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 calls for an alarm ▲ auden&ginny

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Message(#) Sujet: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyLun 10 Juin 2019 - 4:53


calls for an alarm
auden & ginny


Gold Coast était l’un de mes endroits préférés en Australie. J’ignorais pourquoi à chaque fois où j’y venais, j’avais l’impression d’être à la maison, d’être exactement là où il fallait que je sois, quand il fallait que je le sois. C’était une drôle de sensation, impossible à décrire, entre les gens qui m’avaient tous l’air familier, les bâtiments que je reconnaissais de fois en fois, la vue qui me prenait au cœur dès la première seconde où je laissais mon regard s’y perdre. C’était devenu habituel qu’on vienne dans le coin maintenant, avec Dannie qui avait tout juste acheté une nouvelle galerie en bordure de la côte, et qui y passait le plus clair de son temps depuis les dernières semaines. Elle avait tout rénové, elle m’épatait tellement, la majorité des travaux qu’elle avait faits toute seule et le résultat final qui donnait exactement dans son style. Un assemblage hyper éclectique de ses artistes préférés en constante exposition, des salles de vernissages remplies en permanence.

Mes iris se perdent sur la route qui se dessine par la fenêtre de la voiture, l’océan au loin que je repère de plus en plus facilement tellement la nappe d’eau prend toute la place sur le panorama. La vitre baissée, mes mèches qui partent dans tous les sens, la chaleur australienne qui fait du bien, qui grille mes joues. « Auden, sérieusement, freine. » j’avais presque réussi à oublier qui conduit, j'avais presque fait abstraction du fait que c’est avec Williams que je vais rendre visite à notre amie commune aujourd’hui, qu’elle nous a booké un vernissage en double, et qu’on est attendu à sa galerie un peu plus tard cet après-midi. « Fais pas exprès. » j’avais presque oublié, jusqu’à ce que mes ongles entrent de plein fouet dans le tissu du banc de la voiture, qu’ils s’y accrochent comme si leur vie, ma vie, en dépendait. Le véhicule devant nous qui a l’air d’hésiter sur la sortie, le tournant qu’il manque, et Auden qui n’hésite pas pour coller sa voiture le plus possible aux basques de son nemesis du moment, de la minute. « Je te jure, parfois je voudrais juste finir par enfin avoir le permis rien que pour éviter… » j’aurais pu prendre le train, j’aurais pu prendre le bus, même, j’aurais pu voir avec Isy s’il avait envie d’un roadtrip d’à peine 24h top chrono – mais non, y’avait fallu que je…  « … ÇA, FREINE, LÀ, FREINE! » ma voix qui perce, qui monte, qui se hausse, et il freine, bien sûr qu’il freine. L’accident est évité à la perfection, et son sourire de con à deux balles que je l’imagine déjà arborer sans même l’avoir vu faire, rien que parce qu’il doit être fier le dude, de m’avoir terrorisée avant mon deuxième café de la journée.

On a fini par arriver à la galerie de Dannie en un seul morceau ; j’ignore quel saint remercier pour ce miracle. Et la suite n’est que plus belle, il est posté dans la salle principale à jouer les vedettes, on m’a attribué le local en bordure avec les artistes émergeants du pays. Et ça me va totalement, même, c’est un plus grand honneur que ce que j’aurais bien pu penser recevoir de la part de mon amie. Les toiles installées, les portes grandes ouvertes, la musique lancée et on commence doucement à voir différents visiteurs entrer, passer de pièce en pièce, s’arrêter un moment, poursuivre leur route. Postée en retrait et en solo, je profite de chaque seconde à observer chastement les curieux qui errent un peu plus longtemps devant mes toiles, tentant d’analyser leurs expressions, pas particulièrement consciente du fait que je dois avoir l’air bien creep vue de l’extérieur. Ce n’est que lorsque je sens la présence de quelqu’un à mes côtés que j’arrête de fixer les inconnus à outrance. Un coup d’œil par-dessus mon épaule me confirme qu’il s’agit d'Auden qui est là et d’office, j’anticipe déjà ses moqueries. « T’as peut-être la grande salle, mais moi j’ai l’annexe juste à côté des cuisines d’où ils sortent les petits fours à tous les 15 minutes. » mes paupières battent la mesure avec le peu de condescendance que je peux bien avoir. « J’me demande bien qui gagne. »
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyMar 11 Juin 2019 - 0:01



Calls for an alarm

@Ginny McGrath

Il se pourrait bien que j’ai un peu râlé, voir totalement grogné quand McGrath m’a embarqué dans son projet de vernissage sur la Gold Coast. C’est mignon, y’a des papillons, des chinois qui prennent des photos tous les deux pas et tout ça, mais c’est pas vraiment mon délire. Si j’y vais, c’est seulement parce que j’ai eu le droit à la grande salle dans l’exposition de Dannie. J’avoue que sa galerie est loin d’être aussi dégueulasse que l’évier de mon loft, et que ça a de la gueule ce qu’elle en a fait. Tant mieux, mes oeuvres n’en seront que plus belles, surtout si on les compare au reste de ce qui est exposé. L’autre compensation dans toute cette mascarade c’est qu’il y a toute une heure de route et que c’est moi qui conduit, Ginny n’étant pas encore en âge de passer le permis. Ca veut dire que je vais pouvoir mettre ma propre musique, mon choix se porte donc sur Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Penderecki, que je passe en boucle. Cette musique a été créée dans le seul but de déranger à son écoute, c’est une pure partie de plaisir et il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle partagera bien vite mon avis. Je fais ma tête de con quand je branche ma clé usb, parce que jusque là j’étais resté sage, j’étais arrivé presque à l’heure et j’avais insulté personne (mise à part l’abruti devant moi qui avançait pas au feu vert). Et puis finalement, la musique c’est pas assez. J’accélère dans les virages, j’accélère dans les lignes droites et avant les feux, parce que c’est drôle, parce que ça fait crier Ginny. Son cri de bonne femme fait aussi mal à oreilles que d’entendre la musique de Penderecki mais c’est assez jouissif, encore plus quand elle tente de me donner des ordres en insistant sur mon prénom. Le seul effet que ça a c’est de booster mon ego et rallonger mon sourire. Même après toutes ces années elle reste si douce Ginny, bien que parfois elle prend un peu trop la confiance à mon goût la Mary Sue.

Sur place, je fais le paon dans la salle principale alors que ma chère victime doit sûrement laver le carrelage de la seconde. Je sais pas trop ce qu’elle fait à vrai dire, elle m’en a sûrement parlé mais j’ai pas écouté. Je vérifie que tout est bien à sa place dans mon Jardin d’Eden pour que les petits pécheurs puissent admirer le travail et afficher leur mine dégoûtée en paix. Je m’assois dans le coin de la salle comme un gosse qu’on aurait puni, parce que j’ai pas envie de rester debout pendant des heures et juste les regarder - et parce qu’on me prend pour un pervers quand je fais ça. Puis finalement, au bout d’une éternité (quinze minutes, au moins), cet exercice m’ennuie déjà et je retourne embêter McGrath. Parce que je suis con, et qu’une minute passée sans l’embêter est une minute de perdue. Elle doit déjà être en train de pleurer sur son sort, sa vie est bien morne sans moi dans les parages. « T’as raison, tu gagnes haut la main. » Et je lève les mains au ciel tout en affichant une mine triste. Ah ah. Joke. « Tu pourras m’apporter des petits fours encore chaud toutes les quinze minutes comme ça, la table des grands est un peu plus loin là bas. » Je montre la salle d’où j’arrive du bout de l’index, même si elle sait très bien où le meilleur peintre d’Australie est installé. Elle n’a pas besoin de se demander qui gagne, la réponse est toujours évidente. « Bon on a le droit de partir à quelle heure m’man ? Les tableaux devraient pouvoir se garder seuls. » Non parce que les vernissages c’est drôle cinq minutes, mais toute une journée c’est une catastrophe, je vais prendre un visiteur pour le frapper sur l’autre. J’ai surtout une journée à passer en tête à tête avec la pire Mary Sue du monde, qu’est ce qui pourrait possiblement bien tourner ? « Enfin, j’y connais pas grand chose en peinture, c’est toi qui t’es aplatie les fesses sur des chaises pendant des années. » Ces dernières pourraient être un peu plus rebondies, c’est vrai.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyMar 11 Juin 2019 - 15:39


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Jamais je n’aurais la vantardise de dire que mes œuvres se différenciaient des autres. Jamais je n’oserais préciser, autant à voix haute qu’à même mes idées emmêlées que mes toiles avaient quelque chose de plus, qu’elles étaient remarquables, qu’elles valaient qu’on ait envie de les regarder un peu plus longtemps que les autres même, qu’on veuille en acheter une. Pourtant, Dannie avait insisté pour que je sois là, comme elle insiste toujours. J’aimerais me dire qu’elle ne fait ça que pour m’inclure. ça serait plus simple, moins engageant. Qu’elle est gentille simplement parce qu’on est un team tous les trois, dysfonctionnel soit dit en passant, mais un team tout de même, et que tout ce qu’on fait, on le fait à trois. * note à moi-même de ne jamais dire ça à voix haute devant Auden, en passant. C’est probablement pourquoi je ne m’offusque pas aux commentaires de plus gros égo d’Australie quand il vient évidemment se poster avec toute sa condescendance à mes côtés, qu’il se la joue ému presque, que je roule des yeux en réponse.

« Tu pourras m’apporter des petits fours encore chaud toutes les quinze minutes comme ça, la table des grands est un peu plus loin là-bas. » tssss, il me connaît bien mal le gars, au moins ça, c’est clair. J’en oublie même son commentaire quand justement, j’aperçois au loin un serveur qui sort de l’arrière-boutique pour se pavaner parmi les invités avec un plateau de canapés de toutes les couleurs qui me donnent juste envie de tout goûter rien que pour juger si les goûts vont avec la palette. « C’est un grand acte de confiance en l’humanité que tu fais là en croyant que je boufferai pas tout entre l’aller des cuisines jusqu’à ton podium en carton. » oublions le fait qu’il essaie de me faire passer pour sa servante quand on sait tous les deux que j’ai déjà le poste depuis mes tous premiers jours de boulot à l’atelier, Auden sachant pertinemment quelles cordes tirer pour s’en sortir avec le beau jeu pendant que je me tape tout le boulot. Encore heureux, j’aimais mon travail, j’aimais tous ses aspects, j’aimais tout du projet ; et rien ni personne ne viendrait ternir mes journées au boulot même autant volontairement qu’il tentait de le faire. Continue de te le répéter Ginny – un jour, tu y croiras.

