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 Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77)

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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23432 POINTS : 450

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
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Message(#) Sujet: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptySam 8 Aoû 2020 - 12:31



« Tu me dégoûtes. »
1989. Et moi, je suis parti. J’ai fuit. Le plus loin et le plus vite possible, sans un mot pour papa, sans un regard pour mama. Saül leur dira tout bien assez vite et ils en viendront à la même conclusion et ils me regarderont de la même façon à leur tour. Ce n’est pas quelque chose que je veux vivre et encore moins quelque chose que je veux tenter à nouveau. Cette fois-ci j’apprends de mon erreur : une seule est bien suffisante.

Je les dégoûte et donc je pars. J’étais déjà parti un temps, j’avais déjà volé de mes propres ailes mais maintenant je sais que je ne reviendrai plus jamais. L’Italie est à moi et le monde avec, mes baskets ne sont même pas usées ni mon sac troué. On recommence sur de nouvelles bases et même si elles sont tout sauf saines peu importe. J’ai juste besoin de respirer un air nouveau et eux seront bien contents que je ne contamine pas le leur avec mes idées qui ne sont que péchés ; mama l’avait dit : il dessine de la main gauche, c’est un mauvais signe. Je vois Saül hocher de la positive d’ici. Stronzo.

Au moins à Firenze je suis heureux. Tout est beau et tout est vivant, le duomo me révèle chaque jour un peu plus de ses secrets et dans mes oreilles chantent diverses langues européennes que jamais je ne pourrais entendre dans mon village. L’anglais que j’entends ne se résume plus au monde des affaires, l’Italien est plus doux que celui de mon village. Je me fais une place sans problème, je dessine et je vends aussitôt alors que mes oeuvre les plus précieuses restent farouchement accrochées à mon carnet à dessin. Il fait beau et il fait chaud, l’été est là et les touristes pullulent, il est temps pour moi de m’écarter de cette foule que je n’affectionne pourtant pas particulièrement.

La marche arrière que j’entame est bloquée par un obstacle sur mon chemin, il s’accroche aux pans de mon pantalon et même si je secoue ma jambe rien n’y fait : le petit humain reste collé. Elle a des cheveux qui lui barrent le visage, ses mains collent au tissu de mon pantalon et je vois des traces de sauce tomate autour de ses lèvres d’enfant. Je lève un sourcil aussi étonné que agacé et tout en me retournant, j’en profite pour relever ma glace à la pistache de quelques dizaines de centimètres de plus encore, simplement par habitude de devoir me battre pour garder tout ce que je désire, même la nourriture (surtout la nourriture). “Retourne voir tes parents.” que je tente pour me débarrasser de l’intrus.











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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptySam 8 Aoû 2020 - 14:46


Matt n’a rien vu, mais Jill oui.

Elle le sait parce qu’elle entend sa soeur rire aux éclats quand ses pas se faufilent, pressés et pressants, à travers la foule qui s’agglomérait autour d’eux. C’est la faute du monde entier et surtout c’est la faute de ses parents, eux qui disent oui à son frère et sa soeur mais qui ne font que lui dire non à elle. Ils ont vu les châteaux qu’ils voulaient et ils ont vu les magasins aussi. Ils ont vu les ponts, ils ont vu les montagnes et les vallées. Ils ont eu tout ce qu’ils voulaient sans jamais se faire prier, quand à chaque fois elle suivait sans se plaindre, les yeux brillants et le sourire aux lèvres simplement d’être ici.

Florence est tellement belle. Florence sent la glace à la pistache et la pizza aux tomates fraîches. Florence est probablement l’un des souvenirs qu’elle gardera gravé en elle pendant toute sa vie tant elle s’y sent bien, tant elle s’y sent à sa place. Elle n’a que huit ans et des poussières Ginny, elle a encore le monde qui s’offre à elle, un monde qu’on lui a refusé à la seconde où elle a simplement demandé à rester un instant de plus devant une vitrine d’où elle arrivait à voir une immense toile ornant le mur d’une galerie inconnue. La toile a capté son regard à la seconde où elle l’y a posé, la toile l’a remuée comme un petit coeur d’enfant et une inspiration de bambin peuvent bien l’être.

Les couleurs étaient belles et différentes, les formes aussi, elle n’avait jamais rien vu de tel. Avant qu’on la presse et qu’on la brusque, qu’on décide de son rythme pour elle et qu’elle se stoppe dans l’élan. Elle voulait juste rester un peu plus longtemps, elle voulait juste qu’on lui cède ça et rien d’autre. Elle ne demande rien habituellement Ginny, elle subit sans jamais broncher aussi jeune soit-elle. Mais ses parents pressent, et les doigts de son père sur son épaule lui font mal. Le regard que sa mère ajoute à la scène lui brise le coeur, quand elle croyait avoir en elle une alliée ou un semblant de.

Alors elle est partie. Elle ressentait trop fort et trop mal, et elle s’est juste enfuie. Elle le regrettera très vite, fort probablement, la fillette aux cheveux déjà emmêlés qui ne désobéit jamais aux règles d’ordinaire, qui est lisse et parfaite, petit poupée de porcelaine sans faille apparente. Ce n’est que la première fois où son rêve d’art sera brimé par ses parents, elle l’apprendra à ses dépends à de nombreuses reprises au fil des années qui suivront.

