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 a miserable affair (auden)

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Message(#) Sujet: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyJeu 2 Juil 2020 - 19:09



AUDEN & CLYDE
A miserable affair
“A miserable affair”
“It had its moments”


L’enquête sur Raelyn piétinait depuis des semaines, et je commençais enfin à réaliser que la blonde allait nous donner plus de fil à retordre que prévu. Lorsque j’avais fouillé dans la vie d’Halsey, je ne savais pas vraiment que mes trouvailles allaient nous guider sur la piste d’une arnaque, mais l’idée était toute trouvée une fois que la Blackwell – première du nom, celle-là – était ressortie dans le dossier des stups que j’avais réussi à glaner grâce à mes contacts au sein de la police. Il parait qu’en temps normal, on est censé aimer sa famille, au pire la supporter, mais normalement pas vouloir l’arnaquer. Ca ne me faisait en réalité ni chaud ni froid que la demoiselle partage le nom d’Halsey – après tout, elles n’avaient de semblable que le nom, aussi loin que la brune m’ait raconté son histoire. Si elle n’avait aucun problème avec le fait de vouloir prendre son propre sang comme prochaine cible, alors je ne voyais pas vraiment pourquoi ça me dérangerait moi. Certes, la blonde ne nous voulait aucun mal, mais en soit il en était de même pour nous – on ne voulait que ses secrets et ultimement son argent, du reste elle pouvait continuer de mener sa vie comme elle l’entendait. Nos petits jeux de chantage n’impliquaient jamais de franchir la limite de l’inexcusable, puisqu’au fond, on ne faisait que récolter des informations que personne ne voulait voir révélées au grand jour. Loin de vouloir nous considérer comme des justiciers, mais nous ne faisions finalement que rétablir la vérité, et je n’allais pas m’étouffer de remords à ce sujet. Si cette Raelyn avait quelque chose à cacher, tant mieux pour nous, et sinon, elle ne nous serait pas de grand intérêt bien longtemps – mais quelque chose me disait qu’elle cachait bien plus gros qu’une façade de défiance.

Pourtant, le temps filait et j’avais conscience que si je comptais rester à Brisbane – mes propres affaires familiales m’attendant – il serait peut-être judicieux de ne pas placer tous nos œufs dans le même panier et tenter de continuer nos petits chantages habituels qui suffisaient à remplir confortablement nos comptes en banque. Il n’avait pas été bien compliqué de ressortir une liste des personnalités influentes – et riches – de la ville. En réalité, je n’avais même pas eu besoin de vraiment chercher, puisqu’une simple recherche google avait presque suffi à faire afficher une ribambelle de cibles potentielles. Dont les Williams. Saül Williams, surtout. Riche, il l’était – facile à approcher pour lui tirer du nez ses secrets les plus sombres, sûrement moins. L’avantage, c’est que cet homme avait eu l’excellente idée de faire partie d’une famille élargie dont quasiment tous les membres avaient élu domicile en Australie. Si je n’aurais pas dit non à une tentative de séduction sur l’une des sœurs, un élément m’avait rapidement paru intéressant à creuser lors de mes recherches. Ou plutôt, une personne. Auden Williams, peintre et maître du monde, à l’entendre parler de lui-même dans ses interviews. Ce mec se prenait le prodige du siècle et affichait la mine la plus suffisante qui existait lors de ses passages télévisés, n’hésitant pas à descendre plus bas que terre tous ceux qui… n’étaient pas lui. Tout le monde, en somme, y compris sa propre famille. Si le journaliste avait le malheur de ne pas le brosser dans le sens du poil, nul doute qu’il risquait à tout moment de se prendre un retour de bâton et se faire traiter d’incompétent n’étant pas à la hauteur d’interviewer le génie. Le comportement de cet Auden sur les plateaux suffisait à me faire croire qu’il était suffisamment imprévisible pour être potentiellement intéressant. Ou insupportable, ou les deux, mais cela valait le coup d’essayer – je n’aurais qu’à me tirer si son regard hautain finissait par me sortir par les yeux et qu’il se révélait être d’une inutilité flagrante. Quant au fait de l’approcher, nul doute qu’il était plus prévisible que son frère – il fréquentait régulièrement les mêmes bars, et quelques jours à le filer avaient suffi à repérer les endroits qu’il fallait privilégier. L’étape suivante en revanche, qui consistait à l’intéresser plus de deux secondes pour qu’il daigne me faire profiter de ses paroles d’or, était plus complexe. Jusqu’à ce que je le vois, ce soir-là, se diriger vers la sortie du bar trop rapidement pour l’avoir suffisamment observé avant de l’aborder – alors, il ne restait plus qu’une solution. Aux grands maux les grands moyens, je m’étais engouffré dans l’ascenseur de verre avec lui, faisant mine qu’il ne m’intéressait pas le moins du monde avant de découvrir son visage dans l’ascenseur et de coller une expression de surprise sur mes traits, tout en me tournant vers lui. “Auden Williams ?” Inutile d’essayer de lui tendre la main – si le génie le souhaitait pas prendre acte de ma présence, il ne saisirait sûrement pas l’occasion. Autant attendre qu’il daigne me regarder. “Particulières vos œuvres, beaucoup de profondeur.”  Le mec réagissait bien aux flatteries, apparemment, mais pas besoin de ramper à ses pieds non plus. Surtout que non, je n’aimais pas du tout – car l’art en général me passait au-dessus de la tête. Mais ses toiles à lui, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid de les utiliser pour allumer un feu – ou pire, et moins glamour. La terre n’avait pas besoin d’un nouvel artiste maudit qui pensait avoir mis le doigt sur l’essence de l’espèce humaine, et se considérer parmi les rares à en connaître la teneur. Cela dit, pour la promesse d’un chèque, je voulais bien en parler des heures de ses toiles. Alors, sans perdre de temps, je pris place à côté du bouton d’urgence avant d’appuyer discrètement dessus. Un bruit de métal se fit entendre, l’ascenseur trembla avant de s’arrêter brusquement, et je lançais un regard empli de méfiance et de stupeur à cet inconnu qui n’allait avoir d’autre choix que se tourner vers moi.
@Auden Williams


