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 but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden)

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Message(#) Sujet: but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) EmptyVen 18 Sep 2020 - 1:03


Auden Williams. Ce n’est pas qu’un nom, ce n’est pas qu’une identité : il s’agit d’un homme, d’une personne, de quelqu’un. Il est talentueux : peintre et photographe, il est connu et respecté dans son milieu. Il est marié et sera bientôt père : il a su gagner le cœur et le corps d’une femme, être le plus important à ses yeux. On pourrait croire qu’Auden a réussi sa vie, qu’il a atteint tous ses objectifs et qu’aujourd’hui, il ne lui reste plus qu’à en profiter. Mais ce n’est pas le cas. Il se traîne un boulet au pied depuis de nombreuses années, qu’il ne semble pas sentir, qu’il a l’air d’avoir oublié : seule la culpabilité pourrait lui rappeler son existence, l’a-t-il déjà ressenti ne serait-ce qu’une seule fois ? Un fantôme de son passé est prêt à ressurgir sous une autre forme, plus forte, plus expérimentée, haineuse au possible : Raphael devient Rudy, et le Mexicain semble ne jamais rien avoir à perdre quand il s’agit de son ami d’enfance. Ça ne fait que quelques jours que le bouclé lui a reparlé de cette histoire de quand ils n’étaient que des adolescents. Raphael avait très exactement quinze ans quand sa jambe s’est brisée sous la violence d’Auden, son destin en écho. Et c’est ainsi que Rudy ne peut s’empêcher de faire un parallèle : Raphael Elly n’est pas qu’un nom, ce n’est pas qu’une identité. Il s’agit d’un homme, d’une personne, de quelqu’un. Il était talentueux : danseur, il aurait pu être connu et respecté dans son milieu. Il aurait pu être marié et avoir un enfant : il aurait pu gagner le corps et le cœur d’une femme, être le plus important à ses yeux. Il aurait pu, mais il y a eu Auden et aujourd’hui, il n’a jamais réalisé le moindre rêve. Il vit dans un appartement désordonné, contraint d’héberger un ami qui n’en est plus réellement un, exerce un métier qui ne le passionne pas sous cet angle-là et est amoureux d’une femme qui n’a jamais posé ses yeux sur lui. Quelqu’un lui a volé ses ailes, ses rêves, et cette personne-là se nomme Auden Williams. Peu importe sa réputation, son statut, ses ambitions : il ne vaut rien aux yeux de Rudy, il ne sera bientôt plus rien aux yeux de personne : il ne pourra plus exercer quand il n’aura plus l’usage de son bras droit et ainsi, il perdra toute sa valeur professionnelle et deviendra une victime, un homme à plaindre plutôt qu’à admirer, jusqu’à être jeté aux oubliettes. Et aucune femme ne veut rester avec un homme qui sombre alors, elle aussi finira par s’en aller, leur enfant dans les bras ; voilà le dessein qu’a imaginé Rudy pour le peintre. Ce ne sont que ses idées, ses espoirs, peut-être même son fantasme. Pour l’heure, il est sur le point de mettre son plan en œuvre. Le brun donne un léger coup de pied sur la béquille de sa moto pour en descendre en toute sécurité, garé à quelques rues du domicile de Williams. Bayside, Wellington Street, là encore ce sont des informations qui se sont répétées en boucle dans le crâne du mexicain : il a appris cette adresse par cœur, il a rêvé de la couleur de la façade, de la forme de la porte d’entrée. Il n’en est qu’à quelques mètres désormais et peut confirmer qu’il s’était trompé, mais peu importe, il saura y toquer quand même. Trois petits coups contre la vitre de la porte – pour trois grands coups dans sa tête, un peu plus tard. Le brun attend patiemment, son casque dans une autre main, s’il ne l’a pas rangé dans le coffre de sa moto c’est qu’il sait qu’il en aura l’utilité dans quelques secondes. La porte s’ouvre, le brun le regarde un instant : il a besoin de s’assurer de qui il est, même s’il ressemble aux photos qu’il a pu dénicher sur internet. Auden ? Il demande, et son interlocuteur n’a même pas le temps de finir d’acquiescer que le brun lui envoie un grand coup de casque dans le crâne. Un geste qui le fait presque chuter, automatiquement reculer, et qui permet à Rudy d’entrer et de refermer la porte derrière eux – ce n’est pas le moment d’alerter un voisin qui passerait par là dans le plus grand des hasards. J’pense qu’on a pas eu de quoi faire les présentations, j’me présente... Et il ne se présente pas, son casque s’enfonce une deuxième fois dans le visage du peintre qui avait déjà de la peine à se remettre du premier coup. Rudy a fait deux ans de prison et ce n’est pas une rumeur que, là-bas, les hommes s’entraînent tout le temps : il peut enfin le prouver à quelqu’un. J’suis celui qui remet les choses dans l’ordre, et toi, t’as b’soin d’être corrigé depuis un bail. Le brun lâche son casque qu’il voit déjà rougeâtre, tâché par le sang qui coule abondamment de l’arcade du plus âgé. Raphael, ça t’dit quelque chose ? Debout à quelques centimètres d’Auden, il s’arrête pour de bon, il serait presque prêt à mettre les mains en l’air ou dans son dos : une réponse négative et il ira vite pour lui casser le bras, une réponse négative et il lui brisera l’os lentement. Il faut qu’il se souvienne de l’homme dont il a gâché l’existence même s’il est trop tard pour espérer une rédemption.

