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 mind games, mistakes (sloscar#1)

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Sloane Jarecki
Sloane Jarecki
la voix de la raison
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans).
SURNOM : S, "hé Martinez, ready girl?" (pour ceux qui connaissent son ancien nom de famille), "mmgnnn" (sa fille n'a que 8 mois).
STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis peu.
MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
(c) franceskray
POSTS : 43 POINTS : 120

TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais)
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : mind games, mistakes (sloscar#1) Tumblr_inline_phgy53zNxY1vyc4sh_250
NATALIA (scénario en cours) after all the obstacles it's good to see you now with someone else, and it's such a miracle that you and me are still good friends. after all that we've been through, i know we're cool

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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)

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PENELOPE

penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ;
AVATAR : shay mitchell
CRÉDITS : avatar (c) kiddresources
DC : mac la menace, elena la présidente du dumb bitch club
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/04/2024

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Message(#) Sujet: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyLun 15 Avr 2024 - 4:21


Rinse and repeat : c'était la formule qu’elle se donnait à chaque nouvelle mission sur un lieu de tournage. Tourner la page sur le précédent et sur le lot de frustrations qu'il avait nécessairement amené, ne repartir qu’avec les meilleures intentions, et vivre les trois prochains mois en essayant de ne pas trop les subir. Il n'y avait pas de formules miracles pour bien vivre ce genre d’expériences, mais Sloane essaie d'en tirer le point positif le plus essentiel : à la fin de celles-ci, au moins, personne ne meurt ni ne détruit sa vie (du moins, pas autrement qu’avec des martinis dès 9h du matin). C'était comme travailler avec de grands enfants, mais ceux-ci étaient alcoolisés et principalement affublés de problèmes de riches, ce qui abaissait dangereusement son taux de compassion jusqu'à un niveau relativement alarmant. C'était peut-être là, son gros souci : Jarecki avait du mal à trouver du capital sympathie au mec qui vivait une crise parce qu'un tweet raciste de 2020 était ressorti à son premier passage télé.

Cette fois, l'environnement était un peu plus spécial, et de fait, un peu moins prévisible : elle avait été appelée sur le tournage d'une série exclusive, dans la veine de Fifty Shades, Bridgerton, et tous les trucs un peu oléolé new age qui faisaient de l'audience depuis quelques années. Les scandales des précédentes expériences avaient forcé les exécutifs à tirer deux leçons : d'une, le cul n'était pas si drôle que ça, quand ça leur retombait sur la gueule. De deux, il leur fallait impérativement des coordinateurs d’intimité. Et des psys.
Voilà où Sloane rentrait en scène : l’intensité relative et la fréquence des scènes intimes avaient le potentiel de mettre mal à l'aise les acteurs principaux et tout le staff dans leur périphérie. C'était un processus lourd, complexe, et souvent inconfortable pour la majorité des personnes concernées, et le renfort d'un psychologue sur place auprès duquel décharger le trop-plein de stress et d'émotions négatives au mieux, ou se plaindre du harcèlement ou de bodyshaming au pire, était un gain de temps pour toutes les parties.

Elle avait son petit rituel, depuis le temps : déjà, saluer l'équipe (on prenait le mieux la température auprès des moins bien payés, qui avaient moins de scrupules à balancer), puis les acteurs, avec leurs agents qui avaient soit la bienveillance ou l’intelligence de rentrer dans le jeu, soit se tiraient d’office une balle dans le pied en s’opposant parfaitement à l’idée de conversations gratuites avec des personnes diplômées pour les avoir. L'actrice principale était donc parmi les derniers membres de l’équipe à qui elle allait rendre visite. Petite loge, mais bien équipée, plafond bas sur lequel elle manque de se cogner depuis la perche de ses talons, et au centre, gamine aux yeux brillants un peu étonnée de la voir. Pour peu, elle ferait penser à Sloane aux ados qu’elle avait l'habitude de suivre, et l'idée lui colle une légère grimace. « C’est possible de vous déranger deux minutes ? » Elle retoque sur la porte maintenant fermée derrière elle et salue d’une main pour la mettre en confiance. Enfin, coup d'oeil circulaire sur son entourage direct : le coiffeur et la maquilleuse lui sourient d'un air de connaissance, l’actrice hoche la tête d'un air hésitant, une autre silhouette s'impose. Si son code personnel lui dicte de toujours passer par la personne visée et jamais par un tiers (ni parent, ni agent), elle se force quand même à considérer la dernière.

Et peut-être qu’elle n’aurait pas dû, finalement, parce que les souvenirs affluent confusément, et son corps réagit une demi-seconde avant elle : c’est à peine assez pour qu’elle s’empourpre, et définitivement insuffisant pour que son rictus ne trahisse quoi que ce soit d’autre qu’une connivence certaine envers l’intéressée. « Sloane Jarecki, je suis la psychologue assignée pour le tournage. » Elle s’adresse cette fois principalement à l’actrice. Qu’importe son déplaisir relatif de croiser des personnes rencontrées dans un cadre amplement différent du professionnel, elle est venue pour accomplir sa première mission. « Comme ce n’est pas le meilleur moment, j’espérais qu’on puisse prévoir un créneau pour se rencontrer plus tard. » Brève oeillade en direction de Scarlett, qu’elle n’ose pas détailler plus de peur de s’y perdre de façon trop visible, lui signifiant quand même d’un regard qu’elle la reconnaît. Elle aurait juste aimé la reconnaître dans un autre cadre.

@Scarlett Bridgers :OO:
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Scarlett Bridgers
Scarlett Bridgers
le masque de verre
le masque de verre
Présence réduite
ÂGE : 31 ans | 12.01.93
SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact.
STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes.
MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30.
LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins.
mind games, mistakes (sloscar#1) 9ab1c0246681e90aa0af67749b473050
POSTS : 231 POINTS : 620

TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd.
TW IRL : //
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain
CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff
RPs EN COURS :
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SLOANE ♤ where I'm coming from, yeah, it's a darker side of me that makes you feel so numb 'cause we're hot like hell, does it burn when I'm not there? 01 02 03 04

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SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do 01 02 03 04

mind games, mistakes (sloscar#1) Ad640d37e0302c723ab6681d6302639054e33baaRUBEN ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone 01 02 03 04

mind games, mistakes (sloscar#1) D3ae6560a272eff01a9da8141566c30916c853b8JO ♤ we fight and we argue, you'll still love me blind, if we don't fuck this whole thing up, guaranteed, i can blow your mind 01 02 03

Rory 01Jiyeon 02Sami 01Penny 01Lena 01

RPs TERMINÉS :
Stella 01Ken 01Jiyeon 01

AVATAR : Dua Lipa
CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif harry ©ftdonavynil, gifs swann, jo ©harley, ub ©loonywaltz
DC : Marceline la tornade & Madison la souris
PSEUDO : ©bbberry
Femme (elle)
INSCRIT LE : 10/11/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t52073-scarlett-i-know-you-re-dying-trying-to-figure-me-out
https://www.30yearsstillyoung.com/t52089-scarlett-my-name-s-on-the-tip-of-your-tongue-keep-running-your-mouth
https://www.30yearsstillyoung.com/t53771-scarlett-bridgers-instagram

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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyLun 15 Avr 2024 - 11:45


Scarlett se déplace parfois sur les plateaux, surtout lorsque se lancent les tournages et qu’elle veut s’assurer que tout est mis parfaitement en place pour la personne qu’elle représente. Elle aime que son métier ne l’enchaîne pas à un bureau, derrière un ordinateur, et elle sait qu’elle est douée pour parler avec les autres, imposer ses souhaits et ceux des contrats qu’elle gère ; elle adore la sensation de rentrer dans une nouvelle pièce avec l’assurance de sa réputation qui la précède et son attitude qui ne la laisse jamais vaciller. C’est quelque chose qu’elle s’est promis, en grandissant : un jour, elle rentrerait dans les pièces et elle serait importante, on la regarderait parce qu’elle serait charismatique et celle qui call the shots. On ne la regarderait pas parce qu’elle était jolie - ou du moins pas seulement - ni parce qu’elle avait des habits de secondes mains usées aux coudes et aux genoux, ou une mère à côté d’elle qui ne tenait pas debout sur ses pieds et avait l’air stone.