J’anticipe qu’il va râler avant même qu’il n’ouvre la bouche, et je jure l’entendre soupirer d’exaspération (ou alors, ce sont les restes inaudibles de sa trame sonore du voyage qui sont encore cruellement coincés dans mes tympans pour son plus grand bonheur?!). « Bon on a le droit de partir à quelle heure m’man ? Les tableaux devraient pouvoir se garder seuls. » secouant la tête de la négative, je reprends rapidement contenance lorsqu’un couple d’invités ralentit à notre hauteur tout sourire, détaillant une de mes aquarelles avec l’œil brillant. « T’es pire que Noah, en vrai. » mes murmures à son oreille, s’il est excédé je le suis presque autant que lui. « On vient juste d’arriver, laisse-leur le temps de plus en pouvoir de toi avant de parler de partir… » interdite, je me stoppe tout de suite dans l’élan, terrifiée d’avoir semé la graine de la zizanie avant même que ses deux neurones actives y aient pensé d’elles-mêmes. « … je viens pas de te donner une idée là, de suite, hen ? Good. » of course you did Ginny. Dammit.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyMer 12 Juin 2019 - 17:51



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@Ginny McGrath

Elle est drôle Ginny quand elle tente de mordre alors qu’elle ne ferait même pas peur à un enfant le soir d’Halloween. Je la laisse jubiler un peu, lui faisant croire que j’aurais réellement eu assez confiance en elle pour lui laisser ma nourriture sous la main alors que je sais très bien qu’elle aurait craché dedans. Ceci dit elle a quand même parlé de mon podium, alors mon ego est satisfait. Carton ou pas, il a au moins le mérite d’exister et je suis un homme sachant me contenter de peu (faux). Je me contente de regarder McGrath de haut, littéralement, la mine rieuse. Nous savions tous les deux que personne n’allait rester sagement assis dans sa salle à regarder des gens regarder notre travail, et dit comme ça ça paraît vraiment gênant comme programme. « Oh tu me connais trop bien Ginny McGrath, j’ai les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. » Et j’ébouriffe ses cheveux si bien rangés avec mon poing fermé, sans qu’il n’y ait réellement de raison à cela. Ca, c’était la mise en bouche de toute une journée loin de Brisbane seulement dédiée à embêter notre Mary Sue nationale. J’avais pas de projet particulier, je voulais juste sortir de là et m’amuser de ce qui allait me tomber sous la main (rien de plus facile), mais m’man en décide autrement et nous punit tous les deux à la quarantaine forcée.
On se calme aussitôt comme les enfants bien éduqués que nous ne sommes pas lorsqu’un couple sourit face à nous. J’ai paniqué et je me suis calmé, c’était pas prévu. C’est pas comme si je volais Mona Lisa, je faisais simplement des noeuds dans ses cheveux. « T’es pire que Noah, en vrai. » « Merci. » Être pire que quelqu’un (même un gosse de huit ans) est toujours un compliment à mes oreilles, la seule limite devant sûrement être Hitler parce que ses peintures étaient vraiment bof bof. Et à nouveau, grâce à Ginny, la petite ampoule s’allume au dessus de ma tête. Si elle ne veut pas que nous partions de nous même, je ferai tout pour ce qu’on nous fasse partir. Un sourire interdit arrive sur mon visage, les idées fulminent dans ma tête. « Bien sûr que non girl, le devoir m’appelle seulement. » Mon dos s’écarte du mur blanc, mon pied revient se poser sur le sol laissant derrière lui la belle empreinte noire de ma semelle, oups. Auden est en marche. Je décide de rester soft, parce que c’est la galerie de Dannie et qu’elle ne fait pas parti de la liste des gens que je dois frapper (peut être de celle de ceux qui veulent me frapper).
Venant me planter au milieu du couple au coucou, je commence d’une voix mielleuse « Le saviez vous ? Le bateau d’Henry Matisse a été exposé 46 jours à l’envers au MoMa en 1961 sans que personne ne s’en rende compte. Aussi bien celui là aussi est à l’envers et personne ne le sait. » C’était un tableau de Mary Sue de toute façon, personne ne sait trop ce à quoi c’est semblé ressembler. « Mais à votre place je ne m’approcherais pas de trop près, l’artiste est une grande fan de Klint et il utilisait de l’urine de chat comme fixatif, d’où l’odeur. » Ou c’est peut être moi qui me suis pas lavé ce matin, j’oublie des fois. Mais ça y est, eux, c’est fait, ils me détestent et lancent déjà un regard de détresse à la pauvre Ginny, sans savoir que cette idée vient d’elle. Enfin, c’est à cause d’elle que je suis entré en jeu, elle aurait sans doute pas voulu que je leur fasse tous ces fun facts sur l’art. Un autre vieux monsieur apparait dans mon champ de vision et, comme le preu chevalier que je suis, je viens à sa rencontre pour le guider dans ce monde d’horreurs qu’est l’exposition de Ginny. « Le saviez vous ? Le radeau de la méduse de Géricault est en train de disparaître à cause de l’oxydation du plomb présent dans chacune de ses couches. Ne perdez pas votre temps ici, la fin est proche pour vous aussi. » Il est pas très endurant mon papi et voilà déjà qu’il tourne les talons avec un regard noir. J’en ai presque eu peur dis donc, il pourrait peut être me mordre avec son dentier le vieux chnok en plus. Finalement je suis obligé de prendre une pause forcée sur le banc trônant au milieu de la pièce en attendant que de nouvelles âmes égarées ne rentrent à cause de la lumière, ou de l’odeur des petits four. Je fais comme si les peintures de Ginny m’intéressaient - ce qui est tout sauf la réalité -, et une femme vient finalement se poser à côté de moi, comme si on était dans une comédie romantique et qu’on allait se marier demain. Eurk. Tant pis pour elle, elle aura provoqué son propre destin. Sourire carnassier activé, je recommence mon super jeu. « Le saviez vous ? En 1964 un singe a “peint” quelques toiles et les scientifiques lui ont donné le pseudonyme de Pierre Brasseu, faisant passer ses oeuvres dans le courant de l’art abstrait. Les critiques ont été élogieuses, il a été dit de lui qu’il composait avec la grâce d’un ballet. Et face à vous, une oeuvre d’un autre singe, Ginette. » Ginny, Ginette, on est pas à quelques lettres près. Les couches de peinture ne font que se superposer, le pinceau est tremblant, peut être même que le singe faisait mieux au final. N’ayant pas encore dégoûté ma bonne dame, seulement étonné, je poursuis mon jeu avec plaisir. « Quand la Joconde a été volée en 1911, c’est à la même période que le Louvre a eu son record d’affluence, tout le monde voulait voir le vide sur le mur. Comme quoi vous voyez, vous avez peut être des goûts de merde mais un siècle plus tôt vous étiez dans la continuité des autres. » Ah, elle a peut être pas aimé que je critique ses goûts, zut. Elle était à ça de me gifler, alors que j’avais encore tant de magnifiques anecdotes à lui raconter. Toute la salle finit par me regarder de travers, parce que je bouge de partout, parce que j’embête tout le monde, parce que je parle trop fort, parce que je suis trop beau pour eux aussi. Mais j’ai encore une dernière chose à raconter, et il me faut le seul couple n’ayant pas encore fui les lieux du crime. « Le saviez vous ? Picasso a peint une femme nue endormie sur un livre, sa maîtresse, et sa femme s’en est rendue compte. Elle a donc demandé le divorce. Alors à votre place je ferai attention monsieur, faut être un peu plus discret la prochaine fois que vous sortez. » J’avais encore de si belles choses à raconter à cette bande d'ignares, mais le vigile ne semble pas de cette avis et il commence déjà à se lever de sa petite chaise, l’air pas content du tout du tout (je connais ce regard, on me le fait souvent bizarrement). Je reviens un peu rapidement vers Ginny, non pas que je fuis monsieur aux gros bras, seulement que ce n’est pas elle que j’embêtais depuis tout ce temps et que ça commençait à me manquer. « Tu veux aussi des fun facts Ginette ? Ou on a le droit de partir maintenant ? » Le vigile va me donner le droit de partir très bientôt (même si je change d’avis), mais si je suis tout seul dehors alors la Gold Coast perdra tout son charme.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyJeu 13 Juin 2019 - 3:49


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Je savais. Je savais qu’il ferait exprès, je le savais au plus profond de mon être, entre le regard qu’il me lance et le sourire en coin qui n’en finit plus de grandir sur ses lèvres. J’aurais pu anticiper chaque frasque, la voir venir à des miles à la ronde, que j’aurais été incapable de faire quoi que ce soit. Auden était une tornade, un tsunami qui décidait où, quand et comment il sévissait. Pas la peine de se mettre en travers, c’était une cause perdue dès l’instant où il décidait de faire à sa tête. « Auden. » et mon erreur, ma phrase, mes mots involontaires qui motivent la pile électrique qu’il devient, social butterfly bourré d’awkward qui erre d’un bout à l’autre de la salle, qui terrifie, terrorise les invités. Je suis horrifiée de le voir s’élancer devant chaque pauvre âme qui vive, la bombarder de ses mots et de ses paroles et de ses anecdotes, ajoutant à ça des coups d’œil aussi sous-entendus que soutenus. Le gars, il a épluché les pages wikipedia de 95% des peintres qu’on nous force à étudier à l’Académie parce que ce sont eux qui apparemment ont changé le monde de la peinture. « Auden! » la vérité restant qu’à mes yeux, ce ne sont pas les grands noms qui valent la peine, mais ceux qui sont dans l’ombre, les à-côtés, ceux qui prennent des risques, qui ne font pas le goût du public, pas le goût de la majorité, mais qui sont fidèles à leur art. C’est que ça qui est important, non? Et je le vois qui juge mes œuvres alors qu’il les passe une par une, je sens son regard sur mes traits de pinceaux, sur mes agencements de couleurs. Je le sens au quotidien à l’atelier, il ne se gêne jamais pour me faire part de son dédain verbal, de ce qu’il n’aime pas dans ce que je fais, ce qu’il désapprouve. Le peu d’orgueil que j’ai rêve d’un jour se faire la malle pour que je lui demande, de but en blanc, de collègue à semblant de, s’il peut m’aider, s’il peut me coacher, s’il peut m’apprendre à prendre plus de risques, à peindre avec mes tripes plutôt qu’à mon cœur, ma tête. Mais ce sera pour un autre jour, parce que là, il m’excède le gars. Il fait exprès surtout.

