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 You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve

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Message(#) Sujet: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 16 Juil 2020 - 1:05


Comment était-il censé se comporter à ce genre d'événements? Zeke ne connaissait pas la réponse, loin de là même. Il n'avait aucune connaissance dans tout ce qui consistait à sortir, encore pire lorsqu'il était question de sortir à deux pour mettre sur les rails une relation naissante. Autant dire que le grand brun ressentait une certaine pression en terminant de boutonner sa chemise, celle qu'il pensait être la plus appropriée pour de telles circonstances sans savoir s'il avait raison ou bien largement tort. Il espérait qu'Eve lui dirait ce qu'il en était pour ne pas réitérer l'erreur si c'en était une. Ezechiel voulait faire les choses bien, dans les règles, ou en tout cas, avec l'envie que Zimmer passe un bon moment à ses côtés, elle qui avait l'air d'adorer l'endroit où il devait l'emmener. Ce n'était pas vraiment le genre de Zeke de se plonger dans un monde plus enfantin, terre à terre comme il pouvait l'être mais il tenait avant tout à lui faire plaisir. Alors, il alla se perdre quelques minutes dans le jardin que sa mère entretenait pour lui usurper quelques fleurs qui ne lui manqueraient certainement pas, persuadé qu'elle ne le remarquerait même pas. Ce n'était clairement pas son genre d'agir ainsi mais il n'y avait pas le moindre fleuriste à des kilomètres à la ronde et Ezechiel ne tenait absolument pas à arriver en retard. Il ne devait pas inquiéter Eve dès le premier rendez-vous, ce n'était pas ainsi qu'il conserverait ses faveurs. Mine de rien, Blythe avait toujours peur que la jeune femme le fuie ou lui claque la porte au nez, comme d'autre avant elle. Cette fois, le grand bûcheron voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour la garder non loin de lui parce qu'il appréciait être avec elle, avec ses enfants et se laisser porter par les vents. Il ne savait donc pas du tout où il allait en grimpant dans son véhicule parfaitement dans les temps, son bouquet de fleurs improvisé près de la boîte à gants. Il y glissa d'ailleurs un petit cadeau à l'intérieur, sans savoir si Eve aimerait cette petite figurine qu'il avait fait d'elle, comme il lui avait promis d'essayer. Il y avait passé un temps fou la veille, recommençant mille fois l'entreprise mais Zeke s'était rendu à l'évidence qu'il ne pourrait pas réaliser mieux que la dernière en date pour cette fois. Au final, il prit la route pour l'appartement de la jeune femme, toquant à la porte à l'heure pile, ni plus ni moins. Angoissé qu'il était sans forcément s'en rendre compte, le brun épousseta sa chemise avec nervosité avant de passer une main agile dans sa chevelure pour la discipliner un peu, question de principe. Il prit une grande inspiration ensuite, attendant qu'elle ouvre la porte. Qu'il puisse de nouveau retrouver son coeur car, là, Ezechiel n'était plus qu'un grand bonhomme paniqué à l'idée de mal faire. De rater la soirée dont Eve avait sûrement rêvé depuis un long moment.

@Eve Zimmer
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 16 Juil 2020 - 14:34


Le fameux jour était arrivé. Et dire que j’étais nerveuse serait un euphémisme. En effet, depuis que j’étais tombée du lit ce matin -oui, oui tombée- je n’ai eu que cesse de courir partout. Aller au travail pour continuer ma fresque, passer chercher ma robe chez le pressing, m’occuper des enfants, emmener tout le monde au parc, et coller tout le monde chez la voisine pendant que maman se préparait. Parce qu’il y avait du boulot. J’avais encore eu la bonne idée de me prendre un pot de peinture bleue sur la tête le matin-même et par conséquent, cela avait teint un peu mes cheveux. Trois shampoings, trois lavages et ma peau était impeccable mais mes cheveux avaient une légère teinte bleutée sans que je le veuille vraiment. Merde. Avec un peu de chances, Zeke ne remarquerait rien. Sachant que j’avais les cheveux arc-en-ciel (merci les craies colorantes) quelques jours auparavant, me voilà sosie officielle de la Schtroumpfette. Je peinais à passer la robe avant de me rendre compte que le haut était transparent. Enfin, pas transparent dans le genre vulgaire mais on voyait mon top à paillettes en-dessous. Décidément. J’allais ressembler à une boule à paillettes bleue. Le cœur battant à tout rompre, je m’évertuais à me maquiller alors que Mozart ne cessait de passer entre mes jambes et que j’étais loin d’être prête. Il faut dire que je n’avais pas prévu l’incident du matin. Je me saisis d’un ruban en soie noire pour le nouer mes cheveux et chercher après mes chaussures lorsqu’on toqua.
Et je ne suis pas prête.
Du tout.
Merde, merde, merde. Je me relevai presque en courant avant de manquer de me prendre les pieds dans le chiot qui vint hurler à la mort derrière la porte. Chien très très bruyant les beagle. « Mozart, tais-toi, dis-je en ouvrant la porte. » Puis mon regard s’arrêta sur Zeke. Il avait mis une chemise. Je clignai des yeux avant de lui sourire. « Bonsoir amour. » Doucement, je me mis sur la pointe des pieds pour venir poser mes lèvres sur les siennes avec difficulté avant de me reculer. « Tu es très élégant. » Je m’éclipsai pour le laisser passer. « Je suis désolée, je suis pas encore prête. Lisa a joué avec mes chaussures et je ne les retrouve plus du tout. Mozart arrête. » Le chiot sautillait à côté de moi, visiblement heureux qu’on ait de la visite avant de retrouver mes chaussures, victorieuse. Je les glissai à mes pieds avant de venir me rapprocher du géant. « Voilà, je suis toute à toi. » Le chiot poussa un glapissement sonore en m’interrompant. Oui, vraiment trop bruyant. Et encore si les enfants l’avaient entendu arriver, ils risqueraient de débarquer comme des boulets de canon à tout moment. Car dans cette histoire, je ne savais pas qui aimait plus Zeke ? Les enfants ou moi ?
La question était en cours de réflexion.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 16 Juil 2020 - 17:49


