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 there were voices down the corridor (ellie)

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AuteurMessage
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
there were voices down the corridor (ellie) MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23415 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyLun 3 Aoû 2020 - 2:22



Il n’y a aucune heure spécifique pour se rendre à l’atelier et le jour comme la nuit feront l’affaire. Mes horaires de sommeil ne sont plus calées sur grand chose et le cycle de lever et coucher du soleil ne m’est désormais plus d’aucune aide. Je pars quand j’ai besoin de me concentrer sur mon travail après avoir pris le temps de la prévenir, pour toujours revenir assez rapidement. Mes escapades ne dépassent pas quelques heures mais elles sont tant vitales pour elle que pour moi, chacun ayant besoin d’un peu d’espace vital et de tranquillité. Il n’y a rien de nouveau et encore moins d’alarmant, ce n’est que la façon dont on fonctionne depuis le premier jour qui se transporte aujourd’hui dans notre vie d’adulte.

Tout ceci explique pourquoi je me rends à la galerie au beau milieu de la nuit, là où la température est au plus bas sans que je ne puisse réellement avoir froid. L’Italie me manque, parfois, ses véritables hivers et ses monts enneigés. Ce n’est qu’ensuite que je me souviens des raisons pour lesquelles j’ai choisi de partir le plus loin (et le plus vite) possible de mon pays d’origine. J’en retrouve le meilleur dans mes peintures et c’est à l’atelier que je m’occupe d’elles désormais. J’ai transféré une partie de mon matériel dans cet endroit alors que toutes mes idées restent dans mon esprit sans distinction de place. J’évolue désormais dans l’arrière boutique de la galerie qui n’a pas encore ouvert ses portes, tout devant encore être rénové selon nos goûts à tous les deux. J’attends que Ginny se porte mieux pour qu’elle puisse travailler à mes côtés autant qu’elle le désire et c’est là la raison pour laquelle tout avance au ralenti alors qu’on aurait pu avoir terminé il y a quelques temps déjà.

Entre mes mains, le pinceau que je tiens fermement depuis plusieurs heures déjà ne cesse de glisser et de se dérober, au point où je commence à en perdre patience. Pourtant je n’ai pas terminé le tableau sur lequel je travaille et ne partirai pas tant que ce n’est pas le cas, le besoin de terminer mon oeuvre est essentiel avant de retourner à la maison. Je sais que les heures défilent et le début de la nuit fait place à la fin tout comme on s’approche bien plus du lever de soleil que de son coucher. La toile est colorée de mille nuances différentes sans que justement cela n’ait rien d’un arc en ciel, les teintes sombres l’emportant toujours sur mes oeuvres sans que ce ne soit sur le point de changer. Si j’aime sortir de ma zone de confort assez régulièrement, ce n’est pas le cas pour cette partie là de l’équation. Je ne sais pas prétendre au bonheur multicouleur, cela ne me ressemble en rien.

Ce qui me représente bien plus, par contre, c’est d’expirer jusqu’à en perdre mon souffle alors que des bruits se perdent dans l’allée principale où sont grossièrement entreposées les toiles. J’imagine déjà un raton laveur perdu, peut être un chien errant ou bien un chat ; toute sorte d’animal sauvage qui aurait fini par se faufiler via la porte d’entrée que je n’ai pas pris la peine de fermer. Après tout, personne ne risquait de me déranger dans mon travail au milieu de la nuit et ma théorie était plutôt bonne, si on choisissait d’omettre quelques exceptions à la règle. Ma tête se dérobe par curiosité dans l’entrebâillement de la porte et je lève un sourire curieux au sommet d’un visage fatigué devant la scène qui se dresse devant mes yeux.

Elle a retiré le voile qui protège certains tableaux et la voilà qui semble désormais s’énerver dessus, la petite Epstein. Elle rage et elle fronce les sourcils, ses gestes sont hachés et rapides. Je ne peux pas voir ce qu’elle fait exactement mais cela m’importe finalement que très peu, au point où je prends mon temps pour reposer le pinceau à sa place et ranger la peinture et les teintes déjà mélangées. Je souffle de nouveau, cette fois-ci bien plus par habitude que par agacement, avant de laisser mes pas me guider vers la grande salle. Sans m’approcher trop près de la petite brune, je décide plutôt de me poster sur un mur au loin, l’épaule collée contre le mur et les bras croisés. “Tu sais que maintenant je pourrais dire que c’est une sorte de Banksy et vendre la toile plus chère encore ?” Ma voix fait illusion, elle porte et l'écho fait tout le reste du travail quand, finalement, je n’arrive même pas à lui en vouloir pour être énervée ou même pour être en train de foutre en l’air des heures de travail sur une seule et unique toile. “En plus de t’être perdue tu viens de rater ton heure de coucher, Epstein.” C’est un fait.

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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyJeu 6 Aoû 2020 - 18:07


Minuit passé. Je suis sûre de ce que je fais, j’ai bien conscience des risques et des problèmes que j’encours, mais j’en ai rien à foutre. L’idée me trotte dans la tête depuis bien trop longtemps… et ce soir, c’est la soirée qui va tout faire basculer. Celle dont on va certainement se servir pour me mettre en cause, pour me rappeler à quel point j’suis mal élevée, à quel point j’suis qu’une sale merdeuse qui sait faire que des conneries… et honnêtement, je pourrais bien me torcher avec ces mots-là. J’ai essayé d’aller au-delà de cette sale idée, de me dire qu’au fond, c’est qu’du passé, que ça me regarde pas réellement et qu’au pire, c’est à Jack de porter ses couilles pour mettre les choses au clair, lui qu’ça a a pas l’air de préoccuper tant que ça… Dix mois de taules, c’est énorme. Je sais que Jack était pas blanc comme neige. J’en sais tout un tas sur lui, des choses qu’il m’a raconté, qu’on m’a raconté. Des détails que ma mère préférait omettre pour me permettre de garder une bonne image de celui qui a aidé à me mettre au monde mais qui n’a, au fond, jamais été présent.

