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 as it was || tommy #1

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as it was || tommy #1 Empty
Message(#) Sujet: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptyJeu 25 Aoû - 17:59


Il doit être environ midi lorsque tu remets tes vêtements civils. Oh non, ce n'est pas parce que tu as fait un petit quart de travail, mais plutôt parce que celui de nuit s'est étiré jusqu'au déjeuner. Tu auras tout juste le temps de manger un truc vite fait et d'aller dormir deux ou trois heures (avec de la chance) avant d'aller chercher Abby à la sortie d'école. Ça semble être un bon plan de match. Déjà que tu n'étais pas là pour son réveil, au moins tu seras présente pour aller la chercher plus tard. C'est bien loin d'être évident de jongler avec un horaire pareil en étant monoparentale - certains diraient sans doute que tu ne mets pas assez d'effort et ils auraient entièrement raison même si tu affirmes le contraire. Enfin, tu ramasses tes affaires dans ton casier que tu remets en totalité dans ton sac, avant de quitter l'urgence - ou de faire une tentative de. Parce qu'il faut évidemment que tu passes devant la salle de triage. C'est pas ta faute, c'est sur le chemin jusqu'à la sortie. Et évidemment, tu as un coup d'œil discret, mais pas vraiment attentif sur ce qui s'y passe à l'intérieur. Juste assez pour remarquer un visage familier à l'intérieur. Tu reviens soudainement sur tes pas pour aller faire une double vérification sur l'identité du patient. Oui, c'est bien Tommy que tu avais aperçu de l'autre côté. Même après toutes ses années, tu arrives à le reconnaître d'un regard rapide. Ton deuxième coup d'œil plus attentif te permet aussi de voir le bandage maladroit et bien ensanglanté à sa main droite. Bon, peut-être bien que tu peux rester un petit quinze minutes de plus pour lui. Pour prendre de ses nouvelles rapidement. Qu'est-ce qu'on raconte à une personne qu'on a pas revu depuis presque vingt ans ? Est-ce qu'il reste encore de l'amertume entre vous deux ? L'eau a coulé sous les ponts depuis. Est-il du même avis ? « C'est bon Jen, envoie-moi le dans la deux. » Tu interromps l'infirmière qui allait regarder ce que tu supposes être une coupure bien profonde dans la main de Tommy, puisque ses doigts sont tous bien en place. Elle hésite deux secondes avant de s'exécuter et tu en profites pour revenir sur tes pas. Tu passes derrière le poste de commande pour prendre la deuxième porte qui mène dans la salle deux. Tu aurais sans doute dû retourner te changer, mais bon, juste pour quinze minutes, ça n'en vaut pas la peine. Tu prends place sur le petit banc qui roule jusqu'à Tommy. « Bon, allez, montre-moi ça. » que tu lui dis en venant prendre sa main de tes mains gantées. Tu défais doucement le bandage, mais, bien sûr, le saignement reprend de plus belle. Tu étires ton bras pour reprendre une compresse que tu poses sur la blessure en faisant une pression dessus à l'aide de tes deux pouces. « C'est vrai alors ce qu'on dit sur la télé. » que tu débutes, alors qu'un sourire en coin se dessine sur tes lèvres. Tu lèves les yeux vers lui un instant. « Les dix kilos en trop. » que tu ajoutes pour préciser ton arrière pensée. On repasseras pour le professionnalisme, mais ça reste un compliment, non ? Mieux en vrai qu'à la télé. Tu trahis en même temps que tu l'as vu à la télé, mais ça doit lui arriver plus souvent de se faire faire une remarque là dessus plutôt que d'ignorer son passage à l'émission - même s'il n'est pas resté très très longtemps. Tu ne pourrais pas dire très précisément quand. Ça fait quand même longtemps tout ça, mais à croire que tous les hommes qui ont déserté ta vie ont décidé de s'y inscrire. Tommy est bien le seul que tu n'as pas revu depuis. Si ça c'est bien passé avec les autres… la suite logique devrait être là même. « T'as de la chance de tomber sur moi, je fais les plus belles cicatrices de l'Australie. » que tu plaisantes en lui adressant un clin d'oeil. Ouais, de l'Australie. Rien que ça. Une vraie petite couturière avec des années de pratique derrière la cravate - ça ne vous rajeunit pas ça. Tu n'as même pas besoin de voir la blessure pour savoir que ça prendra des points. « Tu t'es pas manqué. Comment tu t'es fait ça ? » que tu lui demandes alors qu'un petit redressement de la compresse te confirme que le sang n'a pas encore terminé de s'écouler, mais le débit semble quand même avoir diminué, c'est déjà bon signe.

@tommy warren as it was || tommy #1 394614564
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Abraham Taylor
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la voie de garage
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as it was || tommy #1 HSiifW9 Présent
ÂGE : 42 ans (08/12/1981)
SURNOM : il ne répond qu'à Abe, le tester c'est l'adopter
STATUT : eww, commitment
MÉTIER : propriétaire du garage Somerset Hills Motors basé à Kilcoy, capitaine de l'Australian Army à la retraite depuis 2012, employé officieux du ranch familial
LOGEMENT : Kilcoy, banlieue nord de Brisbane, au milieu des chiens, chats, poules, moutons, dindons, sans oublier Hulk Hogan (l'alpaga)
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POSTS : 8276 POINTS : 590