« Aud- » « Quand la Joconde a été volée en 1911, c’est à la même période que le Louvre a eu son record d’affluence, tout le monde voulait voir le vide sur le mur. Comme quoi vous voyez, vous avez peut être des goûts de merde mais un siècle plus tôt vous étiez dans la continuité des autres. » celui-là me fait rire par contre, mais je me fais violence pour cacher mon maigre éclat d’amusement dans la manche de ma veste de laine, mes lèvres bien masquées pour la peine. Il ne verra pas Auden, il vole déjà vers sa prochaine victime, il n’arrête pas, il ne veut pas arrêter surtout. Mes avertissements ne servent à rien, répéter son nom on and on a juste suffit à l’encourager dans son effort, j’ai l’impression. Ce n’est que lorsqu’il finit par revenir à ma hauteur que je remarque le vigile qui prépare son arrivée, qui l’a bien aligné le Williams. 15 minutes trop tard, mais tout de même. « Tu veux aussi des fun facts Ginette ? Ou on a le droit de partir maintenant ? » mon regard quitte Auden la terreur de bac à sable pour se poser sur la figure d’autorité qui semble attendre mon autorisation pour le foutre dehors. Douce décision en un sens, même si vous savez autant vous que moi que je n’ai pas le cran de le faire chasser d’ici par l’autre qu’il l’agripperait à la gorge – I wish. « Faut l’excuser. On reçoit une subvention gouvernementale pour lui fournir un toit et un travail. Tout ça, ça fait partie du deal. » j’hausse l’épaule, faussement dépitée, les quelques invités restants presque compatissants à la condition que je viens d’inventer à Auden qui tape du pied et qui n’arrêtera probablement jamais de sévir si je ne lui donne pas un peu de sucre, une distraction un temps. Pire que Noah.

« Une heure. » que je finis par statuer, arquant la tête vers lui, forçant ma voix le moindrement sérieuse. « T’as droit à une heure, hors d’ici. » c’est assez pour qu’il prenne l’air et arrête de déranger tout le monde, mais pas trop pour que j’ai l’impression d’avoir fait faux bond à Dannie qui étrangement n’est pas encore venue nous voir depuis notre arrivée. « On fait ce que tu veux. » dire ces quelques petits mots me provoque un long, un glacial, un terrifiant frisson le long de ma colonne vertébrale. Mais je soutiens ses prunelles, ne me défile pas pour autant. « Et ensuite on revient. Pour que tu te comportes en adulte responsable. » il peut pas faire si pire que ça, en une heure, que je tente de me convaincre. Il a des limites, il a pas toutes ses ressources, il peut behave. « Me fait pas regretter ma décision. » le soucis, c’est que je la regrette déjà.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyVen 14 Juin 2019 - 0:07



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@Ginny McGrath

Ginny qui se justifie pour mes actions auprès de vigile, comme si elle était ma mère. Elle a Noah, et elle a moi. Ca se tient comme explication. Même si elle essaye de me décrédibiliser je continue de sourire, parce qu’elle ressent le besoin de se justifier pour moi. Elle aurait pu me laisser crever en tête à tête avec le vigile mais hey c’est Mary Sue, elle vole à mon secours. C’est parce qu’elle ne veut pas qu’un inconnu abîme ma belle gueule, et que je suis capable de le faire tout seul en tirant trop fort sur le dessus des boîtes de conserve et en faisant terminer la course de mon poignet dans mon oeil. Ca sent le vécu, ouais.
Une heure, c’est bien moins que ce que j’espérais, mais je sais qu’avec l’idée que j’ai elle oubliera toute notion du temps et qu’on ne reviendra qu’à la nuit tombée, une Dannie colérique nous attendant sur le bas de la porte parce que ni Ginny ni moi n’aurons pensé à vérifier son téléphone. Je le sais, je le sens, et j’suis un putain de médium. « On fait ce que tu veux. » « Oh c’est le jour où on couche enfin ensemble alors ? » Elle n’aurait pas dû dire ça, même moi à sa place j’aurais pas dit ça. Sur l’échelle des pires phrases à dire en ma présence, celle ci est au sommet. Ne jamais me laisser le choix, et, encore pire, ne jamais me laisser trouver des idées tout seul. Je suis horrible et elle le sait, parce qu’elle a déjà vécu tant de choses avec moi la McGrath. J’ai même pas cherché à être discret dans ma fausse proposition de plan cul, et tout le monde s’est vivement retourné vers nous, les yeux exorbités. Pétez un coup les gars, je sais que ça aurait dû se passer bien plus tôt mais madame est capricieuse. Elle ose me regarder dans les yeux, je ne me fais pas prier pour en faire autant. J’aime bien, les yeux verts. Mon pouce court sur sa mâchoire et vient titiller son menton que mon index se charge d’emprisonner. Mon sourire devient asymétrique. Cela n’a de sourire que de nom, c’est plutôt un signe de défi lancé au reste du monde. Mes gestes sont doux, je m’étonne moi même. Vu de loin on dirait un psychopathe qui s’apprête à aller plus loin avec sa victime et well c’est un peu ça. Mais j’ai de biens meilleures idées que les psychopathes des séries policières. « Noah sera un adulte responsable avant moi. Enfin, si j’interfère pas trop dans son éducation. » Ce qui n’arrivera pas, j’veux juste donner quelques sueurs froides à McGrath. « Tu la regrettes déjà. » Mon pouce glisse vers le bas de son menton, décollant sa lèvre inférieure de la supérieure. Je passe ma langue sur mes lèvres, comme le font les animaux avant de dévorer leur proie, puis change radicalement d’attitude et l’attrape par le poignet - pour être certain qu’elle suive et l'entraîne bien loin de la galerie.
En venant ici j’avais vraiment l’intention de rester toute la journée à la galerie, et puis toutes ces bonnes résolutions se sont envolées en à peu près une minute trente. Je reprends le volant de ma voiture, la fait démarrer en trombe dans l’espoir que Ginny renverse son café sur sa chemise - raté. Finalement le trajet dure vingt minutes (j’avais même pas pensé à vérifier ça) et je lui épargne Penderecki parce que je suis un gars bien. Non, en vrai, c’est surtout parce que je vais lui faire faire bien pire après. Je nous gare la voiture sur un trottoir tout en priant qu’elle sera toujours là à notre retour, parce que la surprise doit être entière. Je réponds à aucune de ses questions ou quoi que ce soit pouvant l’aider. Ce n’est que quand on arrive devant l’enseigne blanc cassé, l’immense pancarte bleue “Movie WB World” et le grand huit en fond que je me retourne vers elle, un immense sourire sur les lèvres. Parce que j’ai trop hâte de faire toutes les attractions à sensations fortes, et la voir flipper à mort dans le parc Warnes Bros Australia. Je l’entraîne vers la file pour les entrées avant qu’elle ne se dérobe et prend une place pour nous deux. Dire “deux adultes” m’arrache un peu la gorge parce que j’aurais bien aimé en prendre une enfant pour moi, mais pas sûr que la caissière l’aurait accepté. Je prend le premier plan du parc venu (je le pique à un gamin sans surveillance quoi) et trouve rapidement la page des attractions à sensations fortes. Doomsday Destroyer : Suspended Twin Hammer | Max thrill level. Ok, I’m in. Et comme elle l’a si bien dit “on fait ce que tu veux”. Et je nous engouffre dans la queue quasi inexistante, parce que j’ai pris les pass express, parce que je suis impatient et que j’ai pas envie d’attendre au milieu de plein d’étrangers se plaignant de tout et de rien, ni au milieu des gosses, ni au milieu des adultes, ni au milieu de personne d'autre. Et parce que dès que la machine revient, c’est à notre tour. « Sur une échelle de 1 à 10 de “je regrette déjà ce que j’ai dit y’a 30mn”, t’es au moins tombée de l’échelle là non ? » J’aime bien cette blague, je la ressors un peu trop souvent, mais je l’aime bien.