Dernière édition par Clyde Wakefield le Ven 28 Aoû 2020 - 13:59, édité 1 fois
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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a miserable affair (auden) MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyVen 3 Juil 2020 - 6:02



Beaucoup se plaignent de la routine dans laquelle ils sombrent très vite en étant marié. Au contraire, je trouve que la vie ne change absolument pas après avoir signé un papier ou dix mille et attendu mille ans qu’un prêtre finisse tout son baratin à la noix. Si la vie change pour ces personnes là alors c’est qu’ils se sont trompés dans leur choix et j’en suis presque désolé pour eux. L’amour de leur vie était peut être un peu plus loin, dommage. Retentez lors de votre prochaine vie. Bref, tout ça pour dire que le reste du monde est totalement débile et qu'encore une fois ils n’ont rien compris à la vie.

Ce qui change en étant marié, par contre, c’est la possibilité d’aventures d’un soir qui est réduite à zéro. A vrai dire je sais que je pourrais avoir n’importe qui dans ce bar simplement en claquant des doigts, oui, bien sûr, la question n’est pas là. Le fait est qu’aujourd’hui je peux enfin être officiellement en couple avec Ginny sans qu’on ait à se cacher de qui que ce soit et pour rien au monde je ne voudrais briser ça. J’ai bien assez profité de relations volages jusque là et aucune ne me manque. Les virgins cocktails ont une toute autre saveur désormais et à défaut de pouvoir trouver quelqu’un avec qui brièvement partager un lit, je ne trouve personne sur qui venir écraser mon poing. Ça, voyez vous, c’est le véritable drame de cette soirée. Il n’y a rien à faire et moi je m’emmerde comme un animal en cage, raison pour laquelle ma sortie est avortée et le retour chez moi précipité. L’idée était nulle de toute façon, j’aurais dû me douter qu’aucun des bobos chics de ce lieu ne pourraient me contenter d’aucune façon.
« Auden Williams ? » Ok, ça ça me contente quand même un minimum, c’est vrai. Ça me fait oublier le sol bien trop loin de mes pieds, ça me fait presque oublier la cage dorée (ou transparent, pour le coup ; manque de moyens sûrement) dans laquelle on vient de s’installer sans même y avoir été forcés. Il a su donner mon nom complet et donc attirer mon attention, même si en soi il n’est pas difficile de me reconnaître en vue de ma renommée grandissante. C’est simplement là quelqu’un d’un minimum cultivé qui a l’air d’être un peu plus intelligent que son accoutrement presque ridicule ne me le laisse penser. « Particulières vos œuvres, beaucoup de profondeur. » J’aurais pu dire que mon attention redescend tel un soufflé mais j’avoue que ce serait exagéré, même pour moi. Je me contente simplement de l’observer des pieds à la tête sans trop m’arrêter sur ses pieds justement, sous lesquels la Terre semble toujours un peu plus éloignée à chaque seconde quand bien même on se rapproche en réalité du sol. Qu’importe. Il a l’air intéressant. Louche, certes, mais intéressant. “T’as volé cette analyse dans le New York Times ? Non, attend … Ça c’est de Australian Art Collector.” Mes yeux remontent vers lui avec un sourire en coin mais à quoi bon continuer à le spécifier alors qu’il n’est que la continuité de mon expression faciale naturelle. “T’as pas l’air si bête que ça, ceci dit, t’as peut être fait un mix de plusieurs magazines.” Parce que mon art ne se cantonne pas à un seul journal en particulier, non, bien sûr que non. Cela fait des dizaines d’années qu’on parle de moi de partout, en bien comme en mal qu’importe tant qu’ils parlent. “Tu connais mon nom mais ta tête ne me dit rien.” Non pas que j’en ai quelque chose à faire du sien, de nom, mais j’imagine que les gens poli font ce genre de choses et à vrai dire tant qu’on parle de la pluie et du beau temps pour au plus vite sortir de là, tout me convient. Les inconnus apprécient fort peu de parler de membres découpés et têtes décapitées, je l’ai appris avec le temps et me cantonne donc désormais aux sujets ennuyeux du quotidien de gens ennuyeux.











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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyVen 3 Juil 2020 - 8:18


