AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 Ukiyo | ginauden #15

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 5460750ccf9ba8b7cb05d52ced8403d891e45742
POSTS : 23448 POINTS : 1090

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)gabrielledamon #15james #21ginny #115


Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 13:42



J’étais presque en train de dormir quand elle a crié prénom un millier de fois dans mille intonations différentes, que tout ce remue ménage m’a réveillé alors que tout ce que je demandais c’était de pouvoir fermer les yeux une seconde, juste une seconde. Alors je me lève en grognant parce que c’est sûr qu’elle veut me montrer une goutte devenue rosée ou un paquet de mousse qui ressemble à un coeur - ou même elle veut sûrement m’attaquer sournoisement avec de la mousse qui pique les yeux. C’est sûr que y’a absolument rien d’urgent ni de vital et encore moins de nécessaire mais je me lève quand même, parce que sinon elle va encore réveiller tout le voisinage et ça n’est pas une bonne idée. « Tu venais pas alors y'a fallu que je sorte te chercher. » Elle a le sourire de Noah quand il a réussit à gagner sa seconde ration de dessert au chocolat et là je peux rien faire, même si j’ai quand même très très fortement envie de la tuer. ”Pourquoi tu m’appelais ?” « J'ai oublié pourquoi je suis sortie par contre. » C’était prévisible mais je prends quand même le temps de souffler à nouveau, juste pour la forme, juste pour qu’elle sente mon haleine de gars endormi qu’elle vient de réveiller au milieu d’une sieste improvisée.

Ses pas dérivent d’un côté et les miens de l’autre, entre temps il y a beaucoup de mots que je n’écoute pas alors que j’enlève le bouchon de la baignoire et que je lui trouve une serviette de plus pour ses cheveux, parce que ça n’étonne personne non plus qu’elle n’ait pensé qu’à voler mon peignoir mais pas à la suite. Elle est de toute façon perdue sous dix couches de draps et autres couvertures pour penser au reste ; je suis sûr que c’est le meilleur bunker improvisé du monde, ça. Finalement je me fais une place à mon tour, me faufile sur le lit qu’elle a complètement défait, me trouve une place entre ses jambes qu’elle a étendu de manière à s’étaler sur deux mètres. Elle marmonne à peine, Ginny, avec sa voix de gamine enrouée et ses yeux déjà à moitié fermés. « Demain promis je vais mieux. Comme ça si tu finis enfin par avoir mon rhume et qu'il y a une justice dans ce monde, je m'occuperai de toi presque aussi bien que tu t'occupes de moi. » Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je pose la serviette autour de ses cheveux - juste parce que si demain elle est encore plus malade elle va encore être un peu plus insupportable et je vais sûrement faire mes valises pour un endroit appelé “le plus loin possible d’ici”. Raison pour laquelle je m’éloigne ensuite, raison pour laquelle je lui tourne le dos et sûrement aussi raison pour laquelle elle a besoin de deux secondes à peine avant de quémander mon attention et moi de la lui donner en priant seulement pour qu’elle oublie tout demain. Une main passe dessous sa nuque et vient se poser entre ses omoplates, le temps pour moi de doucement l’amener à se reposer sur mon épaule et mes lèvres de se poser sur son front. ”Essaye pour voir."

- - -

Dannie m’a confié les clefs de l’atelier pour la semaine. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, ni absolument rien du tout d’ailleurs mais les faits sont là : je peux enfermer les gens à l’intérieur ou à l’extérieur, a volonté, et selon ma guise. C’est le plan parfait pour les terroriser et enfin vider les locaux bien trop remplis à mon goût parce que j’ai eu la sombre idée de prendre un espace dans l’atelier même et pas la cabane. Aussi parce que Dannie a dit que la cabane ne lui appartenait pas, ce qui ne m’a pas empêché pour autant d’en faire ma réserve le temps que personne n’a découvert ce petit stratagème. C’est mon lieu de repos, de recul, c’est aussi là où a terminé le canapé subtilement volé dans l’atelier, c’est là où finissent aussi toutes les multiprises et luminaires. La discrétion est minimale mais le confort pas si mauvais que ça finalement. ”Je leur ai demandé de dessiner une pomme et leur ai montré une banane, on a au moins trois heures devant nous.” Parce que ce sont des artistes ils vont tourner la chose dans tous les sens, ils vont penser à des métaphores et des allégories en tout genre et je suis certain qu’aucun d’entre eux n’aura même l’idée de la manger, cette foutue banane. ”Et avec un peu de chance ils partiront à 20h.” Il est tard, ces étudiants devraient vraiment rentrer chez eux et chercher quoi faire de leur vie puisqu’ils n’ont aucun talent - même pas désolé de dire ça, Dannie.

On s’enfuie dans la cabane comme on finit toujours par le faire à un moment ou à un autre de la journée, avec une excuse toujours un peu moins crédible à chaque fois à en juger par nos sourires naissants et le temps qu’on y passe tous les deux pour aller chercher un stylo bleu ou n’importe quoi d’autre. ”Dannie sait. Je sais pas lequel de nous deux elle plaint le plus, par contre.” Mais mon sourire ne s’efface pas quand je dis ça parce qu’on la connaît, parce qu’on sait qu’elle ne dira rien et qu’elle se contentera de penser tout un tas de joyeuses choses dans sa tête et que c’est d’un ennuie affligeant. La porte grince et la cabane s’ouvre, y’a mille lumières de partout qui tombent du plafond et arpentent les murs, y’a des tapis sur le sol parce qu’elle trouvait toujours le moyen de se planter des échardes, y’a la fenêtre qui est fermée mais que j’anticipe déjà, que j’ouvre avant elle. ”Mais elle nous a cramé pour la cabane par contre et elle a dit qu’on devait la rendre aux proprios avec des yeux méchants.” J’ai écouté (un peu) pour les yeux méchants et seulement pour eux. Cependant ce n’est pas pour autant que j’écoute docilement et c’est seulement une raison pour moi que de trouver une nouvelle idée pour m’occuper, pour l’occuper aussi, pour simplement sourire sans qu’il n’y ait de raison. Je sors un couteau de ma poche et l’ouvre, l’attrape par la lame avant de le tendre à la brune. ”Ca serait légitime qu’on laisse notre trace. Où tu veux. Ce que tu veux.” C’est du bois, le bois marque bien. Ca sera notre arbre à nous comme si on était des ados mais on est juste des adultes à qui on vient à peine de donner l’autorisation de respirer, on a des années à rattraper.











Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:23


Essaye pour voir." que j'entends, avant de tousser contre son épaule, m'excusant d'un chuchotement. Ma tête se niche dans son cou, mon front brûlant de fièvre que ses lèvres qui me semblent bien plus glacées qu'elles ne le sont vraiment embrassent une dernière fois. Avant que je sombre dans le sommeil le plus profond et le plus réparateur que j'ai eu depuis longtemps.

***

Dannie s'est envolée vers Melbourne pour la semaine, elle y organise une expo en extérieur d'art graphique avec d'autres artistes de la ville. Elle en parle depuis si longtemps que je suis certaine qu'Auden a paradoxalement fait exprès de ne plus l'écouter tellement elle en jacassait. Moi, j'ai tout retenu comme un vil personnag, un peu parce que jusqu'à la dernière seconde il me restait une envie de la suivre, surtout parce qu'ainsi j'ai pas besoin de calculer les minutes avant de passer le voir à l'atelier. Le chrono hypothétique que j'ai cassé, les dizaines de fois depuis où c'était pas subtil, où on se cachait sans vraiment y faire gaffe non plus.

Je leur ai demandé de dessiner une pomme et leur ai montré une banane, on a au moins trois heures devant nous.” j'ai erré dans la galerie pendant un moment raisonnable avant de le rejoindre. À regarder les dernières oeuvres accrochées aux murs, à faire la groupie qui n'en est absolument pas une lorsque je m'attardais un peu plus longtemps devant celles d'Auden. Son trait que j'analyse toujours autant, ses croûtes que je ne me retiens pas de toucher du bout des doigts juste pour en évaluer la technique, juste pour l'embêter aussi s'il me voit faire. ”Et avec un peu de chance ils partiront à 20h.” « T'es le pire prof de l'humanité. » il est incroyable en vrai, mais si je le lui dis j'ai l'impression qu'il a 50% de chances de se gonfler le torse et d'en parler pendant mille ans, et 50% autres de juste rager et lâcher les classes au passage. Mais je l'ai écouté faire et il est intransigeant, il exige tellement, presque autant qu'il donne. Parce que même s'il est dur Auden, c'est un artiste, un vrai, du genre à non seulement comprendre mais questionner, du genre à brusquer ses gens pour qu'ils n'arrêtent jamais d'avancer. Je suis pas groupie de ses oeuvres, mais groupie de ses cours. On se refait pas.

Et l'atelier indépendant qui est devenu le nôtre, à force. Il a écouté chaque suggestion sans même que je ne les répète, et au fil des jours à venir squatter chaque centimètre, j'ai recommencé à peindre à travers la lumière qu'il y laissait entrer. Un croquis dans un carnet, une ligne sur un canevas. Une oeuvre un peu plus abstraite, une toile de plus en plus construite. Il a rien dit il m'a laissée faire, mais dans le coin tout à gauche, je me suis aménagée un espace rien qu'à moi dans son univers à lui, et depuis, je suis inspirée à nouveau. ”Dannie sait. Je sais pas lequel de nous deux elle plaint le plus, par contre.” « Elle-même qu'elle plaindra, parce qu'elle va détester être la troisième roue du carrosse. » on lui fait confiance à Dannie, on lui a toujours fait confiance pour des raisons qui nous appartiennent autant à lui qu'à moi, mais au final, ça n'a pas d'importance. Parce qu'un jour on le dira je pense, et même si on ne le dit pas, ça signifie rien d'autre que le fait que c'est à nous, et qu'on choisit à qui on le partage. Tout simplement.

Mais elle nous a cramé pour la cabane par contre et elle a dit qu’on devait la rendre aux proprios avec des yeux méchants.” ça par contre, c'est vraiment moins cool, et tout dans ma moue d'enfant déçu le lui confirme. « Elle a dit quand? » parce que si y'a pas de date fixe, y'a pas de finalité. Parce que si y'a pas de moment décidé dans le temps, ça peut être demain comme dans un mois, ça peut être dans un an comme dans quinze, ça peut être -”Ca serait légitime qu’on laisse notre trace. Où tu veux. Ce que tu veux.” et j'ai même pas sursauté, de le voir sortir son couteau de nulle part comme si c'était normal. J'ai juste répondu à son sourire du mien, le coup d'oeil complice qui va avec. « Légitime, et illégal. » pourtant je le prends le canif, et je joue avec une bonne minute, suffisamment pour qu'Aude ait peur une dizaine de fois de suite que je me coupe un doigt ou un membre entier à le manipuler ainsi. J'ai besoin de la fameuse minute, pour trouver l'idée, j'en ai besoin et je la prends malgré ses soupirs, malgré son impatience que je décèle comme de rien.

Puis je les trace, les formes. Je les gratte, les mots. Et je ne lui rends le couteau que lorsque je suis satisfaite des encaves dans le bois, que lorsque les lignes me semblent droites, que les mots sont définis et que le dessin m'apparaît terminé. Ça sera à lui de compléter, d'y ajouter ce qu'il veut selon ses propres idées, selon ses propres envolées. J'ajoute rien d'autre qu'un baiser sur son front, ma silhouette accroupie qui vient s'installer entre ses jambes, laissant ses bras se placer de part et d'autres de mes épaules maintenant qu'on fait face tous les deux à ce qu'il tracera.