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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyVen 14 Juin 2019 - 2:45


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« Oh c’est le jour où on couche enfin ensemble alors ? » évidemment qu’il va directement là, il est né pour ce genre d’humour, il sait faire que ça pour amuser la galerie. C’est pour ça qu’il le dit fort, c’est pour ça qu’il le clame dans la salle, qu’il s’en amuse, qu’il pique le sourire aux lèvres. Parce qu’Auden pouvait bien se moquer, mais je savais qu’il était inoffensif sur ce point. J’avais absolument rien des candidates et des candidats qu’il rameutait, qu’il exhibait parfois même au petit matin à l’atelier, après les avoir gracieusement chopé dans l’arrière-boutique. C’était ma sécurité, d’être tout sauf son style, même si le gars, il n’en avait pas de style, apparemment. Et c’est également à ça que je me rattache quand il se la joue tactile, que ses doigts dérivent, qu’il multiplie les contacts en se moquant, il sait faire que ça se moquer, et je soupire aussi, roule des yeux enfin. « J’ai dit une heure Auden, pas une minute. » avoir eu Matt comme grand frère m’assure d’avoir une répartie pour ce genre de commentaire-là. Quand on a un aîné qui est beauf à souhait, on en entend passer de toutes les couleurs, et on finit par les retenir, les phrases-clés, celles qui nous sortent des situations qui dérangent. « Noah sera un adulte responsable avant moi. Enfin, si j’interfère pas trop dans son éducation. » « Si tu oses… » que je m’entends dire, sachant très bien que mon fils et le peintre, ils avaient déjà leurs propres trucs going on. Noah adorait Auden, c’était pas une surprise – et faut l’avouer, ça me terrorisait à un niveau. « Tu la regrettes déjà. » un nouveau soupir qui s’ajoute à mon palmarès. « Of course I do. »

J’ai déjà oublié les attouchements d’un Auden qui passe de Casanova à pile électrique, et lorsqu’il m’arrache presque le bras pour quitter l’exposition, je me répète encore et toujours que c’est bon, qu’il est pas méchant, qu’il va juste vouloir me foutre la trouille de base, et qu’au final il va se calmer. Il se calme toujours Auden. La majorité du temps quand quelqu’un l’assomme – et c’est ça mon assurance, il y a toujours une personne pour le cogner à un moment ou un autre de sa journée. Ce sera le retour à la voiture donc. Il enclenche le moteur, laisse la radio fermée, grand bien lui en fasse. Mais de nombreux regards de ma part à l’heure qu’affiche le tableau de bord me rassurent, vraiment. Il perd du temps là. Chaque embouteillage me ravi, chaque feu rouge m’emballe. Je compte les piétons et les cyclistes qui ont la priorité, je me réjouis lorsqu’un panneau de construction nous force à prendre un énième détour. Il refuse de me dire quoi que ce soit même si j’use de toutes les ruses, la première et la seule étant de répéter encore et toujours un « Où est-ce qu’on va ? » de plus en plus strident au fil des tournants et des accélérations.  Les synonymes y passent, la géographie de la ville que je me repasse en boucle, pour finir par voir la grande affiche et son spoiler en tons de bleu qui se dresse devant nous.

Auden, dans un parc d’attractions, c’est une horreur – au-delà de ce que j’ai vu de lui au fil des années où je l’ai côtoyé de près, de loin, de très loin, de pas assez loin aussi. Je n’aurais jamais pu penser dire une telle chose, croyant que chaque jour était pour lui son apothéose. Mais entre ses râles et les trucs qu’il pique au vol, ça y est, je suis à l’aise de dire que l’itération d’Auden Williams qui prend vie sous mes yeux est abominable. Il serait tellement fier de m’entendre réfléchir ; faut que je baisse le regard dès qu’il tourne la tête vers moi, qu’il ne le lise pas dans mes yeux. « Sur une échelle de 1 à 10 de “je regrette déjà ce que j’ai dit y’a 30mn”, t’es au moins tombée de l’échelle là non ? » « Ouais, mais je suis remontée de l'échelle juste à temps pour prendre les places en avant, là, obligé. » le manège qu’il a choisi vend du rêve, clairement. Parce que ce qu’il ne sait pas – il me l’a jamais demandé, il pouvait pas être au courant – c’est que j’adorais les trucs du genre. Et par adorer, I mean, a-do-rer. C’était le style d’information qu’on ne pouvait pas capter à prime abord, et de voir à quel point il misait là-dessus pour me pousser hors de ma zone de confort, là, de suite, ça me fait sourire. Énormément. « T’es pas prêt bonhomme. » que j’ajoute, le sourcil haussé, la rambarde qu’on lève pour faire entrer de nouveaux participants dans les nacelles. Et je nous poste tout devant, comme annoncé, le pire endroit pour avoir la tête à l’envers, pour voir la fin arriver à vitesse grand V en plein devant nos yeux. Mon regard brille, mon visage s’anime, j’ai validé l’heure et on a le temps de refaire le trajet quelques fois avant de devoir repartir. « Quand j’étais gamine j’étais toujours celle qui repassait par 4, 5 fois les mêmes manèges, jusqu’à ce que Jill et Matt… » et je commence à jacasser, les ceintures qu’on nous met, le wagon qui commence à avancer, les quelques gens derrière nous qui s’exclament au fil de l’altitude qu’on prend, la musique qui crache dans nos oreilles. Il ne répond rien, ou alors y’a trop de bruit aux alentours pour que je l’entende dire quoi que ce soit (c’est ça, le paradis ?) « … tu t’en fous ou tu vas vomir? » autant demander d’office, alors qu’on entame le deuxième tour complet.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyVen 14 Juin 2019 - 3:34



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@Ginny McGrath

That was unexpected. Elle aime ça la garce, elle aime les sensations fortes. T’es con Auden, à jamais écouter ce qu’elle dit. Enfin si, je l’écoute, mais ça ressort aussitôt de la tête comme les cours de religion que j’avais au collège. J’écoute, je suis là, mais je retiens pas. Je fais juste … acte de présence. C’est ce que je fais à la galerie, acte de présence (quoi que des fois j’oublie de le faire et je reçois des messages emplis d’amour de sa part) parce que sinon McGrath la CPE s’énerve et menace de convoquer mes parents à quinze mille kilomètres de là. Bouh, j’ai peur. Non en vrai, elle fait peur quand même quand elle fronce ses petits yeux. Noah pourrait presque être tenté de l’écouter si je ne faisais pas des grimaces dans le dos de sa mère. Mais ça, elle le sait pas. Sinon elle nous tuerait tous les deux. Elle chercherait les pires tortures du Moyen Âge et feraient des crash test en direct sur Instagram sur nos pauvres petits corps. Pour vrai, c’est un monstre. Une véritable harpie qui a osé critiquer mes compétences au lit, alors que si elle fait référence à ce qu’il s’est passé avec James (Jean ? Jamie ? J - … ? Je sais plus trop) en 2016, c’est que j’avais mangé des moules avarié (promis c’est pas une mauvaise métaphore) et que du coup j’avais l’estomac tout retourné. Et puis ça a duré au moins deux minutes quand même.
Et MGrath a le sourire jusqu’aux oreilles et moi le moral dans les basket. Je voulais lui faire vivre le pire jour de sa vie et je me retrouve comme les pères qui emmènent leur fille au concert d’Ed Sheeran : paumé. Mais la comparaison est nulle, parce que j’adore ce manège aussi et que je me tâte à acheter de la barbapapa avec un doudou du joker. Je pourrai toujours dire que c’est pour son fils, alors qu’en réalité je l’exposerai fièrement sur une armoire chez moi. Ou dans mon lit, pour faire peur à mes conquêtes. On se place en première ligne, parce qu’on est des battants et surtout parce que la gamine l’a décidé et que j’ai pas le choix. De psychopathe je suis clairement passé à la victime de l’histoire, moi même n’ayant pas trop compris quand on a commencé à échanger les rôles. C’est comme quand les gars essayent de passer en domi avec moi ah ah ah. Nope. Quoi ? Mauvais moment ? Je trouve toujours ça mieux comme anecdote plutôt que d’entendre Ginny parler de sa famille pour la treizième fois de la journée. « … tu t’en fous ou tu vas vomir? » “Les deux” que je me tâte de répondre avant de rapidement me raviser. Wow Auden, on ne montre pas de signe de faiblesse face à Lucifer il pourrait utiliser ça contre toi grand fou. Et puis, j’ai pas envie de vomir, c’est juste que les petits fours des serveurs devaient pas être si bons qu’il n’y paraît. « Je t’imaginais à poil, j’en suis encore tout retourné. » Littéralement. J’essaye juste de sauver mon cul, ok, et je pense que ça passe pas inaperçu parce que même si moi j’écoute pas trop, elle elle fait attention à chaque détail. Si j’oublie de remonter ma braguette elle sera la première à le voir la coquine. Et puis on reste coincés en haut. La tête en bas. Un grand classique. Magnifique, ma position préféré tiens. Note à moi même : cette attraction est nulle, je ne l’aime pas.
Trois crises cardiaques et deux infarctus plus tard en plus des deux tympans perforés, on redescend de cet engin de malheur. La carte volée encore dans la poche (Chipeur, arrête de chiper !), je la ressors pour qu’on puisse se diriger vers Batwing Spaceshot. Une tour quoi. On monte, et on redescend. Pas de tête à l’envers, pas de coup foireux. Soixante mètres de haut, ça se joue. « On passe aux trucs de grands maintenant. Et puis arrête de sourire comme ça c'est agaçant. » Elle arrêtera pas, je le sais, mais je me dis qu’au moins j’aurais essayé. Je me suis montré agacé, un poil autoritaire, c’était le maximum que je pouvais faire. Niveau grand méchant loup on repassera. A nouveau on évite toute fil d’attente on se retrouve à devoir enlever nos chaussures et nos téléphones. Rassurant, ouais. La nacelle monte et ne semble jamais vouloir s’arrêter, tout allait bien jusqu’au fameux moment où je me suis souvenu de ma peur des hauteurs, you know. Ce petit détail. J’suis con bordel, c’est moi qui choisit les attractions et je trouve les moyens d’oublier une des mes phobies. Enfin … C’est pas une phobie, juste que je suis pas rassuré rassuré. Et puis on reste en haut. Une seconde, deux secondes. Trois ? Ca commence à être beaucoup trois. Eh les copains, faut penser à nous faire redescendre hein parce « AAAAH. » Merde. C’est sorti tout seul. J’aurai qu’à lui dire qu’une abeille m’a piqué, et que j’ai pas de trace parce que le dard s’est envolé en même temps que ma dignité. Ou un frelon. Un frelon c’est gros et ça fait mal. Ouais, un frelon c’est bien.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyVen 14 Juin 2019 - 4:27