Ce jour-là, en arrivant sur le tournage, ses lunettes de soleil relevés dans ses longs cheveux bruns, son pantalon de tailleur évasé et sa chemise ouverte sur un corset noir, elle sait qu’on la regarde parce qu’elle est Scarlett Bridgers, qu’on la reconnait, et qu’elle inspire le respect, parfois l’admiration, parfois la crainte. Elle a réussi.

Installée dans la loge de Ivy Wicks, la jeune actrice que Scarlett représente, les deux jeunes femmes discutent de la possibilité d’un article dans Cosmopolitan, pendant que la maquilleuse retouche son teint. Scarlett est négligemment appuyée contre la table, ses longues jambes tendues devant elle et elle ne se redresse pas, d’abord, quand la porte s’ouvre. Elle se contente de relever la tête. « C’est possible de vous déranger deux minutes ? » L’inconnue rentre directement, adresse un signe de la main. Scarlett a l’avantage une demi-seconde : elle est la première à la voir et la reconnaître, tandis que Sloane - toujours physionomiste, Scarlett n’oublie ni les visages ni les prénoms, peu importe les lumières sombres des dancefloors - met quelques secondes avant de poser son regard sur elle. Ses iris brillent un instant. Scarlett, elle, reste impassible, comme à son habitude, bien qu’au fond, elle se demande ce qu’elle fait là, évidemment.

« Sloane Jarecki, je suis la psychologue assignée pour le tournage. » La réaction dans la pièce est immédiate, Scarlett fronce légèrement les sourcils, Ivy se tourne vers Scarlett avec ses yeux d’enfant perdue, « Une psy ? » elle demande, avant de se tourner sur son fauteuil malgré tout et de faire un sourire à Sloane, « Je suis Ivy, je - » « Nous n’avons pas été mises au courant de la présence d’une psychologue sur le tournage », coupe Scarlett. Elle s’est redressée et a oté les lunettes perchées dans ses cheveux pour les poser sur un coin de la table. She means business, now.

« Comme ce n’est pas le meilleur moment, j’espérais qu’on puisse prévoir un créneau pour se rencontrer plus tard », continue Sloane à l’attention d’Ivy, avant de jeter un regard à Scarlett. Scarlett ne cille pas, mais hausse très légèrement ses sourcils, comme pour répondre à la reconnaissance qu’affiche l’expression de Sloane. « Euh », hésite Ivy, « je ne savais pas que je devais voir une psy ? » « Tu n’as à voir personne », lui répond Scarlett en lui adressant un bref regard qui lui dit silencieusement qu’elle gère la situation avant de replonger ses yeux dans ceux de Sloane. « Je suis Scarlett Bridgers, l’agente de Miss Wicks », elle se présente, le visage fermé, tendant sa main vers Sloane - à moitié par politesse, à moitié par provocation. « Le contrat d’Ivy ne mentionnait pas la présence d’un psy sur le tournage, seulement d’une coordinatrice d’intimité. » Et Scarlett et Ivy l’ont rencontrée, il ne s’agit pas de Sloane. « Quand est-ce que cette décision a été prise par les exécutifs et quelles en sont les modalités, exactement ? » Elle croise les bras, redressant son menton pour jauger Sloane.

@Sloane Jarecki  mind games, mistakes (sloscar#1) 1f608



and they nicknamed her "the bolter"
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'




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STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis peu.
MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
(c) franceskray
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NATALIA (scénario en cours) after all the obstacles it's good to see you now with someone else, and it's such a miracle that you and me are still good friends. after all that we've been through, i know we're cool

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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyLun 15 Avr 2024 - 14:25


Elle entre et s’impose, trop consciente que demander trop longtemps la permission d’être entendue résulte souvent en l’oubli le plus total. Elle fait toujours un effet, Sloane : qu'il soit plaisant, méfiant ou totalement antipathique, elle a au moins le mérite de ne passer inaperçue nulle part en annonçant ce qu'elle vient faire ici. D’un plateau à l’autre, elle a soit l’impression d’être une sauveuse arrivée avant la grosse démission ou le burnout, soit celle de déranger dans un milieu où la santé mentale est encore une chimère qu’on préfère ne jamais aborder frontalement. Sur ce plateau-là, elle a plutôt eu la sensation d’être attendue : on l’a accueillie avec maladresse, mais la conscience d’une nécessité, et la volonté de lui laisser une marge de manœuvre relativement honnête. La dernière pièce qu’il lui reste à visiter, en revanche, tranche un peu plus que les précédentes.

« Une psy ? » La gamine à laquelle elle est infoutue de donner un âge a l’air confuse, mais à l’écoute - Sloane note la façon dont son regard passe énergiquement d’elle à celle qui doit être son agente, et le regard mi-confus, mi-autoritaire que la concernée lui porte. Il y a toujours un agent du chaos dans une pièce : le seul paramètre variable, c’est le temps qu’il faut pour le dénicher, et Scarlett a au moins eu la prévenance de se désigner d’elle-même. La psy s’autorise à poursuivre, consciente soudain qu’elle est en eaux troubles, mais pas moins motivée - tout l’inverse, s’il en faut. Ca lui permet de constater une seconde fois l’aisance avec laquelle Scarlett prend le dessus : elle a tout de l’agente tâtillonne qui se rebiffe face aux imprévus. Une avocate dans la mauvaise profession, en somme. Elle saisit la main qui lui est tendue et ajuste sa poigne ; celle de Scarlett est ferme, c’est celle d’une femme qui a dû s’imposer et montrer les crocs. Elle la reconnaît, parce qu’elle a adopté la même, et elle la frappe surtout parce que c’est celle d’une toute autre femme que celle qu’elle a rencontrée l’autre soir : évaporés, les doigts graciles qui frôlent ses hanches. « Enchantée », lâche-t-elle pourtant d'une voix plus basse, retenant sans trop de réussite un sourire goguenard caché aux autres par Bridgers, laquelle fait mur entre elle et sa protégée.

L’instant est bref, et Sloane ne s’y attarde pas. « Peu après l’échec flagrant d’une coordination d’intimité excessive pour la bonne consciente, et sans suivi psy pour l’appuyer sur plusieurs plateaux, j’imagine. » L’attitude conservatrice de Scarlett lui plairait presque, si elle n’avait pas revécu le même scénario sur chaque plateau, de la part d’au moins une personne à chaque fois. Au moins, elle est rodée à l’exercice : elle se penche légèrement sur le côté de sorte à croiser à nouveau le regard d’Ivy. « Mais évidemment : aucune obligation. C’est pensé comme un outil duquel se servir si nécessaire, pas comme une corvée. » Elle sent bien que l’actrice est quasi convaincue, mais qu’elle ne passera pas au-dessus de l’avis négatif de son agente. Elle revient à cette dernière, toujours coincée entre elle et la porte et séparée du reste de la pièce : « C’est ouvert à toutes les personnes fréquentant le set, évidemment… » Petit sourire narquois qui flirte avec la provocation : la brune semble être la dernière personne qui pourrait se pointer dans son bureau - avec une intention sincère de se confier, en tout cas. A cette distance, elle a tout le loisir de l’observer d’un peu plus près, le pli contrarié entre ses sourcils et l’interrogation dans son rictus. « Je suis présente sur le set trois fois par semaine : deux demi-journées, une journée entière. L’idée est d’avoir un bureau dédié et la possibilité de venir me voir à tout moment, quel que soit le besoin, et sans avoir besoin d’en informer l’équipe ou d’avoir son approbation. » Le regard appuyé est moins joueur qu'il n'est ferme cette fois : il est hors de question que Scarlett la contrecarre. « Si c'est un problème, je serais ravie de faire réécrire tous les contrats pour y ajouter mon nom, ainsi que celui des cuistots et de l’infirmière on call. Je ne voudrais surtout pas vous prendre au dépourvu… » Son sourcil haussé invite Scarlett à la challenger davantage : qu'elle tente et s’y brûle, car Sloane n'est pas très bonne perdante.