Pour cause, une carrière dans la musique qui s’est mise à décoller ainsi qu’une addiction à la cocaïne que celui-ci n’a jamais su gérer… Les conséquences, je les voyais déjà alors que j’étais encore toute petite. Un père absent, un père qui ne prend la peine de passer que quand il parvient à trouver le temps de le faire, un père qui essaie de racheter l’amour de sa fille avec de l’argent, avec des cadeaux avant de retourner en tournée pendant encore des semaines. La tristesse, le pire sentiment au monde, je l’ai ressenti tellement de fois qu’c’est devenu presque normal pour moi. Une habitude, une routine à laquelle j’ai toujours voulu mettre fin sans en avoir les moyens.

Et j’ai pensé qu’Auden Williams en serait la solution. Mon père m’a jamais caché son petit passage en prison alors que j’avais quatre, cinq ans. Vol de voiture, sale histoire. J’ai jamais cherché à en savoir davantage avant d’apprendre que c’était l’un de ses potes de l’époque qui l’avait dénoncé. Un enfoiré, un mec qui voulait sauver son petit cul quitte à en mettre un autre dans la merde. C’est Jack qui m’a filé son nom sans apporter grande importance à ce détail, comme si ce n’était pas important, comme s’il pensait que passer autant de temps en prison dans ces circonstances ne le gênait pas.

Gamine en colère, adolescente qui veut régner sur le monde… j’en ai des choses à dire, des choses à gueuler sur les toits, des choses à changer. La relation que j’entretiens avec mon père n’a rien de parfait, elle n’est même pas banale. Et malgré toutes ces fois où il essaie de se rapprocher de moi, toutes ces fois où je le repousse… je veux de son attention bien plus que je ne lui fais comprendre.

En me dirigeant en pleine nuit à ces galeries d’arts en plein Spring Hill, je ne sais pas ce que je fais, ni de quelle façon ça va se terminer. J’ai qu’une chose en tête : je veux laver le nom de mon père. Ça peut paraitre un peu léger, on pourrait penser que j’essaie de jeter la faute sur Auden, que je le tiens responsable de plus de mal qu’il en a fait… Et c’est peut-être vrai. Je cherche un nom sur lequel rejeter mes maux. Mais il reste l’une des raisons qui m’ont empêché à ma mère et moi d’avoir Jack dans nos vies quand nous avions besoin de lui. Et rien que pour ça, je lui en veux.

J’ai l’impression d’être dans un film, dans l’une de ces séries que j’aime regarder affalée dans mon lit. Ces trucs qui te retournent le cerveaux, ces séries dans lesquelles les persos passent leur temps à faire des trucs cons sous tes yeux, pendant que toi, t’as le cœur qui bat la chamade, les gouttes de sueur qui te coulent sur le front pendant que tu soupires des « Mais il est con ou quoi ? », « Mais non, fais pas ça ! »…

Je m’introduis dans la galerie via le moyen le plus simple, celui que j’utilise à chaque fois que je me rends à la galerie pour y voir Ginny : la porte d’entrée. Ginny et Cosimo, bien qu’ils l’ignorent, m’ont été d’une bien grande aide. Elle m’a appris beaucoup d’informations sur Williams que j’ignorais et qui m’ont permis de décider du jour durant lequel je me pointerais, durant l’un de ces fameux soirs où il aime passer du temps sur place, à balader ses pinceaux sur des toiles vierges qu’il est le seul à rendre immondes.

Je pousse la porte d’entrée. Je sais qu’il est là, dans son atelier. Je sais qu’il est occupé, que je risque de me faire choper la main dans le sac, et c’est peut-être exactement ce que je veux. Je fais le tour de la galerie d’un pas silencieux, mon sac à dos presque vide se balançant dans mon dos. Je passe par la galerie de Ginny, puis je m’arrête finalement à quelques mètres de celle-ci lorsque je passe enfin la porte me menant aux œuvres d’Auden.

J’appuie sur l’interrupteur, prends soin de fermer la porte derrière moi dans le plus grand des silences. J'observe cette galerie, ces quelques toiles recouvertes d'un voile autour de moi. Il est toujours tant de faire marche arrière, de rentrer chez moi... mais j'en ai pas envie. J'ai trop de choses sur le cœur pour m'en aller. J'ouvre mon sac, en extrait un marqueur indélébile. De mes mains tremblantes, j'ôte le voile recouvrant l'une des toiles et me met à la salir. J'y dessine de grands traits noirs, épais avec de grands mouvements bien vifs, représentant une colère que je n'arrive moi-même pas à représenter. J'ai la haine. Contre mon père, contre cet enfoiré qui m'a empêché de le voir pendant une période de ma vie.

Première toile pourrie. Je mets un coup de pied dans le chevalet. Le tout s'écroule à terre, provoquant un boucan qui pourrait réveiller n'importe qui. Seconde toile. Cette fois-ci, j'y mets plus d'attention. Ma main droite tremblote encore plus qu'avant, mais je parviens à écrire ces seuls mots qui me viennent en tête. Des insultes. "Connard", "Enfoiré", "Trou de balle"... Des injures viennent couvrir la toile. Certaines sont plus douces que d'autres. Je suis concentrée lorsque ce que j'attendais arrive enfin. Sans même que je ne m'en rende compte, la porte s'ouvre... puis une voix vient faire raisonner dans la galerie.