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Il m’écoute pas, bien sûr qu’il ne m’écoute pas. Auden et son regard vide, c’est le signal que je reçois à chaque fois où mes phrases comptent plus que 5 mots, et qu’il se perd dans mes ponctuations. C’était mon secret, fallait dire, pour les moments où je voulais lui faire passer une décision exécutive à l’atelier sans qu’il ne réagisse. Mettre énormément de qualificatifs, allonger sur les adverbes, et espérer que le simple son de ma voix le fasse décrocher assez fort pour qu’il signe ce qu’on voulait Dannie et moi. La ruse fonctionnait une fois sur deux, quand il décidait de faire son grand adulte et de lire jusqu’aux petits caractères, là, c’était autre chose. Mais comme ça lui prenait de son précieux temps d’artiste, du temps qu’il pourrait mettre à renverser des galons de peinture sur des canevas aléatoires et appeler ça de l’art, c’était très rare. Dieu soit loué. « Je t’imaginais à poil, j’en suis encore tout retourné. » tssss, essaie encore. Je roule des yeux même, je me l’autorise, pas du tout terrifiée par la légende qui mentionne que si on fait une grimace et qu’un vent magique se lève, on se retrouvera ainsi bloqué pour toute sa vie. Loucher ne me dérange pas, limite, ça le garderait lui et ses allusions sexistes bien loin de me déranger pour le restant de mes jours. Win. Me penchant à son intention comme le manège me laisse la latitude – minime – de le faire, je poursuis, dans la confidence, trop sérieuse pour l’être vraiment. « La rumeur est vraie tu sais ; j’ai bel et bien un troisième bras qui pousse dans mon dos. Et à poil, tu pouvais pas si bien dire. J'me suis pas épilée depuis deux mille - deuuuuuuuux! » sur la fin, c’est l’aller vers l’arrière qui s’active, et ma phrase s’étire dans un cri de joie, pure et dure, l’élan que je sens jusqu’à l’intérieur de mon ventre qui se sert d’excitation, pas de malaise, loin de là. J’ai envie que ça recommence encore et encore, j’ai la respiration qui halète d’enthousiasme même quand on se retrouve la tête vers le bas trop longtemps, les cheveux dans tous les sens. J’ai depuis toujours abandonné l’idée d’avoir une mise en plis qui fait du sens, probablement initialement entre mes 14 et mes 17 ans, mais aujourd’hui, c’est un tout nouveau brushing qui fait compétition avec la loi de la gravité que j’arbore fièrement.

Prochain manège sur sa liste, et je trottine à ses côtés en faisant exprès de ne pas le voir redoubler d’ardeur pour compétitionner avec les pires garnements du coin. Il fait beau, il fait soleil, c’est une belle journée, et pour une fois Auden et ses manigances n’arrivent pas à m'atteindre le moindrement. C’est une nouveauté, et il doit bien rager intérieurement de le constater aussi facilement – oups, même pas désolée. « On passe aux trucs de grands maintenant. Et puis arrête de sourire comme ça c'est agaçant. » je l’avais dit, je le sentais au plus profond de mon âme ; mon bonheur l’enrage. D’office, mon sourire ne fait que s’agrandir encore plus, mes iris qui brillent, qui scintillent, qui pétillent même. J’avais appris du meilleur, de lui en l’occurrence, pour énerver qui que ce soit en une seule étape facile, et aujourd’hui l’élève vogue doucement dans le sillage du maître. « Oh, c’est ça le jeu maintenant ? On liste tout ce qu’on trouve agaçant chez l’autre ? Parce je peux faire par ordre alphabétique si tu veux, c’est plus rapide, j’ai déjà essayé. » je déblatère, teintant ma voix d'une ironie de bonne joueuse, j’énumère, tends également mon billet au gamin en charge de nous laisser passer sous la bannière qui annonce l’attraction choisie par les bons soins de mon nemesis en carton. Puis, on se pose, même chorégraphie répétée encore et toujours pour nous sécuriser, et je jure que je ne le vois pas paniquer d’office, mon regard trop occupé à détailler le parc en entier qui diminue sous nos pieds, les silhouettes qui deviennent de minuscules points colorés, éparpillés aux quatre coins du domaine. Ce n’est que lorsqu’il s’exclame d’un cri qui est à mi-chemin entre la panique apocalyptique et la crise cardiaque provoquée que je me surprends à tourner la tête vers lui, à froncer les sourcils, à prendre sa main aussi. « C’est presque fini, ça va aller. » maman Ginny au rapport, le temps d’une seconde, à peine, et la chute qui se solde par un coup sec à quelques mètres du sol qui nous remet les idées en place, et mes doigts qui quittent avec empressement les siens de peur que même un inconnu le remarque. « Trouillard. » voilà qui est mieux.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyVen 14 Juin 2019 - 5:36



Calls for an alarm

@Ginny McGrath

Il la sent pas, la main de Ginny qui prend délicatement la sienne dans un élan de protection. Il sent quelque chose, certes (ce maudit frelon imaginaire ?) mais les connexions ne se font pas dans son cerveau, parce que Ginny ne fait pas ça. Ginny l’engueule, Ginny lui crie dessus (il crie sur Ginny), Ginny se lamente, Ginny l’engueule à nouveau. Ca, c’est ce que Ginny fait. Mais Ginny ne prend pas sa main, parce que Ginny le déteste (sûrement autant qu’elle l’aime).

Quoi ? Moi un trouillard ? MOI un trouillard ? Oh wow où est McGrath et qu’avec vous fait d’elle ? Reprenez votre démon de l’enfer j’exige McGrath sur le champ ! Parce que dans mon monde à moi c’est pas elle qui gagne les face to face et c’est moi qui lui fait échec et mat sur échec et mat. Cette comparaison est drôle parce que je sais pas jouer aux échecs et qu’on pourrait même y voir un jeu de mot avec son cher frère dont j’entends parler à peu près toutes les cinq minutes “échec et Matt”. Moi, je me trouve super drôle en tout cas. Anyway, j’ignore la petit insulte lancée par la bonne femme et me dépêche de lever le harnais pour m’enfuir de cette tour de malheur. Celle là, on refait pas, je note. Et puis elle a sûrement eu sa dose de sensation forte, elle s’est envoyée en l’air une fois elle a fait son quota pour les dix années à venir là, je pense que ça lui suffit. On va manger une barbapapa et acheter une peluche, ça semble moins risqué comme plan d’action.
Cette fois pas besoin de plan je fais confiance à mon fidèle odorat pour nous guider entre les passants, les gosses en pleurs et ceux surexcités. On passe devant plusieurs stands de hot dog and others stuff et je me retiens pour pas faire de blague sur les saucisses à Ginny. Genre, vraiment, je me pince les lèvres et suis à la limite de verser une larme (à cause de la piqûre du frelon, aussi). Parce que bon, moi ? Parler de sexe ? Cunini. (mic drop) Puis finalement ils ont pas de barbapapa dans ce parc de merde, je suis obligé de me rabattre sur des glaces. Heureusement qu’il fait chaud et que je suis d’à peu près bonne humeur même si j’offre une tête de déterré à la vendeuse et que je lui crie dessus parce qu’elle comprend pas que je veux banane caramel et pas banane macchiato, on est pas chez starbucks bordel. Ginny prend un truc à la Ginny, sirupeux d’amour et de tendresse, tout le blabla habituel vous avez l’habitude. Je m’occupe de manger ma glace pendant à peu près trente secondes avant d’en avoir marre et décide que mon nouveau jeu sera de marcher sur l’arrière des chaussures de McGrath, qui a eu la malheureuse idée de vouloir marcher devant moi. Erreur de débutant, ne pas me laisser le champ libre. Et puis son cul est toujours aussi plat, rien n’y fait décidément. Elle me crame au premier essai, j’ai beau lever les yeux au ciel en sifflotant mais rien n’y fait. Faut dire que cette technique n’a jamais marché pour personne d’autre que Mickey aussi. Mon prénom est déjà assez pourri comme ça, je vais pas l’échanger contre celui d’une souris.
Les blagues avec un cornet de glace auraient pu être nombreuses là aussi mais je me retiens, à ma plus grande surprise. Je me retiens de faire tout mime pouvant amener un parent à me mettre une gifle, aussi, et c’est beaucoup me demander. On se retrouve finalement devant le Kid’s WB et je décrète que j’ai envie d’acheter une peluche Looney Tunes, je pousse donc Ginny à l’intérieur d’un coup de hanche bien placé. Elle manque de tomber et se contente de chanceler. Mince, si près du but. Alors que mes yeux commençaient à se remplir d’étoile un nouveau vigile nous fiche à la porte (c’est ma journée décidément), prétextant qu’apparemment la nourriture n’est pas acceptée et qu’on serait capable de salir les jouets. Alors là, tsss. Faux, faux et archi faux et c’est pas parce que Ginny a déjà fait tomber sa glace sur une peluche de Titi que je vais faire pareil. Ou peut être que je viens de faire pareil ?
Résultat on se retrouve encore mis à la rue et je tourne sur moi même en quête d’une nouvelle activité, rapidement offerte par l’affiche Temporary Tattoos. Un sourire revient enfin sur mon visage, celui qui dit “j’ai une idée” et une Ginny qui commence déjà à se décomposer en face. Je l’attrape à nouveau par le poignet et l’entraîne en direction du pauvre monsieur n’ayant aucun client. Oh, zut. « Regarde mon amour, c’est ce qu’on voulait pour notre lune de miel ! Vous pouvez nous faire le sigle de Batman dans le cou à tous les deux s’il vous plaît ? Oui commencez par ma femme, je sais qu’elle trépigne d’impatience. » Je sais pas pourquoi je nous ai fait passer pour un couple mais j’ignore royalement le regard de tueuse qu’elle me tend, me contentant de sourire comme le parfait mari que je suis. Et de manger ma glace avant qu’elle ne fonde. « Tu veux que je te tienne la main mon amour ? Pourtant tu t’es très bien débrouillée sur le Carousel, t’as pas eu peur de la vitesse alors qu’on devait être au moins à … Wow, six kilomètres heure ? Tu t’améliores. » Ca, c’est pour avoir sous entendu que je tenais pas longtemps au lit, mon ego a encore du mal à s’en remettre. Je prends finalement sa main dans la mienne sans que cela ne m'arrache de haut le coeur. Moi aussi je fais des efforts vous voyez.











