est seulement le hasard qui a décidé de nous rendre colocataires d'une bande d'adolescents en mode spring break mille ans avant l'heure, mais y'a pas une seule minute dès lors qu'on passe la porte du dortoir commun aux bunk beds divisés ça et là où je ne l'entends pas vider ses poumons de tout l'air qu'il y a volontairement préalablement accumulé.

Une nuit, on a dormi à l'étage dans mon lit superposé à moi. Quand il se réveillait pas en panique pour me réveiller moi-même, me dire qu'il a senti des insectes lui monter dans le cou, que c'est assuré qu'on ramène des bed bugs en Australie dans nos bagages. L'autre, on a dormi dans son lit à lui et là, c'est moi qui s'est réveillée en sursaut et lui à ma suite (par ma faute), parce qu'il m'avait volé tous les oreillers et toutes les couvertures et que je frissonnais à un niveau 10 sur l'échelle glaciale - qui s'arrête à 11.

Mais j'oublie tout ça, quand je suis postée dans une des mille salles (ok, j'exagère à peine) du Palazzo Pitti. Tout est trop grand, tout est trop beau. Tout est immense, les murs sont recouverts, les toiles sont partout et je sais pas où regarder en vrai, je tourne sur moi-même, j'arrête pas.

Je sais qu'à un moment Auden va apparaître pour se moquer, pour repartir aussi vite qu'il est arrivé et ça va, je suis prête à anticiper la surprise, je suis prête à retenir un cri entre l'exaspération et la rage et l'amusement, mes lèvres que je mordais déjà et l'intérieur de ma joue aussi. Mais il est pas là. Il est pas dans le hall, il est pas dans la salle aux murs verts qu'on voit à peine, il est pas dans la place centrale, il est pas dans l'immense cour intérieure bordée de roses non plus. Il est nulle part et après deux tours du propriétaire, je finis par me poser dans une pièce au hasard, patiente, refaisant sagement mon éducation sur les Medicis en lisant attentivement chaque panneau, chaque prospectus.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23422 POINTS : 90

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyJeu 5 Mar 2020 - 0:25



Si je devais choisir une ville je choisirais Florence.
C’est logique, en fait, puisque j’ai réellement eu à choisir une ville et c’est réellement Florence que j’ai choisi. Pour une escale, de cinq jours à peine, une genre de longue escale parce que j’ai mal regardé les dates sur les billets d’avion et du coup oh mince tant pis restons en ville, c’est beau Florence. Les gens sont pas trop cons, la ville pas trop moche, leur italien pas trop italien, leur anglais totalement pas anglais. C’est la seule ville où je pourrais rester vivre, sûrement, entre la Piazza del Duomo et celle de la Seigneurie, entre trois faux David qui attendent devant et l’enlèvement de je sais pas qui et on s’en fout. Les murs ont les couleurs des toiles de Ginny, elles sont corail, lavande, carotte. Les pizzas sont bien meilleures que toutes celles qu’elle m’a forcé à manger en Australie, France, Allemagne ou encore pire, en Angleterre.

Cette fois ci j’ai pas peur de rentrer. Cette fois ci je veux simplement profiter un peu plus de notre temps à nous, de celui pendant lequel on n’a pas à s’occuper du reste du monde, de celui où on peut se contenter de savoir nous deux et juste nous deux sans avoir à le dire, à l’annoncer, à poser des mots dessus. Les autres demanderont, les autres en auront besoin. Les autres, loin, à Brisbane. Ici il n’y a rien à dire, rien à faire non plus. Juste rester nous même et être les pires touristes du monde, quand je la laisse parler en espagnol pendant quinze minutes au restaurant devant les serveurs qui se liquéfient à vue d’oeil pour finalement rattraper le tout en quelques secondes et expliquer qu’elle veut un supplément de parmesan. Son espagnol est meilleur que son français, ceci dit, c’est simplement dommage qu’elle ne le pratique pas dans le bon pays. Dommage, mais sacrément amusant.

N’empêche qu’on a joué au jeu du “tu fais ta vie et moi la mienne, salut” et entre nous, c’est le meilleur jeu du monde quand on en est au septième jour d’affilé à devoir supporter Ginny du matin au soir et même la nuit quand elle fait un caprice pour qu’on dorme ensemble alors que nos lits sont à place unique et séparés - et si jamais vous entendez une autre version de cette histoire, ça sera un mensonge. Ce jeu me permet aussi et surtout de vaquer là où j’en ai envie, de rager devant les magasins de ne pas trouver ce que j’ai en tête, de hurler intérieurement contre toute l’Italie parce que personne dans ce foutu pays n’a eu l’idée de créer un bijoux selon l’idée exacte que j’en ai en tête. Alors je trouve un substitut, je trouve quelque chose qui fait sens à nos yeux mais qui n’est pas parfait mais au moins il sentira le cuir du magasin d’en face et les fleurs de celui d’à côté.

Je n’ai pas besoin de lui envoyer des sms pour savoir où elle est, et heureusement d’ailleurs parce que son téléphone est toujours dans la poche de mon pantalon et que depuis le temps il doit être largement déchargé. Elle est dans la pièce où il y a le plus de tableau, le plus de panneaux, le plus d’audioguides oubliés par les touristes qui devront supplier qu’on leur rendre leur passeport. Elle est assise en tailleur, son carnet entre ses cuisses, ses cheveux ramenés dans un chignon et un crayon dans la bouche parce que c’est toujours comme ça qu’elle travaille. Peu importe l’époque, peu importe le lieu, elle dessine toujours de la même manière. Son coup de crayon change mais pas tout le reste, et c’est peut être rassurant, au fond.

Bien plus rassurant que ne l’est mon sourire des grands jours, celui qui annonce une mauvaise idée sans qu’elle ne puisse jamais en connaître le niveau à l’avance ni même la nature. ”Tu as laissé du crayon sur ton pouce.” Que je râle déjà, trop minutieux, trop rangé quand il s’agit de nettoyer toute la peinture qu’elle a le don de se mettre de partout. Mon pouce s’active à lui enlever le tout, n’y arrive pas, rage en même temps que la bague glisse le plus naturellement du monde le long de son index et que je la contorsionne dans tous les sens pour lui donner une raison valable de râler, au moins. Ma main se referme autour de la sienne l’instant d’après, suffisamment longtemps pour que la peinture imprègne ma chair en plus de la sienne, suffisamment longtemps aussi pour que je laisse un baiser se déposer sur son crâne et que ça signifie bien des choses. ”Pourquoi tes cheveux sentent comme l’ado qui dort à côté de nous ? Celui qui fait deux mètres dix et qui sent l’Irlande avant qu’on l’entende ?” Un jour je promets que je prévoirai mes esquives avant d’être au pied du mur.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyJeu 5 Mar 2020 - 1:20


Tu as laissé du crayon sur ton pouce.
« Même pas vrai - oh. »

Il apparaît de nulle part Auden, et je sursaute même pas. Même s'il entre dans ma bulle et qu'il prend toute la place, même si ses mains sont partout et que son sourire n'augure rien de bon. Même si la logique dit que je devrais, vraiment, lui demander où il était. Mais les questions me semblent obsolètes tant qu'il a l'air heureux, ou relativement satisfait même si ça m'inquiète à un niveau, du plan foireux sur lequel il bossait.  

Ça bloque pas, sur mon index. Ça bloque pas, mais ça tourne et ça serre et il s'acharne Auden, il gratte la peinture sur ma peau mais rien ne part parce que je crois que les taches font maintenant partie de mon épiderme et je comprends pas du tout pourquoi il ne l'a pas compris avec le temps.

Pourquoi tes cheveux sentent comme l’ado qui dort à côté de nous ? Celui qui fait deux mètres dix et qui sent l’Irlande avant qu’on l’entende ?
« Il a volé mon shampooing. Pourquoi tu sais ce qu'il sent? »

Ça continue, l'échange de répliques qui veulent tout et rien dire, de piques qui s'additionnent les unes aux autres. À ça par contre, j'ajoute un baiser perdu sur sa mâchoire, lui qui se dérobe avec son air impassible après avoir provoqué volontairement on s'entend des tas de nouveaux noeuds à travers mes mèches.

« Regarde. » et mes doigts s'accrochent aux pans de son t-shirt pour l'attirer sur le banc. Y'a à peine de place entre mon sac et son contenu étalé partout, les quatre cahiers que j'ai traînés un pour les croquis, un pour les visages, un pour l'aquarelle et un pour qu'il y trace tout et n'importe quoi quand il s'ennuie et qu'il se lasse lui-même parce que je passe trop de temps à peaufiner une ligne une seule. « On dirait toi. » ce n'est qu'une fois qu'il est posé à côté de moi que mon index attire son attention vers l'une des toiles devant nous. Y'en a des dizaines déjà, mais je sais qu'il verra de laquelle je parle. Je sais qu'il ragera aussi, que je le compare au dude issu de la Renaissance, recroquevillé et qui fronce du visage, qui est bossu et qui a les cheveux hirsutes et qui a l'air de passer une très, très, très mauvaise journée.