“Tu sais que maintenant je pourrais dire que c’est une sorte de Banksy et vendre la toile plus chère encore ?” Ces simples mots, cette surprise me provoque un sursaut qui a le don d'ajouter un peu plus de tension chez moi qu'il y en a déjà. Je me retourne avec stupeur, faisant enfin face à celui à qui j'en veux. J'ose pas parler. Pas un seul mot, une seule syllabe. Le seul son qui passe la barrière de mes lèvres, c'est le son de ma respiration qui gagne en vitesse. “En plus de t’être perdue tu viens de rater ton heure de coucher, Epstein.” Il me zieute, jette un regard à ces deux toiles que je viens de lui pourrir... Et le pire, c'est qu'il a l'air d'en avoir carrément rien à foutre... il pourrait sourire que ça ne me choquerait pas.

Je lâche le marqueur et le laisse rouler sur le sol. Je le fixe d'une certaine façon que je ne parviendrais moi-même pas à décrire. Le mélange d'un regard noir et de celui d'une fille blessée qui en veut au monde entier pour le bordel qu'on a foutu dans sa vie. « Pour qu’on puisse parler d’un Banksy, ‘faudrait déjà que la toile de base ait de la gueule. »

Je lâche un grand soupir, essuie de mon bras le fruit de la colère mais aussi de la tension qui coule sur mon front, avant de caler un autre coup de pied dans le chevalet de cette seconde toile qui vient s'écrouler au sol.

Je fais quelques pas, m'approche de cet homme avec détermination, supprimant lentement ces quelques mètres qui nous séparent.
« Cosimo me parle de toi comme si t’étais le meilleur mec du monde. Ginny se comporte comme le perso principal d'un film Netflix romantique lorsque tu te pointes… mais j’arrive toujours pas à capter comment on peut apprécier, aimer un aussi grand connard que toi ? »
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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyVen 7 Aoû 2020 - 3:22



Prise sur le fait, la gamine se décale légèrement de la toile dont elle était en train de s’occuper et je discerne désormais les quelques mots qu’elle a pu écrire par dessus l'amas de peinture. J’ai un sourire en coin, amusé de voir comment les mots d’une enfant peuvent prendre forme sur mes toiles et s’y adapter aussi bien. Elle n’a rien gâché du tout, peu importe à quel point elle le pense. Je pourrais toujours vendre la toile tel quel et expliquer tout le processus de réflexion qui m’a mené à ce résultat là. Je pourrais, ou non, la citer à la réalisation, d’ailleurs. Elle s’énerverait que je le fasse ou non, ce n’est pas une chose sur laquelle je peux compter. Mon regard dévie plus loin, sur une autre toile qui elle n’a eu droit qu’à des ajouts de traits énervés, éparses. Cette fois-ci je hausse les épaules, bien moins amusé par le spectacle ou son manque flagrant d’imagination à ce sujet. J’aurais au moins cru qu’elle amènerait un cutter ou, qu’à défaut de s’attarder sur la calliépie de la chose, qu’elle fasse au moins un effort de calligraphie.

Lorsque le marqueur roule au sol, ce sont nos deux regards qui ne s’en dérobent pas, comme si chacun s’attendait à ce qu’il se passe quelque chose en particulier. Il s’immobilise dans un silence de plomb que seule la voix de l’adolescente vient troubler. Après tout, j’imagine qu’elle a beaucoup de choses à dire. Autant faire au plus vite, j’ai d’autres choses à faire ensuite. « Pour qu’on puisse parler d’un Banksy, ‘faudrait déjà que la toile de base ait de la gueule. » Je fais la moue, sans doue déçue par l’argumentation maladroite qu’elle tente de mettre en place. On sait tous les deux que ce n’est pas le sujet de sa visite et qu’elle en a aussi peu à faire de mes toiles ou même de Banksy. Je n’aime pas qu’on tourne autour du pot et ma patience s’effrite déjà. “Peut mieux faire.” Sera ma seule réponse alors qu’elle ne réussit pas le moins du monde à me déstabiliser. Pour l’heure, j’ai toujours la même position nonchalante, appuyé contre un mur que je rêve de repeindre d’un rose pâle pour contraster avec mes peintures. Orange, sinon, peut être. J’hésite.

De rage elle fait tomber la seconde toile au sol et cette fois-ci je me contente de lever les yeux au ciel, fort peu impressionné par son petit spectacle d’adolescente rebelle. Je suis passé par là et j’ai fait bien plus pire que ça encore, elle ne risque certainement pas de m’impressionner. Au fond, pourtant, je n’ai aucun mal à deviner ce que mon fils peut bien lui trouver pour passer autant de temps avec elle ; cela semble même évident. Ils se ressemblent, les deux hargneux qui ont déjà tant de revanche à prendre sur la vie à leur si jeune âge. Ses pas résonnent dans la pièce presque vide et les miens, inexistants, ne se font pas entendre. J’attends qu’elle vienne à moi, j’attends qu’elle se jette d’elle même dans la gueule du loup. « Cosimo me parle de toi comme si t’étais le meilleur mec du monde. Ginny se comporte comme le perso principal d'un film Netflix romantique lorsque tu te pointes… mais j’arrive toujours pas à capter comment on peut apprécier, aimer un aussi grand connard que toi ? » Intéressant. J’ai vu ses yeux briller de hargne et sa lèvre trembler de rage, c’est donc désormais à mon tour de faire quelques pas en avant. Non pas pour lui faire face, oh non, trop peu d’intérêt là dedans : pour ramasser les toiles abandonnées sur le sol froid de la galerie. Elles n’y ont pas leur place et, aussi changées soient-elles, je les repose toutes sur leur chevalet avec une patience exemplaire, ajoutant par dessus le voile pour les protéger. “Qu’est ce que tu penses, toi ?” Je sais ce que dit Cosimo de moi, je sais exactement ce que ma femme pense aussi. Elle n’avait pas besoin de me le dire. Je connais ma vie et mes proches mais elle, elle reste encore une pièce partiellement inconnue qui a l’air partie pour rester. Je dois savoir si c’est une bonne nouvelle ou non.
Niveau grand connard, elle doit déjà en connaître un rayon avec son paternel.