TW IN RP : exploitation animale, automédication, banalisation de l'alcool, maladie professionnelle, abandon parental, misogynie ordinaire, éducation religieuse (protestantisme)
TW IRL : non-communiqués
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : troisième des quatre fils Taylor › version humaine du Golden Retriver › toujours débraillé › main d'oeuvre gratos dans le ranch familial › équitation, pêche et boxe comme sainte trinité de la détente › "je sais où je vais, c'est le GPS qui se trompe" › ponctualité approximative › engagé dans l'Australian Army de 2000 à 2012 › père inconnu d'une vingtenaire élevée par un autre › impulsif mais se soigne(ish)
CODE COULEUR : blague en "burlywood"
RPs EN COURS : birdie 01amos 01raelyn 01lincoln 01chad 01milena 02tessa 03 (07/08)

FLASHBACKS / ALTERNATIFS : milena 01 (2017) / amos 02anna 01tessa 02 (ua gothique, 03/03)

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amos 01chad 01 › when it's love you give, i'll be a man of good faith, then in love you live, i'll make a stand i won't break, i'll be the rock you can build on, be there when you're old, to have and to hold.

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milena 01 (fb)milena 02 › lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I'll help you carry on, for it won't be long 'till I'm gonna need somebody to lean on.

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birdie 01 › happiness hit her like a train on a track, coming towards her stuck still no turning back, with every bubble she sank with her drink, and washed it away down the kitchen sink.

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lincoln 01 › true perfection has to be imperfect, I know that that sounds foolish but it's true, the day has come and now you'll have to accept the life inside your head we give to you

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CRÉDITS : avatar@selfmade & sign@keetika & userbar@loonywaltz
DC : hassan & vittorio & anwar
PSEUDO : yumita (élodie)
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Message(#) Sujet: Re: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptyLun 12 Sep - 20:45



Tommy Warren & @Leslie Oxton
Holdin' me back, gravity's holdin' me back, I want you to hold out the palm of your hand, why don't we leave it at that ? Nothin' to say when everything gets in the way, seems you cannot be replaced and I'm the one who will stay, oh, in this world, it's just us, you know it's not the same as it was. ☆☆


Il se revoyait encore, l’année précédente, céder aux jérémiades de sa mère pour l’inciter à venir s’occuper du problème de gouttière de la maison au prétexte que son père n’avait plus vingt ans. Plus l’âge de risquer de se rompre le cou en chutant de son échelle ou de la toiture, en somme, comme si son fils cadet était lui dans la fleur de l’âge pour ce genre d’activité. Mais qui d’autre que lui aurait accepté ? Marius et Elizabeth n’avaient probablement jamais tenu un marteau de leur vie, au mieux savaient-ils changer une ampoule sans faire appel à un électricien, quant à Scarlett elle parvenait à éviter avec moins de scrupules que lui les occasions de se retrouver nez à nez avec leurs parents, sans que ceux-ci ne puissent jouer la carte de l’unique petit-enfant qu’ils étaient en droit de pouvoir accueillir. Non, c’était donc bien évidemment Tommy que l’on avait envoyé sur le toit de la demeure familiale pour régler le souci de gouttière obstruée, en lui demandant au passage de vérifier si la tâche d’humidité sur le plafond du garage ne venait pas d’un problème sur le revêtement du toit. Tommy n’était certes pas très intelligent mais il avait au moins le mérite d’être manuel, c’était à peu de choses près ce que devaient se dire ses géniteurs, bien heureux que pour une fois la chose leur soit utile et que papa Warren puisse se contenter de l’attendre en bas avec une bière et un regard d’inspecteur des travaux finis – avec de la chance, sa mère aurait préparé un gâteau pour le dessert, et il aurait vaguement l’impression d’être accueilli comme un de leurs enfants et pas uniquement comme un manutentionnaire.

Aucune différence, donc, avec le fait d’être monté sur le toit de sa propre maison ce matin-là. Conditionné par trois années d’embauche aux petites heures du matin, Tommy n’était désormais plus capable de traîner au lit sur ses jours de repos, et quittait ses draps bien avant que le soleil n’éclaire totalement Toowong. Son plaisir s’il ne travaillait pas consistait à prendre son café sur le perron de sa maison, et de récolter un baiser furtif sur la joue lorsque Moïra partait pour l’école. Parfois il s’étonnait encore d’être parvenu à s’installer ici : la maison ne payait pas de mine, pour un oeil plus sévère elle aurait même eu l’air chancelante, mais après six années passées dans cet horrible appartement de Redcliffe la petite bicoque de Toowong revêtait à ses yeux des airs de palace. De palace nécessitant un véritable coup de neuf, et faute d’une vie sociale enviable au moins le Warren avait-il tout le temps du monde pour en faire son affaire. Les pluies diluviennes de début d’année avaient mis en lumière la fragilité de la toiture et de son étanchéité, et au rythme de ce que son budget lui permettait c’était donc ce à quoi il avait décidé de s’attaquer en premier, remplaçant une à une toutes les dalles de toit qui ne remplissaient plus leur rôle et s’assurant minutieusement que celles encore en état ne menaçaient pas de lui faire faux-bond dans un futur proche. Il savait ce qu’il faisait – aucun risque qu’il chute.