Pour l’instant, elle est perdue. Elle est perdue et elle titube et elle tourne en rond, retrouve son souffle. Ses pieds s’emmêlent entre eux et dans ses lacets de Converse déjà pleines de boue et de terre quand bien même elle n’a pas quitté les rues en dédales depuis le début de la journée. “Retourne voir tes parents.” qu’il grommelle, l’immense garçon contre lequel elle est tombée quand elle se sentait poussée par la foule, prise au piège. « Pas tout de suite. » que sa voix tout sauf hésitante répond. Elle y retournera un jour, elle les trouvera ou plutôt, ils la trouveront. Mais autant sa fuite la terrorise, autant se sentir libre lui suffit. Lui par contre, il dévisage les restes de pâtes qu’elle a bien pu ingérer, restes qui tartinent ses joues potelées. Lui par contre, il n’en a probablement rien à faire, qu’elle se demande quelle heure il est, qu’elle se dise que d’ici une soixantaine de minutes la pause sera terminée, et qu’elle voudra les rejoindre à nouveau. Sûrement. « Est-ce que tu fuies tes parents toi aussi? » il semble être autant seul qu’elle, finalement.
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Auden Williams
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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyMer 12 Aoû 2020 - 18:11



C’est une gamine de trois pommes qui est en train de me tenir tête là où beaucoup avant elle ont tout simplement renoncé à me dire quelque chose contraire à mes idées et pulsions du moment. Je lève un sourcil aussi étonné que curieux, le visage penché en sa direction alors que je crains que ses mains sales n’en viennent à salir un peu plus mon pantalon déjà fort peu flamboyant. « Pas tout de suite. » Je ne lui donne pas beaucoup d’années, même pas deux chiffres à vrai dire. J’aurais peur de la casser en deux si je tentais de la repousser au loin alors je ne fais finalement rien, à trop hésiter entre mille scenarii possibles. Ramenant la glace à une distance raisonnable d’elle mais non plus dans les airs, j’en profite aussi pour replacer mon carnet sous mon aisselle, bien décidé à ce qu’aucun passant ne me le vole en me bousculant.

« Est-ce que tu fuies tes parents toi aussi? »

Je ravale difficilement ma salive en la dévisageant un peu plus - si réellement c’est possible. Elle est une enfant qui parle comme une adulte et sort des questions sorties de nulle part, elle ose là où justement le reste du monde serait pétrifié, terrorisé à l’idée qu’un coup de poing ne finisse par se loger contre son ventre, sa mâchoire ou sa trachée simplement parce que j’en aurais ressenti le besoin. Pourtant elle n’est qu’une enfant et aussi incontrôlable puis-je être, je sais que jamais je n’oserais faire de mal à une âme comme la sienne. ‘Pas mes parents, non. Tu fuies les tiens ?” Ca ne sert à rien de lui mentir, elle ne ferait qu’ajouter des centaines de milliers de questions parce que c’est ce que font mes soeurs et c’est aussi ce que je sais qu’elle fera. Les enfants agissent toujours de la même façon et c’est une bonne raison pour moi de ne surtout pas vouloir en avoir un jour. “T’as quel âge ? Tu t’appelles comment ? Et puis fais tes lacets sinon tu vas tomber en marchant dessus.” Pour pallier à ses propres questions j’attaque avec les miennes, pointant finalement ses chaussures sales du bout du doigt comme si elle pouvait réellement douter de quels lacets je parle. Sur ma main commence peu à peu à couler la glace qui supporte mal le soleil de plomb de Firenze.











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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyDim 16 Aoû 2020 - 5:38


Elle a presque mal au cou de l'allonger de la sorte, à tenter de garder ses yeux à lui en ligne de mire même si le soleil lui pique les rétines. Elle est curieuse la gamine, bien trop, la tête tellement dans les nuages que ses parents prétexteront probablement que c'est cette raison-là la seule et l'unique qui a fait bifurquer leur benjamine de leur sillage déjà tracé d'avance. ‘Pas mes parents, non. Tu fuies les tiens ?” « Oui. Tu fuies qui alors? » Ginny, elle ne voit rien de mal à statuer avoir eu besoin d'air, ce qui plusieurs années plus tard risque de devenir franchement l'inverse. Naïve jeunesse où l'enfance et l'innocence ont le dos large ; personne ne lui a encore mis de masques à la brunette. Personne ne lui a pas encore appris comment et pourquoi en mettre surtout.

T’as quel âge ? Tu t’appelles comment ? Et puis fais tes lacets sinon tu vas tomber en marchant dessus.” ses mots volent et ses mains font pareil, lui qui dégage la glace du regard curieux de l'australienne qui a déjà remarqué le dessert et sa couleur qui augure sa nouvelle glace préférée. « J'ai huit ans. » comme si la vérité ferait office de raison suffisante pour qu'il partage son gelato, elle inspire docilement, ravale sa salive, oubliant distraitement ce que son frère lui a fait promettre des dizaines de milliers de fois à savoir de ne pas parler aux inconnus, de ne pas leur faire confiance non plus. « Virginia mais j'aime pas ça. Ginny c'est mieux. » et elle se hisse sur la pointe des pieds, Virginia mais j'aime pas ça, Ginny c'est mieux, ses yeux brillants dédiés complètement à la glace. Des gouttes commencent déjà à couler sur ses Converse tachées du voyage et de toutes les courses poursuites qu'elle a improvisées dans son sillage.