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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyVen 14 Juin 2019 - 6:16


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Ma main lâche la sienne aussi vite qu’elle s’y est enlacée. C’est weird, l’élan de tendresse qui est venu, et il passe directement sur le compte de l’instinct maternel. J’ai vu un pauvre gamin en état de panique, j’ai sorti la carte de la maman compréhensive, et c’est tout. C’est suffisant. Il flippait, il était gris le pauvre, il avait des sueurs froides, et j’ai réagi. Pourquoi t’en parle encore Ginny ? Vous êtes sortis du manège là, it’s all done, it’s in the past. Exactement. Auden qui lève le nez en l’air maintenant, le détective qui cherche sa nouvelle proie, et à en juger par l’heure qui avance et les petits fours qu’il a probablement crachés (vomis) dès que j’ai eu le dos tourné dans la poubelle adjacente aux manèges, j’en crois qu’il a faim maintenant, qu’il a l’estomac qui s’agite. Alors je suis, je multiplie les pas à sa suite à la recherche d’un truc à se mettre sous la dent, les mains enfouies dans les poches de mon jeans à jouer avec les papiers de chewing-gum et autres reliques pêle-mêle que j’y accumule distraitement au fil des journées qui passent. Sa chasse à la barbe à papa semble se solder par de nombreux refus, je reste en retrait un temps, juste assez pour le voir s’emporter devant les pauvres vendeurs qui n’ont apparemment rien à sa juste valeur pour le sustenter. Et il ferait presque une crise Auden, si son regard ne s’ancrait pas sur le stand à glace à un mètre un seul de lui, comme le graal, comme la trinité, comme l’endroit numéro un où il veut se rendre au pas de course. Le temps qu’il s’obstine avec la vendeuse, j’ai amplement d'opportunités de goûter à toutes les saveurs, d’avoir accès à une double dose de pistaches aussi, the best, pour finir par commander trop de parfums pour le format du bol qu’on me propose. Tout déborde, j’ai les doigts collés, y’a l’autre derrière qui râpe les lisières de mes Converse en les grattant de la pointe de ses propres souliers, et c’est la galère.

De la glace dans mes cheveux, sur mon t-shirt, sur mes poignets et sur la poche arrière de mon jeans – ça, je le comprends absolument pas – on finit par aboutir à ce qui semble être sa destination finale. Après avoir été chassés de partout, après que ma maladresse ait coûté cher à la pauvre peluche jaune soleil d’un Titi sans défense. C’est crade, ça sent la fumée, y’a un groupe d’adolescents qui sont appuyés sur le muret aménagé juste à côté du type avec qui Auden jacasse, et ils se passent les clopes comme si y’avait pas de lendemain. Je tousse une fois, un peu plus par protestation bancale que par vraie attaque de fumée secondaire. Et ils rigolent, bien sûr qu’ils s’esclaffent. Entre temps, Auden lui, il décide de me pousser à l’intérieur, testant ses techniques de baladi pour me forcer à avancer plus vite que le rythme auquel je suis habituée.  J’ai à peine terminé ma dernière bouchée que je me félicite d’avoir tout avalé vu la demande qu’il fait à ce qui semble être, de loin, un tatoueur. « Regarde mon amour, c’est ce qu’on voulait pour notre lune de miel ! Vous pouvez nous faire le sigle de Batman dans le cou à tous les deux s’il vous plaît ? Oui commencez par ma femme, je sais qu’elle trépigne d’impatience. » « temporaire » Ginny, c’est écrit « temporaire » partout, sur tous les pans, sur toutes les affiches. « Tu veux que je te tienne la main mon amour ? Pourtant tu t’es très bien débrouillée sur le Carousel, t’as pas eu peur de la vitesse alors qu’on devait être au moins à … Wow, six kilomètres heure ? Tu t’améliores. » et il se tourne vers moi, et il accentue la scène grotesque qu’il a mise en place sans mon autorisation, ses doigts qui s’enlacent aux miens dans un geste répétitif maintenant, ses yeux qui se plantent voracement dans mon regard qui, par miracle, ne se détourne pas. Je sais pas pourquoi il pousse sa connerie jusqu’à m’affubler d’un surnom le moindrement aussi mielleux qu’affectueux, je note pas en fait, j’esquive. Je passe première c’est ça ? Inspirant profondément le temps de relire encore une fois un top 3 des endroits autour de nous où on précise que le truc s’en ira après une dizaine de lavages, je finis par lâcher la paume moite et collante d’un Auden qui lui aussi ne sait clairement pas manger sa crème glacée comme un adulte qui se respecte, pour rejoindre le tatoueur attitré. « Si moi, je suis Batman… » mon attention dérive vers l’endroit où on me pointe de m’installer, et une fois posée, je m’assure de jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule pour repérer Auden dans l’angle. « … alors toi, t’es Robin. » mes paupières battent la mesure, mon ton est empli de condescendance, et les dessins se font aller.

Batman McGrath et Robin Williams (rest in peace you will be miss, Patch) finissent donc par sortir du salon de tatouage approximatif pour rejoindre à nouveau le parc d'attractions, le soleil, la journée qui s’étire – et justement, les minutes qui nous manquent. « Ça fait 1 heure 34 minutes Auden. » comme une horloge suisse, après un coup d’œil à mon portable qui confirme que Dannie n’a toujours et étrangement pas donné signe de vie, qu’apparemment notre absence ne lui fait aucun plis. Pourtant, a deal is a deal. « J’ai joué fairplay. » d’un geste du doigt, je tapote la peau de ma nuque où mon nouveau blason de super-héros aux costumes aussi high tech que moulants a fini par prendre place. « On y retourne ? » je demande, espérant presque que ça passe comme si je l’exige. Mais vous savez aussi bien que moi que l’autorité, c’est pas ma plus grande caractéristique.
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calls for an alarm ▲ auden&ginny Empty
Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptySam 15 Juin 2019 - 0:10



Calls for an alarm

@Ginny McGrath

Je pensais pas voir Ginny en panique totale pour un tatouage temporaire, mais finalement j’aurai enfin eu ce que je voulais. Ca, ça me fait rire. Je la regarde du coin de la pièce, dans la pénombre, à contre jour, en train de manger ma glace. Ca fait très, très pervers. La seule chose qu’elle a à nu cependant c’est son cou, donc ce n’est clairement pas excitant pour le moment. Elle tente de m’achever en me faisant passer pour le Robin de l’histoire, chose que j’avais déjà anticipé, et demande donc au même tatoueur de me faire le sigle de Batman à moi aussi. Au même endroit. Comme les tatouages entre meilleurs amis et toutes ces horreurs, sauf que nous c’est juste un tatouage pour prouver qu’on a pu se supporter pendant plus de trois heures d’affilée, ce qui est vraiment un exploit. Si elle elle a un peu honte de son tatouage, moi je le trouve super cool et je l’arbore avec fierté. Parce que Batman est mieux que Superman ou que n’importe quelle chiotte du MCU. Et que maintenant Ginny a gagné un peu de style grâce à moi. Je lui attacherai les cheveux de force (même si j’ai peur de me perdre là dedans et de pas être capable d’utiliser un chouchou qu’autrement qu’en utilisant un aspirateur) pour que l’humanité toute entière puisse voir cette véritable oeuvre d’art.
Je ressors finalement heureux du salon, me demandant si ce tatouage temporaire n’en serait peut être pas un vrai un jour, et tourne sur moi même en écartant les bras comme le font les enfants. Je suis resté assis au moins une minute, et c’était su-per long, j’ai besoin de me défouler maintenant de recommencer tous les manèges parce que j’ai déjà oublié que j’avais paniqué les deux fois d’avant. « Ça fait 1 heure 34 minutes Auden. » Oh, maman Ginny a décidé qu’il était l’heure de rentrer et je sais que je m’étais promis de lui obéir. Mais je pensais aussi qu’elle n’y verrait que du feu, que le temps passerait si vite qu’elle en oublierait sa fichue montre ou son fichue téléphone. Putain. « J’ai joué fairplay. On y retourne ? » Elle enfonce à nouveau le couteau dans la plaie, le remue encore et encore. Non, moi j’veux jouer, je veux rester ici, manger des glaces, m’en foutre de partout, crier dans les manèges, profiter. Je veux pas rester dans une salle entourée de trous du cul, je fais ça à longueur de journée déjà. « Dans le parc, c’est ça ? On retourne dans le parc ? » Mais Ginny ne rigole pas, elle se retourne déjà, elle me tourne le dos et elle redevient sérieuse, elle a plus ce regard de garce qui sait qu’elle va s’amuser comme une folle dans les manèges. Elle a plus ce sourire agaçant. Alors je tente pour le tout, je fais le gamin qui n’a pas encore envie de quitter l’aire de jeu, je l’attrape par le poignet pour l’arrêter et prend un timbre de voix qui correspond à celui qu’on les gens en temps normal. « Attend. Une dernière attraction. » Je soupire, sachant que je vais regretter ces mots avant même de les avoir prononcés. « Celle que tu veux. » Je prie pour pas qu’elle choisisse cette putain de tour, mais même si c’est ça alors je piquerai des lunettes à un aveugle et je fermerai bien les yeux à partir du moment où mes pieds cesseront de toucher le sol. Et ça ira bien. Enfin je crois, j’espère. Par dessus tout, je veux juste acheter une peluche. Parce que Ginny a tué un Titi, mais j’ai rien acheté au final, même si on est devenus des Batman dans l’âme. « Le temps est déjà dépassé, on est plus à ça près. »

Oh wow, en trente secondes je suis devenu un enfant qu’on a privé de dessert et qui essaye d'acheter la clémence de sa mère.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyDim 16 Juin 2019 - 0:02


calls for an alarm
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Je suis dégoûtée, faut l’avouer. Tout était parfait dans ma tête, et la position de Robin le sidekick que je réservais à Auden me semblait bien méritée, quand depuis plus de 10 ans à se connaître (10, déjà ?!) j’avais bien plus souvent rempli le rôle de sous-fifre, d’à-côté, que de personnage principal quand il était dans le coin. Le trip de pouvoir que je ne me savais même pas capable d’avoir passe facilement par contre, il ne reste pas, ne s’éternise pas non plus, quand un coup d’œil à l’écran de mon téléphone me confirme que le compte à rebours est écoulé et qu’il est maintenant temps de recommencer à être des adultes. Je prends ça au sérieux, voyez-vous. C’est ma vie en entier que j’ai mis sur hold pendant si longtemps, que j’ai enfin repris en main dans la dernière année. C’est la carrière que j’ai toujours voulu mener, qu'on ne m'a jamais autorisée avant que je ne le décide pour moi-même. C’est mon rêve de gamine que celui de peindre, juste peindre, passer des journées et des nuits et des semaines, que dis-je, des mois entiers à créer de mes doigts, à tapisser des canevas, à y laisser voler mes couleurs. Auden ne prend peut-être pas ça au sérieux parce qu’il a le succès en travers de la gorge, parce qu’il y est habitué, parce que son monde c’est de faire ses demandes et de tout recevoir, de brandir une offre et d’être gâté, encensé. Moi, j’apprends, je perds pied, je me relève, je tente, fort, j’essaie à tous les jours et je commence enfin à en vivre, vraiment. S’il ridiculise le vernissage parce qu’il en a déjà vécu des centaines d’autres, de mon côté, je ne les compte même pas sur les doigts d’une main.