@Auden Williams  but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) 2973212173
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23418 POINTS : 660

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: Re: but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) EmptySam 19 Sep 2020 - 17:46



Ginny est avec un ami dont elle ne m’a pas dit le nom (okay, en vrai elle me l’a dit un millier de fois mais ça ne m’intéressait pas assez pour que je le retienne), Noah est chez son père et Pizza est chez les voisins parce que faut croire qu’il ne réfléchit qu’avec son estomac et ils font une soirée barbecue. La maison est aussi grande qu’elle en est vide, ce qui est pour moi loin d’être un problème puisque cela signifie seulement que je vais pouvoir peindre autant que je le veux sans jamais être dérangé par des paroles intempestives ou des interactions sociales inutiles. La télévision tourne dans le vide, comme toujours, simplement pour me donner l’illusion d’une présence. Non pas que je sois un gamin effrayé du noir - pas comme Saül, vous voyez - ou de la solitude - ça c’est Anastasia -, c’est simplement pour donner une raison de plus aux écolos de merde de me détester. Vous voyez, là, que je suis une bonne âme. Retenez donc ça plutôt que le discours qui s’apprête à arriver d’en face, lui qui déjà brouille mon esprit en utilisant la sonnette. J’ai toujours dit à ma femme qu’elle faisait bien trop de bruit, cette stupide alarme commandée, et qu’on aurait dû couper les fils il y a longtemps de ça. Je me souviendra de ces pensées dès lors qu’une autre personne reviendra sonner chez nous, dans longtemps.