Ou peut-être que si. Peut-être qu’une glissade était vite arrivée, que ses converses si usées qu’elles semblaient sur le point de se trouer n’étaient pas non plus les chaussures les plus adaptées, et qu’à vouloir se rattraper à n’importe quoi il s’entaillerait la main sur un morceau de tôle et insulterait les grands morts de Dieu savait qui en atterrissant lourdement un étage plus bas. Peut-être. Et ainsi aux premières heures du midi, alors qu’il aurait pu redescendre de son toit avec la satisfaction du devoir accompli, il s’était retrouvé dans un box des urgences du Saint-Vincent, la main enroulée dans un antique torchon à carreaux et du sang tâchant aussi son t-shirt et son jean – il avait eu de la chance que le chauffeur de bus le laisse monter, à vrai dire. « Bon, allez, montre-moi ça. » Sortie de nulle part, la remarque avait arraché Tommy à ses pensées … et l’avait laissé sans voix. Quinze ans (ou peut-être même plus, dix-sept ?) n’étaient pas suffisants pour que Leslie lui soit devenue méconnaissable, et troublé par la coïncidence le brun s’était contenté d’obtempérer en silence et de tendre sa main par automatisme. « C'est vrai alors ce qu'on dit sur la télé. » Quoi donc ? « Les dix kilos en trop. » Ah. Souriant malgré un léger malaise, il avait secoué la tête « Je vais choisir de prendre ça pour un compliment. » mais grimacé aussitôt lorsqu’elle était venue compresser l’entaille de sa main avec de la gaze. Stérile, contrairement au vieux torchon qui ne méritait plus que la poubelle – une chance que de travailler sur les docks l’ait convaincu de faire son rappel contre le tétanos. « T'as de la chance de tomber sur moi, je fais les plus belles cicatrices de l'Australie. » Elle aurait pu être diablement sérieuse qu’il l’aurait cru sur parole de la même manière : il n’était même pas étonné de savoir qu’elle était devenue médecin, elle s’y destinait déjà à l’époque. A l’époque. « C’est sympa de me rassurer, j’te cache pas que vue ta tenue venant de n’importe qui d’autre j’me serais inquiété d’être le cobaye de quelqu’un d’absolument pas diplômé pour faire ça. » Réalisant à peine les mots hors de sa bouche qu’ils pouvaient prêter à confusion, il s’était néanmoins repris en bafouillant « Enfin j’veux dire, parce que t’as pas la blouse … Du coup tu as pas l’air … Enfin, t’es bien habillé, c’est pas ce que je veux dire … Bon. » Tais-toi, Tommy. Se raclant la gorge comme pour retrouver une contenance, il avait machinalement agité ses doigts pour vérifier qu’il pouvait encore les bouger – c’était tout ce à quoi il pensait, avant que Leslie ne déboule. « Tu t'es pas manqué. Comment tu t'es fait ça ? » Bêtement, quoi d’autre ? « En bricolant. Je refais la toiture chez moi, j’ai glissé … c’est idiot. » Mais comme probablement les trois-quarts des choses qui faisaient terminer aux urgences, la brune devait en avoir vu bien d’autres. « J’étais certain que tu serais bien devenue médecin. Je pensais pas que tu serais restée à Brisbane, cela dit. » Une façon comme une autre d’admettre qu’il lui arrivait encore de penser à elle, parfois. Comme on repensait à une vieille amitié qui s’était terminée bêtement – et là aussi, c’était idiot. Ça n’en avait pas tant l’air dix-sept ans en arrière, mais ils n’avaient plus vingt ans ni l’un ni l’autre et ce qui avait de l’importance à cet âge ressemblait à une broutille désormais.







    - I'm sorry for everything, oh, everything I've done. From the second that I was born it seems I had a loaded gun, and then I shot, shot, shot a hole through everything I loved -

:bss::
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Message(#) Sujet: Re: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptyDim 18 Sep - 1:44