Il n'avait pas lu le manuel en se préparant ce soir-là. Zeke savait juste qu'il devait être le plus élégant possible, autant dire que ce n'était pas chose aisée quand on comptait le nombre de fois où il allait faire les magasins de vêtements. Et encore, il n'était pas du genre à acheter les derniers apparats à la mode, lui qui passait son temps dans la boue à la ferme ou à la scierie, autant ne pas s'encombrer de matériaux superficiels. Alors, il avait fouillé jusqu'au tréfonds de son armoire pour retrouver sa chemise la moins abîmée et qui semblait être le plus proche des attentes qu'on pouvait avoir d'un rendez-vous galant. Le stress monta bien vite après qu'il eut entamé la route jusqu'à chez Eve alors que le tout semblait ridicule. Ils avaient déjà partagé plusieurs moments en tête à tête: certes, ils n'étaient pas habillés sur leur trente-et-un à ce moment-là mais les circonstances n'étaient pas tant différentes de ce soir-là, si? Ezechiel n'en avait aucune idée dans le fond, il voulait juste croire que tout se passerait pour le mieux, novice qu'il était dans cet exercice. Pour l'occasion, il avait quand même recueilli quelques fleurs et posé la statuette à l'effigie d'Eve entre deux plants, tenant le tout fermement dans sa main en attendant qu'elle lui ouvre la porte. Il ne compta pas les secondes jusqu'à ce que la jolie blonde apparaisse derrière le cadre, définitivement beaucoup plus élégante que lui. Non, belle, Eve était belle et le pauvre Zeke ne pouvait même pas prononcer un mot pour le signifier. A la place, il resta planté là à la regarder bouger dans tous les sens à la recherche de sa paire de chaussures apparemment dissimulée par sa fille plus tôt dans la journée. Le chien trépignait à ses chevilles et Blythe ne le réalisa pas tout de suite, recevant le doux baiser de Zimmer sur ses lèvres avant d'arborer un joli sourire pour s'agenouiller et offrir la caresse tant attendue au chien surexcité de cette nouvelle arrivée. "Prends ton temps." Quelle entrée en matière Ezechiel, vraiment. Il s'en voulut instantanément et reprit sa position sur ses deux jambes, observant finalement Eve avec ses deux chaussures aux pieds. "Tiens. Je t'ai apporté ça." Il lui tendit les quelques fleurs du jardin de sa mère, ne laissant pas voir forcément la petite figurine en bois, grand bêta. "Je réalise maintenant que c'est rien quand je te vois comme ça." Il aurait pu être éloquent, Zeke aurait franchement aimé en être capable mais les mots restaient coincés au niveau de sa gorge, quel enfer. "On part maintenant?" Il aurait vraiment dû lire la notice avant de s'engager car il se sentait nul comme jamais jusqu'ici. Blythe se torturait déjà l'esprit pour cela, mais bien sûr, en silence, alors qu'il tendait un bras timide à Eve, n'osant rien de plus. Comme toujours.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 16 Juil 2020 - 18:22


Il y a un truc à savoir sur la famille Zimmer : nous pourrions faire tous les efforts du monde mais nous ne serons jamais organisés. Ma fille avait hérité de moi puisqu’elle essayait de s’ordonner mais sa propension à ne pas se lever le matin remettait tout en perspective. Un peu comme moi. Zeke l’avait vu lorsque j’avais dormi avec lui les deux fois, je me levai toujours à la dernière minute et après je courrais partout. Enfin, ça c’était quand je dormais. Et je ne dormais bien qu’en sa présence. Le reste du temps, je restai debout à faire des tâches ménagères ou de la peinture. Du coup, je collais encore plus de bordel. Comme ce soir où je m’étais débattue pendant des heures pour me rendre présentable. Là où un homme avait juste à enfiler une chemise, je devais me laver, me parfumer la peau, me coiffer, me maquiller et essayer de faire disparaitre cette fichue couleur bleue. Pas une mince affaire. J’ai passé tellement de temps dans la salle de bain, que je suis aussi nerveuse qu’une souris piégée alors que Zeke arrive. Puis il a cette faculté de me calmer avec un simple regard. Mon sourire s’agrandit alors que je lui ouvre pieds nus, faisant barrage avec le chiot qui veut s’enfuir. Les gros doivent dormir dans leur coin, ne trouvant pas d’intérêt à tout ce battage. Quoique j’ai pu voir de l’incompréhension dans le regard de mon chien alors que j’enfilai une robe. Moi qui n’en mets jamais. Je lui ouvre donc la porte après l’avoir dispensé d’un baiser chaste pour repartir en quête de mes chaussures. "Prends ton temps. » je pense que je suis trop absorbée par mes chaussures pour voir le trouble qui s’emparait du grand brun. « non mais j’aime pas être en retard, dis-je sans reprendre mon souffle, en plus j’ai eu l’idée de me renverser un pot de peinture sur la tête donc j’ai les cheveux d’une drôle de couleur. Ahlalala j’te jure, une vraie calamité. » Je fis un geste victorieux avant de mettre mes chaussures en sautillant comme une gamine surexcitée. "Tiens. Je t'ai apporté ça." Je levai la tête pour la tourner vers lui et rougir. Instantanément car on ne me faisait jamais de cadeaux. Je m’approchai avec un petit sourire timide sur les lèvres avant de venir caresser ses doigts n’osant toucher les fleurs. « Oh mais fallait pas, murmurai-je. » Je vins me pencher pour voir la petite figurine entre les feuilles. Délicatement, je la pris avant de courir vers mon bureau pour prendre mes lunettes de vue. « C’est moi ? » Mes joues se firent plus brûlantes alors que je me tournai vers lui, profondément émue. « Je doute d’être aussi jolie mais c’est trop chouette. » Je me mordillai la lèvre inférieure avant de venir l’aligner avec mes autres créations. Puis, je vins reprendre les fleurs que je posai dans un vase avant de me jeter au cou de Zeke. "Je réalise maintenant que c'est rien quand je te vois comme ça." Je posai un index sur sa bouche avant de venir déposer des baisers sur son visage, trop affectueuse. Enfin l’attaquer avec des baisers serait le terme le plus exact tout en le remerciant entre chacun d’entre eux. Je frottai doucement mon nez contre le sien avant de retrouver la terre ferme. Mon sourire d’écureuil sur le visage. "On part maintenant?" Je le fixai avec une petite moue avant de venir saisir son bras et lever l’index. « 3, 2, 1, décomptais-je alors que la porte s’ouvrit avec fracas. » Lisa déboula en courant avant de venir se jeter sur mon copain suivi par le petit frère qui trottinait. « Zeke, Zeke j’t’ai fait un dessin. J’voulais te le donner avant que tu partes avec Maman. » Jacob tira sur la manche du géant alors que j’étouffais un éclat de rire. « Peut ramener une peluche à Jacob, s’teuplé ? » Cette fois-ci, j’étais morte de rire avant d’attendre que l’effusion de la part des petits soient terminés. Je levai les mains en signe de paix. « Je te l’ai dit qu’ils t’aimaient beaucoup hein. Ils voulaient te faire la surprise. » Je me postai dans un coin avant de voir ma voisine arriver sur le seuil, prête à les reprendre pour la nuit.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 16 Juil 2020 - 19:50