J'inspire, redescends mon doigt bien impoli de son champ de vision, rappatrie mes jambes pour les allonger sur ses cuisses parce qu'elles commencent à s'engourdir et qu'on sait bien que la seule et unique façon d'en chasser les fourmis reste d'envahir son espace vital du mien.  « Et la bague on dirait nous. » mon pouce la fait tourner, mes yeux qui devront un jour arrêter à contre-coeur de la regarder.
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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyLun 9 Mar 2020 - 22:57



Son excuse à propos de son parfum se perd dans l’air et je l’entends même pas tellement elle ne fait sûrement aucun sens, tellement j’en ai rien à faire non plus. Je trouverai autre chose pour l’énerver et on sait tous les deux que tout et n’importe quoi fera l’affaire. Pour le moment je suis trop occupé à lâcher un grognement quand la fourbe étend son cou pour venir embrasser ma mâchoire alors que ce n’était en rien dans le plan, ça, et que je suis supposé être le seul centre de l’attention qui offre des présents. Il faut toujours qu’elle gâche tout, la McGrath, tout comme il faut toujours que je trouve de quoi lui reprocher quelque chose alors qu’elle agit parfaitement, comme si gagner soudainement une bague était la plus naturelle des choses. Entre nous, ça l’est.

« Regarde. » Elle brille, la bague à son index. Elle brille assez pour que je le remarque, trop peu pour qu’il en soit de même pour qui que ce soit d’autre. Elle brille et elle fait tant de sens pour nous deux, bien assez pour que mon mécontentement prenne seulement la forme d’un grognement plutôt qu’un lot d’insultes et gesticulations en tout genre. Il n’y a pas de place alors je la crée moi même, la pousse plus loin sur le banc, la force à adopter une position aussi inconfortable que la mienne. « On dirait toi. » Et je la déteste, je la déteste tellement quand elle affiche un air aussi enfantin et jovial avec lequel personne ne pourrait rien lui reprocher quand bien même elle est la plus fourbe des êtres humains existant sur cette Terre. Je ressemble pas du tout à lui, d’ailleurs. Mon propre index se place sous son avant bras, relève l’objectif qu’elle pointe vers le tableau du dessus, celui du Christ illuminé ou une connerie dans le genre. ”L’auréole me va mieux au teint.” La lumière plutôt que l’ombre, ça me sied toujours bien mieux. ”T'aurais pu être un des fidèles dans le fond si tu sentais pas son shampoing.” J’ai pas oublié quand même, je ne la lâchera pas non plus avec cette information aussi erronée que futile mais source d’ô combien de possibilités de disputes diverses et variées.

« Et la bague on dirait nous. » Mes mains se posent sur les jambes qu’elle a posé sur les miennes, mes ongles glissent dans les stries de son jean, ma paume joue avec son genou, mes doigts pincent les maigres centimètres de peau qu’elle a osé laisser à l’air libre. Nous. Une main libère ses jambes pour venir s’enrouler autour de son cou et la rapprocher le long de mon torse sans que cela n’ait absolument rien de confortable pour elle. ”Entraîne toi mieux que ça pour la réponse à l’avenir.” Que je chuchote à peine à son oreille, secret qui ne concerne que nous deux, conseil qui ne fait de sens que pour moi et pour tout ce qu’il se passe dans mon esprit. Conseil qui, je l’espère, fait au moins un minimum sens dans son esprit à elle aussi, qui fait écho à tout ce que j’ai déjà pu lui dire ou lui faire endurer durant ces quatorze dernières années.

Ce sont mes lèvres sur sa joues qui scellent finalement la promesse, bruyantes, collantes, véritables glues refusant de se décoller de sa peau parce que ça l’énerve et que par conséquent ça m’amuse tout autant. Elle est bien, là, juste là, même si elle sent l’Irlandais, même si ses mains sont bleues au lieu d’avoir leur couleur naturelle, même si c’est sûr et certain que son prochain jeu sera de me faire croire qu’elle a perdu la bague toutes les cinq minutes à peu près et que moi je la croirai toujours, quoi qu’il arrive. ”Je me contenterai d’un “oui”, mais si tu rajoutes “Auden le meilleur le maître suprême de l’atelier et du monde tout entier”, ça m’ira tout aussi bien.” Je l’ai lâché, sa joue, j’ai même lâché ses épaules avec et arrêté de jouer avec sa colonne vertébrale comme si elle avait réellement quoi que ce soit de flexible.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 10 Mar 2020 - 0:34


C'est pour ça et seulement pour ça que je vis en ce moment, en vrai. Pour l'entendre qui soupire avec empressement, pour le voir qui rage, pour la lueur d'énervement qui brille dans son regard, pour le sourire en coin qu'il râlerait encore bien plus de savoir apparent même s'il le cache sous des sourcils froncés et des yeux qui virent sur eux-mêmes. ”L’auréole me va mieux au teint.” « Et c'est là où t'as Jesus et tous ses potes les apôtres qui se roulent en parfait synchronisme dans leurs tombes. » je me replace sur le banc du mieux que je peux, c'est pas facile avec Auden qui a décidé de prendre toute la place alors y'a mes jambes qui tentent de se négocier du terrain, qui envahissent les siennes maintenant que je peaufine l'air de celle qui fait comme si de rien était. ”T'aurais pu être un des fidèles dans le fond si tu sentais pas son shampoing.” c'est qu'il est presque jaloux et je le remarquerais peut-être, si j'étais pas obnubilée par ses propres cheveux et par ma main libre qui va s'y perdre, qui fait tourner les mèches entre elles, qui les tirent à peine c'est pour dire comment je prends mon rôle de petite amie en public presque au sérieux. « C'est mon shampooing et pas le sien. D'ailleurs, ça te ferait pas de tort de l'utiliser toi aussi, tes racines ont du mal mon gars. »

Mes doigts dans ses mèches donc, et un doigt en particulier. Il erre, il revient se poser sous mon regard, ma main au complet qui va trouver la sienne. Celle qui s'aventurait là où mon jeans déchiré laissait entrevoir un reste de genou même pas encore éraflé du voyage pour des raisons obscures que je ne m'expliquerai probablement jamais.

Il murmure à mon oreille.
Entraîne toi mieux que ça pour la réponse à l’avenir.

Je réponds d'emblée à la sienne.
« Entraîne-toi mieux que ça pour la question à l’avenir. »

Ça fait aucun sens comme c'est naturel, ça aurait tout pour être trop vite et pourtant c'est tout sauf trop tard. J'ignore si c'est le fait qu'elle est à mon index et qu'elle n'entraîne en rien la pression qui m'a traumatisée une vie d'avant, j'ignore si c'est le fait que c'est nous et que justement c'est l'exception à toutes les règles. J'ignore si c'est le fait qu'on en avait des dizaines de milliers, des règles, et qu'elles se sont toutes envolées quand ni lui ni moi, on avait plus envie d'attendre. On a attendu des années, l'un après l'autre, l'un envers l'autre et surtout l'un et l'autre. On s'est attendus, on s'attendrait encore, on saurait faire que ça et ça étonnerait personne et pourtant, là, la notion de temps, je l'ai pas. Je l'ai plus, je l'ai épuisée, je l'ai maîtrisée, je l'ai oubliée, je l'ai remerciée.

Je me contenterai d’un “oui”, mais si tu rajoutes “Auden le meilleur le maître suprême de l’atelier et du monde tout entier”, ça m’ira tout aussi bien.” ma silhouette est en équilibre contre la sienne, il est à deux millimètres à peine de tomber en bas du banc et j'ai déjà des cahiers au sol, des crayons avec. Y'a une trace de sa bave sur ma joue aussi, c'est poisseux, c'est fait exprès. « Va pour le "oui", va pour le "blablabla suprême blablabla monde entier" mais j'ouvre la négociation sur la partie au sujet de l'atelier - et je fais une annexe au contrat pour Pizzasagne. »

Ça fait aucun sens comme c'est naturel.
Ça aurait tout pour être trop vite et pourtant c'est tout sauf trop tard.
On a attendu des années, l'un après l'autre. L'un envers l'autre, et surtout l'un et l'autre.
On s'est attendus, on s'attendrait encore.
On attend quoi, Ginny ?
On a fini d'attendre, Auden.

