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 (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix.

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Message(#) Sujet: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyDim 24 Mai 2020 - 22:44


there's nothing a cupcake can't fix.
@Hassan Jaafari.

La journée avait été si intense que Colleen n’aspirait plus qu’à une chose : retrouver le confort de son appartement, se préparer une tasse de thé et se glisser sous un plaid devant une bonne comédie romantique. Elle n’avait pas de chat mais si tel avait été le cas, elle l’aurait sans doute laissé ronronner tout son soûl sur ses genoux, afin de parfaire le tableau de l’Anglaise célibataire qu’elle était. Assise sur une chaise de la salle de repos, elle se massait lentement les chevilles pour atténuer la tension qui s’y était installée quelques heures plus tôt. Les yeux fermés, les images de la journée défilaient et se superposaient dans son esprit. Tout avait commencé avec le réveil qu’elle avait raté, ou plus vraisemblablement, qu’elle avait éteint d’un geste machinal alors qu’elle était encore profondément endormie. Résultat, elle s’était réveillée en sursaut à sept heures du matin et s’était précipitée dans la douche avant de prendre le premier bus possible en direction de l’hôpital. En retard pour son premier rendez-vous, les suivants s’étaient succédé à une cadence infernale qui ne lui avait pas laissé le moindre répit. Elle avait d’abord dû calmer les inquiétudes de sa première patiente, qui avait atteint un tel niveau d’angoisse à la perspective d’accoucher qu’elle avait semblait-il mené plusieurs recherches sur Google pour savoir s’il était possible de laisser le fœtus un peu plus longtemps bien au chaud dans son utérus – et la sage-femme apprit avec effarement qu’il existait des témoignages allant dans ce sens sur la toile. Revêtant son masque d’impassibilité professionnel et dissimulant son exaspération du mieux qu’elle le put, Lynn lui expliqua calmement qu’elle devait faire confiance à l’équipe médicale qui assisterait à l’accouchement et que non, ce n’était clairement ni dans l’intérêt de la mère ni dans celui du bébé de laisser celui-ci dans l’utérus maternel. Le rendez-vous ayant pris plus de temps que prévu, le temps qu’elle parvienne enfin à le conclure la salle d’attente était déjà pleine à craquer. Alors elle avait enchaîné les rendez-vous, menant plusieurs séances de rééducation périnéale d’affilée, dont la dernière s’était soldée par une crise de larmes de sa patiente qui désespérait tant de retrouver enfin un bon tonus périnéal qu’elle lui avait confié envisager l’achat de couches adultes contre l’incontinence. Au grand dam de Colleen, la patiente suivante ne lui avait pas donné moins de fil à retordre et la sage-femme en était arrivée à la conclusion qu’en Angleterre comme en Australie, les subtilités de l’anatomie féminine échappaient encore à certaines. Contrariée, elle s’était ruée en salle d’accouchement à l’heure du déjeuner pour remplacer au pied levé l’une de ses collègues.
En milieu d’après-midi la sage-femme était sur les rotules, et si techniquement sa journée de travail était terminée dans son service, elle avait promis de passer plusieurs heures en pédiatrie afin d’assurer son bénévolat. Fatiguée mais néanmoins enthousiaste à l’idée de retrouver ses chères petites têtes blondes, elle en avait oublié de manger le sandwich préparé la veille, s’empressant de rejoindre la salle de jeux. Force fut comme d’habitude pour elle de constater que les enfants lui demandaient bien plus d’énergie encore que ses patientes… Elle anima un karaoké puis une séance de cache-cache d’anthologie avant de mettre au service des enfants ses maigres talents de maquilleuse. La vérité était que Lynn peinait à leur refuser quoi que ce soit, et que dès qu’ils battaient leurs longs cils elle se pliait en quatre pour accéder à leurs requêtes. Ce qui expliquait pourquoi elle avait clos la journée en reproduisant les plus célèbres chorégraphies de Fortnite, enseignées par de petits instructeurs très exigeants. A dix-huit heures trente, elle avait enfin tiré sa révérence et filé en direction de la salle de pause. Un quart d’heure plus tard, elle n’avait toujours pas bougé d’un centimètre et envisageait très sérieusement de rester clouer à sa chaise, la seule perspective de quitter l’hôpital pour se rendre à l’arrêt de bus l’épuisant.

Un soupir s’échappa de ses lèvres, et elle se redressa sur sa chaise avant de rouvrir les yeux. La luminosité soudaine la fit grimacer et elle sortit son téléphone portable de la poche de sa blouse blanche. Elle ne l’avait pas consulté à une seule reprise depuis le début de la journée, et l’indicateur de charge de batterie affichait un 98% suffisamment rare à un tel moment de la journée pour être souligné. Elle consulta les différentes notifications et arrêta son attention sur un message en provenance de Lou, qui lui annonçait fièrement l’obtention d’un A+ à son dernier essai d’histoire des arts. Un sourire ravi étira les lèvres de la jeune femme, qui avait suffisamment confiance en sa fille pour oser penser que cette bonne note n’était en aucun cas liée à la relation ambiguë qu’elle entretenait avec le professeur de cette dernière. Plongée dans ses souvenirs, le bruit de la porte la fit sursauter et quand elle se retourna, elle découvrit la silhouette familière de l’un de ses collègues bénévoles. Hassan Jaafari. Colleen ne le connaissait pas encore beaucoup, n’ayant pas eu l’occasion d’échanger autre chose que de simples formalités avec lui lorsque leurs chemins s’étaient croisés, mais Yasmine lui en avait dit beaucoup de bien. « Salut Hassan ! » S'exclama-t-elle en éteignant machinalement l’écran de son téléphone portable, qu’elle posa sur la table face à elle. « Dure journée ? » S’enquit-elle avec un sourire compatissant en découvrant les traits tirés de son collègue.
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Hassan Jaafari
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le barbapapa
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(Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. HSiifW9 Présent
ÂGE : 42 ans (19/08/1981), il s'est fait une raison et cesse d'arracher chaque cheveu qui grisonne devant son miroir
STATUT : une désillusion après l'autre, un acte manqué à la fois
MÉTIER : doyen du pôle de sciences humaines et sociales & professeur de géopolitique et relations internationales @ university of Queensland ~ consultant géopolitique et Moyen-Orient @ ABC studios, présent chaque jeudi à 18h à la table des débats de l'hebdo politique d'ABC News24, son planning ressemblerait à un champ de mines si Ethel n'était pas là pour y mettre de l'ordre
LOGEMENT : #25 latimer road (logan city), où petit Mo a retrouvé sa place entre Spike et Bandit, même s'ils ont actuellement les pieds dans l'eau
gif@sssssssim
POSTS : 21726 POINTS : 610

TW IN RP : dépression & pensées suicidaires, deuil, cancer & fin de vie, pratique religieuse (islam), workaholism, stérilité, abandon parental
TW IRL : non-communiqués
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : iranien d'origine › en couple/marié de 2004 à 2014 › parle le farsi (persan) + niveau d'arabe intermédiaire › deux tentatives de suicide en 2016, une dépression (pas toujours) en sommeil › ni porc ni alcool › rugbyman amateur depuis l'enfance, champion universitaire (2005), coach des 8-12 ans @ logan city rugby club › tatoué 5 fois › membre d'Amnesty International › musulman modérément pratiquant › amateur de plantes vertes et de tapis anciens › bricoleur hors pair › "ancien" fumeur › vélo et rando stan
CODE COULEUR : conte et raconte en "indianred"
RPs EN COURS : lawrence 03ethel 01jonah 02kelly 08rhett 11 › chad 04 › megan 01 (07/10)

FLASHBACKS / ALTERNATIFS : rhett (au 2023)

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rhessan 11 & (au 2023) › we drew up a landscape, we climbed down a ladder carved out a memory to follow the pattern, and now on a clear glass wall i can see our faith, you know it's never too late

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kellssan 08 › oh no, it's not me, i just forgot to tell you, didn't mean, it seems obscene we just lost track along the way. i'm coming to terms, i'm starting to learn, this ain't all it's cracked up to be

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ethassan 01 › welcome to the madhouse, you've never seen a place like this before, welcome to the madhouse, where they all come back for more

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sohassan (scénario) › we're lost in the playground, late night nostalgia, friends round the fire outside in december, open the sky for me now

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leilassan (scénario) › i hope you still feel small when you stand beside the ocean, whenever one door closes i hope one more opens, promise me that you'll give faith a fighting chance, and if you get the chance to sing it out and dance, i hope you dance

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jaafaris › so if no one else believes in you i'm completely yours, and i've got so much faith in you. no matter what this life puts in front of you, you can save this world, i've got so much faith in you

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joassan › we tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me but I reached and you were gone, where are you now, are you lost, will I find you again ?