« C'est okay, si on le dit jamais. Et si on le dit aussi. L'un ou l'autre, ça me va. » si on le dit ou pas pour nous, si on le dit ou pas pour les mots qui vont avec. Si on le dit ou pas pour tout ce qui se passe ici, pour tout ce qui se passe en moi aussi. Et peut-être même en lui.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 5460750ccf9ba8b7cb05d52ced8403d891e45742
POSTS : 23448 POINTS : 1090

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)gabrielledamon #15james #21ginny #115


Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:32



« Elle a dit quand? » ”J’ai pas écouté cette partie là.” J’ai beaucoup trop écouté pour le lui dire et oser penser un seul instant que ce moment prendra fin parce qu’on y a rapidement pris goût à notre cabane d’adolescents, à ce coin reculé pas si reculé que ça, à cette pièce pour dessiner qui n’a paradoxalement aucune réelle source de lumière. Rien ne va vraiment avec cette cabane et on aurait toutes les raisons du monde de se plaindre du temps pas très étanche et des échardes traînant de toutes parts pourtant ce n’est que le positif que j’en retiens. C’est notre refuge, ici. Ca le restera jusqu’à ce qu’on nous en chasse, jour aussi éloigné dans le temps que possible puisque je me refuse à lui donner la date butoirs, me contentant d’hocher les épaules d’un air désinvolte. « Légitime, et illégal. » Ses doutes sont remis à plus tard d’un simple geste de la main, signe que ce n’est pas ce qui importe réellement pour le moment. Non pas que je pense que ça la dérange en quoi que ce soit, à vrai dire.

Elle a les yeux rivés sur le mur face à elle et les miens le sont sur ses doigts qui s’agitent autour du couteau alors que je voudrais leur commander d’arrêter avant d’avoir à gérer une coupure bien plus profonde que prévu. Pourtant je lui fais confiance, pourtant je sais aussi qu’elle a besoin de faire ce qu’elle veut quand elle le veut sans personne pour lui préparer des coussins pour amortir sa chute de chaque côté. Elle a besoin de vivre, elle aussi, et si on doit passer par une expérience douloureuse pour en arriver là alors je ne dis rien, me contente de râler de tout le temps qu’elle met à réfléchir. Mon menton est posé dans sa nuque, là où il y n’a rien de confortable, là où il y a tout qui fait mal, là où mon souffle se perd sur son torse et y glisse sans même que je n’y pense.

Lorsqu’elle commence à gratter le bois j’essaye de prédire la prochaine forme qui naîtra sous ses doigts sans jamais réellement y parvenir, sans jamais réellement trouver la position exacte qu’elle veut donner aux doigts, sans jamais arriver à deviner quel astre elle veut faire et où. Quand le résultat final apparaît sous mes yeux je ne cesse de sourire et profite du moment de flottement pour en observer chaque détail, chaque lettre, chaque étoile. J’imagine à quel point elle a dû réfléchir pour les inscriptions à l’envers, je l’imagine déjà tourner sa tête mille fois pour ne pas commettre d’impair. Elle s’est appliquée bien plus que je ne l’aurais moi même fait et mon sourire, fier, n’en est que plus grand. Mes yeux ne se ferment naturellement que lorsqu’elle m’embrasse sur le front et mes bras la réceptionnent lorsqu’elle se laisse finalement tomber quelques centimètres plus bras à même le sol. C’est le couteau que je récupère ensuite et avec celui là même que je ne peux m’empêcher de jouer lorsque mes bras sont passés de ses épaules à ses côtes que j’entoure sans même y penser. ”Si je rajoute Ginny + Auden ça fait cliché à quel point tu crois ?” Je me moque parce que je n’ai pas d’idées, parce que sûrement que je vais attendre que l’illumination arrive d’elle même et qu’un jour je reviendrai ici pour concrétiser mon idée. Pour le moment encore je garde mes lèvres posées dans sa nuque sans que je ne dise rien ni ne fasse rien non plus, parce que pour le moment encore je trouve qu’on est bien là, juste là.

« C'est okay, si on le dit jamais. Et si on le dit aussi. L'un ou l'autre, ça me va. » Mais elle ne peut pas s’empêcher de vouloir parler même si elle dit le contraire. Elle fait toujours ça. Peu importe le sujet, on vient toujours à en parler et je déteste quand elle fait ça, autant au moins qu’elle sait que je le déteste. Je souffle sans même cherche à le cacher, devine que le tout a glissé le long de son dos et lui a provoqué de longs frissons pour de multiples raisons. Je ne sais même pas de quoi elle parle exactement, si c’est au sujet d’un nous ou bien à propos de ce qu’on pourrait (devrait ?) se dire quand justement il n’y a plus que nous. Ma réponse varie selon sa question et je n’ai pas envie de la perdre maintenant à cause d’un énième mauvais choix de vie. Pourtant je reste le même et il m’est difficile de refréner tous les mots et leurs variantes me venant à l’esprit. ”Ils vont savoir un jour ou l’autre de toute façon.” J’opte pour la première option parce que c’est la moins compliqué à gérer, parce que c’est aussi celle pour laquelle ma réponse n’aurait sans doute pas de mal à être acceptée. ”On peut leur dire si t’es à l’aise. Je ne garantis pas que je ne me battrai pas avec Matt, mais on peut essayer.” S’il me lance ne serait-ce un regard noir alors elle sait très bien que je réagirai au quart de tour, pour avoir été témoin de cette même scène une infinité de fois. ”Le canapé fait lit. Je veux peindre cette nuit. Tu restes ? On peut toujours aller voler à manger à l’atelier ou commander des trucs. Genre, des pizzas.” Mes bras, là, ils refusent catégoriquement de la lâcher. Ils savent que si elle commence à avoir ce genre de discussion elle ne pourra pas s’empêcher d’aller plus loin la prochaine fois tout comme ils savent aussi à quel point je me renfermerai sur moi même la seconde qui suivra. Gin sait tout ça aussi, mais Gin a toujours eu bien trop d’espoir pour tout le monde. ”Mais j’ai pas ma peinture donc je prends la tienne, même pas déso.”











Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:34


Il dit rien. Et je l'aime son silence, parce que c'en est un qui est contemplatif, c'en est un qui regarde vraiment ce que je fais, qui tente de le comprendre, qui l'apprivoise. C'est le silence de quelqu'un d'attentif, et si j'avais à choisir une seule personne avec qui partager mes croquis, à qui confier mes dessins pour qu'il les observe, c'est lui. Il sait à quel point je suis sauvage avec mon art, il sait à quel point je grogne quand on s'en approche. Pourtant malgré toutes ses frasques, je lui ai jamais refusé l'accès à mes cahiers, à mes canevas. Ni aujourd'hui ni jamais.

Si je rajoute Ginny + Auden ça fait cliché à quel point tu crois ?” ma main va attraper la sienne, celle qui est libre, ramenant son bras un peu plus autour de meshanches qu'il ne l'a lui-même déjà posé. « Sur une échelle de un à tellement cliché que même moi j'y aurais jamais pensé je dirais qu'il y a un autre Auden et une autre Ginny qui se moquent fort de nous, là. » je le souligne pas, par contre, que pour une des premières fois il a mis mon nom avant le sien. Qu'il s'est pas servi d'une excuse d'ordre alphabétique ou même de son égo surdimensionné pour se citer le premier. Mais ça m'arrache un sourire en coin, sourire qui aurait tout aussi bien pu être inspiré par les baisers qu'il perd dans ma nuque, son souffle qui chatouille dans son sillage.

Et y'a un autre soupir qui monte, un que j'aime moins. Un qui vient du Auden qui est pas à l'aise, un qui vient du Auden brusqué. La vérité, c'est que j'en ai rien à faire qu'on mette des mots sur ça, que les mots ils servent à rien au final. On peut les oublier ceux-là, on peut laisser les actions parler pour eux et ça m'ira. ”Ils vont savoir un jour ou l’autre de toute façon.” ma tête se laisse tomber vers l'arrière, de façon à ce que ma nuque épouse la courbe de son torse jusqu'à son épaule. ”On peut leur dire si t’es à l’aise. Je ne garantis pas que je ne me battrai pas avec Matt, mais on peut essayer.” y'a un sourire las qui passe sur mes lèvres, l'expiration presqu'épuisée qui vient avec. « Si on lui dit sur Skype c'est que sur son ordinateur qu'il va cogner - et il l'a depuis la fac de toute façon, ça lui donnera une bonne excuse pour le changer. » dire que j'étais étonnée que Matt soit encore impliqué dans mes histoires même à l'autre bout de la planète serait naïf, dire que j'ai envie de l'en garder loin le plus possible totalement véridique. J'ai besoin de distance avec lui, j'ai pas envie de répéter les mêmes erreurs d'avant et de lui laisser la chance de bousiller ce qui se construit encore avec Auden. Si ça crash, si ça explose ; si ça passe, si ça devient bien plus que tout le reste, ça sera moi et uniquement moi qui en serai en cause.  

Le canapé fait lit. Je veux peindre cette nuit. Tu restes ? On peut toujours aller voler à manger à l’atelier ou commander des trucs. Genre, des pizzas.” ses bras se resserrent autour de moi et même s'il dit des tas de trucs et qu'il a déjà un plan en plusieurs volets pour la nuit à venir, il bouge pas alors je bouge pas non plus. « J'ai pas faim. Et j'aime pas vraiment la pizza. » je statue même, moqueuse, le sourire dans la voix bien trop évident pour qu'il me prenne au sérieux. « Je voulais juste voir si ça sonnait aussi horrible à voix haute que dans ma tête, comme mensonges. C'est pire. » elle est stupide Ginny, quand elle tourne la tête vers lui, quand elle a le regard brillant par sa connerie, quand elle pouffe de rire comme la gamine qu'elle sera toujours, peu importe l'âge au compteur.Mais j’ai pas ma peinture donc je prends la tienne, même pas déso.” « Et j'ai pas mon carnet du coup je prends le tien, yolo. » on en parlera pas, du reste. On en parlera pas et on restera comme ça aussi longtemps qu'il pourra endurer mes mèches qui lui agressent le nez, aussi longtemps que j'arriverai à respirer même s'il a plaqué ses bras autour de ma cage thoracique et qu'à force expirer devient un challenge.

« On sort pas. Ils peuvent pas nous confisquer l'atelier si on s'enferme dedans. » j'ai les prunelles vissées sur la maigre feuille qu'il m'a autorisée à lui voler, j'en ai pris 3 autres éparpillées dans son carnet pour diminuer la charge de rage dont il m'affublera quand il réalisera le subterfuge. « Je pourrais m'étirer par la fenêtre pour attraper des fleurs du jardin, je suis sûre qu'il y en a des comestibles dedans. » le bruit de la mine qui gratte le papier accompagne mes paroles, mes plans sur la comète que je fais entourée des coussins du canapé, du plaid qu'il a déniché je sais pas où. « Et si on roule le tapis au milieu ça te fait ta zone et la mienne, du coup dès qu'on veut s'entretuer (okay que tu veux me tuer), on a nos safe spots de marqués. » y'a des boîtes de pizzas encore ouvertes au sol, Auden se tient devant son chevalet à masquer presque l'entièreté de sa toile, les quelques esquisses de couleurs qui dépassent de chaque côté de sa tête. « Par contre le premier problème de taille que je vois, c'est que corail c'est vraiment ma couleur préférée et que je suis pas sûre que je suis prête à te la partager. » j'ai fini par redresser les yeux vers lui, par me demander à quel moment il allait juste me dire de me taire, nous pointer la porte à moi et à mes dizaines de mots à la minute, lorsque je la vois, la peinture sur laquelle il bosse depuis des heures maintenant. Le soleil se pointe timidement à l'horizon, on la voit à travers les rideaux entrouverts la fine lignée orangée qui creuse la nuit noire. « Oh, Auden. » c'est un bon celui-là, pas un qui le dispute, pas un qui l'accuse. Et je laisse le cahier derrière moi quand je quitte le canapé-lit, quand j'avance au ralenti vers lui et surtout vers le chevalet, quand c'est à mon tour de rien dire, absolument rien. À scruter ce qu'il a fait, à encore et toujours m'épater de l'univers, de l'immensité de mondes qu'il a dans sa tête pour arriver à faire des trucs comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 5460750ccf9ba8b7cb05d52ced8403d891e45742
POSTS : 23448 POINTS : 1090