Je mets un temps fou à passer les différentes pièces et venir ouvrir ladite porte alors que mes mains sont encore nouées autour de différents tissus dans lesquels vient s’effacer la peinture. Auden ? J’aurais voulu le rassurer et lui dire qu’il peut tout autant m’appeler ‘Dieu’ s’il le désire mais qu’Auden c’est tout autant acceptable, comme prénom. J’aurais voulu dire que c’est drôle parce que vue la lumière fuyante de fin de journée et sa barbe de trois jours en plus de son nez qui a tout l’air d’avoir un jour été cassé et jamais remis à sa place, l’inconnu ressemble vraiment à un repris de justice. J’aurais voulu dire qu’il a plutôt intérêt à m’annoncer que j’ai gagné au loto ou une nuit avec Emrata, parce que sinon j’allais aussitôt lui refermer la porte au nez et lui demander de rentrer. J’aurais voulu lui dire beaucoup de choses, en réalité, mais n’ai pas le temps d’articuler quoi que ce soit que déjà la douleur est fulgurante. Le coup a été porté rapidement sans que je n’y sois nullement préparé et mon corps n’a même pas eu la marge suffisante pour avoir le réflexe d’esquiver, en témoigne mon nez déjà en sang. Je voudrais rendre le coup dans le vide mais, humain, mes premiers gestes se résument à passer une main autour de mon nez abîmé, esquisser un pas en arrière et me recourber légèrement de l’avant. L’ironie dans tout ça, c’est que ça a finalement tout l’air d’une chorégraphie. Ils appeleraient ça de l’art contemporain, une merde du genre. Le même genre de merde que mon sang que je vois perler sur le parquet blanc, chose qui m’enrage bien plus que le coup porté en lui même. Ce n’est pas le fait de me faire frapper qui m’enrage : c’est le fait de ne pas pouvoir en faire de même en retour puisque déjà un second coup s’ajoute, son casque de merde faisant vibrer l’intégralité de ma boîte crânienne. C’est qui déjà, ce connard ? J’pense qu’on a pas eu de quoi faire les présentations, j’me présente... Dans mon esprit ne viennent que des insultes pour le présenter et je ne sais pas si je pense trop fort ou si c’est lui qui parle pas / plus. Je m’en fais pas pour ça, vraiment, parce que j’en ai déjà des tas des prénoms pour lui, de connard à fils de pute, ça se décline dans toutes les langues. Cette fois-ci pourtant, c’est sur ma joue et près de mon oeil que je sens le liquide chaud que je déteste deviner couler sur mon visage. Il va bien mieux au teint des autres gars à qui j’éclate le visage dès que je m’ennuie un peu trop. Ça aussi, j’aurais voulu le dire, si y’avait pas une douleur de merde qui me forçait à garder la mâchoire fermée et mon corps dans un tel état.

En face, par contre, il sait faire que ça, parler. Il dit de la merde et il ne s’arrête pas, il laisse traîner ses mots et son intonation de voix et déjà je me demande comment lui couper la langue ou lui crever les yeux, parce que chez moi c’est pas œil pour œil dent pour dent, c’est tu me fais du mal alors tu meurs. On me reprochait de pas savoir doser mes paroles ou mes gestes, quand j’étais gamin. Je comprends pas pourquoi. C’est parfaitement bien dosé, là, comme ça. J’suis celui qui remet les choses dans l’ordre, et toi, t’as b’soin d’être corrigé depuis un bail. Très bien, le voilà qui se prend pour Terminator. J’espère qu’il a la même armure de métal et tout le bordel qui va avec parce que je jure que dès que je serai de nouveau stable sur mes deux pieds et que y’aura plus de sang dans mes yeux pour les brouiller - et quand le monde tournera moins vite, et quand y’aura moins d’echo, et quand j’aurai retrouvé mon souffle, et … - je vais lui faire la peau, qu’il ait un prénom ou non.

C’est le bruit du casque qui tombe qui me ramène à la réalité et me donne assez de force pour me redresser, animal hargneux qui est déjà pourtant condamné dans le piège d’un chasseur. Raphael, ça t’dit quelque chose ? Les constantes de mon corps sont à chier, en prouve le seul de mes deux yeux qui reste ouvert, le second trop occupé à faire de la merde. Je perds le peu de sens de priorités que j’avais et ne feins pas le moins du monde mon incompréhension face au prénom qu’il me balance comme si ce dernier était supposé tout résoudre. “C’est qui ce putain de Raphael ?” Je mens pas et je le jure, parce que si je retiens même pas le nom des amis de ma femme alors comment je pourrais reconnaître ceux de gens dans la rue, ceux de mes amants, ceux de mes admirateurs ? Il peut bien se trouver dans ces cases là comme dans des milliers d’autres que le résultat sera toujours le même. Je ne sais pas de qui il parle et cela ne fait que m’enrager un peu plus encore, mon poing parlant finalement à ma place puisque je ne risque pas de frapper avec des objets, moi. J’ai toujours préféré abîmer le visage d’autrui en y faisant abattre mes phalanges, habitué au spectacle de la peau qui prend tantôt des teintes bleutées et tantôt rougeâtres. Cette fois-ci pourtant, je ne prends même pas le temps d’admirer le spectacle, me contentant de rendre ce que je peux, de toutes mes forces, tout en sachant très bien que le retour de boomerang n’en sera que pire encore. Je n’ai jamais appris à en avoir peur et pourtant je devrais, c’est certain.