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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptySam 8 Aoû 2020 - 14:43


J’ai cette rage dans les veines, cette colère dans le creux de mes poings. J’ai juste la haine. Contre Auden, mais aussi contre mon père qui n’a jamais su se venger à sa façon, régler ses soucis du passé par lui-même. Laisser passer l’opportunité de s’occuper d’un enfoiré qui l’a poussé dix mois en taule, ça lui a même pas traversé l’esprit ? Comme si c’est pas important, comme si c’est à moi de m’en charger… ça me blase. Parce que contrairement à lui, ça me taraude. Jack a jamais vraiment été là. Il a jugé bon de se re-pointer officiellement lorsque maman est tombé malade… mais jamais avant. Auden est l’une des raisons qui l’en ont empêché, à côté de ses grands rêves de scène et des étoiles qu’il mettait dans les yeux de ses petites fangirls lorsqu’il se mettait à gratter sa guitare.

J’ai libéré un peu de cette rage qui a pris contrôle de tout mon corps… mais l’artiste a l’air d’en avoir complètement rien à foutre. Il croise les bras, hausse les épaules. S’il pouvait s’en griller une juste à côté de moi, je suis certaine qu’il le ferait. Est-ce qu’il essaie de garder un air impassible, est-ce que c’est juste son esprit d’artiste qui parle… Je suis certaine que même avec des centaines d’insultes gribouillées sur ses toiles, il les trouverait encore exploitables, cet enfoiré. Peut-être que je m’y suis mal prise, peut-être que j’aurais dû carrément foutre le feu à sa galerie. Ça, ça en aurait fait du spectacle. Mais c’était pas mon but premier… Je ne veux pas être vue, juste entendue.

La seconde toile se casse la gueule. Je fais un boucan possible rien qu’à moi toute seule, et j’en suis fière parce que mine de rien, ça a suffit à l’amener à moi. Son regard n’a pas changé, l’air sur son visage si. Il lève les yeux au ciel, fait mine de ne pas être intimidé ni même surpris par une telle approche… comme si j’étais pas la seule gamine qui était déjà venue lui demander des comptes. L’inconnu fait quelques pas, semble s’approcher de moi mais finit par donner plus d’attention à ces toiles ruinées sur le sol de la galerie. Comme si je ne méritais pas une once de son attention, comme si ses toiles étaient plus importantes que la petite fille dont il a brisé le cœur à l’époque.

Il s’active au sol, ramasse lentement les toiles pour les remettre à leur place, sur leur chevalet.  Il les remet en place, comme si rien n’avait changé, comme si rien ne s’était passé… et ça, je pige pas. « Qu’est-ce que j’en pense, moi ? » Je ris nerveusement. Je finis par rouler des yeux, mes dents viennent mordiller ma lèvre inférieure. Ce n’est plus la rage mais la haine qui m’envahit. La tristesse de mon action, les visions de mon père qui a honte de ses conneries, qui n’a même pas la force d’agir lui-même. Puis il y a aussi ces souvenirs qui mettent en scène cette mère et cette gamine qui commence réellement à faire la gueule à son père alors qu’elle n’a que six ans. Maman ne lui a rendu visite qu’une seule fois… et moi, j’y suis jamais allée. Parce qu’à six ans, j’étais en âge de comprendre que si mon père faisait tout pour s’éloigner de moi, ce n’était pas à moi de lui rendre visite.

« Je… » Je le fixe silencieusement, j’ai la lèvre qui tremble. J’essaie de trouver ces mots que j’aimerais mettre sur cette situation, mais j’y parviens pas. Tout parait juste… flou, super flou. Parce qu’en soit, je ne sais même pas ce que je ressens à son égard. De la haine, il y en a. Mais est-ce tout ce qu’il y a… ? « Tu m’avais l’air d’un mec cool quand j’te croisais à la galerie, d'un mec bien. » Ça me fait chier de l’admettre… mais avant de réellement savoir qui il était, j’le trouvais marrant. Même un peu beau gosse, du genre à secrètement faire fantasmer une ado. « T’as l’air d’apporter tellement à Cosimo… mais j’ai vraiment envie d’te trucider quand j’sais c’que t’as fait parce que t’as pas su assumer tes conneries. » Je souffle un grand coup. Leurs conneries, celles de mon père, celles de son groupe de ‘’potes’’ de l’époque. Une belle bande de cons, j’arrive toujours pas à croire qu’il ose parfois critiquer la mienne.

La vérité, c'est que cette situation m'attriste plus qu'elle m'énerve.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptySam 8 Aoû 2020 - 22:35



Une seule question et le voilà qui tremble, le colosse d’argile.