Son mode de vie n'avait rien de très intéressant et le pauvre Zeke ne savait clairement pas comment se comporter en société pour cette même raison. Il avait bien essayé de s'intéresser à tout ce que ses parents pouvaient dire des uns et des autres mais le grand homme n'arrivait pas à trouver le moindre intérêt à ses discours sur les interactions sociales, il ne s'y retrouvait pas. De toute évidence, Ezechiel ne savait pas réellement parler, on ne lui avait jamais vraiment laissé sa place au sein de sa famille, tout le monde se concentrant toujours sur les ambitions et les états d'âmes de son frère cadet. Par instinct sûrement, le grand Blythe finissait toujours par se faire disparaître, laissant Yele briller sous le feu des projecteurs alors qu'il tâchait de vivre avec sa peine d'être toujours aussi seul et incompris. Il n'avait même pas été envieux de tout ce que son frère avait pu obtenir en osant demander ce qu'il désirait réellement, ce qui se résumait à sortir d'ici et ne plus jamais revoir la forme de la ferme un jour. Zeke, lui, ne demandait jamais rien. Il s'exécutait et se laissait maltraiter par les autres si cela pouvait les aider à passer leurs nerfs: dans tous les cas, il ne prenait jamais rien pour lui et ne semblait blessé par rien. En apparence, bien sûr. Ezechiel était définitivement humain et il le prouvait à ce moment-là alors qu'il recevait l'accueil d'Eve, ressentant au fond de lui un vent de panique à l'idée qu'il ne savait pas du tout ce qu'il était censé faire dans ces circonstances si singulières pour lui. Ne rien dire, faire taire son coeur et ses pensées, poser ses yeux sur la chevelure légèrement bleuté de Eve et sourire, c'était tout elle de se renverser de la peinture dessus. "Et ça te va bien aussi, le bleu." Il osa poser sa main sur une de ses fameuses mèches colorées, ne se débarrassant pas de son sourire dans le même temps. Plutôt l'inverse puisqu'il avait fini par partager avec Zimmer ses petits cadeaux, rien de grandiloquent mais la jeune femme semblait réellement heureuse de les recevoir. Il la vit bouger dans tous les sens pour s'occuper des fleurs et poser la statuette au milieu des quelques autres créations de son fait. Au final, elle vint se perdre entre les bras de Zeke qui la rattrapa in extremis, définitivement surpris par une telle réaction de sa part. Il se mit à rire en recevant ses multiples baisers et remerciements, il n'avait pas l'habitude mais c'était plaisant, mine de rien. "Oui, c'est toi. Et c'est pas grand chose. Je t'avais promis d'essayer." Il n'allait pas lui dire qu'il y avait passé un temps fou à recommencer cent fois, c'était un détail que Zeke garderait forcément pour lui, tout ce qui comptait résidait dans la réaction de la blonde qui retrouvait le sol. Ils avaient l'air d'être fin prêts à quitter les lieux pour la fête foraine... Du moins, ils l'étaient jusqu'à ce qu'Ezechiel voie les deux tornades le happer pour qu'ils lui offrent cadeaux, marques d'affection et à peu près tout ce que Blythe ne connaissait pas dans son mode de vie morne. "Merci, Lisa. High five, Jacob. Vous préférez quoi comme peluche? Ou autre chose pour toi, Lisa." Il comptait clairement leur ramener un petit quelque chose, tendant sa main vers Jacob avant de sentir ses yeux s'émouvoir du dessin de la petite. Il l'emporta dans sa poche, décidément tendre dès qu'il s'agissait de ces petits. La voisine arriva à ce moment-là pour calmer la petite bande néanmoins et Zeke put alors se concentrer sur sa compagne pour la soirée. "J'ai de la chance d'avoir des Zimmer dans ma vie, apparemment." Il lui sourit doucement avant de l'inviter à sortir de l'appartement pour qu'ils puissent se diriger vers la voiture et surtout, commencer ce fameux rendez-vous dont Zeke avait eu si peur toute la journée. Si la soirée finissait comme elle commençait là, il n'avait pas de doute qu'il passerait un de meilleurs moments de sa vie.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyVen 17 Juil 2020 - 11:25


