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 with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105)

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Message(#) Sujet: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyVen 2 Avr 2021 - 16:50


T’es certaine que tu veux pas venir? Non, oui, certaine, je vais rentrer. On va juste prendre un café, deux limites, tu l’as mérité. Ahaha mais pas du tout, ça me fait plaisir de dépanner. Y’a des étudiants qui exposent en plus, deux sont dans tes ateliers. J’irai voir plus tard cette semaine, demain, demain ils seront encore là non? Merci encore Ginny, vraiment, ça me sauve. C’est rien, j’ai appris en repassant sur tes copies moi aussi.

Elle part de son côté et moi du mien, elle avec un groupe d’enseignants, moi avec mon sac à dos trois fois trop lourd, mes Converse tachées de peinture et mes pas éternellement maladroits vers l’arrêt d’autobus à la diagonale de l’Académie. Le jour de la marmotte ou presque, donnant l’impression qu’on est revenu quinze ans en arrière, chaque fois où je quitte le petit banc d’attente gravé des plus jolis dessins d’entre nous, des plus idiotes citations des autres. Passer quelques heures par mois ici est un aller direct dans le temps, le billet de retour qui se faufile entre le fil de mes pensées à travers les différents arrêts du bus avant d’arriver à la maison. Avant, il tournait à gauche juste ici, remontait la côte, filait vers Logan City. Maintenant, il prend la nationale, accélère, se met en voie vers Bayside. Je prenais jamais le bus pour aller chez Auden, avant. C’était toujours lui qui décidait quand il me faisait une place chez lui, sa maison comme son antre, ses décisions et ses murs et ses horaires et jamais les miens. Ça a changé, dans la dernière année, tout a changé et maintenant mon nom ressemble de quelques lettres de plus au sien, et ma clé est la copie identique de la sienne.

Ça a changé pour des tas d’autres choses aussi. Quand mes pieds remontent sur le siège et que mon menton s’ancre sur mes genoux, je pourrais vraiment pas dire ce sur quoi mes prunelles se vrillent au fur et à mesure des kilomètres tant je pense à autre chose. Au contenu de mon sac, surtout, aux formulaires tous remplis, à celui qui manque. Tous les champs sont complets, validés, approuvés. Le dossier fait le double de sa taille et c’est signe qu’il est presque prêt. Presque. Il manque une lettre de recommandation, une seule, avant que les hautes instances de l’Académie personnifiées par quelqu’un d’autre que Sanders ou Demers, merci la providence, soient en mesure d’envoyer ma candidature à Sydney. Une lettre rédigée par un pair, par quelqu’un du milieu, par une référence dans son domaine qui croit que je pourrais bien en être une dans le mien. On voit les prémices de l’océan, par la fenêtre. On voit du bleu dans toutes ses teintes et toutes ses formes, tantôt tranquille tantôt secoué par la brise de fin de journée. Juste une lettre et c’est décidé, j’y vais. Oh, tu l’as décidé bien avant ça, Ginny. J’aurais pas été jusque-là pour rien, j’aurais pas fait tout ça pour finir par passer les formulaires à la déchiqueteuse. Alors qu’est-ce qui te manque pour demander à quelqu’un du milieu, à une référence dans son domaine qui croit que tu pourrais bien en être une dans le tien? Je sais pas, ce qui me manque. Sûrement une confirmation quelconque, sûrement une réponse toute faite, parfaite. Sûrement quelque chose qui contrairement à tout le reste ne laisse pas un goût insipide sur ma langue. Depuis Swann, depuis Swann, les choses sont étranges. Depuis plus longtemps que ça. Mes doigts sont bien plus gelés qu’à l’habitude, mon souffle parfois est trop lent, d’autres fois alarmé et saccadé. Je ne dors plus et quand ça arrive, c’est mal, horriblement mal. L’Académie me donne une excuse comme une autre de ne pas tourner en rond entre les murs de la maison, creuser des tranchées du bout des orteils tellement j’ai peur de déranger. Plus rien ne goûte, plus rien ne sent. C’est comme si j’étais mise en berne, en pilote automatique, en action et en réaction sans la partie des réactions, sans rien finalement.

Tiens, ma clé tourne dans la serrure. Depuis que j’ai dit pour la première fois Sydney à son oreille, Auden me glisse entre les doigts. Chaque jour est synonyme d’un mètre de plus qu’il met entre nous ou alors c’est tout comme. Tu en mets toi aussi, des mètres, Ginny. On parle peu, on se regarde à peine. Il recolle les morceaux avec Damon, il est incroyable à voir évoluer, et il le fait bien (mieux) sans moi. Quand j’entre, je sais qu’il est là, ses chaussures sont laissées dans l’entrée, son carnet à croquis sur l’îlot. Une lettre, juste une. Il est peut-être au jardin ; non. Au salon ; non plus. À l’atelier? La porte est ouverte, il la ferme toujours quand il crée. Une lettre et une dizaine de pas à l’étage, alors que je perds le plus volontairement mon sillage jusqu’à l’embrasure de la porte de la chambre de Sloan. La tête appuyée sur le cadre de bois, je sais maintenant ce sur quoi ils sont rivés, mes iris. Sur mon fils, sur le nôtre, sur la confirmation qu’on s’aime tellement qu’on en a fait quelque chose d’absolument parfait comme le petit être emmitouflé dans autant de couvertures qu’il en voudra. On s’aime tellement, mais depuis que j’ai dit pour la première fois Sydney à son oreille, je sais plus si ça lui est suffisant. « Il a l’air si paisible. » un murmure pour la silhouette qui vient d’apparaître en biais, que je reconnaîtrais entre mille, depuis plus d’une décennie. Une lettre, et un soupir aussi.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyLun 5 Avr 2021 - 3:53



