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 Ukiyo | ginauden #15

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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyMer 12 Fév 2020 - 20:33




C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.” alors pourquoi est-ce que t'es venu ici, pourquoi est-ce que t'as accepté la place que je te fais encore et toujours, pourquoi est-ce que tu continues à prendre tout ce que je te donne, tout ce qui est autant à moi qu'à toi?
C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.” alors pourquoi est-ce que tu bouges pas? Pourquoi est-ce que chaque geste est calculé pour être bien plus long qu'il ne devrait l'être? Pourquoi est-ce tu me laisses voir tout, pourquoi est-ce que tu ne me le caches pas ça aussi?
C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.” alors pourquoi est-ce qu'elle est immense, la veine, celle qui ressort juste quand t'es encore plus enragé contre toi que contre le monde entier?
C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.

It's too late Ginny.
You're too late.


Et moi, j'y croyais, stupidement. Et moi, j'y pensais, naïvement. Et moi je me disais que peut-être, il y avait plus. Que peut-être il y aurait plus. J'avais rien prémédité, absolument pas prévu quoi que ce soit. Je savais seulement qu'il fallait que je lui confesse tous mes mensonges, je savais seulement qu'en revenant ici, qu'en remettant le pied à Brisbane Auden avait tous les droits de savoir. J'avais pas gratté plus loin l'évidence parce que justement, ça en était une ; et parce que j'avais été habituée à ne pas aller sous la surface. On se complaisait dans les apparences, on en avait un catalogue plein pour les autres, on les dégainait en solo ou à deux. On avait un répertoire en plusieurs exemplaires des versions de nous auxquels les autres s'attendaient, des mensonges et des masques que pour eux on revêtait. Mais j'en veux pas de filtre, j'en veux pas de masque avec lui. Alors pour pallier, il m'en force un, il me force un mur, il me force tout, il me pousse loin, le plus loin qu'il peut. Mais mes mots résistent. Ils résistent et ils remontent et y'en a des tas qui manquent, y'en a des tas que je ne lui impose pas parce que je suis terrorisée. Parce qu'il va partir. Parce qu'il ne veut plus rien avoir à faire ici. Parce que c'était y'a 6 ans. Parce que tout a changé depuis. Je nous déteste bien plus qu'il me haït, je nous déteste et je me tais. Parce qu'il est déjà si loin, tellement loin même si une poignée à peine de centimètres nous séparent.

Et sa main cède à la mienne. Et y'a que des sens contraires, y'a que des signaux mixtes, y'a que des contradictions. Y'a sa douceur qui se mélange à son regard dur, y'a ses couleurs qui sont partout alors que ses prunelles sont nulle part. Je les vois pas, ses doigts qui partent à la recherche de l'alliance, je les vois pas parce que j'essaie tellement de rattraper son coup d'oeil, j'essaie d'y lire autre chose. J'essaie d'y lire plus que ses silences, j'essaie de me convaincre que c'est ça la bonne chose à faire. Que c'est trop compliqué, que c'est impossible, que j'ai été idiote, tellement idiote d'y croire. Que c'est pas lui, que c'est pas nous, que c'est que le mal-être qui parle, que c'est la sensation de vide qui rattrape le reste. Que rien ne va, que tout s'effondre, et que c'est pas parce qu'il a toujours été là pour me rattraper y'a 6 ans que les choses devraient être les mêmes aujourd'hui. Qu'il n'en veut plus de ce rôle-là, qu'il n'en veut plus et qu'il a été clair et que c'est terminé Ginny, c'est fini, y'a plus rien là non plus, y'a plus rien et on oublie, et c'est fini.

Et la bague. Et ses iris. Et ses mots.
Je pars pas. J’ai un carnage à rattraper.

Et mon soupir. Et ses lèvres. Et les miennes.
C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.” alors pourquoi est-ce que c'est pareil, est-ce que c'est identique quand mon souffle se mélange au sien, et quand il sent encore le cuir, quand il sent encore la pluie, quand il sent la peinture et que c'est pareil, totalement identique?
C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.” alors pourquoi est-ce que mes bras retrouvent leur place autour de son cou comme si c'était la leur, alors pourquoi est-ce que c'est si naturel que mes pieds flirtent avec leur pointe, qu'ils remontent comme toutes les fois où je lui tirais les cheveux, où je lui brouillais la vue, où j'étais trop proche quand aujourd'hui il me voudrait si loin?
C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.” alors pourquoi est-ce que chaque seconde d'un baiser que je lui vole, ingrat et égoïste, me donne l'impression de respirer à nouveau, d'être à la maison, enfin?

C’était y’a six ans. Tout a changé depuis.
C'était y'a six ans.
Mais pour moi rien a changé depuis.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23448 POINTS : 1090

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)gabrielledamon #15james #21ginny #115


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyMer 12 Fév 2020 - 20:33



J’avais fait de mon mieux pour ne pas en arriver là. Je lui avais redonné cette bague qui est sienne à elle, qui est sienne à lui aussi par extension mais surtout pas mienne. C’était une barrière dans mon esprit, c’était vraiment le maximum que je puisse faire. Si elle a sa bague alors elle est liée à quelqu’un d’autre qui n’est pas moi et qui ne sera jamais moi. C’est tout ce que ça voulait dire, c’est tout ça que ça signifiait dans mon esprit. Et c’est absolument tout sauf ce qu’elle a compris.
Et tant mieux.

Son souffle remonte jusque dans mon cou, la pointe de ses pieds tâte celle des miens, ses doigts brûlent ma nuque mais jamais je ne chercherai à les en déloger. Ni eux, ni ses lèvres. Cette fois ci tout vient d’elle et cette fois-ci je lui prouve à ma manière qu’à mes yeux c’est tout sauf un baiser volé, un truc d’adolescent qu’on oubliera demain. Ca fait six ans et tout a changé, oui, mais pas tout ce qu’elle représente à mes yeux. Mes mais se déportent de ses cheveux vers sa mâchoire et la peinture glisse sous mon pouce sans que je songe arrêter ce carnage à aucun moment. Je la redécouvre pleine et entière alors que notre baiser se prolonge et que ça n’a déjà plus rien à voir avec Londres. On est revenus, on est à la maison. On est nous, ici, entiers et véritables. Et ça aussi, c’est nous, une partie qu’on gardait enfermée depuis toujours en se disant que c’était mieux pour tout le monde. Pour tout le monde, sauf nous. Et tout ce que je pense je ne lui dirai sûrement jamais mais je peux au moins tenter de le lui faire comprendre. Parce qu’elle est belle, Ginny. Elle est intelligente, elle est créative, elle est douée. Elle parle trop, laisse traîner ses affaires partout, s’amourache des mauvaises personnes et a aussi un gros penchant pour les causes perdues mais c’est elle. Ca a toujours été elle.

C’est à mon tour d’être égoïste et de rompre le baiser auquel j’ai répondu sans ne plus penser à rien, pour une fois. Mes doigts parés de mille couleurs restent toujours posés sur sa mâchoire, sur ses joues. Tout est nouveau dans cet instant de vie et je continue de me dire que jamais ça n’aurait dû arriver. ”Ginny si on fait ça y’aura pas de retour en arrière.” Si on va là, si personne ne s’enfuie, si personne ne réveille l’autre en disant que c’est une très mauvaise idée alors je lui donnerai tout. ”T’es sûre que c’est vraiment ce que tu veux ?” On se calque sur ses choix, sur ses besoins et sur ses désirs. Elle est la seule à profiter de l’enfer que je fais vivre au reste du monde, de l’énergie que je draine à eux tous pour la donner à elle parce qu’elle en a besoin puisque la vie ne lui fait jamais de cadeaux. Et elle en mériterait tant, Ginny, et c’est ce que mes yeux tentent de lui faire comprendre alors que je ne la laisse pas seule en aucun moment, ma tête baissée vers la sienne pour qu’elle ne puisse pas se plaindre d’aucun torticolis demain. "Je resterai quoi qu'il arrive, tu sais." Il faut qu'elle le fasse pour elle. Il faut que pour une fois elle ne pense qu'à elle, qu'à son propre bien avant celui du reste du monde, moi y compris.











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:40


Elle est froide, la peinture. Celle qu'il étale de ma joue à ma mâchoire, celle qui dérive à ma nuque, qui passe sur mes lobes d'oreilles, qui file à la naissance de mon épaule pour revenir se mêler à mes lèvres du bout des siennes. Et il est brûlant Auden, quand il prolonge le baiser ou alors qu'il me laisse le faire, qu'il serre un peu plus quand c'est moi qui presse, je sais pas, je sais plus, j'ai oublié de respirer à un moment je pense, lui aussi.

C'est pas comme j'avais imaginé parce que c'est plus complexe, parce que c'est plus vrai que tout le reste. C'est pas comme j'avais imaginé parce que le seul référent que j'avais, c'était Londres, et Londres faisait mal. Londres goûtait les adieux, Londres goûtait la finalité, le chapitre terminé et le livre brûlé à sa suite. Londres avait rien à voir avec ses bras qui me rapprochent à m'en étouffer, Londres avait rien à voir avec mes doigts qui s'accrochent à ses mèches comme s'il avait des dizaines de milliers de cheveux blancs sur lesquels je m'attarderais à l'embêter entre deux soupirs de lèvres détachées, entre deux sourires qui glissent à travers nos baisers. Parce que même si c'est le passé en est révolu, on est encore nous. Parce que même si tout a changé, y'a des trucs qui sont pareils, le copier coller qu'on a décuplé d'un coup d'oeil de plus, de nos souffles qui halètent aussi fort l'un que l'autre.