L'avertissement des lacets donc, auquel elle s'affaire maintenant, tout sourire trop enjouée. « Je les fais, je sais les faire regarde. » le regarde s'accompagne de sa silhouette qui se recroqueville au sol. Elle est fière et elle sait qu'elle a appris, elle sait qu'elle connaît la méthode par coeur, elle sait tout ça, jusqu'à ce qu'elle ne le sache plus. Ses doigts guidés par un sentiment précurseur d'accomplissement arrêtent de se presser sur les lacets qu'elle finit seulement par tourner lâchement l'un autour de l'autre, la formule magique des noeuds qu'elle a complètement oubliée pour la peine. « Oh. » ses sourcils se froncent, elle pense à toute allure la fillette qui ne s'avoue pas vaincue mais qui en a tout l'air sous le soleil brûlant d'une Florence de laquelle elle s'émerveille encore, malgré tout.
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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptySam 12 Sep 2020 - 10:31



J’avais oublié pourquoi je déteste les enfants, pourquoi c’est sûr que j’en aurai jamais et aussi que la raison pour laquelle je m’occupe(ais) d’Anastasia à la maison c’est seulement parce que sinon personne d’autre ne l’aurait fait. « Oui. Tu fuies qui alors? » Je grogne (intérieurement seulement) parce qu’elle ne me laisse même pas le temps de savourer ma tentative de changement de sujet que déjà elle attaque de nouveau. C’est sournois les enfants, ça lâche jamais l’affaire et elle, elle a des yeux plein d’étoiles alors que c’est le Duomo qu’elle devrait observer, pas moi. “Personne. Je suis seul, c’est tout.” Un mensonge pour une vérité, c’est sûr que ça doit faire un juste milieu et quelque part dans ce monde personne ne m’en voudra d’enrober la dureté des faits dans un peu de magie.

« J'ai huit ans. » Savannah en a dix. J’imagine que c’est un peu du pareil au même. Elles sont deux filles, donc elles doivent fonctionner de la même manière, hein ? Promis, j’ai appris que si je lui tirais les cheveux après elle pleurait et mama me grondait, donc je ne vais pas le faire avec elle. Huit ans, donc. Elle pourrait retrouver ses parents si elle le voulait, si elle ne fuyait pas - qui a déjà des envies de fuite à cet âge là, hein ? « Virginia mais j'aime pas ça. Ginny c'est mieux. » J’esquisse un sourire sincère, là. Je m’y connais en prénom de merde qu’on essaye de changer pour autre chose, ce combat sera donc le nôtre. Ginny, donc. Ginny qui fuit, Ginny qui a huit ans et Ginny qui veut ma glace, parce que je devine presque la bave couler de la commissure de ses lèvres.

Égal à moi même, pourtant, je mêle mon désir de bien faire à un reproche et me contente de prier pour qu’elle comprenne qu’au final, je jure vouloir bien faire. « Je les fais, je sais les faire regarde. » Et je regarde, je regarde vraiment. Ses gestes d’abord assurés, l’instant de doute et puis le chaos parce qu’elle pense ne plus savoir alors qu’elle sait les faire et que je la crois sans doute plus qu’elle ne se croit elle même. « Oh. » Mon oh à moi reste bloqué dans ma gorge, empathique. “Tiens moi ça.” Je lui tends le cornet que je ne récupérerai jamais, mais moi contrairement à elle je vais continuer à arpenter les rues de mon pays et pouvoir goûter tous les goûts de glace du monde pendant longtemps encore. “Tu fais un bonhomme, tu lui passes la corde autour du cou et après tu créées un autre bonhomme pour qu’il ait lui aussi la corde autour du cou, comme ça ils meurent à deux.” Autant dire que mama n’aime pas vraiment (pas du tout) que je fasse part de ce moyen mnémotechnique à mes soeurs pour apprendre à nouer leurs lacets mais il a au moins le mérite d’être efficace et maintenant que j’ai réparé le désastre sur ses chaussures, la vie reprend son cours. “T’as déjà visité les rues de Firenze, Ginny ?” Parce qu’elle visitera la place centrale de toute façon, parce qu’elle aura le droit à tout un discours sur le Duomo, parce que ça, c’est vu et revu et que moi, je veux sortir des sentiers battus.
On fuit ensemble.











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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyLun 14 Sep 2020 - 14:41


Personne. Je suis seul, c’est tout.” et comme ça, tout de suite et sans aucune équivoque, elle veut être seule elle aussi, elle en a décidé ainsi. Il le dit avec tant de confiance et de conviction que ce doit être exactement ce qui est le mieux, dans ce genre de situation pour laquelle elle n'a aucun référent et aucun repère, sauf peut-être lui. Son besoin de liberté est encore à peine assumé et il ne fera que grandir au fur et à mesure des années qui s'égraineront à son compteur. Mais désormais elle sait que lorsqu'elle veut s'éloigner de sa famille, c'est pour mieux respirer, pour n'être qu'avec elle-même. Mieux.

Ses lacets sont presque autant un danger publique qu'elle peut l'être, la brunette aux traits qui s'émerveillent désormais lorsqu'il lui tend sa glace, la sommant d'une mission qui lui tachera les joues et lui glacera les lèvres. “Tiens moi ça.” il avait encore la main sur le prix qu'elle en prenait une bouchée, incapable de se contrôler. La pistache lui sucre la langue et elle se jure de ne plus jamais manger rien d'autre que du gelato à tous les jours et à toutes les heures. Promesse de polichinelle qui lui arrache un immense sourire de plus. “Tu fais un bonhomme, tu lui passes la corde autour du cou et après tu créées un autre bonhomme pour qu’il ait lui aussi la corde autour du cou, comme ça ils meurent à deux.” doucement, elle baisse le regard vers lui, lui qui s'est baissé au sol à son tour. Elle analyse chacun de ses gestes et les enregistre, voit l'histoire qu'il raconte d'un bonhomme à l'autre, leur fin tragique qui pour elle n'en est qu'encore plus romantique. Comme les personnages des bouquins classiques qu'elle pique dans l'immense bibliothèque de son père à Brisbane, ignorant qu'il ne les achetés que pour le style et qu'il n'en a même jamais sillonné les pages.