Je vois bien que le mec me jauge du regard sans même prétendre faire le contraire, mais je n’ai aucune intention de me démonter pour si peu, du moins pas tant qu’il ne m’aura pas insulté et intimé de rentrer chez moi si jamais il s’avère qu’il est dans un mauvais jour. Visiblement, il accepte quand même de prendre note de ma présence et m’accorde un minimum d’attention, au point de finir par me répondre. Trop d’honneur, messire. “T’as volé cette analyse dans le New York Times ? Non, attend … Ça c’est de Australian Art Collector. T’as pas l’air si bête que ça, ceci dit, t’as peut être fait un mix de plusieurs magazines.” Le type est fort, et clairement pas d’humeur à se faire brosser dans le sens du poil si facilement. Quoi que, si j’étais moi-même une personnalité susceptible de me faire reconnaître dans la rue - ce qui en réalité tout l’inverse de ce à quoi j’aspire - j’en aurais sûrement marre que des inconnus viennent la ramener avec leurs remarques à la con toutes plus stéréotypées les unes que les autres. Et il est vrai que même si je me suis renseigné sur lui, sa famille, et son boulot (est-ce que c’est vraiment un boulot d’aligner des tâches de peinture ?), je n’ai pas la sensibilité nécessaire pour y voir dans ses œuvres plus que ce qu’elles n’affichent au premier regard. Un mec avec un flingue, ça reste un mec avec un flingue. C’est pas en peignant les problèmes de société qu’on y changera quoi que ce soit - même si je suis pas bien certain que l’autre cherche vraiment à résoudre quelque chose. Je ne sais d’ailleurs même pas ce qu’il recherche vraiment à travers son travail, ce qui rend d’autant plus fastidieuse l’approche. L’argent, il a - apparemment. La célébrité - pas loin non plus. La reconnaissance - sans doute jamais assez à l’entendre, et pourtant oui. Qu’est-ce que je peux bien lui offrir ou lui faire miroiter pour qu’il accepte de livrer un peu plus que trois remarques acerbes et un sourire en coin ? Je n’en sais trop rien pour l’instant, et c’est justement pour ça que j’ai besoin de gagner du temps, et que l’idée de bloquer l’ascenseur fait son chemin dans mon esprit. “C’était un compliment ça? Parce que ouais, j’me considère un peu moins bête que ceux qui alignent les mêmes articles que tout le monde juste pour vendre plus de torchons.” Je n’aurais pas osé qualifier le New York Times de torchon, jamais, mais je pouvais au moins taper sur les journalistes qui ne prenaient parfois pas le temps de vérifier leurs infos, ou copiaient simplement ce qu’ils avaient lu ailleurs pour aligner le plus de lignes juste pour terminer à temps. Ce n’était pas le type de journalisme qui m’intéressait, peu importe le papier dans lequel les articles paraissaient. “Tu connais mon nom mais ta tête ne me dit rien.” “Normal, j’suis personne moi.” Parce que lui, c’était quelqu’un - apparemment. “Juste un autre journaliste. ABC.” L’économie de mots, toujours, histoire de ne rien lâcher en trop, et surtout de lui faire croire que sa personne à lui valait bien plus de mots que la mienne. Autant la jouer honnête sur ce point-là, parce que ce type me paraissait suffisamment tordu pour pouvoir presque lire sur ma gueule la moitié de mes mensonges, que j’avais donc intérêt à réserver au plus important. Préciser que j’étais journaliste, c’était quitte ou double - soit il me rangeait instantanément dans la case de ceux à qui il ne souhaitait s’adresser que dans certaines conditions, soit il prenait bien le fait que je m’intéresse à lui et flatte un peu son égo. Et puis, ABC, c’était pas rien. Inutile de lui préciser que mon truc, c’était plutôt les enquêtes longues et clairement pas les analyses de portrait, il n’avait pas besoin de le savoir. “Clyde Wakefield.” La moindre des choses, c’était tout de même de lui rendre la pareille et ne pas rester ce sombre inconnu qui l’importunait dans le dernier lieu propice à une discussion constructive. Je lui tendais donc enfin la main, espérant qu’elle ne reste pas en suspens. “J’voulais pas vous déranger, mais j’me rappelle encore de vos portraits de gosses avec les flingues, là. Fallait oser.” Inutile de dire que j’avais fait mes recherches, histoire de ne pas me pointer les mains vides devant son sourire carnassier. Et sur ces belles paroles et mon sourire poli couplé à un regard qui paraissait presque honoré de pouvoir échanger avec le peintre, je me reculais légèrement pour enclencher le bouton. Crac. Bloqués dans l’ascenseur. “Et merde.” Surtout pour lui. J’espère qu’il n’avait pas prévu quelque chose d’autre.
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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyJeu 9 Juil 2020 - 9:23



Il voit un compliment là où moi je ne voyais rien du tout si ce n’est une pique pour passer le temps, le genre de choses que font les gens normaux pour ne pas s’ennuyer j’imagine. Eux parlent de la pluie et du beau temps, je préfère plutôt parler de mon travail et de moi même puisque c’est quand même bien plus productif (et intéressant) que quoi que ce soit d’autre. “Normal, j’suis personne moi.” Ça, j’avais pu le deviner sans son aide. Nul doute qui n’est personne et si sa tête ne me revient pas, son pseudonyme mènera à la même sorte de conclusion. J’en mets ma main au feu tellement cela me semble dégouliner de logique - et d’ennuie. “Juste un autre journaliste. ABC.” J’imagine qu’ABC n’est pas son prénom (ou alors il n’était vraiment pas désiré à la naissance) alors ce doit être le groupe pour lequel il travaille. Y’a mieux. Y’a pire. Je n’ai rien à dire de plus à ce sujet, sûrement parce qu’il ne m’intéresse finalement pas tant que ça. J’aimerais simplement savoir pourquoi un journaliste d’ABC semble soudainement s’intéresser à moi sans que ce ne soit apparemment lié à l’art. Je sais que j’apparais aussi dans quelques papiers autres, mais quand même, je me suis calmé ces derniers temps et suis resté sage. Aucune insulte, aucune frasque ni même aucune agression contre un journaliste dans les trois dernières semaines - et ça a tout à voir avec le fait que j’étais en Afrique du Sud puis en Amérique, oui, bien sûr.

Clyde Wakefield.Clyde Wakefield, ABC. C’est ce qu’auraient dit les journalistes à la télévision, dans les films ou les séries. Ça a quand même bien plus de gueule que de donner son journal puis, mille ans après, son nom. Il devrait regarder la télévision plus longtemps et soigner ses entrées en matière, cela laisse à désirer et ce n’est pas sa gueule d’ange qui a le pouvoir de tout arranger. “Je n’ai pas à me présenter, donc, j’imagine.” Un sourire fend mon visage alors que j’enfonce le couteau dans la plaie de ce qui semble pour moi être le but ultime dans la vie - et tous ceux qui affirment ne pas rechercher la célébrité trouvent une excuse à force de ne jamais la trouver, voilà tout.