Ginny si on fait ça y’aura pas de retour en arrière.” il dit ce qu'on pense depuis la seconde où il est entré dans l'atelier, il dit ce qu'on pense depuis que j'ai retiré mon alliance, depuis qu'il me l'a remise. Il dit ce qu'on pense depuis la seconde où je me suis trompée de salle de classe à ma toute première journée à l'Académie, que je l'ai réalisé après être arrivée en retard au cours, après avoir dévalé les escaliers de l'amphithéâtre pour les remonter aussi vite, pour échapper mes livres devant son bureau, pour filer à mon premier cours après qu'il se soit moqué de moi pour la toute première fois. ”T’es sûre que c’est vraiment ce que tu veux ?” il parle de moi mais on est un nous, il parle de moi parce qu'il m'a toujours fait passer avant tout et parce qu'enfin il m'autorise à l'ériger à la même place. Parce qu'enfin il partage la priorité, parce qu'enfin il me laisse lui donner autant d'importance que j'ai toujours voulu lui rendre, pendant bien plus longtemps qu'il le pensera, que je l'avouerai. "Je resterai quoi qu'il arrive, tu sais."

« Je sais. » ma voix enrouée fait écho à la sienne, mes lèvres encore rosies d'un baiser en suspens le temps qu'on clarifie, le temps qu'on arrête de se mentir aussi. « C'est pour ça que je veux. » j'ai jamais douté, peu importe comment il l'amenait, peu importe comment il râlait. J'ai eu peur, j'ai flippé, j'ai nié, j'ai tout fait - mais j'ai jamais douté de lui, jamais. « C'est pour ça que je suis sûre. » c'est pour ça que c'est évident, c'est pour ça que ça fait aucun sens et que ça en fait tellement à la fois. C'est pour ça que j'embrasse son front, c'est pour ça que j'y reste une seconde de plus, c'est pour ça que j'ai voulu tout lui dire, c'est pour ça que j'ai jamais mis de masque avec lui et que je ne commencerai certainement pas aujourd'hui. C'est pour ça que je reste entre ses bras, c'est pour ça que je m'y sens entière. C'est pour ça et pour tellement d'autres raisons encore.
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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:40



« Je sais. C'est pour ça que je veux. » Et elle veut. Et je suis con d’en avoir douté une seule seconde alors que ça n’a pas semblé être son cas pour elle à en juger par ses yeux qui ne se sont pas défilés et le temps qu’elle n’a pas laissé s’écouler. On est trop proches l’un de l’autre, littéralement, pour qu’on puisse se mentir. On n’a jamais fait ça entre nous de toute façon ; on omettait seulement certaines choses. « C'est pour ça que je suis sûre. » Elle devrait pas l’être, elle devrait douter de tout, elle devrait se demander comme on en est arrivé là en si peu de temps alors que je venais seulement lui voler un tube de peinture et marcher sur ses toiles. Rien n’a jamais été prémédité, jamais, et sans doute qu’on s’en voudra de ne pas avoir pris le temps de parler de quoi que ce soit. Mais ça fait dix ans qu’on parle, presque. Ca fait dix ans qu’on sait sans rien dire, qu’on observe sans réellement voir. Mon front s’abaisse pour arriver à sa hauteur, mes yeux se ferment parce que je lui fais autant confiance qu’elle m’en fait. Et mes mains laissent enfin les traits de son visage en paix pour venir s’enrouler autour de ses épaules, ma tête posée sur la sienne. Sa tête est contre mon torse et c’est son problème à elle, là, de trouver la bonne position pour respirer parce que je ne compte pas la laisser partir pour le moment. ”Je crois que la peinture part pas à l’eau, au fait.” Je sais pas ce qu’on doit dire dans ces moments là, je suis pas ce genre de personne, je fais pas ce genre de choses non plus. J’ai aucune idée de ce qu’on est, de qui on est, de ce qu’on fait - et c’est effrayant. Alors je me raccroche là où je peux, je retourne dans ma zone de confort qui ne lui fera pas de mal. ”Tu me dois un tee shirt. J’aimais bien celui là.” Parce qu’elle fait que bouger et que je sens déjà la peinture traverser le tissu, que j’imagine déjà que mon torse est devenu gris à son tour. Mes bras la serrent encore un peu plus contre moi, parce que fichu pour fichu on n’a plus rien à craindre.


☼ ☼ ☼


Je lui ai volé un de ses quatre plaids (les miens, ce sont les miens qu’on soit clairs) et là je suis sûre qu’elle fait la gueule. Parce qu’elle va me dire que si elle a pas la couverture pour ses pieds, celui pour ses épaules, celui pour son ventre et celui par dessus tout ça juste au cas où y’aurait une rafale de vent là dans ton appartement alors elle aura froid. Mais il lui en reste trois quand même, parce que j’ai réussi à lui en voler un. Mais je suis sûre que là elle boude et que ça n’a absolument rien à voir avec le fait que j’ai mis The Human Centipede 3 (après qu’on ait vu le un et le deux, je ne suis pas un sauvage) à la télévision alors qu’elle voulait regarder un film dont j’ai même pas écouté le nom tellement j’étais certain que ça serait nul. Et de toute façon elle a pas le droit de bouder parce que mes placards sont remplis de vermicelles différents, de toutes les formes et de toutes les couleurs pour qu’elle puisse les mettre dans ses chocolats chauds. Les vermicelles juste à côté des chamallow, les rose et les blanc, les tout petits et les moyens et même les gros pour quand elle veut les faire brûler à la bougie parce qu’elle croit réellement que ça va faie comme si c’était au feu de bois - et oui, okay, c’est pas si horrible que ça. Et malgré tout ça, je suis certain qu’elle boude, et ça n’a rien à voir avec le fait que j’ai dû lui mettre six coups de coude et lui faire dix marques sur le bras depuis qu’on a commencé la trilogie. Et bien sûr, le fait que je me sois endormi au beau milieu alors que j’avais juré ne pas le faire n’a toujours rien à voir avec ses lèvres qu’elle retrousse, là.
Elle boude, c’est carrément certain. ”On met quel Saw ensuite ?” Et moi j’adore ça, quand je viens prendre une de ses chips qu’elle garde précieusement depuis le début de la soirée en même temps que je bois bruyamment à sa paille, parce que c’est certain que son soda à elle est bien meilleure que le mien.











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:44


C'est toujours comme ça au final. C'est toujours tout, ou alors c'est absolument rien. C'est toujours inégal, c'est toujours impulsif, c'est toujours mélangé, trop mélangé, et mes joues ne sont que la pointe de l'iceberg quand elles exhibent toutes les teintes qu'il a tentées de mettre en place une seconde avant qu'on en gobe quarante autres. On est pas capables de faire dans l'équilibre, on est pas capables de se calibrer. Tout le monde dirait que ça nous mènera sûrement à notre perte, tout le monde dirait qu'on l'aurait déjà compris si on avait été assez attentifs pour le voir, si on avait voulu le voir aussi. Mais à la place on oublie ça, on le nie à défaut de ne plus nier l'évidence, on le range à défaut de laisser toute la place à l'instinct et au naturel par la bande. On y reviendra peut-être un jour, quand on voudra jouer aux adultes et qu'on réalisera qu'on a brûlé des étapes. Quand je serai plus la gamine perdue au fin fond du gouffre qui se raccroche à lui dans tous les sens du terme. Quand il ne sera plus le type avec les milliers de blocages et de boucliers, celui qui a laissé une fois transparaître la plus minuscule de ses fissures, qui m'a laissée la toucher du bout des doigts, du bout des lèvres. Peut-être qu'il fera ce à quoi tout le monde s'attend, qu'il prendra peur et qu'il se refermera à nouveau. Le compteur est lancé et on l'ignore volontairement comme le monde entier à l'extérieur de l'atelier, à coup de doigts qu'il entremêle dans mes cheveux, à coup de baisers que je perds contre son torse. On y reviendra peut-être un jour, quand on voudra jouer aux adultes et qu'on réalisera qu'on a brûlé des étapes. Ou peut-être pas, je sais pas, je veux pas savoir au fond.

Je crois que la peinture part pas à l’eau, au fait.” « Comme d'hab. » y'a rien de nouveau à ce que mes vêtements soient tachés, il est bien placé pour le savoir. Y'a rien de nouveau à ce que les siens le soient aussi, au nombre de fois où j'avais renversé des pots de peinture sur ses affaires, où mes pinceaux et mes palettes avaient dérivé dans son sillage sans même que je fasse exprès - la majorité du temps, du moins. Alors je pouffe de rire et manquerais presque d'air si j'avais pas dégagé mon nez des plis de tissus imbibés de ses couleurs par ma faute doublée de la sienne. ”Tu me dois un tee shirt. J’aimais bien celui là.” un nouveau rire et l'une de mes mains se dégage pour remonter le long de son bras, pour tirer en douceur l'un des pans de son t-shirt et constater les dégâts « Il est hideux, le vert ça va vraiment pas avec ton teint de toute façon. » ma tête que j'arrive à dérober en y mettant toutes les forces que j'ai en banque, rien que pour lui tirer la langue. Rien que pour le voir aussi, ce Auden-là. Pour l'enregistrer dans tous ses moindres détails.