Ce n'est que lorsqu'il a fini de réparer le carnage et qu'elle est certaine d'avoir mémorisé les étapes une après l'autre qu'elle souffle, la bouche pleine et le coeur un peu plus léger sans savoir véritablement pourquoi. « Tu m'as pas dit ton nom, ni ton âge. C'est pas grave. » elle hausse des épaules et finit la dernière bouchée, l'attention déjà diffuse sur un oiseau qui vient se poser sur l'une des rambardes près d'eux. Ses prunelles dévient vers les profils et les couleurs, les bâtiments d'époque et le détail précis de leurs dalles qu'elle voit comme autant de secrets que personne ne remarquerait jamais sauf peut-être elle. Et lui?

T’as déjà visité les rues de Firenze, Ginny ?
« J'ai pas le droit. »

Virginia s'envole avec toutes les restrictions qu'on lui met déjà à son jeune âge, quand c'est Ginny qu'il interpelle et qu'elle laisse bien évidemment prendre la place. De gauche à droite, sa silhouette se balance sur ses espadrilles maintenant bien lassées, et des rues à visiter elle se fixe un seul et unique point de mire. Son objectif est enfantin et sûrement impossible à retrouver. Pourtant la voilà qui laisse des étoiles briller au creux de ses iris noisettes qu'elle finit incessamment toujours par redresser vers ceux de l'inconnu sans nom et sans âge. C'est qu'il semble avoir autant de fourmis dans les jambes qu'elle. Ginny leur donne un alibi et leur improvise une destination, elle leur donne une raison d'être pour une poignée de minutes encore. « Je veux retrouver la galerie. Y'avait une toile rouge dans la vitrine, et une autre jaune, et une graaaaaande statue devant. Tu sais c'est où? »
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyMer 16 Sep 2020 - 20:30



« Tu m'as pas dit ton nom, ni ton âge. C'est pas grave. » Ce que j’aurais pu croire être des reproches n’en sont finalement pas puisqu’elle se contente de hausser les épaules et passer à autre chose. Du haut de huit années elle est déjà une enfant résignée comme je n’en ai vu que peu et je m’étonne à avoir un pincement au coeur face à cette attitude que je n’aurais jamais pu avoir, huit ans ou seize. Au milieu de tout ça, le fait qu’elle ait dérobé et mangé ma glace le moins subtilement du monde n’a même plus aucune importance. J’ai les yeux rivés vers elle quand bien même je suis encore avec un genoux au sol, occupé à pendre des bonhommes-lacets au bout de ses converses usées. “Appelle moi Andrew. C’est le nom que me donne mon père, je l’aime bien.

« J'ai pas le droit. » Mon sourire est fin, mes yeux dérivent rapidement vers elle en même temps que je me réveille. “C’était pas ma question.” Ce n’est pas un reproche non plus, une simple remarque que je lance à la volée pour appuyer mon argument.

Ses indications font foi, c’est elle qui nous dirige même si en réalité elle ne sait pas du tout où elle va. « Je veux retrouver la galerie. Y'avait une toile rouge dans la vitrine, et une autre jaune, et une graaaaaande statue devant. Tu sais c'est où? » C’est flou, c’est très flou, et pourtant je vois très bien ce dont elle parle. La galerie c’est facile à trouver, c’est pas si loin que ça en a l’air, y’a un pont à traverser, on peut retrouver les petites rues pour éviter les touristes par millier et les pavés usés de leurs pas. “La piazza della Signoria, tu parles un peu italien ?” J’articule doucement comme le faisaient comme des cons mes professeurs de langue que je n’écoutais pas le moins du monde à l’époque. Elle marche à côté mais je dois l’attendre tous les deux pas parce qu’elle s’arrête pour un oui et pour un non et qu’elle veut aimer les sans abris et les chiens errants - tous en même temps, oui. “C’est pas la vraie statue à l’extérieur. T’as vue la vraie dedans ?” Je ne sais pas si elle est déjà allée là bas, parce que je ne sais tout simplement rien et surtout pas d’à quel point ses parents sont en train de s’inquiéter d’avoir perdue leur petite tête brune occupée à arpenter la ville avec un parfait inconnu désormais. Moi, je me rassure en me disant que je suis un bien meilleur parfait inconnu que qui ce soit d’autre. Par contre, je suis à chier en guide, surtout quand je viens subitement placer mes mains sous ses aisselles pour la faire voler dans les airs, laissant ses jambes voler un temps au dessus du rebord du Ponte Vecchio, ses petites jambes dans le précipice. Les passants ont étouffé des cris de peur et étonnement alors que je contrôle la situation, je jure que je contrôle tout, même quand y’a une de mes mains qui glisse mais que je viens finalement la poser sur le rebord, ses jambes battant l’air, l’Arno sous elle. “C’est quoi ta couleur préférée ?” Et des idées de merde, j’en ai à revendre.











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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyDim 20 Sep 2020 - 17:16


Il s'appelle Andrew et elle s'appelle Ginny et il a l'air d'avoir mille ans au moins et elle en a même pas une dizaine au compteur. La différence d'âge ne l'inquiète pas le moins du monde, la gamine aux joues collées et aux doigts qui ne sont pas mieux. Il aime la glace à la pistaches et son carnet qu'il tient contre son coeur bien trop fort pour qu'il ne contienne pas tout ce qu'il chérit, tous ses secrets aussi. Même quand il lasse ses chaussures jamais une seule fois le cahier ne tombe ou n'est replié. Ça doit vouloir dire quelque chose qu'elle serait trop jeune pour capter, mais qu'elle capte tout de même parce que dans son sac à dos taché de terre d'on ne sait où elle y cache le même genre de cartable aux feuilles précieuses pour elle, inutiles pour le reste du monde. Passons.