Sloan est parfait. Et puisque Sloan est un bambin âgé de quelques mois à peine, il ne peut pas me décevoir. Il ressemble de plus en plus à sa mère, il ne fait rien pour nous rendre la vie difficile. Il essaye déjà d’attraper tout ce qu’il peut du bout de sois doigts boudinés et je le soupçonne aussi de vouloir s’enfuir de son berceau. Il est curieux et c’est la meilleure chose qu’il puisse être; et je ne dis pas ça parce qu’à ses côtés n’importe quel trait de caractère se transforme en le plus beau des compliments. Je me moque de Saül qui choie trop son gamin mais au fond on n’est pas frères pour rien: on agit tous les deux de la même façon. Ils sont ce qu’on a de plus précieux. Même à l’autre bout du monde, la famiglia reste la famiglia et les liens du sang sont les seuls qu’on ne pourra jamais nous enlever. Ils sont ce qu’on a de plus précieux. On a acheté une chaise de merde qu’on voit dans les vieux films, le genre qui bascule d’avant en arrière. Sloan aime bien, alors je m’y fais. Il est doucement bercé entre mes bras, choyé par mes yeux qui ne le quittent pas un seul instant. « Il a l’air si paisible. » On l’était tous les deux.

Je ne l’ai pas entendue rentrer, je ne l’ai pas entendue arriver non plus. Généralement, je l’entends buter contre chaque meuble en même temps qu’elle manque de tomber lorsqu’elle retire ses Converse boueuses un peu trop loin de la porte d’entrée pour que je ne trouve pas le moyen de me plaindre. C’est comme si elle avait fait l’effort de ne pas se faire connaître, de ne pas déranger non plus. Comme si elle n’était déjà plus chez elle. Mes iris brunes quittent celles de l’enfant pour se poser sur ma femme pendant quelques secondes, sans que je ne sache quoi lui dire. La voir me fait plus de mal que de bien, je resserre un peu plus Sloan contre moi sans même m’en rendre compte, comme si elle allait me le voler en partant. “Il l’est.” Je ne conjugue pas au passé. Elle ne sera jamais une présence néfaste pour lui, bien au contraire, et je n’imposerai jamais une quelconque dispute parentale à un enfant qui ne le mérite pas. Il n’y a même pas de quoi se disputer puisque pour ça il faudrait qu’il y ait un dialogue.

Une part de moi a envie de désamorcer la bombe, l’autre ne sait que la rendre plus destructrice encore. Mes pas me mènent déjà à la porte de la chambre et alors que je voudrais l’embrasser et lui demander comment s’est passée sa journée, puisque je m’en soucie réellement, je ne sais que passer à côté d’elle sans jamais la toucher en un seul instant, me contenant de sentir son effluve. “C’est bientôt l’heure de son biberon.” La chambre est surtout trop petite pour nous trois en ce moment et je n’ai pas envie d’être le témoin de ces yeux là ni même du spectacle de jeune mère attendrie par une telle scène. La scène n’a rien de nouveau. La seule chose qui change, c’est Ginny, et mes pas qui filent vers la cuisine pour lui préparer son lait, ni trop chaud, ni trop froid. “Il préfère jouer avec ses orteils plutôt qu’avec ses jouets maintenant.” C’est ce à quoi ressembleront nos conversations quand je devrai me contenter de lui résumer ce qu’il se passe dans la vie de notre fils alors qu’elle ne sera plus là pour le voir et le vivre au jour le jour ? Autant que je commence à m’entraîner dès à présent, alors. Je n’avais jamais prévu un tel scénario.