« Deal? » et ma silhouette se dégage juste pour rapatrier un bras, juste pour laisser ma main droite s'activer, juste pour encercler l'anneau autour de mon index, le remonter pour l'en dégager, le deal qui scellera si je change de doigt, ou pas.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 10 Mar 2020 - 12:37



Il faudrait inventer un seul mot qui voudrait dire “c’était pas supposé se passer comme ça”. Ca faciliterait bien des choses, croyez moi.

Elle gagne du temps et s'attarde sur la peinture, sur ses cheveux qui sentent bien trop peu elle et beaucoup trop lui. J'ai le nez dedans, bien trop proche pour avoir un quelconque doute à ce sujet alors que c'est désormais la seule chose sur laquelle je peux râler et la seule aussi à laquelle je me raccroche quand c'est moi qui en gagne du temps, maintenant, comme si plus d'une décennie n'avait pas déjà été suffisant. À qui je mens. C'était déjà beaucoup trop. On en a une pour une vie entière, du temps. On en a eu pour une vie et des dizaines d'autres, même.

Ca aurait été inenvisageable avec qui que ce soit d’autre, j’en aurais rigolé, je m’en serais moqué, j’aurais enfoncé le couteau dans la plaie ouverte dans le coeur de n’importe qui. Pas avec elle, pas ici ni ailleurs, pas maintenant ni jamais. Elle est l’exception à toutes mes règles, elle est la clé qui ouvre toutes les portes fermées à double, triple tours. Elle est tout, ce satané bout de femme qui trouve encore le moyen de me rendre fou maintenant, quand sa bague s’accroche à mes mèches de cheveux et que maintenant ça ne semble plus la déranger qu’ils aient des problèmes de racine.

On a l’air de jouer une partie de Twister, ses jambes sur les miennes, deux de nos mains liées, son corps vrillé, le mien au bord du précipice (rien que ça), de la couleur de partout, chacun notre visage dans le cou de l’autre le temps pour nous de se raconter nos pires secrets. « Entraîne-toi mieux que ça pour la question à l’avenir. » ”Quelle question ?” J’improvise aussi rapidement qu’elle esquive mes reproches qui n’en ont que le nom, joue à celui qui ne comprend pas alors que tout semble faire tellement de sens que je me demande pourquoi cela n’arrive que maintenant.

Parce que c’est en train de se passer, oui. Aussi vrai que sa bague continue de luire doucement peu importe combien de tours elle lui fait faire sur son index. « Va pour le "oui", va pour le "blablabla suprême blablabla monde entier" mais j'ouvre la négociation sur la partie au sujet de l'atelier - et je fais une annexe au contrat pour Pizzasagne. » Et c’est le blablabla le plus romantique qui soit, ça. Non pas que ça m’importe mais ça attire mon attention, tout comme le font chacun de ses mots et n’importe quel autre détail en cet instant. Elle a dit oui et je la déteste, je la déteste tellement de ne pas respecter le plan que j’inventais au fur et à mesure dans ma tête avec l’espoir totalement erroné qu’elle allait s’y conformer, sur un malentendu. Bien sûr qu’elle n’en fait qu’à sa tête, la petite rebelle, la Ginny qui a grandi et qui a tellement changé. ”J’ai pas posé la question.” Je voulais y aller doucement pour elle, je voulais la prévenir des mois à l’avance pour qu’elle se prépare, je voulais m’adapter à son rythme pour ça au moins à défaut de lui demander son avis pour tout le reste. Mais elle refuse, elle se rebelle, elle prend les devants et presse le pas et décide elle même de son avenir, parce que plus personne n’a plus le droit de lui dicter quoi que ce soit. C’est la raison pour laquelle je souris, ça et tellement d’autres en parallèle alors que je n’arrive même plus à lui trouver de reproches à lui faire si ce n’est un. ”On fait une annexe seulement si c’est pour dire qu’il va s’appeler Pizzasagne-Williams.” lui aussi.

Si l’anneau avait quitté son doigt pour n’importe quelle raison, j’aurais ragé, j’aurais râlé, j’aurais soufflé et sans doute même qu’on se serait disputés. Mais pas là, bizarrement, quand tout arrive bien plus vite que prévu mais que je n’ai absolument aucune raison pour me mettre en travers de son idée, bien au contraire. Je lui avais promis de me marier avec elle, un jour. Je lui avais promis que je serai aussi collant qu’elle l’avait été avec moi, je lui avais promis que je serais la personne qu’elle détesterait le plus sur cette Terre et qu’elle ne pourrait jamais me remplacer, ni pour ça, ni pour quoi que ce soit d’autre. Ca aura pris dix ans pour que je tienne cette promesse mais on y est, maintenant.

« Deal? » La bague glisse dans ma paume quelques secondes de plus de nouveau, mes yeux retrouvent les siens, brillants, malicieux. ”Deal.” À nouveau l’anneau glisse le long de son doigt, son annulaire cette fois-ci, scellant de la manière la plus naturelle qui soit toutes les stupides promesses qu’on a pu se faire durant notre vie.

Mes deux mains viennent prendre la sienne en leur sein, la protègent quelques secondes à peine pendant un temps durant lequel elle ne pourra pas déjà perdre l’anneau, pendant un temps durant lequel aussi mes lèvres viennent se poser sur son front alors que mes yeux se ferment et que mon sourire s’affirme encore un peu plus. ”Je te déteste.” C’est à mon tour que de jouer avec l’anneau de mon pouce, symbole de ma haine pour elle tant que mon stupide amour.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 10 Mar 2020 - 22:54


J’ai pas posé la question.” et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'aurait même pas eu besoin de le faire. Qu'il n'a même pas à le faire ni là, ni y'a des années, ni jamais. Le pire, c'est qu'on le savait déjà très bien, qu'on avait eu juste besoin de temps pour s'y faire. L'alliance brûle pas, elle n'arrive pas par dépit, elle n'arrive pas avec des excuses, avec un compte à rebours, avec un billet aller-simple. Elle n'a rien d'une épée de Damocles, elle n'a rien de différent de toutes les promesses qu'on s'est faites y'a une vie de ça comme y'a quelques jours. C'est pas une surprise, c'est sorti de nulle part et pourtant ça a rien d'étonnant. C'est nous et enfin, c'est suffisant.

Alors il sort sans même que j'y réfléchisse le oui. Il sort tout seul, il glisse instinctivement sur mes lèvres qui dessinent le plus espiègle des sourires quand je le vois qui rage de n'avoir rien sur quoi rager. Je le connais par coeur cet air-là, l'air d'Auden qui n'a pas eu ce qu'il veut, qui planifiait quelque chose, qui s'est fait avoir au détour. C'est le même air qu'il avait quand je terminais ses phrases pendant les oraux d'équipe à l'Académie pour répondre à sa place parce que ma formulation était mieux. C'était le même air qu'il avait quand j'organisais sa partie de vernissage à l'atelier parce qu'il avait été trop lent à contacter des artistes et que j'ai dû prendre possession du programme comme si j'avais la solution à tout. C'est le même air que s'il avait cru pendant la moindre fraction de seconde que j'aurais pu dire autre chose qu'un oui clair et évident et naturel, qu'il aurait dû poser des stratagèmes et imaginer des milliers d'angles pour enfin trouver le bon. Il est là le bon. Il me disloque la colonne vertébrale et il me donne mal au cou, il me file des crampes au mollet et c'est lui et ça a toujours été lui.  

On fait une annexe seulement si c’est pour dire qu’il va s’appeler Pizzasagne-Williams.” « McGrath-Williams. T'as mal lu les petits caractères. » ça serait pas totalement officiel s'il n'y avait pas de disputes associées.

Deal.” « Deal. » ça serait pas totalement nous deux si y'avait pas des négociations en carton jusqu'à la fin quand on est tous les deux enfin prêts pour le début.

Je te déteste.
« Ouais, ouais, pose la question plutôt que de gaspiller ta salive à dire des horreurs du genre. »

***

Et j'ai les yeux fermés, parce qu'il l'a obligé. Je dois avoir les jambes pleines d'ecchymoses là, so much pour mon sans faute de blessures depuis qu'on est arrivés en Italie. Ça sent l'humidité et on est loin des fleurs et du cuir, on entend nos pas qui tapent sur les dalles de pierre. J'ai failli glisser au sol 40 fois et 40 autres, et s'il me lâche la main une seule seconde c'est assuré que je suis kidnappée par un des espions du Vatican qui sont pas du tout d'accord avec le fait qu'on a pas donné la moindre pièce pour allumer un cierge à la sortie de la mairie de Florence - la mairie qui pourrait facilement se confondre parmi les énièmes chapelles et autres églises ici tellement tout est en marbre partout, en or, la totale.

