ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 364 POINTS : 620
TW IN RP : suicide, dépression, violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (03)harleen #1 › olive › andrew › cleo #2 › harleen #2
Si on lui avait demandé son avis, Ollie n’aurait jamais choisi ce bar pour y passer la soirée. Ce n’est pas qu’il détestait l’endroit, après tous les serveurs étaient toujours généreux et il trouvait toujours un moyen de ne pas payer la note avant de filer. La table de billard avait ses avantages, une parfaite distraction pour certains et une opportunité pour Ollie de laisser ses mains glisser dans quelques sacs à mains ou les poches de quelques manteaux. Non, l’endroit n’était pas si terrible que cela, excepté quand le gérant ressortait son horrible machine à karaoké. Soudainement, le Canvas devenait son enfer sur terre, l’antichambre des suppôts de Satan. Cela s’avérait d’autant plus vrai lorsque la mini scène se retrouve assailli par une bande de filles qui passaient leur temps à vouloir atteindre des notes impossibles ou à ricaner comme des bécasses dans le micro. Tout cela jouait avec sa patience et avec ses nerfs, mais il avait de l’argent en jeu dans sa partie, le genre d’argent qu’il ne pouvait laisser filer aussi facilement. Il avait su parier avec un fils à papa, trop riche pour s’avérer intelligent et trop bourré pour pouvoir remporter la moindre partie de billard. Malgré l’ambiance alentour, Ollie s’amusait de la situation qu’il avait créé, listant déjà les achats qu’il pourrait faire avec son gain de la soirée.
Il avait réussi à plumer son héritier, en deux parties plutôt qu’une. L’autre était partant pour une troisième mais ses amis l’ont convaincu de s’arrêter là. Ollie aurait pu s’avouer déçu, mais il y avait bien autre chose qui le préoccupait en cet instant. Il se sentait observer et pas d’une manière agréable. Il avait immédiatement remarqué la nana qui ne cessait de regarder dans sa direction. Clairement pas son genre. Trop de paillettes, trop de maquillages, trop d’accessoires, trop de tout. Et peu à peu, trop de regard dans sa direction. Il n’aimait pas cela, qu’on l’observe ainsi. Il cherchait à se concentrer sur la conversation qui était en cours autour de lui, mais l’autre ne cessait de relever les yeux vers lui. Elle a un problème la poupée ? Il pouvait sentir sa patience s'effriter, et les grognasses qui ne cessent de massacrer une chanson de Queen, jouaient en la défaveur des autres. Sa jambe commença à s’agiter sous la table alors qu’il finissait sa bière d’une traite. Il n’entendait plus rien de la conversation, son regard ne cessant de se tourner vers la rousse. Il n’aimait pas qu’elle continue à le fixer ainsi. N’y tenant plus, Ollie finit par se lever dans un bond, traversant la maigre distance qui les séparaient pour se planter devant la jeune femme. « T’as un souci ? Tu veux ma photo ?! » Ses paroles furent crachées entre ses dents serrées. Il ne se battra jamais avec une femme, mais il fallait réellement qu’elle arrête de le fixer ainsi, encore plus lorsqu’elle y ajouta un petit sourire en coin. « Ça t’amuse ?! » Reste calme Ollie.
Spoiler:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1027 POINTS : 280
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Harleen 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Trop anxieuse pour être dans la confrontation, Cleo a l’habitude de regarder ses amis débattre sans se joindre. Plutôt du genre à siroter son verre et à écouter, elle se dit souvent qu’elle n’est pas assez familière avec ses propres opinions pour savoir les défendre ; élevée à écouter ses parents et leurs avis tranchés qui ne laissaient pas de place aux questions ou argumentaires, être leur petite fille parfaite demandait surtout de ne rien dire de travers, sans jamais vraiment savoir ce que serait cette chose de travers. Alors l’enfant qu’elle a été préférait ne jamais rien, jouer la sécurité, une habitude qu’elle a du mal à quitter aujourd’hui.
Mais il existe un sujet pour lequel elle est capable de se lever dramatiquement de sa chaise et taper du poing sur la table, surtout après quelques verres : quelle est la meilleure chanson de Taylor Swift à chanter au karaoké.
Le débat est agité, les rires fusent, une bière manque d’être renversée. Cleo argumente avec véhémence un petit throwback, parce que Fearless est l’album sous-côté - et son favori - et que Love Story agitera toujours les foules, tandis que Khalid pousse avec ferveur une nouvelle chanson de Tortured Poets Departement, et Mona lui fait remarquer qu’il veut simplement chanter dramatiquement But Daddy I Love Him, ce que Khalid ne peut pas vraiment refuter. AJ propose de voter à main levée, Deryl essaie de convaincre tout le monde de mettre simplement plusieurs chansons, tandis que Cleo craint qu’ils se fassent sortir du bar s’il le transforme en Taylor Night accidentellement. Elle rit, argumente, jusqu’à que ses mots soient coupés court dans sa gorge, par surprise - de l’autre côté du bar, elle reconnaît Ollie, bière à la main.