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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyJeu 8 Avr 2021 - 15:40


Il l’est.” il est paisible et Auden l’est aussi. Était. C’est une guerre déjà perdue d’avance parce que personne n’a envie de se battre, encore moins lorsqu’il se lève avec toute la douceur dont il est capable, même douceur qui laisse un sillage de coton dès lors qu’il passe à côté de moi sans me voir. Ce qui m’aurait terrifié il y a des années de ça me semble presque toxiquement normal, évident. C’est bien ce qui se passe, depuis des semaines non? Les habitudes de se confondre au papier peint et à la tapisserie, les murs ne sont jamais assez blancs pour que ma peau s’y accorde. Parfois, j’ai l’impression de nous regarder de l’autre rive, les berges si effacées que leur ligne se confond avec l’horizon. Ou alors ce sont nos silhouettes qui le font, tellement loin que je ne l’entend pas parler, que je l’entends à peine sourire. Il ne parle pas. Il ne sourit pas. Moi non plus. On dit que lorsqu’on est d’un côté du lac, on peut entendre la conversation qui a lieu sur le rivage d’en face aussi clairement que si elle nous était chuchotée à l’oreille. Pour ça, il faudrait qu’il y ait un dialogue.

Auden à la cuisine, et pour une fois mes pas ne se sentent pas de trop, mais ne se sentent pas du tout bienvenus non plus. Au neutre. “C’est bientôt l’heure de son biberon.” j’ai le droit de dire qu’il est un excellent père, j’ai pas le droit de me dire qu’il est un bien meilleur parent que je ne le serai jamais. “Il préfère jouer avec ses orteils plutôt qu’avec ses jouets maintenant.” j’ai pas le droit de me le dire et pourtant j’y suis presque, à y penser plus fort que je pense à tout le reste. Je me surprends à reconnaître la tasse dans laquelle j’ai bu mon café ce matin, là, sur le coin de l’évier. Mes mains voudraient la laver rien que pour s’occuper à faire autre chose, autre chose que de pianoter dans une absence de mouvement les gestes qu’ils feraient s’ils prenaient la lettre sans lettres qui attend sagement au fond de mon sac. Personne ne s’étonne que j’espère qu’Auden la rédige, celle-là. Depuis bien plus longtemps que je ne l’assume, ce sont ses mots à lui que j’imagine voir se tracer, tantôt vifs, tantôt piquants, tantôt francs, toujours, sur le papier qui complètera mon dossier d’admission. C’est ainsi que ça devrait être et c’est ainsi que je devrais lui expliquer. Que son avis compte. Qu’il est plus important que tout le reste. Que c’est sa voix qui doit s’associer à mes rêves, que c’est lui que je dois entendre comme un écho qui me pousse à avancer, à essayer, à être moi-même, à me l’accorder. Un soupir, je ne sais même pas s’il vient de lui ou de moi. De nous. Il n’écrira rien. Il ne signera rien. Il ne trouvera même pas de raisons ou de justifications contre, puisqu’il est contre tout simplement. Lui demander ferait bien trop mal, pas parce que je me voile la face sur sa réponse déjà si claire sans même qu’il ne l’articule, mais parce que réaliser que je n’en serais même pas surprise sera plus nocif que quoi que ce soit d’autre. Tout l’est déjà tellement.  

Ce sera comme ça, donc. Il préparera le lait à 17h, il lui lira des tas d’histoires et fera tout autant de voix pour raconter ses personnages une heure avant, après. Sloan jouera avec ses orteils et oubliera ses jouets, pour le lendemain changer complètement la dynamique et faire l’inverse le jour d’après. Il t’a parlé Ginny. Il me parle pas vraiment. « J’ai peur qu’il m’oublie pendant que je serai là-bas. » il ici pourrait être l’un comme l’autre, comme tous les deux. Surtout eux. T’as parlé au futur, t’as dit pendant.


Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Jeu 8 Avr 2021 - 23:47, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyJeu 8 Avr 2021 - 16:43



Sloan est jalousement gardé entre mes bras, comme si je m’attendais à ce qu’elle m’annonce qu’elle ne veut finalement pas partir seule et qu’elle emmène avec elle notre fils. Sa place est ici, à mes côtés, il est absolument impensable qu’il s’en aille déjà à Sydney. Il est trop jeune pour voyager, il doit grandir à son rythme et dans un environnement qu’il connaît, c’est à dire notre maison, ici, à Bayside. Mes journées se résument à prendre soin des siennes et de lui, tout simplement. C’est d’autant plus vrai depuis qu’on passe plus de temps éloignés l’un de l’autre que jamais. Elle a sa vie, j’ai la mienne, on ressemble à deux colocataires forcés de vivre ensemble. Mes baisers contre son cou ont laissé place à des “tu as à manger au frigo”, mes regards amoureux n’ont même plus aucun équivalent. Je l’aime, ça n’a pas changé et cela ne changera jamais, mais j’ai aujourd’hui une façon bien différente de le lui montrer. Sloan récolte toute ma douceur et puisqu’il représente une part d’elle, j’ose espérer qu’elle comprend qu’en m’occupant de lui, je suis toujours proche d’elle. Ce n’est pas une fin, c’est tout sauf une fin. C’est un moment difficile à passer comme on en a déjà vécu bien d’autres, à la seule différence que jusqu’à aujourd’hui nous n’avions jamais rien réussi à bâtir d’aussi beau. On recommencera, sans doute.