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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyLun 15 Avr 2024 - 16:40


L'enchanté n'est qu'un mot de politesse, en cet instant, Scarlett le sait bien, toutes les personnes dans la pièce le savent. L'anglaise a fait le choix d'attaquer directement, de ne pas se montrer très accueillante, elle n'en a pas honte et ne s'en cachera pas. Elle est connue pour son efficacité et son côté direct, pas pour passer la paumade ou se plier en quatre. Ce que les autres personnes de la pièce ignorent, ceci étant dit, c'est que Sloane n'est aussi pas ravie de recroiser Scarlett dans de telles circonstances, c'est facile à deviner. Scarlett, elle, est un peu trop portée sur le sexe et la séduction pour pouvoir se vanter de ne jamais recroiser d'anciennes conquêtes sur son lieu de travail, même si elle évite généralement de mélanger les deux activités. Avec Sloane, elle ne ressent aucune gêne, d'autant plus que rien n'a été fait, en réalité. Tout ce qui reste, c'est une légère électricité dans leurs mains qui se touchent.

« Peu après l’échec flagrant d’une coordination d’intimité excessive pour la bonne consciente, et sans suivi psy pour l’appuyer sur plusieurs plateaux, j’imagine. » Si Scarlett est piquante, elle se retient en cet instant de répliquer que Sloane est donc un bouche-trou pour l’incompétence des autres ; elle veut rester sur le fil et ne pas complètement attaquer. « Mais évidemment : aucune obligation. C’est pensé comme un outil duquel se servir si nécessaire, pas comme une corvée. » Scarlett retient un sifflement entre ses dents. Il ne manquerait plus que ça, tiens, que ça soit obligatoire. Elle déteste la façon dont Sloane s'adresse à Ivy, alors que Scarlett a bien signifié par sa position qu'elle souhaitait être l'interlocutrice de la psychologue. « Nous en discuterons » dit Scarlett à la jeune actrice qui la regarde toujours, un peu surprise. Elle est jeune, trop jeune même pour ce genre de séries stupides, mais elle a au moins eu l'idée de placer sa confiance en Scarlett en ce qui concerne sa carrière. Une bonne idée. « C’est ouvert à toutes les personnes fréquentant le set, évidemment… » Scarlett lève un sourcil, elle sait que Sloane la cherche, et elle ne lui donne pas le plaisir d'avoir l'air offensée. « J'adorerais être psychanalysée sur mon lieu de travail », elle ironise avec un sourire, « malheureusement j'ai un emploi du temps assez chargé », elle conclue avec un sourire pincé qui sous-entend évidemment qu'elle considère son temps plus précieux que celui de la psychologue.

Mais Sloane continue son discours, elle est prête à défendre son rôle, ce qui agace Scarlett n'est pas sans lui déplaire - il n'y a rien qu'elle déteste plus que les paillassons. « Je suis présente sur le set trois fois par semaine : deux demi-journées, une journée entière. L’idée est d’avoir un bureau dédié et la possibilité de venir me voir à tout moment, quel que soit le besoin, et sans avoir besoin d’en informer l’équipe ou d’avoir son approbation. » Scarlett pince ses lèvres. « Ah, ton bureau est sur le set ? » Elle relève avec un mouvement de tête agacé. « Je croyais que l'idée de la thérapie était de créer une safe space, mentalement et physiquement. Je suis surprise que cela soit possible quand on la mélange avec le travail et ses collègues dans les parages ? » Elle signale d'un ton de défi qui signifie à Sloane qu'elle attend son argumentaire. Même si Scarlett ne compte pas un seul instant remettre en cause sa propre vision.

« Si c'est un problème, je serais ravie de faire réécrire tous les contrats pour y ajouter mon nom, ainsi que celui des cuistots et de l’infirmière on call. Je ne voudrais surtout pas vous prendre au dépourvu… » « Ah, tu t'y connais en droit des contrats aussi ? » Elle demande, prétendument surprise. L'atmosphère perd quelques degrés, et la maquilleuse prétend tout à coup être très intéressée par ses pinceaux. « Après, euh, pourquoi pas, si c’est pour aider au bon tournage de la série », tente Ivy, d’un ton enjoué qui essaie de diffuser la tension. Elle est trop polie et niaise, se dit Scarlett. Il faut qu’elle apprenne que dans ce business, il faut parfois tenir tête. « Nous en discuterons », répète Scarlett d’un ton ferme, avant d’ajouter : « Je ne t’en empêcherais pas, Ivy » (techniquement vrai dans l’absolu, mais en réalité, elle fera tout pour l’en dissuader) « mais puisque ça a lieu sur ce lieu de travail, dans le cadre de ce tournage, j’aurais besoin de connaître tes références et qualifications, Sloane », elle ajoute à l’attention de la grande brune. Scarlett est après tout l’agente d’Ivy et touche à tout ce qui est relatif à sa carrière, et il est hors de question qu’une psychologue sortie de nulle part ait accès aux pensées d’Ivy.


@Sloane Jarecki  mind games, mistakes (sloscar#1) 1f608



and they nicknamed her "the bolter"
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'




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Sloane Jarecki
Sloane Jarecki
la voix de la raison
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ÂGE : christ+2 (35 ans).
SURNOM : S, "hé Martinez, ready girl?" (pour ceux qui connaissent son ancien nom de famille), "mmgnnn" (sa fille n'a que 8 mois).
STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis peu.
MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
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TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais)
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
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NATALIA (scénario en cours) after all the obstacles it's good to see you now with someone else, and it's such a miracle that you and me are still good friends. after all that we've been through, i know we're cool

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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)

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CRÉDITS : avatar (c) kiddresources
DC : mac la menace, elena la présidente du dumb bitch club
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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMar 16 Avr 2024 - 3:43


La résistance de Scarlett face à son arrivée l’amuse sans trop la surprendre : s’il y a une personne qu’elle peut imaginer se dresser de toute sa taille pour ériger des remparts contre une intrusion psychologique (vécue ou imaginée), c’est elle, qui a sorti les griffes dès son arrivée et la perception d’un changement même vague dans l’ordre pré-établi. Sloane perçoit son agacement à chaque fois qu’elle a l’outrecuidance de s’adresser directement à sa protégée et décide de la bousculer un peu plus, désignant son bureau comme ouvert à tout membre du plateau. Ca prend comme une bath bomb dans une eau sale : sa vis-à-vis peine à retenir un regard tour à tour surpris, puis offusqué, et Sloane de retenir à son tour un petit sourire satisfait ne serait-ce que pour la faire réagir un peu plus.

Qu’importe : trop de temps passé à convaincre l’opposition, quand la gamine en arrière-plan semble intéressée pour obtenir plus de détails. Elle hoche la tête à chaque fois que Sloane lui fournit de nouvelles informations, et à ce stade, elle est infoutue de savoir si c’est par politesse ou réel intérêt masqué par la crainte de décevoir son agente. Laquelle continue évidemment de contrecarrer chaque tentative d’avoir un accès direct à Ivy. « C’est l'idée même d'avoir un bureau séparé. Je doute que chaque acteur ait les moyens ou le temps de se rendre dans un bureau au bout de la ville… Question d’emploi du temps chargé. » La pique en référence à l'attaque de Scarlett tantôt est évidente ; du reste, le côté pratique de pouvoir consulter directement à côté de son lieu travail a ça de pratique qu'il n'encourt ni frais supplémentaires, ni possibles contretemps. Se confier pendant une heure sur son lieu de travail n’a jamais été le plus propice, mais qu’à cela ne tienne : Scarlett est prête à le défendre. « Le bureau si proche du set est aussi une sécurité pour que chacun sache vers qui se tourner en cas de besoin ou d’irrespect de leurs limites. Du reste, l'anonymat est garanti comme dans toute autre consultation. » Est-ce que c’est idéal ? Non, jamais, mais c’est le premier soin offert sur place en guise de pansement : moins de gens iraient à l’hôpital pour suspicion de fracture, si l’hôpital était à 4h de route.
Elle passe davantage à l’offensive, de plus en plus piquée par l’opposition totale de Sloane ; ce besoin de lui faire obstruction relève de moins en moins du jeu, réalise-t-elle, et à ses piques, Scarlett répond tout à fait également. « Je m'intéresse à tout ce qui peut interférer avec mon boulot, dans le bon comme le mauvais sens… C'est le minimum chez un bon pro, je suis sûre que tu es alignée avec ça. » Toute la pièce transpire le malaise, sinon les deux antagonistes à côté de la porte, et l’actrice dont il est question qui tente de les en sortir. Or aucune des deux ne lâchera, ça se certifie à mesure que les minutes s’écoulent.