D’où ma mine fermée, d’où mon manque de flexibilité devant ses renchignements. Il a été fun, pendant un temps. Principalement quand j’ai réalisé que les manèges extrêmes lui faisaient bien plus peur que ce qu’il aurait dû en être. Mais reste que lui et moi, on est pas du même monde. On est pas du même moule. On s’est survécu pendant 1 heure et 34 minutes, ce sera assez pour nous de ce que je pense. C’était avant de m’étonner de ses paumes qui se resserrent sur mon poignet, de sa voix qui ferait presque pitié si je ne connaissais pas par cœur le personnage à qui elle se rattache.  « Attend. Une dernière attraction. Celle que tu veux. » mon sourcil se hausse, la balle en blanc qu’il me laisse, là. Parce qu’il s’était moqué le gars, plus tôt, que je lui donne champ libre. Le retour de l’ascenseur dessine un fin, un amusé sourire sur mes lèvres. « Le temps est déjà dépassé, on est plus à ça près. »  un autre argument qu’il rajoute à son plaidoyer Auden, me faisant clairement douter du temps où je le laisse rôder autour de Noah, de crainte qu’il lui apprenne ce genre de technique de négociation à deux balles. « La junior driving school. » le genre de techniques de négociation qui fonctionnent sur moi, apparemment. Mon regard trouve l’affiche un peu plus loin par-dessus son épaule. C’est leurs autos-tamponneuses nouveau genre, dans un circuit fermé, une piste inspirée d’une village bien normal. Et si ça peut lui boucler le clapet sur ses commentaires déplacés reliés au fait que je suis une inapte du permis de conduire absent, ça sera déjà ça. « On fait un tour, juste un. » j’anticipe qu’il râle en fin de parcours, qu’il insiste, qu’il sorte même les larmes de crocodile si jamais. Tout est possible avec lui.

Puis on arrive à la gate, on nous attribue un ticket, on nous pointe une voiture. Hum? « C’est l’heure de pointe, tout le monde est jumelé en paire. » alors je prends les clés qu’il me donne, l’adolescent à la peau discutable. Je prends les clés, j’assume que je vais devoir me coltiner les remarques d’Auden sur tout le chemin, me rassure en me disant que je pourrai peut-être même me venger de sa conduite dangereuse dans certains virages. Jusqu’à ce qu’on s’élance sur la route, et que ça aille relativement bien. La voiture de gamin trois fois trop petite où on a dû se contorsionner dans une posture tout sauf humainement possible et que je conduis au mieux de mes capacités, à un ratio d’à peine 10 km heure. Ça va. Mais devant nous, y’a un petit mec qui s’en vient à un rythme un peu plus accéléré que la limite à bord de son bolide vert rutilant. « Attention. » que je tente, mon commentaire que je lui adresse, au gamin, là, devant nous, qui ralenti pas. Mais c’est qu’Auden qui doit m’entendre, qui doit se préparer à se moquer du petit qui va m’esquiver à la dernière seconde surtout, juste pour me faire peur. Il ne nous esquive pas. Il continue de foncer droit sur nous, il appuie même sur le klaxon, il est fou à lier. Et il a à peine 9 ans. « Il fait exprès… ou? » la réponse vient vite, quand sa voiture heurte la nôtre de plein fouet, et nous projette vers l’arrière violement. La seconde d’après, je sors du véhicule, le vois en plein délit de fuite qui file vers la droite. Puis du menton, je pointe le volant à Auden, lui cède la place de chauffeur, le force à changer de siège. « Quoi? On a notre honneur à défendre. » aka, à ton tour de rouler en malade, j’te fais confiance pour être fidèlement le pire chauffard de l’univers et lui rendre la monnaie de sa pièce.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : calls for an alarm ▲ auden&ginny Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyDim 16 Juin 2019 - 20:09



Calls for an alarm

@Ginny McGrath

Comme un con je réponds d’un vif hochement de tête à sa réponse sans même l’avoir comprise, tant que je n’ai pas entendu d’insulte, de “non”, ou de toute phrase se terminant par “auden” en soupirant, c’est que c’est une bonne nouvelle. Peu importe où elle veut nous emmener cela ne sera pas pire qu’un vernissage pompeux, même si c’est Dannie qui le prépare. Ils n’ont même pas été capable de faire des petits fours comestibles, et l’ambiance là bas doit être intorchable sans nous pour égayer tout ça (sans moi surtout, Ginny subie seulement mes frasques au même titre que le reste du monde). Il me semble avoir entendu “junior” mais mes oreilles me font sûrement défaut, parce qu’on a physiquement tous les deux dépassés le cap de “junior” depuis bien longtemps, hein ? Ah … Non. Junior driving school. Elle s’est enfin décidée à passer le permis ? J’aurais sans doute préféré lui apprendre à conduire sur l’une des innombrables routes toujours désertes d’Australie plutôt que de la voir subir cette humiliation dans une fourmilière de petits monstres à deux pattes. Mais après tout il reste toujours de l’espoir et je ne doute pas sur mes capacités à embêter McGrath et le reste du monde, les choses tournant en ma faveur dès le moment où on nous annonce qu’il ne reste qu’une seule voiture poure deux. Une si petite voiture faite pour un enfant, et nous voilà à devoir rentrer dedans deux grands adultes. Je souris dans mon coin, parce que ce n’était pas dans ses plans à elle, qu’elle n’avait pas prévu de devoir me coller et me supporter pendant cette attraction.
Elle tente de garder fière allure en prenant les clés alors que je suis certain qu’elle pourrait noyer cette voiture qui n’a même pas de moteur. Et bon sang que c’est encore plus petit que ce que j’imaginais, Ginny se contorsionne pour rentrer sur le siège conducteur et moi je me coltine un siège légèrement surélevé derrière elle (le siège de parent à en croire comment sont positionnées les autres équipes). Très bien, je serai le parent qui crie les directions, qui crie de s’arrêter, qui crie d'accélérer. En somme, je serai le parent qui crie, ce rôle est fait pour moi. Au final, je suis juste le parent qui crie d'accélérer parce que cette mini ville pour gamin est bien trop grande pour la si faible allure de Ginny. Elle a peur de quoi au juste, d’écraser le gros orteil d’une mascotte ? Même une piqûre de moustique lui ferait plus mal. « Tu sais que y’a une pédale pour accélérer hein ? » Au rythme où on va, je pense qu’elle confond accélérateur et frein. Même les gosses de cinq ou six ans dépassent, et ça, ça m’enrage Je tape du pied dans cette si petite voiture, bouillant de l’intérieur. La seule raison pour laquelle je me contiens de pas insulter tous ces microbes c’est parce que je dois encore acheter des peluches en sortant, et si j’enrage maman ours j’aurai pas le droit de m’arrêter. Je veux ma peluche.
Le spectacle de Ginny vs. unknown 9yo kid est assez plaisant, d’autant que c’est le gamin qui semble mener le jeu. Alors moi, sombre crétin que je suis, je prends tout ça à la rigole, je me tiens pas vraiment sur ce bolide de compétition, je suis juste posé en arrière les mains sur la carrosserie. Parce que je pensais qu’il allait nous esquiver, que Ginny le pensait aussi. Qu’on est de putains d’adultes débiles. Notre ferrari est projetée en arrière alors que nos corps restent sur place, mes genoux s'enfonçant autour des côtés de Ginny, mes fesses frottant le siège en simili cuir. Et là ça y est je suis énervé. « C’est pas Noah là Ginny, roule lui dessus à ce gamin. » Parce qu’elle est trop gentille, elle se prend pour la mère de tous les garnements de 130cm et moins et elle continue à le prévenir avec sa voix mielleuse dont personne n’aurait peur. « Ok. J’y roulerai dessus moi même alors. » Là je souris réellement comme un con parce qu’elle me tend le volant quand les choses deviennent sérieuses et qu’il faut défendre notre honneur face à un minimoys aux yeux bleus. Je descends d’un étage, elle vient se place dessus pour faire office de girouette. Elle fait ce qu’elle veut après tout, tant que c’est moi qui défend l’honneur des McGrath/Williams.
Je braque le volant à droite à la poursuite de ce voyou en fuite, le pied appuyé à fond sur l’accélérateur (sans doute cassé, vu notre allure) et moi sautillant sur place pensant que ça va sûrement nous faire avancer plus vite. Spoiler alert : ça ne marche pas. Je tape sur le volant, klaxonne comme une furie, fait plus de bruit à moi seul que les trente gamins réunis. Driving school mon cul il grille toutes les priorités cet enfoiré, et je me fais pas prier pour faire de même. En toute impunité, ce chauffeur fou envoie sur le bas côté bon nombre d’enfants en pleurs et de parents levant les yeux au ciel. Et oh mon Auden que j’ai envie de lui éclater la tête sur son volant, la distance entre nous se réduit lentement (grâce à mon incroyable capacité à rouler à contresens pour gagner quelques mètres), je lui colle au cul et on s’entrechoque à chaque fois qu’il perd un peu de distance. Sa mère (ils ont les mêmes oreilles décollées) lui fait des petits coucou à chaque nouveau tour, j’hésite à la prévenir de lui faire ses adieux car je risque de le tuer dans un virage mal éclairé.
Le temps joue finalement en sa faveur, notre tour est terminé, j’aurais pas pu l’encastrer dans un mur comme prévu. Tant pis, d’ici une dizaine d’années il aura son vrai permis (à part s’il se la joue Ginny), et là je pourrai l’envoyer dans le décor comme ils le font dans les films. Ca c’est un super plan pour le futur. « On sera obligés de revenir pour laver notre honneur je crois. Peut être que Noah s’en sortira mieux. » Parce qu’il est moins lourd et qu’il aurait avancé plus vite, pas que je veuille inviter ce petit garnement à traîner dans mes pattes pour une journée entière. Il a même pas la taille réglementaire pour les attractions à sensations fortes.
On se contorsionne à nouveau pour sortir, comme quoi y’a pas besoin de faire de yoga pour faire des positions bizarres, laissez juste une Ginny choisir quelle attraction faire. Nouvelle preuve que les femmes ont un sacré esprit perdu, but well. Elle a joué franc jeu, j’arrête de faire mon gamin pour les trois prochaines minutes et j’accepte de sortir de l’attraction non sans menacer des yeux le gosse face à nous. « Au fait t’as écrasé quelqu’un pour pas vouloir passer le permis à ce point ? » Dans les films, c’est la raison number one de pas avoir passé son permis le jour même où c’était possible. « Non désolé j’ai eu un élan de normalité. Je m’en fous en fait. » Ouf, on l’a échappé belle.
On revient vers le parking tels deux enfants à peu près normaux, je laisse seulement Mcgrath prendre un peu d’avance et me déporte légèrement en plein dans le magasin de jouet, achetant le Titi marqué à vie par sa glace à la pistache ainsi qu’un Batman. Parce que Batman. Je me dépêche autant que possible, pousse les vieux et les jeunes dans la file d’attente pour payer plus rapidement, mais c’est bien à une Ginny passablement énervée, les bras croisées, le pied tapant sur le sol et la mine renfermée que je fais face alors que j’ai les deux peluches sous le bras. Sur le coup ma seule défense est un simple sourire, comme celui que ferait Noah (mais pas sûr qu’il ait la même portée), accompagné d’un petit rire. « Alors, euh, je peux tout t’expliquer. On avait pas pu acheter les doudous et … je comptais revenir hein. » Ok, j’ai pas d’argument. Je souris juste comme un con au milieu du magasin, comme quelqu’un qui a à se faire pardonner. « Roh et puis qu’est ce que tu fais encore là, tu voulais pas qu’on retourne voir Dannie hein ? C’est toujours les mêmes qu’on attend. » Well. Pas top comme revirement de situation Auden.
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Message(#) Sujet: Re: calls for an alarm ▲ auden&ginny calls for an alarm ▲ auden&ginny EmptyMer 19 Juin 2019 - 3:13