« Sérieux si j'ouvre les yeux et que c'est autre chose que tous les gelatos de l'univers sur un plateau 4 fois plus grand que moi je fais une crise. » j'ai faim, j'ai si faim. Je suis certaine que mon estomac a grogné mille fois entre la partie en italien où j'ai rien compris et où il m'a pas traduit (il m'a peut-être vendue au célébrant contre une chèvre sans que je sache qui sait) et celle en italien où il m'a donné des tas de coups de coude dans les côtes pour que je réponde si sans ajouter de senor à la suite. J'ai fait de mon mieux en vrai, mais c'était difficile.

Il arrête de marcher Auden, ma silhouette lui fonce dedans mais il l'a vu venir, il se dégage à temps. Ce sont mes paumes qui me rattrapent à la rambarde devant nous, quand mes paupières s'ouvrent, et quand mes prunelles tombent sur des murs et des murs de dessins, de croquis, d'essais, de tentatives, toutes d'une seule main, celle que je connais parce qu'il m'en a parlée pendant des heures depuis le tout premier jour. Toutes étendues sur des mètres à perte de vue. « Oh, Auden. »
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyVen 13 Mar 2020 - 2:24



« McGrath-Williams. T'as mal lu les petits caractères. » Williams-McGrath tu veux dire.” Que je rectifie aussitôt, grattant là où je le peux encore alors que le jeu est perdu d’avance et qu’elle ne me laisse rien de quoi râler.

« Ouais, ouais, pose la question plutôt que de gaspiller ta salive à dire des horreurs du genre. » ”Ouais, ouais. Continue de croire que je te ferai ce plaisir là.” Pas ici ni maintenant, ça ne colle pas, ça ne va pas non plus. On n’a pas besoin de ces mots pour vivre notre vie, pour réellement se donner le droit de se lier avec des papiers et tout le bordel. C’est une raison de plus pour moi d’attendre, parce que ce sera mieux pour elle, pour nous. J’ai bien des horreurs à dire avant de poser la question encore.

☼ ☼ ☼

Elle a failli mourir que deux fois, aujourd’hui, et c’est à noter parce que c’est un chiffre en nette amélioration par rapport aux cinq d’hier (dont trois fois parce que j’ai voulu la pousser sous une Vespa, ouais, y’avait marqué nulle part que c’était interdit de le faire dans le contrat de mariage et j’ai même lu les petits caractères). Elle a cependant trouvé le moyen de tomber mille fois et de se cogner à tout autant de murs et d’inconnus, parfois même les deux en même temps. C’est son super pouvoir à elle, faut croire. « Sérieux si j'ouvre les yeux et que c'est autre chose que tous les gelatos de l'univers sur un plateau 4 fois plus grand que moi je fais une crise. » Si je ne lui ai pas mis un ruban d’adhésif sur la bouche ce n’est pas par amateurisme, encore moins par pitié, c’est seulement parce que j’ai pas trouvé le temps d’en acheter entre le moment où j’ai eu l’idée de l’emmener ici et le moment où on s’y est rendus. Il s’est réellement écoulé cinq minutes entre chaque action. ”C’est mieux encore.” Il est grand, si grand le parti pris quand j’annonce que mon idée est bien meilleur que n’importe quel gelato italien. L’amour de Ginny pour la nourriture n’a d’égal que celui qu’elle a pour Noah, mais fort heureusement il se trouvera toujours en dessous de celui qu’elle porte à l’art, la peintre.

« Oh, Auden. » ”Oh, Ginny.” Tu vois bien que ça n’avait même rien de comparable avec tous les gelatos de l’univers réunis, Ginny Williams. Un sourire satisfait s’affiche sur mon visage alors que je redécouvre l’endroit à mon tour aussi, étant venu pour la dernière fois en ces lieux il y a deux décennies. ”C’est de Michelangelo.” J’explique le plus naturellement du monde, mon cou trop occupé à se tordre dans tous les sens dans le but d’en observer chaque recoin pour réellement prendre le temps de m’attarder sur mes gestes. ”C’était sa cabane à lui.” Sa chambre d’essais, là où il entassait ses ébauches, son refuge, son tout. Mais je n’ai pas besoin d’ajouter aucune adjectif à cette description là, Ginny étant mieux placée que tout le monde pour savoir ce que la cabane signifie, que ce soit à mes yeux ou aux siens. ”T’étais pas supposée faire une crise ?” Je pique, m’amuse comme je peux, recommence à placer mes doigts dans sa nuque pour faire tout ce qui ressemble à un massage de loin mais qui dans son corps s’apparente à un supplice des temps modernes, bien incapable de rester sérieux plus d’une simple seconde. Elle est coincée avec moi maintenant, de toute façon, parce que quoi qu’il arrive je signerai jamais aucun papier venant d’elle ayant pour en-tête “divorce”.

☼ ☼ ☼

”Tu vois à quel point t’as mal quand tu te tapes le petit orteil sur le meuble de la cuisine, celui en métal là ? Bah c’est du genre la même douleur mais multiplié par l’infini.” Est ce qu’elle m’a demandé à un seul instant si le tatouage dans la nuque allait lui faire mal ? J’en doute. C’est seulement par professionnalisme pur et dur que je le lui précise accompagné de donnée plus que concrète pour prouver mon sérieux. Je fais même de mon mieux pour ne pas pouffer ni même sourire - ce qui, entre nous, est l’aspect le plus compliqué à réaliser.

”Allonge toi sur le lit et garde la tête penchée en avant. Je promets de pas en profiter pour t’étouffer de suite.” C’était long et ennuyant que de se faire tatouer sur la chaise. J’ai appris, j’applique donc de nouvelles méthodes pour son tatouage une fois le matériel entièrement prêt et stérilisé. Son dessin est ancré dans mon esprit depuis le jour où j’ai découvert le mien. Tout semble si logique depuis, tout fait tant de sens alors que jamais auparavant je n’aurais cru la laisse me tatouer, jamais je n’aurais cru marquer sa peau non plus. Les voyages délient les langues et il faut croire qu’ils en font de même avec nos gestes, repoussant toujours un peu plus loin les barrières que l’on s’est imposées avec le temps, qu’on a gardées par habitude. ”Si tu bouges d’un millimètre je te jure que je te tatoue ‘Williams’ en lettre calligraphiées baveuses et je te vends au prêtre du mariage parce que je suis certain que c’est légal dans le pays, ça.” Il a dû me prendre pour un pervers, à l’amener devant l’autel alors qu’elle n’a pas compris un seul des mots qu’il a pu prononcer et que les rares fois où elle parlait sans que je lui casse deux codes avec mon coude, c’était pour reprendre des paroles de chanson en espagnol. J’ai rigolé ; lui beaucoup moins, bizarrement. Il était bien heureux de nous donner tous les papiers pour qu’on s’enfuie enfin. ”Tes cheveux pourront le cacher, ça ne sera pas plus gros que le mien.” Je précise finalement, la rassure à propos du regard des autres dès qu’on posera de nouveau le pied sur le territoire australien - chose dont je suis certain avoir aussi peu hâte qu’elle.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyVen 13 Mar 2020 - 13:45


C'est beau et c'est immense et c'est humide et y'a des lignes partout, c'est parfaitement imparfait et il est fier, bien sûr qu'il l'est. ”Oh, Ginny.” j'aurais pouffé, j'aurais roulé des yeux, j'aurais râlé devant son air si suffisant, s'il n'était pas tombé exactement sur la seule chose qui rendrait un menu composé exclusivement de mon poids en gelato dérisoire. ”C’est de Michelangelo.” « Nerd. » il n'a pas besoin de dire que je sais. Je souffle la moquerie sans même le regarder, bien trop occupée à me retenir de toutes mes forces de ne pas glisser mes paumes sur les murs, de ne pas reprendre le trait du bout des doigts. On est dans sa cachette, on est en plein dans ce qui se rapproche le plus de la mise en image de tout ce qui allait à toute vitesse dans sa tête, et même ma respiration s'est calmée tant mon coeur bat la chamade à côté. ”C’était sa cabane à lui.” un fin sourire qui fait écho au sien. Même à l'autre bout du monde on arrive à se rappeler nos secrets rien qu'à nous. Même à l'autre bout du monde on arrive à aller chercher des bribes qui feront que le retour, même si on l'anticipe bien plus mal qu'autre chose, se fera un peu mieux que la dernière fois.