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yassan › i've been sleeping with my soul, won't hide my pride, and i remember every song you used to sing along, but i forgot you changed at all

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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptySam 13 Juin 2020 - 6:33



Il n’était ni en retard, ni même particulièrement pressé, Hassan. Et pourtant lorsqu’il avait quitté l’amphithéâtre à la fin de son seul cours de l’après-midi il avait accéléré le pas et baissé la tête, plein de l’espoir de parvenir à raser suffisamment les murs pour échapper à la paire d’yeux qui semblait l’avoir repéré depuis l’autre bout du hall et avançait dans sa direction. Les portes étaient toutes proches, encore quelques mètres, il y était presque, et … « Professeur Jaafari ! » Raté. Grimaçant pour lui-même, l’enseignant avait immobilisé sa course et s’était finalement décidé à faire volte-face, offrant à la femme qui terminait de le rejoindre en quelques enjambées un sourire poli. Un sourire de circonstances. « Professeur MacDonald. Je ne vous avais pas vue. » Ou si peu. N’y voyant que du feu – ou faisant simplement mine de – elle avait secoué la tête et ainsi agité les mèches argentées qu’elle arborait toujours dans un carré impeccable « Vous ne m’avez toujours pas donné votre réponse concernant la proposition faite par le professeur Gulpilil et moi-même. » Si le ton qu’elle lui avait offert ne laissait transparaître aucun agacement, il se faisait néanmoins pressant, et un brin mal à l’aise Hassan s’était appuyé d’un pied sur l’autre « Je sais, oui … Je suis encore en train d’y réfléchir … » Et il exagérait, il le savait, il n’avait pas besoin qu’elle le dise. « Et loin de moi l’idée de vouloir vous forcer la main, néanmoins il va vraiment me falloir une réponse rapidement. Disons en fin de semaine prochaine ? » Malgré la forme interrogative, nul doute qu’elle ne lui laissait pas vraiment le choix, et acquiesçant d’un signe de tête Hassan n’avait pas eu d’autre choix que de lui confirmer « Fin de semaine prochaine, c’est noté. » avec la sensation de ne s’être jamais autant senti dos au mur. Professionnellement parlant, tout du moins. Prenant poliment congé, le brun s’était laissé happer par ses pensées sur tout le trajet qui menait jusqu’au parking où l’attendait sagement sa voiture. Doune MacDonald enseignait les sciences sociales et officiait déjà comme professeur dans cette université à l’époque où Hassan n’était encore qu’un adolescent indécis quant à son avenir. Mais le professeur MacDonald siégeait aussi et surtout au conseil d’administration de l’université, et c’est en cette qualité qu’elle l’avait convoqué deux mois plus tôt en compagnie de l’actuel responsable du département de relations internationales de l’UQ pour lui offrir une opportunité qui, si elle était plus qu’alléchante, avait plongé le brun dans une flopée d’incertitudes avec laquelle il se débattait toujours : prendre la tête du département à la rentrée suivante, le professeur Gulpilil ayant annoncé son intention de rejoindre l’université d’Adélaïde.

La tête pleine de ce nouvel ultimatum ajouté à la liste de ses tracas actuels, le brun avait traversé Toowong en pilotage automatique et s’était retrouvé sur le parking du Saint Vincent presque sans savoir comment, une sensation qu’il n’aimait pas mais sur laquelle il n’avait volontairement pas pris le temps de s’appesantir, forçant optimisme et bonne humeur à prendre le relai à la seconde où s’étaient ouvertes les portes de l’ascenseur à l’étage du service de pédiatrie. Autrefois uniquement préposé à la lecture de contes qu’il narrait comme de véritables aventures à grand renfort de mimiques et d’intonations, Hassan s’était diversifié au rythme des activités organisées et des allers et retours des bénévoles, dont il faisait désormais partie des plus anciens. Le temps libre dont il disposait le brun aimait le consacrer aux autres, que ce soit à travers cela, le club de rugby de Logan City, ou même sur un tout autre terrain occupé par Amnesty International. Parait-il qu’il fallait s’en remettre pour cela à son signe astrologique, et au besoin de Lions d’être toujours entourés … Hassan n’avait pas véritablement d’avis sur la question, mais il ne pouvait pas nier en revanche que la tendance s’était dans son cas accrue depuis ses pépins de santé, comme s’il y avait eu un nouveau sens à donner à sa vie. Alors qui sait, peut-être y’avait-il quelque chose d’un peu égoïste dans tout cela, mais cela n’enlevait rien au plaisir des deux bambins qu’il avait aidé à construire un château fort en kaplas, ni à celui de la fillette qu’il avait laissé lui colorer les ongles d’un vernis fushia quand bien même le résultat donnait l’impression qu’il avait plongé l’intégralité de ses doigts dans un pot à peinture. Rien qu’un peu d’acétone ne parviendrait pas à retirer cela dit, et en bon bricoleur Hassan en avait toujours une bouteille dans son garage. Mais raconter des histoires restait néanmoins son activité de prédilection, et tandis que dans la salle de jeux s’organisait un karaoké pour lequel Colleen s’était retrouvée aux manettes, lui avait vogué vers quelques-unes des chambres de petits patients dans l’incapacité de quitter leur lit mais qu’un brin de lecture aidait à faire passer un peu le temps, qu’Hassan savait être particulièrement long coincé entre les murs de cet hôpital sans savoir quand on en sortirait.

L'hiver aidant, il faisait nuit lorsqu’il avait rejoint la salle de pause, et retrouvé une Colleen profitant probablement d’un peu de silence après l’agitation qu’il avait entendu s’élever de la salle de jeux. Il y avait toujours quelque chose à faire, quelque part où il fallait être, tant et si bien qu’à s’être déjà croisés plusieurs fois tous les deux n’avaient jamais eu le temps d’échanger autre chose que des politesses et des banalités. Se fendant d’un « Salut. » tranquille en entrant dans la pièce, il avait reçu en réponse un sourire et un « Salut Hassan ! » enjoué tandis que l’infirmière et son accent britannique se retournaient pour lui faire face. « Dure journée ? » Dodelinant la tête comme première indication, il avait étiré lui aussi un sourire sur ses lèvres et admis « Bien remplie, je ne vais pas faire long feu ce soir. » avait de passer rapidement ses mains sous l’eau de l’évier posté dans un coin de la pièce. « Tu as terminé la tienne ? » Il avait abandonné l’idée de trouver une quelconque régularité dans les horaires du personnel hospitalier qu’il croisait ici, c’était un casse-tête pour quiconque n’y travaillait pas. De quoi lui faire réaliser qu’il n’avait d’ailleurs pas croisé Justine, bien qu’il aurait juré qu’elle travaillait ce jour-là. « Je vais me faire un thé, tu en veux un ? » avait-il finalement repris, alors qu’il se saisissait de la bouilloire électrique pour la remplir d’eau. « Je sais qu’on a largement dépassé l’heure du goûter, mais si jamais j’ai apporté des cupcakes, il doit en rester quelques-uns dans le tupperware sur la table si les petites souris du service n’ont pas déjà tout mangé. » Coincé entre un appétit insuffisant et une tendance à cuisiner pour douze personnes qu’il tenait assurément de sa mère – tendance qu’elle avait elle-même toujours partagé avec Fatima Khadji – le brun avait pris l’habitude de ramener régulièrement des pâtisseries pour le personnel du service, la seule contrainte étant de slalomer entre toutes les allergies qu’on lui avait rapporté – exit donc désormais les noix, les fraises, l’ananas et le lait de vache. « Tu n’es pas allergique à la banane ? » avait-il néanmoins fini par demander, par acquis de conscience.