« Je vais choisir de prendre ça pour un compliment. » Un sourire en coin se glisse sur ton visage devant son air peu à l'aise de son côté. C'est le souvenir de sa téléréalité qui le met mal à l'aise ou c'est le compliment ? On repassera pour ton professionnalisme. Il croira que t'en as aucun, mais, ouais, avec les inconnus, tu l'as. « C'en est un. » que tu lui confirmes au cas où il en doutait vraiment. Tu gardes pour toi le commentaire qu'il est toujours aussi beau gosse qu'avant - il est assez mal à l'aise comme ça. Il aurait peut-être préféré ça à la pression que tu exerces sur sa plaie pour arrêter le saignement vu la grimace qu'il fait. Les points de sutures d'abord, les compliments ensuite. « C’est sympa de me rassurer, j’te cache pas que vue ta tenue venant de n’importe qui d’autre j’me serais inquiété d’être le cobaye de quelqu’un d’absolument pas diplômé pour faire ça. » Oh s'il y a bien quelqu'un avec qui ne pas s'inquiéter du nombre de points de suture que tu as derrière la cravate, c'est bien toi. Il y a longtemps que tu as perdu le compte. Tes lèvres se pincent, cachant ton sourire amusé lorsqu'il réalise à peine les paroles qu'il vient tout juste de prononcer. Le voilà qui se met à bafouiller. « Enfin j’veux dire, parce que t’as pas la blouse … Du coup tu as pas l’air … Enfin, t’es bien habillé, c’est pas ce que je veux dire … Bon. » Tu laisses alors échapper un petit rire devant sa tentative complètement ratée de corriger ses paroles - même si ce n'était pas nécessaire. Tu avais très bien compris ce qu'il voulait dire. « Tu t'es cogné la tête ou c'est moi qui te met dans tous ses états ? » que tu lui réponds directement. Rien pour l'aider à reprendre un discours cohérent. Comme s'il n'y avait pas vraiment de bonnes réponses à cette question. Heureusement pour lui, tu reprends parole avant qu'il se remette a bafouiller encore plus. « J'plaisante Tommy. Respire. » Tu n'es pas trop certaine que ça marche comme technique pour détendre l'ambiance. Tu dois quand même avouer que tu es soulagée de voir que les choses ne reprennent pas où vous les aviez laissé plus de quinze ans auparavant. À moins que Tommy cache bien son jeu. Ce ne serait pas non plus impossible. « J'allais partir. Tu vas m'en devoir une pour t'avoir évité touuuuutes ses heures d'attente. » que tu précises pour justifier ta tenue venant de n'importe qui. Tu exagères à peine. On sait tous à quel point l'urgence peut être très très longue selon les journées. Aujourd'hui, en est une particulièrement chargée d'ailleurs. Personne ne va se plaindre que tu as pris le temps de recoudre un vieil ami avant de vraiment partir. Tout comme personne ne va vraiment s'étonner que tu sois encore là même si tu as déjà dit à demain à tout le monde. Mais bon, revenons un peu à nos moutons. Comment s'est-il blessé ? « En bricolant. Je refais la toiture chez moi, j’ai glissé … c’est idiot. » Tu acquiesces d'un signe de tête. Une chute d'un toit ? Il peut se contenter chanceux s'il ne s'est qu'ouvert la main au passage sans rien abîmer d'autre. « Tu t'es fait mal ailleurs ? » que tu lui demandes ensuite. Peut-être qu'il s'est vraiment cogné la tête finalement. Tu relâches finalement sa main pour tirer le tiroir non loin à ta droite histoire d'en ressortir tous les instruments nécessaires pour refermer sa plaie. « J’étais certain que tu serais bien devenue médecin. Je pensais pas que tu serais restée à Brisbane, cela dit. » Et personne te connaissant un tout petit peu à cet époque-là n'aurait jamais pensé non plus te voir avec un poste temps plein dans l'hôpital qui t'a vu naître. La vie est rempli de surprise et elle ne prend pas forcément le chemin qu'on aurait pensé. Tu hausses légèrement les épaules avant de reprendre parole. « J'suis partie, puis j'suis tombée enceinte et j'ai dû rester. » Voilà la version bien abrégée de ton histoire. De toute façon, ce n'était ni l'endroit ni le moment pour la version longue et ça ne l'intéressait sûrement pas de toute façon. S'il avait voulu prendre de tes nouvelles, il l'aurait fait avant, non ? « Tu as des enfants toi ? » que tu lui demandes, histoire de lui changer les idées, puisque tu enchaines rapidement d'un : « Ça pince un peu. » alors que tu traverses une première fois sa peau de l'aiguille. C'est un mensonge. Ça ne pince pas juste un peu, mais bon, faut bien mentir un peu. Tant qu'il ne perd pas conscience sous la douleur… Après tout, s'il est bricoleur, il sait peut-être déjà à quoi s'attendre.
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Message(#) Sujet: Re: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptySam 29 Oct - 5:05



Tommy Warren & @Leslie Oxton
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Les deux et quelques années passées depuis sa participation à Race of Australia étaient la seule raison pour laquelle Tommy parvenait à prendre (un peu) de recul sur le mal que lui avait apporté la brève médiatisation de sa personne. Les spectateurs l'avaient oublié aussi vite qu'ils l'avaient découvert, lui et les autres concurrents de l'émission n'étaient maintenant plus que des visages vaguement familiers, provoquant parfois un froncement de sourcils ou un plissement de nez dubitatif dans la salle d’attente du médecin ou dans la file d’attente à la caisse du supermarché. Mais tout cela, bien sûr, ne fonctionnait que si l’on n’était pas familier d’autre part, et à ce jeu-là Leslie battait encore beaucoup de monde à plate couture en termes de longévité, même après dix-sept années d’interruption. « C'en est un. » semblait en tout cas s’en être amusée la brune, face à un Tommy toujours méfiant lorsque les compliments visaient sa personne. Et toujours incapable de renvoyer les compliments de façon naturelle, semblait-il, tandis que ses propres explications se transformaient en un méli-mélo maladroit. « Tu t'es cogné la tête ou c'est moi qui te mets dans tous ses états ? » Ouvrant la bouche tel un poisson hors de l’eau, visiblement pris au dépourvu, il n’avait bien heureusement pas eu le temps d’aggraver son cas avant que Leslie n’ajoute « J'plaisante Tommy. Respire. » avec un léger rire. Mais le plus étonnant ? C’est que sans même s’en apercevoir le brun avait automatiquement perdu une partie de la tension qui tirait jusque-là dans ses épaules et dans sa nuque. « Désolé … J’fais partie de ces gens un peu à cran dans un hôpital. » avait-il néanmoins justifié, grimaçant légèrement tandis qu’elle manipulait sa main entaillée. N’importe quel médecin, infirmier ou personnel médical de façon générale devait probablement trouver cela irrationnel et risible, mais on ne pouvait pas reprocher à ceux qui ne fréquentaient les couloirs des hôpitaux qu’en tant que patients de préférer s’y rendre le moins possible. « J'allais partir. Tu vas m'en devoir une pour t'avoir évité touuuuutes ses heures d'attente. » Là-dessus il la croyait volontiers sur parole, et si quelques secondes plus tôt Leslie n’était rien de plus qu’un vieux souvenir teinté de regrets mais avec lequel il avait fait la paix, elle était suffisamment parvenue à le dérider pour qu’il plaisante et réponde « Deal. Mais j’suis carrément mauvais en couture, j’te préviens. » avec la même légèreté qu’il l’aurait fait (presque) vingt ans plus tôt – ce qui, pour Tommy, n’était pas rien.