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Message(#) Sujet: Re: but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) EmptyVen 25 Sep 2020 - 17:33


On ne se fait pas justice soi-même, Rudy ! Ces mots résonnent dans son crâne depuis qu’il a envoyé son premier coup à Auden. Les voix sont différentes, les tonalités également. Tantôt on lui expliquait calmement, tantôt on lui hurlait dessus. À un moment on essayait de lui inculquer comme une leçon, à un autre moment on essayait de le comprendre. Comme à l’époque, il refuse de l’entendre et trouverait judicieux de se boucher les oreilles si cette phrase résonnait en dehors que dans sa boîte crânienne. S’il avait incité Raphael à déposer une plainte au commissariat, Auden aurait passé une excellente soirée de plus, loin des ennuis, loin de sa culpabilité, loin de ses responsabilités. Il est bien mieux ici, à déchaîner ses démons pour ramener la paix dans son cœur et dans son esprit. Mentalement, il est enfermé dans un cachot depuis des années. Rien de tout cela ne serait arrivé s’il avait accompagné le bouclé ce soir-là, Rudy le sait et c’est ainsi qu’il se rattrape. Il regarde Auden se redresser difficilement sur ses deux pieds, aveuglé par son propre sang, le visage crispé et les yeux qui ne regardent pas dans la même direction. Il fait peine à voir, mais le Mexicain n’a jamais été quelqu’un de très compatissant. Bien au contraire : il serait prêt à pousser toutes personnes se trouvant au bord d’un gouffre, rien que pour la satisfaction de voir quelqu’un chuter plus bas que lui. Auden est tout près du précipice, encore quelques pas et il ira en enfer. Pour de bon. C’est qui ce putain de Raphael ? Rudy le regarde et hausse un sourcil. Il ne s’attendait pas à cette réponse-là : il a fait le grand plongeon de lui-même, pieds joints et mains liées. Et le brun face à lui n’attend pas une description précise de l’homme dont Gutiérrez vient de parler, il s’efforce de combler l’espace qui les sépare pour abattre ses poings sur lui. Peu importe la puissance des coups, peu importe les zones touchées : Rudy ne sent rien. Il ne verrait aucune différence entre une mouche qui se pose sur lui et une balle qui perfore l’un de ses poumons, tant la rage l’anime, tant il a envie d’en finir avec ce type-là. Un coup de pied dans l’abdomen du peintre suffit à l’éloigner de lui, suffisamment longtemps pour passer une main sur son visage et essuyer les quelques gouttes de son propre sang. Mauvaise réponse. Il dit, finalement, avant de foncer sur Auden pour le faire tomber au sol. Il faut croire qu’il excelle toujours en plaquages, qu’il a des restes de ses vieux entraînements de rugby. Le brun passe au-dessus d’Auden et le frappe à poing fermé, en plein visage et à plusieurs reprises, comme s’il souhaitait se frayer un chemin entre son crâne et le sol se trouvant en-dessous. Ça aurait été le cas si le peintre était en carton, là, il n’arrive qu’à le faire saigner davantage et à le marquer pour les semaines à venir. Et plus il frappe, plus il sent la résistance en-dessous de lui s’affaiblir. Il veut qu’il ait pleinement conscience de ce qu’il est en train de subir, c’est pourquoi il arrête ses coups avant qu’il perde conscience.