Elle répond par les mauvaises réponses Ginny, mais Andrew ne la gronde pas bien au contraire. Le sourire qu'arbore la gamine suffit à chasser le poids qu'elle ressent inévitablement peser contre sa poitrine à la seconde où elle pense avoir vu à tort le regard hagard de son père, puis celui empli de remontrances de sa mère à l'autre bout là, à gauche, à travers la foule. À l'heure qu'il est, Jill est celle et qui joue avec les parents en leur clamant haut et fort qu'elle gère, qu'elle sait où se trouve sa cadette, qu'elle la surveille entre les étals quand elle ignore bien où elle est. Le jeu ne l'amuse qu'encore plus. Si Ginny disparaît, elle aura toute l'attention pour elle, non? C'est pas comme ça que ça marche?

La piazza della Signoria, tu parles un peu italien ?” petite gamine parfaite et élève émérite, elle devient Virginia Mary Elisabeth sur les bancs trop vernis de son collège privé. « L'an prochain j'ai un cours de prévu à l'horaire. » pourtant, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle se définira par les bonnes réponses qu'elle alignerait à la perfection tellement elle ne passe son temps qu'à étudier, ou se cacher dans les toilettes pour manger. Pour l'heure par contre, c'est un « Mais je sais dire où sont les toilettes en espagnol sinon, ça compte? » ça ne compte pas du tout mais on fera tout comme tellement son sourire est immense et sa fierté s'est décuplée. Elle sait dire ça, et elle sait aussi lasser ses espadrilles.

- jusqu'à la prochaine fois.

C’est pas la vraie statue à l’extérieur. T’as vue la vraie dedans ?
« Non, jamais. Je veux que tu me la montres maintenant. »

Et elle crie presqu'autant qu'elle éclate de rire, quand Andrew la soulève de terre et que la brise italienne se charge de finir le compte des noeuds au creux de ses mèches folles. Par aucune fois elle ne voit les regards que lancent les inconnus vers eux, elle qui est trop occupée à presser le pas rien que pour voir s'il va presser le sien lui aussi. Il la suit en la laissant respirer, avant de toujours finir par surgir de nulle part sans que jamais elle n'en soit effrayée. “C’est quoi ta couleur préférée ?” la pierre du pont où il la pose est autant glacée que l'est sa peau - elle ne sursaute pas là non plus. « Où elle est, la statue? Je l'ai manquée? » petit esprit cartésien aux grandes prunelles noisettes qui détourne la tête de parts et d'autres pour essayer de trouver le musée qu'elle cherchait, la Pizzablablabla qu'il lui a promise. Ah oui, pas les bonnes réponses, c'est vrai. « Je sais pas c'est quoi le nom de la couleur, mais c'est celle juste avant que le soleil se couche. » elle ferme les yeux, comme si ça allait l'aider à trouver le mot qu'elle ignore encore. Pourtant elle la voit clairement, sa teinte préférée, celle que prend le ciel avec ses reflets de rayons qui tranchent les esquisses de la nuit à venir. « C'est pas rouge et c'est pas orange, c'est pas jaune non plus. » son énumération vient avec ses fossettes qui creusent ses joues, et ses paupières qu'elle serre encore plus au fur et à mesure qu'elle cherche. « Ça arrive vite, ça part après. Ça dure jamais longtemps et on sait pas si demain la couleur sera la même ou si elle va être différente. » elle parle, elle parle et elle parle toujours, pour au final oublier l'importance de la chose. Distraite entre une conversation anonyme en italien, le bruit des vagues derrière elle et un parfum de sucre grillé qui la fait saliver, ses yeux s'ouvrent pour se braquer à nouveau dans ceux du brun qui n'a pas bougé, qui est toujours là.

Un sourire de plus et elle tend les bras. « Après le musée je veux aller là où on peut voir le mieux ta couleur préférée à toi. » parce que pour voir la sienne à elle, il faudrait attendre encore plusieurs heures. Seront-ils toujours en fuite, à ce moment-là?
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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyJeu 24 Sep 2020 - 13:20



Je ne vois pas trop pourquoi elle associe avec cette facilité déconcertante l’espagnol à l’italien mais soit, elle ne récolte qu’un faible froncement de sourcils de ma part, cela signifie donc bien à quel point je sais prendre sur moi et rester quelqu’un de cotoyable dès lors qu’il s’agit d’enfants. « Non, jamais. Je veux que tu me la montres maintenant. » Enfant qui presse et qui ordonne, elle qui me fait rire parce qu’elle a toute la vie devant elle et qu’elle a encore la possibilité de faire tout ce qu’elle désire - voir le David en fait partie. Elle a les pieds dans le vide, l’Arno sous elle, mais à aucun moment je ne la sens douter ni même trembler. Ginny a une confiance aveugle en moi qui me fait plus peur qu’autre chose, parce que jamais je n’aurais dû la laisser s'immiscer en elle. Maintenant, il est déjà trop tard et je garde simplement mes mains autour de ses côtés pour l’empêcher de tomber. « Où elle est, la statue? Je l'ai manquée? » “Atteeeends.” Pressée la gamine, beaucoup trop pressée. Les touristes vont et viennent derrière nous alors qu’ici le temps est suspendu et que rien ne vient perturber le cours du fleuve.