Pour l’heure, c’était à Leslie que reviendrait l’instant couture, tandis que le brun était bien forcé d’admettre que sa maladresse était la seule responsable de sa blessure. Il en avait vu d’autres cependant, le dossier à son nom probablement enregistré dans un des serveurs de l’hôpital auraient même pu en attester, et quand la jeune femme avait demandé « Tu t'es fait mal ailleurs ? » il s’était contenté de secouer la tête et d’ironiser « Le boulot me donne déjà mal partout, j’sens plus la différence. » tandis qu’elle le quittait un instant des yeux pour rassembler son matériel de torture (oh, vraiment). La question semblant néanmoins sérieuse, il s’était repris lorsque la médecin avait reposé les yeux sur lui « Non, ça va. J’suis tombé dans l’herbe, ça a amorti la chute. » Il rajouterait quelques bleus à sa collection, il ne se passait déjà pas une semaine sans qu’il n’en récolte pas de nouveaux sur les docks. La suivant des yeux, il s’était permis une remarque sur le fait qu’elle soit ici et non pas n’importe où ailleurs – une marque de surprise plus qu’un reproche, tant la Leslie de ses souvenirs rêvait d’ailleurs et d’aventure. « J'suis partie, puis j'suis tombée enceinte et j'ai dû rester. » Ah. Légitime, et tout juste bon à servir de piqûre de rappel à Tommy : si sa vie à lui n’avait rien à voir avec ce qu’il en aurait pensé deux décennies en arrière, il n’y avait pas de raison qu’il en soit autrement pour la brune. « Tu as des enfants toi ? » Sa première réponse avait été une grimace, tandis que le prévenant d’un « Ça pince un peu. » détaché elle entreprenait de raccommoder sa main à coup d’aiguille stérile. « Hmhm. Une – ouch – une fille. Moïra, elle vient d’avoir treize ans. » Déjà treize ans. Malgré lui, Tommy avait fini par détourner le regard de la besogne de Leslie – il avait la sensation, il n’avait pas besoin de l’image. « Et le tien ? Ou les tiens, d’ailleurs. Aïe. » L’autre constat, c’était que Leslie ne portait pas d’alliance … Pas que cela n’ait forcément de rapport, cela dit. « Comment vont les jumeaux ? Ils ont quoi, vingt-cinq ans maintenant ? » Peut-être même un peu plus ; Tommy ne s'en rappelait que comme des enfants, et à une époque où lui-même n'était pas encore réellement un adulte. « J’vais devoir garder ça longtemps ? » avait-il finalement osé questionner, le regard déviant brièvement du côté de sa main blessée. Et comment allait-il pouvoir travailler efficacement en attendant, surtout ?







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Message(#) Sujet: Re: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptyVen 11 Nov - 20:33


« Désolé … J’fais partie de ces gens un peu à cran dans un hôpital. » Et il fait partie de la majorité des gens. Tout le monde est toujours un peu à cran dans un hôpital. Surtout du côté des urgences. C'est rarement pour une bonne raison qu'on s'y trouve. Ce n'est pas pareil d'arpenter les couloirs pour le travail ou pour une raison personnelle. Même toi, tu es un peu à cran quand tu es là pour les filles plutôt que pour travailler. Heureusement que ça n'arrive pas si souvent que ça. « Le syndrome de la blouse blanche, je vois. » Ce même syndrome qui fait monter la pression de tout le monde. Tu préfères encore faire monter la pression des gens pour d'autres raisons, mais bon, il faut croire que tu n'as pas choisi le bon métier pour ça. Au moins, ta tentative d'alléger un peu la situation semble tout du moins fonctionner. Tommy a recommencé à respirer. C'est pas rien. De toute manière, il n'est pas non plus en danger de mort. Tu ne vas pas lui apprendre qu'il lui reste deux mois à vivre. Pas de drame en vue. Sauf si, en plus d'avoir le syndrome de la blouse blanche, il a peur des aiguilles. Ça, ça deviendrait possiblement un problème. Des plans pour que tu te moques de lui le restant de ses jours s'il s'évanouit au premier point de suture. Enfin, dans une autre vie plutôt, puisque dans celle-là, ce sera probablement la seule fois que tu croiseras Tommy avant des mois, voir même des années. « Deal. Mais j’suis carrément mauvais en couture, j’te préviens. » Et par son deal, il vient de possiblement ce mettre dans la merde, puisque c'est le genre de promesse qui ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde. « Pas de couture, ni de toiture, mes choix sont limités. » Pas que tu doutes de ses capacités de refaire une toiture - sans l'ombre d'un doute bien meilleur que les tiennes. Mais vu où il se retrouve à l'instant même… tu voudrais pas avoir sa mort sur la conscience. De toute façon, il pourrait juste venir tondre ton gazon et tu trouverais l'échange de service excellent. T'es pas si exigeante que ça. Pour l'heure, le plus important reste de fermer cette plaie et de t'assurer qu'il ne s'est pas blessé ailleurs non plus. Il faut bien rester un minimum professionnel quand même. « Le boulot me donne déjà mal partout, j’sens plus la différence. » qu'il répond d'abord. Disons que ça va te prendre une réponse plus complète que ça, et il doit le comprendre par le simple regard que tu lui lances. « Non, ça va. J’suis tombé dans l’herbe, ça a amorti la chute. » Tu acquiesces finalement d'un signe de tête. Bon, c'est sûr que de tomber dans l'herbe, c'est mieux que de tomber sur une surface dure, mais de la hauteur qu'il est tombé, il aurait quand même pu se faire plus mal qu'une simple main écorchée.