Elle ne se souvient pas la dernière fois qu’elle l’a vu. Elle se doutait un peu, au fond, qu’ils finiraient par se croiser à Brisbane, mais elle pensait pouvoir s’y préparer. A la place, elle est légèrement ivre, elle porte une tenue trop brillante, parce qu’elle et sa bande ont prévu d’aller danser ensuite dans une boîte de nuit queer qu’ils adorent, et son visage est fardé, coloré, un immense trait d’eye-liner argenté qui contraste avec son blush rose vif. Ses plans de la soirée n’incluent absolument pas des retrouvailles avec Ollie.
Elle suppose qu’il en est de même pour les plans d’Ollie, parce que leurs regards se croisent plusieurs fois, mais qu’il ne vient pas la voir - bon, elle ne vient pas le voir non plus, certes. Ils se regardent comme des chiens de faïence, un peu bêtement ; le petit groupe autour de la table se lèvent parce qu’ils veulent aller sur Queen, et Cleo se rapproche dangereusement de la table d’Ollie, son cerveau tournant à 100 à l’heure, se demandant bien ce qu’elle devrait lui dire.
Mais c’est lui qui l’approche la première, le regard sombre - elle connait cet air là, pour avoir assez grandi dans l’ombre de ses humeurs noires. « T’as un souci ? Tu veux ma photo ?! » Elle le regarde, un peu surprise qu’il ouvre la conversation avec une plaisanterie du genre, et elle esquisse un petit sourire un peu gêné, qui essaie de se caller sur sa fréquence à lui, la blague, la - « Ça t’amuse ?! » Cette fois-ci, elle a un léger mouvement de recul, et entrouve la bouche. Il lui faut quelques secondes pour comprendre ce qui se passe, et elle cligne des yeux, prise de court. « Mais, euh, Ollie, c’est moi », elle répond bêtement, définitivement pas à l’aise dans la situation. « C’est Cleo », elle précise, gênée, espérant que ses amis soient trop occupés à danser et rire pour remarquer ce qui se passe.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Ollie Gallagher
la fureur de vivre
ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 364 POINTS : 620
TW IN RP : suicide, dépression, violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (03)harleen #1 › olive › andrew › cleo #2 › harleen #2
La soirée avait plutôt bien démarré, il avait réussi à faire cracher une centaine de dollars à un fils de riche qui se pensait meilleur que lui et l’abruti s’apprêtait à recommencer en doublant la mise. Si l’on faisait abstraction de la bande de folles qui hurlaient sur les chansons de Taylor Swift. Il ne supportait plus l’artiste américaine et toutes les gamines qui passaient au magasin pour savoir s’il avait du nouveau du stock. La réponse était non. Il commandait les vinyles de la blonde au compte goutte, au désespoir de son patron, pour ne pas se retrouver assailli par les fans insupportables qui pouvaient se mettre à pleurer parce que blondie avait sorti une version exclusive. Il pourrait passer des heures à râler à ce sujet, mais il avait une partie de billard à terminer et ce n’est pas l’ambiance sonore qui allait pouvoir le déconcentrer. En revanche, les regards incessants de la rousse qui se tenait près du bar, commençaient à jouer avec sa concentration. Il ne la connaissait pas, il en était sûre. Il ne fréquentait pas ce genre de nana, celle au maquillage extravagant, qui traînait avec des hommes plus efféminés qu’elle et qui semblait être tombée tête la première dans un pot à paillettes. Très peu pour lui. Et pourtant, elle ne cessait de jeter des regards dans sa direction.
Le jeu sur la table avait pris fin. L’échange de regard, en revanche, ne cessait de s’intensifier. Elle n’avait de cesse de l’observer et Ollie commençait à sentir sa patience s’évaporer. Il ne supportait pas que l’on puisse le regarder ainsi. Est-ce qu’elle le jugeait auprès de ses amis ? Est-ce qu’elle pensait avoir une touche puisqu’il la regardait aussi ? Il avait presque envie d’en rire, mais la situation le rendait nerveux. Et ce n’était jamais bon, qu’Ollie se sente nerveux.