***

On met quel Saw ensuite ?” mon épaule est encore tartinée de sa bave quand il daigne ouvrir l'oeil et faire comme si j'avais pas réalisé à quel point il s'est lâchement endormi dans mon plaid. Celui que j'ai amené de l'atelier, celui qui traîne dans son appart depuis quelques jours déjà et qu'il a donc décrété être le sien par défaut, le fourbe. « Celui où tu risques le plus de ronfler avant la fin du générique du début comme ça je pourrai changer pour mettre le documentaire sur les lémuriens et la vie sera enfin belle à nouveau. » si je me redresse, c'est pas parce que je suis inconfortable à cause de tout son poids qu'il repose sur moi. Silhouette ankylosée qui pèse quarante tonnes au moins parce qu'il avance en âge et que c'est normal de prendre du poids une fois la trentaine passée. Si je me redresse, c'est strictement parce que je les ai méritées mes chips préférées, pour avoir enduré l'absurdité d'écouter un film sans pouvoir le faire sursauter au moindre jumpscare, sans pouvoir lui hurler dans les oreilles deux secondes avant que la musique s'accélère, sans pouvoir lui pointer toutes les scènes qui ne font pas de sens mais que j'adore, et qui vont pour sûr m'empêcher de dormir ce soir clairement. Mais je le hais là, quand son regard victorieux passe de ma croustille à mon soda, quand il me confisque le tout comme un pacha le sourire aux lèvres, et que si j'avais une barbe, clairement je grognerais dedans. « J'ai tué pour moins que ça. » aucune autorité ici, aucune chance non plus que ma menace lui fasse peur. Au moins j'aurai essayé, dirons-nous.

Y'a une minute qui passe, dix autres. « Tu dors? » sa tête est lourdement calée sur mon épaule, il a dit aucun blague nulle depuis ce même temps, et il a pas râlé parce que mon index qui joue distraitement avec une de ses mèches lui a tiré quatre fois de suite les cheveux pour avoir causé des noeuds au passage. J'en conviens donc qu'il y a une chance qu'il se soit assoupi de nouveau. Et même si mes yeux cherchent désespérément la télécommande pour finir par la trouver sur la table du salon, trop loin pour que je puisse l'atteindre mais tout de même bien visible, mais ma ruse est avortée quand je le sens bouger. Quand je réalise qu'il fait juste me troller à nouveau, qu'il dort pas, qu'il testait juste mes limites fort probablement.

« Après ce film-là, va vraiment falloir que je rentre. » j'y ai pensé, j'y pense tout le temps. À Noah qui dort paisiblement à la maison, aux quelques heures que j'ai égoïstement volées pour être avec Auden.  À la culpabilité que j'ai de me cacher à nouveau, qui est bien moins pire que celle d'avoir envie de rester encore un peu, juste un peu, juste assez.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:45



Celui où tu risque de ronfler blablabla, documentaires sur les lémuriens blablabla. Tout ça se traduit simplement dans mon esprit par un “ton choix sera mien, Auden” et sans doute que c’est tout sauf ce qu’elle sous entendait mais elle aurait simplement dû me donner u chiffre au hasard et le problème aurait été réglé : j’aurais choisi un film au hasard, tout sauf le numéro qu’elle m’aurait dicté. On fait toujours des compromis, c’est beau n’est-ce-pas ? « J'ai tué pour moins que ça. » Elle bouge, mais pas moi. Ma joue est toujours enfoncée dans son épaule et plus elle bouge et plus je m’enfonce sans honte aucune, même si c’est sûrement encore plus inconfortable pour moi que ça ne l’est pour elle. ”Ils n’étaient pas moi.” Parce que moi je peux esquiver les menaces de mort comme un professionnel, parce que moi elle a voulu me tuer bien trop de fois pour que ça fasse encore de sens.

« Tu dors? » ”Nan.” La réponse vient du tac au tac, la voix enrouée allant avec. C’est le genre de “non” qui veut dire oui, le genre de “non je dors pas” qui survient à la seconde même où je rouvre les yeux et découvre les scènes peu glorieuses du film auquel je n’ai absolument rien suivi parce qu’il se peut que je me sois réellement endormi au moment du générique de début. « Après ce film-là, va vraiment falloir que je rentre. » ”Nan ok je mens, je dors là, je dors pour de vrai. Bouge pas sinon je vais être l’enfer.” Personne l’avait vu venir, ça, Auden qui demande encore sa présence pour un temps alors que j’ai toujours été le premier à lui montrer la porte avec le mince espoir qu’elle s’enfuie de l’atelier avant 22 heures. Moi même je ne m’en serais jamais douté, je n’aurais jamais pu imaginer quelque chose comme ça tellement ça semble impossible, irréel. ”Il faut que tu voies la suite parce qu’ils sont tous liés et si tu regardes pas là maintenant tout de suite tu vas oublier.” J’en sais rien, j’ai jamais suivi les films, je pensais que y’en avait trois mais apparemment y’en a plus du double. Je mens, j’improvise, je gagne du temps, j’enfonce encore un peu plus mon épaule derrière la sienne quand bien même je sais que ça doit être la position la plus inconfortable du monde pour elle. Mon nez chatouille encore un peu plus sa clavicule et mon souffle se perd dessus aussi, d’ici à une seconde elle va s’en plaindre et je nierai tout en bloc. ”Tu devineras jamais le plot twist du dernier film. On en est au deux. Plus que cinq.” Cinq ça fait presque dix heures, ça fait une nuit entière, ça lui donne dix heures pendant lesquelles elle va lutter pour ne pas s’endormir avant de finalement céder à la dernière heure. Ajoutez à ça sept heures de sommeil. Ca fait un total de dix sept heures. Et elle aura faim alors on ouvrira un nouveau paquet de chips et ça durera une heure de plus, le temps pour nous de lancer un nouveau film que personne ne suivra. Le plan est parfait, comme ça. Et si jamais ça ne fonctionne pas alors je mettrai tout mon poids sur elle et elle n’aura aucun moyen de se relever. Plan parfait d’un parfait égoïste, édition numéro deux. ”J’ai des chips à l’ail encore.” C’est horrible, elle doit adorer.











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:46


Nan ok je mens, je dors là, je dors pour de vrai. Bouge pas sinon je vais être l’enfer.” « C'est pas vrai parce que quand tu dors tu ronfles, tu parles pas autant, et sinon au cas où tu te demandais t'es déjà l'enfer là, je confirme. » et il se replace, et y'a son épaule contre mon bras, y'a des os que je savais même pas qu'il avait qui s'enfoncent dans ma chair quand je gesticule mais qu'il en a clairement rien à faire. ”Il faut que tu voies la suite parce qu’ils sont tous liés et si tu regardes pas là maintenant tout de suite tu vas oublier.” et les mots continuent, et il a l'haleine du gars qui a dormi, juste ça, ça le trahi. Quand ça remonte jusqu'à mes narines, que je pouffe en cachant mon nez dans son pull, mais que j'essaie de rester sérieuse, si sérieuse d'un air fermé, d'un hochement de tête calculé. ”Tu devineras jamais le plot twist du dernier film. On en est au deux. Plus que cinq.” « Je regarde, je regarde, promis je regarde. Chuuut. » le chuuuut qui s'accompagne de mon index posé bien droit sur ses lèvres, mes mains glacées en permanence qui le feront râler sûrement. Mais ça sera drôle, il aura son rictus de gamin fâché, il aura son expression de garçonnet en furie et je rigolerai juste de plus belle parce que ça sera encore une fois de ma faute. Reste que c'est un de mes talents préférés de l'embêter, d'aussi loin que je me souvienne.

Mon silence augure rien de mal, mais il le coupe à nouveau d'une nouvelle salve d'excuses et de raisons. Je sais là, ce qu'il fait, parce qu'on l'a fait tellement de fois avant sans poser de justifications dessus que c'est facile maintenant. C'est facile de voir que tous les moments où on grognait l'un sur l'autre, c'était pour ça. C'est facile de voir que s'il a l'air de vouloir étirer le temps, gagner de précieuses minutes, c'est pour la même raison que moi, toujours. ”J’ai des chips à l’ail encore.” oh le fourbe, oh le vile, oh le cruel personnage. « Tu mens, tu mens tellement, tu mens tou-jours. » et ma silhouette se redresse, et je m'excuse en silence d'un regard désolé, ces mêmes prunelles qui lui renvoient le mauvais oeil la seconde d'après. J'allonge la nuque, je suis en mode recherche sauvage. « T'es juste le pire des menteurs et OÙ ELLES SONT TES CHIPS. » elles sont pas sur la table du salon. Elles sont pas sur le comptoir de la cuisine. Elles sont pas dans le sac au pied du canapé où gisent nos maigres vivres restants. Dans les placards, peut-être? Et je me lève, ignorant les quelques protestations s'il en émet, filant à la cuisine en deuxième vitesse pour ouvrir chacune des armoires à disposition.