Toute installée, tu débutes le premier point en continuant la discussion avec Tommy, plus pour le faire penser à autre chose. Son regard se détourne de ton aiguille qui charcute sa main, mais tu arrives quand même à voir la grimace qui passe sur son visage. « Hmhm. Une – ouch – une fille. Moïra, elle vient d’avoir treize ans. » - « Le début de l'adolescence. Quelle chance. » Tu te plains des difficultés d'être parent avec de jeunes enfants, mais l'adolescence ne doit pas être de tout repos non plus. Tu devrais profiter de tes petits problèmes avant qu'elles ne deviennent grandes à leurs tours. « Et le tien ? Ou les tiens, d’ailleurs. Aïe. » Encore deux autres points, et le tour est joué. « Ella a six ans et Abby cinq. C'est le moment où tu me dis que c'est le treize premières années les plus difficiles ? » Parce que tous les parents mentent aux nouveaux parents. D'abord, ce sont les deux premières années qui sont les plus difficiles. Quand ces fameuses années sont écoulées, le deux devient un cinq et ainsi de suite. On devrait juste être honnête et leur dire t'es dans la merde jusqu'à ce qu'ils dégagent de chez toi. C'est ça la vérité. « Comment vont les jumeaux ? Ils ont quoi, vingt-cinq ans maintenant ? » - « J'hésite entre vingt-sept et douze ans. » Vingt-sept pour Garry. Douze pour Jessalyn. Ça va de soi. Comment vont-ils ? Bien, sans doute. Personne n'est mort - pas même Joanna. Ce qui est quand même un exploit. « T'as pas assez de temps devant toi pour embarquer dans ce sujet là. » Et il comprendra facilement qu'avec les jumeaux, c'est toujours compliqué. Enfin, ils étaient encore très très jeunes la dernière fois qu'il les a vus. Et encore là, pendant les dernières années où Tommy meublait encore ta vie, tu ne vivais plus sous le même toit qu'eux. Donc, oui, ça remonte à bien trop longtemps. Ça ne vous rajeunit pas du tout ça.

« J’vais devoir garder ça longtemps ? » qu'il demande après que le quatrième et dernier point soit terminé. Au moins, il n'est pas tombé dans les pommes entre-temps. « Au moins dix jours. » Possiblement un peu plus s'il fait attention où non à ne pas trop faire travailler sa main. Tu en profites pour sortir ton téléphone pour consulter ton horaire. « Tu peux revenir hum.. » défiles l'écran pendant quelques secondes avant d'ajouter: « Mercredi dans deux semaines. Je pourrais te les enlever entre deux patients. » Ce n'est pas comme si c'était vraiment très long à faire. Honnêtement, il pourrait même le faire lui-même. « Qu'est-ce que tu fais comme travail ? Tu as besoin d'un arrêt ? » que tu lui demandes par la suite. Pas toujours évident de pouvoir fonctionner d'une seule main. De travailler encore moins.
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Message(#) Sujet: Re: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptyMer 11 Jan - 19:35



Tommy Warren & @Leslie Oxton
Holdin' me back, gravity's holdin' me back, I want you to hold out the palm of your hand, why don't we leave it at that ? Nothin' to say when everything gets in the way, seems you cannot be replaced and I'm the one who will stay, oh, in this world, it's just us, you know it's not the same as it was. ☆☆


« Le syndrome de la blouse blanche, je vois. »
Le syndrome de la blouse blanche, sans doute un peu. Les mauvais souvenirs, dans cet hôpital mais pas que, surtout. Mais bien trop habitué qu’il était à ne partager ces souvenirs avec personne, il comptait d’autant moins le faire avec quelqu’un qu’il n’avait pas revu depuis vingt ans, et s’était donc contenté d’un vague hochement de tête pour confirmer la théorie de Leslie sur la question. D’autant que dans son malheur (relatif) actuel il s’en sortait bien : sans l’intervention de son ancienne acolyte il aurait probablement passé encore quelques heures dans les environs, alors que grâce à elle il serait dehors peut-être même suffisamment tôt pour être rentré avant sa fille, et pouvoir nettoyer le bazar et les traces de sang abandonnées dans son départ précipité. En clair, il devait à Leslie une fière chandelle, ce que la concernée n’avait d’ailleurs pas manqué de lui faire remarquer d’un ton léger, Tommy s’engouffrant dans la brêche de la plaisanterie avec presque autant de naturel qu’il ne l’aurait fait à l’époque. À l’époque. « Pas de couture, ni de toiture, mes choix sont limités. » Oh, il ne l’avait pas volée celle-ci. « Et pas de cuisine non plus, je le crains … Sauf si tu n’as pas peur de l’intoxication alimentaire. » Soit, il exagérait peut-être un peu – et en même temps pouvait-on vraiment appeler “cuisiner” le fait de savoir mettre un plat surgelé au four, ou de faire cuire une boîte de raviolis ? « T’offrir un verre, ça par contre, c’est dans mes cordes … En tout bien tout honneur, j’entends. En souvenir du bon vieux temps. » Celui qui leur donnerait probablement l’impression d’avoir cent ans, mais sur lequel ils avaient désormais suffisamment de recul pour ne plus y repenser qu’avec tendresse, en mettant de côté la débâcle de leurs derniers échanges.