J’voulais pas vous déranger, mais j’me rappelle encore de vos portraits de gosses avec les flingues, là. Fallait oser.” Wakefield gagne un point. Je ne sais pas encore à quoi il joue ni même dans quel but mais cela semble fonctionner : les portraits des enfants armés ont contribué à me faire un nom dans le monde de l’art. Je parie qu’il ne sait pas quel était le propos de ma dernière exposition mais il a au moins potassé un minimum son sujet et cela vaut bien une poignée de main de ma part. Le strict minimum, ceci dit, juste au cas où le contact avec d’autres êtres humains soit porteurs de bactéries non détectées et bla, bla, bla. “Ouais, merci.” J’imagine que c’est la bonne chose à dire, là. J’en sais rien, en fait. J’ai oublié de préciser que je me moque de ça aussi, en plus de tout le reste.

Et merde.” “Appuie sur tous les boutons, ça va redémarrer.” J’exige et ordonne, m’impatiente que mes ordres ne soient pas mis à exécution dans le quart de seconde qui suit alors je m’en occupe moi même. Incapable. Un pas et mon regard dérive en bas, vers le vide et le putain de sol en verre. Un autre pas et mon souffle se coupe, imbécile qui pense qu’on va manquer d’air parce qu’on se trouve dans un espace clos. Un pas et les murs, justement, que je sens se refermer sur nous. Un centimètre à peine, personne ne l’aura remarqué mais moi je l’ai vu, j’ai tout vu. Le sol s’éloigne et les murs se rapprochent, l’air manque et mon sourire reste figé alors que mon visage blêmit stupidement.

Appuyer sur tous les boutons ne change rien au problème si ce n’est que ça a le don de m’énerver encore un peu plus. Si d’abord j’appuie dessus avec mes doigts, j’en viens bien rapidement à utiliser mon poing et souffler devant le manque de résultats. La cabine est toujours immobilisée, suspendue dans le vide et moi je rage surtout intérieurement de ces putains d’ascenseurs de merde qui ne sont finalement que l’invention de Satan en personne. Défaitiste, je reste donc vissé au centre de la pièce, mon oeil vif prêt à surprendre n’importe quel mur qui oserait encore se rapprocher de moi. Cela m’évite au moins d’avoir à me coller sur un quelconque côté et craindre de tomber de plusieurs mètres. A part ça, tout va bien. Tout va vraiment bien. Aucun problème. “C’est ton karma de merde qui nous a mis dans cette situation ?” Et s’il a arrêté l’ascenseur de lui même dans l’espoir de réaliser son fantasme de coucher avec un homme dans un tel endroit, il va vite déchanter tout comme je le fais alors que les secondes s’écoulent et que rien ne semble bouger de nouveau. “J’espère que t’as pas le vertige, ça serait vraiment con pour toi.” Mon sourire de merdeux est bien présent, il a simplement gagné des lèvres plus blanches et un teint du visage verdâtre. A part ça, tout va bien donc.











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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptySam 18 Juil 2020 - 15:56


Visiblement, j’aurais pu me présenter sous les traits du caissier du coin que ça ne l’aurait pas plus ému que de savoir qu’il parle à un journaliste - quoi que, je ne suis pas certain qu’il aurait daigné me répondre si je ne faisais pas partie de ce monde des médias qu’il a l’air de mépriser tout autant qu’il en a besoin. “Je n’ai pas à me présenter, donc, j’imagine.” Il ne prend même pas la peine de cacher son sourire satisfait, ce qui semble plutôt logique étant donné la manière dont il se comporte dans ses interviews. Il se croit au-dessus des autres, imagine ou plutôt espère que son nom soit connu de tous, et par la même occasion se satisfait donc de balancer ce genre de phrases typiques des mecs imbus d’eux-mêmes. Je souris à mon tour et ne prend donc à mon tour pas la peine de masquer mon sourire cordial qui se teinte d’amusement devant cet homme fidèle à son personnage. J’aurais aimé dire qu’il était difficile à cerner, et sans doute l’est-il dans sa personnalité plus profonde. Cela dit, il se comporte de la même manière que dans la majorité des articles que j’ai pu lire et des interviews que j’ai pu visionner avant de jeter mon dévolu sur lui - et son air hautain m’apparaît donc si prévisible que j’en serais presque déçu. Pour autant, son sourire moqueur ne m’apportera rien si ce n’est ce que j’ai déjà vu cent fois, et il faut que j’arrive à attirer son attention d’une manière plus détournée. Parler de lui m’apparaît être une bonne option, et mes compliments me valent finalement une poignée de main - ce qui est quand même cher payé pour un simple contact humain que beaucoup font machinalement. Mais lui n’est pas comme les autres, et ne fait pas non plus partie de n’importe quelle famille. “Ouais, merci.” S’il se montre aussi peu reconnaissant du crédit qui lui est accordé, je me demande comment il a pu en arriver là où il en est aujourd’hui. Le talent, c’est une chose - si tant est qu’il en ait réellement, ce que je ne peux vraiment pas juger vu mon peu d’attrait pour l’art - mais la politesse et la manière de se présenter dans les médias en est une autre, tout aussi importante pour se faire un nom. A croire qu’il préfère prendre cette obligation dans le sens contraire et malmener des journalistes tout en tapant sur la tête du premier mec trouvé sur son chemin au mauvais moment. J’imagine que je dois finalement presque me sentir flatté d’avoir eu droit à un remerciement, et poli en prime.