Il avait tenu cinq minutes supplémentaires, pas plus. Il avait besoin de savoir ce qu’elle lui voulait, cette gamine qui brillait de mille feux. Qu’elle soit amusée par son approche n’était pas au programme et il se sentait déjà serrer les points, espérant que quelqu’un, un homme de préférence, cherche à prendre la défense de la rousse. Il avait soudainement, envie de se battre. Rien de nouveau sous le soleil, elle le provoque après tout. « Mais, euh, Ollie, c’est moi. » Ah parce qu’il était censé la connaître en plus ? « C’est Cleo. » Et cette fois, c’est lui qui éclata de rire, la surprise se lisait sur son visage. « C’est pas vrai! » Mais si, maintenant il pouvait le voir, sous le maquillage. Il se tenait face à sa demi-sœur, la petite fille modèle qui avait, visiblement, bien changé avec les années. « Tu t’es donné pour objectif de refiler une crise cardiaque à nos vieux? » Il n’avait jamais considéré la mère de la jeune fille comme la sienne ou même comme un membre de sa famille, mais cela l’amusait grandement que Cleo n'est plus l’image de la petite vierge parfaite. Ils n’ont jamais été très proches tous les deux, mais elle ne lui avait jamais causé de tort quand lui se donnait un malin plaisir à mettre la maison sans dessus-dessous. « Qu’est-ce que tu fais là? » Il s’abstint de mentionner sa tenue à nouveau, son regard ne cessant de balayer les traits de la jeune femme.
Spoiler:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1027 POINTS : 280
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Harleen 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Cleo sait qu’elle a changé, sa tenue, son maquillage, peut-être même un peu son attitude. Le changement a été si vif que parfois, lorsqu’elle se regarde dans un miroir, elle a du mal à se reconnaître ; cette identitée fracturée lui donne une sorte de vertige, l’impression qu’elle s’est remplacée par quelqu’un d’autre durant la nuit, ou qu’elle a enfin ôté le déguisement qu’elle portait toutes ces années. Ollie n’a pas changé, lui. Visage d’ange, de grand yeux bleus, l’air toujours un peu mutin qui traîne sur ses traits, et évidemment, son tempérament, toujours bien là aussi, cette colère prête à se déclencher d’un instant à l’autre qui angoisse Cleo, dont l’instinct de protection voudrait s’enfuir. Elle a trop vu les humeurs d’Ollie, en grandissant, pour ne pas reconnaître son impatience, le froncement de ses sourcils. Elle s’éloignait toujours, petite, dans ces moments, montait dans sa chambre lire un livre ou colorier, pendant que ses parents criaient. Elle s’est toujours dit que ça ne devait pas aider, au fond, de crier sur un enfant déjà à vif.
Heureusement, Ollie la reconnait, et il éclate de rire, crevant au passage la bulle d’agacement qui semblait flotter dans l’air un instant auparavant. « C’est pas vrai! » Elle lui adresse un sourire presque désolé, l’air de dire eh si. « Tu t’es donné pour objectif de refiler une crise cardiaque à nos vieux? » Elle a un espère de rire jaune un peu mécanique, parce que son coeur s’emballe dans sa poitrine à l’idée que ses parents la voient ainsi. Elle voudrait répondre une réplique piquante, amusée : quoi, t’as peur que te vole la vedette ? ou j’ai appris des meilleurs à tes côtés. Mais elle est trop nerveuse pour se laisser être sarcastique. « Ils m’ont pas vue depuis un moment », elle répond, sincère, parce que c’est la vérité. Depuis septembre 2023, pour être exacte, et son départ précipité à Brisbane en compagnie de Tommy. Comment peut-elle avoir tant changé en un an et demi ? Est-elle seulement encore Cleo ?
« Qu’est-ce que tu fais là? » Ollie est curieux, elle le voit dans son regard, et sceptique : il n’a jamais été très doué pour contenir ses émotions, et elle sent qu’il la juge, elle, sa tenue, son maquillage. Elle sent le rouge lui monter aux joues. Si elle a plaqué toute sa vie d’avant, c’est pour échapper au regard de ceux qui ont connu celle qu’elle a été avant - et qu’elle veut oublier. « Je, euh, j’habite ici », elle avoue. « Enfin, pas dans le bar », elle bredouille avec un rire gêné. « A Brisbane. » Elle n’imagine pas Ollie s’offusquer de ne pas avoir été prévenu, mais elle ne sait jamais sur quel pied danser, avant lui. « T’es toujours dans le coin, toi, du coup ? Avec Harleen ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Ollie Gallagher
la fureur de vivre
ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 364 POINTS : 620
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Elle n’était plus la gamine qu’il avait côtoyée durant des années. Elle était longue, la demoiselle aux cheveux longs toujours impeccablement rassemblée, celle qui ne bronchait pas une oreille, qui obéissait sagement et ne se rebellait jamais d’un rien. Elle était sa demi-sœur, mais il l’avait toujours vue comme une inconnue. Ils n’avaient rien en commun tous les deux, si ce n’est un géniteur. Parfois, il essayait de lui parler, pour que les journées à la maison paraissent moins longues, mais ce n’était jamais une grande victoire. Elle s’entendait bien avec Harleen et ça aussi, dans le fond, c’était assez drôle. Mais si Ollie n’avait jamais pris de nouvelles, il s’était tout de même parfois demandé si Cleo allait passer sa vie sous l’emprise du diktat de ses parents. « Ils m’ont pas vue depuis un moment » Il faut croire que non, qu’elle aussi avait fini par vriller et leur claquer la porte au nez. Ollie n’allait pas s’en offusquer. « Tant mieux pour toi. » Il le pensait sincèrement, elle était mieux loin d’eux. Et désormais, face à cette nouvelle, il comprenait un peu mieux l’insistance qu’avait mis son géniteur à vouloir le contacter l’an passé. « J’comprends mieux pourquoi le vieux cherchait à me joindre. » Il avait réellement pensé que Cleo viendrait se réfugier auprès de lui ? Ils n’étaient que deux inconnus qui avaient passé quelques années sous le même toit. On ne pouvait guère qualifier cela d’une relation fraternelle.