Je ne m’imagine pas abandonner, en tout cas. Je suis incapable de faire des efforts pour le moment encore mais ne perds pas espoir pour autant. Ce sera un devoir pour le Auden du futur alors que celui du présent est occupé à s’occuper de son fils, ce cadeau de Dieu. « J’ai peur qu’il m’oublie pendant que je serai là-bas. » Ginny, elle, ne sait que mettre les deux pieds dans le plat, comme à son habitude. Je n’ai jamais peur de la confrontation, du combat, des pertes humaines et matérielles. Mais pas quand ça la touche, elle. Pas quand ça nous touche. Je souffle doucement, venant sûrement chatouiller le cou du bambin par la même occasion. Mes yeux sont posés sur ceux de ma femme, neutres au possible. Elle sait que tout est pire encore quand je ne prends même pas la peine d’être énervé ou que je ne perds pas mes moyens pour finalement venir frapper la première chose ou personne venue. “Dis pas n’importe quoi. Partir là-bas est déjà n’importe quoi en soit mais je parle surtout du fait qu’elle pense que son fils puisse l’oublier. Elle est bien supposée partir deux mois, non? Pas dix. Il ne l’oubliera pas aussi rapidement, même si par ses mots je comprends aussi qu’elle n’a pas prévu de rentrer durant tout le temps de sa formation - sinon, elle ne se poserait pas la question. Ma réponse est sans appel, sans délicatesse non plus. Je la traite comme toutes les personnes de son entourage que je déteste, ceux qui l’infantilisent et ne la voient pas à sa juste valeur. “Tu seras toujours sa mère.” Peu importe ce qu’il se passe entre nous, elle est celle qui l’a enfantée et je ne reniera jamais cela. Je ne chercherai jamais à les éloigner l’un de l’autre non plus, bien trop au courant des difficultés qu’amènent de telles situations pour un enfant. Damon en a déjà pâti, je ne veux pas reproduire les mêmes erreurs. “Mais si t’en avais vraiment peur, tu partirais pas.” Si elle craignait réellement de perdre le lien qui la relie à son fils, elle ne prendrait aucun risque. N’est-ce pas? Ce n’est qu’une remarque comme une autre, elle en fera ce qu’elle veut. Le lait est assez chauffé et moi, je fils déjà dans une troisième pièce.











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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyVen 9 Avr 2021 - 1:28


Dis pas n’importe quoi.
Tu seras toujours sa mère.
Mais si t’en avais vraiment peur, tu partirais pas.

Et lui il part. Ça te fait quoi?

J’ai peur que Sloan m’oublie. J’ai peur qu’Auden m’oublie. J’ai peur que tout ça soit le début de quelque chose que je n’assume pas, j’ai peur que de rester dans la cuisine alors qu’il file avec notre fils au salon soit la plus pire des décisions. J’ai peur d’avoir entendu mon père à travers ses mots et j’ai peur que ce soit ma mère qui revienne dans ses soupirs. J’ai peur d’arrêter d’énumérer tout ce qui me terrifie parce que lorsque ma gorge serrée cessera de mettre de jolis filtres sur ma langue et sur mes lèvres et au creux de mes yeux, c’est ma voix qui succèdera à la sienne dans la pièce vide. « T’as raison. » j’ai oublié des tas de choses dans ma vie mais qu’Auden me connaît par cœur, ça par contre, c’est resté. S’il l’avait été lui aussi, probablement qu’il aurait pu se contenter d’exploser ou d’hocher de la tête, d’hausser le ton ou de combler à l'acide. D’avoir une confirmation aussi rapide de ce qu’il sait déjà. Bien sûr qu’il a raison. Bien sûr que s’il utilise les mêmes paroles qu’auraient eues mes parents, mon discours à moi s’y entrecoupe. Celui d’une Ginny qui n’a jamais rien choisi de sa vie. Celui d’une Ginny qui choisit maintenant, qui s’est gavée d’un choix et des cinquante autres après et qui a tout étalé aux murs et au sol et dans mon sac et au fil de mon dossier et dans la chambre d’à-côté. J’ai choisi le bon comme le mauvais, j’ai choisi le beau comme le mal, j’ai choisi et je choisis encore. Alors t’as peur de quoi? Je sais pas. J’ai pas encore choisi ça.

Ma silhouette se démarque d’un pas, se détache du tabouret en angle de l’îlot pour suivre la sienne quand bien même il est parti depuis un moment déjà. Ce sont les gazouillis de Sloan qui m’attirent comme la lumière pour une luciole. Auden est calé contre le canapé, Sloan joue dans les bras de son père avec ce qui semble être des retailles de tissus, des bouts de papier coloré. Ce n’est pas parce que je pars que je ne veux plus de ça. Ça n’a jamais été le cas. Ce n’est pas parce que je veux être ailleurs que je n’ai plus le droit d’être ici. J’ai peur de perdre ma place parce que je l’aurai oubliée, à force. C’est ça qui bloque, c’est ça qui grince, c’est ça que je range loin, creux, le plus enfoui possible à l’intérieur sous des caisses et des filières et des cartables et d’autres boîtes encore. Quand je me pose au sol face au canapé, face à eux, mes doigts jouent avec ceux de Sloan aussi longtemps qu’il le voudra. Ils font des nœuds et des casse-têtes chinois, ils le chatouillent, relancent encore. Auden est toujours là et la seule manière pour moi de le savoir reste les éclats de l’odeur de sa peau, celle qui sent un peu moins la peinture depuis quelques temps, celle qui sent le lait et les siestes, et Auden, juste Auden. Il me manque. Il me manquera encore plus, là-bas. Mais j’ai pas peur. Pas de ça. Une minute passe, une autre ensuite. Tout le temps qu’il faut entre une seconde et une heure, je dirais.