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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyJeu 2 Juil 2020 - 22:42


there's nothing a cupcake can't fix.
@Hassan Jaafari.

Le silence. Bien loin d’être pesant, Colleen l’accueillait comme un vieil ami qu’elle n’avait pas eu l’occasion de croiser depuis longtemps – trop longtemps. Ses oreilles bourdonnaient toujours des éclats de voix des enfants, ses pensées toujours encombrées d’interminables discours tenus par ses patientes toute la journée. Qu’à cela ne tienne, la sage-femme aimait suffisamment son métier pour rarement s’en plaindre. Elle ne regrettait pas à un seul instant les décisions qui l’avaient amenée à travailler à l’hôpital St Vincent et n’éprouvait aucune nostalgie à l’égard de sa vie passée. Son quotidien était certes bien rempli mais elle l’avait choisi et l’assumait pleinement. Elle avait suffisamment côtoyé l’ennui pour vouloir le fuir à tout prix. Pour vouloir remplir ses journées d’obligations qui l’empêchaient de s’épancher un peu trop sur le temps qu’elle avait perdu à Londres pendant toutes ces années, ou sur l’échec de son mariage. Et tant pis si cela signifiait parfois qu’elle avait l’impression de crouler sous le travail et qu’elle n’avait pas le temps nécessaire pour réaliser toutes les tâches qui l’incombaient. Jongler entre ses patientes, le bénévolat, Lou, sa recherche immobilière et ses activités sportives s’avérait parfois extrêmement difficile, mais elle faisait de son mieux et espérait tenir ainsi dans la durée car la vérité était qu’elle n’était pas prête à renoncer à l’une de ces activités. La vie lui avait offert une seconde chance et Colleen était bien déterminée à ne pas la laisser filer.

Le grincement de la porte rompit le silence et la fit détacher son attention de l’écran de son portable. Certes elle n’aurait pas été contre quelques minutes de répit supplémentaires pour se défaire du ronflement qui brouillait toujours ses pensées, mais elle n’était pas non plus réfractaire à l’idée d’avoir un peu de compagnie. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de faire plus amples connaissances avec Hassan, mais toutes les personnes qu’elle avait rencontrées jusque-là et qui avaient prononcé le prénom du bénévole n’avaient pas tari d’éloges à son sujet. A ses traits tirés elle devina que lui aussi avait passé une journée éreintante, et les lèvres de la jeune femme s’étirèrent machinalement pour esquisser un sourire compatissant. Elle ne connaissait pas grand-chose de lui, sinon qu’il enseignait à l’université et que Yasmine l’estimait beaucoup, toutefois elle devinait qu’à l’instar de nombreux bénévoles du service pédiatrie il n’avait pas souvent l’occasion de s’ennuyer. Ce qu’il confirma justement, en évoquant une journée bien remplie. Elle hocha la tête. « Ah. En théorie moi non plus je ne devrais pas faire long feu ce soir… En pratique, je ne suis pas sûre d’avoir la force nécessaire pour décoller mes fesses de ce siège » Fit-elle en désignant de son index ladite chaise, un sourcil arqué. « Mais oui, la journée est terminée ». Et ce n’était pas plus mal ainsi, pensa-t-elle en songeant qu’elle tomberait probablement dans les bras de Morphée à la seconde où sa tête se poserait sur son oreiller. Hassan lui proposa un thé, et elle retrouva son sourire. « Avec plaisir » Lui répondit-elle en écrasant un bâillement de la paume de sa main. « Une Anglaise ne refuse jamais une tasse de thé, c’est bien connu ». Car s’il y avait bien un cliché qu’elle respectait, c’était celui-ci. Les préjugés avaient la vie dure et si elle s’échinait d’ordinaire à les démentir les uns après les autres – non, il ne pleuvait pas toujours en Angleterre, et non les Anglais ne se nourrissaient pas uniquement de pudding – son addiction au thé était la seule concession qu’elle s’accordait.

A la mention des cupcakes, le ventre de la jeune femme gronda immédiatement. Elle grimaça légèrement en se souvenant des repas qu’elle avait sautés tout au long de la journée par manque de temps. De toute évidence son estomac, lui, n’avait pas oublié. Elle pivota le visage pour aviser le fameux tupperware placé au centre de la table voisine. « Petites souris ou pas, je ne suis pas certaine de pouvoir résister longtemps à cette proposition – surtout si tes cupcakes sont à la banane ». Elle en avait déjà l’eau à la bouche. Ses muscles protestèrent quand elle se redressa mais sa faim dominant largement la fatigue, elle se contenta de froncer le nez en saisissant la boîte transparente contenant le butin sacré. S’installant de nouveau sur le siège, elle défit le couvercle et ferma ses yeux un instant pour apprécier la délicieuse odeur de banane qui s’en échappait. Sans davantage de cérémonie, elle choisit un cupcake et croqua dedans à pleines dents. « Mmmh… C’est super bon ! ». En toute honnêteté elle avait si faim qu’elle aurait pu manger à peu près n’importe quoi dans le seul but d’apaiser son estomac, mais il fallait reconnaître que les cupcakes d’Hassan étaient vraiment délicieux. « Ça t’arrive souvent de ramener ce genre de merveilles en salle de pause ? » S’enquit-elle avec curiosité. « Si c’est le cas, sache que tu risques de devenir rapidement mon collègue préféré ». Elle désigna le siège à côté du sien pour l’inviter à s’y installer.
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sohassan (scénario) › we're lost in the playground, late night nostalgia, friends round the fire outside in december, open the sky for me now

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leilassan (scénario) › i hope you still feel small when you stand beside the ocean, whenever one door closes i hope one more opens, promise me that you'll give faith a fighting chance, and if you get the chance to sing it out and dance, i hope you dance

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jaafaris › so if no one else believes in you i'm completely yours, and i've got so much faith in you. no matter what this life puts in front of you, you can save this world, i've got so much faith in you

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joassan › we tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me but I reached and you were gone, where are you now, are you lost, will I find you again ?