Il se trouva soudainement curieux. Elle qui obéissait toujours sans broncher, qu’est-ce qui avait bien pu l’amener à s’en aller ? Quitter Alice Springs n’était pas un exploit en soi, il fallait être attardé pour vouloir rester dans ce trou à rat, mais tout de même. Cleo était la petite fille modèle, la gamine parfaite, au parcours déjà tout tracé. « Je, euh, j’habite ici. Enfin, pas dans le bar. A Brisbane. » Il dut se retenir de ne pas lever les yeux au ciel et préféra avaler sa salive plutôt que lui offrir une remarque cinglante. Elle bégayait la gamine, il allait pas non plus lui faire peur. « Toi aussi, t’en a eu, ras le cul d’Alice Springs alors. » Il n’avait jamais été le plus délicat dans son phrasé et il n’avait pas l’intention de changer. À en juger par l’apparence de sa demi sœur, elle avait changé elle aussi. « Et entre temps, t’es entré au pays des licornes ? » Il avait du mal à comprendre le revirement de situation et souvent cela se transformait en un interrogatoire que bien souvent la personne en face aurait préféré ne pas subir. « T’es toujours dans le coin, toi, du coup ? Avec Harleen ? » Il eut un léger rire amusé à l’évocation de sa moitié. « Toujours. » Dans le coin, pour commencer. « Et Harls est dans le coin aussi. » Hier ils se sont pris la tête, demain elle lui demandera de le rejoindre à ce marché vintage à la noix, la routine quoi. « C’est à elle qu’il ferait plaisir ton nouveau look. » Il pouvait déjà entendre sa petite amie s’extasier à l’idée que Cleo se soit défait de son carcan si rigide. Et la curiosité venait encore le ronger. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle n’avait pas viré de bord sur un coup de tête, il en était persuadé.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1027 POINTS : 280
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Harleen 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
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SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
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Cleo a compartimenté sa vie, ou plutôt, elle l’a scindée, abandonnant tout d’Alice Springs, coupant les ponts avec sa famille, ses amis. Cette fuite en avant est la seule façon qu’elle a trouvé de se sauver, malgré le prix à payer. Aujourd’hui, à Brisbane, elle ne parle pas du passé, reste très vague auprès de ces nouveaux amis qui devinent généralement qu’elle n’a pas envie de s’étaler. C’est au moins l’avantage à fréquenter de plus en plus de personnes queers : dans ces milieux, elle n’est pas la seule à avoir fui sa famille, et les gens comprennent ce que les silences cachent et n’insistent pas. Même lorsqu’elle vivait à Alice Springs, Cleo n’a jamais été du genre à ouvertement critiquer ses parents, et aujourd’hui encore, elle ne sait pas tout à fait sur quel pied danser à sujet. Face à Ollie, elle se fait l’étrange réflexion qu’il est le seul à pouvoir comprendre, en cet instant, ce qui se joue, lorsqu’elle lui avoue ne pas avoir vu les parents depuis un moment. « Tant mieux pour toi. » Elle hoche lentement la tête, sa seule façon de pouvoir publiquement approuver sans critiquer à haute voix, ce qu’elle a toujours du mal à faire. Elle a l’impression de trahir ses parents, qu’elle a pourtant fui. « J’comprends mieux pourquoi le vieux cherchait à me joindre. » Cleo se mordille l’intérieur de la joue. Elle sait que ses parents ont insisté, qu’ils ont appelé des gens autour d’elle ; elle ne veut même pas penser à ce qu’ils disent sur elle, là-bas, la réputation qu’on doit lui faire. « Ah, désolée », elle murmure, « ils ont mis du temps à comprendre, je crois. » Encore aujourd’hui, elle n’est pas sûre qu’ils aient compris. Elle n’a pas bloqué leurs numéros, mais elle y songe, parfois. Elle se dit qu’elle devrait leur dire qu’elle est lesbienne, et que là, ça serait eux qui la bloqueraient, que ça serait plus simple.