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)gabrielledamon #15james #21ginny #115


Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:40



Guidée par la sienne, ma main se déplace doucement vers ses hanches. De l’autre, je referme le couteau avant de la placer au même endroit, à l’opposé de sa hanche, mon visage a moitié caché par le sien dans sa nuque. Elle se moque de mon idée mais je n’écoute pas parce que bien sûr que je l’aurais critiqué moi aussi, sans doute avec des mots bien pires encore que les siens. Je ne l’écoute pas non plus parce que je suis occupé ailleurs, notamment à laisser mes lèvres se perdre sur sa nuque, à m’amuser des chatouilles causées par mon nez.

Quand arrive la question cessent les baisers et se crispent mes mains autour de ses hanches, elles arrêtent de la caresser de mes pouces par dessus sa tunique. Je me redresse, Ginny en profite pour s’enfoncer dans l’espace libéré derrière elle et épouser la courbe de mon torse et mon épaule. Tout tient toujours à un fils entre nous, que ce soit les instants de proximité ou ceux de dispute. On bascule souvent de l’un à l’autre sans le vouloir ni même le chercher, seulement parce qu’on continue de fonctionner comme on le fait depuis le premier jour à quelques exceptions près. Je ne réponds rien à ce qu’elle peut dire, pourtant, mon menton à peine posée sur sa tempe et mes yeux perdus sur son inscription. Pourtant l’enfant qui est en elle ne peut s’empêcher de rigoler, de trouver un moyen d’éviter que les parents se disputent et que ça termine mal. Alors je fais de même, mon regard s’abaissant sur le sien, d’abord hautain puis largement amusé lui aussi par la situation. On a fait bien trop d’ateliers pizza pour qu’elle ne puisse pas les aimer, de toute façon, c’est un fait.

Ca parle de Matt mais je ne veux pas l’entendre, alors on passe, alors on oublie, alors mes bras finissent par l’entourer et mon torse se colle encore un peu plus à son dos. On reste un temps, comme ça, simplement enlacés sans dire un mot. Sauf que ça ne me ressemble pas et avec qui que ce soit autre qu’elle je n’en aurais tout simplement pas été capable, alors la seconde qui suit je l’entraîne avec moi quand je m’allonge sur le tapis, quand j’ai tous ses cheveux dans la figure mais qu’elle est encore moins confortable que moi et ça me rassure. Je la tiens même quand elle rigole, même quand elle râle, même quand je suis certain que ce que j’ai senti là sur mon avant bras c’étaient ses dents. Finalement j’arrive à la soulever dans un élan dramatique et la seule chose à retenir de tout ça c’est qu’on en a rapidement oublié la conversation quand je l’ai balancé sur le canapé et moi avec.

Elle fait ses plans, Ginny, elle imagine un demain, elle imagine un après demain et elle l’imagine ici. « Et si on roule le tapis au milieu ça te fait ta zone et la mienne, du coup dès qu'on veut s'entretuer (okay que tu veux me tuer), on a nos safe spots de marqués. » Mon sourire s’étend alors que je suis dos à elle, que je l’imagine déjà tenter de calculer mille surfaces et autres folles idées avec la pointe de son crayon dès qu’elle aura terminé de le poser entre ses lèvres. Mon attention reste posée sur ma toile laquelle m’aura demandé la nuit, laquelle je ne voulais surtout pas non plus repousser à plus tard de peur de la voir s’envoler de mon imagination. Elle est restée tout du long, la brune, même au milieu des coussins et des couvertures et du canapé pour elle seule elle n’a pas cédé à la tentation. ”Le canapé est dans ma zone à moi.” Je préviens, pourtant, et on ne pourra pas m’accurer de m’y être pris au dernier moment. Pourtant le moulin à paroles s’est remis en route, sûrement à cause des premiers rayons de soleil qu’elle sent pointer à l’horizon et maintenant il n’y a plus rien à faire pour l’arrêter parce qu’elle vient de parler corail pour la dix septième fois de la journée et c’est fichu de chez fichu.

« Oh, Auden. » ”Oh, Ginny.” Je veux pas en faire toute une histoire, je veux pas qu’on en parle pendant une éternité. Pas comme ça, en tout cas. Si je l’expose je serai le premier à me faufiler derrière les inconnus pour vanter les mérites de ma toile, mais pas là. Je m’éloigne de la toile, abaisse le pinceau, la laisse seule, retourne m’asseoir sur le rebord de la fenêtre qui aborde un peu d’air. L’oeuvre est sombre, toujours, bien sûr, mais cette fois-ci y’a du corail. Son corail, parce que même si elle a beaucoup râlé je le lui ai quand même volé. Son corail avec des touches de bleu, des touches d’orange. A peines discernables pour n’importe qui mais elle je sais qu’elle les voit, qu’elle a très bien vu la différence. ”T’as dessiné quoi, sur les feuilles que tu m’as volées ?” J’étais de dos mais j’ai entendu, de son faux ton de jeune femme résignée jusqu’aux froissements du papier. Elle n’a d’yeux que pour la peinture et moi pour elle, le temps que ça dure, le temps qu’on nous accorde. La fatigue n’existe pas, c’est comme si les heures passées à piétiner debout n’avaient jamais existé.