« Je… » Tu quoi, Ellie ? Mes yeux assassins ne la laissent pas un seul instant, ils ne lui donnent pas une once de répit ni même e temps de reprendre son souffle ou ses esprits. Elle a débuté une guerre sans être certaine de l’issue de cette dernière et c’est là sa première erreur. Après, bien d’autres ont suivies pour que je ne puisse finalement être capable de les comptabiliser. Elle est une enfant perdue dans un monde d’adulte trop grand pour elle. Elle essaye de rentrer dans des moules qui n’ont pas sa forme. Rien ne va, son navire tangue et il tremble, les vagues s’arrachent sur sa coque et il va finir par couler ; elle, par se noyer. C’est le seul avenir que je peux entrevoir dans ses iris sombres, parce qu’elle a trop de colère en elle et aucun moyen de la laisser s’exprimer. J’étais comme elle, avant, quand je n’avais pas mes crayons. C’est à elle et à elle seule de trouver ce qui pourrait être sa bouée de secours dans ce monde. Pour ma part, ce n’est pas mon problème et ça ne le sera jamais. Après tout, elle n’est qu’une inconnue.

« Tu m’avais l’air d’un mec cool quand j’te croisais à la galerie, d'un mec bien. » J’ai jamais rien fait pour que ce soit le cas, j’ai juste été moi en tout temps et en toute heure et elle en est venue d’elle même à ce genre de conclusions. Je ne suis personne et je suis rien, surtout dans sa vie à elle. On se croise et on se toise, mais jamais ô grand jamais on aurait dû suivre le même cours de vie. Jamais elle n’aurait dû rester proche des Williams ni même Saül de Jack ; c’était stupidement stupide mais encore une fois, personne ne voyait le problème. Eux aussi, ils étaient tous stupides et aveuglés par leurs pseudo-amitiés qui ont toujours fini par voler en éclat. Comme le sang de Jack qui a giclé devant les caméras de Race of Australia, parce que c’est au moins un bon souvenir que je garde d’un duo formé avec mon frère et contre une seule et même personne. Il n’y a que ça qui peut temporairement nous souder de nos jours. « T’as l’air d’apporter tellement à Cosimo… mais j’ai vraiment envie d’te trucider quand j’sais c’que t’as fait parce que t’as pas su assumer tes conneries. » Ce n’est qu’à ce moment précis que j’hésite. Mes gestes se bloquent moins d’une seconde et si personne ne s’en sera sûrement rendu compte, moi je sais que ce moment aura existé. Le seul moment où je me suis mis à douter. “De quelle connerie est ce que tu parles ? C’est quoi le rapport avec Cosimo ?” Mon fils est le seul qui importe dans toute cette histoire et je me moque bien de Jack, qu’il soit son père ou le Père Noël cela ne change absolument rien à ce qui a bien pu se passer une froide nuit de décembre il y a plus de dix ans de cela. Ils sont tenaces, pourtant, ces Epstein.











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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyLun 17 Aoû 2020 - 5:02


Son regard lourd, pesant sur le mien, inutile de le dire que je le sens bien. Il me fixe comme pour essayer de me comprendre, comme pour me mettre la pression. Et je découvre indirectement un Auden différent de celui que j’aperçois parfois à la galerie, un mec souriant, un mec qui semble pas capable de faire du mal à une mouche. Méfiez-vous des apparences, qu’ils disent parfois dans les journaux en parlant des plus gros méchants de l’histoire. Je ne le mettrais pas sur un tel podium, mais je pense qu’il a un rôle dans mes malheurs, dans une partie du mal-être qui nous empêchent mon père et moi de discuter.

Je le fixe à mon tour, essaie de ne pas paraître déstabilisée… et je tiens son regard. Je souffle, je ne le quitte pas une seconde des yeux. j’ose même pas les faire cligner, à vrai dire. Par peur de rater quelque chose d’important, ou même de paraitre faible. Lui donner l’impression que j’ai peur de lui, que je suis pas capable de le confronter… c’est pas l’image que je souhaite transmettre.

« De quelle connerie ? Ce que t’as fait à mon père y a plusieurs années, ducon ? » Je lève les bras avec de l’incompréhension, comme pour lui rappeler quelque chose d’important. Est-ce que des coups de putes comme ça, il en fait toute sa vie au point de parfois les oublier ? « Tu fais des conneries, mais tu les assumes pas. Alors, tu files le nom de tes potes pour pas avoir à ramasser la savonnette en taule. » Un homme, un vrai. Il s’est comporté comme un bonhomme, Auden. Au lieu de purger sa peine seul comme il aurait bien mérité d’le faire, il a fallu qu’il décide de faire sauter son père à la place.

« Y a pas de rapport avec Cosimo… à part peut-être que j’suis dégoûtée pour lui… parce qu’en exemple, en modèle, tu pues vraiment la merde. » Et c’est triste parce qu’il semble vraiment l’apprécier Auden, le bouclé. Il m’en parle parfois, ils semblent avoir une bonne relation… mais la vérité, c’est que j'ai l’impression de le connaitre plus que lui ne le fait en le fréquentant. Et ça, simplement via les dires de mon père que ça semble à chaque fois déboussoler de se lancer sur ce sujet. Mais j'fais bien de parler de modèle, moi qui a pas eu le meilleur père non plus à la maison... Mais je relativise et j'me rends compte que même s'il a a pas été très bon, il a pas jeté un gars qui a rien fait en taule.
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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyMer 19 Aoû 2020 - 9:26