« Je sais pas c'est quoi le nom de la couleur, mais c'est celle juste avant que le soleil se couche. C'est pas rouge et c'est pas orange, c'est pas jaune non plus. Ça arrive vite, ça part après. Ça dure jamais longtemps et on sait pas si demain la couleur sera la même ou si elle va être différente. »

Elle a donné bien plus de précisions que jamais je n’en aurais attendue d’une enfant de son âge, elle y a mis tout son coeur là où j’osais simplement espérer qu’elle savait différencier le jaune du rouge et le bleu du vert. Pourtant, maintenant, je sais on ne peut mieux de quelle teinte elle parle exactement et cela me complique la tâche autant que cela me la facilite. “Tu voudras faire quoi quand tu seras plus grande ? Comme métier ?” Si elle y a mis tant de coeur alors j’ose au moins espérer qu’elle veuille travailler dans le monde de l’art, peu importe sa branche, et non pas perdre son précieux temps derrière un bureau. « Après le musée je veux aller là où on peut voir le mieux ta couleur préférée à toi. » J’attrape ses bras tendus pour la faire redescendre sur la terre ferme, un sourire au coin des lèvres alors qu’elle ajoute une énième exigence à sa liste infinie. Cette fois pourtant, il ne me vient même pas à l’esprit de m’en plaindre une seule fois. “Ma couleur préférée à moi est au Vatican, tu sais où c’est ?” C’est dans un coin de la chapelle, c’est près de Dieu mais pas trop non plus, c’est une infime touche de couleur superposée avec une autre ; c’est sûrement une erreur, même, mais c’est la plus belle qui soit à mes yeux et pour mon cou déboîté et fatigué de plusieurs heures d’observation.

Tu cours vite à quel point, Ginny, maintenant que t’as des lacets de faits ?” La lueur de défi brûle dans mon regard alors qu’on passe devant les vitrines des bijouteries de luxe, mes yeux à la recherche de la couleur qu’elle m’a décrite, mon italien bien pensant prêt à dégainer les plus belles tournures de phrases pour pouvoir avoir un accès à la vitrine. L’instant d’après, le vendeur se retourne sur une place vide quand nous, on a déjà pris la poudre d’escampette, le bracelet au creux de ma main, sa main à elle écrasée par la mienne, l’autre, pour qu’elle continue à garder le rythme et que je ne la perde pas dans la foule. Derrière, ça hurle et ça crie. Devant, on bifurque dans une ruelle trop petite pour être touristique, cachés de tous même de la police. Le souffle est court mais la fierté est immense alors que le bijoux d’or pend depuis mes doigts, la pierre trônant en son centre, parfaite. “Maintenant tu pourras le pointer du doigt et dire que c’est ça ta couleur préférée.” Je lui propose d’avancer son poignet pour que je puisse nouer le bijoux, comme si de rien n’était.











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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptySam 26 Sep 2020 - 2:36


Tu voudras faire quoi quand tu seras plus grande ? Comme métier ?
« Il faudrait que je sois architecte et j'ai pas envie, mais c'est okay, ça me permettrait de dessiner des églises aussi belles que celle-là. »

De son petit doigt collant elle pointe par-dessus son épaule à lui, l'impolie. C'est une église ou une cathédrale ou un presbytère ou une chapelle, elle ne saurait dire. Pourtant, ce sont les angles qu'elle enregistre et leurs couleurs variées, rendant chacun des bâtiments religieux sur sa route comme de petits joyaux qu'elle aurait envie de colorier à même leurs murs si elle en avait le droit. Dans la famille, ils ne sont que des architectes de père en fils et maintenant de père en fille. On lui a tracé le chemin sans même qu'elle ne l'ait demandé, mais elle est encore trop jeune pour savoir que dans une poignée d'années elle les décevra ses parents, en choisissant l'Académie des Beaux-Arts plutôt que l'école de construction au cursus.

Son esprit est diffus, il la rattrape au vol lorsqu'il lui parle de teintes et qu'elle rêve des couchers de soleil italiens qui la fascinent depuis qu'elle a mis le pied en famille à Florence. Sa famille qu'elle a savamment oubliée d'ailleurs, depuis déjà de longs instants. “Ma couleur préférée à moi est au Vatican, tu sais où c’est ?” elle ne perd pas le point de départ et encore moins celui d'arrivée, Ginny, quand sa silhouette se redresse et que sa voix s'enthousiasme encore plus. « Pour vrai? On va au Vatican pour de vrai? » c'était la promesse de base, c'était l'échange et l'équilibre et elle s'y tient la fillette. Il aura tout le temps de la perdre dans la foule si c'est ce qu'il veut, il aura toutes les occasions du monde de la déconcentrer au prochain stand de gelato s'il souhaite s'en défaire et réduire à néant l'échange, mais pour l'heure elle rêve d'ailleurs, elle rêve de bouger, de voir du monde.