”Tu me laisseras te peindre ? Je le ferai de toute façon, mais si j’ai pas à te ligoter ça sera un peu plus naturel quand même.” Je connais chaque nuance de son visage, chaque courbe, chaque détail, mais j’ai aussi besoin de la voir en temps réel si je veux que ce soit parfait. Je pourrais faire sans elle mais la réalité est telle que je n’en ai pas envie. Elle fait partie de ma vie depuis quasiment dix ans maintenant, exploit que personne n’avait jamais réalisé avant elle. Sa présence signifie beaucoup, au milieu de mes reproches, de mes frasques et de mes sautes d’humeur. ”Tu seras pas le cadavre en décomposition cette fois-ci, promis.”











Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:42


Le canapé est dans ma zone à moi.” oh les détails, oh le fourbe. Et j'exagère le soupir comme il me l'a si bien appris, j'exagère le roulement d'yeux aussi. Je lui fais le traitement Auden spécial avec toute l'attention du monde, de façon à ce que même s'il ne se tourne pas vers moi parce qu'il est occupé à mélanger les teintes et à créer à s'en rendre fou, il sache quand même ce qui se passe derrière. « Et les coussins sont dans ma zone à moi. » et ce qui se passe derrière là, c'est moi qui joue la gamine, c'est moi qui lance chaque coussin accumulé sur le canapé et les plaids avec de mon côté, juste pour prouver un point qui me fait bien plus rire que rager, qui me fait sourire à portée.

Et il se dégage Auden, il me laisse voir. J'ai été sage, relativement, quand je me suis simplement contentée de lui jacasser chaque truc qui me passait par la tête sans jamais quitter ma place à l'autre bout de l'atelier. Mais de le voir filer de son côté me donne l'autorisation silencieuse mais toute autant efficace d'avancer du mien. Mes pieds nus remercient une énième fois l'ajout du tapis aussi doux que nécessaire pour m'éviter de me retrouver avec des échardes dans chaque orteil alors que je m'approche, qu'il disparaît. ”Oh, Ginny.” c'est le même jeu auquel on joue depuis des années mais avec de nouvelles variables, quand bien même il part il reste toujours, quand bien même je me précipite je finis immanquablement par m'adapter à son rythme parce qu'il est identique au mien. ”T’as dessiné quoi, sur les feuilles que tu m’as volées ?

Auden qui me distrait sans vraiment que ça fonctionne, mes mots qui volent vers lui quand mes prunelles sont rivées vers les teintes, qu'elles étudient avec attention autant la technique que les idées, l'inspiration à la clé. « Ginny + Auden dans un coeur avec des serpents, et des roses bleues, et des flammes et des chatons qui miaulent sur le dos de dauphins qui scintillent. » je suis cynique au possible, je sais qu'il fouillera dans son cahier pour voir les tracés, je sais qu'il saura tout de suite reconnaître les miens entre les siens, parfois intimement liés quand j'ai osé, impolie en devenir, ajouter des doodles au coin de ses pages griffonnées. Si petits et si risibles qu'il ne les verra peut-être même pas en feuilletant, trop impatient pour la suite. Il les verra, il voit tout, et tu vois tout toi aussi.

Sa voix provient de là où y'a la fenêtre, je sais parce que je l'ai entendu l'activer y'a peu. ”Tu me laisseras te peindre ? Je le ferai de toute façon, mais si j’ai pas à te ligoter ça sera un peu plus naturel quand même.” mes sourcils se froncent, mes lèvres se pincent, j'ai toujours les iris rivés à son oeuvre même si je dis rien, même si je garde tout pour moi mais qu'en un coup d'oeil il saura tout ce que je pense sans même avoir besoin de me le soutirer. J'étais pas la modèle, j'étais pas la muse, j'étais l'assistante, j'étais la figure absente, dans les coulisses, celle à lui passer sa palette et celle à nettoyer les coins retroussés. Avant.Tu seras pas le cadavre en décomposition cette fois-ci, promis.” « La dernière fois que t'as essayé y'a fallu que je t'achète un nouveau t-shirt. Je sais pas si j'ai le budget pour te refaire ta garde-robe encore.» je fais volte-face, laisse un sourire parler pour moi d'abord, laisse mes pas compléter la suite quand je finis par réduire les quelques mètres de distance qu'il y a entre nous pour grimper sur le rebord moi aussi. Pour me faufiler dans le maigre espace qu'il m'a laissé, forçant son bras autour de mes épaules, me donner un semblant de support. L'embêter en brusquant sa propre posture, y imposer la mienne même si je m'assure d'un coup d'oeil et de cinq autres qu'il a assez de place, qu'il est pas trop coincé, qu'on peut largement vivre au coin de la fenêtre tous les deux sans qu'être enlacés signifie être séquestrés. Mes prunelles se vrillent sur l'horizon une seconde, finissent sans étonner personne sur ses mains à lui qu'il a tachées au fil de la nuit. Et mes ongles ils y grattent doucement les restes de peinture séchée, je pince même pas, la majorité du temps, entre chacune de ses phalanges. Du moins, j'essaie.

« Je vais être une plaie à peindre. » je statue l'évidence, je la clame haut et fort. Je vais parler, je vais le regarder, je vais rire, je vais rigoler. Je vais bailler, je vais être distraite par dix trucs à la fois, lui en raconter tout autant à la seconde où il me donnera (ou pas) l'occasion de le faire. « Si tu fais ça... » mais c'est un oui. Un oui timide, un oui de joues qui rougissent, un oui d'une attention qui me met déjà si mal à l'aise que je regretterais presque - si c'était pas lui. Ils auraient tous eu des non, ils ont tous eu des non en fait, les autres à l'Académie qui m'avaient demandé de rester droite pour une étude de profil, de me poser ça et là pour un cours de photo. Y'a que lui qui avait réussi à attraper un polaroid officiel ou deux, y'a que lui avec qui je restais tranquille une seconde de plus qu'avec les autres. « ... je veux le faire pour toi aussi. » je sais pas comment, encore. Il parle de me peindre, j'irai peut-être vers le dessin, je tenterai peut-être l'argentique. Je trouverai peut-être de vieux fusains, je m'amuserai peut-être à la sculpture qui sait. Mais la seule façon que je reste concentrée assez longtemps pour qu'il me fasse un portrait tout entier et tout dédié, c'est s'il me laisse faire le sien en même temps.