Encore heureux, je n'y pense pas plus longtemps que ça, au retour, quand il s'affaire à m'activer le torticolis du jour, son index et son pouce qui dansent sur ma nuque pendant que mon propre index et mon propre pouce menacent de retirer mon alliance pour la 2e fois aujourd'hui - et c’est à noter parce que c’est un chiffre en nette amélioration par rapport aux 5 fois d’hier (dont 3 fois parce qu'il a voulu me pousser sous une Vespa, mais c'est ma faute j'ai oublié d'ajouter aux petits caractères du contrat de mariage que maintenant j'avais le droit légal et tout de lui mettre la faute sur les épaules chaque fois que je pilais sur les talons d'inconnus ou que je leur fonçais dans le dos parce que trop éparpillée).

T’étais pas supposée faire une crise ?” mes prunelles n'ont pas encore assez vu, ma mémoire n'a pas encore assez enregistré, mon sourire n'est pas encore assez grand pour n'augurer rien de bon. « Oui, t'inquiètes pas, dans deux minutes ce sera l'enfer sur Terre. » mais ce que l'histoire ne dit pas, c'est que 2 minutes après, j'étais encore là en silence, à observer un part de lui et une part de nous, et un part de beau et une part de tout.

***

Tu vois à quel point t’as mal quand tu te tapes le petit orteil sur le meuble de la cuisine, celui en métal là ? Bah c’est du genre la même douleur mais multiplié par l’infini.
« Sois pas si dramatique. »

C'est un miracle de Noël mille ans d'avance qu'on ait réussi à avoir la chambre du dortoir rien qu'à nous. Je le soupçonne d'avoir menacé de mort qui que ce soit rôdait aux alentours de l'auberge de jeunesse quand on y est revenus, mais il fera genre que seule son aura a ce pouvoir-là et qu'il n'a pas besoin d'ouvrir la bouche pour que dans son pays les gens le craignent autant qu'ils l'admirent. Il est d'une lourdeur, mon mari.

Allonge toi sur le lit et garde la tête penchée en avant. Je promets de pas en profiter pour t’étouffer de suite.
« Sois pas si louche. »

Parce qu'il m'autorise un traitement de faveur comme ça, c'est louche. Parce qu'il prenne le temps de me mettre en garde même de la plus insensible des façons, c'est louche. Parce qu'il ne sourit pas comme un éternel gamin prêt à faire subir au monde entier ses pires frasques, c'est louche. Ce qui est louche aussi, c'est que je me plie aux demandes, que je m'allonge sur le lit celui sans puces, qu'on soit clairs je fais des efforts moi aussi, m'assure de suivre à la lettre les recommandations. La seule chose qui me stresse et le seul élément qui me fait peur, c'est de justement ne pas être stressée, ne pas avoir peur une seule seconde.  

Si tu bouges d’un millimètre je te jure que je te tatoue ‘Williams’ en lettre calligraphiées baveuses et je te vends au prêtre du mariage parce que je suis certain que c’est légal dans le pays, ça.
« C'était vraiment plus fun quand c'était moi qui te tatouait. »

Je ramasse les coussins, m'en fais une forteresse sous le menton, rapatrie les couvertures aussi, l'affogato que je tiens entre mes paumes sans presque en reverser. Mes joues sont recouvertes de crème glacée et de biscuits au café comme si ça pouvait étonner qui que ce soit.

Tes cheveux pourront le cacher, ça ne sera pas plus gros que le mien.
« Tu dis juste ça parce que tu sais que t'es rouillé et que tu vas tout rater. »

Ma main vient naturellement (tenter de) rassembler mes mèches pendant que je le vois finir de s'activer, s'approcher avec le matériel. Je sais ce qu'il fait là, je sais qu'il le niera si je le souligne, je ne l'aimerais pas autant si c'était pas le cas. « J'aurai pas envie de le cacher. » j'aurais dit la nuque, et j'aurais dit oui. Ça remonte à y'a une vie j'ai l'impression, cette discussion-là. Il y avait reçu le premier oui de ma part d'une longue, très longue lignée. N'en reste qu'aujourd'hui, même si tout a changé, rien n'a changé non plus. C'est à nous ça, et je le garderai égoïstement pour moi aussi longtemps que je le pourrai. Mais si on m'en parle, si on me questionne, si on le voit, si on voit autant que moi, j'aurai plus l'impulsion crève-coeur et obsolète de cacher quoi que ce soit.

« Je crois. » n'en reste que je peux bien m'amuser encore un peu à le faire râler pour ça et pour tout le reste, quand je profite du fait qu'il soit à proximité pour me retourner, pour lui forcer un baiser volé, pour éclater de rire contre ses lèvres, pour exagérément paniquer la seconde d'après. « Okay j'ai juste bougé de genre un demi-millimètre au pire tu vas tatouer quoi, Willi? » il la verra, la crainte qui passe à la vitesse lumière dans mes prunelles, suivie de la lueur la plus espiègle que j'ai en banque. S'il ajoute un Williams à ma peau, pour sûr que je graverai un McGrath à la sienne.

« Vous faites quoi? » Morris le seul et l'unique mesdames et messieurs, qui a trouvé le moyen de braver vents et marrées pour se faufiler dans la chambre que je croyais en quarantaine tant on était seuls depuis trop longtemps pour que ce soit normal. Moris l'irlandais et sa chevelure humide qui sort donc de la douche, la bouteille de shampooing dans ses paumes qui nous nargue et mon rire qui évidemment, complète la scène. Avant que le bruit de l'aiguille ne se lance comme la plus douce des confirmations.


Dernière édition par Ginny McGrath le Dim 15 Mar 2020 - 13:58, édité 1 fois
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyDim 15 Mar 2020 - 11:45



Elle fait son tas de coussins et de couverture, elle ramène tout sous elle et partout sur les côtés et prend possession du lit qui devient sien. Je suis presque étonné qu’elle n’ait pas trouvé le temps d’y ajouter des lumières de toutes les couleurs, ça aurait pu l’occuper pendant tout le temps que durera la séance de tatouage - ça, c’est parce que j’ai pas encore compris qu’elle va simplement s’occuper en me parlant pendant une éternité sans jamais s’arrêter. Les préparatifs sont ponctués de reproches de tous les côtés sans que ça n’étonne personne et surtout pas nous. Tout est bien mieux ainsi, avec cette dynamique qu’on a depuis le premier jour.

« J'aurai pas envie de le cacher. » J’ai de la chance qu’elle ne puisse pas le voir, là, mon sourire rassuré, mon sourire trop grand trop con qui naît sans que je ne lui ai demandé quoi que ce soit. Je suis trop loin, je suis de dos, et c’est sûrement la meilleure chose qui soit parce qu’elle ne saura rien de ce qui se trame dans ma tête alors que je joue à l’apprenti chimiste avec tous les produits que j’ai pu récolter entre Londres et Florence. ”Tu dis ça parce que tu sais pas ce que ça sera encore.” J’invente, enfonce le couteau dans une plaie inexistante, maximise tout ce qui pourrait mal tourner alors qu’elle sait que tout ira bien. Tout sera aussi parfait que l’encre à jamais imprégnée à la base de sa nuque, et ça aussi c’est une promesse. « Je crois. » Cette fois ci je ne tente même plus de cacher mon sourire face à la rebelle d’un nouveau genre alors que je reviens avec tout le matériel nécessaire pour ce qui va nous occuper le reste de la journée.

Elle m’aura pas au jeu des baisers volés. Mon sourire est plus grand que le sien, de toute façon, et c’est aussi ma main à moi qui se pose entre ses omoplates pour ne pas qu’elle se recouche toute de suite. C’est juste pour l’embêter, c’est seulement pour lui voler de son temps, c’est essentiellement pour avoir le dernier mot même si là il n’y a aucun mot et que c’est uniquement naturel. Aussi naturel que ma mine faussement outrée et mon avant bras venant nettoyer la glace qu’elle a transféré sur mes lèvres, quand elle elle goûtait le café et que ça n’étonnera personne. « Okay j'ai juste bougé de genre un demi-millimètre au pire tu vas tatouer quoi, Willi? » La fourbe. ”Oublie tout ce que je t’ai dit. Ca sera mon portrait de plein pied, en immense, sur touut ton dos, impossible à cacher.” Le pire dans tout ça étant que j’en suis capable et qu’elle le sait autant que moi. Son dos aura la vie sauve seulement parce que l’idée initiale est bien meilleure (et parce qu’il n’y a pas assez d’encre pour mon projet d’une vie). Je me penche une ultime fois vers elle, garde une distance de sécurité nécessaire pour ne pas avoir ma joue collée à la sienne et finit par susurrer : ”Et en plus ça sera un nude.” Elle aurait viré au rouge, l’adolescente, elle se serait enfouie entre ses milliers de coussins, elle aurait demandé à ce que j’y ajoute toutes les couvertures pour qu’elle puisse s’y perdre et étouffer en paix sans que personne d’autre n’ait à entendre un tel blasphème. Entre temps elle est devenue une femme et par dessus tout, la mienne.