Là où la ferme de Zeke était apaisante par son silence, chez moi cela grouillait toujours de bruit. Entre les chiens loin d’être discrets, une maitresse qui n’en loupait pas une et des enfants en bas âge qui repeignaient les murs car c’était joli. Il y avait toujours de l’animation et c’était sans doute pour ça que j’avais tant apprécié un peu de moment de paix lors de mon séjour reposant chez les Blythe. Il était clair que remplissant le double rôle de mère et de père, j’avais besoin de souffler un peu et de peut-être me reposer un peu les épaules d’autrui. Chose que je ne savais pas faire. Du coup, je finissais relativement maigre et épuisée le soir en regardant le mur pour me demander ce que j’avais fait de ma vie. Des fois, j’aspirai à de la tranquillité, pendant environ trente secondes avant de reprendre ma course. Certains avaient soupçonné une maladie durant mon aventure au Roa mais les faits étaient simples, j’étais hyperactive et je ne savais pas me poser. Ce soir en était une preuve supplémentaire. Je courais dans tous les sens depuis que j’avais ramené ma robe. Rendant mon corps nickel, l’embaumant dans un pot de crème à la senteur fleurie (en espérant qu’il aimerait l’odeur de lavande), essayant de gommer cette affreuse couleur bleutée qui n’avait rien à voir avec celle que j’avais porté jadis. Bref lorsqu’il débarqua, ce fut un peu comme les Américains sur les plages de Normandie. La Seconde Guerre Mondiale, Tchernobyl et la Guerre d’Irak, toutes en même temps. "Et ça te va bien aussi, le bleu." Je le laissais jouer avec quelques mèches de cheveux avant de lever les yeux vers lui. « Mais j’avais passé du temps à les rendre arc-en-ciel. » Désespérante avec mes couleurs de cheveux changeantes. Je pris donc le téléphone qui trônait sur la table avant de lui montrer la photo prise à l’aquarium avec Jacob. « En fait, pour certains se sont les tatouages, pour d’autres les piercings, moi j’utilise des craies spéciales pour colorer mes cheveux. Ça reste une semaine environ avant que je redevienne blonde. Et ça va selon mes humeurs. Quand je suis triste, ils sont bleus et quand je suis contente ils sont soit roses, soit arc-en-ciel. Et là, comme j’étais contente, j’avais fait du pastel. » Je baissais la tête, résignée à ressembler à un personnage de cartoon pour la soirée, attristée. Chacun y allait de sa bizarrerie. Et j’aimais bien me faire de légères couleurs de temps en temps pour égayer ma vie et essayant d’y mettre un peu de couleurs. Je m’attardais sur les présents offerts par le grand brun qui semblait intimidée, presque apeurée de me les donner. Je pris soin d’observer la petite figurine avec mes lunettes afin d’en voir tous les détails pour venir la ranger à sa place et sauter dans les bras de Zeke. Sans doute suis-je trop démonstrative ? Mais son rire me réconforta sur le fait que cela ne le gênait pas tant que ça. "Oui, c'est toi. Et c'est pas grand chose. Je t'avais promis d'essayer." Je lui servis un sourire candide avant de venir effleurer ses lèvres, redressant mes lourdes lunettes rondes sur mon nez. « Bah c’est très joli. » Mes doigts jouèrent avec ses cheveux avant que je n’en vienne à retrouver le sol. « Oui, oui je porte des lunettes. Enfin j’en ai besoin pour le travail pour voir tous les détails. » je les ôtai avant de venir les poser alors que nous étions prêts à nous en aller. Sauf que je me stoppai en attendant le coup de tonnerre. Une blonde suivie d’un gamin aux cheveux qui fonçaient débarquaient sur nous comme des furies. J’avais presque de la peine pour le pauvre fermier qui devait se demander où il était tombé. Jacob vint se placer derrière moi pour me glisser quelque chose dans la main avant de retourner voir Zeke. Si jamais le brun doutait de sa place dans la famille, il avait les quelques réponses à ses questions. "Merci, Lisa. High five, Jacob. Vous préférez quoi comme peluche? Ou autre chose pour toi, Lisa." J.J vint toucher la main du grand brun avant de pousser un cri de ravissement tandis que ma fille sautillait, montée sur ressorts. « Une couronne de princesse, une couronne de princesse. » Un diadème plutôt mais je me hasarderai bien de la reprendre. « Maman m’a achetée une jolie robe donc je veux être une princesse. » Je secouai la tête en levant les yeux au ciel avant qu’Anna ne nous les reprenne avec Mozart au passage. Je suivis Zeke jusqu’à la sortie avant de me stopper devant l’imposant véhicule. Je ne saurai jamais conduire un truc pareil. "J'ai de la chance d'avoir des Zimmer dans ma vie, apparemment." Je relevai la tête vers lui. « Ah bah je te l’ai dit, ils t’ont adopté. On est un peu cassés et ma famille est pas très grande mais tu en fais partie maintenant. Et ce n’est ni remboursable, ni échangeable. » Je lui glissai un clin d’œil avant de monter sans tomber malgré la présence de petits talons. « Mais tes parents sont chouettes aussi. Ils vont bien d’ailleurs ? » Pour le peu que je les avais vu, n’ayant pu sortir que très peu de phrases tant j’étais nerveuse. Je pris doucement sa main pour venir la porter à mes lèvres. Lèvres qui ne s’étaient pas départies de leur sourire depuis que je l’avais retrouvé.


Dernière édition par Eve Zimmer le Mar 21 Juil 2020 - 13:17, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyDim 19 Juil 2020 - 17:57