« T'inquiète pas, je mettrai du corail dans tes cheveux pour cacher le blanc. » on en fera un jeu. On en fera un de celui qui exagère le plus les traits de l'autre. On en fera une grosse blague qui nous fera rire à la seconde où on l'exhibera de nos portfolios rien que pour se moquer. Ou on en fera un exercice sérieux et appliqué. Ou on donnera tout ce qu'on a pour faire mieux que l'autre, pour faire à sa hauteur aussi.

En attendant, ma nuque se tourne, mes yeux trouvent les siens, et mes lèvres font le chemin vers les siennes, elles y restent aussi longtemps que j'en ai envie. Ça a changé, maintenant que le compte à rebours fonctionne en journées, en semaines, et plus juste en secondes.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 5460750ccf9ba8b7cb05d52ced8403d891e45742
POSTS : 23448 POINTS : 1090

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)gabrielledamon #15james #21ginny #115


Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:55



« Ginny + Auden dans un coeur avec des serpents, et des roses bleues, et des flammes et des chatons qui miaulent sur le dos de dauphins qui scintillent. » ”Et le signe de l’infini ? Il est où le signe de l’infini dans tout ça ?” Elle a l’air si outrée, ma voix, et mon esprit tout entier l’est faussement aussi de ne même pas avoir eu le droit à un signe de l’infini scindé dans un autre ni même un ‘always’, ‘forever’ ou même ‘love’ calligraphié comme si on était encore au Moyen  Âge.

J’ai beau hocher de la négative quand elle demande à me peindre en retour, on sait tous les deux que ça ne servira à rien. J’ai beau avoir été le premier à demander, elle, elle n’en aura absolument rien à faire de cet argument là. On aura le temps d’en reparler plus tard, de négocier les teintes, le décor, la pose, ses yeux que je ferais trop petits et mes pattes d’oies - inexistantes - qu’elle creusera bien plus que de raison. En attendant elle se fait sa place et je ne lui en veux pas à un seul instant pour ça, même si j’ai maintenant les bouts de plastique de la fenêtre qui me rentrent dans la cuisse et que ça n’a rien d’aussi confortable qu’avant. Sauf qu’elle m’embrasse avant que je n’ai le temps de prépare mes lamentations et c’est un sourire qui remplace déjà ma mine faussement outrée, faussement agacée. Naturellement, ma main glisse de sa nuque à ses cheveux puis de ses côtes à ses hanches, mes lèvres refusant de se dégager des siennes. Je dérobe toute son attention sans honte aucune, l’empêche de profiter pleinement du lever de soleil parce qu’on aura le temps d’en voir un millier d’autres, ici ou ailleurs.

Il est là le vrai miracle quand j’arrive à me retourner le premier et à reposer mes pieds à l’intérieur de la cabane et qu’elle en fait de même sans qu’aucun de nous ne finissions éborgnés ni même avec une cheville en moins. Tout est bien moins étonnant, cependant, quand nos pas glissent sur la moquette et qu’on se retrouve au milieu des coussins et autres couvertures en tout genre, pour un moment qui n’appartient qu’à nous, perdu dans le temps, aussi perdu que mes lèvres qui dérivent doucement le long de son cou puis de son sternum sans que jamais mes doigts tâchés d’encre ne lâchent les siens.











Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:58


C’était pas censé se passer comme ça. C’était pas censé sortir comme ça, encore moins aujourd’hui. C’était pas censé venir une journée comme toutes les autres, après une merde qu’il ait dit, après une énième connerie dont je ne me souviens même pas tellement y’a rien de nouveau, y’a rien d’inhabituel au schéma.

Il m’embête depuis qu’il est entré dans mon atelier à tout replacer quand je fais mon petit bordel comme à l’habitude. Il m’embête à fouiller partout, à sortir mes cahiers, à être lui dans son plus simple habitat. Il dit rien des fois, ce sont même pas mes moments préférés parce que s’il se tait ça veut dire qu’il pense à faire pire, qu’il planifie la prochaine attaque. Que je devrais regarder par-dessus mon épaule à tous moments parce que c’est sûr qu’il va surgir, c’est sûr qu’il va tout faire pour que j’entende que lui et que la tentative de toile sur laquelle je travaille depuis des heures, autant là qu’avant son arrivée, restera encore et toujours inachevée.

J’ai pas fini son portrait, parce que j’y vais en étapes. Je presse rien parce que j’ai des idées, plein, mais que je veux pas que l’aquarelle se mélange à l’huile. Parce que je veux pas que les photos prennent toute la place des dessins. Parce que je veux finir ce coin-là avant d’aller vers l’autre, parce que j’ai un plan en tête bien précis, que c’est rare, que normalement c’est bien plus instinctif que ça, mais j’y arriverai, y’en reste pas beaucoup, un après-midi et c’est bon, je crois, j’imagine.

C’était pas censé se passer comme ça et si j’avais su quelle en serait la finalité, le plus atroce reste que je l’aurais fait quand même. Parce qu’une fois qu’ils remontent les mots, une fois qu’ils sont clairs, une fois que je sais que c’est tout sauf une bonne idée, une fois que je sais que c’est probablement la pire chose à faire, elle en devient aussi la plus essentielle, la plus nécessaire, naturelle.