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yassan › i've been sleeping with my soul, won't hide my pride, and i remember every song you used to sing along, but i forgot you changed at all

2023jules 04chad 03jenna 03jonah 01rhett 09rhett 10jules 05

2022owen 03jules 02yasmine 19rhett 04mabel 01owen 04rhett 05jules 03yasmine 20rhett 06rhett 07camil 03ruben 01rhett 08

2021joanne 20lawrence 01chad 02kelly 07yasmine 18lawrence 02juliana 02rhett 02sohan 06rhett 03

2020golden fourjoanne 18edge 01khadjaafari 01sixtine 01jenna 02yasmine 17colleenkelly 05joanne 19sohan 05camil 02kelly 06sawyer

2019ginny 03kelly 03yasmine 14alfieasherjoanne 16yasmine 15rhett 01jenna 01juliana 01owen 02sohan 04joanne 17camil 01kelly 04jules 01yasmine 16

2018leenamariannablazejoanne 14tadassannyjamie 05yasmine 12kelly 02carlislechad 01owen 01khadjaafavisyasmine 13sohan 02tad 02joanne 15sohan 03

2017joanne 08priam 01joanne 09angus 01yasmine 10jamie 03joanne 10ginny 01joanne 11joanne 12yasmine 11priam 02jamie 04mia 01joanne 13mia 02ginny 02kelly 01claratad 01

2016yasmine 02ella 01kennethenzoyasmine 03joanne 04yasmine 04yasmine 05yasmine 06joanne 05sauljamie 02yasmine 07yasmine 08joanne 06joanne 07yasmine 09hannah

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alternatifs › kyte 01 (ua fantômes)

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AVATAR : dominic cooper
CRÉDITS : avatar@selfmade & sign@vocivus & userbar@loonywaltz
DC : vittorio & anwar & abraham
PSEUDO : yumita (élodie)
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INSCRIT LE : 20/09/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t4591-there-s-more-life-left-to-go-hassan
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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyLun 12 Oct 2020 - 20:42



Tout cela était entièrement dans sa tête, bien sûr, mais chaque fois qu'Hassan passait les portes coupe-feu du service de pédiatrie de l’hôpital c’était comme si tout le reste cessait momentanément d’exister. Comme si pendant ces deux ou trois heures qu’il passait ici le monde s’arrêtait de tourner et ses tracas se mettaient instantanément sur pause … Au fond peut-être y’avait-il un brin d’égoïsme sous le premier abord altruiste de de son implication comme bénévole. Mais s’il y avait bien une chose qu’il avait appris avec le temps, d’avoir vu les bénévoles et les petits patients se succéder parfois plus vite qu’on ne le voudrait et pour tout un tas de raisons, c’était que le pourquoi n’avait pas vraiment d’importance, pourvu que durant le laps de temps passé ici l’implication soit totale. Ce qu’ils faisaient et ce qu’ils étaient en dehors de ces murs n’avait aucune importance, et encore plus quand, comme Hassan, on ne portait pas la blouse blanche dans le reste de l’hôpital. Colleen était de cette seconde catégorie, fraîchement arrivée non pas juste dans les couloirs colorés de la pédiatrie mais dans les murs de l’hôpital tout entier ; Et même au sein du pays, si l’on se fiait à cet accent qui ponctuait chacune de ses intonations. Visiblement éreintée de sa journée, elle s’était fendue d’un soupir approbateur lorsqu’Hassan avait évoqué la densité de son propre mercredi, et la probabilité de ne pas faire long feu le soir venu. « Ah. En théorie moi non plus je ne devrais pas faire long feu ce soir … En pratique, je ne suis pas sûre d’avoir la force nécessaire pour décoller mes fesses de ce siège. » avait-elle alors plaisanté, avant d’ajouter à son tour « Mais oui, la journée est terminée. » avec légèreté. Il ne pouvait qu’imaginer la fatigue qui était celle du personnel hospitalier, qui ne comptait souvent ni son temps ni son implication, mais il en côtoyait certains depuis suffisamment longtemps pour en avoir une vague idée. Lui proposant un thé, il avait obtenu un « Avec plaisir. Une Anglaise ne refuse jamais une tasse de thé, c’est bien connu. » et répondu par un sourire, terminant de se sécher les mains et sortant deux tasses du placard où s’en empilaient plusieurs. « D’où est-ce que tu viens, en Angleterre ? » N’y ayant lui-même jamais mis les pieds la réponse de Colleen ne l’avancerait pas à grand-chose, mais il s’agissait avant tout de satisfaire un brin de curiosité et de faire la conversation. « Le changement de décor n’est pas trop rude ? » Entre la différence de climat, le taux d’humidité – le cliché devait bien venir de quelque part – et l’inversion des saisons, il y avait largement de quoi en perdre son latin, au premier bord. Lui savait qu’il ne serait pas capable de vivre dans un pays où le taux d’ensoleillement était si bas … L’hiver de Téhéran avait déjà été une épreuve en soit, cela voulait tout dire. Une fois l’eu mise à bouillir, il s’était appuyé contre le minuscule plan de travail de la salle de pause et avait croisé les bras pour faire face à la sage-femme, lui proposant au passage de se servir dans les cupcakes qu’il avait ramené si tant est qu’elle ait faim et n’y soit pas allergique – on n’était jamais trop prudent. « Petites souris ou pas, je ne suis pas certaine de pouvoir résister longtemps à cette proposition – surtout si tes cupcakes sont à la banane » Son propre estomac en profitant pour se rappeler à lui et lui faire remarquer qu’il n’avait rien avalé depuis le petit déjeuner, le brun avait fini par en attraper un lui aussi, ne boudant pas son plaisir lorsque le verdict de Colleen s’était avéré positif et laissant échapper un rire franc lorsqu’elle avait ajouté « Ça t’arrive souvent de ramener ce genre de merveilles en salle de pause ? Si c’est le cas, sache que tu risques de devenir rapidement mon collègue préféré. »« Bien, mon plan se déroule à la perfection. » avait-il lors répondu en prenant un faux air complotiste, avant de prendre place sur la chaise libre que lui avait désigné la jeune femme. « Ça me détend, de cuisiner. Mais pas sûr que je rentre toujours dans mes maillots de rugby si je devais manger seul tout ce qui sort de ma cuisine, alors ça finit souvent ici ou en salle des profs à l’université. » La justification aurait probablement eu plus d’effet s’il n’avait pas présentement des miettes de cupcakes sur son tee-shirt, mais enfin, c’était sous-estimer la quantité de choses qu’il était capable de cuisiner si l’ennui ou l’insomnie décidaient de lui tenir compagnie. « J’ai cru comprendre que tu avais une fille qui y étudiait, d’ailleurs ? » À l’université, pas dans sa cuisine, mais cela tombait sous le sens, à priori.



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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyVen 30 Oct 2020 - 16:12


there's nothing a cupcake can't fix.
@Hassan Jaafari.

Le ronflement familier de la bouilloire qui chauffait en fond sonore apaisa instantanément les nerfs de la jeune femme, à défaut d’avoir un effet quelconque sur sa fatigue. Si elle avait espéré pendant un temps profiter de la quiétude de la salle de pause pour se reposer, elle devait admettre que la présence d’Hassan ne la dérangeait pas du tout. Au contraire, elle lui permettait de se détendre un peu et surtout de ne pas s’attarder plus que de raison sur la tension qui s’était installée dans ses chevilles ou sur cette douleur persistante dans le bas de son dos depuis quelque heures. Et puis c’était aussi l’occasion de découvrir un peu plus le bénévole dont lui avait parlé Yasmine, dans un environnement légèrement plus calme que celui de la salle de jeux du service pédiatrie. Ce qui n’était pas de refus, après tout. Colleen avait beau adorer les enfants du service et s’attacher sans doute un peu trop à certains d’entre eux, il n’en demeurait pas moins qu’elle avait rarement une seconde de répit lorsqu’elle se retrouvait dans ce secteur de l’hôpital. A côté, la salle de pause – qui était pourtant beaucoup plus morose, avec ses couleurs fades aux murs et son mobilier aseptique – s’apparentait presque à un havre de paix.