calls for an alarm
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« C’est pas Noah là Ginny, roule lui dessus à ce gamin. »  « Mais non, c’est pas comme ça que les règles fonctionnent… » Auden est sanguinaire – et personne n’est étonné. Il est haut perché et il donne des indications, son bras passe à plusieurs reprises de me pousser en bas du bolide, son doigt de me crever un œil. Les virages même si pris à peine à 5 km / h donnent l’impression d’être des cascades de la trempe de Fast and Furious et mine de rien, on est incapables d’éviter le garnement qui fonce tout droit sur nous, qui ne nous laisse pas la moindre issue de sortie. Il se croit dans les autos-tamponneuses extrêmes pour adultes le petit, il est déjà prêt pour le level deux de carrosserie à refaire de partout et honnêtement, je suis terrorisée de voir qu’un psychopathe du genre ne s’en sort qu’avec un haussement d’épaules désolé de sa maman qui s’excuse en articulant en silence à notre intention. Quand dans ma tête, la suite des choses est claire. Je ne suis définitivement pas la bonne personne pour régler nos comptes, je sais faire preuve d’humilité. Et aussi, surtout, je sais qu’Auden est tellement une peste en lui-même et son gamin intérieur est un tel caprice, que lui rendre les clés est la décision la plus logique et nécessaire pour sauver notre duo atypique d’être la risée du jardin d’enfants dès demain matin. « Ok. J’y roulerai dessus moi même alors. » le pacte est donné, c’est tout juste si on ne s’improvise pas une poignée de mains de ninjas avant que je prenne sa place et lui la mienne. Il me fait peur même le gars sur le début, parce qu’il découvre des tas de boutons sur lesquels j’avais pas appuyé, il klaxonne et quand son klaxon est pas assez fort, il crie, il hurle. Il me fait penser aux Dothraki à avoir un hurlement de guerre, à terrifier quiconque se fiche dans notre chemin, entre nous et notre nemesis commun. Pendant une seconde même, une petite faut dire, à peine une bribe, c’est cool d’être pote avec Auden. C’est synonyme de vendetta, c'est un joli crochet à mon existence parfaitement rangée et calme de la dernière année. Y’a même un cri que je laisse aller, contre mes lèvres, un bref, il l’entendra sûrement pas à travers tous les siens. Mais un cri de joie, un truc heureux, enjoué, un sifflement d’entrain, de p’tit bonheur simple, sans flafla. « Oublie les règles. » que je finirai par statuer, quand l’autre morveux fait une feinte, qu’ils nous sèment, qu’on est à deux doigts de le rattraper dans le tournant, qu’on est à ça de ravoir notre nom nettoyé. Limite, je nous vois même tout en haut du tableau des scores à le regarder avec snobisme.

Mais on nous retire les clés. Le temps est écoulé. Il s’est échappé. « On sera obligés de revenir pour laver notre honneur je crois. Peut être que Noah s’en sortira mieux. » je soupire, plongeant les mains dans mon hoodie, pas certaine de l’angle que prendra mon fils, s’il décidera d’être dans notre team le jour venu, ou s’il se la jouera renégat à filer dans le camp adverse si on lui propose un plus grosse part de gâteau lors des négociations. Ne jamais sous-estimer l’appétit d’un McGrath. « Je le mets déjà dessus t’inquiètes. La dette d’honneur passe de génération en génération chez nous. » tout de même, l’espoir fait vivre, et je me dis que si Noah sait d’office qu’il sera récompensé de dessert à la fin de tous ses repas s’il arrive à manœuvrer aussi bien le volant des bagnoles réduites du parc que sa manette de Switch, on a de la marge. On finit par sortir du cercle de l’attraction pour des raisons évidentes – ce qu’il nous reste d’ego s’est déjà depuis longtemps fait la malle. Et quand j’entame le pas doucement vers le stationnement, toujours sur les restes de ce que c’est, d’être dans alliée d’Auden pour une fois, je vois tout sauf clair dans son jeu. « Au fait t’as écrasé quelqu’un pour pas vouloir passer le permis à ce point ? » d’emblée, je réponds, comme j’aurais répondu à quiconque me posant la question, pas le moins du monde gênée d’en parler, encore moins méfiante de le faire. « C’est parce que je- » et en deux secondes à peine, Auden me rappelle pourquoi il est Auden. Pourquoi je suis Ginny. Et pourquoi on est dans deux bulles complètement différentes 24/7. « Non désolé j’ai eu un élan de normalité. Je m’en fous en fait. » bien sûr qu’il s’en fout, comme de tout ce que je peux lui dire dans une journée, comme des 35 000 mots que je peux articuler dans sa direction ou dans celle de qui que ce soit dans notre périphérie au quotidien. « … ah ok, good. Oublie. De toute façon, t’aurais pas pu survivre à la vérité, c’est trop gros pour que t'arrives à dormir la nuit si tu sais. » et je continue mon chemin, sifflotant avec moquerie. Il demandera pas. Auden demande jamais. Il exige et il attend qu’on obéisse.

J’ai fini par le perdre. Et je pense, fortement, à traîner un ballon gonflé à l’hélium et un ruban pour l’attacher à son poignet pour les prochaines fois, parce qu’à force de le voir se comporter en enfant, ça va finir par ne pas le faire. La prochaine fois, Ginny ? Je suis les traces des gens qui ont l’air énervés, des vigiles qui regardent par-dessus la foule pour retrouver quelqu’un ayant fait un crime quelconque, je regarde même au sol pour voir s’il n’a pas laissé des restes de crème glacée ou de larmes de ses victimes pour finir par le retrouver à la même boutique où j’ai fait du vandalisme sucré un peu plus tôt. « Alors, euh, je peux tout t’expliquer. On avait pas pu acheter les doudous et … je comptais revenir hein. » je soupire, tendant toutefois la main vers le Titi qui d’office m’appartient vu le territoire que j’ai marqué dessus. « Au moins tu m’as pris un truc, c’est déjà ça. » pas question que je lui cède ma relique, mon souvenir. Et quand Auden signale qu’il est fin prêt, c’est là où ma mine énervée prend tout son sens. Que mes bras croisés, mon pied qui tape, et mon portable qui est retourné bien sagement dans la poche arrière de mon jeans depuis l’appel que j’ai reçu entre temps. « Dannie vient de me téléphoner. » et je devrais pas prendre de temps, je devrais lui dire cash, pour m’éviter de voir son visage s’illuminer au ralenti de prévoir déjà la suite des choses. « Elle s’excuse de nous avoir manqués, elle a pas pu rester, elle a dû filer. » un doublé ici. Personne – qu’on voulait soutenir - n’a remarqué notre absence et maintenant, on n’a plus du tout besoin d’y retourner pour faire acte de présence. Je sais d’office qu’Auden célèbre intérieurement. Et moi, même si je suis déçue de ne pas avoir pu passer un moment avec mon amie, faut que j’avoue que la petite pression, que le stress accumulé depuis ce matin commence doucement à s’envoler de mes épaules. « J’ai encore faim. » c’est probablement les effluves de glace à la pistache séchée qui me sont montées au nez, faut dire. « Et mon activité compte pas. On a pas pu finir le parcours à cause de l’autre impoli. » autant profiter des dernières secondes que j’ai de libres avant qu’Auden se déchaîne. « Laser tag ? » je demande, mais d'office, c'est déjà décidé.
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