Scarlett affirme ne pas s’opposer à ce que l'actrice la voit, mais tout dans sa posture hurle le contraire : les bras croisés en signe de scepticisme chronique, le langage négatif qui en dit davantage sur sa pensée que la pseudo-autorisation. Scarlett est entièrement fermée à la théorie, et Sloane sent d'avance qu’elle ne lui cédera aisément aucun terrain. Qu'à cela ne tienne : du terrain, elle savait en prendre, et se prendre quelques coups pour les récupérer ne l'inquiétait pas le moins du monde. Elle lâche un énorme soupir de soulagement à peine falsifié quand la brune face à elle s’intéresse à ses qualifications : « Tu es d'accord, alors ! C'est exactement ce qu'il faut. J'aimerais que tous les agents soient aussi regardants sur les personnes avec lesquelles ils laissent leurs stars, en réalité. » Pas sur des putains de tournages de scènes de cul, grosso modo. Mais elle garde un sourire pro, et ses pensées pour elle. « Ivy peut venir, évidemment, si elle le souhaite. On aura cinq minutes pour faire connaissance… Mais je ne voudrais pas lui faire perdre du temps dans sa journée visiblement bien chargée. » Sourire d’excuses envers la maquilleuse et le coiffeur, comme pour signifier qu’elle aussi, aimerait que ce soit moins laborieux. Scarlett, elle, semble avoir infiniment plus de temps à perdre pour lui foutre autant de bâtons dans les roues, et Sloane sera plus que ravie de l'aider à perdre son temps. Du reste, balle au centre ; elle pose une main sur la poignée et attend de voir si l'actrice va les accompagner, tout en en doutant très largement. Au moins, cela forcera Scarlett à confronter son propre biais, même rien qu'un peu. « C’est à deux minutes, je suis presque sûre qu’Ivy ne s’envolera pas d’ici-là. » Elle enfonce le dernier clou d’un sourire en direction de la jeune femme : plus le choix, maintenant, et Sloane a toute la latitude pour s’imposer un peu plus largement.

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Scarlett Bridgers
Scarlett Bridgers
le masque de verre
le masque de verre
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SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact.
STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes.
MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30.
LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins.
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PETIT PLUS : self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain
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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMar 16 Avr 2024 - 8:13


Scarlett n'est pas dans l'opposition par plaisir de débattre - bien que cela lui ressemblerait - mais parce qu'elle est sincèrement agacée de la présence d'une psychologue sur le plateau. D'expérience, leurs rôles sur les tournages ne l'a jamais convaincu, même si elle met de côté sa propre aversion pour la thérapie. Elle trouve que mélanger le professionnel et le personnel d'une façon si étrange et floue n'est jamais une bonne idée, que les gens ont tendance à plus facilement ramener leurs problèmes persos sur le set, à se rendre vulnérable, voire à carrément vriller. Sans parler des psychologues plus ou moins douteux, qui enveniment certaines situations. De plus en plus, les exécutifs pensent qu’ils protègent leurs équipes en se targuant d’embaucher des psys, des coordinateurs d’intimité, sans jamais le fond du problème qui, en réalité, ne peut pas se régler. L’industrie du cinéma, comme toutes structures, souffre d’exister dans un monde inégalitaire et patriarcal - big fuckin deal, pense Scarlett avec ironie. Les gens devraient grandir, se blinder, et accepter que ce sont les règles du jeu, au lieu de croire que pleurer dans le bureau d’une inconnue pourrait les aider à être de meilleurs acteurs.

« C’est l'idée même d'avoir un bureau séparé. Je doute que chaque acteur ait les moyens ou le temps de se rendre dans un bureau au bout de la ville… Question d’emploi du temps chargé. » Scarlett lève un sourcil, a un très léger mouvement de la tête, l’air de dire okay, damn, she’s good et elle sent qu’elle a un petit sourire amusé. « Le bureau si proche du set est aussi une sécurité pour que chacun sache vers qui se tourner en cas de besoin ou d’irrespect de leurs limites. Du reste, l'anonymat est garanti comme dans toute autre consultation. » A cet argument, Scarlett a un petit rire, elle décroise les bras, passe l’une de ses mains dans ses cheveux d’un geste distrait. « L’anonymat est une question relative quand on vit sur un set où les gens s’observent et se marchent dessus en permanence. Mais c’est peut-être l’un de tes premiers posts dans le milieu ? » Demande Scarlett, faussement intéressée. Elle s’amuse un peu trop à être piquante, elle le sait.

« Je m'intéresse à tout ce qui peut interférer avec mon boulot, dans le bon comme le mauvais sens… C'est le minimum chez un bon pro, je suis sûre que tu es alignée avec ça. » Scarlett penche légèrement la tête sur le côté, détaille Sloane, et fait une petite moue qui autorise la psychologue à gagner ce round. « Comme quoi, nous pourrions avoir des points communs », elle réplique, mutine. D’autres points communs que ce bar sombre aux néons acides.

Scarlett se demande d’ailleurs bien comment cette Sloane s’est retrouvée à être psychologue - elles n’avaient pas évoqué leurs métiers, lorsqu’elles avaient flirté, préférant être très directes sur leurs intentions. La tension s’était crystallisé, mais la soirée s’était terminée avant qu’elle ne puisse être embrasée. « Tu es d'accord, alors ! C'est exactement ce qu'il faut. J'aimerais que tous les agents soient aussi regardants sur les personnes avec lesquelles ils laissent leurs stars, en réalité. » Scarlett se retient de lever les yeux au ciel. « A défaut de pouvoir choisir les catégories de professionnels sur le set », elle réplique, provoquant un toussotement de la part du coiffeur à qui elle lance un regard en coin si noir qu’il baisse les yeux vers son fer à boucler sans demander son reste. « Ivy peut venir, évidemment, si elle le souhaite. On aura cinq minutes pour faire connaissance… Mais je ne voudrais pas lui faire perdre du temps dans sa journée visiblement bien chargée. » Scarlett fait un signe à Ivy de rester assise. Très bien, c’est elle qui va gérer la situation. Elle n’est pas mécontente de continuer la bataille loin des regards discrets, même si elle assume complètement sa position et son attitude - et qu’elle ne manquera pas de se plaindre auprès des exécutifs. « C’est à deux minutes, je suis presque sûre qu’Ivy ne s’envolera pas d’ici-là. » Scarlett lui offre un sourire froissé, et lui emboîte le pas. « Deux minutes, décidément, tu ne mentais pas quand tu disais que c’était sur le set », elle épingle, pensant toujours à ce faux anonymat qu’un bureau en plein milieu du set ne conférera jamais.

Elle suit Sloane avec assurance, rentre à sa suite dans son bureau, jette un regard circulaire. Elle n’a pas envie de s’asseoir sur ce siège où les gens viennent pleurnicher sur leur sort : elle reste debout, droite, concentrée. « C’est exactement ce que je pensais : n’importe qui peut voir les allers et venues des gens dans ton bureau. Les commérages vont circuler à la vitesse de la lumière  », soupire Scarlett. Elle fait quelques pas dans le bureau, observe les choses accrochés au mur, les armoires verrouillées, laisse ses doigts glisser sur les objets, comme si elle inspectait méticuleusement. « Comment est-ce que tu sécurises tes dossiers ? Ils sont sur papier, sur ordinateur ? » Elle ne pousse pas l’insulte en demandant si Sloane à signer un NDA, cela semble évident. Elle se retourne, plisse les yeux, détaillant le visage de Sloane. « Et du coup, raconte moi tout : diplomes, qualifications, spécialisations ? Tu as travaillé sur quels tournages, auparavant ? » Elle commence sans ciller. « Je suppose que tu pourras pas me donner le nom d’acteurs ni me détailler comment tu les as sauvé d’un breakdown certain, mais j’ai besoin de savoir que je laisse Ivy dans les mains de quelqu’un qui connait cette industrie. » Elle hésite une demi-seconde, puis rajoute, avec un sourire en coin : « Je n’ai pas pu spécialement juger de ton professionnalisme, la dernière fois. »