« Toi aussi, t’en a eu, ras le cul d’Alice Springs alors. » Elle hoche la tête, parce que c’est le résumé le plus direct mais le plus honnête. « Et entre temps, t’es entré au pays des licornes ? » Cleo a un instant d’hésitation, pas tout à fait sûre de ce que son demi-frère sous-entendu - les licornes sont souvent un symbole lié à la communauté lgtbq+, et elle se demande s’il s’agit d’un euphémisme. Mais elle se dit que ça ne serait pas le genre d’Ollie. « J’en profite pour me réinventer », elle dit d’un ton qui se veut de plaisanterie, pas trop à l’aise tout de même. En réalité, elle ne se réinvente pas, enfin pas vraiment : elle devient enfin elle-même.
Cleo préfère détourner la conversation vers Ollie, et qui dit Ollie, dit Harleen. « Toujours. Et Harls est dans le coin aussi. » Leur relation est à la fois une évidence et incompréhensible pour les gens extérieurs, et Cleo est presque émerveillée qu’ils tiennent encore ensemble. « C’est à elle qu’il ferait plaisir ton nouveau look. » Les yeux de Cleo s’allument et ses joues rougissent. « C’est vrai ? Tu crois ? » elle s’exclame avec un peu trop d’enthousiasme. Elle a toujours aimé Harleen, et adorerait son approbation.
Mais Ollie, sous ses airs un peu brut, est plus fin qu’il n’y paraît, puisqu’il demande, l’air curieux, « Qu’est-ce qui s’est passé ? », faisant rougir Cleo sous son blush flashy. Elle ne sait même pas par où commencer, ni à quel point elle veut être honnête. « Je vivais pour eux, et je voulais vivre pour moi », elle explique. C’est la fois vague et sincère. « Et je ne pouvais pas être ce qu’ils attendaient de moi, de toute façon, alors c’était plus facile de partir », elle avoue, sans trop oser regarder Ollie. « Enfin, ce n’était pas facile. » Loin de là. Elle hausse les épaules, un peu gênée d’être vulnérable.
Elle préfère réorienter la discussion à nouveau vers Ollie. « Et ta fille, au fait, elle va bien ? » L’expression d’Ollie est étrange, à la fois surprise et presque écoeuré, surprenant Cleo. « Posy ? » Elle répète, un peu perdue. « Harleen m’a envoyé des photos », elle ajoute, pour expliquer - ça fait littéralement des années que Posy est dans le paysage, mais ils n’en ont jamais vraiment parlé, puisqu’ils ne se sont pas vus, et que leurs échanges se résument à trois textos par an.
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Ollie Gallagher
la fureur de vivre
ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 364 POINTS : 620
TW IN RP : suicide, dépression, violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (03)harleen #1 › olive › andrew › cleo #2 › harleen #2
Il n’allait pas cacher que les appels, soudainement incessants, de son géniteur l’avaient surpris. Ce n’est pas comme si Ollie s’était acharné à garder contact. Il répondait aux quelques messages de Cleo, n’oubliait jamais, ou presque, son anniversaire, mais l’effort s’en arrêtait à cela. Maintenant qu’il y voyait un peu plus clair, son père n’avait pas soudainement eu le désir d’avoir des nouvelles de son fils. « Ah, désolée. » Il haussa les épaules, signifiant ne pas lui en vouloir. Elle n’y était strictement pour rien après tout. « Ils ont mis du temps à comprendre, je crois. » Comme ils avaient mis du temps à comprendre qu’Ollie n’avait aucunement l’intention de remettre les pieds à Alice Springs. « T’as pris la meilleure décision qui soit. » Il était temps que Cleo s’échappe à son tour de ce trou à rat. « Et t’en fais pas, je serais toujours le pire à leurs yeux. » Il lui adressa un clin d’œil, comme il le faisait parfois, lorsqu’il ressentait qu’elle avait besoin d’être rassuré.
« J’en profite pour me réinventer » C’est qu’elle avait pris un virage à trois cent soixante degrés même. Mais Ollie était amusé par tout cela. Il se fichait bien de ce qu’elle faisait avec ses fringues et son maquillage, elle était libre de s’exprimer comme elle l’entendait. Il n’avait pas son mot à dire. « C’est vrai ? Tu crois ? » Il ricana face à son enthousiasme. « Tu te souviens de Harls quand même. » La jeune femme qui était tombée dans un pot de peinture multicolore à la naissance. Celle qui aimait les patterns les plus loufoques les uns que les autres. « Elle serait capable de te dire qu’il y a pas assez de couleurs encore. » Elle était comme ça, Harls et si parfois cela avait le don de l’énerver, il ne pouvait pas prétendre qu’il aimait son côté loufoque.