Le concept de famille lui était étranger depuis un long moment, lui, pauvre être solitaire qui n'avait jamais su conserver des contacts étroits avec les quelques cousins qui devaient habiter non loin de Brisbane. En général, l'intérêt qu'on portait au grand Blythe s'évanouissait très rapidement, sûrement parce qu'il répondait de manière drastique aux questions qu'on lui posait, juste par timidité. Il ne savait pas comment agir quand on avait envie d'en apprendre plus sur sa personne et l'appréhension le faisait se renfermer comme une huître. Au moins, Zeke trouvait peu à peu des échappatoires: pas forcément là où on les attendait, passant son mal être profond dans un art inconnu de la plupart des âmes vivantes de cette planète mais c'était déjà un début. Il en avait besoin depuis six bonnes années, depuis qu'on l'avait forcer à se retrouver seul au beau milieu des plants du potager, présageant une existence bien morne sans l'aide précieuse à ses côtés. Bien des années plus tard, Ezechiel découvrait peu à peu les joies de ne plus être cet homme qui se refusait au monde: il en avait encore peur certes mais il prenait les devants, acceptant un peu plus d'avoir des failles que d'autres pourraient exploiter s'il se montrait un peu trop. Il avait pris ce risque en s'offrant à Eve, en lui dévoilant par quelques indices la personne qu'il pouvait être mais la jeune blonde en faisait de même de son côté. La preuve, elle parlait, lui indiquant une de ses vieilles coutumes, qui changeaient selon ses humeurs et ses délires artistiques du moment et cette simple explication fit sourire Zeke. Il ne dit rien pourtant, se contentant de célébrer l'unicité de Zimmer avec un passage de ses doigts dans ses mèches colorées, juste avant que le bruit gronde autour d'eux. Les enfants hurlaient d'excitation juste à côté d'eux et Blythe n'eut pas vraiment le temps d'apporter de conclusion au fait qu'Eve portait des lunettes. "Princesse, noté." Pour sûr qu'il ramènerait un ou deux cadeaux supplémentaires, juste au cas où car quand il était question d'enfants, Blythe ne voulait pas faire dans la demi mesure, au contraire, il souhaitait qu'ils aient tout ce qu'il n'avait jamais pu avoir de son côté. Moqué, humilié, recevoir l'amour des autres s'était avéré compliqué à partir de cette enfance si tortueuse mais de nouvelles perspectives s'annonçaient pour lui maintenant que les enfants quittaient les lieux, eux deux peu après pour prendre la route. Le chemin jusqu'au parc n'était pas très long et Zeke ne se pressa pas vraiment, la sécurité avant tout. "Je devrais m'y faire." Ce n'était peut être pas grand chose comme cadeau aux yeux d'Eve mais c'était quelque chose qu'il n'avait jamais pu obtenir donc beaucoup pour lui. "Ils sont aussi bavards que moi, désolé." A vrai dire, Zeke ne savait pas s'ils allaient bien, ils ne se posaient jamais ce genre de questions entre eux, les Blythe, préférant se concentrer sur les faits et l'entretien de la ferme. Le brun gara le véhicule et observa les manèges dès qu'il fut sorti de l'habitacle, un peu angoissé par tant de hauteur. "T'as déjà fait ça?" Les roues, les manèges à sensations, tout ce que Zeke ne se sentait pas de maîtriser ce soir-là, peut être même pas au prochain non plus.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyLun 20 Juil 2020 - 15:52


J’étais nerveuse. Car je n’avais jamais eu de rendez-vous amoureux. Ma relation étant interdite avec Pierre à cause de la faculté ainsi qu’avec Jacob où tout a été si éphémère, je n’en ai jamais eu. J’aurai pu en avoir un avec Kieran mais la chose fut étouffée dans l’œuf avant même que tout ne commence. Et puis, j’ai rencontré Ezechiel. Avec lui, les choses étaient simples. Un homme simple et pourtant si complexe. Car il ne parlait pas et que je devais apprendre à interpréter ses silences. Une nouveauté pour moi qui aime discuter, qui aime raconter ma vie à qui veut l’entendre. Et j’aimais tellement le son de sa voix que chaque parole était une douce mélodie à mon oreille. Il m’avait offert son regard et je l’avais accepté. J’essayais d’apprendre à le décrypter, de ne pas faire mal les choses. Et je suis venue lui confier mon excentricité avec une boule dans l’estomac. Et s’il pensait que j’étais trop folle et qu’il me tournait les talons ? Je l’interrogeai du regard avec mes grands yeux bleus, sentant mes joues se réchauffer alors que les doigts du géant passaient dans ma tignasse teinte. Le silence fut éphémère avant que ma marmaille ne débarque pour venir le saluer. Zeke était définitivement adopté par toute la fratrie. J’ai toujours vécu seule et je n’arrivai pas à croire que j’avais un semblant de famille. Des enfants, des chiens, des phasmes et un copain. Le tout était nouveau. J’ai toujours eu l’habitude de me débrouiller toute seule, remplissant deux rôles au lieu d’un. Sans avoir aucune épaule sur laquelle m’appuyer et là, la chose était si précieuse que je comptais la garder près de moi. Je comptais y faire attention car même s’il m’avait offert un bien précieux, il était plus cher à mon cœur que toutes les babioles qu’il y avait dans mon appartement. "Princesse, noté." Lisa regarda Zeke de ses yeux similaires aux miens avant de froncer le nez. La petite fille vint passer ses mains autour du géant comme si elle aussi avait capté la nervosité du Blythe alors que Jacob s’accrocha à sa jambe. C’est à ce moment que je sortis le téléphone pour prendre une photo et la coller en fond d’écran. « Maman, arrête avec les photos. Y’a plein de photos de toi sur son téléphone, clâma ma fille avec son sourire de peste. » Je rangeai le téléphone avant de venir rentrer ma tête dans les épaules pour suivre Zeke jusqu’à la voiture. Assise dans l’habitacle, je trépignai d’impatience comme une enfant alors que ma main serrait la sienne. "Je devrais m'y faire." Je caressai sa paume avec mon pouce sans cesser de regarder le trajet. « Tu sais, c’est nouveau pour moi aussi, confiai-je en baissant la tête, j’ai jamais eu de famille donc je sais pas trop comment on fait. » Mon affreux accent qui ne me permettait pas de faire des phrases correctement. Une diction exécrable et ce dernier ressortait alors que j’étais nerveuse, m’osant à interroger Zeke sur sa famille. Ses parents m’avaient fait forte impression et j’avais trouvé le cadre où il vivait idyllique. "Ils sont aussi bavards que moi, désolé." Je me tournai vers lui pour lui sourire tendrement. « pourquoi tu t’excuses ? Je les aime bien les Blythe. » Une fois arrivée, je sautai hors de la voiture avant de voir qu’il n’y avait pas trop de monde. Les gens désertaient les parcs d’attraction et je ne venais pas assez à mon goût. Perdue dans la contemplation des lumières, je ne remarquai pas l’air inquiet de mon compagnon. "T'as déjà fait ça?" Sa voix me fit tourner la tête alors que je m’approchai de lui. Ma main se perdit un instant sur sa joue tandis que je me mis sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur sa mâchoire, faute de pouvoir atteindre ses lèvres. . « Tous les ans à mon anniversaire. Depuis que j’ai l’âge de seize ans environ. Je vais dans une fête foraine et je laisse mes soucis sur le pas de la porte pour m’amuser. La seule fois où je l’ai loupé, c’est parce que j’étais à la maternité. Lisa est du 20 septembre et moi du 18. » Je fis la moue avant de venir glisser le petit porte-clés en forme de poisson-clown que Jacob avait choisi pour lui à l’aquarium. « C’est le petit qui l’a acheté. Il m’a demandé des sous pour l’acheter mais il est trop timide pour oser te le donner. » Je nouais nos doigts avant de sortir mon pass annuel et de lui tendre sa place. Épargnons-nous la queue aux caisses. « On va commencer doucement si c’est ta première fois. On peut faire quelques attractions familiales et au fur et à mesure si tu reviens avec moi, on fera une attraction à sensations pour t’habituer. » Je me stoppai à l’entrée avant de venir me perdre dans ses yeux un instant, avec un franc sourire collé sur mes lèvres. « C’est ma première sortie avec mon amoureux. Mais je suis sûre que ça va bien se passer, amour. » Je le couvai du regard, fronçant légèrement le nez, d’un regard sans doute trop mièvre.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyMar 21 Juil 2020 - 15:56