« De quelle connerie ? Ce que t’as fait à mon père y a plusieurs années, ducon ? » Elle est dramatique Ellie, si dramatique. Elle fait tout un plat de quelque chose qui s’est passée il y a des années, une chose à laquelle elle n’a même jamais assisté. Elle se contente de ce que son père a bien pu lui raconter et ça lui suffit, ses conneries. S’il fait encore partie de sa vie à elle, il n’a pourtant jamais fait partie de la mienne et autant dire que son sort d’aujourd’hui m’intéresse tout aussi peu que son sort d’hier. C’est une des centaines de raisons pour lesquelles je n’ai eu aucun mal à le tabasser avec mon frère ; parce qu’en plus de mériter tous les coups qu’il a pu se prendre, il reste encore et toujours une enflure que je souhaite détruire. Les années ne changent pas ce genre d’homme. Ils s’empâtent, à la limite, voilà tout ce qu’ils savent faire alors que le monde de l’illégalité ne cessera jamais de les ramener à eux. Il peut prétendre au père modèle face à elle autant qu’il veut, n’en reste pas moins que moi je connais la vérité. « Tu fais des conneries, mais tu les assumes pas. Alors, tu files le nom de tes potes pour pas avoir à ramasser la savonnette en taule. »Ellie t’as quinze ans, commence pas à me faire la morale.” A son âge j’avais déjà quitté le domicile familial pour vivre ma propre vie et enfin agir comme bon me semblait. Si son père avait été le mien, je serais parti plus tôt encore et n’aurais jamais pris le temps de me morfondre sur mon sort comme elle semble si bien savoir le faire. Jack n’a jamais été mon ami et il est bien stupide s’il a un jour pensé une telle chose, le Auden d’avant bien plus encore que celui d’aujourd’hui n’ayant absolument pas de proches.

Une des rares choses dans la vie qui ne cessera jamais de m’intéresser reste pourtant les intérêts de mon fils et tout ce qui se rapporte à lui. « Y a pas de rapport avec Cosimo… à part peut-être que j’suis dégoûtée pour lui… parce qu’en exemple, en modèle, tu pues vraiment la merde. » J’étire mes lèvres dans un sourire amusé, même si j’aurais toutes les raisons qu’il ne le soit pas. “Une chance qu’il soit le seul à être mon fils dans toute cette histoire.” Et cette fois ci le sourire est un peu plus grand, un peu plus franc aussi. Je n’en veux pas à Ellie pour les erreurs de son père et sans doute bien loin de la porter dans mon coeur, j’apprécie pourtant qu’elle ose parler franchement là où beaucoup se seraient contentés de raser les murs en baissant le regard. Elle a une force de caractère assez impressionnante pour son âge et nul doute qu’elle ne se laissera jamais marcher sur les pieds par qui que ce soit et encore moins influencé par son père et toutes les mauvaises idées qu’il peut bien avoir.

Dis moi Epstein, si tu devais choisir entre amour et famille, où irait ta loyauté ?” J'interroge, mime le hasard là où il n'y en a aucun. La réponse est infiniment importante à mes yeux, encore plus si l'amour en question se reporte à Cosimo et la famille à Jack. Si jamais elle doit choisir entre les deux, j'ai besoin de savoir vers quoi elle tendra instinctivement. Elle pourra reprendre son réquisitoire ensuite si le coeur lui en dit.











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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyJeu 20 Aoû 2020 - 6:02


Au final, même si ça se passe pas spécialement comme prévu (non pas que j’avais planifié l’évènement non plus), ça se passe relativement bien… du moins, quand même mieux que je l’espérais. J’ai pu foutre en l’air deux de ses toiles, et j’ai pu en plus rencontrer le grand Auden en personne. C’était ce que je voulais, le mettre face à ce que je lui reproche, lui faire comprendre que même si mon père a su tirer l’éponge, c’est pas mon cas. J’lui en veux d’avoir été un enfoiré, de m’avoir privé de mon père dix mois de plus que prévu, lui qui se pointait déjà pas tant que ça quand j’étais gamine… C’est une façon pour moi d’exprimer toute cette haine que je ressens envers un mec que je ne connaissais qu’à travers les courtes histoires que mon père me racontait, mais aussi de tourner la page, d’une certaine façon.

Il tique sur mon âge, âge sur lequel il n’a même pas juste… comme si ça avait une quelconque importance dans notre conversation, comme si le fait d’avoir la moitié de son âge me rendait incapable de m’exprimer. « Dix-sept ans. Et aucun rapport. » Je roule des yeux. Si y a bien un argument que j’déteste entendre, c’est celui-ci… En quoi avoir dix-sept ans fait de moi une meuf qu’il faudrait pas écouter. Au contraire, il devrait même se sentir honteux qu’à mon âge, je sois plus capable de comprendre le problème dans leur histoire que lui l’a été lorsque ça s’est passé.

J’en viens à me questionner sur les choses que Cosimo peut apprécier chez lui… parce que de mon point de vue, le mec a pas l’air si agréable que ça. Il sourit comme un méchant de dessin-animé, et il a pas l’air d’avoir conscience de la gravité de ses conneries… c’est limite s’il veut en rire devant moi. J’ai du mal avec l’idée qu’Auden puisse être son père… Le seul père de Cosimo que je connais, c’est Saül. Mais j’ai même pas besoin d’y réfléchir pour réaliser que c’est peut-être un détail que Cosimo m’a caché, ou à même omis de me confier. Sa famille est aussi pourrie que la mienne. Je sais qu’ils ont masse embrouilles, alors… rien de surprenant là-dedans. Le seul truc que ça me fait, c’est que ça me procure encore plus d’inquiétudes… Pauvre Cosimo.