Mais il n’était pas venu l’aborder pour parler de sa copine, il avait une seule question à poser en réalité. Sa curiosité l’emporte sur sa politesse. « Je vivais pour eux, et je voulais vivre pour moi. » Il hoche la tête, comprenant parfaitement ce qu’elle entendait. « Et je ne pouvais pas être ce qu’ils attendaient de moi, de toute façon, alors c’était plus facile de partir. Enfin, ce n’était pas facile. » - « Mais c’était mieux comme ça. » Qu’il conclut pour elle. C’était mieux que de rester dans cette maison à se faire aliéner par des idées vieilles d’un autre siècle et des attentes préconçues qui venaient sans cesse tout gâcher. Et il vit le regard de Cleo changer, la façon dont elle tourna un instant ses pensées pour mieux faire chavirer la conversation de son côté. Il n’allait pas lui en vouloir, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle allait dire par la suite. « Et ta fille, au fait, elle va bien ? » S’il avait pris une gorgée de son verre à cet instant précis, il serait littéralement en train de s’étouffer. « Posy ? » Oui, il sait parfaitement de qui elle parle, mais il n’a aucune idée de comment elle pouvait être au courant de son existence. « Harleen m’a envoyé des photos » Et soudainement, tout s’explique. « C’est pas la mienne. » Qu’il marmonne froidement. Le sujet se voulait encore sensible, même six ans plus tard. « Juste la fille d’Harleen. » Autrement dit, pas la sienne, comme il venait de le préciser. Ollie détestait parler de cela, mais il avait le sentiment que Cleo n’allait pas en rester là.
Spoiler:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1027 POINTS : 280
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Harleen 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
« T’as pris la meilleure décision qui soit. » Cleo ne se serait attendu à aucune autre réponse que celle-ci, venant d’Ollie, qui n’est jamais revenu à Alice Springs depuis ses 18 ans, et se tient loin des parents. « Et t’en fais pas, je serais toujours le pire à leurs yeux. » Il lui fait un clin d’oeil, le genre dont il a le secret, et Cleo a un étrange sentiment de déjà-vu, parce que ce geste est familier, même si elle n’a pas vu Ollie depuis des années et, qu’au fond, elle ne le connaît pas si bien que ça. La relation qu’ils partagent est difficile à décrire, semblable à aucune autre - Cleo parle rarement de lui à ses proches, parce qu’elle ne sait pas exactement quoi dire. Et pourtant, il y a quelque chose, un lien, un fil rouge peut-être. Il semble léger, Ollie, quand il dit être le pire de la famille, le vilain petit canard, mais le cœur de Cleo se presse, touchée malgré elle, parce qu’elle a des souvenirs de lui, plus jeune, des crises, du mur entre lui et la famille. Ce n’était pas facile, peu importe l’attitude qu’il emprunte ce soir.
Et si Cleo connaît bien son demi-frère, sans vraiment le connaître, l’inverse est vrai aussi : il remarque forcément son nouveau look, parce qu’il a connu l’ancienne Cleo. Alors qu’il évoque Harleen, Cleo sent ses joues rougir, et elle ne retient pas son plaisir à l’idée de plaire à la jeune femme qu’elle a toujours admiré. « Tu te souviens de Harls quand même. » Cleo a un sourire amusé, parce qu’elle a des bribes de souvenir d’Harleen, même enfant, avec des tenues extravagantes. « Elle serait capable de te dire qu’il y a pas assez de couleurs encore. » « J’ai toujours admiré son style, en réalité, j’avais juste pas le courage d’être aussi… Visible qu’elle », elle admet, parce qu’Harleen est quelqu’un qu’on remarque, colorée, solaire, qui rit fort et partage ses opinions sans crainte.
Cleo ne sera jamais aussi assurée qu’Harleen, mais elle a réussi à partir, et c’est déjà un exploit. « Mais c’était mieux comme ça. » La confirmation d’Ollie la fait sourire, parce qu’en cet instant, il est la seule personne sur terre à comprendre exactement de quoi ils parlent, tous les deux, quand ils évoquent leur famille.