Mais ça n’est toujours pas suffisant pour que je sache où appuyer pour trouver la brèche qui donnera envie à ce mec de me répondre avec des phrases de plus de deux mots et un air un peu moins dédaigneux. Alors en dernier recours, ne reste plus qu’à appuyer sur le bouton d’arrêt de l’ascenseur, ce qui me laissera automatiquement plus de temps pour cogiter, et lui pour s’épuiser de devoir me renvoyer à chacune de mes remarques. Ce que je n’ai pas prévu, en revanche, c’est qu’il soit bien moins serein que moi dans cette cage de verre désormais totalement immobilisée. “Appuie sur tous les boutons, ça va redémarrer.” Est-ce qu’il croit vraiment ce qu’il dit ? Même dans les films ça ne marche pas - mais puisqu’il a l’air impatient, je m’écarte alors qu’il se jette sur le panneau de bouton et les fracasse un à un de ses poings, avant de souffler devant l’inefficacité de ses méthodes. Si au début il donne l’impression de se préoccuper de ce blocage parce qu’il est sûrement pressé et n’a pas toute la soirée à passer enfermé dans un ascenseur, je comprends bien vite à son regard circulaire que le problème est tout autre. Le mec n’est clairement pas bien, à en juger des regards noirs qu’il jette aux parois de verre, comme si ces dernières avaient prévues d’aller quelque part maintenant qu’elles ne sont plus en mouvement. C’est le moment parfait pour observer et se taire, alors que les yeux du peintre se perdent sur le sol avant de remonter dans un regard qui mêle l’agacement et la crainte, alors que son visage blêmit peu à peu. Mais c’est qu’il aurait le vertige, lui ? On aurait tendance à croire que ce genre de mec est intouchable, ou du moins que c’est ce qu’il aimerait faire croire - mais non, y a toujours quelque chose pour rattraper l’humain. “C’est ton karma de merde qui nous a mis dans cette situation ?” C’est sympa de m’accorder autant de crédit, mais non c’est juste mon doigt. “Mon karma se porte bien, mais merci de demander. Le vôtre il en est où du coup ?” Sait-on jamais toutes les insultes et les coups frappés aient fini par le rattraper - mais dans ce cas-là, je devrais sans doute m’inquiéter pour mon karma aussi, finalement. “C’est juste les mécanismes qui sont bloqués, ça va c’est rien.” “J’espère que t’as pas le vertige, ça serait vraiment con pour toi.” Dire que même dans une position de vulnérabilité, le mec arrive encore à être insupportable - c’est un talent, faut le reconnaître. Tant de sollicitude dans ses mots, j’en serais presque touché. “Ouais ça serait con.” Je m’approche d’une paroi jusqu’à la coller, puis je regarde en bas alors que lui se cantonne au milieu de la cage. “J’fais du saut à l’élastique de ce genre de hauteur, c'est pas grand chose.” Maintenant que j’en parle, ça serait une activité à tester d’ailleurs. En attendant, j’espère juste qu’il a l’image bien en tête et qu’elle le rend encore plus malade qu'il ne l’est déjà, alors que je me retourne vers lui à nouveau pour profiter du spectacle de son teint qui verdit. “Mon frère resté coincé dans un truc comme ça pendant 5h un jour, ils ont fini par les héliporter en les faisant sortir par le haut.” Absolument faux, mais l’idée ne doit pas être loin de quelque chose qui a bien dû se passer quelque part dans le monde un jour, et ça me suffit. “Je pourrais peut-être l'emmerder et avoir mieux à raconter maintenant.” Je meurs d’envie de pointer son vertige à lui du doigt, mais enfoncer le clou encore plus loin me semble finalement une meilleure idée pour le pousser à bout. Qui sait, peut-être qu’il sera plus loquace après. En tout cas, je ne prends clairement pas l'initiative d'appuyer sur le bouton d'appel, parce que de mon côté, tout va très bien.

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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptySam 18 Juil 2020 - 15:56


Le membre 'Clyde Wakefield' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Auden Williams
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STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyMar 28 Juil 2020 - 17:04


C’est maintenant que j’aurais besoin qu’il enclenche de nouveau son moulin à paroles et qu’il ne fasse qu’ajouter un mot à la suite de l’autre, encore et encore, sans ne plus jamais s’arrêter. Dans un monde parfait, ce serait semblable au virus qui à l’époque avait fait danser les gens jusqu’à ce que mort s’en suive : c’est ça dont j’ai besoin. On repassera pour le lap dance, par contre peu importe ce qu’il aurait pu dire aurait occupé mon esprit ailleurs pour un temps au moins. Je ne laissais pas mes espoirs reposer sur lui au point où j’attendais qu’il parle de choses intéressantes, oh non, mais simplement ses connaissances du bestiaire du Moyen Âge aurait par exemple pu devenir intéressant. Mon poing contre le tableau de commandes m’occupe pendant une seconde et celle qui suit, la panique reprend déjà peu à peu le dessus sur tout mon corps alors que je tente au mieux de la dissimuler ou, à défaut, la diminuer. A l’instant, je sais moi même que c’est peine perdue et que son regard en travers et son minuscule sourire en coin de merde ne sont que des preuves supplémentaires de la chose. “Mon karma se porte bien, mais merci de demander. Le vôtre il en est où du coup ?” Le mien, il est sacrément dans la merde. Ce n’est pas comme si j’avais passé ma vie à faire de celle des autres un enfer, après tout (quoi que ?). Je lui lance un regard noir sans prendre le temps de lui répondre, sans doute trop occupé à enrouler mes doigts autour des barres de métal, histoire de me retenir à quelque chose juste au cas où. Au cas où King Kong arrive, au cas où ce soit un Boeing 747, au cas où il y ait l’Apocalypse ou, pire encore, au cas où on reste réellement bloqué ici pendant d’interminables secondes (minutes, heures, JOURS ?) encore.

C’est juste les mécanismes qui sont bloqués, ça va c’est rien.Ca va c’est rien.
Connard va.