Tandis que Sloan semble avoir décidé de jeter son attention sur l’oreille d’un Pizza endormi, affalé sur le canapé à côté de lui, mon menton se cale sur le genou d’Auden, mes yeux remontent vers les siens sans s’attendre à les trouver pour autant. « Est-ce que tu vas me demander pourquoi j’ai voulu y aller, un jour? » il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Il voudra peut-être savoir, un jour, ce qui a fait que c’est ce que j’ai choisi, là, maintenant, tout juste, aujourd’hui. Peut-être que non, peut-être que Sydney restera un grain de sable dans l’engrenage, peut-être que plus jamais il ne voudra l’aborder. Il n’y a aucune pointe de presse ni d’agressivité dans ma voix, aucune chance que je le force à dire quoi que ce soit. Le silence suffirait, s’il ne sait pas.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyVen 9 Avr 2021 - 2:48



« T’as raison. » Je sais. J’aurais préféré qu’lle dise tout sauf ça, pourtant, parce qu’elle me laisse du terrain là où elle devrait plutôt défendre son avis et ses idéaux. Elle courbe l’échine comme du temps de l’Université et je déteste ça, parce que je déteste tout autant qu’on puisse revenir quinze années en arrière comme si nous n’avions jamais évolué depuis. C’est une putain de connerie. On a traversé le monde, on a emmenagé ensemble, on s’est mariés une infinité de fois et, surtout, on a eu un fils. Il s’est passé tellement de choses que je ne peux pas les résumer; comment est-ce qu’on pourrait agir comme si rien ne s’était passé ?

Watch me.

Ma silhouette s’éloigne de la sienne pour mieux jouer avec celle de Sloan, mon garçon avec lequel je n’ai pas à faire le moindre effort pour lui tendre un sourire sincèrement heureux et amusé. Il ne ternit pas quand elle se joint à nous. Bien sûr que non. Il est autant son fils qu’il est le mien, elle a tous les droits du monde de s’amuser un peu avec lui et de profiter de ses premiers mois de vie avant qu’il ne grandisse trop rapidement. Elle fait bien de le faire maintenant, d’ailleurs, parce que bientôt elle sera à des centaines de kilomètres d’ici. Le bambin n’est jamais bien vaillant et c’est contre le pelage de Pizza qu’il vient finalement se blottir, prêt à s’endormir à son tour à tout instant dès qu’il aura terminé de jouer avec son oreille. J’imagine que tant qu’il ne la met pas dans sa bouche, on s’en sort plutôt bien. Ginny observe une chorégraphie bien différente alors qu’elle se repose contre mon genou et que mes yeux se plongent dans les siens sans aucune émotion. « Est-ce que tu vas me demander pourquoi j’ai voulu y aller, un jour? » Il ne lira toujours rien au creux de mes pupilles, même après ces quelques mots. Qu’elle relance le sujet n’a rien d’étonnant. Je ne la comprends pas, mais je la connais. Mon visage se rapproche du sien pour que nos yeux n’aient aucune distraction alentour. Tout ceci ressemble bien trop à un interrogatoire dans lequel on voudrait faire peur au témoin : ne reste plus qu’à savoir qui de nous deux ce terme définit. “Tu veux y aller parce que c’est de l’art, parce que Banksy, parce que tu as besoin d’exister par toi-même et te prouver que tu es capable de faire des choses bien, toute seule.” Pourquoi est ce que je voudrais poser une question à laquelle j’ai déjà la réponse ? Ginny qui part alors que je reste sur place n’a rien d’une nouveauté, à croire qu’elle répète le processus à chaque nouvelle décennie qu’on entame. Qu’elle ne compte pas sur moi pour la prochaine, ce serait évidemment celle de trop. Elle veut y aller pour elle et c’est bien ça mon problème. “J’ai pas raison?” Si, bien sûr que j’ai raison et que mes yeux la toisent et la défient de me dire le contraire.