Le sac de chips à l'ail, je le trouve de suite, l'ouvre et en mange quelques unes comme si c'était plus ça, ma quête. Parce que je les vois, les infinités de vermicelles. Parce qu'il y a un sourire qui glisse sur mes lèvres, qui y reste, que la porte du garde-manger cache, mais qu'il entendra pour sûr dans ma voix. « Il manque les roses. » il les a acheté les roses, ce sont mes préférés et il le sait, ils sont là, en 4 exemplaires, du corail au pastel. Je joue avec l'une des boîtes, la fais tourner sur la tablette, passe à l'autre la seconde d'après. « Si je reste, c'est juste si y'a les roses. » il sait comme moi que je vais rester. Il le sait parce que l'inverse est toute aussi vraie et parce que c'est suffisant, ça l'a toujours été. « J'ai trouvé. Les roses. » un dernier sourire aux vermicelles que je laisse derrière, la voix qui chante, le regard qui brille, les pas qui reviennent vers le canapé, vers lui. Et mon haleine de chacal qui entrera en compétition avec la sienne dans 3...2...1...

***

« Auden? » c'est cliché, le placard à manteaux. C'est cliché et c'est du déjà vu et c'est sûr, c'est assuré qu'on nous trouve là dans quelques secondes à peine, c'est acté.

Il a pas voulu m'écouter quand je lui ai dit qu'aller à la terrasse ce serait mieux, il m'a ignorée quand j'ai proposé de faire un détour par la dernière salle de la galerie, celle tout au fond sans lumière sans fenêtre. Non bien sûr que non, lui il préfère le vestiaire, quand même la cuisinette me semblait être plus subtile pour qu'on se gratte un instant juste un seuls avant d'y retourner. « T'avais dit dans 5 minutes, je sais, ça fait 6, mais y'avait Dannie et- » Dannie et son nouvel atelier, elle qui vient d'acheter un local dans Toowong, elle qui a des plans de grandeur. Elle a organisé une soirée pour montrer l'endroit à tout le monde, pour nous rassembler un peu, son entourage et ses potes de partout, des artistes en tous genres, et nous au milieu. Elle parle de s'établir à Brisbane depuis que je suis revenue, elle est à South Port là, mais elle vise grand. L'endroit est cool, vraiment, y'a de la place pour des peintres et des sculpteurs, et une grande salle où on pourrait exposer des tas de toiles, des salles divisées aussi, remplies de chevalets, et c'est bien, vraiment.

Et ce qui serait bien aussi, ce serait d'arriver à le trouver lui, dans la pièce plongée dans la pénombre. Mais y'a rien qui me dit s'il est là ou pas, et ça ressemble en tout point à un de ses plans nuls à Auden. Un de ses plans du genre à sortir de derrière et à me faire sursauter, crier à en perdre la voix. Encore une fois, c'était une mauvaise idée pour rester subtils, ça.
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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:51



Ca fait au moins une heure là que je suis en train de m’étouffer avec les poils de la capuche de parfaits inconnus. Je savais qu’elle allait mettre une éternité à venir, je savais que l’idée était nulle, je savais vraiment que c’était le pire combo à faire que de vouloir absolument me planquer derrière les manteaux d’inconnus. Dans mon esprit, pourtant, ça semblait être la meilleur idée du monde et mon ego m’a poussé à ne pas l’abandonner, parce que je n’abandonne jamais quoi que ce soit. J’ai failli sauter sur l’imbécile qui a eu l’idée de venir déposer un énième manteau, parce que si jamais j’avais encore la possibilité de respirer, maintenant c’est fichu. « Auden? » Une éternité. Elle a mis une éternité à venir et presque que pendant un temps j’ai pu m’assoupir je crois, presque que j’en ai même oublié la raison du pourquoi je suis terré dans un placard à manteaux comme le serait un adolescent. « T'avais dit dans 5 minutes, je sais, ça fait 6, mais y'avait Dannie et- » Oh elle parle trop Ginny et moi ça m’ennuie déjà d’écouter tous ces mots qu’elle laisse sortir de sa bouche encore et toujours et blablabla. Ca me prend une seconde seulement que de sortir mes main de derrière le manteau qui me gratte le nez depuis une heure, ça me prend une seconde seulement de l’entourer tellement elle est fine, tellement elle est petite aussi. Je l’attire à nouveau vers moi et on tombe tous les deux et toutes les boites de chaussures avec et ça fait un vacarme d’enfer et y’a des tringles qui tombent avec le tout juste au cas où on venait pas déjà d’ameuter la terre entière. Elle a crié un temps je crois mais là on rigole surtout et moi je râle, parce que certaines choses ne pourraient pas changer. Ginny est coincée dans mes bras et je suis à moitié assis sur une chaussure et à moitié sur le sol, j’ai tout son poids sur une seule cuisse et y’a ses os qui rentrent dans ma chair et en bref, c’est l’enfer. Mais je la lâche pas pour autant, parce que les quelques secondes qu’on a avant que quelqu’un ne vienne vérifier s’il n’y a eu aucun meurtre sont nos précieuses secondes à nous. Un baiser se perd dans sa nuque, un seul, avant que je ne lui fasse part de mon second plan pour la soirée, bien meilleure que le premier. ”Suis moi.”

On allume la lumière, pourtant, et mes bras la lâchent aussitôt par réflexe, aussi vite que je me relève et qu’elle vacille et qu’elle doit se rattraper partout et nulle part pour ne pas retomber à nouveau. Dannie nous toise et nous fusille du regard et moi je lui offre mon plus beau sourire de celui qui n’a absolument rien d’heureux mais tout à cacher : ”Elle est tombée. Elle voulait voler mon manteau, aussi. Mais tout va bien maintenant, hein Gemma ?” Mon coude vient se loger entre ses côtes sans plus de cérémonies alors que mes yeux d’enfant pris en flagrant délit ne lâchent pas Dannie du regard. ”Bref, je vais aller voler des macarons avant que tout le monde n’en prenne.” Et c’est lâche de l’abandonner comme ça mais je sais qu’elle n’aura pas le droit à la version étendue de l’interrogatoire si c’est elle. Juste deux trois questions. Ou dix ou vingt. Rien d’insurmontable. Je lui prends des macarons, de toute façon, alors elle n’aura pas le droit de se plaindre de quoi que ce soit. Mais j’ai pitié la seconde qui suit, j’ai vraiment pitié et je me retourne pour prendre la brune par le poignet sans que ce ne soit aucunement délicat. ”J’ai besoin de quelqu’un pour tenir les macarons dans son tee shirt. On verra pas les tâches sur le sien.” Je mens pas là. Vous voyez que des fois je ne mens pas alors qu’on s’enfuit tous les deux vers la sortie sans que Ginny n’ai absolument pas eu le temps d’avoir aucune explication au milieu de tous mes plans qui s’enchaînent les uns à la suite des autres jusqu’à ce qu’on finisse par arriver dans cette cabane près de l’atelier en question. C’est grand, c’est calme ; et surtout c’est tout sauf un placard à balai et surtout numéro deux : c’est tout sauf accessible par tout le monde.

Je vous rassure quand même, on a pris le temps de voler les macarons. J’en ai mis quinze dans son tee shirt, des rose et des violets, des blancs et des dorés, des paillettes et des sans paillettes. Y’en a même qui ont la forme de fruits, et sûrement qu’elle elle trouvera ça mignon alors que moi je trouve ça ennuyant. La pièce sent le renfermé mais y’a même pas une seule araignée qui traîne et ça nous donne un peu de temps. Dannie doit être en train de remonter la piste des macarons volés à l’heure qu’il est, et à en juger par ses talents d’enquêtrice on a une éternité devant nous. ”Je suis sûr que je me suis au moins cassé le coccyx là.” Je l’ai poussé dans la cabane, j’ai fermé à clé et je prie déjà pour qu’on arrive à ouvrir la porte à nouveau sans trop de problèmes. Et je me plains à peine entrés, parce que sinon ça ne serait pas moi, parce que sinon je n’aurais pas ce sourire si immense non plus. ”C’est nul son atelier, elle va devoir travailler avec plein de personnes et l’idée est horrible.” Imaginez. Ca serait l’enfer.

”C’était lequel ton préféré ? Celui là ?” Le rose, bien sûr que c’est le rose qu’elle préfère. Le rose que je gobe d’un seul coup sans lui laisser le temps. ”T’as raison, c’est pas si mauvais.” Mais il n’en reste plus. Oups, dommage.











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:55


Je sais pas pourquoi on tient tant à se cacher. La vérité, c'est que personne ne s'étonnerait qu'on soit toujours ensemble ; ça a toujours été la routine. C'était la routine dans les couloirs de l'Académie, la routine dans les classes quand il manquait les siennes pour venir m'embêter durant les miennes. C'était la routine depuis que j'étais revenue, qu'on passait de l'atelier de l'un à celui de l'autre, qu'on trouvait toujours des raisons même les plus inutiles pour le justifier. On cache à tout le monde ce qu'on s'est caché pendant des années, et ça me dérange pas lorsque j'y pense. Parce que j'ai pas envie de partager ça, parce que j'ai pas envie de l'étaler nulle part non plus. C'est à moi, c'est à nous. Et apparemment, c'est aussi à Dannie qui arrive une fraction de seconde après que le vestiaire soit devenu Baghdad, qu'Auden ait perdu sa chaleur contre ma nuque et qu'on se soit relevés en s'empressant, hilares et heureux, gênés et affreux. Elle lorgne elle grogne, et Williams joue son rôle à la perfection, sans que j'en sois le moindrement étonnée. ”Elle est tombée. Elle voulait voler mon manteau, aussi. Mais tout va bien maintenant, hein Gemma ? Bref, je vais aller voler des macarons avant que tout le monde n’en prenne.