« Je viens de Londres – je sais, c’est original… » Lui répondit-elle, un sourire ironique étirant ses lèvres. « Enfin, pas à l’origine. Je suis née en Irlande, mais mes parents ont déménagé au sud de Londres quand j’avais deux ans. Même si je suis attachée à mes racines, je me sens plus Anglaise qu’Irlandaise de ce fait ». Elle ne gardait en réalité que très peu de souvenirs de son pays natal, n’ayant pas eu l’occasion d’y mettre les pieds régulièrement ces dernières années. Ce n’était pourtant pas la distance qui l’en avait empêchée, mais plutôt les opportunités. En fier Anglais de pure souche qu’il était, August n’avait jamais été très intéressé par la culture Irlandaise, ce qui expliquait sans doute son manque d’enthousiasme notoire dès qu’elle évoquait la possibilité de faire découvrir à leur fille la terre des Sainsbury. Qu’à cela ne tienne, elle aurait pu montrer un peu plus de ferveur dans ses discours et obtenir l’approbation de son époux de l’époque, mais comme souvent avec August, Colleen avait été résignée avant même de se lancer. « Quant au changement de décor… Je ne vais pas te mentir, c’était assez déconcertant au début. Surtout au niveau de la météo, même si c’est très cliché de dire ça. Cela dit, je finis par m’y habituer. Et puis les gens sont très accueillants par ici, ça aide ». Une autre différence avec Londres, et de taille : les Australiens étaient bien plus enclins à venir en aide aux étrangers que les Anglais – les Londoniens en particulier. Colleen en avait eu la confirmation à plus d’une reprise et son acclimatement ne s’en était trouvé que plus aisé.

A l’évocation des cupcakes, l’estomac de la jeune femme se mit à gronder. Incapable de résister à l’appel du ventre bien longtemps, elle accepta la proposition de son collègue et s’empara de la boîte qui renfermait le précieux butin. Une délicieuse odeur se dégagea du tupperware quand elle l’ouvrit, odeur qu’elle huma avec appétit. Sans se soucier des convenances, elle saisit un cupcake dans lequel elle croqua à pleines dents. Elle ferma les yeux un instant pour pouvoir apprécier pleinement le goût de la pâtisserie. Les rouvrant, elle soupira de plaisir puis passa la langue sur sa lèvre supérieure pour récupérer le glaçage qui s’y était étalé. Elle ne manqua pas de complimenter Hassan sur ses talents de pâtissier. Elle-même étant plutôt bonne cuisinière, elle ne pouvait que souligner les capacités culinaires de ce dernier. Avec humour, elle lui confia même qu’il ne tarderait pas à devenir son collègue préféré s’il continuait à ramener ce genre de choses en salle de pause et sans se démonter, il répliqua que c’était précisément son plan. Elle rit de bon cœur tout en prenant une nouvelle bouchée, et l’écouta lorsqu’il lui expliqua que la cuisine lui permettait de se détendre. Elle acquiesça, comprenant parfaitement là où il voulait en venir puisqu’il en allait de même pour elle. Elle aurait pourtant pu considérer la cuisine comme un fardeau, elle qui s’était attelée aux tâches ménagères pour sa petite famille pendant de si longues années, mais elle ne considérait pas la cuisine comme une corvée. C’était même le seul plaisir qu’elle avait tiré de ces années : le fait de pouvoir s’améliorer dans ce domaine. « Tu fais du rugby ? » Lui demanda-t-elle quand il évoqua les maillots dans lesquels il ne rentrerait plus s’il mangeait tout ce qu’il préparait. « J’ai cru comprendre que le rugby était presque comme une religion ici » Fit-elle en faisant pivoter le cupcake entre ses doigts pour en reprendre un morceau. « En Angleterre, ils sont plus branchés foot, mais d’après ce que j’ai compris l’équipe nationale a bonne réputation quand même ». Elle avait aussi enregistré l’autre information qu’il avait glissée dans ses paroles ; à priori, puisqu’il lui parlait de la salle des profs de l’université, il y travaillait également. Elle ouvrit la bouche pour l’interroger à ce sujet, mais il prit les devants et la questionna sur sa fille. Elle sourit. « C’est exact. Elle vient d’arriver, elle est en première année et elle y étudie principalement l’histoire. Qu’est-ce que tu enseignes, toi ? ».
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Hassan Jaafari
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ÂGE : 42 ans (19/08/1981), il s'est fait une raison et cesse d'arracher chaque cheveu qui grisonne devant son miroir
STATUT : une désillusion après l'autre, un acte manqué à la fois
MÉTIER : doyen du pôle de sciences humaines et sociales & professeur de géopolitique et relations internationales @ university of Queensland ~ consultant géopolitique et Moyen-Orient @ ABC studios, présent chaque jeudi à 18h à la table des débats de l'hebdo politique d'ABC News24, son planning ressemblerait à un champ de mines si Ethel n'était pas là pour y mettre de l'ordre
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kellssan 08 › oh no, it's not me, i just forgot to tell you, didn't mean, it seems obscene we just lost track along the way. i'm coming to terms, i'm starting to learn, this ain't all it's cracked up to be

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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyDim 22 Nov 2020 - 1:57



Peu de suspense et peu de doute quant à la nationalité de la nouvelle recrue des bénévoles. Les étudiants britanniques étaient de loin les plus nombreux que comptait le campus dans le cadre des échanges universitaires, et leur accent finissait par de reconnaître entre mille. Néanmoins, Hassan n’était pas suffisamment calé à ce sujet pour voir beaucoup plus loin, et estimant que la jeune femme n’aurait aucun scrupule à le remettre à sa place si elle jugeait la question trop indiscrète il s’était donc permis de demander d’où elle était originaire exactement. « Je viens de Londres – je sais, c’est original … » avait-elle néanmoins répondu, avec en prime un brin de dérision. « Enfin, pas à l’origine. Je suis née en Irlande, mais mes parents ont déménagé au sud de Londres quand j’avais deux ans. Même si je suis attachée à mes racines, je me sens plus Anglaise qu’Irlandaise de ce fait. » Cela se comprenait aisément, et Hassan le premier admettait se sentir profondément australien en dépit des racines iraniennes que feu ses parents avaient au mieux tente de faire perdurer malgré l’immigration. « Quant au changement de décor … Je ne vais pas te mentir, c’était assez déconcertant au début. Surtout au niveau de la météo, même si c’est très cliché de dire ça. Cela dit, je finis par m’y habituer. Et puis les gens sont très accueillants par ici, ça aide. » S’armant d’un sourire, le brun avait répondu par un rire puis secoué la tête en décroisant les bras. « C’est que la faune sauvage est déjà particulièrement hostile ici, alors on essaye de compenser. » Sûr que ce n’était pas en Angleterre que censurer Peppa Pig était d’utilité publique pour éviter aux petites têtes blondes de penser que toutes les araignées étaient des amies. « Mais je comprends pour la météo … Honnêtement j’ai un peu de mal à me figurer un été en plein mois de juillet, en ce qui me concerne. » Au contraire, juillet était bien le seul mois de l’année où Hassan, réputé pour avoir toujours chaud, pouvait envisager de porter une écharpe certains jours.

Piochant sans y songer à deux fois dans les cupcakes qu’il venait de proposer, ce n’était pour une fois pas tant la gourmandise que le fait de n’avoir pas pris le temps d’avaler quoi que ce soit depuis ses toasts du petit déjeuner qui parlait pour lui. Et probablement y’avait-il une certaine ironie au fait de passer autant de son temps libre derrière ses fourneaux pour malgré tout ne pas avoir son pareil pour oublier de se nourrir. « Tu fais du rugby ? » avait de son côté rebondi Colleen à propos de sa plaisanterie, avant d’ajouter « J’ai cru comprendre que le rugby était presque comme une religion ici. En Angleterre, ils sont plus branchés foot, mais d’après ce que j’ai compris l’équipe nationale a bonne réputation quand même. » d’un ton songeur, faisant par ailleurs son affaire à son propre cupcake. « Elle se défend pas mal, oui … » avait-il alors répondu d’un ton volontairement mesuré, soupirant finalement d’un air faussement résigné avant d’admettre « C’est la meilleure équipe d’Europe, en réalité. Mais pas meilleure que la nôtre, évidemment. » et de ponctuer cela d’un rire. Heureusement que Rhett n’était pas là pour l’écouter. « Votre football fait un peu grise mine ici en revanche, alors je suppose que ça équilibre. Enfin, on a aussi notre football australien mais c’est un leurre, ça n’a pas grand-chose à voir … » S’interrompant finalement, il avait secoué la tête « Pardon, on ne m’arrête plus si je commence à parler sport. Mais pour répondre à ta question je joue encore un peu, mais plutôt autant qu’à une époque … J’entraîne une équipe de petits de Logan City, en revanche. » Et le temps passant il prenait en réalité plus de plaisir dans ce rôle-ci que dans celui de joueur sur le terrain, simple nostalgie de ses plus jeunes années.