Il finissait par s'épanouir, à son rythme donc relativement doucement mais Zeke y arrivait peu à peu. Le monde était encore très flou pour lui, toujours enfermé au sein de sa ferme à éviter les interactions sociales le plus basiques. Il ne voulait pas paraître impoli mais cet univers l'effrayait plus qu'autre chose car le mal était clairement partout, ancré chez des personnes à jamais prêtes à faire tomber les âmes les plus pures. Pour autant, Blythe n'avait pas envie de rester pour toujours le garçon qu'il avait été, l'humilié à qui on n'adressait pas la parole parce qu'il faisait peur, qu'il était trop grand, qu'il marchait bizarrement et qu'il n'arrivait pas vraiment à articuler plus de deux mots dès lors qu'il se retrouvait en face d'un livre. Ezechiel avait tout de même survécu, pas sans séquelle forcément mais il avait tenu le choc, s'apprêtant à trente sept ans à découvrir l'attrait des loisirs communs. Autant dire qu'il était impressionné en arrivant à l'intérieur du parc de voir de si grands manèges, créations humaines démesurées. Il se rendait compte à cet instant que sa ferme n'était pas si grande qu'il pouvait l'imaginer, ce n'était qu'un petit bout de terre perdu au beau milieu de cette immensité qu'était l'univers. Et lui, le géant brun était tout aussi petit face à tout cela. Mais plus aussi seul car Eve lui présentait le potentiel d'avoir une famille légèrement différente de celle qu'il avait depuis l'enfance. En effet, ses parents n'étaient pas des personnes très bavardes: à ce sujet, ils lui ressemblaient beaucoup même si Zeke avait parfois rêve être quelqu'un d'autre qu'un Blythe taciturne et renfermé. "On verra bien. Tant mieux alors, si tu les apprécies." Il ne savait pas du tout si la réciproque était vraie car ses parents n'avaient pas mentionné Eve après son départ. Ils avaient fait comme si Zeke avait toujours ramené des gens à la maison alors que c'était une réelle première fois. Non, vraiment, ses géniteurs n'étaient pas du genre à venir se mêler de sa petite existence, même si quelques fois, Ezechiel aurait aimé qu'il montre plus d'intérêt frontal. "On y retourne pour vos anniversaires, alors?" Si c'était une tradition, Blythe ne voulait pas y mettre un terme, lui qui était le nouveau au milieu de toute cette affaire. Il souriait légèrement en sentant le bécot de Zimmer contre sa mâchoire, toujours aussi gêné face aux démonstrations d'affection, surtout lorsqu'elles étaient en public. Certes, il n'y avait pas foule mais on n'allait pas changer le brun brutalement, si? Il reçut le cadeau des mains d'Eve ensuite et on pouvait lire l'émotion dans ses prunelles si sombres, il n'avait pas l'habitude, Zeke. "C'est pour moi?" Que dire d'autre? Il était juste incrédule. "Il aura la peluche géante alors." Si c'était un échange de bons procédés, Blythe trouverait le meilleur cadeau de toute la fête foraine pour le petit garçon. Effectivement, il se dirigeait instinctivement vers le stand de tir, Zeke avait des compétences en tant que fermier et c'était peut être sa meilleure chance de ramener le nounours à la maison. "On fait ça d'abord, alors?" Bien sûr que tout se passerait bien puisqu'ils étaient ensemble et que Ezechiel apprenait doucement à s'extérioriser. Il relâcha le regard de la blonde en s'armant de la carabine et se concentrant au maximum pour réussir trois tirs d'affilée. A eux, le cadeau, sans aucun doute. "Tu veux essayer?" Il pensait à elle, toujours, car Eve était celle qui l'éveillait à tout ce que pouvait être la vie. Il était là, le réel cadeau à ses yeux.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyMer 22 Juil 2020 - 14:07