C’est l’type que t’as envoyé à l’hôpital il y a quelques années. Il confie, finalement, en se relevant d’au-dessus du brun. Ce sont des informations qu’il ne devrait pas divulguer mais, dans le feu de l’action, il n’a pas ce recul-là. Il ne se rend pas compte que s’il témoigne des échanges de cette agression, s’ils remontent à Raphael, ils arriveront rapidement à savoir qui il est et à le renvoyer derrière les barreaux. Il lui lance un regard mauvais avant d’essuyer ses mains sur son t-shirt pour se débarrasser du sang. Il y a le sien, qui provient de ses phalanges égratignées, et celui d’Auden qui est déjà méconnaissable. Il sait que les blessures au visage sont spectaculaires et ne s’en inquiète pas. Il est venu ici pour un bras, pas pour le rendre hideux au possible. De son visage gonflé recouvert de sang, il n’en restera qu’une ou deux cicatrices, plus tard. Il n’est pas sûr que sa femme réussisse un jour à oublier cette image de lui, quand elle le retrouvera, mais ce n’est pas son problème. Elle est où, ta cuisine ? Il lui pose la question après avoir lancé un regard autour de lui. Il ne serait pas contre un petit tour du propriétaire mais il n’a pas vraiment le temps d’une visite, actuellement. Il se rapproche d’Auden et pose ses deux mains sur son col pour le relever par cet endroit-là. Tous ses gestes sont destinés à être plus violents que les précédents, dans le but qu’il se souvienne de la gravité de cette altercation, encore et encore. Il veut qu’il se souvienne de lui dans quelques mois, à chaque fois qu’il éteint la lumière, à chaque fois qu’il cligne les yeux, à chaque fois que sa sonnette retentit. Une fois le brun debout, il fouille dans ses poches à la recherche d’un téléphone pour l’en débarrasser et le pousse vers la pièce qui les mène loin de la porte d’entrée. Le voir être obligé de lutter contre lui-même pour que ses pieds fassent le travail et qu’il ne s’écroule pas fait sourire Rudy. Il l’imagine incapable de s’enfuir mais il préfère ne pas lui laisser l’opportunité, c’est pour ça qu’il veut aller là-bas. Pour ça et pour l’eau du robinet car il ne pourra pas quitter la demeure avec tout ce sang sur les mains, c’est une évidence. Tu t’es déjà cassé quelque chose ? Une cheville, un poignet ? Il le suit, comme un animal qui a attrapé sa proie et qui la relâche tous les trois mètres pour la regarder en souffrance. Un psychopathe ferait ça avec l’une de ses victimes, Rudy s’en approche peut-être un peu trop. Juste pour savoir. Et parce que après ça, si ce n’est pas le cas, il ne pourra plus jamais répondre négativement. Il lui donne une histoire à raconter quand les repas deviennent trop ennuyeux, il devrait presque le remercier.

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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
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Message(#) Sujet: Re: but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) EmptyJeu 15 Oct 2020 - 0:44



La réponse qu’il m’offre ensuite, j’aurais pu la deviner à des dizaines de milliers de kilomètres à la ronde. Mauvaise réponse. Aucune de mes réponses n’aurait été la bonne, même si j’imagine que celle que je lui ai offert était particulièrement stupide. Ses mots à lui prennent la forme de poings qui s’abattent sur moi sans que je ne sois capable d’en deviner l’endroit. Au début je devine qu’il s’attaque à mon ventre et à mes côtes. Je pense sentir quelques chose près du tibia, aussi, ou du genou, peut être. Sans doute que ce n’est que le choc lorsque je retombe au sol ; sur les genoux avant toute chose, sur les cuisses très rapidement. Je n’ai pas la force de me tenir droit et, si jamais vous vous le demandez, c’est le manque d’envie qui l’emporte même sur cette faiblesse passagère. Je pourrais lui exploser la gueule si je le voulais. Je pourrais peindre mon sol de son sang à lui, si je le voulais vraiment. Je pourrais aussi sans doute arrête de cracher le mien et mes poumons avec : ce que j’arrête en effet de faire lorsque ses poings dérivent vers mon visage, m’empêchant un temps de respirer, me forçant par la même occasion à ravaler mon propre sang et manquer de m’étouffer une bonne dizaine de fois. Je rage et j’enrage, je m’imagine le tuer de toutes les façons les plus douloureuses qui soit.