Des fourmis dans les jambes et des étoiles dans les yeux, c'est ce à quoi elle ressemble alors qu'ils passent la porte d'un commerce qu'elle ne reconnaît déjà plus mais là où tout brille et où tout est joli. Son intérêt est partagé, elle dérive bien vite à droite avant qu'il ne la ramène à gauche. Son italien à lui est parfait, bien sûr qu'il l'est. D'une oreille, elle essaie de retenir chacun des mots qu'il dit, se concentrant sur le ton chantant et sur les liaisons entre les lettres, essayant de tout noter mentalement rien que pour apprendre à l'écrire. À le prononcer aussi, dans un idéal qu'elle cherche en fermant même ses paupières une petite seconde de visualisation plus tard. “Tu cours vite à quel point, Ginny, maintenant que t’as des lacets de faits ?hm? Ses yeux s'ouvrent de suite, sa main qu'il serre fort contre la sienne et l'élan qu'il provoque sans qu'elle ne puisse dire autre chose qu'un « Oh, Andrew! » que personne ne prendra pour sérieux. Ils se pressent et ils se sauvent, la course poursuite passe par tous les dédales à travers lesquels elle a dû se perdre durant un après-midi au grand complet qui lui donne l'impression d'être une autre vie entière et nouvelle à laquelle on lui donne enfin droit. Et son souffle se perd, sa cage thoracique la brûle, ses jambes sont nerveuses, ses mots bloquent dans sa gorge. “Maintenant tu pourras le pointer du doigt et dire que c’est ça ta couleur préférée.” lui par contre, il est d'un calme olympien. Pour Ginny, c'est tout l'inverse. Elle panique à l'idée qu'on les voit, elle est terrifiée à l'idée qu'on les trouve, qu'on la trouve plutôt, petit enfant égoïste qui préférait et de loin n'être vue de personne que de lui. Lui il peut, lui il a le droit. Lui il ne force rien, si ce n'est que le loquet du bracelet qu'il finit bien vite de fermer autour de son poignet fragile de gamine qui l'est toute autant.

« Il est volé. » capitaine évidence d'à peine huit ans qui dit les bonnes choses, presqu'au bon moment. On la gronderait si on savait, on la disputerait et elle devrait le retirer le bijou et le rendre. Elle devrait refuser d'être aussi fourbe et menteuse et ingrate et voleuse ; mais - « Mais il est joli. » et comme ça, juste comme ça, elle oublie volontairement d'où il vient, ne se souvient que du comment il s'est retrouvé sur son bras. Du contact parfois bouillant parfois glacé du métal sur sa peau. « Ça disait "corallo" sur le présentoir, ça veut dire quoi? » redressant la tête et retrouvant les yeux de l'adolescent. C'est la question qui conclura le reste quand du bout des doigts, avec autant d'attention que si elle manipulait une pierre précieuse plus précieuse que tout ce qu'elle connaît, elle joue du médaillon qui sertit la chaîne.

Oh, mais oui, c'est vrai, parlant d'élément précieux. « Tu l'avais échappé, mais j'ai pas regardé c'est promis. » de sa main libre, elle lui rend son dû. Son carnet à lui qui est tombé durant leur fuite, de son sac ou de ses mains elle n'a pas fait attention. Ce même carnet qu'elle lui tend avec toute la douceur du monde, honnête au possible. Malgré son envie de l'ouvrir, jamais elle n'aurait osé.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyJeu 15 Oct 2020 - 0:44



« Il faudrait que je sois architecte et j'ai pas envie, mais c'est okay, ça me permettrait de dessiner des églises aussi belles que celle-là. » Il faudrait fait mal mais ce n’est qu’une gamine, elle a encore le temps de s’affirmer et de faire ce qu’elle veut. Mon regard suit son index pointé vers l’église et vers le monde, il y a des formes que je rêve de reproduire un jour, quand bien même mes yeux aiguisés ne savent que se perdre en direction des vitraux. La technique est impeccable, les couleurs le sont tout autant que l’exposition de ces bijoux architecturaux. Il faudrait qu’elle soit architecte et pour moi ce n’est qu’un métier de plus parmi la liste infinie de ceux que je voudrais exercer, sans ne jamais en avoir la capacité. « Pour vrai? On va au Vatican pour de vrai? » Jhoche aussitôt la tête de la négative, tout aussi déçue qu’elle de lui avoir implanté des idées qui ne verront jamais le jour. De toute façon, Saül aurait dit que je brûlerai bien avant de pouvoir entrer au Vatican. Il n’a pas si tort que ça, sans doute. “C’est loin, tu serais fatiguée.” Et moi, un hors la loi qui trimballe une étrangère dans le pays. Ce n’est pas un risque que je peux prendre, pas alors que j’ai encore tant de choses à voir. Seul. Elle n’a pas le droit de me ralentir dans mon aventure.

« Il est volé. » “C’est ça qui est amusant.
« Mais il est joli. » Évidemment. Puisque c’est sa couleur favorite.
« Ça disait "corallo" sur le présentoir, ça veut dire quoi? » “Corail.

Elle fait preuve d’une attention que je n’aurais jamais su déceler chez elle, pas alors qu’elle semble s’intéresser à tout et à tout le monde. Preuve en est que des choses savent plus attirer son attention que d’autres ; l’apprentissage des couleurs italiennes notamment. Ce serait utile pour une architecte, ce le serait davantage encore pour une artiste dont elle a certainement l’âme. Mes yeux passent du bracelet à son visage penché, occupé à tourner la pierre comme si elle était une des Merveilles du monde. Moi aussi, je le trouve joli, son bijou. « Tu l'avais échappé, mais j'ai pas regardé c'est promis. » Mes yeux s’arrondissent d’étonnement autant de panique, moi qui n’avais même pas senti le carnet glisser d’entre mes mains quand bien même justement, il est ma Merveille que je traite comme tel. Je prends plus soin encore de cet objet que de n’importe quoi d’autre et m’en veux de l’avoir oublié un instant, un seul, assez pour qu’il m’échappe. Il aurait pu se retrouver entre les mains crasseuses de n’importe quel Florentin, chose qui me donne déjà envie de vomir. Je le reprends vivement des siennes, pourtant, alors que mes doigts caressent la couverture comme pour s’assurer qu’elle est encore intacte. J’aurais dû la remercier mais en reste incapable parce qu’elle ne comprendrait pourquoi je voue un tel attachement à des bouts de feuilles attachés entre eux ; comme dirait Massimo. “On y va.” Elle n’aura pas d’explications et elle aura encore moins un aperçu de ce qu’il contient ; mais au moins elle va pouvoir voir le David de la Place de la Seigneurie, comme je le lui ai promis. Ma main s’ouvre pour qu’elle l’entoure de ses doigts de gamine, simple moyen pour moi de ne pas la perdre au milieu de la foule compacte. “Et ce soir je te ramène à tes parents. Tu peux pas rester dans la rue la nuit.” Je lui rappelle que l’amusement aura une fin, certain d’agir pour son bien. La nuit n’est pas prête à accueillir une enfant comme elle, pas alors que même les plus belles églises et autres oeuvres d’art perdent toutes prestances pour ne devenir que des ombres parmi beaucoup. “T’iras au Vatican avec tes parents. Tu pourras garder la tête levée vers le ciel pendant toute la visite et tout en haut, tu verras ma couleur préférée à moi.” Et comme ça elle pensera à moi, même quand je l’aurai abandonnée pour la première fois, là où beaucoup d’autres suivront. “Et faut pas que tu parles à des gens comme moi.” Parce que je ne veux pas lui donner une vision erronée du monde, là où il aurait pu lui arriver bien du mal quand, pour ma part, je ne souhaite que voir ses yeux briller d’admiration devant une oeuvre d’art ou une autre. Je lui fais la morale alors que les rues de Firenze deviennent nôtres, le point d’arrivée se dessinant au loin, ma main me démangeant justement d’inscrire ce que je peux voir dans un coin du carnet.