Jamais je n’aurai cru qu’un homme comme Ezechiel pourrait s’arrêter sur moi. J’y ai beaucoup repensé les dernières semaines et j’en suis arrivée à ce constat. Jamais, je n’aurai cru qu’un homme comme lui et une femme comme moi pourrions entrer en collision. Le hasard -ou plutôt un taré- nous avait mis sur la même route et les évènements s’étaient enchainés. Je n’ai jamais cru au coup de foudre car les précédents occupants de ma vie n’en ont pas été. Mais pour lui, ce fut le cas. Je ne dirai pas comme toutes les filles mièvres que j’ai su que cela serait lui lorsque j’ai plongé mon regard dans le sien mais mon cœur a perdu de ses moyens. Tu n’as peur. Tu ne me trouves pas bizarre. des mots qu’il m’avait dit lors de notre rencontre. Non, je n’avais pas peur et non je ne le trouvais pas bizarre. et pour cause que je dois l’être encore plus que lui. Je me rappelle encore de la vision que j’ai eue de lui lorsqu’il est venu m’arracher des griffes de mon agresseur : un chevalier. Avec le heaume, la cuirasse et tout ce qui allait avec. Un chevalier. J’ai un esprit qui aime inventer des choses fantasques et me retrouver avec mon opposé me fait du bien. J’aurai cru que je tomberai sous le charme d’un homme comme moi et j’aurai pu mais Zeke était différent. Il avait ce je-ne-sais-quoi qui vous fait stopper sur place et revoir la suite de votre existence. Bats-toi. Les mots étaient sortis naturellement et m’ont touchée. Tel un mantra, je les avais apprivoisé pour les faire miens. Et je ne cessai de le regarder, n’osant battre des cils de peur qu’il s’évapore comme un mirage. "On verra bien. Tant mieux alors, si tu les apprécies." J’osai un petit sourire timide, choisissant le silence pour une fois avant de regarder les manèges. J’étais petite, très petite et face à ça, je pourrais prendre peur mais j’étais à ma place dans cet élément. Je me souviendrai toujours de la première fois où j’ai mis les pieds dans un parc d’attractions. Le jour de mon seizième anniversaire, on m’avait mis un bandeau sur les yeux et emmener à Europapark. J’avais regardé les manèges avec les mêmes yeux émerveillés que ceux que j’ai maintenant. Bien qu’ayant peur du monde, je me sentais protégée en présence de mon géant ténébreux donc je ne courrais aucun risque. Et puis l’immersion était totale. On oubliait ses soucis à l’entrée du parc pour plonger dans autre chose. Un peu comme Alice dans le terrier du Lapin Blanc ou comme Wendy au Pays Imaginaire. "On y retourne pour vos anniversaires, alors?" Je me tournai vers Zeke, m’arrachant à la contemplation des lumières avant de lui sourire. « Pour le mien, oui. Pas pour les vôtres. » Un, deux, trois battements de cils. Je m’approchai de lui, n’osant le toucher car je pouvais lire dans son regard ébène qu’il était perturbé par tout ceci. Délicatement, je glissai ma main dans la sienne. « J’ai demandé à ta mère ta date de naissance. Tu comptais me le dire que t’étais né le 25 ou tu n’as pas jugé que fêter le jour de naissance soit important ? De toute façon, je suis en train de vous préparer une surprise. » A lui comme à Lisa car ils se ressemblaient énormément. Je n’aurai jamais cru la chose possible. Que le hasard puisse me mettre sur la route un homme qui caractériellement pouvait se rapprocher de mon ainée. Mais au moins, mon esprit créatif s’était mise en marche. Et je souffrais de ne pas avoir rencontré de personnes comme moi pour m’aider dans cette vaste entreprise qui allait me prendre du temps, un minimum d’organisation et de l’esprit. Après, j’avais encore deux mois devant moi donc largement de quoi faire pour fêter dignement les anniversaires de deux êtres qui m’étaient chers. Le sentant troublé, je m’autorisai à lui glisser le petit porte-clés que J.J avait choisi. Je me souviendrai longtemps de l’application qu’il avait mis à choisir, hésitant entre la méduse ou le poisson-clown. Pour venir me demander les quelques dollars que cela coutait et les donner à la vendeuse, content de son achat. Là-dessus, mon fils tenait de moi. Là où Lisa était assurément la copie conforme de son père, le petit avait beau avoir les yeux de son père, il avait le caractère et la maladresse de la mère. Ce qui n’était pas un cadeau en soi. "C'est pour moi?" Je vins hocher la tête avec un maigre sourire sur les lèvres. « Il a pris le temps pour choisir. Il a hésité entre la méduse et le poisson-clown longtemps. Puis, il m’a demandé l’argent pour payer. Il faut vraiment que je lui retire Lilo et Stitch. » Référence où la petite fille emprunte les quelques billets pour payer le chien à sa sœur, s’assurant que Stitch était à elle. « En fait, je suis la seule à ne t’avoir rien offert. » Je passai une main dans ma nuque, gênée. Consciente que lui m’avait fait un présent, que Lisa lui avait fait un dessin et Jacob donné un petit porte-clés. Nigaude. "Il aura la peluche géante alors." Et où allions-nous la mettre ? Je finis par hocher la tête avant de le suivre. Ou plutôt de trottiner derrière lui. Car quand Ezechiel faisait un pas, j’en faisais trois ou quatre. Le désavantage de ne mesurer qu’un mètre cinquante-deux. "On fait ça d'abord, alors?" De nouveau, je répondis par un sourire avant de le suivre jusqu’au stand de tir. Alors qu’il se concentrait sur sa tâche, je sortis mon téléphone pour le filmer. Je filmais tout de toute manière mais étant une première pour lui, je voulais garder une trace, un souvenir. Avant de laisser échapper un sifflement admiratif puis, je rangeai mon cellulaire alors qu’il tournait la tête vers moi. "Tu veux essayer?" Mais quelle mauvaise idée. « J’ai quoi si je loupe aucun tir ? Demandai-je avec un air taquin. » Je soupirai avant de fouiller dans mon sac pour sortir mon boitier de lunettes de vue et coller les grosses lunettes rondes sur mon nez. Sans commentaires. Puis, je passais à ses côtés avant de lui glisser un clin d’œil avant de faire craquer ma nuque. God damn, je n’ai pas fait ça depuis des années. Je me saisis de la carabine avant de me tourner vers lui. « Je te conseille de te mettre à l’abri ou de te baisser. Eve et fusil, ça veut forcément dire danger. » Puis, je me baissais, relevant légèrement ma robe au niveau de mes fesses avant de prendre une profonde inspiration. Et de dire en rafale. « Vous avez appris où à tirer comme ça ? » Je me tournai vers le teneur de stand qui me regardait avec des gros yeux ronds. « A Europa Park. Je vais vous prendre la tortue. » Je me tournai vers Zeke avant de lui rendre la carabine. « Je te laisse choisir pour J.J, amour. » Puis, je me saisis de mon bien avant de lui tendre. « Tiens, je pense qu’elle fait ma taille. T’auras qu’à la mettre dans ton lit quand je ne suis pas là pour me remplacer. Même si je doute qu’elle sente la lavande. » Une odeur caractéristique chez moi qui se voulait apaisante. « Au fait, tu dors où quand tu viens travailler en ville ? » Je m’avançai vers le premier manège avec de grandes enjambés théâtrales. Le palais du rire. Je lui montrai l’édifice du doigt avant de l’interroger du regard, sans que mon sourire n’ait quitté mes lèvres.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyMer 22 Juil 2020 - 17:07