Ouais ça serait con.” Je le déteste. “J’fais du saut à l’élastique de ce genre de hauteur, c'est pas grand chose.” Plus que Saül, Jack et Jillian réunis. J’aurais pu être celui qui se vante de ses mérites dans une discipline ou une autre si le contexte avait été autre, je le jure. Et puis là, ce n’est pas de ma faute si le sol peut craquer à tout le moment, les parois sur les côtés imploser et les câbles de la cage rompre. Non, vraiment, ceux qui ont inventé ces engins devaient aussi avoir un attrait pour la mort ou les instruments de torture - voire même les deux, au point où on en est. Mon bras reste tendu contre la barre, les veines sont saillantes et pales, du même bleu givré dont ma chair semble peu à peu se rapprocher à force d’en bloquer l’afflux de sang. “Champion d’Australie Junior de vol en Wingsuit, je parie.” Je suis d’habitude le seul à me vanter d’avoir réalisé tous les exploits du monde et le fait qu’on me vole la vedette de cette façon est le pire sentiment du monde. Juste après se faire arracher chaque parcelle de peau à vif - mais pas beaucoup après, je vous assure. Je rêve désormais de le voir faire du Wingsuit, vous savez : sauter en groupe, chacun à une distance raisonnable de l'autre, étendre leur bras alors qu'on voit les roches se rapproche dangereusement d'eux pour finalement mieux s'égailler. A la fin de mon rêve, il meurt écrasé contre la paroi de la montagne qu'il aura échappé de justesse un peu avant. Au moins, entre temps, il aura pu faire de belles photos et garder de bons souvenirs - avant de mourir, donc. Je me prends pour Dieu et lui pour un oiseau de merde, chacun ses combats, chacun ses conséquences. L'image m'arrache un sourire douloureux.

J’ai l’imagine de ceux qui sautent dans le vide en écartant les bras comme Jesus sur la Croix.
Quelle idée de merde.
Sauter dans le vide en écartant les bras ET Jesus sur la Croix.

Mon frère est resté coincé dans un truc comme ça pendant 5h un jour, ils ont fini par les héliporter en les faisant sortir par le haut.” Et là, vraiment, je me dis que c’est lui que je vais clouer sur une Croix de merde après justement avoir arraché chaque épaisseur de sa peau et ses ongles avec. J’ai vu Hannibal, ça doit être facile. Je ne le mangerai pas et le donnerai encore moins au chiot parce que c’est sûr qu’il va lui aussi vouloir faire du saut à l’élastique après ça. Parce que monsieur le journaliste est un connaisseur et si cela ne tenait qu’à moi, cette même personne serait déjà passée par dessus une rambarde quelconque pour ensuite venir s’écraser douloureusement au sol. “Super, j’ai toujours rêvé de faire un tour gratuit en hélico.” Faux archi faux et super faux, bien sûr. Ginny rêve de voir le Christ du Corcovado depuis le ciel et autant dire que c’est la seule raison pour laquelle on est pas encore allés au Brésil. Plus loin ils sont de moi et mieux tout le monde s’en porte : Auden sur terre, l’hélico dans le ciel. Un monde idéal, en somme. “Je pourrais peut-être l'emmerder et avoir mieux à raconter maintenant.” C’est moi et moi seul qu’il emmerde pour le moment et à en juger par le petit air que je discerne sur son visage, c’est aussi le but de l’opération. J’ai déjà dit que je le détestais ? Parce que c’est le cas, c’est vraiment le cas. Il m’agace et me pousse au bord de mes retranchements et - oh Jesus Marie Joseph et tous les bordels de Saints de merde.

Ca bouge.
La soit disant très sécuritaire et très design cage de merde qui vole dans le ciel connait quelques soucis techniques. Elle peut écraser toutes les veuves et tous les orphelins du monde si ça lui chante, ça ferait une très belle une de journal dramatico-dramatique, mais par contre je tiens à ma vie. Mourir n’était pas noté à mon agenda et pour cette raison je viens aussitôt me retenir au bout de la cabine avec ma seconde main, tournant le dos au journaliste le temps de tenter de me calmer et reprendre mon souffle. Je le déteste lui et je déteste cet ascenseur tout autant, si jamais vous vous demandez. “Garde des anecdotes à raconter à tes gamins, ils vont être jaloux de toutes celles auxquelles j’ai le droit.” Je grogne entre deux bouffées d’air que je tente de prendre silencieusement, mes yeux fermés. Je sens pourtant le vide sous mes pieds, encore. Je l’imagine - et c’est l’horreur. “Tu me voulais quoi, Clyde Wakefield d’ABC ?” Vous voyez que je fais des efforts, là. Je parle de lui. Pour mieux parler de moi ensuite, certes, mais au moins on avance pas à pas.











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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyMer 23 Sep 2020 - 21:21


Ce type respire la confiance en lui, ou même pire, l’ego mal placé, et l’air hautain qu’il affichait en entrant dans l’ascenseur n’est clairement qu’un aperçu de la supériorité qu’il estime posséder sur les autres. Alors, rien pour ça et pour toutes les fois où il a sûrement ouvert sa gueule alors que personne ne lui demandait rien, ou pour toutes celles où il n’a parlé que pour parler de lui, c’est étonnamment plaisant de le voir rester silencieux alors qu’il se contente de balancer des regards noirs en réponse à mes provocations déguisées. Quoi, on a pas le droit de parler de karma ? Un type comme lui n’est pas touché par ce genre de problèmes que connaissent tous les êtres humains normaux et ordinaires dont il ne fait sûrement pas partie dans son imaginaire ? Si le doute était encore possible sur les pensées qui doivent traverser l’esprit du peintre maintenant, ses regards fuyants ne laissent plus vraiment de doute, à en juger par la manière dont ses yeux rasent les parois et ne s’attardent sur rien comme si tout constituait désormais une menace immédiate. Parce qu’on entend régulièrement aux infos que l’ascenseur d’un des bâtiments les plus chicos d’une grande ville touristique s’est écrasé au sol et a entraîné dans sa chute deux types plutôt sympas que le monde s’empressera de pleurer, bien sûr. Ou pas vraiment, mais à croire que lui croirait presque à la possibilité. Malheureusement pour moi, je ne suis pas vraiment certain qu’un grand nombre de personnes me pleurent dans ce cas-là - ou du moins, pas suffisamment longtemps pour que la peine soit vraiment sincère. Et lui, est-ce qu’il pense que son vide laissera un vide impossible à combler ? Probable. “Champion d’Australie Junior de vol en Wingsuit, je parie.” Elle est palpable, l’ironie qui sert juste pendant quelques secondes à faire oublier à son esprit qu’il est en train de serrer tellement fort la barre que ses mains seront bientôt bleues - mais visiblement, mieux vaut ne pas lui rappeler qu’il est dans la merde. “Junior ? C’est sympa de me rajeunir.” Il parle peut-être au passé, mais peut-être pas, mais il n’y aucun doute possible sur le fait que ce n’était pas un compliment, ce qui rend d’autant plus plaisant le fait de le prendre ainsi, avec un sourire satisfait en prime.