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Message(#) Sujet: Re: Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) Il cuore consumato come delle vecchie Vans (ginauden #77) EmptyMer 21 Oct 2020 - 18:52


« Ça disait "corallo" sur le présentoir, ça veut dire quoi? »
Corail.

Et là de suite et d'office, elle comprend. La voilà qui répète en anglais et en italien, ou du moins qui tente de mettre les lettres dans l'ordre non sans pouffer de rire quand chacune fait du sens avec son accent australien coupé au couteau, mais qui traîne de la pattes lorsqu'elle traîne elle aussi sur sa langue empruntée. “On y va.” elle avait presque oublié la statue et elle avait presque oublié la galerie et elle avait presque tout oublié, sauf Andrew et le bracelet qu'il vient de lui donner (voler). “Et ce soir je te ramène à tes parents. Tu peux pas rester dans la rue la nuit.” et ç'aurait été pour le mieux, vraiment. Que ses parents ne soient plus là à diriger et à décider, qu'il ait été aussi lâche qu'elle à vouloir les mettre de côté dans un souvenir qu'elle aurait retrouvé le lendemain, la semaine d'après, ou jamais, c'est selon. Elle est bien perdue dans les rues de Florence. Elle respire, la gamine qui paradoxalement est essoufflée de leurs courses à travers les ruelles. « Okay. » mais on lui a appris à respecter l'autorité et à être polie, à ne jamais remettre en doute les ordres qu'on lui donne. « Mais je peux rester pour le coucher du soleil. » elle s'est enseigné toute seule l'art de la négociation par contre. À entendre son frère et sa soeur négocier un couvre-feu plus tard ou une portion supplémentaire de desserts par exemple. « Tu resteras jusqu'à quand toi? » lui, il est libre de retourner voir ses parents ou qui que ce soit puisse-t-il fuir. Ginny elle, trouvera le plus bel endroit en ville pour se poster et admirer le ciel et l'horizon, lever dans les airs son poignet pour faire la comparaison entre le corallo de là-haut et celui d'ici-bas.

T’iras au Vatican avec tes parents. Tu pourras garder la tête levée vers le ciel pendant toute la visite et tout en haut, tu verras ma couleur préférée à moi.” pour l'heure, elle redresse à nouveau la nuque Ginny, ses iris avec. C'est son regard à lui qu'elle veut trouver, mémoriser aussi stupidement que possible comme chaque détail de la scène si peu probable qui visiblement arrive à sa fin. Les policiers seront ravis d'apprendre que des deux, il a été celui qui était le plus responsable pour décréter une conclusion bien avant qu'ils n'arrivent, ses parents à elle aux trousses. « Pourquoi ça sonne comme si c'était un adieu? » parce que ça l'est, et parce qu'elle est bien trop nostalgique pour une gamine qui vit presque exclusivement dans ses livres depuis aussi longtemps qu'elle puisse en avoir le souvenir. Elle s'y fait un monde bien plus beau et bien plus doux que celui qu'on lui dépeint à tous les jours et aujourd'hui comptera parmi les bribes d'éclats de mémoire qu'elle attribuera longtemps à un chapitre d'un de ses bouquins préférés sans comprendre qu'elle l'a véritablement vécu. “Et faut pas que tu parles à des gens comme moi.pourquoi? « Oh. » pauvre petite créature incapable de faire ses propres choix pour elle. Pauvre gamine qui se promet pourtant muette et interdite de toujours parler à des gens comme lui maintenant, au cas où ils aient plus à offrir sous la carapace qu'on leur donne. Andrew en est un bon exemple.

Et ce n'est pas juste parce qu'il lui a dérobé un bijou ni même qu'il l'a laissée avoir toute sa glace, ou qu'il a brièvement sans justement le vouloir ni le réaliser partagé son carnet à dessins avec elle qu'elle se hisse sur la pointe des pieds, la filette. « Je vais me rappeler d'aujourd'hui toute ma vie. » il est trop grand, ses doigts collants viennent donc enserrer le collet de son hoodie avec l'insistance d'une enfant qui n'a rien compris et qui a tout capté en même temps. « Tu peux oublier toi, je m'en souviendrai pour deux. » sur sa joue, elle laisse une marque de chocolat et de caramel alors qu'elle ignore où elle a bien pu en trouver.
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