Profitant de ce que la conversation lui avait permis de mentionner brièvement l’université, il avait alors aussitôt questionné la sage-femme à propos de sa fille, qu’il croyait justement y être élève – ou tout du moins c’était ce que lui avait rapporté Yasmine, mais sans suffisamment de détails pour qu’il ne veuille pas en savoir un peu plus par lui-même. « C’est exact. Elle vient d’arriver, elle est en première année et elle y étudie principalement l’histoire. Qu’est-ce que tu enseignes, toi ? » Le brin de surprise qu’avait aussitôt affiché le professeur ne tendait pas tant à la matière qu’au fait que la fille de Colleen entame sa première année. Le passage du secondaire aux études supérieures était déjà un tout nouveau, mais la chose devait se révéler encore plus vertigineuse lorsque l’on venait en plus de cela à peine de poser ses valises dans un nouveau pays – et même sur un nouveau continent. « La géopolitique et les relations internationales. » avait-il alors commencé par répondre à la question de la brune, avant de rebondir aussitôt « La vie étudiante lui plaît ? C’est elle qui a choisi cette université et toi qui a suivi, ou bien c’est … » A mesure qu’il formulait sa question cependant, il avait pris conscience du caractère un peu trop intrusif de celle-ci et s’était finalement interrompu « Excuse-moi, je suis trop curieux. » avant d’engloutir ce qu’il restait de son cupcake et d’épousseter ses mains l’une contre l’autre pour les débarrasser des quelques miettes qui s’y accrochaient.



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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyMar 22 Déc 2020 - 15:09


there's nothing a cupcake can't fix.
@Hassan Jaafari.

Alors que c’était la première fois qu’ils échangeaient véritablement, Colleen ne pouvait s’empêcher de remarquer à quel point il était aisé pour elle de s’adresser à Hassan. Certes, elle n’avait aucune difficulté à aller au-devant des gens de manière générale ; cela avait d’ailleurs grandement facilité son intégration au sein de l’hôpital quand elle était arrivée. Mais elle n’était pas non plus du genre à se confier au premier venu, se rangeant plutôt dans la catégorie de ceux qui écoutaient plutôt que ceux qui monopolisaient sans cesse la parole. Elle lui dévoila pourtant ses racines sans une once d’embarras, son accent à couper au couteau trahissant de toute façon ses origines. Que ce soit par réelle curiosité ou simple politesse, Hassan l’écouta attentivement avant de s’amuser de sa réflexion au sujet des Australiens. Il marquait un point : si elle n’avait pas encore eu l’occasion de s’aventurer hors de Brisbane ni de partir à la découverte de la faune, elle ne pouvait qu’imaginer la réalité dont il faisait état. Pour l’instant, Colleen se cantonnait exclusivement à Brisbane – ce qui en soi n’était pas peu dire étant donné la superficie de la ville – mais peut-être serait-elle amenée à élargir sa zone de découverte par la suite, surtout si le casting qu’elle avait passé pour Race of Australia quelques jours plus tôt aboutissait. Pour l’heure, elle ne s’en préoccupait pas le moins du monde, évaluant ses chances d’être retenue proches de zéro. « Ah, c’est donc pour ça… » Fit-elle, amusée par sa remarque. « Je pensais naïvement que c’était le soleil qui rendait les gens plus agréables ». Ses lèvres se tendirent pour dessiner un sourire. A Londres, la tendance était plutôt à l’individualisme. Jusque-là, Colleen avait toujours pensé qu’il s’agissait du lot des grandes villes, mais Brisbane lui avait prouvé le contraire. Ou peut-être était-ce simplement une question de densité de population : au plus les gens vivaient les uns sur les autres, ou plus ils se concentraient sur leur propre nombril – après tout, on n’en était pas à un paradoxe près.

Pensive, Colleen fut ramenée à la réalité par la réflexion d’Hassan sur les saisons dans l’hémisphère Nord, et elle opina du chef avec compréhension. « Et moi un Noël en maillot de bain… ». Elle arqua un sourcil. « Mon premier Noël ici fut une expérience, disons… Particulière. Dans le bon sens ou le mauvais, je ne sais pas, j’ai encore un peu de mal à me décider pour être honnête » Confessa-t-elle avant de piocher un cupcake dans le tupperware face à elle. Alors que la conversation s’orientait sur la cuisine, Hassan laissa échapper une remarque à propos de son équipe de rugby, et Colleen sauta sur l’occasion pour tenter d’en découvrir davantage à propos de son collègue bénévole. Elle n’y connaissait pas grand-chose à vrai dire ; son père n’avait jamais supporté une équipe de football en particulier, elle n’avait pas de frère et avait épousé un homme dont l’intérêt pour le sport se limitait à des parties de golf jouées avec l’élite Londonienne. C’est pour cette raison qu’elle se montra extrêmement prudente quand elle parla de l’équipe de rugby anglaise ; elle en avait suffisamment entendu parler pour savoir qu’ils n’étaient pas mauvais, mais ses connaissances se limitaient à peu de choses près à cela. Hassan eut quelques difficultés à admettre qu’elle n’avait pas tout à fait tort, par ailleurs, et sa réaction la fit rire. « Evidemment » Répéta-t-elle, acceptant sans broncher la supériorité de l’équipe Australienne face à l’équipe Anglaise. Il lui expliqua qu’il jouait encore au rugby et entraînait même une équipe de jeunes à Logan City. Impressionnée, Colleen acquiesça. Entre ses heures de cours à l’université, son bénévolat au service pédiatrie et l’entraînement de l’équipe de rugby, Hassan semblait avoir un emploi du temps bien chargé. « Et malgré tout ça, tu trouves encore le temps de cuisiner des cupcakes pour tes collègues ? » Remarqua-t-elle, les sourcils haussés. Elle posa son bras sur la table et avança légèrement son visage vers lui en plissant des yeux. « Rassure-moi… Tu dors quand même un peu la nuit ? ». Son visage se fendit d’un sourire et elle recula, portant à ses lèvres la dernière bouchée de son cupcake.