M’imagine, seulement. Pour le moment, c’est lui qui est en train de me tuer.

C’est l’type que t’as envoyé à l’hôpital il y a quelques années. Si ma réponse était mauvaise, moi, je n’en ai rien à faire de sa réponse à lui. Je me moque de savoir qui est ce Raphael, si c’est le second prénom de Jésus ou celui du clodo du quartier. Ca pourrait être le code de l’arme nucléaire que cela ne me servirait à rien de plus, si ce n’est retenir le son de sa voix pour le maudir un peu plus dans mes rêves et cauchemars à venir. Elle est où, ta cuisine ? Les lèvres retroussées tel un animal, je lutte pour garder mes yeux relevés en sa direction, même si mes paupières restent à jamais semi closes. Mes yeux sont gonflés, je les devine déjà violets ou verts. Je devine mon visage tout entier comme étant gonflé, raison pour laquelle bouger m’est devenu difficile. Au moins, puisque tout est bien trop douloureux, je ne sais plus faire la différence et me contente de simplement tenter de reprendre mon souffle, appuyé contre le dos du canapé du salon. Reprendre son souffle, c’est bien. Quand on y arrive, c’est bien. En théorie, ça aurait dû être aisé. En pratique, ça ne l’est absolument pas. Ca l’est encore moins quand il me relève de force et que j’ai l’air d’un paraplégique qui a perdu toutes ses forces dans ses jambes. Elles tremblent, elles vacillent, elles portent si peu mon poids que je suis obligé de me retenir à ses poings contre mon col pour m’assurer une certaine stabilité. Mes oreilles sifflent, ma tête explose et pourtant je prends encore et toujours le temps de me souvenir de chacun de ses traits, pour mieux pouvoir me l’imaginer en Enfer. Ma cuisine, il peut aller se faire voir pour que je lui en parle, ce connard. Tu t’es déjà cassé quelque chose ? Une cheville, un poignet ? Mes lèvres bougent, elles ragent, elles s'énervent. J’aurais voulu dire va te faire foutre et, au fond, c’est ce que je pense avoir dit. Finalement, seules les consonnes franchissent la barrière de mes lèvres et cela ne ressemble à rien si ce n’est “Vvv t’f … rrr … f - treee”. Les muscles de mon visage me répondent finalement aussi bien que mes jambes, ce qui n’est une bonne nouvelle que pour lui - même si cela ne fait que retarder sa mise à mort, pour le jour où je le retrouverai. Juste pour savoir. Je n’aurai rien besoin de savoir en plus, pour le tuer. Je pourrais lui briser chaque os ou lui enlever la peau lambeau par lambeau que cela ne me ferait ni chaud ni froid. “Crève.” Je fulmine une dernière fois, rassemblant toutes mes forces dans une dernière réponse pathétique qui n’est finalement que le reflet de mon état physique.











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Message(#) Sujet: Re: but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) EmptyVen 20 Nov 2020 - 0:22