Il s'enfuie, je sens le regard de Dannie sur moi, j'inspire, illumine mon visage du plus innocent et naïf de tous les sourires de poupée de porcelaine que j'ai en banque, prête à jouer de ruses et de stratagèmes face à la personne que je considère comme l'une de mes plus vieilles et meilleures amies. ”J’ai besoin de quelqu’un pour tenir les macarons dans son tee shirt. On verra pas les tâches sur le sien.” elle sait. Elle sait depuis la seconde où elle nous a présentés à nouveau, elle sait depuis bien plus longtemps que depuis qu'elle a enjambé le porte-manteau en lambeaux au sol. « J'aurais pu m'en sortir toute seule hyper facilement t'avais pas besoin de faire le prince charmant pas charmant du tout, qu'on soit clairs. » que je chuchote, maligne, à l'oreille d'Auden quand il joue le mendiant à voler tout sur son passage, à ficher le 3/4 de sa sélection dans ma tunique - c'est pas un t-shirt, je sais que ça a pas l'air d'être une robe, que c'est informe, mais c'est confortable, mais c'est ample et c'est une tunique Aude, suis un peu. Mais on s'est enfuis à deux. On éclate de rire, à deux. Et on se gave aussi, à deux.

Son plan, là où je le suis sans y penser à deux fois, c'est un atelier à part que j'avais même pas remarqué. Trop occupée à errer dans la galerie principale, trop surmenée à attraper les regards piquants de l'italien au fond de la salle à chaque fois où il partait d'un sens, que je filais innocemment de l'autre. ”Je suis sûr que je me suis au moins cassé le coccyx là.” je passe derrière, il m'a poussée mais j'ai rattrapé semi l'équilibre, tapote le bas de son dos avec une fausse pitié. Un « Pauvre enfant. » dépourvu de toute compréhension pour aller avec sa faculté à toujours tout exagérer de la plus petite coupure de papier au moindre craquement d'os singulier. ”C’est nul son atelier, elle va devoir travailler avec plein de personnes et l’idée est horrible.” il est immense son sourire, il est immense et il m'en occasionne un encore plus grand qui vient creuser mes fossettes. « Nah, travailler avec des gens c'est cool. Travailler avec toi, ça c'est horrible. » c'était assuré là, que j'allais lui tirer la langue, avant d'évoluer dans la pièce, d'en prendre doucement possession, d'apprendre à la mémoriser au passage. « Par contre y'a pas assez de fenêtres. Je pourrais jamais peindre ici, ça manque de lumière. » les murs sont lisses, sans ouvertures. Mais c'est qu'une défaite ça, c'est vrai que sans lumière j'y arrive mal, mais c'est surtout une excuse de plus qui allonge la longue liste de pourquoi je ne peins plus depuis un moment, depuis des semaines maintenant. L'inspiration qui bloque, l'attente des résultats de Noah ne rendant rien facile.

C’était lequel ton préféré ? Celui là ? T’as raison, c’est pas si mauvais.” je sais pas, comment il fait. Je sais pas comment il arrive si bien à me lire quand je m'isole dans ma tête, quand je m'y perds. Même si je le regarde pas, même si je suis à plusieurs mètres de lui le temps de glisser un doigt contre les moulures, de trouver des traces de peinture hétéroclite aux murs, des tests de toutes les couleurs. « Nope, essaie encore. » il a des tas de miettes au coin des lèvres, je presse le pas pour le rejoindre et lui étaler le tout sur les joues pour rendre le truc encore pire que c'est. « J'ai dit rose juste pour que tu me laisses ceux aux pistaches. Oupssss. » ma main libre se faufile dans la pile de victuailles, en attrape deux verts que j'avale si vite que je m'étouffe direct. Il est ridicule mon air de défi, elle est pas menaçante du tout la lueur qui scintille dans mes prunelles, mais je fais avec l'attitude rebelle que j'ai en banque et rien d'autre.

J'ai tiré les rideaux poussiéreux, éternué tout le contenu de mon nez quatre fois de suite, mais je l'ai trouvée, la seule fenêtre de cet atelier-là. Elle grince quand je l'ouvre d'à peine un centimètre parce qu'en plus de ça elle bloque dans son socle. Il fait nuit dehors et y'a pas de lumière qui entre par les carreaux givrés, mais c'est pas grave quand je m'hisse sur le rebord, m'installe, jambes ballantes et coup d'oeil qui cherche et trouve le plus naturellement du monde celui d'Auden. « Tu vas dire oui? » il a sûrement oublié, déjà. La proposition de Dannie, celle d'exposer de ses toiles pour son grand vernissage d'ouverture, dans quelques semaines. « J'suis certaine que t'aurais même pas besoin de négocier qu'elle te donnerait la grande salle. » parce qu'il fait parler dans les médias Aude, y'auraient des journalistes qui seraient là pour le prendre en photo, pour raconter des milliers de trucs faux pour un seul truc vrai à son sujet. Mais ça aiderait Dannie à se faire connaître ici, ça aiderait sa galerie à l'être également s'il y plaçait quelques uns de ses canevas à l'honneur le temps d'une soirée. Et s'il le fait, y'a des chances qu'elle ne réitère pas son offre pour que je le fasse moi aussi.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 0:56



Ginny prend possession des lieux comme si elle était chez elle déjà, elle nous offre un peu d’air, elle nous retire un peu moins de poussière. Elle prend ses aises, monte sur le rebord de la fenêtre sans même tomber à la renverse et c’est déjà un miracle en soit. Les miettes abandonnées sur mes lèvres s’étalent jusqu’à mes joues et je grogne, et je râle et je mord son pouce tout entier dès lors qu’elle le laisse passer trop près de mon visage. Ici j’ai le droit de garder mon sourire en coin sans jamais l’effacer, ici j’ai le droit de scruter chacun de ses gestes sans même faire semblant de m’en moquer à chaque seconde (je garde les moqueries pour les meilleurs moments seulement). Nos yeux se perdent un instant alors que je tente, en vain, de retirer les miettes de mes joues.

Ils se retrouvent invariablement la seconde suivante. « Tu vas dire oui? » Je n’ai pas oublié la proposition, contre toutes attentes. J’ai fait semblant de ne pas l’entendre, ça oui, et je continue de repousser ma réponse à plus tard, ça oui aussi. Ca changerait beaucoup de choses et ce n’est pas ce dont j’ai envie de penser en ce moment. « J'suis certaine que t'aurais même pas besoin de négocier qu'elle te donnerait la grande salle. » Oh, ça. Ginny était là pour la proposition pour l’exposition mais pas pour le reste. Je croyais, je croyais vraiment qu’elle était là aussi et que j’avais inventé une fausse excuse d’ami au bout du rouleau constamment obligé de veiller sur elle pour simplement me subtiliser à la discussion trop mature selon moi.

J’efface doucement la distance entre nous après avoir pioché deux macarons violet et de lui en tendre un sans réellement y réfléchir. L’autre termine dans ma bouche et me donne une raison supplémentaire d’attendre quelques secondes encore avant de répondre. Mes mains se posent à leur tour sur le rebord de la fenêtre, de part et d’autre de ses cuisses sans lui imposer quoi que ce soit, pas même moi. Mes pouces caressent doucement sa ’tunique parce non c’est pas un tee shirt et vu que t’as dit que t’aimais pas bah c’est ce que je vais mettre ce soir !’. Ginny la rebelle, épisode 128. Elle en devient si prévisible à vouloir contredire le monde entier, la brune. Elle a tellement changé. ”Elle m’a proposé de travailler avec elle, aussi. Ici. Pas ici ici, mais à l’atelier.” Parce qu’ici ici, sûrement même que ça n’appartient absolument pas à Dannie et qu’on est dans l’illégalité la plus totale, à garder nos visages trop proches l’un de l’autre que Matt nous aurait déjà tué tous les deux. Je souris sans que cela n’ait aucun sens ni que je ne puisse me l’expliquer moi même, mais il n’y a que nous deux et les barrières sont bien plus éloignée que d’habitude lorsque tel est le cas. On a le droit de faire ça, ici. On peut alors on fait, comme les deux adultes à qui on a interdit trop de choses pendant trop longtemps et qui ont une vie toute entière à rattraper. ”T’en penses quoi, toi ?” Je ne demande jamais l’avis de personne, en aucun cas. Et les rares fois où je le fais c’est généralement pour faire l’exact contraire de ce qu’on m’aura conseillé. Mais ça ne sera pas le cas maintenant, elle le sait. Son avis compte pour moi et je sais qu’elle prendra la meilleure décision qui soit, elle me connaît bien assez pour ça. ”Tu m’as déjà eu à ‘grande salle’ pour l’exposition, ceci dit. Tu pourras venir et faire semblant de trouver des défauts à mes peintures.” Il faut toujours que je trouve des excuses inutiles, ça restera toujours plus fort que moi. Ce soir au moins je le fais en la regardant dans les yeux, en jaugeant de la distance des mes mains jusqu’à son dos, en jaugeant de la présence ou non d’obstacles entre elle et le sol de l’autre côté de la fenêtre. Et bien sûr que l’esprit de gamin que je n’ai jamais abandonné me pousse à me jouer d’elle, à la pousser d’un mouvement sec mais calculé entre ses clavicules et à la rattraper au dernier moment lorsque j’aurai jugé la position assez inconfortable, la peur assez réelle. Une seule main dans son dos la sauve d’un rendez vous avez l’herbe brûlée du jardin. Alors je rigole un temps, à moitié avachi sur elle, avant de daigner la relever et la remettre droite. ”T’avais une miette.” Toujours plus grand le sourire, toujours plus grand.