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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyVen 9 Avr 2021 - 20:34


Ce serait cliché de dire que je sens son visage s’approcher avant qu’il ne le fasse, alors je ne le dirai pas. Ce que je dis par contre, c’est ce qui gratte à l’intérieur, ceci justifie cela. Avant d’être mon mari et d’être le père de mon fils, Auden est le peintre que j’estime le plus, l’artiste aux côtés duquel j’ai grandi plus que qui que ce soit d’autre. C’est à lui que je parle, c’est à lui que je veux parler, c’est lui que je regarde. Pas parce que ses autres rôles sont rangés ailleurs, pas parce que je doute de la place qu’il s’y est faite et qu’il aura toujours. Mais parce que c’est lui, qui comprendrait. C’est lui qui verrait que derrière les dizaines de milliers de discours et d’excuses que j’ai tournés sans cesse dans ma tête, il y a toujours les mots Je veux y aller qui prônent sur tout. Je veux essayer qui crie, qui tape contre mes tempes, quand le reste ne sont que des murmures. “Tu veux y aller parce que c’est de l’art, parce que Banksy, parce que tu as besoin d’exister par toi-même et te prouver que tu es capable de faire des choses bien, toute seule.” il sait, alors. Il savait depuis le début, il savait bien avant moi, il aurait su si c’était lui qui aurait entendu les conversations de couloirs à ma place, même s’il les avait écoutées d’une oreille et d’une seule. “J’ai pas raison?” évidemment qu'il a raison. Aucune lèvre ne se pince, aucune salive ne se ravale. Il a entendu comme il entend tout, il est bien trop proche pour que l’inverse soit vraie. À tous les niveaux, depuis tellement longtemps que compter prendrait une éternité.

Mais tout de même, je compte. Je compte ses phalanges qui s’égarent contre Sloan, je compte les nuances de noir et de marron et de miel au creux de ses prunelles. Je compte les secondes et je nous compte aussi, à travers. Je l’ai toujours compté. « Ça devrait pas être compliqué comme ça Auden. » avant, ça l’était pour une raison et des centaines d’autres. Avant, si tout allait bien, c’était nous les raisons, c’était nous les bâtons dans les roues, c’était nous le décalage dans la trame. Depuis que mon alliance est faite du même métal que la sienne, le monde entier aurait pu envoyer des chars d’assaut bondés de justifications doublées de preuves et de juridictions logiques et indiscutables qu’on n’aurait même pas bronché. L’instinct de se battre est parti parce qu’on avait gagné, on avait réussi. « Je devrais pas avoir l’impression que si je fais quelque chose pour moi ça veut aussi dire que je vous choisis pas. » mais j’ai échoué, au final. J’ai échoué à le lui faire entendre, j’ai échoué à ce qu’il sache que toute seule ne voulait pas dire sans lui, sans eux. « J’ai pas prévu arrêter de me choisir comme j’ai pas prévu arrêter de vous choisir non plus. » ma voix est douce, pourquoi est-ce qu’il en serait autrement. Sloan s’est endormi, Pizza aussi, tout le monde dort même s’il ne fait pas nuit. Et je veux y aller. Et je veux me choisir. Et je veux qu’il voit que c’est bien plus creux que tout le reste. Que si je ne me suis jamais accordé ça avant, c’était tout simplement parce que je n’étais pas assez forte pour le faire. Je le suis, maintenant. Il y a contribué. Il détesterait l’entendre, mais c’est grâce à lui que je dois y aller.

« J’ai besoin que tu me dises que tu réagiras pas comme ça la prochaine fois. » il y en aura une, peut-être dans un an, peut-être dans cinq minutes. Il y aura des décisions que j’aurai besoin de prendre seule et d’assumer seule, maintenant que je m’en sens capable. Ce sera simple, ce sera complexe, ce sera petit, ce sera immense. Mais ça reviendra. « J’ai besoin que tu me dises que tu comprends. T’as pas besoin d’accepter… juste, comprendre ça. » jamais j’oserais lui demander de me donner sa bénédiction s’il s’y oppose. Juste une confirmation qu’il me laissera faire mes erreurs, qu’il me laissera apprendre par moi-même, qu’il me laissera avancer, même si le chemin est saccagé.
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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptySam 10 Avr 2021 - 0:49