Ce n’est pas ton combat, Rudy. C’est ce qu’il devrait se dire, présentement. C’est ce qui ne lui a pas ne serait-ce qu’une seconde effleuré l’esprit, face à Raphael. Il aurait été facile de lui faire changer d’avis, de lui montrer qu’il se lançait dans une vengeance inutile, qu’il avait plus à y perdre qu’à y gagner. Pourquoi diable ne réfléchit-il jamais ? Pourquoi ne prend-t-il pas la peine de peser le pour et le contre ? Pourquoi est-ce qu’il fonce toujours tête baissée et poings armés, même quand il pense ne pas pouvoir s’en sortir ? Sonner à cette porte était une erreur, donner le premier coup une bêtise. Prononcer le nom de Raphael, ça, c’était la goutte de trop : le dernier élément qu’il lui fallait pour se faire une place au chaud dans ce cercle vicieux qui est doucement en train de s’installer. Auden a attaqué Raphael car il avait ses raisons, Raphael utilise Rudy pour se venger de lui bien des années plus tard. Il n’a aucune idée de ce que sera la riposte de l’artiste, mais il est sûr qu’elle sera sanglante, qu’il sera sans pitié quand lui viendra son tour d’agir comme un animal, d’oublier ce qu’est l’humanité. Mais pour l’heure, Rudy n’a pas le temps d’y réfléchir. La suite de son agression se dessine dans son esprit et il n’imagine pas les conséquences. Il ne voit que le plaisir qu’il va en retirer, lorsqu’il aura enfin achevé sa quête, lorsqu’il quittera le domicile du peintre. Vvv t’f … rrr … f – treee. Il n’arrive même plus à parler convenablement, qu’en sera-t-il quand il en aura terminé ? L’ancien prisonnier se le demande alors qu’il observe la pièce dans laquelle ils viennent d’arriver. Il analyse la situation et comprend que la cuisine doit se situer non loin d’eux, à quelques pas, dans une autre pièce. C’est mignon. Il dit, il répond. Le brun relâche sa proie pour aller s’assurer que la pièce qu’il recherche est bien là où il l’espère, puis il revient vers Auden qui retrouve la parole dans un élan de courage – ou de stupidité. Crève. Il lève les yeux au ciel pour marquer son ennui face à ce mot, puis lui redonne un coup dans l’estomac pour le forcer à se plier et à le suivre jusqu’à la cuisine. La suite, il ne le voit pas réellement venir lui-même. Il en a assez de jouer avec lui, il est temps de passer aux choses sérieuses et d’abréger son séjour – il ne sait pas combien de temps Raphael va retenir Ginny, mais moins de temps il passe ici, plus vite il sera en sécurité loin des ennuis. Le brun le pousse contre le comptoir et ouvre tous les tiroirs à la recherche d’un torchon. Il arrête son regard sur les couverts mais fait le choix d’ignorer les couteaux – il n’est pas ici pour le tuer, même si l’envie de le faire ne lui manque pas. Quand il trouve finalement ce qu’il recherchait, il s’approche d’Auden et l’attrape par la mâchoire. J'pense que tu vas avoir besoin d'ça. Qu’il dit, en le forçant à ouvrir la bouche pour lui enfoncer le tissu à l’intérieur, au maximum qu’il le peut. La suite est écrite et il est sûr que l’aîné l’a sentir venir avec ses questionnements sur ses précédentes fractures. Il attrape son bras et le force à le déplier contre l’un des placards, l’avant du bras vers celui-ci pour donner un grand coup de pied dedans, de toutes ses forces tout en tirant sur sa main. Il entend le craquement, il entend la douleur mordue dans le torchon, il voit le visage du peintre se décomposer. Et c’est suffisant, parce qu’il a fait ce que Raphael attendait de lui. Jambe pour bras, il l’avait dit, il l’avait promis, il l’a fait. Maintenant, tu pourras dire que tu t’es d'jà cassé quelque chose. Dernière phrase pour marquer le coup, et le brun l’abandonne là, au sol : il n’appelle pas une ambulance, il ne s’assure pas qu’il va réussir à le faire lui-même ou à se remettre de ses autres blessures physiques. Il l’abandonne, là, seul, comme il l’a lui-même fait il y a des années pour son ami. La vengeance est complète et lui plaît énormément, à Rudy. Il a beau essayer de se repentir de ses péchés, il est et restera toujours un homme qui aime la violence, qui se complaît dans ce monde-là. Il l’a prouvé ce soir, il est certain qu’il aura à le reprouver par la suite.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) but with the beast inside, there's nowhere we can hide (auden) EmptySam 21 Nov 2020 - 19:12