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 1:00


Elle m’a proposé de travailler avec elle, aussi. Ici. Pas ici ici, mais à l’atelier.” il s'est rapproché, et mes jambes que je ne balance plus avec autant d'entrain. Juste un bref mouvement qui finit toujours par doucement heurter ses mollets, le contact que je recherche sans vraiment le capter, sans le nier non plus. ”T’en penses quoi, toi ?” mes gestes qui ralentissent, mes baskets qui restent finalement immobiles. Et je les scrute ses prunelles, il m'en a donné le droit un peu y'a 10 ans, encore plus jusqu'à tout récemment. Je scrute et j'y vois aucun blocage, j'y vois aucune incertitude, j'y vois la réponse claire et nette qu'il a juste besoin d'entendre dire par quelqu'un d'autre pour s'imaginer que la réponse vient de lui. « Je te vois bien ici. Autant ici ici, que ici là-bas. » il travaillerait mieux dans cet atelier-ci, ça serait son safe spot, ça serait l'endroit où il viendrait quand il aurait pas envie de jouer la figure hypothétiquement sociale. Mais il grandirait en tant que créatif à bosser de l'autre côté, à coup des conversations (aux allures de disputes violentes) sur l'art que Dannie et lui peuvent avoir pendant des heures entières sans que ni l'une ni l'autre ne cède son point. L'équilibre des deux.

« Si on fait abstraction de tous les pauvres gens que tu vas traumatiser en affichant tes toiles les plus glauques directement dans l'entrée ou en leur jappant dessus quand ils vont entrer dans la galerie juste parce que tu t'ennuies et que t'as pas embêté personne de la journée. » une main joue avec ses doigts qu'il a posés à mes côtés, j'y égare mon index et mon majeur qui remontent en escalier contre ses phalanges une à une avant de les redescendre au même rythme. ”Tu m’as déjà eu à ‘grande salle’ pour l’exposition, ceci dit. Tu pourras venir et faire semblant de trouver des défauts à mes peintures.” « Je suis pas une groupie, je viendrai que pour les macarons. » mes paupières qui battent la mesure, mon sourire qui est presque aussi grand que le sien, qui l'aurait été, si j'avais été mise au courant du plan un seconde avant de croire que j'allais passer par-dessus bord. Que j'allais finir le cou cassé de l'autre côté de la fenêtre, la tunique pas t-shirt qu'il déteste tellement que, j'en suis sûre, il a fait exprès d'y ancrer sa main la plus grasse de tous les petits fours gobés pour me rattraper au vol. ”T’avais une miette.” y'a aucun lien de cause à effet, entre la chute qu'il m'a presque provoquée et entre mes doigts qui se vengent en lui pinçant le nez - mon pouce toujours douloureux de la morsure qu'il y a perdue. « Toi aussi. »

Son rire est contagieux, je lui en voulais férocement y'a une seconde pour maintenant avoir oublié la dernière raison en banque du pourquoi il m'énervait autant qu'il me fascinait. C'est pas nouveau, la liste est longue, j'y griffonne mentalement une nouvelle note de pourquoi il est nul, de pourquoi il est parfait aussi. Mes bras remontent pour se lover de chaque côté de ses épaules, mon menton s'y appuyant en faisant bien gaffe d'y entrer l'os le plus pointu de ma mâchoire derrière sa clavicule.

« Ça prendrait un chevalet en coin. » j'énumère, mes prunelles dérivant au-delà son dos lui qui est encore à fixer le jardin, l'étreinte qui me permet de lui décrire l'atelier sans qu'il le voit, à ma façon. « Une grande toile, qui fait tout le mur du fond. » le chevalet serait pour ses travaux de précision où il pourrait passer des jours entiers en silence à rien faire d'autre qu'à fixer ses traits fins, la toile pour les moments où il serait enragé contre le monde entier et voudrait juste expier sa colère sans finir avec les jointures en sang. « Le canapé le plus confo de l'univers aussi, il sera le mien, j'te ferai payer pour l'utiliser pendant la maigre fenêtre de temps où je serai pas calée dedans. » à lire, à râler sur ses couleurs, à boire mon poids en café, à pouffer de rire devant ses frasques d'éternel gamin, à griffonner des trucs dans mon cahier l'inspiration fort probablement retrouvé à force de le côtoyer lui-même, l'inspiré.

Mon visage se dégage de son épaule, je redresse ma silhouette pour venir rattraper ses prunelles, la fossette creusée le sourire amusé. « Et des macarons, encore. Parce que je suis pas une groupie. »
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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 1:01



Elle trouve que c’est une bonne idée tout comme je le pensais aussi. Dans la version officielle je serai le seul à avoir statué sur la question et à daigner faire l’honneur de ma présence en ces lieux à Dannie. Dans la version officieuse, Ginny sait, Ginny y a réfléchi avec moi. « Je suis pas une groupie, je viendrai que pour les macarons. » Et la réponse vient du tac au tac, d’un air sérieux presque crédible. ”Bien sûr.” Quoi que l’idée d’une Ginny groupie ne me dérange pas plus que ça et c’est mon sourire qui le lui fait comprendre, lequel ne se détache pas d’elle quand bien même sa nouvelle occupation est devenue de jouer avec mes doigts. Je la laisse faire tout du long sans même me plaindre à un seul moment que, quand même, ça chatouille.

Ce jeu ne s’arrête que lorsqu’un autre le remplace alors que je ne tenais déjà plus en place au bout de quelques minutes à peine, que j’avais besoin d’un peu d’action dans cette cabane trop calme encore à mes yeux. La brune se venge et c’est de bonne guerre même si cela ne m’empêche pas de râler à nouveau, une moue sur le visage. Dès que sa main s’approche de mon visage je tente de la mordre de nouveau sans pour autant y parvenir cette fois-ci. De la proximité que j’ai obtenu entre un cri paniqué et un mouvement de rage contre mon nez on passe à celle qu’elle s’octroie d’elle même en laissant remonter ses mains dans mon dos, en tentant de devenir une horripilante petite amie qui arrive toujours à trouver la position la plus inconfortable qui soit. Alors si elle a son menton aussi fermement enfoncé dans ma clavicule j’ai bien le droit de glisser mes mains vers le bas de son dos et viennent pincer le peu de peau que j’arrive à dégager.

Elle me susurre des ébauches d’aménagement à l’oreille et je souris à l’idée qu’elle m’imagine déjà ici, qu’elle s’imagine elle aussi avec, tel un élément indissociable. J’aurais envie de la tuer mille fois par jour si on devait être enfermés dans un si petit espace, même s’il a une fenêtre. On jouerait à qui veut le plus tuer l’autre, qui a la meilleure idée pour y parvenir, qui laisserait le moins d’indices et passerait le moins de temps en prison. On trouverait mille occupations, on installerait un ping pong de fortune sur la table poussiéreuse, on ferait des beer pong sans beer. Mais je serais heureux qu’elle soit là, même si pour ça il faut qu’elle prenne toute la place sur mon canapé alors ça ne me prendra qu’une seule seconde pour venir m’étaler sur elle à mon tour et enfoncer mon coude entre ses côtés sans trop le faire exprès. ”Et là, sur la façade juste là, on pourrait faire une fresque avec des miroirs et tous les trucs qu’on aura cassé dans l’atelier principal.” Je me suis penché en avant à nouveau en dehors de la fenêtre et cette fois ci je ne la tiens pas, cette fois ci la seule chose qui lui évite de tomber ce sont ses doigts qui s’enfoncent dans mes épaules. ”T’es toujours certaine de vouloir me faire payer pour utiliser mon canapé, hm ?” Je la cherche des yeux sans la trouver, m’amuse bien plus que de raison de cette situation qui n’a rien d’incroyable si ce n’est que pour sûr on va être repérés dans cinq minutes si ce n’est pas déjà le cas.

Finalement on en revient à la position initiale comme on le fait toujours et elle insiste une dernière fois sur la seule et unique raison pour laquelle j’aurais peut être le privilège de la voir à l’exposition. Je m’amuse de la voir aussi heureuse quand bien même cela n’est pas directement à propos d’elle. « Et des macarons, encore. Parce que je suis pas une groupie. » ”Tu peux être une cheerleader alors ? Faire des pyramides, être tout en haut, des pirouettes en l’air, ce genre de trucs quoi. T’auras le droit de garder les pompoms et on offrira les mêmes à Noah, du genre cadeau empoisonné pour sa majorité.” Elle se casserait tous les os du corps en tant que cheerleader, c’est certain. La question serait de savoir si elle le fait en l’espace d’une seconde ou de deux.