Il l’interrogea à propos de Lou, et quand elle lui confia que celle-ci était étudiante en première année il sembla surpris. Elle lui demanda ce qu’il enseignait de son côté, ne se rappelant plus si Yasmine lui avait déjà révélé cette information ou non. Il lui répondit la géopolitique et les relations internationales, et de nouveau Colleen se montra impressionnée. « Tout un programme, effectivement » Commenta-t-elle en hochant la tête. « Peut-être que tu seras amené à rencontrer ma fille l’année prochaine si elle choisit ce sujet. Cela dit je ne sais pas si je dois te le souhaiter ou non, dans la mesure où elle a donné du fil à retordre à l’un de ses professeurs récemment… ». Elle grimaça en repensant à son rendez-vous dans le bureau de Marius, deux mois plus tôt environ – elle avait rarement été aussi embarrassée de toute sa vie. Hassan lui demanda si la vie étudiante plaisait à Lou, et commença à formuler une seconde question avant de s’interrompre, craignant de se montrer trop intrusif. Colleen balaya ses réserves d’un geste de la main. « Ce n’est rien » Le rassura-t-elle. « J’ai l’impression qu’elle s’habitue bien à l’université, oui. Elle est plutôt du genre autonome, l’adaptation n’a pas été trop difficile pour elle. Et pour répondre à ta question, c’est elle qui a choisi l’université, et moi qui ai suivi. Disons que plus grand-chose ne me retenait vraiment en Angleterre ». Elle ne s’étendit pas davantage sur le sujet, comme à chaque fois qu’elle abordait la question. « Je ne regrette pas mon choix. C’était risqué, osé peut-être, mais aujourd’hui je me sens vraiment bien ici. Il se pourrait d’ailleurs que l’on devienne presque voisins bientôt, car j’imagine que si tu entraînes l’équipe de Rugby de Logan City, c’est que tu ne dois pas vivre très loin de là… ? » Lui demanda-t-elle, en espérant ne pas être trop curieuse à son tour. « J’ai acheté une maison dans ce quartier, j’y déménage dans quelques jours » Révéla-t-elle avec un brin de fierté. La décision de devenir propriétaire en Australie n’était pas anodine, elle révélait à quel point elle s’était acclimatée à son nouvel environnement. Mais pour elle, c’était également une prise de risque, un nouveau pas franchi dans sa quête d’émancipation – et elle n’en était pas peu fière.
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Hassan Jaafari
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kellssan 08 › oh no, it's not me, i just forgot to tell you, didn't mean, it seems obscene we just lost track along the way. i'm coming to terms, i'm starting to learn, this ain't all it's cracked up to be

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ethassan 01 › welcome to the madhouse, you've never seen a place like this before, welcome to the madhouse, where they all come back for more

RPs EN ATTENTE : asher › camil 04 › zelda 01

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sohassan (scénario) › we're lost in the playground, late night nostalgia, friends round the fire outside in december, open the sky for me now

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leilassan (scénario) › i hope you still feel small when you stand beside the ocean, whenever one door closes i hope one more opens, promise me that you'll give faith a fighting chance, and if you get the chance to sing it out and dance, i hope you dance

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jaafaris › so if no one else believes in you i'm completely yours, and i've got so much faith in you. no matter what this life puts in front of you, you can save this world, i've got so much faith in you

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joassan › we tried to walk together but the night was growing dark, thought you were beside me but I reached and you were gone, where are you now, are you lost, will I find you again ?

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yassan › i've been sleeping with my soul, won't hide my pride, and i remember every song you used to sing along, but i forgot you changed at all

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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyJeu 11 Fév 2021 - 19:10



Hassan avait beau ne pas spécialement fêter Noël, difficile d’être totalement insensible à l’effervescence qui s’emparait de la ville toute entière dès que le mois de décembre s'amorçait. Son frère et lui ayant tous deux passé la bague au doigt d’une femme pour qui Noël était une fête de famille incontournable, ils avaient l’un comme l’autre fini par se plier à une partie du jeu, d’autant plus depuis la naissance des neveux et nièces d'Hassan … Tant et si bien que dans son imaginaire aussi, la période estivale et la célébration de Noël ainsi que tout le folklore qui l’entourait avaient fini par devenir indissociables, et il ne s’imaginait plus vivre cette période autrement. « Et moi un Noël en maillot de bain … » Admit quant à elle Colleen, un brin dubitative. « Mon premier Noël ici fut une expérience, disons … Particulière. Dans le bon sens ou le mauvais, je ne sais pas, j’ai encore un peu de mal à me décider pour être honnête. » Affichant un sourire compatissant, Hassan avait secoué la tête et assuré « C’est compréhensible. Surtout si tes propres habitudes tiennent plus aux téléfilms de la télévision qu’à notre Père Noël en chemise à fleurs. » d’un air amusé. Mais dans un sens, c’était bien pour ce genre de changements de décor et d’habitudes que l’on choisissait de s’expatrier la plupart du temps, non ? De la prise de marques de la jeune femme dans son nouvel environnement, la conversation avait fini par dériver vers ce qui tenait beaucoup plus, dans le cas d'Hassan, de la mécanique bien huilée de ses habitudes et des activités qu’il affectionnait. Il n’était pas du genre à buller, l’immobilisme l'angoissait et il avait ce besoin constant d’occuper chaque minute de son temps d’une manière ou d’une autre pour de sentir bien. Un fait que son besoin de fuir la solitude qui lui pesait depuis son divorce ne faisait qu’amplifier. « Et malgré tout ça, tu trouves encore le temps de cuisiner des cupcakes pour tes collègues ? » s’en était de son côté questionné Colleen, demandant d’un air faussement suspicieux « Rassure-moi … Tu dors quand même un peu la nuit ? » avant de laisser échapper un rire. Elle n’aurait pas cru si bien dire en réalité, mais faisant mine d’en plaisanter le brun avait dodeliné la tête et prétendu « Hmm, seulement quand il n’y a vraiment plus rien de plus intéressant à faire quelque part. » sans besoin de préciser qu’il y avait pourtant dans cette réponse plus de sérieux que de plaisanterie. « J’ai toujours eu un peu de mal à tenir en place. » Au grand damne de ses parents, qui avaient eu à composer avec la bougeotte d'Hassan mais également celle de son frère aîné.

Un peu surpris d’apprendre que la fille de la sage-femme n’était qu’en première année d’études, il était néanmoins admiratif de la prise de risque et avait rapidement retrouvé ses habitudes et son discours d’enseignant prêt à défendre bec et ongles l’honneur et la réputation de l’université dans laquelle il évoluait depuis … presque vingt ans, en réalité. D’abord comme élève puis comme enseignant, et avec pour seule surprise peut-être le fait de n’avoir jamais eu le moindre regret à ce sujet, lui qui plus jeune rêvait pourtant d’évasion et n’aurait jamais imaginé faire toute sa vie au même endroit. « Tout un programme, effectivement. Peut-être que tu seras amené à rencontrer ma fille l’année prochaine si elle choisit ce sujet. Cela dit je ne sais pas si je dois te le souhaiter ou non, dans la mesure où elle a donné du fil à retordre à l’un de ses professeurs récemment … » la curiosité un peu piquée, il avait questionné « Ah oui ? » sans la moindre idée de ce que la britannique pouvait entendre au juste par du fil à retordre, mais avec néanmoins la certitude que le professeur en question en avait probablement vues d’autres … C’était preuve toujours e cas. Réalisant néanmoins qu’il faisait preuve d’un peu trop de curiosité, le brun avait fini par s’excuser platement, ne souhaitant pas paraitre impoli. « Ce n’est rien. » lui assura pourtant Colleen, avant de répondre à la question « J’ai l’impression qu’elle s’habitue bien à l’université, oui. Elle est plutôt du genre autonome, l’adaptation n’a pas été trop difficile pour elle. Et pour répondre à ta question, c’est elle qui a choisi l’université, et moi qui ai suivi. Disons que plus grand-chose ne me retenait vraiment en Angleterre. » Acquiesçant d’un signe de tête, il n’entendait pas questionner plus en détails à ce sujet et s’était contenté de commenter « C’est courageux … Prendre la décision de se reconstruire tout un quotidien ailleurs, j’entends. » avec dans la voix un brin d’admiration. Dieu sait que lui ne s’en sentirait plus capable désormais … Il n’y avait bien qu’à Sydney qu’il envisageait parfois – mais sans véritable intention – de déménager, mais bien plus par envie de se rapprocher de son frère et de ses neveux que par désir de changer de décor. Parfois pourtant il se demandait si cela ne lui ferait pas justement du bien, quitter Brisbane et commencer une page vierge ailleurs. « Je ne regrette pas mon choix. C’était risqué, osé peut-être, mais aujourd’hui je me sens vraiment bien ici. Il se pourrait d’ailleurs que l’on devienne presque voisins bientôt, car j’imagine que si tu entraînes l’équipe de Rugby de Logan City, c’est que tu ne dois pas vivre très loin de là … ? » L’interrogation devait se lire sur son visage, puisqu’elle avait ajouté d’elle-même « J’ai acheté une maison dans ce quartier, j’y déménage dans quelques jours. » avant qu’il ne questionne. Le regard s’illuminant avec enthousiasme, il avait rebondi aussitôt « C’est vrai ? C’est chouette. C’est vraiment un quartier sympa, c’est comme une petite ville à l’intérieur de la grande ville. » C’était quelque chose qui lui avait manqué durant l’année et demi qu’il avait passé dans cet horrible immeuble de Fortitude Valley, où le voisinage se saluait à peine et où le balai incessant des voitures dans l’avenue le dissuadait de laisser ses fenêtres ouvertes … Mais tout était sans doute une question de préférences. « Et pour répondre à ta question, j’y vis aussi effectivement. » avait-il alors confirmé avec un brin de sourire, avant d’ajouter d’un ton amusé « J’y ai vécu presque toute ma vie en réalité … alors si tu as besoin de quelqu’un pour te faire faire le tour du voisinage à l’occasion. » Engloutissant finalement sa dernière gorgée de thé, il avait passé sa tasse sous l’eau pour la rincer et se débarrasser au passage des miettes de cupcakes accrochées à ses doigts. « Je ne vais pas tarder, d’ailleurs, mais ça m’a fait plaisir de discuter. Tu seras là vendredi prochain ? »