« Vous faites quoi? » Elle rigole et moi je souffle, notre dynamique depuis toujours qui ne semble pas décidée à changer pour quelque raison que ce soit. Il a son air bêta collé au visage, il a l’air de celui qui ne comprend pas ce qui se passe non plus (mais c’est son air naturel, ça, alors je dis rien). Faut dire qu’il n’a pas la lumière à tous les étages, Morris, s’il a raté tant le “don’t open, dead inside” affiché sur la porte du dortoire, s’il a raté les visages déconfits de toute la chambrée à qui j’ai gentiment demandé de rester hors de ma vue, s’il a raté le mien aussi de regard, celui qui dit qu’il ferait bien mieux de s’en aller vite et bien s’il tient à la vie parce que ma patience avec lui a atteint ses limites il y a longtemps de ça déjà. Il a son shampooing, en plus, et ça ne fait que me donner une raison de plus pour lui en vouloir pour tous les maux de la Terre. ”Des trucs d’adultes, tu ferais mieux de dégager d’ici rapidement le Leprechaun.” Ca ressemble à une arme, vu comme ça, l’aiguille entre mes mains qui sert de doux bruit de fond. Ca en aurait été une, s’il n’avait pas enfin connecté les fils de son cerveau et qu’il avait tourné talon aussi vite qu’il était entré.

Ma main dégage la nuque de la brune et la désinfecte une dernière fois avant de commencer à en approcher l’aiguille et l’encre noire associée au processus. Il s’agit peut être de la première fois que je la tatoue mais ce n’est pas la dernière, à n’en pas douter. Je fais au mieux pour que le tout ne se perdure pas, pour que les traits soient bien plus précis qu’ils ne l’ont jamais été sur aucun de mes modèles aussi. ”Tu vas vouloir leur parler de la bague, quand on sera de retour ?” Non Auden ce n’était pas ça question que tu étais supposé poser, que tu avais sagement posé dans un coin de ton cerveau et qui consistait le plus simplement du monde à un : ça va ? Trop simple pour nous, sûrement. Elle aurait su que je ne parlais pas seulement du tatouage mais bien de tout le reste, de ce qui remonte à plusieurs jours et à plusieurs semaines et mois aussi bien sûr. Elle aurait su tout ça, elle l’aurait décelé dans l’intonation trop solennelle de ces deux mots et moi, moi je ne veux pas en entendre la réponse. Elle n’aura rien dit “oui”, franc et assuré, et pour le moment encore je veux qu’on continue de se mentir à nous même en faisant croire que c’est le cas. On pourra mettre ça sur le dos de l’euphorie du mariage et du voyage alors qu’en parallèle je cherche déjà à savoir à quel point le retour à la réalité sera difficile, là bas, chez nous.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyDim 15 Mar 2020 - 21:14


Oublie tout ce que je t’ai dit. Ca sera mon portrait de plein pied, en immense, sur touut ton dos, impossible à cacher.” c'est pas la première fois qu'il me menace de la sorte, et ce serait mentir de dire que le rire que je laisse glisser contre ses lèvres n'en est pas un nerveux. Je lui fais confiance, ça y'a pas de doute et je l'ai prouvé des milliers de fois aujourd'hui seulement. Reste que l'aiguille lui sert très bien comme source de stress ambiante à supposer tracer n'importe quoi sur ma peau, et qu'il s'en amuse tellement qu'il ira jusqu'à la dernière des limites sans hésiter. ”Et en plus ça sera un nude.” son souffle se casse sur ma nuque, il l'entendra, le soupir que je laisse monter, il verra pas que je roule des yeux avec mais probablement qu'il s'en doute à me connaître par coeur depuis bien plus longtemps qu'il ne le réaliserait. « Encore heureux, t'as trouvé un moyen de te rappeler tes beaux jours avant de fêter ton 1000e anniversaire l'an prochain. » mes joues ont rougi, bien sûr qu'elles ont rougi. Et j'ai dû prendre une seconde de plus pour me concentrer à autre chose qu'à imaginer le résultat final partagée entre des bribes de notre intimité maintenant réelle, n'en reste que ma voix chante finalement, que la pique part aussi naturellement que toutes les autres.

Morris choisit le pire comme le meilleur moment pour s'infiltrer dans la chambre, son air innocent haut brandi et ses mèches encore collées à sa nuque. ”Des trucs d’adultes, tu ferais mieux de dégager d’ici rapidement le Leprechaun.” il fera le trajet en sens inverse deux fois plus vite qu'à son entrée, le pauvre gamin. Ses joues sont encore marquées de son acne d'adolescence, il est trop grand et il est malhabile et il se prend les pieds dans la brettelle de mon sac que j'ai encore laissé traîner en oubliant qu'on partageait une aire commune. Mon air est désolée, Aude l'a déjà oublié, mais je souligne, une fois la porte fermée derrière la silhouette de l'irlandais. « Mais il est même pas roux. » c'est Williams le pire maintenant : il m'a donné envie de manger des Lucky Charms à parler en mode clichés quasi racistes.

Tu vas vouloir leur parler de la bague, quand on sera de retour ?” le tatouage se trace doucement sur ma peau, j'ai tenu ma part du contrat à rester le plus immobile possible, quand il en mentionne un autre contrat, un beaucoup plus important. Un avec des tas de petits caractères qu'on ajoute, modifie, supprime et peaufine depuis 3 jours maintenant. Mes doigts viennent jouer instinctivement avec mon alliance, pas pour la retirer de sa place, mais plutôt par habitude. Je ne le capte qu'une fois mes idées rassemblées en une seule et unique priorité. « Je veux que Noah sache le premier. » c'est important, et il le comprendra autant que moi sans que je ne l'explique. Noah connaît Auden depuis toute sa vie certes, reste que son rôle n'a jamais été celui-là officiellement, sur papier, à ses yeux d'enfant. Des rôles, il en a eu des dizaines Auden, il les a tous joués et il les a tous eus et je ne changerais rien ni maintenant ni au fil des années parce que c'est ce qui nous a mené à maintenant, à ici. Mais si la bague à mon annulaire est pour moi une évidence maintenant, jamais je ne voudrais l'imposer à mon fils de cette façon sans qu'il en comprenne toutes mes raisons. « Après on a qu'à en parler à Lola et elle passera le message à la Terre entière. » je pouffe, il sait aussi bien que moi qu'ainsi on aurait les annonces réglées et bouclées en 15 minutes top chrono sans avoir même eu à lever le petit doigt - et à affronter des commentaires et énièmes regards de jugement dont on a pas besoin justement.

« C'est pas du tout parce que je veux me cacher. Les autres finiront par le savoir. » je reprends, une minute plus tard, pas assez longtemps pour perdre la fenêtre de conversation sérieuse qu'il me tend avant de se distraire d'une ligne pas assez droite, d'un motif pas assez précis, et de retourner se braquer dans sa tête d'artiste que j'aime de tout mon coeur et surtout pour ça. « C'est juste... que je l'aime, notre bulle. » y'a pas que lui, que j'aime. Y'a ce qu'on a construit ici, ce qu'on a construit pendant toute notre vie, ce qu'égoïstement je protègerais contre tout ce que Matt, tout ce que Jill, tout ce que Bailey et tout ce que l'univers en entier a à nous reprocher. « Même si t'es la personne la plus lourde que je connaisse c'est fini de mettre tout ton poids sur moi ou? » un rire de plus, je souffle un peu aussi. « Toi, tu veux en parler? » parce que c'est pas que mon rythme à moi qu'on prendra pour ça ; je compte bien suivre notre rythme à nous.
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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 17 Mar 2020 - 10:02



« Je veux que Noah sache le premier. » Et moi je ne veux pas que le tatouage soit une source de stress pendant cet échange, raison pour laquelle j’éloigne l’aiguille de son épiderme. Elle répond franchement et je l’en remercie pour ça, moi qui n’aurais pas eu la force de me battre contre elle si jamais elle avait décidé de ne rien vouloir parler aujourd’hui. J’ai été le premier à toujours fuir ce genre de moment, je sais ce que ça fait, je sais comment on se sent quand les mots sont coincés dans notre gorge et qu’on a l’impression d’imploser parce que la force nous manque. Mais elle n’est pas comme ça, Ginny, et moi aussi je veux que Noah sache le premier. Si je l’avais pu c’est Daniel que j’aurais informé le premier aussi. Elle n’a pas besoin d’en donner les raisons exactes. On est parents, on sait tous les deux pourquoi elle veut procéder ainsi. C’est naturel, c’est inné. « Après on a qu'à en parler à Lola et elle passera le message à la Terre entière. » Je l’entends, sa peur perdue dans son rire. On ne lui a jamais donné l’occasion de se réjouir pour sa grossesse ou son mariage, on ne lui a même jamais donné l’occasion de l’annoncer à qui que ce soit. Elle était toujours la dernière au courant de tout, plus à subir sa vie qu’à en être maîtresse. Aujourd’hui tout change petit à petit mais les stigmates du passé restent toujours présents, marqués au fer blanc à même sa peau.