« Ferme les yeux. » je fais volte-face, oubliant complètement mon chevalet et le canevas incomplet qui renvoie la moitié de son visage vu par mes traits.
« Bouche tes oreilles. » mon souffle s’accélère et les mises en garde se multiplient, je la sens qui arrive la révélation qui n’en est pas une, qui ne surprendra personne et certainement pas lui.
« Chante fort, tu peux crier même. » ma silhouette immobile finit par s’activer, mes pas se pressent, je file en vitesse à la radio, pour en lever son volume dans une énième tentative de contrecarrer la bombe à retardement que je suis dans l’instant. « Écoute tout sauf ce que je vais dire. »

J’avais dit de fermer les yeux.:
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 5460750ccf9ba8b7cb05d52ced8403d891e45742
POSTS : 23448 POINTS : 1090

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)gabrielledamon #15james #21ginny #115


Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : perkamentus (avatar) › genuineviolence (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 14:59


« Ferme les yeux. » Y’en a qu’un seul qui se ferme mais je crois qu’on appelle ça le progrès ou un pas en avant, ou quelque chose comme ça. Je n’aurais pas fermé un seul oeil pour qui que ce soit d’autre et si un des deux reste toujours ouvert c’est simplement pour l’embêter et non par manque de confiance.

« Bouche tes oreilles. » Mais cette fois ci j’arrête déjà d’obéir parce que quelque chose change dans son attitude. Elle avait sans doute déjà changé à son premier ordre mais je n’avais pas su le voir. Cette fois-ci ses mots s’accélèrent en même temps que ses pas et je ne peux pas passer outre. Mes sourcils se froncent et j’arrêter de tout ranger, je me pose sur le rebord de la table sans pour autant l’arrêter dans sa course. Si elle a besoin d’être partout et nulle part à la fois alors je la laisse ; mais si j’avais su sans doute que je l’aurais pris dans mes bras une dernière fois, quitte à rendre le tout encore plus aussi difficile qu’horrible.

« Chante fort, tu peux crier même. » Les deux yeux grand ouvert, je reste aussi immobile que silencieux, mes prunelles occupées à la suivre dans ses mille pas à la seconde. Je tente de découvrir la cause de tout ça, en cherche la raison sur son oeuvre qui prend doucement forme dans le coin de l’atelier. J’aurais des choses à lui reprocher, j’aurais des conseils à lui donner et des remarques à lui faire mais rien qui pourrait la mettre dans un tel état. « Écoute tout sauf ce que je vais dire. » Oh Ginny, qu’est ce que tu prépares ? On a appris à être nous même quand on est ensemble, à ne plus rien se cacher, à ne plus avoir peur non plus. Qu’est ce qui peut être si horrible, Ginny ?

« Je t’aime. » Non. Non, non, non. Elle aurait dû mettre la radio plus forte, elle aurait dû mettre une autre fréquence qui aurait diffusée Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima et là au moins j’aurais rien entendu et je me serais contentée de ses yeux de gamine brillants. Mes yeux à moi ils n’ont rien de brillants, là. ”Non.” Elle ne peut pas m’aimer ; ce n’est pas quelque chose qui arrive. Elle aime Noah, elle aime son frère, elle aime sa soeur, mais elle ne m’aime pas moi. Pas de cette façon si solennelle là en tout cas, seulement quand je la nourris de vermicelles et de chocolats chaud avec plus de chantilly que de chocolat. Elle ne m’aime pas de cette manière ci puisque personne ne le fait et cette fois-ci même elle ne peut pas faire exception.

Je l’avais prévenue pourtant, j’avais déjà repoussé l’ultimatum une fois et ça avait fonctionné mais maintenant c’est pire. Rien n’était prévu, je ne peux pas nier avoir entendu, je ne peux pas nier quoi que ce soit et la seule chose que je fais c’est de rester face à elle sans bouger. Elle avait pas le droit de le dire et de tout briser. On était parfaits tels qu’on était, on se cachait, on s’amusait, on s’aimait sans le dire et finalement ça n’avait rien de nouveau. On faisait tout comme avant sauf que maintenant on avait le droit de se toucher et se sourire ; tant que ce n’était pas trop en public. C’était imparfait, c’était compliqué mais c’était éminemment nous. ”C’était juste un jeu.” C’était tout sauf un jeu mais ça je ne lui dirai pas. Je ne peux pas aller vers là avec elle, je ne peux pas faire ça avec elle ni avec personne d’autre. Pas maintenant. C’est trop tôt, c’est trop fort, c’est surtout tout sauf moi. Ginny a su débloquer bien des barrières mais il y en a une qui résiste quoi qu’il arrive : les mots. Elle me dit quelque chose que je ne peux pas lui rendre, elle veut une relation que je ne peux pas lui donner. Elle a besoin de mieux, de plus, de solide et c’est tout ce que je ne peux pas lui offrir.

Peut être que c’est mieux de s’en rendre compte maintenant et de tout abandonner. Peut être que c’est moins pire maintenant que dans neuf autres mois. C’est égoïste, c’est hautement égoïste, mais c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour elle. Elle s’en remettra, elle passera à autre chose, elle en aimera un autre, un mieux, et elle sera heureuse. Elle sera heureuse et elle pourra le montrer au monde entier et je resterai pour la rattraper quand elle en aura besoin non sans m’être moqué au préalable. On fonctionnait très bien comme ça, au milieu de nos non-dits, et c’est le moment pour nous d’y retourner. ”Je suis gay.” Et même si ce n’est pas vrai ce n’est pas faux non plus, parce qu’elle est la seule femme que j’ai jamais réellement aimé. Mais ça, encore, ça appartient à l’histoire qui restera sous scellée parce que je ne suis pas capable de l’écrire, la peindre et encore moins la conter. J’ai besoin d’une excuse pour retourner dans le noir, dans ma zone de confort. Elle reste sous le soleil, elle reste parmi les étoiles. C’est mieux comme ça et on le sait tous les deux.











Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: Ukiyo | ginauden #15 Ukiyo | ginauden #15 - Page 3 Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

Ukiyo | ginauden #15

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-