En parlant de famille, Cleo en profite pour prendre des nouvelles de Posy, mais le regard d’Ollie la surprend, et elle sent déjà son anxiété s’emparer d’elle, inquiète d’avoir dit quelque chose de travers. « C’est pas la mienne. » L’aveu semble coûter à Ollie, et Cleo doit se retenir de lâcher une exclamation de surprise. « Juste la fille d’Harleen. » « Oh, Harleen ne m’avait pas dit », elle avoue d’une petite voix, un peu gêné. Elle a mille questions, mais elle voit bien que le visage d’Ollie s’est assombri, et elle ne veut pas le mettre mal à l’aise, ou qu’il s’énerve. Derrière eux, elle entend des éclats de voix de ses amis, qui doivent se demander pourquoi elle discute avec cet inconnu - s’ils faisaient attention, ils pourraient voir qu’Ollie et Cleo ont la même couleur d’yeux. « Son père biologique est encore dans les parages ? » Elle demande, curieuse de comprendre le schéma familial. « T’es un peu son beau-père ou c’est pas trop l’idée ? » Elle veut montrer à Ollie qu’elle ne juge en rien la configuration.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Ollie Gallagher
la fureur de vivre
ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 364 POINTS : 620
TW IN RP : suicide, dépression, violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (03)harleen #1 › olive › andrew › cleo #2 › harleen #2
Il n’y a rien d’intéressant à ressasser sur le lieu de leur enfance. Cleo avait mis du temps, bien trop à ses yeux, mais visiblement, elle s’était enfin défaite du carcan si parfait que ses géniteurs lui imposaient. Elle paraît bien loin, la fille de l’église, celle qui n’osait prononcer aucun juron et qui se tenait toujours si droite dans la cour de récréation. S’ils avaient partagé une véritable relation en grandissant, Ollie se serait chargé de la sortie de là bien plus tôt. Ils n’ont jamais eu le moindre lien assez fort pour cela, mais ce soir, il pouvait au moins la regarder avec un certain sourire en coin. « J’ai toujours admiré son style, en réalité, j’avais juste pas le courage d’être aussi… Visible qu’elle. » Il se souvient vaguement des regards que Cleo jetait sur les tenues extravagantes de sa copine. Dans le fond, elle avait grandi avec Harleen en toile de fond. À l’époque, il se faisait un plaisir d’imposer sa copine au moindre repas du dimanche, pour pimenter un peu le moment et surtout pour voir son père tenter de jouer un rôle qui ne lui avait jamais collé à la peau. Il s’en était souvent amusé tandis que les filles parlaient de vernis à ongles et de pinces à cheveux. « T’es devenue une sérieuse concurrente maintenant. » Qu’il lui rappelle en laissant son regard se balader sur les paillettes qui éclairent la tenue de la jeune femme. Harleen serait comme une folle de voir cela.
En parlant d’Harleen, il semblerait qu’elle ait gardé un certain lien avec Cleo. Au point de lui partager des photos de Posy. Sans donner le moindre détail possible. Engendrant une conversation dont il se serait volontiers passé. « Oh, Harleen ne m’avait pas dit. » Il l’avait bien compris. En même temps, Posy est un vilain secret gardé dans le fond d’un placard. Il n’allait pas pouvoir dire grand-chose, il ne le faisait pas pour protéger l’autre abruti, mais simplement pour la gamine qui n’avait strictement rien demandé à personne. « Son père biologique est encore dans les parages ? » - « Ouais. » Autant dire qu’ils ne seront jamais les meilleurs potes du monde. « T’es un peu son beau-père ou c’est pas trop l’idée ? » C’est quoi l’obsession de tout le monde ces derniers temps pour lui coller cette étiquette sur le dos. « Je déteste le titre. » Est-ce qu’elle allait au moins comprendre pour quoi ? « Mais s’il faut une définition, on va dire que ouais ? » Est-ce qu’il agit réellement tel un beau-père avec la petite ? Pas vraiment. Plus comme un copain de trois fois son âge. « Je tolère de regarder Peppa Pig et qui lui sert des céréales comme diner. » Il n’a rien d’un exemple, Poppy le voit comme un adulte marrant et rien de plus. « C’est la gamine d’Harleen, j’ai pas à m’impliquer. » Pour quoi faire de toute façon ?
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Cleo Baker
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ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1027 POINTS : 280
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Harleen 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
« T’es devenue une sérieuse concurrente maintenant. » Être comparée à Harleen est l’un des meilleurs compliments qu’Ollie puisse faire à sa sœur, et il ne s’en rend probablement même pas compte. Le charisme d’Harleen, son style marqué, son assurance, ce sont des choses qui ont toujours émerveillé Cleo, qui n’était pas capable, à l’époque, de suivre, de s’affirmer. Pendant des années, raser les murs et se fondre dans la masse étaient des tactiques de survie pour Cleo. Aujourd’hui, c’est un peu différent, et elle espère avoir ne serait-ce qu’un dixième de la confiance en elle que semble avoir Harleen, qui a toujours suivi ses propres instincts. Et puis, en un sens, c’est flatteur qu’Ollie invoque Harleen pour parler de Cleo ; il aime Harleen, elle est probablement la seule constante - bien qu’instable - dans sa vie, et Cleo aimerait qu’Ollie l’apprécie elle aussi, au fond. Elle n’a jamais trop su ce qu’il pensait d’elle.