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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMar 16 Avr 2024 - 9:47


Elle se force à ne rien dire de plus face aux piques de Scarlett, parce que ce serait risquer de glisser vers l’anti-professionnalisme et que contrairement à la jeune femme qui la suit jusqu'à son bureau, sa réputation sur ce tournage est encore entièrement à faire. Si ce n'est pas Scarlett qui l’encensera devant autrui, il lui faut au moins l’approbation d’une partie de l'équipe de tournage : la pérennisation de ce type de missions en dépend, et elle commence à la voir (malgré ses râlements réguliers) comme essentielle. Ce qui n’est clairement pas le cas de la brune qui la suit de près, d’ores et déjà prête à trouver tous les défauts possibles à ce bureau encore conceptuel. Quand elles l’atteignent, forcément, ça ne manque pas. Jarecki, quant à elle, s’asseoit sur le bord du bureau, jambes croisées, dans la position de celle qui s’est déjà résignée mais qui prendra part au jeu, si ça peut apaiser l’adversaire. « Je peux toujours installer un rideau, si ça peut te rassurer quant à la sécurité de ta protégée. Mais je pense que tu surestimes l'intérêt d'autrui pour ce qui se passe dans ce type de pièces : les gens sont rarement curieux, tant que les murs ne sont pas assez opaques pour faire jaser. » Scarlett n’avait pas tort, cela dit : n’importe qui pouvait voir qui s’y rendrait, mais il fallait passer spécifiquement devant, et il fallait surtout ne pas être trop pressé. Mais soit : le jeu l’amuse, finalement, et sa partenaire de jouxte verbale n’est sûrement pas en reste.

« Ordinateur. Tout est sécurisé sur un drive chiffré et hors-ligne, évidemment. Je le précise, parce que je sais être hors de la norme dans ce milieu-là. » Elle savait à quel point le monde de l'industrie sous-estimait le poids de données fuitées : ça avait beau arriver régulièrement, ça ne changeait pas grand-chose à leurs politiques, et qui pourrait les en blâmer ? Ça prendrait des millions, voire dizaines de millions, pour restructurer leur façon de faire. Et c'était des mois de business perdus en attendant que le tout soit migré, ou en tout cas des mois à faire des claquettes pour temporiser sans trop de risques. « Et ça va sans dire que je ne prends aucune note pendant la session : rien de plus désagréable que d'être face à quelqu'un qui regarde son écran. » Là-dessus, elle doutait fortement que Scarlett soit assez au courant des pratiques psy pour savoir en dire quoi que ce soit.

De manière prévisible, cette dernière en vient donc à son historique en tant que psy, demande des références, des historiques, des diplômes. Bien décidée à l’emmerder le plus possible, Sloane ne répond qu’au strict minimum. « Quelque chose me dit que tu n'aurais pas voulu en juger quelle que soit la situation », rétorque-t-elle avec un sourire pas moins joueur, quoique coincé dans la diplomatie requise par leurs nouveaux rôles. La Sloane de l’autre soir n’existait pas dans ce paradigme, et lorsqu’elle ressortait, c’était lorsque Scarlett lui faisait directement appel. « J'ai fait quelques années dans le milieu. The Dry, High Country, Run Rabbit Run. Plus récemment, Love is Blind, et c’est un autre type de configuration mais c’est tout aussi clé : tu n’es pas sans avoir entendu parler des quatre suicides sur Love Island à l'époque. Depuis les plaintes sur la dernière saison de Love is Blind, les réals ont flippé. » Conditions insalubres, accès impossible au psy on call qui ne l’était que sur le papier : ça avait commencé à remuer, à se plaindre, et il n’y avait bien que comme ça que les choses avançaient. « Les gens de ton domaine aiment les résultats concrets, les KPI, les indices smart et tout ce qui ne se chiffre pas avec l'humain. Je crains ne pas savoir te satisfaire, sur ce point-là. Mais demande à n’importe quelle personne qui a participé au tournage à l’époque, et tu sauras pourquoi on m’a recommandée ici. » Elle ne fera pas de fausse modestie : elle se sait douée, quand elle ne commet pas d’impair irréparable… « Et puis, je ne pense pas que ce soit réellement le fond de ta question, de toute façon. » Elle observe Scarlett d’un air curieux, regard totalement voué à la détailler en entier, comme si elle n’en avait pas pris le temps jusque-là. Puis elle se redresse de son bureau pour revenir sur ses pieds, s’adossant toujours à celui-ci mais retrouvant une posture plus sérieuse.

« Je suis d'accord avec toi, au fond, Scarlett : je ne suis qu'un pansement sur une plaie infectée et je ne prétends pas réformer l'industrie. Mais les acteurs savent que je suis là, ils me voient interagir, et souvent, ça suffit à les rendre plus à l'aise, à savoir que quelqu’un est de leur côté. »

Lui accorder un point pour en gagner un autre : tout se faisait avec elle dans le marchandage, quand il était question du boulot. « Sois rassurée : si elle a eu une mère instable ou qu’elle a fait pipi devant tout le monde en CM2, ce n'est pas à moi qu’elle le confiera. Le but, c’est de mettre l'accent sur les malaises qu’elle peut ressentir vis-à-vis de son personnage ou des directions prises sur le set. J'imagine que tu aimerais le même type de dispositif à sa place. » Elle jauge sa réaction des yeux, sagement plantée à sa place. Le bureau ne paie déjà pas de mine, mais avec Scarlett en son centre, il semble petit, sombre, étouffant. Elle se demande qui d’elle ou du bureau est le plus baigné de tension. « Allez, elle a quoi, 17 ans ? » 23, d'après sa page wikipédia, mais pour Sloane, ça ne change pas grand-chose. « Je n’insulterai pas ton professionnalisme en insinuant que ça ne te pose pas de cas de conscience. Chacun a ses limites, mais ça fait un sacré nombre de scènes dans lesquelles se déshabiller, pour un si jeune âge. »

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Scarlett Bridgers
Scarlett Bridgers
le masque de verre
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Présence réduite
ÂGE : 31 ans | 12.01.93
SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact.
STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes.
MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30.
LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins.
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POSTS : 231 POINTS : 620

TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd.
TW IRL : //
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain
CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff
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SLOANE ♤ where I'm coming from, yeah, it's a darker side of me that makes you feel so numb 'cause we're hot like hell, does it burn when I'm not there? 01 02 03 04

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SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do 01 02 03 04

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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMar 16 Avr 2024 - 16:20


« Je peux toujours installer un rideau, si ça peut te rassurer quant à la sécurité de ta protégée. Mais je pense que tu surestimes l'intérêt d'autrui pour ce qui se passe dans ce type de pièces : les gens sont rarement curieux, tant que les murs ne sont pas assez opaques pour faire jaser. » Scarlett recule légèrement sa tête, dans une expression dédaigneuse. « Et je pense que tu sous-estimes l’intérêt d’autrui pour les ragots qui concernent les stars montantes », elle réplique d’un ton acide. Scarlett peut déjà imaginer les gros titres sur Ivy et ses allers retours dans le bureau d’une psy, les rumeurs, les articles. C’est le métier de Scarlett d’anticiper tout cela, de chercher à comment le tourner pour que cela devienne positif - la carte de la santé mentale n’est plus toujours aussi facile à jouer, quand le grand public guette les breakdowns de starlettes.

« Ordinateur. Tout est sécurisé sur un drive chiffré et hors-ligne, évidemment. Je le précise, parce que je sais être hors de la norme dans ce milieu-là. »  Sur cette question-là, Sloane gagne un point et Scarlett est agressive mais jamais mauvaise joueuse quand on sait être à la hauteur de ses questions. « Tant mieux », elle répond simplement, ce qui est l’étendu du compliment qu’elle peut adresser. « Et ça va sans dire que je ne prends aucune note pendant la session : rien de plus désagréable que d'être face à quelqu'un qui regarde son écran. » Cette fois-ci, Scarlett lève un sourcil, curieuse.  « Et tu arrives à retenir tous les états d’âme qu’on te balance ? » Elle demande, sincèrement si curieuse qu’elle en oublierait presque d’être désagréable.