Tout le monde sait que je ne sais pas obéir aux ordres. Tout le monde sait que peu importe ce qu’on me dira, ce qu’on me demandera, ce qu’on voudra de moi alors je ne saurai encore et toujours faire que l’inverse. J’ai beau tenter de résister de toutes mes forces à sa demande, force est de constater que cela ne fait que rendre le tout plus douloureux encore. Ma mâchoire se serre davantage, il force et me fait mal pour l’ouvrir - quand bien même la douleur n’est rien comparée à ses coups précédents, dont celui dans le ventre qui me prive encore de la majorité de mon souffle. Je ne sais pas ce qui me rend le plus fou, entre le fait de le voir parader chez moi comme s’il était maître des lieux ou celui d’être incapable de l’empêcher de le faire. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, pourtant, mais cela ne change rien au fait qu’il est libre de ses allers et venus et que ce n’est qu’une raison de plus sur la liste déjà longue de pourquoi je le déteste. Il vient de se faire une place de choix dans la liste des quelques personnes que je jure de tuer dès que je les recroise. Je pense même qu’il vient de détrôner Saül, c’est pour dire.

J'pense que tu vas avoir besoin d'ça. J’ai envie de lui recracher mon torchon dans son visage et pourtant l’espace d’un instant il n’est plus possible de ne lire que de l’appréhension sur mon visage. N’allez pas associer ça à de la peur, c’est stupide et cela n’a rien à voir. Ce n’est pas aussi fort non plus et cela ne devrait même pas être comparable. Je n’ai peur de rien ni de personne, et surtout pas d’un homme en son genre. Dans d’autres circonstances, il n’aurait jamais pu avoir l’avantage. Dans d’autres circonstances, absolument tout aurait été différent. Il n’a eu que de la chance ce soir. Il est arrivé au bon moment, c’est tout ce qui a pu l’aider. Je sais déjà contre quel rebord de meuble j’aurais plaqué la moitié de son visage et contre quels autres endroits le coup du lapin aurait pu être la conséquence la moins fatale - comprenez là que si j’en avais eu l’occasion, je n’aurais pas eu de remords à le tuer. Territoire ennemi oblige, il aurait dû s’attendre à toutes les conséquences qui soient. En attendant pourtant, j’en suis à mordre mon torchon à m’énerver à l’intérieur et à rager en silence puisque de nous deux, il reste éternellement celui qui fait le plus de bruit, avec ses mots de merde.

Jusqu’à ce que ce soit mes os qui reprennent le relais, à un moment. Je pensais qu’il voulait que j’attrape la sauce piquante en haut sur l'étagère, peut-être. Ça aurait pu. Enfin ça, cette blague de merde, je n’y pense qu’après coup. Ce soir-là j’étais simplement occupé à trouver des méthodes pour continuer à respirer et à tenir sur mes deux jambes, ce qui n’était pas aussi facile que ça en a l’air. Y’en a deux, de craquements. Ils sont proches mais justement, ils sont ils. Et ça, ce n’est que le bruit. Horrible, dégoûtant. Mais ce n’est qu’un bruit. Je ne parle pas ensuite de la douleur. Elle n’est arrivée qu’après, la douleur, allez savoir pourquoi. Une fois là, pourtant, elle n’est plus jamais repartie. Maintenant, tu pourras dire que tu t’es déjà cassé quelque chose. Faut pas que Ginny voit ça. La seule chose que je ne cesse de me dire, c’est qu’il ne faut pas qu’elle voit ça. Le désordre, le sang. Moi. Elle ne doit vraiment pas voir ça. Et la dernière chose que je vois, à mon tour, c’est le monde qui s’écroule peu à peu quand je passe d’1m80 à 1m10 et qu’au niveau du plan de travail, mon bras me lâche, incapable de retenir ne serait-ce le haut de mon corps. Ce qu’il y a de bien avec le sol, au moins, c’est qu’on ne peut pas tomber plus bas.











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