Difficile de lire en Ollie, derrière toutes ses défenses, et c’est pareil lorsque Posy est mentionnée dans la conversation. Il se renferme, bougon, et Cleo ne sait pas exactement sur quel pied danser. « Ouais. » Ollie est avare de mots, et Cleo ne veut pas le brusquer. Elle imagine mal Ollie jouer les amis avec quelqu’un qui a mis enceinte Harleen, et se demande comment la coparentalité fonctionne, aujourd’hui. « Je déteste le titre. » Ah, voilà, beau-père, c’est pas son dada. Elle n’est pas surprise. « Mais s’il faut une définition, on va dire que ouais ? » Cleo hoche la tête, parce qu’elle ne veut pas le contredire. Tant que ça fonctionne pour lui, pour Harleen et pour la petite, c’est ce qui compte, non ? « Je tolère de regarder Peppa Pig et qui lui sert des céréales comme dîner. » Cleo a un petit rire. « T’as l’air d’être une figure d’autorité plus cool que nos parents, en tout cas », elle avoue avec un petit sourire. Sa mère à elle - la belle-mère d’Ollie, donc - était plutôt du genre à contrôler compulsivement ce qu’ils mangeaient, le sucre dans leur goûter. Les céréales pour le dîner ? Hors de question. « C’est la gamine d’Harleen, j’ai pas à m’impliquer. » Cleo fronce légèrement les sourcils. Tu as à t’impliquer parce qu’Harleen est ta copine, elle voudrait répondre, mais n’a pas le sens du conflit. Elle se contente d’hocher la tête. « Tant que vous trouvez un équilibre qui fonctionne pour vous », elle conclue avec une sagesse un peu gauche.
Derrière elle, elle remarque que sa bande d’amis la regarde, semble lui faire signe, l’air de dire bah tu fais quoi, tu viens ? Leur chanson va bientôt passer au karaoké. « Je crois qu’il faut que j’y retourne », elle dit en faisant un signe vers le groupe. « On, euh… On se recroisera ? » Elle propose, pas tout à fait sûre de comment Ollie se positionne par rapport à elle. Ils sont liés par le sang, mais elle n’a pas l’impression que ça veut dire beaucoup pour eux. Elle ne sait même pas ce que ça veut dire pour elle - qui ne parle plus à ses propres parents depuis plus d’un an.
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Ollie Gallagher
la fureur de vivre
ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 364 POINTS : 620
TW IN RP : suicide, dépression, violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (03)harleen #1 › olive › andrew › cleo #2 › harleen #2
Il en touchera deux mots à Harleen. Ce n’est pas possible qu’elle se pavane à présenter la gamine comme s’il en était le père. Cela l’amuse une seconde, juste le temps d’emmerder Midas bien profondément, mais ce n’est pas ce qu’il souhaite. Il est là, de temps à autre, il accepte certaines choses, mais il ne compte pas être une figure dans la vie de la gosse. Il s’entête à le croire en tout cas. Quand, en réalité, Posy l’a toujours connu, lui donne des surnoms affreux et n’oublie jamais de planter un bisou baveux sur sa joue avant de filer chez son père. « T’as l’air d’être une figure d’autorité plus cool que nos parents, en tout cas. » À ces mots, il relève les yeux vers celle qu’il a vu grandir. Et sans attendre, sans prendre le temps de faire usage de la moindre délicatesse, Ollie réplique. « On trouvera jamais pire que ce que pouvait être ta mère. » Elle le sait, de toute manière, qu’il n’a jamais pu la voir, sa belle-mère. Cette femme affreuse qui n’avait jamais voulu de lui dans son foyer, mais qui n’a pas eu d’autre choix que d’accueillir le premier bâtard de son mari. Elle lui avait fait payer son existence durant huit longues années et Ollie n’a rien oublié de tout cela, même dix ans plus tard. « Tant que vous trouvez un équilibre qui fonctionne pour vous. » Il hausse les épaules, ne trouvant pas réellement nécessaire d’approfondir le sujet. Il n’est pas un beau-père, mais il fait attention à la gosse qui vit sous son toit les trois quarts du temps, fin de l’histoire.
« Je crois qu’il faut que j’y retourne. » Par-dessus son épaule, il aperçoit les amis de Cleo qui semblent s’impatienter. Ils sont tous aussi colorés qu’elle, ça promet. Il ne va probablement pas terminer sa partie de billard, il préfère fuir le massacre musical qui semble se mettre en place. « On, euh… On se recroisera ? » - « T’as mon numéro. » Qu’il balance avec nonchalance. « Ou celui d’Harls. » Qu’elle continue à communiquer avec sa copine, ce sera toujours plus facile. « Si tu veux voir Posy. » Qu’il ajoute avant de se reculer de quelques pas. « Bye. » Et sans demander son reste, il rejoint les gars avec qui il était venu, termine sa bière d’une traite et formule un prétexte bidon pour sortir de ce bar miteux.