Même dans les moments difficiles, mon souffle se calque sur le sien. Je respire aussi doucement qu’elle le fait, quand bien même ce rythme ne me correspond pas. J’en ai pris l’habitude il y a longtemps, presque la première heure peut-être. Elle est trop proche pour que je l’ignore et ce n’est de toute façon pas ce dont j’ai envie, bien au contraire. « Ça devrait pas être compliqué comme ça Auden. » Et pourtant, c’est le cas depuis le premier jour. On devrait en avoir l’habitude maintenant, non? Difficile parce qu’on est trop différents, parce qu’elle n’est qu’une gamine, parce que je n’aime rien ni personne, parce qu’elle en aime finalement un autre, parce qu’elle s’envole à l’autre bout du monde. Repeat. Il y a bien des choses qui devraient être différentes mais voilà où on se trouve à nouveau, comment on se parle et se regarde aussi. La dernière fois où j’étais aussi proche d’elle, c’était pour lui tenir la main quand elle donnait la vie pour la seconde fois. « Je devrais pas avoir l’impression que si je fais quelque chose pour moi ça veut aussi dire que je vous choisis pas. » Sauf que dans la vie, on ne fait jamais ce dont on a envie. Elle devrait le savoir bien plus que qui que ce soit en ce monde alors que je me suis longtemps contenté d’en être le témoin. Aujourd’hui j’en suis l’instigateur et si jamais vous vous posez la question de savoir si je m’en veux, la réponse est non. Je connais les conséquences de mes actes tout autant que je sais que j’aurais été incapable de faire semblant d’être heureux sans elle à mes côtés. Encore. « J’ai pas prévu arrêter de me choisir comme j’ai pas prévu arrêter de vous choisir non plus. » Ginny explique encore et encore, elle a des arguments à revendre, des jolis mots et une voix d’ange allant de pair avec son visage qui l’est tout autant. Rien n’a d’effet sur moi, pourtant, et je reste aussi impassible qu’à la première seconde, mes yeux passant de l’un à l’autre des siens. Je sais pourquoi elle part, elle n’a pas besoin de me le dire encore et encore. Cela ne fait que remuer le couteau dans la plaie et m’agacer plus encore.

Il y a autre chose, pourtant. Bien sûr qu’il y a autre chose, elle avait déjà commencé à m’en parler. Je ne la pensais pas assez stupide pour déjà reprendre le sujet, pourtant. « J’ai besoin que tu me dises que tu réagiras pas comme ça la prochaine fois. » Le sourire sur mes lèvres ne devrait pas exister mais il grandit, pourtant. Doucement, simplement, il apparaît. Mes mains se posent de part et d’autre de son visage pour remettre ses cheveux en ordre et les passer derrière ses oreilles; mes lèvres trouvent le chemin jusqu’à son front. Il n’y a rien de faux dans ces gestes-là. Il n’y a rien de forcé dans mes gestes amoureux et dans le baiser que je porte contre sa peau. Je ne sais pas lui mentir, elle le verait si tel était le cas. « J’ai besoin que tu me dises que tu comprends. T’as pas besoin d’accepter… juste, comprendre ça. » Alors je ne mentirai jamais. Mon sourire grandit encore un peu plus mais il n’a rien d’heureux, comme le prouvent les mots que je murmure près d’elle tel un enième secret. “Je comprends.” C’est le cas. Je comprends ses raisons, je les connais. Je peux les citer dans l’ordre d’importance ou alphabétique, au choix. Mais. “Mais s’il y a une prochaine fois, j’espère que tu sais que je ne serai plus là à ton retour.” Mes mots sont sans doute plus meurtriers que n’importe quel coup de poing que j’aurais pu lui porter, et ça aussi je le sais et l’anticipe. Ce ne sont que les faits que je lui statue simplement, la mettant en garde des conséquences que pourraient avoir ses actes. Qu’elle parte cette fois-ci, je peux ravaler et encaisser et essayer de pardonner, à terme. Qu’elle pense déjà à recommencer et, surtout, qu’elle le fasse vraiment… oh, Dieu que les conséquences seraient d’un tout autre calibre. “J’imagine que tu le comprends en retour.” Je ne lui ordonnerai jamais de rester, c’est à elle de vivre avec les conséquences de ses actions parce que par “je ne serai plus là”, j’espère qu’elle comprend bien que les petits caractères disent “ce sera fini”. Enfin, je m'écarte doucement de son visage.











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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyMar 13 Avr 2021 - 19:59


Quand ses lèvres se posent sur mon front, je jure que tout est réglé. Que tout est pardonné, oublié, accepté, compris, assimilé. Mes yeux ne lâchent pas les siens, pas la moindre envie de riposter, ni même de pulsion d'attaquer, d'exploser. Il a parlé trop fort et trop vite, il est allé trop loin. J’ai pas réfléchi et j’ai gaffé, j’ai pris peur et je me suis refermée. Il fallait juste qu’on prenne le temps, le temps de clarifier, le temps de réaliser qu'on vaut bien mieux que ça. On a trouvé notre rythme et ce n’était qu’un retour en arrière à nos vieilles habitudes, nos vieilles maladresses, nos erreurs répétées tellement de fois que les compter ferait plus de mal que quoi que ce soit. Du bout des doigts je cherche les siens, cherche un contact, un grain de peau, un tissu, Auden, juste Auden. Je comprends.” une mèche glisse derrière mon oreille, mes prunelles restent à la recherche de leurs homologues.