Une main se pose juste au dessus de son genou alors que les doigts de l’autre s’occupent de dégager une mèche de cheveux derrière son oreille. Et c’est con, là, ce moment. C’est con que je me contente de la regarder sans rien dire, pas une seule connerie, pas une seule insulte envers qui que ce soit. Même pas une seule blague et dans n’importe quel autre contexte ça aurait signifié que j’étais mourant ou que je préparais pire encore. Il n’y a rien de tel pour le moment, rien de prémédité et exception faite de mon coccyx cassé je vais pouvoir survivre une journée de plus. Mes doigts restent près de ses cheveux et se posent à peine près de sa nuque pour ensuite laisser mes lèvres se poser sur les siennes le temps de l’embrasser. Ce n’est pas un baiser pour guérir des blessures, ce n’est pas un baiser pour préparer une mauvaise nouvelle à venir. Ce n’est pas un baiser qui n’a aucun but si ce n’est lui démontrer ce que je ne lui dirai jamais. Je ne le laisse perdurer que quelques secondes à peine, le temps pour mon pouce de doucement remonter près de sa mâchoire, le temps pour moi de déjà planifier de me plaindre de sa coupure sur la lèvre inférieure pour seulement me demander quelle en a été la cause. Et ce temps passé je me détache à nouveau d’elle, ma main toujours au bon endroit, ma tête aussi proche d’elle qu’on nous l’accorde encore. ”Dannie va croire que je t’ai tué si on part trop longtemps.” Et c’est tout sauf une requête pour retourner à l’atelier. ”Du coup, tu préfères que je dise que je t’ai éventré ou démembré ? Ou un coup de couteau, ça serait peut être plus propre. Dans tous les cas c’est sur que je t’aurais bâillonné avant, ça je négocie pas.” On peaufine nos plans pour ne revenir dans le monde réel qu’un peu plus tard.











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 2:08


Il penche, il presse, il joue, il agresse. ”Et là, sur la façade juste là, on pourrait faire une fresque avec des miroirs et tous les trucs qu’on aura cassé dans l’atelier principal.” et il a de ces idées Auden, mes sourcils se froncent par curiosité bien plus que par méfiance. J'essaie de dégager mon visage de sa nuque où je l'y avais caché rien que pour voir la façade dont il parle. Elle est immense, je cache à peine mon regard qui brille, un peu parce que l'idée serait vraiment cool, surtout parce qu'il a déjà anticipé à quel point ma maladresse allait rendre l'endroit dangereux pour qui que ce soit voulant s'y balader pieds nus. Je me fais même pas la mention mentale que j'y viendrai pas si souvent que ça, à son atelier - quand on sait tous les deux que personne ne me croirait de toute manière, que j'ai plus du tout besoin de jouer à ça, surtout pas maintenant. ”T’es toujours certaine de vouloir me faire payer pour utiliser mon canapé, hm ?” mon regard est noir, ou du moins il essaie vraiment fort, quand j'hoche quand même la tête de la positive, tire une mèche de ses cheveux en gage de rébellion enfantine, de confirmation d'une première facture hypothétique que je gribouillerai cachée dans ses carnets de dessins, tracerai sournoisement derrière ses toiles.

Tu peux être une cheerleader alors ? Faire des pyramides, être tout en haut, des pirouettes en l’air, ce genre de trucs quoi. T’auras le droit de garder les pompoms et on offrira les mêmes à Noah, du genre cadeau empoisonné pour sa majorité.” « Ma pseudo-carrière de cheerleader est proportionnelle à mon envie de me casser le cou MAIS je suis ouverte à la négociation pour être mascotte. » c'est cool, les mascottes. Ça a des costumes qui pèsent deux tonnes, de toutes les couleurs. Des fois on voit par leur bouche, d'autres fois par leur nez, on a l'impression d'être un gros nuage ambulant en forme de koala ou de pizza, on peut faire des acrobaties aussi, et limite l'épaisseur de tissu rembourré me sauverait de toutes les chutes que les milliers d'histoires ridicules qu'on s'invente à la minute près pourrait m'occasionner. Et oui, bien sûr que je l'ai entendue, la mention sur Noah. Bien sûr que mes doigts se sont pressés un peu plus contre les épaules d'Auden, bien sûr que j'ai ravalé une seconde de plus la mention de sa potentielle quoi qu'incertaine majorité. L'inquiétude que je ne m'autoriserais pas habituellement en présence de qui que ce soit, l'inquiétude que je masquais de tout le monde en construisant la plus immuable des barrières - mais il la voit, je la lui cache pas. Parce qu'il est doux la seconde d'après, parce qu'il est l'un des Auden que je préfère ; y'en a d'autres des versions de lui que j'aime, y'en a des tas, mais je risquerais pas de lui dire, ça, il se prendrait trop la grosse tête s'il savait. Et sa tête d'ailleurs, elle réduit la distance, ses lèvres qui se posent sur les miennes avec naturel bien plus que soulagement, qu'empressement. On a passé le cap des baisers qui sont précipités, on a passé le cap des étreintes qu'on brusque parce qu'elles font trop mal, parce qu'elles devraient pas exister.

On l'a passé à deux ce cap-là, quand mon front s'ancre sur le sien à la seconde où il se détache, où il fabule sur les raisons qui justifieraient notre isolation. ”Du coup, tu préfères que je dise que je t’ai éventré ou démembré ? Ou un coup de couteau, ça serait peut être plus propre. Dans tous les cas c’est sur que je t’aurais bâillonne avant, ça je négocie pas.” je soupire, pouffe de rire, roule des yeux et souris, tout ça à la fois, comme une chorégraphie qu'il m'aurait apprise par coeur y'a des années de ça. « Pourquoi c'est pas moi qui peut te tuer cette fois-là, juste cette fois-là? S'te plaît, promis je serai gentille, quand je te trancherai la gorge et que j'utiliserai ton sang pour repeindre les murs. » mon index trace une ligne imaginaire d'un côté à l'autre de sa gorge, m'assurant de chatouiller sa pomme d'Adam comme l'éternelle impolie que je serai toujours, au fond.

***

« C'est encore la phase où je suis contagieuse? Ou c'est celle où je suis mourante? » je l'ai perdu 14 fois dans les allées de la pharmacie, pour toujours me retrouver à sursauter parce qu'il apparaît dans mon dos l'instant d'après.

Devant moi, là, y'a une immensité de cachets et de boîtes et de sirops et de médicaments de toute sorte, aucun qui semble me plaire tellement ils se mélangent, tellement y'a trop de choix, tellement tout ce que je voudrais, là ça serait juste de dormir le temps que les microbes disparaissent de mon système. « En vrai, c'est qu'une excuse pour manger toutes les oranges de l'univers et vider les stocks de pastilles des quatre pharmacies du quartier. » je diminue ma voix raque d'avoir eu la toux pendant des jours, je diminue mon nez qui renifle à chaque 3 secondes, je diminue ou tente de, du moins, quand mon prochain éternuement me donne l'impression d'être digne des plus grands tremblements de terre de la planète.

Mon portable dans sa paume que je reprends parce que sa réponse ne vient pas, parce que je repasse la liste des symptômes et de comment les soigner. Un vulgaire rhume ridiculement idiot, attrapé je suis certaine à cause de la soirée où on était allés à la plage, où il avait tenu à me montrer un truc dans l'eau, où il m'y avait jetée dedans la seconde d'après. J'avais frissonné pendant des jours après, et ce serait mentir de dire que j'avais pas souhaité qu'il soit aussi enrhumé que moi pour qu'il goutte à la monnaie de sa pièce. Mais apparement, le système immunitaire des italiens avait une longueur d'avance sur celui le mien. Injustice.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 7:34



« C'est encore la phase où je suis contagieuse? Ou c'est celle où je suis mourante? » ”C’est celle où le pronostic des médecins s’arrêtait hier. Du coup t’es morte.” Je la repère dans le magasin à ses quintes de toux alors que je suis occupé à flâner de partout, à demander si les médicaments auront un bon goût, à questionner si elle pourra les manger comme des bonbons et elle s’en rendra même pas compte quand bien même ça devrait la soigner un tout petit peu, au fond. Les boîtes s’entassent dans son panier, elle prend celles qui ont de belles couleurs et moi j’y ajoute celles qui préviennent les complications au maximum - et si jamais ça signifie qu’elle va dormir dix huit heures d’affilée je ne serai pas celui qui s’en plaindra. Et elle, elle ira mieux.

« En vrai, c'est qu'une excuse pour manger toutes les oranges de l'univers et vider les stocks de pastilles des quatre pharmacies du quartier. » Sa tête est toute rouge, ses joues ont gonflé de volume et ses yeux avec, elle pleure tout le temps et éternue encore plus et à chaque fois elle fait un son aigu quand c’est le cas à tel point que tout le magasin sait qu’elle vient d’éternuer pour la troisième fois en deux minutes. ”La cinquième pharmacie du quartier est chez moi.” Ca fait trop longtemps qu’on traîne dehors et qu’on passe de la chaleur australienne étouffante à l’extérieur à la climatisation forcée à l’intérieur et de toute façon je connais toutes les pharmacies de Spring Hill et celle ci c’est la moins pire.