Je prends appui contre l’un des murs de la galerie, croise les bras pour l’observer. Tous les deux à l’aise, tous les deux lancés dans la cage au lion, aucun d’entre nous ne semble déstabilisé par l’autre… et si on était filmé, je pourrais dire que ça a de la gueule. « Hein ? » Il me pose une question que je ne comprends d’abord pas trop. L’amour, la famille… en quoi ça pourrait bien l’intéresser ?

La seule famille qu’il me reste, c’est mon père… et même s’il se comporte pas comme il le devrait, j’aurais du mal à le laisser tomber. L’amour, le vrai, je le connais pas encore. Je fréquente que des connards qui savent pas se comporter comme il le faut… si on part plus en profondeur, j’peux penser à mes amis, à mon meilleur-ami, Cosimo… « À la famille. Parce qu’il y a rien de plus important… même si j’pige pas trop ta question. » Mon père et moi avons beau avoir tous les deux une relation des plus pourries, s’il y a à choisir, je lui suis loyale… sans pour autant faire une croix sur mes potes, sur Cosimo. Parce qu’à l’heure actuelle, Cosimo fait partie de la famille. On ne porte pas le même nom, on ne partage pas le même sang… mais il sait qu’il m’est important. De toute façon, c’est pas comme si j’aurais à choisir un jour… « J’te poserais bien la même question, mais… comme j’ai l’impression qu’il y a une brouille entre toi et Saül, vu que j’ai déjà vu Cosimo l’appeler papa, j’me dis que t’as dû choisir l’amour. » Et là, je lui offre mon plus grand sourire mesquin.

Je laisse quelques secondes passer, me saisis de mon téléphone pour pouvoir y observer l’heure… « Sinon, tu comptes me donner ta version des choses, m’assurer que c’est mon père qui a fauté… ou tu veux bien assumer que tu t’es mal comporté, que je puisse enfin me barrer ? » Je l’interroge à mon tour, croisant les bras d’un air plus sérieux. Je veux juste l’entendre de sa propre bouche, savoir si mon père m’a menti ou non.
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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyVen 21 Aoû 2020 - 8:34



Elle prend son temps avant de répondre et je me retiens de ne pas lui demander si elle est sourde ou tout simplement stupide - pas les deux, j’espère, parce que ça commencerait à faire beaucoup de tares pour une seule et même personne. « À la famille. Parce qu’il y a rien de plus important… même si j’pige pas trop ta question. » Biiip. Mauvaise réponse. Réponse prévisible, certes, mais qui n’en est pas moins mauvaise. La famille restera toujours la famille quoi qu’il advienne, notre sang ne changera pas et les ressemblances de chacun non plus. L’amour, lui, aussi fugace puisse-t-il être, ne reviendra jamais si vous le laissez s’envoler. Il faut chérir les choses qui peuvent nous filer entre les doigts, pas ce qu’on devra supporter qu’on le veuille ou non. Surtout à sa place, rien que le fait que sa famille comporte Jack devrait être le signe que ce n’est justement pas l’entité qu’il fallait choisir. Qui voudrait vivre avec Jack, sérieusement ? Un artiste raté mais un alcoolique et drogué émérite, il s’entendrait sûrement bien avec Jillian ; on dirait des mini Hitler en formation, c’est émouvant.

Et si eux sont Hitler, Ellie, elle, est une Sherlock en formation apparemment. « J’te poserais bien la même question, mais… comme j’ai l’impression qu’il y a une brouille entre toi et Saül, vu que j’ai déjà vu Cosimo l’appeler papa, j’me dis que t’as dû choisir l’amour. » Ses déductions me font bien moins rire que l’air suffisant qu’elle arbore désormais avec fierté sur son visage, certes, mais n’en reste pas moins que je laisse un sourire traîner sur le mien désormais. “Les jeux sont moins amusants dès qu’on commence à vouloir anticiper les réponses de l’autre.” Je ne lui dirai pas si elle a raison ou tort puisqu’elle connaît déjà la réponse et me contente donc d’un conseil d’ami. Personne n’aime ceux qui savent ce qu’ils valent et jouent de tours de passe-passe. Elle est intelligente mais devrait apprendre à le garder pour elle, cela ne rendra l’effet de surprise que plus parfait encore. Je me tais aussi et surtout parce qu’elle touche du bout du doigt le secret de polichinelle de la famille et qu’il vaut mieux ne pas l’inciter à creuser un peu plus cette idée. Restons en au fait qu’il y a une brouille entre mon frère et moi et que, dans toute cette histoire, Ginny reste la seule que je ne cesse de choisir envers et contre tout.

Elle a pourtant le don de retourner vers des sujets bien moins intéressants et à ça je ne peux que souffler en levant les yeux au ciel, inversant l’espace d’un instant nos rôles entre adolescent et adulte. « Sinon, tu comptes me donner ta version des choses, m’assurer que c’est mon père qui a fauté… ou tu veux bien assumer que tu t’es mal comporté, que je puisse enfin me barrer ? »Si tu attends le moment où je vais craquer, me mettre à pleurer et dire que tout est de ma faute alors j’espère que tu es patiente.” Assez patiente pour attendre une chose qui ne viendra jamais, en tout cas, parce que c’est bien de ça dont il s’agit. Jamais je ne m’excuserai de ce qu’il s’est passé en 2007 tout comme jamais je n’éprouverai le moindre remord, qu’il ait une fille ou pas ne change absolument rien à l’équation. “Si ton père a fini derrière les barreaux, il ne peut s’en prendre qu’à lui même.” Quel père de merde agit de la sorte ? Si elle ne l’a pas vu pendant un an, ce n’est que de sa faute et entièrement de la sienne puisque je n’étais présente que pour aider à ce que justice soit faite et absolument rien de plus. Il aurait dû se faire plus discret, être un meilleur menteur. Là, il aurait eu une chance de s’en sortir. Peut être. “Ellie si tu cherches quelqu’un pour excuser ton père, t’es dans une impasse. Va de l’avant.” Ca aussi, c’est un conseil d’ami. Qu’elle le prenne ou qu’elle le laisse m’importe peu mais, au fond, je lui dis ce qui est le mieux pour elle. Elle aurait dû choisir l’amour.