Très vite, elle reprend cependant son rôle, posant une bonne dose de questions à Sloane tout en soulignant discrètement qu’elle se rappelle bien d’elle. « Quelque chose me dit que tu n'aurais pas voulu en juger quelle que soit la situation. » Scarlett hausse les épaules. Ce n’est pas tout à fait faux, mais elle ne compte pas s’en défendre ou s’en excuser. « J'ai fait quelques années dans le milieu. The Dry, High Country, Run Rabbit Run. Plus récemment, Love is Blind, et c’est un autre type de configuration mais c’est tout aussi clé : tu n’es pas sans avoir entendu parler des quatre suicides sur Love Island à l'époque. Depuis les plaintes sur la dernière saison de Love is Blind, les réals ont flippé. » Scarlett fait un léger signe de la tête, pour montrer qu’elle écoute, qu’elle sait, qu’elle serait presque d’accord.  « God, dans une autre configuration, je pourrais presque plaisanter sur la montagne de ragots de célébrités sur laquelle on est assise, à deux », elle relève, parce que Scarlett aussi, dans son rôle d’agente, assiste à beaucoup, en sait plus que la moyenne. Dans sa bouche, la remarque à l’adresse de Sloane pourrait presque être une pique qui cherche la connivence - voire même un très léger flirt.

« Les gens de ton domaine aiment les résultats concrets, les KPI, les indices smart et tout ce qui ne se chiffre pas avec l'humain. Je crains ne pas savoir te satisfaire, sur ce point-là. Mais demande à n’importe quelle personne qui a participé au tournage à l’époque, et tu sauras pourquoi on m’a recommandée ici. » « Je ne manquerais pas de le faire », elle avertit, parce qu’elle ne se cache pas d’assurer ses arrières. « Et tu te trompes, Sloane. Mon métier traite beaucoup de l’humain et de ce qui ne se chiffre pas, comme l’opinion publique et l’affect, et c’est bien pour ça que je me méfie de tout ce qui peut interférer à cette échelle-là », elle souligne. Sous-entendu : les psys qui viennent remuer tout sur les plateaux.

« Et puis, je ne pense pas que ce soit réellement le fond de ta question, de toute façon. » Scarlett a un mouvement de la tête. Sur ça, elles sont de toute évidence en accord. « Je suis d'accord avec toi, au fond, Scarlett : je ne suis qu'un pansement sur une plaie infectée et je ne prétends pas réformer l'industrie. Mais les acteurs savent que je suis là, ils me voient interagir, et souvent, ça suffit à les rendre plus à l'aise, à savoir que quelqu’un est de leur côté. » Scarlett a un petit sourire en coin amusé. « Que quelqu’un est de leur côté ? Tout le monde est de leur côté, c’est bien le souci avec les acteurs et leur égo », elle répond avec humeur.

« Sois rassurée : si elle a eu une mère instable ou qu’elle a fait pipi devant tout le monde en CM2, ce n'est pas à moi qu’elle le confiera. Le but, c’est de mettre l'accent sur les malaises qu’elle peut ressentir vis-à-vis de son personnage ou des directions prises sur le set. J'imagine que tu aimerais le même type de dispositif à sa place. » Sloane fonce droit dans un écueil qui brusque Scarlett, qui redresse sa poitrine, sa posture, ses yeux lançant des éclairs froids. Elle fait face à Sloane et occupe l’espace, dans ce petit bureau, peu gênée par la proximité qu’elle impose à la jeune femme. « Sloane, puisque nous allons être amenées à travailler ensemble, je vais te faire une faveur et te donner un conseil : ne suppose jamais ce que je voudrais si j'étais à la place de. » Le ton de l'anglaise est cassant, et dans ces moments son accent britannique - jamais tout à fait effacé par des années en Australie - ressort. S’il y a bien quelque chose que Scarlett déteste, c’est qu’on suppose ce qu’elle pense, ou ferait.

« Allez, elle a quoi, 17 ans ? Je n’insulterai pas ton professionnalisme en insinuant que ça ne te pose pas de cas de conscience. Chacun a ses limites, mais ça fait un sacré nombre de scènes dans lesquelles se déshabiller, pour un si jeune âge. » Sloane serait sûrement déçue si elle apprenait à quel point Scarlett a rarement de cas de conscience comme elle le dit, mais Scarlett se garde de le préciser. « Ivy a 23 ans, ce n'est pas une enfant, elle a lu le script. Je ne dis pas que les acteurs ne méritent pas d'être sécurisés ou respectés. Je dis seulement qu’il s'agit également d'un travail. Et c'est bien tout le souci que je vois avec la présence d'un psy sur le plateau », elle enchaîne, laissant libre court à sa pensée, assumant sa position jusqu'au bout, ça, on ne pourra jamais lui reprocher, « D'expérience, cela brouille les frontières entre le professionnel et le personnel. Ça commence par parler du tournage, puis ça dérive, ça se plaint de tout et rien, et bientôt, les tensions sont exacerbées et il n'est plus question de se confier sur une scène de sexe, mais d'analyser chaque interaction du set, parler de ses problèmes persos - et dieu sait que les acteurs en ont. » Elle soupire, agacée. « On a tous nos problèmes persos, mais il n’y a qu’aux acteurs qu’on permet de les ramener sur leur lieu de travail. »


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Sloane Jarecki
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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMer 17 Avr 2024 - 6:47


« Je comprends ton point de vue », concède-t-elle, rendant les armes sur le point précis des ragots de tournages. Scarlett connaissait mieux le milieu qu'elle, après tout. « Mais je n'ai jamais connu le cas sur des plateaux : c’était même l’absence d'un psy qui était un problème. Et je pense que tu pourrais être surprise. » Scarlett n’était manifestement pas du genre qu’on pouvait surprendre, mais Sloane voulait bien prendre le pari : la jeune femme n’avait pas non plus l’air hermétique. Elle poursuit sur sa lancée, répond aux questions avec le direct qui la caractérise : tant pis si sa vis-à-vis en tire une impression négative, elles savent chacune où s’arrête l’expertise de l’autre et où elles débordent sur l’autre périmètre. « Je sais pas, tu ne parviens pas à retenir tout ce que tes proches te confient ? Je ne vise pas la retranscription exacte : les thèmes, les émotions derrière les mots, c’est amplement suffisant. » Son métier restait d’écouter : que lui restait-il si elle était infoutue de retenir une conversation sans tout avoir à noter sur le moment-même ? Pour finir, elle mentionne ses expériences passées dans le milieu : principalement de l’aussie low-profile, mais notable quand même ; elle avait surtout été appelée dans des thrillers, de l’horreur psychologique et du sexuel, soit tout ce qui pouvait remuer les tripes. Ca provoque la première remarque à peu près sympa de sa collègue en devenir, et Sloane de retenir que Scarlett regrette leur situation actuelle, d’une façon floue et détachée, et ça lui tire l'ombre d'un sourire, davantage que ses mots.

Ça ne dure pas, là non plus : la trêve repart aussi vite qu’elle est venue, parce que l’opposition qui les force à se concevoir comme entités aux objectifs antithétiques est au coeur-même de cette drôle de relation qui commence à les unir. L’ambiance s’est cependant détendue, et l’air s’est déchargé, quoique pas complètement. Assez pour qu’elle apprécie la jeune femme en qualité de quelqu’un qui a les intérêts de sa cliente à coeur plutôt que comme une empêcheuse de tourner en rond, et ça change aussi à quel point elle accepte de se livrer : à peine plus que tout à l’heure, mais c’est notable dans sa position, appuyée contre le bureau mais plus détendue, moins sur ses gardes. C’est peut-être finalement ce qui lui coûte son avancée et la force à reculer d’autant de pas. « Sloane, puisque nous allons être amenées à travailler ensemble, je vais te faire une faveur et te donner un conseil : ne suppose jamais ce que je voudrais si j'étais à la place de. » Le regard qui s’oppose au sien est devenu froid, intense et c’est ce qu’elle remarque, davantage que leur proximité soudaine. A cette distance, elle peut sentir son souffle contre le bas de son visage et ça la déstabilise presque autant que le soudain revirement de situation. Elle n’y répond qu’un « dûment noté » sur un ton égal et elle la laisse se reculer d’elle-même, refusant de montrer quelque gêne à leur proximité physique, quelque réaction à ses mots. Elle préfère relancer la balle en recentrant le débat sur Ivy, qui est (ou devrait être - elle n’est pas sûre d’à quel moment elles ont commencé à tergiverser) leur souci principal en commun.