Le contraste entre nos sourires et la couleur de notre peau se fait de plus en plus amusant, alors qu’il blanchit tandis que je rougis un peu alors que la température monte peu à peu dans cet espace clos. L’idée de rester coincé cinq heures dans un ascenseur me plait moyennement, à part pour avoir une idée de l’état dans lequel il finirait. “Super, j’ai toujours rêvé de faire un tour gratuit en hélico.” C’est qu’en plus il le veut gratuit, son tour, avec le fric qu’il doit engranger ? “J’peux vous arranger ça avec les potes du Wingsuit.” Ou avec n’importe qui d’autre qui existe réellement, si seulement la remarque ne transpirait pas une fois de plus la plaisanterie tout sauf amusée et amusante pour son propre auteur. Ce qui le fait sûrement encore moins rire, c’est la cabine qui tremble quelques secondes après, et qui le fait visiblement suffisamment paniquer pour qu’il se préfère se soustraire à ma vue en me retournant. C’est bien sympa de vouloir m’épargner la vision de son visage bleui, mais entre nous, plus personne n’est dupe sur son état de désespoir qui dépasse clairement tout ce que j’aurais pu imaginer. “Garde des anecdotes à raconter à tes gamins, ils vont être jaloux de toutes celles auxquelles j’ai le droit.” L’envie de lever les mains en signe de capitulation me passe par la tête, mais puisque je n’ai même plus l’honneur de m’adresser à lui face à face, on repassera pour les excuses bidons. “Tu me voulais quoi, Clyde Wakefield d’ABC ?” Alors comme ça, j’ai un nom, et même un boulot, ce qui sonne comme une critique amère dans sa bouche mais me rappelle pourtant qu’il a retenu qui j’étais au milieu de tout ça. Est-ce que c’est vraiment le moment de profiter de sa faiblesse pour tenter une approche sûrement vouée à l’échec mais qui ne se reproduira pas de sitôt ? Car clairement, si je me retrouve une nouvelle fois dans un ascenseur avec lui, le mec prendra la tangente au premier coup d’oeil. “A la base, pas grand chose. Je pouvais juste pas vous reconnaître sans vous saluer.” Le brosser dans le sens du poil, ou au contraire montrer un intérêt limité pour lui, rien n’a l’air de vraiment fonctionner, alors il n’y plus vraiment grand chose à perdre. Finalement, je passe à côté de lui pour appuyer sur le bouton d’appel, qui sonne désespérément - oh malheur - dans le vide. J’aurais tenté, qu’on vienne pas me le reprocher. “Mais puisqu’on est coincés là.” On ne sera sûrement bloqués que pour les quinze prochaines minutes, étant donné le standing du lieu qui a sûrement déjà trois mecs en train de s’occuper du problème, mais l’exagération dramatique se prête bien à l’instant. “Votre frère, c’est bien le CEO de Michael Hills ? J’ai une amie qui bosse là-bas.” Sans doute une des rares vérités de la soirée - enfin, si le terme d’amie se prêtait vraiment à la réalité - mais surtout une manière détournée pour en venir au sujet qui m’intéresse bien plus, Saül, si seulement le frangin accepte de parler d’autre chose que de lui pendant cinq minutes. Pas gagné.

@Auden Williams

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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyMer 14 Oct 2020 - 23:40



Junior ? C’est sympa de me rajeunir.” Je vais le tuer, faites qu’il se taise.
J’peux vous arranger ça avec les potes du Wingsuit.” Je vais le tuer et le faire taire.

Je rassemble tout mon espoir dans la sonnerie de l’ascenseur mais perds rapidement le fil dès lors que je comprends que personne ne semble disposé à nous répondre, de l’autre côté. Toute cette mascarade ressemble à un mauvais film d’horreur et je ne serais même pas étonné qu’on nous annonce finalement être dans Cube ou une des merdes dans le genre. Un peu de rationalité (parce que oui, à mes yeux, c’est de la rationalité) n’empêche pas pourtant mes doigts de se serrer toujours un peu plus fort autour de la barre métallique. Si on doit mourir, alors je vais y mourir accroché. “A la base, pas grand chose. Je pouvais juste pas vous reconnaître sans vous saluer.” Chacun de mes muscles est bandé et même les flatteries n’y changeront rien, aussi bien placées puissent-elles être. Je me doute bien qu’il ne fait que enchaîner les mensonges mais dès lors que cela se résume à vanter mes mérites alors je n’y vois aucun inconvénient.  Cela ne suffit pourtant pas à me rassurer moindrement de la situation dans laquelle nous sommes actuellement, chaque parcelle de mon corps prête à rendre l’âme à tel point qu’elles me font déjà mal, me laissant en même temps suffoquer et manquer d’air dans une pièce qui n’en manque pas (pas encore). Je me déteste de craindre des choses qui ne se déroulent que dans mon imagination tout comme je me déteste encore plus d’être monté avec lui, cet inconnu face à qui je suis incapable de jouer la comédie. Tout va mal et le monde tremble - littéralement - en même temps que je blêmis. On est à ça de prendre exemple sur la teinte de mon visage pour une pub de blanchisseur de linge. “Mais puisqu’on est coincés là.” Oh, vraiment ? Je n’avais pas remarqué. Quel esprit vif, cet homme là, vraiment. Je lui décoche un regard noir qu’il ne verra de toute façon pas mais sachez bien que l’intention est là, pourtant. Il ne fait que rappeler une évidence que nous connaissions déjà tous les deux ; c’est comme enfoncer le couteau dans la plaie : cela ne sert que ses intérêts propres. “Votre frère, c’est bien le CEO de Michael Hills ? J’ai une amie qui bosse là-bas.” Je suis outré pendant une demie seconde qu’il se serve de moi pour accéder à Saül mais à vrai dire, le sentiment qui l’emporte reste la curiosité. Il n’a rien en commun de tous ceux qui orbitent constamment autour de mon frère, si bien que j’ai un mal fou à comprendre ce qu’il lui veut ; d’autant qu’il le nomme par son travail et non par son nom (ou par une toute autre insulte, ce qui serait compréhensible). “Il a sûrement déjà couché avec, si c’était la question.” Je ne me vante jamais de ma filiation à Saül lors de mes interviews ; ni lui lors des siennes. Le concept de famiglia a eu du mal à se faire au climat australien, à tel point que je ne m’en veux absolument pas de proférer de telles accusations infondées sur mon aîné. Il a une femme, bla bla bla, il a une famille, bla bla bla, il est fidèle, bla bla bla. Il ne connaît sûrement pas l’amie dont on parle, à vrai dire, mais supposer le contraire m’amuse et me fait presque oublier la situation, à tel point que je trouver la force de souffler en guise de rire.