Il se dégage et son sourire, oh son sourire. Il a changé. Il pique. Il agresse, il est le même, il est à mille lieux de moi. C’est toi qui part Ginny, tu te souviens pas? Mais s’il y a une prochaine fois, j’espère que tu sais que je ne serai plus là à ton retour.” la prochaine fois. La prochaine fois n’existait pas avant qu’il ait énoncé ces mots-là. La prochaine fois n’avait même pas de raison d’être parce qu’il aurait pu me donner envie toute seule, comme une grande, de déchirer les formulaires et de remettre Sydney à plus tard. Parce que la décision n’était pas encore aussi claire, aussi limpide qu’elle l’est désormais. Je doutais, je doutais et je dansais d’une case à l’autre, je titubais plutôt, personne ne danse et tout le monde est immobile. La prochaine fois comme ultimatum et comme prise de conscience, comme une claque à laquelle je ne m’attendais pas mais que je reçois à la même manière qu'une brillante révélation. Alors c’est ainsi qu’il va vouloir jouer. Alors c’est comme ça qu’on va transiger, maintenant. “J’imagine que tu le comprends en retour.” parfaitement, j’ai reçu le mémo, l’ait enregistré, assez pour hocher stupidement de la tête de la positive, assez pour me répéter encore et encore ses mots, ceux-là, au point où ils me donnent l’impression d’être tatoués sur ma peau. Ils remplacent ceux de mes parents, ils prennent le relai, ils servent de stigmates et ils me prouvent (il me prouve) qu’encore une fois, peu importe ce que je peux bien tenter de croire, vouloir être une personne entière est un rêve un peu trop inaccessible pour qui que ce soit portant mon nom.

Mes gestes sont lents, un peu parce que Sloan dort paisiblement, surtout parce que j’ai l’impression d’être face à un Auden que je n’ai jamais vu, que je voudrais ne jamais revoir. C’est comme si j’avais à l’apprivoiser, c’est comme si je n’en avais même plus la force. « Je t’aime. » sors avec toute la douceur du monde, dès lors que ma silhouette se redresse. Un pas en arrière, un autre. Je n’ai toujours pas détourné les yeux, essayant de chercher la moindre parcelle, la moindre miette, le moindre reste de lui, de celui que j’ai marié. De celui qui a toujours été là pour moi, pour me dire de ne jamais laisser qui que ce soit me dire quoi faire, d’oser le faire moi-même à chaque fois. Il en dirait quoi, lui, s'il était là? « Mais pas comme ça. » c’est pas lui que je vois. Ce n’est plus lui, en face de moi. La prochaine fois? Pas comme ça. « J’ai un dossier à terminer. » j’ai une lettre à faire signer et j’ai une candidature à poser. J’ai deux mois pour partir, et en une seconde il me donne l’impression de ne plus être celui que je veux voir rester.
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le complexe de Dieu
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with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

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Message(#) Sujet: Re: with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) with the birds i’ll share this lonely view (ginauden #105) EmptyMar 13 Avr 2021 - 21:52



Elle prend une bonne décision, Ginny, quand elle préfère hocher de la positive plutôt que de prononcer le moindre mot. C’est ce qu’elle pouvait faire de mieux, ma femme, en cet instant. Elle le sait et moi aussi, comme quoi on a pas tout perdu - ouais, osez dire qu’on a rien perdu du tout, n’empêche que cela ne nous a pas empêché de revenir dix ans en arrière. Mes doigts glissent contre sa peau alors qu’elle se relève et s’éloigne déjà, chose qu’elle ne fera qu’accentuer dans les jours à venir. Je ne la retiens pas, elle sait ce à quoi je m’en tiens. Mes doigts lâchent d’abord son visage, ses cheveux ensuite, ses hanches enfin. Mon corps se replace au fond du canapé, mes yeux guettent bien plus ceux de ma femme que notre fils assoupi. Je ne sais pas exactement quand est-ce qu’elle part et ne veux pas le savoir non plus. Que ce soit demain ou dans un mois, cela ne change rien.

« Je t’aime. » Je l’aime aussi mais ce n’est pas le sujet. Le statuer ne changera rien à la situation. C’est un fait immuable, il ne nous a jamais empêché de nous déchirer au fil des années et il n’empêchera rien cette fois-ci non plus. Elle part, je reste, ce n’est que l’histoire qui se répète sans que ce soit pour le bien de personne. Elle l’aurait eu ici aussi, sa foutue carrière. Elle est passée au second plan depuis toujours, pourquoi est-ce que maintenant elle devient la priorité? Devant moi, mais surtout devant Sloan. Je ne veux même pas avoir la réponse à cette question, tout comme elle n’aura aucun retour de ma part sur ses mots. « Mais pas comme ça. » Je l’ai aimé en tout temps sans jamais faire la fine bouche. Je l’ai aimé partout, même quand elle était justement ailleurs. Je l’ai aimé sans jamais le lui dire et je continuerai à le faire en cet instant, jugeant que mes mots auraient une saveur que je n’aurais jamais souhaité leur donner. Mon regard est toujours assassin, il parle bien mieux que tout le reste. « J’ai un dossier à terminer. » J’ai une vie à commencer à mener sans elle, comme avant. Si je me relève à mon tour, ce n’est que pour prendre mon fils dans mes bras et le mener un étage plus haut, jusque dans sa chambre. J’espère au moins qu’elle lui dira au revoir à lui, avant de partir. Pour le reste, on n’a pas besoin d’elle.











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