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Message(#) Sujet: Re: (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. (Hassan & Colleen) There's nothing a cupcake can't fix. EmptyVen 5 Mar 2021 - 15:30


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@Hassan Jaafari.

La révélation de la nationalité de Colleen s’accompagnait généralement de commentaires à propos de l’Angleterre et de ses clichés, ce qui n’était pas vraiment une surprise aux yeux de la principale intéressée ; l’île Britannique, aux antipodes de la belle Australie, attisait forcément la curiosité ainsi que l’imagination des Australiens. A travers leur vision des choses, elle découvrait une Angleterre différente, plus mystérieuse, et parfois en contradiction totale avec ce qu’elle avait elle-même toujours connu. Néanmoins, malgré sa tendance à défendre bec et ongles le pays qui l’avait adoptée à ses deux ans, elle ne pouvait contredire certains préjugés, et la météo en faisait indubitablement partie. Elle-même ne pouvait nier que la grisaille Londonienne ne lui manquait pas, même si elle avait peiné à supporter la chaleur écrasante de son premier été vécu à Brisbane et que l’expérience d’un Noël dans l’hémisphère Sud lui avait laissé une impression mitigée. Alors quand Hassan évoqua l’uniforme standard du Père Noël Australien, un sourire s’invita naturellement sur ses lèvres. « Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais elle lui va plutôt bien la chemise à fleurs, au Père Noël » Plaisanta-t-elle à son tour. Car Hassan avait raison, bien sûr : pour elle, Noël était à l’image de ce que les téléfilms américains proposaient : des paysages recouverts d’une épaisse couverture neigeuse, une brume persistante que la lumière du jour parvenait difficilement à percer, des cheminées qui chauffaient à plein régime, et bien sûr, des bonhommes de neige à chaque coin de rue.

Après avoir croqué dans l’un des cupcakes que l’Australien lui avait généreusement offerts, Colleen ne tarit pas d’éloges à propos de la qualité des pâtisseries. Elle s’étonna aussi de découvrir qu’en dépit de son emploi du temps extrêmement chargé, Hassan trouvait encore du temps pour cuisiner. Bel homme, sportif, intellectuel, altruiste et même cuisinier à ses heures perdues : il cochait incontestablement toutes les cases du profil de l’homme bon à marier. Sans doute aurait-elle pu plaisanter à ce sujet si elle l’avait davantage connu, mais ils n’en étaient pas encore là et Colleen préférait éviter de le mettre mal à l’aise en osant un trait d’humour qui aurait pu sembler déplacé. Aussi se contenta-t-elle d’opiner du chef quand il lui confirma avoir des difficultés à tenir en place.

Alors que la conversation s’orientait vers l’université du Queensland, ce fut tout naturellement que Colleen répondit aux questions d’Hassan à propos de sa fille, qui y étudiait. Il ne parut pas perturbé outre-mesure quand elle lui affirma que Lou en faisait voir de toutes les couleurs à l’un de ses professeurs, ce qui l’amena à en conclure qu’il devait avoir eu son lot d’étudiants rebelles et que plus rien ne l’étonnait véritablement. « Disons que ma fille n’a pas froid aux yeux et qu’elle est capable du meilleur comme du pire quand elle a une idée en tête » Fit-elle pour résumer la situation quand Hassan l’invita implicitement à lui en dire davantage. En l’occurrence, c’était le professeur Warren qui faisait les frais de l’ambition de Lou, mais Colleen avait bon espoir que la situation finisse par s’arranger malgré tout, les échanges qu’elle avait eus avec sa fille depuis son entretien ayant été plutôt fructueux. Elle poursuivit en ajoutant que c’était bien elle qui avait suivi Lou en Australie, et non l’inverse, et Hassan considéra son entreprise plutôt courageuse. « Mmh, j’imagine que c’est une façon de voir les choses, oui ». Elle demeura évasive mais sa modestie n’en était pas vraiment une, car elle savait que le choix de partir vivre à l’autre bout du Monde avait aussi été motivé par l’envie de fuir son ex-mari – ce qui rendait sa décision moins spontanée et surtout bien moins courageuse que ne semblait le penser Hassan. Une chose était certaine en revanche : qu’elle ait fait preuve de courage ou de faiblesse, dans tous les cas elle ne regrettait pas son choix, et se plaisait énormément dans sa nouvelle vie. Au point, d’ailleurs, qu’elle avait décidé de passer à la vitesse supérieure en devenant propriétaire à Logan City. Quand elle avait rencontré Jacob Copeland et lui avait confié sa recherche immobilière, elle avait insisté sur le fait que ce quartier en particulier avait retenu son attention, et les propos d’Hassan faisaient effectivement écho à l’impression que lui avait laissée cette partie de la ville : un endroit où il faisait bon vivre. Il lui confia venir également de Logan City, et Colleen releva le menton pour de nouveau croiser son regard. « Avec plaisir » Lui répondit-elle quand il lui proposa un tour du voisinage en bonne et due forme. « Mais si je viens un jour sonner à ta porte, je n’oublierai pas d’apporter mes propres cupcakes ». Elle désigna d’un signe du menton la boîte qui trônait toujours au milieu de la table et sourit alors qu’il se levait pour aller laver sa tasse. Le voyant ainsi s’agiter, Colleen  songea non sans paresse qu’il était largement temps pour elle de quitter l’hôpital aussi. Même si la perspective du trajet retour jusqu’à Redcliffe ne l’enchantait pas et ravivait presque la douleur dans ses chevilles, elle n’avait pas le choix. « Ca m’a fait plaisir aussi » Fit-elle avec sincérité en se levant et en commençant à ramasser les miettes laissées par les cupcakes sur la table. « Et oui, je serai fidèle au poste vendredi prochain. Un peu plus en forme qu’aujourd’hui, du moins je l’espère » Car en réalité, vu l’enthousiasme dont faisaient preuve les petits malades du service pédiatrie dès lors qu’il s’agissait de participer à des activités, elle n’était pas certaine de ne pas finir – encore une fois – sur les rotules une fois sa journée terminée.

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