Je nettoie le surplus d’encre sur sa nuque, ne m’attarde que là dessus pour le moment puisque le plan pour notre retour semble tout tracé dans son esprit et que, pour une fois, je m’y accommoderai au mieux sans faire d’esclandres. Je tente de désamorcer, pourtant, patient, sourire en coin qu’elle entendra à défaut de pouvoir le voir. ”Ca va être un téléphone arabe et quand ça sera arrivé aux oreilles de ton frère tu seras marié au Prince Charles.” Mais il est déjà marié Auden qu’elle va rétorquer avec sa voix d’ingénue, que je vais la détester encore un peu plus parce que je n’en ai rien à faire qu’elle partage une bague avec le Prince Charles ou la Reine d’Angleterre dans les stupides rêves de qui que ce soit. Il en serait même heureux, le con, qu’elle retourne aux sources anglaises. Il en serait d’autant plus heureux s’il savait qui elle avait réellement marié, la benjamine qui n’apprend décidément jamais de ses erreurs. ”Et lui il comprend vraiment ce que c’est que d’avoir mille ans.” Que je précise quand même, juste au cas où elle pensait aussi que j’avais perdu de mon ouïe.

L’aiguille allait de nouveau s’enfoncer dans sa peau alors qu’elle juge nécessaire de préciser bien des choses et que je me ravise par la même occasion. « C'est pas du tout parce que je veux me cacher. Les autres finiront par le savoir. » J’expire et mon souffle se perd sur sa nuque à vif. Je sais. J’ai moi même engagé la conversation mais n’ait rien à rétorquer, quand elle arrive à parler sérieusement et que c’est encore une qualité qui me fait largement défaut. Lâche, je reste appuyé sur son dos pour ne pas avoir à la regarder dans les yeux, pour ne pas avoir à observer ni son enthousiasme ni sa possible peur. On peut faire tous les plans qu’on veut, le fait est que ni elle ni moi ne savons comment se déroulera notre retour, tant en Australie qu’à la réalité. « C'est juste... que je l'aime, notre bulle. » ”Je sais. Moi aussi.” S’il n’y avait que nous je resterai à l’intérieur de cette fameuse bulle et je sais qu’elle en ferait tout autant. Le reste du monde n’a aucune sorte d’importance à mes yeux ou tout du moins bien moins qu’elle n’en a jamais eu. Ce n’est pas qu’une simple bulle, c’est notre monde à nous dans lequel personne ne peut se mettre en travers de nos mauvaises idées, de nos disputes, de nos décisions prises sur un coup de tête, de tous ces moments qui n’appartiennent qu’à nous.

« Même si t'es la personne la plus lourde que je connaisse c'est fini de mettre tout ton poids sur moi ou? » ”Tu veux que je me décale ? Là, ça va mieux ?” Tout mon poids que je déplace dans le creu de son dos, enfonçant mes os au passage, l’étouffant sans que cela ne génère aucun remord. Mon rire suit le sien quand tout était trop simple et trop beau pour que cela nous représente réellement, le chaos étant bien plus révélateur de notre relation. « Toi, tu veux en parler? » Absolument pas. Qui ça étonne ? Je ravale mon rire et mon sourire avec, me pose au fond du lit, à moitié recourbé à cause du second matelas au dessus. L’aiguille tourne entre mes doigts, je m’en amuse, ne me concentre que sur cette dernière. ”Bailey et Jillian m’ont envoyé un message.” J’ai l’air d’annoncer le plus grand secret de l’univers alors qu’il n’a jamais réellement été question de le transformer comme tel. ”Ils nous ont souhaité d’être heureux.” Ils savent, bien sûr qu’ils savent. Le monde entier sait, on était les seuls à continuer à jouer aux aveugles. ”Et je crois aussi qu’ils m’ont menacé de mort, mais rien de nouveau là dedans.” Je conclus, moins dramatique. "On y va à ton rythme." Des mots que jamais je n'aurais cru utiliser de nouveau avec elle un jour, encore moins pour parler de notre mariage.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 17 Mar 2020 - 17:32


« C'est juste... que je l'aime, notre bulle. »
Je sais. Moi aussi.

Elle a des années d'expérience notre bulle. Elle nous a fait mal autant qu'elle nous a fait du bien, elle est étanche, elle est moulée sur nous et sur notre chaos et sur nos frasques, elle est tout ce qu'on a besoin. Et on l'a entretenue à temps plein pendant plusieurs jours déjà, qu'on compte en semaines maintenant. On l'a entretenue et on l'a tenue à bout de bras et on est allés chercher tout ce dont on avait besoin et tout ce qu'on se refusait depuis toujours en se disant qu'elle nous protégerait de tout. De tout, sauf du retour à la maison.

Et dans l'instant, je râle que la bulle ne soit pas en fait un bouclier en métal avec des pics aux extrémités qui l'empêcherait de casser tous les os de mon corps en s'agitant à me démolir des siens. ”Tu veux que je me décale ? Là, ça va mieux ?” « Arrête, t'as mangé plein de pâtes et trop de pizza aujourd'hui t'es plus lourd de mille kilos au moins c'est sûr, je suffoque ; à l'aide Morrrrrrri- » et je pouffe de rire contre les draps, étouffée entre deux oreillers, il a 4 ans d'âge mental et je suis pas mieux au final. Sa main gauche à laquelle j'enlace mes doigts est le seul geste affectueux qu'il recevra de ma part, comme un énième moyen de le déconcentrer, avant que je porte sa paume à mes lèvres pour la mordre - l'embrasser juste après. Son alliance cogne sur mes dents, mon sourire se love sur sa peau. J'ai menti, y'a eu deux gestes d'affection pour le déconcentrer, finalement.

Il se calme, il s'éloigne, je reste allongée à plat vente le temps de glisser mes bras croisés sous mon menton et de détourner la tête pour attraper son profil au vol. ”Bailey et Jillian m’ont envoyé un message.” mes sourcils se froncent doucement, sachant qu'il a probablement reçu des tas de messages d'eux et qu'ils en ont probablement envoyé encore plus sur mon propre téléphone. La lâcheté ne me fera ouvrir mon portable qu'une fois qu'on aura de nouveau posé le pied en Australie, Auden le sait aussi bien que moi et il le respecte depuis qu'on a quitté notre continent pour en envahir un autre. ”Ils nous ont souhaité d’être heureux.” « Bailey et Jill? » là par contre, je ne retiens pas la question, ni l'étonnement. Si Jill avait toutes les cartes en main pour comprendre un peu plus la relation qu'on entretenait depuis bien plus longtemps que qui que ce soit puisse penser, la façon dont les choses avaient été laissées entre Auden et Bailey me semblait totalement impossible à prendre comme piste de départ pour qu'il le contacte, et surtout qu'il lui dise tout ça. ”Et je crois aussi qu’ils m’ont menacé de mort, mais rien de nouveau là dedans.” je pouffe, replace mes esprits comme une mèche qui glissait devant mes yeux, laisse glisser un « Ah okay, ça fait plus de sens là. » pensif. Le retour se dessine au fil de ses paroles comme des miennes.

"On y va à ton rythme." ses mots ont l'effet d'une piqûre de rappel qui fait beaucoup moins mal maintenant que j'en comprends tout son sens. Ma silhouette se redresse comme le tatouage a été mis en attente, et c'est le jeu des contorsions les plus inconfortables que je lance pour moi et seulement moi-même, quand j'arrive à m'installer de peine et de misère face à lui. Il s'est appuyé, recroquevillé contre le mur et contre le lit, j'arrive à me faufiler entre ses jambes qu'il avait pas croisées (ok, je les ai décroisées de force, sue me), la proximité qui va de pair avec la suite. Mes doigts qui remontent le long de ses cuisses pour venir attraper les pans de son t-shirt qui me va vraiment mieux au teint qu'à lui, qu'on soit clairs. « Me rejette pas la faute sur les épaules, j'ai plus 16 ans et on est deux d'impliqués là. C'est notre rythme à nous ou c'est pas de rythme du tout. » ma voix est douce, elle s'accompagne d'un sourire en coin, le sourire de celle qui veut être dans son équipe, qui peut enfin. Un baiser vient se poser sur son front, beaucoup plus facile à atteindre maintenant qu'il n'est pas debout devant moi et que je dois risquer de me casser le cou ou une cheville pour l'atteindre.