« Tu ne te permets pas de le faire, peut-être. Nombreux sont ceux qui s’y autorisent. » Elle se retient de lui demander de quelle expérience Scarlett parle, spécifiquement : son air dubitatif le fait déjà pour elle, et Sloane n’est pas suffisamment novice pour ignorer que beaucoup de psys qui n’en ont que le titre profitent de leur statut pour jouer aux grands copains avec des starlettes qu’ils n’osent pas, ou ne savent pas recadrer. « Je ne sais pas sur qui tu es tombée avant, mais les conversations ne sont pas censées dériver ou déborder de leur cadre. Au contraire, ça en pose un qui peut parfois être rendu flou par la nature des interactions sur le set. » Les interactions sociales dans un cadre de travail n’étaient jamais clairement limitées et définies, moins encore dans le monde de l’art : endosser un rôle peut brouiller des frontières et rendre les parties concernées (surtout jeunes, ou novices) vulnérables. « Le problème, c’est que ce n'est pas toujours qu’un travail pour les personnes ici : c'est une position de pouvoir. C’est mettre des jeunes adultes seins à l'air à la première possibilité parce qu'on peut et que c’est lucratif. C’est ramener du danger, là où chacun devrait jouir d'une égalité parfaite, au nom de l'art et de l’audimat. Si le script collait au tournage qui allait en suivre, tu te doutes bien que MeToo n’aurait pas eu la même ampleur. » Elle n’aime pas particulièrement cibler les plus gros scandales pour prouver un argument, mais leur univers était suffisamment florissant en terme de débordements pour que Scarlett en trouve des exemples seule. « C’est ça, mon métier. C’est palier à ceux qui ne respectent pas le leur et qui outrepassent leurs droits sous prétexte que jusque-là, personne ne leur a infligé les conséquences de leur non-professionnalisme. Est-ce que je peux parler pour les gens que je vois ? Non, mais je leur donne un espace pour se confier, et c’est un réel changement pour beaucoup d’entre eux. » Elle sent bien malgré tout qu’elles sont aux deux fins opposées du spectre et que Scarlett a besoin d’un environnement de travail dans lequel l’émotion ne prend qu’une place très limitée. Elle se demande si elle s’autorise à ressentir les choses, en-dehors de son univers professionnel, ou si elle se sert de celui-ci comme bouclier.

« Et j’imagine que tu préfères penser qu’Ivy t’en parlera, s’il y a des problèmes, mais la réalité c’est que tu ne peux pas capter tous les signaux faibles en passant une ou deux fois par semaine, et un coordinateur d’intimité aussi bon soit-il ne peut pas aider les acteurs à gérer leur stress avant la scène ou leurs regrets ou questionnements après celle-ci. » Elle ne se redresse toujours pas du bureau, ne bouge pas d’un poil, peut-être pour montrer qu’elle est dans son domaine et qu’elle tient à son territoire et à son intégrité. « Je suis embauchée par le studio, Scarlett. Pas par toi, ni par ta cliente : si tu as des plaintes à émettre, tu es libre de les adresser directement aux execs. Mais si tu as des questions à poser, des points à éclaircir, je suis là pour qu’on en discute. »

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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMer 17 Avr 2024 - 11:50



« Je comprends ton point de vue. Mais je n'ai jamais connu le cas sur des plateaux : c’était même l’absence d'un psy qui était un problème. Et je pense que tu pourrais être surprise. » A cette phrase,  Scarlett a un mouvement de la tête, comme pour balayer la suggestion, et elle retient un petit sourire snob.  « J’en doute fortement », elle note, histoire que Sloane comprenne bien à qui elle a à faire. Scarlett sait s’avouer vaincue et changer d’avis, mais elle n’est que très rarement prise de court ou surprise. Elle est trop calculatrice pour risquer ce genre d’émotions qu’elle déteste. Et ce n’est pas Sloane qui va la surprendre.

« Je sais pas, tu ne parviens pas à retenir tout ce que tes proches te confient ? Je ne vise pas la retranscription exacte : les thèmes, les émotions derrière les mots, c’est amplement suffisant. » Sloane ne pourrait pas viser moins juste si elle le voulait, et Scarlett aurait presque pu en rire. Elle n’est pas malheureuse de sa solitude, bien au contraire, elle se sent libre, concentrée, épanouie. Cela ne l’empêche pas de sortir, de voir du monde, mais elle est loin d’être l’épaule sur laquelle on pleure, l’oreille à laquelle on se confie. Il n’y avait que sa conversation récente avec Ruben, à l’arrière du taxi, qui pourrait presque correspondre à la description d’une confession d’un proche - mais elle n’aime pas trop s’y arrêter, toujours persuadée que Ruben et elle sont simplement de bonnes connaissances qui s’apprécient, et aucune étiquette plus poussée, merci bien, et surtout pas celle de “proche”.  « Je suppose que je retiens facilement tous ce que mes clients me disent, oui », elle répond, refusant de relever qu’elle répond à côté de la plaque.  « Mais j’avoue que j’ai du mal à croire que tu ne déconnectes pas ton cerveau quand les starlettes et autres imbéciles de la téléréalité viennent pleurer dans ton bureau », elle ajoute, avec un sourire cette fois-ci, parce qu’elle ne remet pas le professionnalisme de Sloane, mais tire en réalité une balle pas si perdue envers la téléréalité.

Mais la plaisanterie est très vite esquissée par le temps froid que Scarlett impose lorsque Sloane pense pouvoir la cerner un peu trop vite. Heureusement, Sloane comprend qu’il vaut mieux faire demi-tour, et elle se contente d’accepter le conseil, sans batailler. La conversation peut à nouveau dériver vers Ivy, et les professionnalismes des gens sur les sets. « Tu ne te permets pas de le faire, peut-être. Nombreux sont ceux qui s’y autorisent. » Scarlett claque sa langue derrière ses dents, agacée.  « Et je préférerais qu’on ne les encourage pas, vois-tu », elle signale en référence au métier de Sloane.

« Je ne sais pas sur qui tu es tombée avant, mais les conversations ne sont pas censées dériver ou déborder de leur cadre. Au contraire, ça en pose un qui peut parfois être rendu flou par la nature des interactions sur le set. » Scarlett lève les yeux, prétendant réfléchir, avant de répondre avec un sourire pincé :  « Il faudrait que je vérifie deux trois NDA avant de savoir si je peux te dire sur qui je suis tombée, mais je n’aurais aucun souci à te dire ce que j’ai pensé d’eux. » Une façon pour Scarlett de bien faire comprendre à Sloane que cette dernière a intérêt à faire ses preuves sur ce set, parce qu’elle ne sera pas de tout repos de ce côté-là.

« Le problème, c’est que ce n'est pas toujours qu’un travail pour les personnes ici : c'est une position de pouvoir. C’est mettre des jeunes adultes seins à l'air à la première possibilité parce qu'on peut et que c’est lucratif. C’est ramener du danger, là où chacun devrait jouir d'une égalité parfaite, au nom de l'art et de l’audimat. Si le script collait au tournage qui allait en suivre, tu te doutes bien que MeToo n’aurait pas eu la même ampleur. » Scarlett n’a aucun mouvement de recul, elle ne cille pas. De l’extérieur, on pourrait croire que ce sujet ne la touche aucunement. Elle a un sourire froid. Elle a appris à contrôler le crispement de son coeur. « Tout est une question de pouvoir, pour tout le monde, tout le temps. Y compris les acteurs qui adorent ce sentiment et qui viennent le chercher. Il ne faut pas être naïf, ils ne sont pas toujours “à la merci de” » elle fait des guillemets avec ses mains. « Ce n’est pas une psy sur un set qui changera ce trait là de l’humanité. Les exécutifs adorent mettre des gens comme toi sur les sets comme argument magique, au lieu de simplement virer les agresseurs. » Elle a sifflé ce dernier mot entre ses dents avec tout le dégoût qu’il lui inspire. « Mais si la société voulait vraiment se débarrasser d’eux, ça se saurait », elle ironise. Sur ce sujet-là, c’est peut-être l’aspect le plus surprenant de la personnalité de Scarlett, dont la morale est habituellement très souple sur certains sujets. Elle a tendance à être pessimiste, stoïque, à se dire que le système est ce qu’il est et qu’il suffit d’en jouer habillement. Mais dès que ce sujet est mis sur la table, elle devient particulièrement tranchante et parfois, malgré elle, presque vengeresse. Parce qu’on ne l’a pas aidé, elle. Qu’elle ne croit pas à la justice, de ce côté-là.