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Message(#) Sujet: Re: there were voices down the corridor (ellie) there were voices down the corridor (ellie) EmptyDim 20 Sep 2020 - 5:14


Les minutes passent. Je m’impatiente de plus en plus… Parce que même si j’aime ces petits jeux entre lui et moi, je ne suis pas vraiment là pour blaguer, ni même pour m’amuser. On n’avance pas, les résultats ne sont pas aussi concluants que je l’imaginais sur le chemin de la galerie… mais c’est un fait, Auden est aussi casse-couilles que je l’espérais. L’homme reste de marbre, réagit à peine à chacune des questions que je lui pose quand il ne se permet pas de souffler ou de rouler les yeux au ciel comme un adolescent blasé… C’est limite si en l’observant je ne me rends pas compte de ce dont se plaignent parfois mes professeurs, de ma mauvaise attitude, de ces trucs qui les rendent tous zinzins.

Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne semble même pas avoir de remords, ni même de regrets… Mon père a fini en taule de sa faute, et il en a rien à carrer. Il sourit, il croise les bras, il se montre évasif quant aux questions que je pose… est-ce que ça le tuerait d’admettre ses fautes, sa part de responsabilité dans ce beau bordel qu’il a lui-même causé ? En l’observant, j’ai du mal à croire qu’il soit si proche de Cosimo… c’est le jour et la nuit, l’ange et le démon. Ce soir me permet tout de même de me rendre compte d’une chose : je ne suis pas la seule à avoir un père de merde.

« Je le suis… mais je pensais pas avoir à l’être, pas ce soir. Faire des erreurs, ça arrive. Mais être aussi lâche et rien assumer, c’est moche. » Je suis venue pour avoir des réponses que j’ai peut-être déjà… Peut-être qu’il a raison, peut-être que je devrais aller de l’avant et l’oublier, lui qui m’est tant insignifiant… mais j’ai le feu à la poitrine, l’envie de me rassurer quant à l’innocence de mon père, l’envie de confirmer qu’il est l’une des raisons pour lesquelles j’ai pas eu un père aussi présent qu’il aurait dû l’être. « T’aurais aussi dû finir en taule, tu l’sais ça… ? » Lui qui a balancé son père, lui qui était l’une des pièces importantes de ce sale coup qu’ils ont fait ensemble alors que j’avais à peine sept ans… Et là, j’y pense. Il m’a empêché de voir mon père mais a eu l’occasion de voir son fils pendant tout ce temps, comme s’il était innocent, comme s’il n’arrivait rien fait… et ça, ça fait mal. Bien plus mal que j’le pensais. « J’espère que t’auras bien profité d’ton temps avec Cosi, alors... parce que tu m’as empêché de voir mon père, putain d’enfoiré. » J’espère que ça en valait la peine.

Il aura été insupportable et repoussant jusqu’au bout… et ces écarts de comportement auront eu raison de moi. Je m’imaginais avoir des réponses en me rendant à la galerie, en orchestrant cette petite rencontre surprise… au final, il n’en est rien. La déception prend le contrôle, et j’ai un goût amer dans la bouche ; le goût de l’inconsistance, du dégoût. Quelle soirée de merde.

« J’aurais pas dû venir… parce qu’au final, de toute façon, j’sais qui est le plus lâche de vous deux. Y a celui qui a fait sa peine, puis y a celui qui a balancé l’autre pour sauver son p’tit cul de victime. T’aurais dû aller en taule, ça t’aurais fait du bien. » J’connais pas le personnage, mais quand je vois le peu de réactions qu’il émet… j’ai du mal à croire que cette connerie avec mon père était son seul coup. Ça doit être un habitué…

J’ai mis le bordel dans sa galerie, j’ai mis en pièces deux de ses toiles… j’aurais pas eu les réponses que je désirais tant, mais j’aurais fait le taf… Au moins, je ne serais pas passée pour rien. « J’aurais pas dû venir, t’as raison… on peut pas discuter avec toi, ça sert à rien. » Il n’assume pas, il n’est pas décidé à en parler.

Je souffle un grand coup. Encore une fois. Je passe les mains sur mon visage, me frotte les yeux… un peu déçue d’avoir fait tout ça pour rien. Mais au moins, ça m’aura confortée dans l’idée que mon père n’a pas demandé tout ce qui lui est tombé dessus.
« J’vais aller de l’avant, mon père vaut mieux que ça. » Je tiens le regard, le fixe silencieusement... ce mec est un putain de mystère. J'ai beau l'observer, je n'arrive pas à lire en lui : j'ai l'impression de faire face à une statue.

J'ai plus rien à faire ici. On a rien à se dire, peut-être que venir à sa rencontre était une mauvaise idée... Je passe à côté de lui, je le frôle de peu. Il nettoiera sa galerie pendant que je serais occupée à raconter à Cosimo quel père de merde il a... Et je prie pour ne plus jamais recroiser son chemin.
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