Elle reprend possession de son téléphone et je juge que notre temps passé ici est écoulé et que j’en ai marre de voir des centaines de milliers (oui) d’inconnus renifler à tout va. Le panier rempli de médicaments que je lui dérobe, le ”c’est pour elle” que je précise à la caissière qui me prend déjà pour un hypocondriaque en puissance. Et je l’entends, Ginny, qui râle, qui chouine, qui piétine alors qu’elle avait encore envie de prendre ce super spray là parce qu’ils disent qu’il soigne tout ou ces vitamines là parce que regarde Auden la couleur est si belle. Et si elle n’avait pas de la morve plein le nez j’aurais mis ma main toute entière sur son visage pour qu’elle ait une raison valable de se plaindre, et j’aurais rigolé encore plus que maintenant.

Le chemin retour vers mon appartement, on l’emprunte sans même y penser ou alors ça a rapport au fait que je lui ai promis qu’elle allait pouvoir choisir son film préféré si elle ne me demandait pas d’aller dans une troisième pharmacie. Une fois à l’intérieur le plan se met en place et toutes les boîtes multicouleurs se retrouvent sur le plan de travail de la cuisine suivies des sprays allant avec, bien entendu. ”Je te fais du thé.” Ca sonne catégorique et absolument pas négociable du tout, encore moins alors que la bouilloire se met en route la seconde qui suit et que je fouille déjà dans les tiroirs pour trouver ce dont j’ai besoin, entre citron et feuilles de coca - et oui ok c’est peut être un peu interdit dans le pays mais tant que personne n’en sait rien alors je ne suis pas au courant. A l’eau bouillante s’ajoutent citron et sachet de thé, le tout que je dépose devant elle sans plus de cérémonies parce qu’elle risquerait de croire que je vais commencer à devenir servant et ça serait vraiment erronné, comme vision. ”C’est ce que me faisait ma nonna quand j’étais malade.” Information comme une autre balancée à la va vite alors que je me suis déjà retourné et que je vogue ailleurs pour ne pas m’attarder sur le moment.

Les plaids sortent tous de leur panier un à un et je soupçonne fortement la brune d’en avoir encore ramené de nouveaux qu’elle a su trouver je ne sais où. ”T’as des oranges sur le comptoir.” Elle est une grande fille, elle se débrouille seule. Je la soupçonne fortement aussi de déjà savoir où tout est rangé, surtout quand il s’agit de faire des gâteaux et de mettre plus de vermicelles que de toute autre chose. ”Le bain peut être brûlant. Avec de la mousse. Des jets d’eau. Et de la lumière.” Nouvelle information que je lui donne sans la regarder, concentré à me battre avec ma propre télévision, perdu au milieu d’une infinité de couvertures. ”Et il y a des machins qui colorent l’eau aussi. Et qui font encore de la mousse.” Je sais très bien comment s’appelle des bombes de bain mais parfois il vaut mieux rester un peu plus vague. ”La pharmacienne a dit que c’était bien de prendre des bains chaud, quand t’écoutais pas.”











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Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 2 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 13:15



C’est celle où le pronostic des médecins s’arrêtait hier. Du coup t’es morte.
« Si je suis morte je suis plus contagieuse ça veut dire? » et ç'aurait presque été cute, la fièvre qui me fait oublier qu'il y a des caméras. Que qui que ce soit qu'on connaît pourrait tourner le coin de la rangée et nous voir. C'est parce qu'il a choisi naturellement les vitamines à la mangue et à l'ananas sans que j'ai statué clairement que c'étaient mes préférées que je fais un pas vers lui. Et parce qu'il a remis le mauvais sirop sur l'étalage sans se moquer pour prendre le bon, le premier sélectionné juste pour sa couleur. La pointe des pieds sur laquelle je me mets, la nuque que j'allonge vers son visage. Et l'éternuement qui monte, qui me propulse le plus loin possible, qui avorte un baiser quand j'entre ma tête au fin fond de mon pull pour lui éviter une nouvelle livraison de morve et de microbes par mes soins.  

On fait du slalome jusqu'à la caisse, il abandonne mes envies de visiter toutes les rangées juste parce que j'ai lu sur un forum en ligne de médecins que de marcher aider à faire passer le rhume. ”La cinquième pharmacie du quartier est chez moi.” mon index pointe, ma voix chante - elle gratte au fond de ma gorge irritée, mais elle chante presque comme d'hab je je pense. « T'as une machine pour prendre la pression artérielle toi aussi? » mine de rien ça lui serait utile lui qui est toujours à deux doigts d'éclater, même si, à bien y penser, ça fait longtemps qu'il n'est pas arrivé avec une arcade sourcilière fendue, avec du sang sur ses t-shirts.

Auden se moque de moi à la caisse, j'ai le cerveau tellement noyé dans les anticorps qui se défendent autant qu'ils peuvent que j'écoute à moitié. J'ai même pas l'énergie de lui tirer la langue ni maintenant ni sur tout le trajet du retour. Je reviens le moindrement consciente quand il me pose de force à l'îlot dans sa cuisine, et que la bouilloire siffle pour annoncer l'eau chaude bien prête. ”Je te fais du thé. C’est ce que me faisait ma nonna quand j’étais malade.” il s'occupe déjà à autre chose mais moi je bouge pas, je l'imagine en gamin là, je l'imagine installé comme moi au comptoir à attendre sa boisson. Un Auden aussi adorable que peste d'à peine cinq ou six ans qui devait presque être persuadé qu'une toux était synonyme de fin de vie. Il a toujours joué les gamins dramatiques depuis que je le connais, et enfant, je suis sûre qu'il était pire.

La pharmacienne a dit que c’était bien de prendre des bains chaud, quand t’écoutais pas.” qu'il conclut, après avoir joué pour des raisons obscures avec les fils de sa télévision depuis les dix dernières minutes. J'ai eu le temps de me brûler la langue et les lèvres trois fois, et de passer un nombre indéfini de plaids autour de mes épaules. « C'est pas ma faute s'ils ont mis les bonbons juste à côté des caisses. » j'y ajoute une moue piteuse, j'y ajoute un énième reniflement, j'y ajoute un sourire désolé aussi, d'être la lourde de service qui contamine tout son appartement et encore plus sa salle de bain quand je m'y aventure une poignée de minutes plus tard. L'eau bouillante renvoie de la buée sur les miroirs, ça devient un véritable sauna quand j'y entre dans sa baignoire, quand ma peau doit devenir rouge d'un coup d'un seul mais que toutes les bombes de bain et la mousse que j'ai utilisées camouflent la teinte cramoisi à merveille.

« Aude? » je pense que je me suis assoupie dans la baignoire, à un moment. « Auden?? » c'est pas clair, c'est nébuleux, j'ai fait une sieste je crois, je serais pas aussi énergique que ça autrement. « AaAuUaUaAuAdDEeEeNnnNNnN! » je l'appelle parce que la couleur de l'eau est trop cool, parce qu'il y a des arcs-en-ciel dedans, parce qu'avec la mousse on dirait presque un nuage tout droit sorti de la rainbow road et parce que je sais aussi que peu importe ce qu'il est en train de faire, m'entendre crier à tout vent risque de tellement l'embêter que ça serait d'un tristesse infinie que j'en rajoute pas une dernière et ultime couche. « ANDREW! »

Mais il vient pas, ou alors je lui en donne pas le temps. Quand je sors de l'eau, enfile le premier peignoir que je trouve, essore à peine mes cheveux dans l'élan. Je file à la course au salon, mets de l'eau partout au sol, passe à deux reprises de m'écrouler par terre et/ou de me fouler une cheville, finissant par tomber face à face avec lui en sens inverse dans son couloir. « Tu venais pas alors y'a fallu que je sorte te chercher. » j'exhibe le plus grand des sourires, celui qui clôture mon épisode de surplus d'énergie, celui qui disparait quand y'a une petite faiblesse stupide et tout sauf nécessaire qui fait que je me calme direct, que j'expire un peu plus difficilement. « J'ai oublié pourquoi je suis sortie par contre. » ma tête s'embrouille à nouveau, mon nez se rebouche. C'est parti pour une nouvelle ronde de Ginny et ses microbes quand mes pas me mènent à son lit et qu'il va rager, je sais qu'il va rager, quand j'aurai noyé jusqu'à son matelas avec mes mèches trempées, avec ma robe de chambre imbibée. « Si je fais une sieste t'en profitera pas pour manger tout le gâteau au frigo, right? » mais je l'entends pas s'il rage, parce que je tire les couvertures, je tire les draps pour me faufiler dessous, la tête que je repose sur l'oreiller, et les yeux que je lutte de toutes mes forces pour garder ouverts sans que je n'y arrive. « Demain promis je vais mieux. Comme ça si tu finis enfin par avoir mon rhume et qu'il y a une justice dans ce monde, je m'occuperai de toi presque aussi bien que tu t'occupes de moi. » le plaid que je remonte sous mon menton, et le nouveau soupir qui suit avant d'étirer le bras, avant d'attraper le pli de son t-shirt, avant de jouer à la gamine qui a juste besoin qu'il soit là encore un peu, une minute ou deux, qu'il reste le temps que je m'endorme, qu'il reste tout court.
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