Puisque lui n’a appuyé qu’une seule fois sur le bouton d’appel, pour ma part c’est mon poing que j’encastre dessus sans m’arrêter, bien décidé à sortir de cette cage mortelle. “Et si c’était pour que tu gagnes des points en m’utilisant comme intermédiaire pour accéder à lui, c’est tout l’inverse qui va se produire.” Autant dire que notre relation n’est toujours pas au beau fixe et que cela ne risque pas de changer. C’est le secret de polichinelle de notre famille, ce que le reste du monde ignore sûrement sans qu’on ne cherche réellement à le cacher. Pour ma part, en tout cas. “Comment t’as su qu’il était mon frère, de tout façon ? Ça sonne comme une accusation et, honnêtement, c’en est bien une. La cage d’ascenseur bouge et remonte de quelques dizaines de centimètres à peine. Cela m’étire un sourire victorieux qui disparaît aussitôt que l’on s’immobilise de nouveau. Putain.











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Message(#) Sujet: Re: a miserable affair (auden) a miserable affair (auden) EmptyMer 11 Nov 2020 - 21:23


L’objectif de la soirée n’est pas atteint, mais y a-t-il vraiment un objectif à garder en tête face à ce genre de personnalité impossible à saisir et à intéresser plus de deux secondes s’il n’est pas réellement obligé de prêter attention? Non, et heureusement, car sinon la conclusion à tirer de cet échange serait bien déprimante, quand bien même la partie du visage bleui du peintre vaudrait tous les détours du monde. S’approcher du cercle Williams et particulièrement de la personne de Saül est un challenge, mais à juger parce ce que renvoie réellement son frère maintenant que je peux en juger aux premières loges, obtenir deux phrases polies du grand boss paraîtrait presque plus facile. “Il a sûrement déjà couché avec, si c’était la question.C’était pas la question et c’est surtout pas le cas, mais merci pour l’info. Halsey est bien trop professionnelle pour s’être tapé Saül, quand bien même la possibilité se serait offerte à elle - ce qui ne risque pas d’être le cas puisque l’italien est déjà aux mains d’Ariane. Le pauvre. Le hochement de tête part tout seul, quand bien même le peintre ne verra rien parce qu’il doit présentement afficher un air de fin du monde qui ne mérite pas d’être dévoilé au grand public - il a une réputation à tenir, apparemment, qui n’inclue pas d’être à deux doigts de trépasser dans un ascenseur bloqué. “Et si c’était pour que tu gagnes des points en m’utilisant comme intermédiaire pour accéder à lui, c’est tout l’inverse qui va se produire.” Pas besoin de plus de précisions pour l’avoir compris, à son ton comme à ses mots, qui me rappellent tous plus que les précédents que je l’emmerde encore et toujours un peu plus au fur et à mesure des minutes qui s’égrainent. Tout ce que je saisis, c’est que ce Williams là, au-delà d’être insupportable et imbu de sa personne, est tout de même bien trop fin et trop buté pour se laisser à deux mots de trop qu’il n’aurait pas daigné prononcer en temps normal.

Le coup de l’ascenseur n’était pas trop mauvais au départ, s’est présenté comme une chance inespérée ensuite, mais n’aura finalement rien fait d’autre qu’incapaciter le pauvre gars à se montrer réellement loquace. “Sans vouloir être insultant, je pense pas qu’on puisse vous utiliser pour quoi que ce soit, là tout de suite.” Et même s’il est toujours retourné, son poing qui vient de s’écraser contre le bouton d’appel laisse à imaginer ses lèvres qui blanchissent peu à peu et ses pupilles qui s’affolent. “Comment t’as su qu’il était mon frère, de toute façon ?” Parce que chercher et trouver ce que personne ne prononce à voix haute fait partie de mes occupations depuis presque dix ans? Et puis, c’est pas comme si c’était compliqué - si le but était de rester discret, il aurait peut-être fallu songer à changer de nom de famille, tant qu’à au moins faire semblant d’avoir essayé. “C’est pas parce que vous semblez décidés à ne jamais vous mentionner mutuellement que c’est impossible de faire 1+1.” Quant à la manière dont l’information m’est parvenue, ce n’est qu’un détail de l’histoire qu’il n’a pas besoin de connaître et dont il se fiche probablement au plus haut point. En revanche, si j’avais des suspicions quant à la relation complexe qui lie les deux, les réactions du peintre les confirment presque, ce qui rend encore plus utopique d’espérer obtenir quoi que ce soit de lui concernant Saül. D’autant plus qu’enfin, une voix grésille à l’autre bout de l’interphone, nous rappelant de ne pas paniquer - trop tard - alors qu’une équipe devrait nous libérer d’un instant à l’autre.

@Auden Williams

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