Tâchant néanmoins de rester professionnelle, l’urgentiste avait questionné Tommy sur sa chute, laquelle ne lui avait à priori pas causé d’autres dommages que celui pour lequel elle était déjà en train de s’affairer. Le brun n’excluait pas la possibilité de s’être déplacé une vertèbre ou froissé un muscle, et de n’en prendre conscience que lorsqu’il sortirait de son lit le lendemain matin, mais pragmatique comme toujours il le savait : il survivrait. Mais, son pragmatisme ayant tout de même des limites, il avait préféré regarder ailleurs et tenté de penser à autre chose tandis que l’aiguille à suture lui perçait la peau. Sa fille, par exemple, puisque c’était le sujet que Leslie avait choisi de mettre sur le tapis. « Le début de l'adolescence. Quelle chance. »« Je ne sais pas de quel Warren je préfèrerais qu’elle prenne le pli à ce sujet, je t’avoue. » Il finirait probablement avec un ulcère et quantité de cheveux blancs si Moïra avait l’adolescence de Scarlett ou la sienne, mais à voir ce qu’étaient devenus Elizabeth et Marius à l’âge adulte, Tommy n’était pas certain de vouloir que sa fille emprunte le même chemin. « Ella a six ans et Abby cinq. » avait finalement répondu la médecin lorsqu’il avait questionné à son tour « C'est le moment où tu me dis que c'est le treize premières années les plus difficiles ? » Deux enfants en deux ans, à ses yeux elle gagnait déjà haut la main la palme de la difficulté. « Y’a du mieux à partir du moment où ils savent s’habiller et se brosser les dents tous seuls, mais la négociation pour le premier téléphone portable c’est aussi un grand moment … Alors je dirais que tout dépend si t’es meilleure dans le rôle du bad cop ou de la monitrice de centre aéré. Aïe. » Dans un cas comme dans l’autre, la différence d’âge séparant Leslie des benjamins de sa fratrie lui donnaient au moins l’avantage de s’être déjà exercé aux deux rôles avant même la naissance de ses filles. Quel âge avaient-ils, d’ailleurs ? « J'hésite entre vingt-sept et douze ans. T'as pas assez de temps devant toi pour embarquer dans ce sujet-là. » Compliqué, donc. Et puisque l’urgentiste tenait un objet aiguisé entre ses mains, Tommy n’avait pas creusé plus loin et s’était contenté d’un « Je garde ça pour une prochaine fois, alors. » en laissant à la jeune femme le soin de décider s’il parlait plutôt de la revoir, ou de se retrouver à nouveau aux urgences – les probabilités semblaient équivalentes.

Le calvaire (oh, tout de suite) touchant à sa fin, le Warren avait enfin osé observer d’un oeil le travail de Leslie : ça ne faisait toujours pas envie, mais cela avait tout de même meilleure allure qu’à son arrivée. Son visage néanmoins s’était décomposé dès l’instant où la jeune femme lui avait annoncé : « Au moins dix jours. » avait de pouvoir retirer ces vilaines sutures. « Tu peux revenir hum … Mercredi dans deux semaines. Je pourrais te les enlever entre deux patients. » Il n’allait jamais pouvoir esquiver le travail aussi longtemps, voilà la seule chose à laquelle il pensait, et lorsqu’elle avait questionné « Qu'est-ce que tu fais comme travail ? Tu as besoin d'un arrêt ? » il n’avait pas su empêcher un rire nerveux de lui échapper. « Docker. Mais mes boss se moquent des arrêts, si j’suis pas sur mon lit de mort ou en taule j’dois être au boulot. » Il avait sans doute l’air de dramatiser, mais en réalité pas tant que ça ; La FLSC ne s'embarrassait pas vraiment avec les lois du travail, trop consciente qu’elle était d’exploiter la galère financière de la plupart de sa main d'œuvre. La boîte se foutait bien de l’expérience ou des antécédents, mais elle ne manquait jamais de rappeler que nul n’était irremplaçable. « Oublie ça, j’me débrouillerai. » Ou plutôt il remettait à plus tard quelque chose qui n’aurait pas plus de solution que maintenant. Mais s’il y avait bien une discipline dans laquelle Tommy excellait, c’était celle de faire l’autruche. « Ça se fait encore, de filer un bonbon aux patients qui ont été courageux ? » Il préférait plaisanter. Il était toujours meilleur à cela qu’à faire face à ses ennuis, là-dessus non plus il n’avait pas changé.