« On a la cabane. » j'inspire, pose mon front sur le sien, ferme les yeux un temps. « Peu importe ce qu'ils disent, on aura toujours la cabane. » et c'est l'équivalent de notre bulle, c'est l'équivalent de notre monde, c'est l'équivalent de notre univers, à Brisbane. C'est notre chez-nous, c'est notre cocon, c'est le seul terrain qu'on partage et c'est le seul endroit où on a appris à être nous-même au fil des années. Si les choses deviennent trop chaotiques là-bas, si ce qu'on appréhende est pire encore que ce que l'on croit, on aura toujours la cabane pour être lui, et moi.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : times like this, you just take it slow (ginauden) Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
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PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 17 Mar 2020 - 21:56



Quand la paume de ma main se retrouve on ne sait trop comment posée sur ses lèvres alors je lui donne une seule seconde de répit à peine avant de m’amuser de nouveau. Ma main se referme et mes doigts viennent se poser autour de ses lèvres, l’empêchant de m’embrasser de nouveau parce que je suis supposé la bouder pour une raison ou pour une autre, là, je crois bien. Elle se rattrape petit à petit en se faisant son chemin lorsqu’elle se redresse et décide de la position de mes jambes alors qu’elle se rapproche inexorablement. Elle prend de la place, la nouvelle Ginny, bien plus qu’en aurait jamais pris la gamine de seize ans. Jamais elle n’aurait osé se mettre en travers de mes idées préconçues ou me tenir tête plus d’une demie seconde, le temps d’un regard dérobé. Je l’aime, cette nouvelle Ginny là, celle qui a les mains gelées mais qui ne s’en excuse pas une seule seconde alors qu’elles remontent petit à petit sur mon corps. « Me rejette pas la faute sur les épaules, j'ai plus 16 ans et on est deux d'impliqués là. C'est notre rythme à nous ou c'est pas de rythme du tout. » Ca sera notre rythme à nous, elle le sait, pas besoin d’être aussi dramaqueen. On a trop longtemps connu le ‘rien du tout’ pour jamais oser y retourner.

Mes yeux se ferment quand ses lèvres ses posent sur mon front, quand une main se pose à l’arrière de son crâne à défaut de pouvoir temporairement se poser sur sa nuque. « On a la cabane. » Elle inspire et moi j’expire, incertain de savoir où elle veut en venir. Incertain de vouloir savoir où est ce qu’elle veut en venir. « Peu importe ce qu'ils disent, on aura toujours la cabane. » Les vieux démons qu’on oublie à la porte de la cabane, le regard des autres qu’on ne craint pas dans la cabane non plus. Notre premier chez nous, notre premier ‘c’est okay’, le début de bien des choses. Ca n’a de cabane que le nom, quand, à nos yeux, c’est absolument tout. Tout, et bien plus encore sûrement. ”C’est pas ce que je veux.” Mon rythme n’est pas le sien, mon rythme n’a jamais été le sien mais pourtant on a toujours su trouver un entre deux et cette fois encore je sais qu’on y arrivera. Elle n’a plus seize ans, on a des années d’expérience derrière nous. ”Je ne veux plus qu’on se cache. Ils peuvent l’accepter ou non c’est pas notre problème. C’est notre vie, pas la leur.” Mon visage se fronce, mon front tapote doucement le sien, mes doigts enserrent les siens alors que le sujet est difficile. Je lui dis à ma manière qu’elle est celle qui compte le plus sur cette Terre et que je suis épuisé de devoir la partager avec tout le monde, que je suis trop fatigué de devoir me plier au bon vouloir du reste de la population alors que leur avis n’aurait jamais dû compter. Ce sont eux qui nous ont séparés bien trop longtemps mais maintenant c’est fini, on ne leur en donnera plus le droit. ”Et je veux pas avoir à partir à l’autre bout du monde pour avoir le droit d’être avec toi.” Je voudrais partir bien plus parce qu’on le veut que parce qu’on en a besoin.











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Message(#) Sujet: Re: times like this, you just take it slow (ginauden) times like this, you just take it slow (ginauden) EmptyMar 17 Mar 2020 - 22:50


Son expiration chatouille ma peau sans la brûler, ses doigts trouvent les miens sans les pincer, et si c'est la centième fois aujourd'hui où le monde entier arrête de tourner parce que le nôtre prend toute la place, ça ne serait même pas exagéré de le dire.

C’est pas ce que je veux.” instinctivement, mes paumes se pressent contre les siennes, mon front se dépose un peu plus sur son visage. J'attends qu'il précise parce qu'il précise toujours cet Auden-là. Il a arrêté de mettre des filtres et des barrières, il a arrêté de me repousser parce que jadis tout le monde croyait que c'était mieux comme ça, il s'ouvre un peu plus à chaque fois. Et même s'il s'agit d'une simple bribe, d'une faille spatiotemporelle qui se refermera aussi vite qu'il l'a laissée passer, je brusque rien. Ma respiration s'arrime à la sienne, mes yeux trouvent instinctivement les siens dans l'attente.

Je ne veux plus qu’on se cache. Ils peuvent l’accepter ou non c’est pas notre problème. C’est notre vie, pas la leur.” il sait, il sait tellement à quel point j'en peux tout simplement plus. De laisser ma vie entre les mains des autres, de les laisser guider chaque choix et chaque décision et chaque refus et chaque personne qui entre bien plus qu'elle ne sort. Il a assisté à tout et il a été forcé dans tous les coins et dans tous les retranchements possible, il a été pris dans le chaos des décisions des autres au profit des miennes, et je ne me pardonnerai jamais de ne pas l'avoir réalisé plus tôt, de l'avoir entraîné dans ma chute quand il ne voulait que me ramener à la surface envers et contre tous.

Et je veux pas avoir à partir à l’autre bout du monde pour avoir le droit d’être avec toi.” mes lèvres viennent sceller ses mots en attrapant les siennes au vol. Parce qu'on est pas ce genre de mariés-là, ce genre de couples-là qui se disent qu'ils s'aiment à toutes les phrases, qui se le répètent d'innombrables fois dans une journée jusqu'à ce que ça n'en fasse plus sens. On se dit qu'on se déteste, on se dit qu'on se maudit, on se dit qu'on se verrait bien l'un l'autre renvoyés sur une autre planète rien que pour avoir une pause de 5 minutes des idioties qu'on peut tous les deux mettre en place le sourire aux lèvres l'air malin qui ne l'est pas vraiment. Mais s'aimer, on se le montre, on se le montre tellement qu'à un moment on n'a juste plus su du tout le cacher. Des autres, mais surtout de nous-mêmes.

« Je veux être avec toi. Vraiment. Qu'ils acceptent ou pas. » mes lèvres restent scotchées aux siennes, les paroles ne devraient pas l'étonner vu tout ce que j'ai laissé derrière pour enfin écouter l'intuition que j'aurais dû écouter y'a des années de ça. « Je veux qu'on continue de partir à l'autre bout du monde, parce qu'on a le droit d'être ensemble ici comme là-bas, comme partout. » on se sert des excuses qui nous tombent dessus, on se sert de l'île qui nous étouffe, on se sert de tous les drames du monde pour nous propulser ailleurs, quand au final, on aime être ailleurs. On aimerait autant même si on n'avait pas toutes les raisons du monde de fuir, on aimerait autant même si on ne l'associait pas à fuir non plus. Il a besoin d'air autant que moi, il est le premier qui me l'a fait réaliser avant que ça n'en devienne une évidence, n'en reste qu'entre nous bouger est ancré. « Et je veux que t'arrêtes de faire ça aussi, je vais finir avec des ecchymoses sur le front et tout le monde va se demander ce que tu m'as fait subir et ça aidera pas notre cause. » sa tête qui rebondit sur la mienne le plus doucement du monde, il me fera aucune marque mais à force de traîner avec la dramaqueen en puissance qu'il est, j'attrape de (ses) mauvais plis sans même forcer.

Mon pouce trace des lettres inventées, des lignes complexes qui dérivent le long de sa main. Mes autres doigts eux, ils se resserrent une seconde pour se relâcher la suivante, sans que jamais le contact ne se perde non plus. Si je me suis avancée à nouveau vers lui, c'est strictement pour gruger encore des restes de son espace vital. Je sais qu'il risque de souffler, qu'il risque de rager à cause de ma proximité exacerbée autant que la sienne m'est nécessaire. On n'a jamais eu de fin heureuse à des discussions comme ça, on ne s'est jamais retrouvés à ce point proche l'un de l'autre après avoir parlé de tout ça. « Cette fois, c'est okay. Pour vrai. » probablement parce qu'aujourd'hui, enfin, tout va bien.
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