« C’est ça, mon métier. C’est palier à ceux qui ne respectent pas le leur et qui outrepassent leurs droits sous prétexte que jusque-là, personne ne leur a infligé les conséquences de leur non-professionnalisme. Est-ce que je peux parler pour les gens que je vois ? Non, mais je leur donne un espace pour se confier, et c’est un réel changement pour beaucoup d’entre eux. » A nouveau, Scarlett secoue la tête. « Et ramener une psy sur le plateau pour les potentielles victimes, en quoi c’est une conséquence pour les gens qui outrepassent leurs autorités ? » Comme d’habitude, on ne prend pas le problème à la racine, évidemment. C’est toujours à ceux d’en bas de trinquer. Scarlett sent un léger frisson dans son dos et se sent profondément agacée.

« Et j’imagine que tu préfères penser qu’Ivy t’en parlera, s’il y a des problèmes, mais la réalité c’est que tu ne peux pas capter tous les signaux faibles en passant une ou deux fois par semaine, et un coordinateur d’intimité aussi bon soit-il ne peut pas aider les acteurs à gérer leur stress avant la scène ou leurs regrets ou questionnements après celle-ci. » Scarlett agite la main. « Ivy m’en parlera. Qu’est-ce que je t’ai dit sur supposer ce que je pense ? » Elle ajoute, piquante, même si pour le coup, Sloane a plutôt bien supposé. Scarlett est juste trop fière pour laisser de la marge de manoeuvre. « Je suis embauchée par le studio, Scarlett. Pas par toi, ni par ta cliente : si tu as des plaintes à émettre, tu es libre de les adresser directement aux execs. Mais si tu as des questions à poser, des points à éclaircir, je suis là pour qu’on en discute. » Sloane, en bonne professionnelle, tend une main. Et Scarlett, en bonne têtue, ne compte pas encore courber le dos. « Oh, j’aurais des plaintes à émettre, et des questions, sois en sûre », elle répond, un peu séchement. Elle fait quelques pas en arrière, pour repartir vers la porte, et adresse un sourire faux à Sloane. « Heureusement que ton bureau est si proche, alors, n’est-ce pas ? »

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Sloane Jarecki
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la voix de la raison
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Message(#) Sujet: Re: mind games, mistakes (sloscar#1) mind games, mistakes (sloscar#1) EmptyMer 17 Avr 2024 - 12:56


Déformation professionnelle, bêtise plus certainement : mais Sloane a envie de la comprendre, d’arriver à l’interpréter et mieux la définir, et jusque-là elle ne voit que fermeture. Avis prédéfini sur la profession, sur le domaine au global et tout ce qu’il comporte, volonté certaine (elle en est quasi sûre) de garder un contrôle total et implacable sur son périmètre. Chaque incursion dans son privé est implacablement et proprement refoulée (Sloane note qu’elle parle de clients et jamais de proches), chaque tentative d’en appeler à son empathie est refoulée plus froidement que la précédente. Elle note néanmoins que dans leur ballet, Scarlett lui renvoie systématiquement la balle : le froid remplace le légèrement tiède et la décrispe, ne serait-ce que pour une seconde. Davantage que le fonctionnement conservateur et d’acier, c’est cette partie-là qui lui plaît : des gens engoncés dans leurs habitudes et leurs convictions, elle en a vus plein (généralement, plus vieux et avec plus de bouteille qu’elle, mais ces choses-là relevaient d’un état d’esprit plus que d’un âge) ; cette ambivalence, elle a du mal à la cerner, en revanche.

« Est-ce réellement un encouragement que de simplement leur dire que je suis là ? »

Alors elle cherche la petite bête, parce que Sloane perdrait toute sa personnalité si elle n’était pas de l’acabit de la chieuse qui répond aux questions par d’autres encore plus chiantes ; le paquet de bonbons n’est tentant que s’il est déjà désiré. Est-ce toujours pertinent, quand on vient la voir ? Non, mais d’expérience, les personnes qui se sentent seules aiment se sentir écoutées et se sentent moins frustrés, tant que quelqu’un le fait. Et elle n’a pas grand-chose à y redire, si le chèque tombe en fin de mois. Elle apprécie la critique ouverte de Scarlett, d’une certaine manière elle la partage même : l’idée d’être critiquée d’emblée et sans merci lui est rafraîchissante, quand les sets précédents se sont contentés de l’accueillir avec un silence dubitatif. Elle est en quelques sortes une Karen, mais une bonne Karen, qui justifie ses actions non par une envie pure de faire chier, mais par un besoin de protéger ce qu’elle estime essentiel et déjà suffisamment ordonné.
A moins que ça ne soit en réalité une peur que la situation empire et qu’on mette en avant les psys comme elle comme pansement one-size-fits all : sa vision de l’industrie est cynique, mais Sloane ne peut pas la lui reprocher. « Je suis d'accord. Mais une minuscule action même pour se sentir mieux, c'est toujours mieux que de ne rien mettre en place. C'est un résultat concret, aussi infime soit-il. » C’est tout aussi dur pour la désabusée qu’elle est de trouver quelque utilité à son poste quand le vrai problème reste en place : « Les execs ne sont pas tous blancs, mais certains essaient de faire au mieux avec le peu de marge qu'ils ont. On fait tous au peu avec une pioche de merde dans un jeu de cartes truqué. » Elle se rappelle de cette femme de la trentaine à peine entamée, responsable de programmations sur une chaîne, et elle se demande à quel point eux-mêmes y croient, parfois, et où s’arrête la limite entre complice passif et perpétrateur. Elle n’en pipe mot face à Scarlett, de toute façon : autant ne pas lui donner davantage de munitions.

Mais elles prennent le problème par deux bouts : c’est en ça, peut-être, qu’elles sont irréconciliables. Sloane, elle a toujours été la médiatrice, celle qui devait trouver du positif sous peine de désespérer elle-même et ça, son frère le faisait très bien pour deux. Elle a l’habitude de porter les choses à bras le corps et de s’imaginer que ça fait une différence : mais jusqu’où, au juste ? La seule fois où elle aurait pu activement aider, on l’a réprimandée. Face à cette femme qui lui rappelle son manque d’agence sur ce qui les dépasse, elle se sent perdre patience. « Ce n'est pas une conséquence pour eux », qu’elle lâche d’emblée, et elle se force à reprendre son calme et à ne surtout pas paraître agacée. « C'est un appui pour ceux qui les subissent, pour qu'ils n'aient pas à le faire seuls et à se balancer par la fenêtre à 25 ans, sauf s'ils passent 3 ans en HP et font de la chirurgie à outrance pour oublier qu'ils ont été aux mains de mecs qui abusaient d’eux sous prétexte que personne n’écouterait des gosses. » Elle le sait, qu’elle ne change rien, au fond, qu’elle ne foutra jamais en taule un Dan Schneider, qu’elle n’empêchera jamais d’abus. Elle veut - non, a besoin - de croire qu’elle peut éviter à des gamins de se retrouver face à des pensées qui les dépassent, de ne pas devoir leur tenir la main et les entendre dire qu’ils ont envie de crever parce qu’ils ont tout essayé. Mais elle n’a réussi ni pour la gamine qu’elle a pris en charge, ni pour son frère, et Scarlett lui fout sans le vouloir le nez dedans. Elle préfère signifier amèrement qu’elle sera disposée à écouter en cas de problèmes, ce à quoi Scarlett répond, égale à elle-même depuis le début de la conversation. « Si proche que je suis sûre de t’y revoir très rapidement », répond-elle avec un demi-sourire qu’elle veut taquin. C’est plus usé qu’autre chose, cette fois.

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