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Message(#) Sujet: Re: as it was || tommy #1 as it was || tommy #1 EmptySam 21 Jan - 1:04


« Et pas de cuisine non plus, je le crains … Sauf si tu n’as pas peur de l’intoxication alimentaire. » Tes choix sont vraiment plus que limités donc. Tu laisses échapper un léger rire avant de te mettre à réfléchir. Oh oui, qu'il ne pense pas s'en tirer aussi facilement après t'avoir tendu une telle perche. Vous savez, ses paroles qu'on dit en l'air en pensant que ça n'aboutira à rien de toute manière ? que la vie poursuit son cours et que ces fameuses paroles finissent par être oublié ? Pas de ça avec toi, tu comptes pas oublier du tout, même s'il ne l'est pensait possiblement pas. Malgré toutes les contraintes qu'il te met, tu lui trouvera une utilité pour te rendre ce petit service de rien - pour toi, ce n'est pas grand chose, juste quelques minutes de plus avant de rentrer chez toi, ou quelques minutes de sommeil de moins avant d'aller chercher Abby, c'est selon. « T’offrir un verre, ça par contre, c’est dans mes cordes … En tout bien tout honneur, j’entends. En souvenir du bon vieux temps. » Là, Tommy va définitivement trop loin pour pouvoir revenir sur ses paroles. Tu avais une meilleure idée en tête, mais, oui, ok, juste un verre. « Tant qu'on reparle pas de la fois où j'ai échappé mon déjeuner sur Joyce Miller, ça me va. » Joyce aka la plus belle fille du lycée aka aussi la fille que tu voyais dans ta soupe. Bah c'est elle qui l'a vu ta soupe, et de très proche. Pas nécessaire de préciser que tu ne lui as plus jamais reparler après ce petit incident de brûlure au deuxième degré - ok, non, c'est faux, mais elle n'était pas très contente. « Je te laisse mon numéro, et j'attend ton invitation. » que tu ajoutes en inscrivant ton numéro sur un bout de papier que tu tends dans sa direction. Il ne reste plus qu'à attendre une invitation officielle, celle qui vient avec une date, une heure et un endroit précis. Après, il faut simplement trouver un moment où vous êtes tous les deux libres. C'est pas gagné.

« Je ne sais pas de quel Warren je préfèrerais qu’elle prenne le pli à ce sujet, je t’avoue. » Le sujet des enfants vient sur le tapis assez rapidement. Quoi de mieux que de parler de vos progénitures en guise de diversion à l'aiguille qui transperce sa peau ? « Il te reste plus qu'à espérer qu'elle retienne de sa mère. » que tu ajoutes sans savoir comment était la fameuse mère à l'adolescence. Pire ou mieux que Tommy et sa fratrie ? À part avoir la jambe légère et se taper les deux frères, tu ne sais pas grand-chose d'elle et tu n'as jamais cherché à en savoir plus, ce qui a été injuste pour Tommy et votre amitié gâcher. Il était déjà trop tard quand tu t'en es rendu compte. « Y’a du mieux à partir du moment où ils savent s’habiller et se brosser les dents tous seuls, mais la négociation pour le premier téléphone portable c’est aussi un grand moment … Alors je dirais que tout dépend si t’es meilleure dans le rôle du bad cop ou de la monitrice de centre aéré. Aïe. » Ouf, le bad cop, vraiment, mais alors vraiment pas ton genre. Tu seras une mère horrible sans autorité. Monitrice de centre aéré ? Possiblement. Une journée ou deux, faut pas t'en demander trop non plus. « J'crois que je suis foutu dans les deux cas. » que tu ajoutes avec un sourire amusé en coin. Hey, vaut mieux en rire hen. Tu fais ton possible. C'est ce que tous les parents font. Abby est encore en vie, c'est déjà une énorme victoire en soi - quel horrible médecin tu ferais dans le cas contraire. « Je garde ça pour une prochaine fois, alors. » Pourvu que cette prochaine fois, ce soit pendant ce fameux verre qu'il t'offre et pas après une deuxième chute de son toit. Le moins souvent possible des personnes que tu connais aux urgences. Pas pour des blessures majeures du moins. Les points désormais terminés, Tommy ne semble tout de même pas très enjoué d'apprendre qu'il devra garder ses points pour quelques jours. Ça l'encombrera dans son travail ? C'est ce que tu cherches à savoir. « Docker. Mais mes boss se moquent des arrêts, si j’suis pas sur mon lit de mort ou en taule j’dois être au boulot. » Et tu avais misé juste. Ce sera compliqué pour lui de travailler avec une main qui ne fonctionne qu'à moitié. Et ce que lui ne comprend pas, c'est que les points peuvent se défaire s'il ne fait pas attention. « Oublie ça, j’me débrouillerai. » - « Je t'en fais un quand même au cas où tu changerais d'avis. » que tu ajoutes après lui avoir tendu le papier d'arrêt de travail pour dix jours. Ton boulot à toi est fait. Après, s'il ne veut même pas essayer de l'utiliser, c'est son problème à lui. T'es pas sa mère. Tu comptes pas lui dire quoi faire. « Ça se fait encore, de filer un bonbon aux patients qui ont été courageux ? » - « Seulement à ceux qui n'ont pas pleurnicher. » que tu le nargues en tirant le deuxième tiroir de ton bureau. « Les autres ont seulement droit à un autocollant. » que tu ajoutes en choisissant soigneusement un autocollant de capitaine américa (oui, je me trouve très drôle ) que tu viens coller sur sa main qui n'est pas blessé - quand même! Tu jettes un rapide coup d'oeil à ta montre, ouais, c'est chaud pour rattraper quelques heures de sommeil. Ça sonne le ronflement devant frozen sur le canapé. « J'attend ton coup de fil ? » que tu lui dis alors en te débarrassant des objets de tortures à l'endroit approprié. « Tu peux aussi m'écrire si t'as des problèmes avec ta main. » que tu ajoutes également. On ne s'est jamais comment peut tourner une plaie aussi banale que celle de Tommy. Ça lui évitera de repasser par les urgences. Et il te sera redevable deux fois plutôt qu'une. Quel dommage.
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