Zeke n'appréciait pas plus que cela le jour de son anniversaire, sûrement parce que ce moment n'avait jamais été un jour de fête de là où il venait. On se lançait des banalités de plus par rapport à un âge croissant mais rien de plus joyeux que cela, pour le bonheur du Blythe. Il n'aimait vraiment pas être le centre de l'attention, préférant amplement se cacher derrière ses bottes de foin plutôt que de voir une foule de gens venir lui parler pour un événement relativement commun. Alors, ce jour-là, le vingt-cinq septembre, Ezechiel restait le plus souvent enfermé dans sa ferme à monter de nouveaux meubles pour ne pas avoir à penser au fait que les quarante années à arpenter cette planète approchaient à grands pas. Il n'y était clairement pas préparé, lui qui remettait toujours à plus tard ses pensées les plus existentielles, sachant fort bien qu'il était en retard dans tous les domaines de sa vie. A son âge, normalement, les personnes avaient déjà vécu une bonne partie des expériences fondamentales quand Zeke, lui, n'avait rien accompli d'autre qu'une fabrication d'un beau dressing pour sa tendre mère. Il ne voulait pas être pour toujours ce garçon qui n'avait rien à dire, qui n'avait pas plus quelque chose pour lui. Non, Blythe n'était plus ce bonhomme d'antan, celui qui subissait autrui plus qu'il ne le combattait, ce qui était fort dommage, de tous les points de vue. Aujourd'hui, il voulait se défendre, montrer que lui aussi avait sa place parmi les vivants et ce, même s'il n'était pas un homme conventionnel. "Pour moi, c'est pas important. Juste un jour comme les autres." L'anniversaire des autres paraissait beaucoup plus essentiel à ses yeux, sûrement parce que Ezechiel ne s'appréciait pas tellement, toujours perdu entre l'image qu'il renvoyait et les mots qu'on avait osé dire sur lui. Au final, qui était-il? Pourquoi était-il ici? Il n'était toujours pas capable de répondre, pas même d'esquisser un portrait fin de la personne qu'il était en son for intérieur. "Une surprise, vraiment?" Il ne savait vraiment pas à quoi s'attendre puisque personne n'osait ce genre d'exercices avec lui mais Zeke était prêt à tenter l'expérience. Il était vraiment en train de tout découvrir, peu à peu, le fil se tissait pour créer quelque chose de merveilleux, quelque chose à la hauteur de ce caractère si doux qu'il avait toujours gardé en lui. La preuve, il était l'homme qui paraissait ému en attrapant l'objet que lui tendit Eve, un cadeau de Jacob. L'image le fit sourire, oui, envisager le petit demander quelques pièces à sa mère pour aller quérir le petit porte clés pour le grand brun. Directement, Ezechiel le fit entrer dans son trousseau, jusque là, il n'y avait rien d'extravagant au milieu de ses clés de la ferme et de voiture mais il y avait apparemment un début à tout. Le voir hésiter, capter le sourire de Zimmer en parlant de tout cela, c'était ce qui suffisait à Blythe, lui qui haussa les épaules pour signifier qu'il n'avait franchement pas besoin d'un cadeau de sa part. Un rendez-vous ne devait pas être synonyme de multitudes d'échanges matérielles, du moins pour le brun qui accourut vers le stand de tir pour démarrer franchement les festivités de la soirée. Il resta à sa place dès qu'il eut fini de réussir ses tirs, ne voulant pas donner raison à Eve concernant sa dangerosité. Zeke lui montrait ainsi qu'il n'avait pas peur le moins du monde qu'elle le blesse et il avait raison puisque tous ses tirs furent impeccables, ce qui eut le don de surprendre le forain. "Tu savais que t'allais rien louper." Point établi, point qui fit sourire Ezechiel bien malgré lui. "T'as ce que tu veux." Il n'allait pas être force de proposition en la matière, on parlait tout de même de l'homme le plus réservé de l'univers. Il reçut la tortue avec ce fin rictus sur les lèvres, de joie, ce qui n'était pas si commun avec le grand Blythe. "Merci. Je vais la garder précieusement." Il montra finalement du doigt la peluche en forme de chien qui prenait pas mal de place, Zeke considérant qu'elle serait parfaite pour le petit d'Eve. Puis, ce duo excentrique se dirigea vers une nouvelle attraction, sur le regard vif de Zeke, qui découvrait tout du jeu. "Je rentre à la ferme." Les heures de route ne le dérangeaient pas puisque le brun était peu porté sur le sommeil, bien au contraire. "C'est quoi cette attraction?" Il avait les sourcils froncés, tâchant de comprendre de quoi il en retournait, pauvre de lui. "Je connais que la grande roue." Pas difficile à deviner, à dire vrai. Il osa, cela dit, passer un bras autour des frêles épaules d'Eve, peut être autant pour se rassurer que pour lui signifier qu'il était là. Pas aussi démonstratif qu'elle le voudrait peut être mais Blythe était bel et bien présent, envers et contre tout.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyMer 22 Juil 2020 - 22:36


A l’orphelinat, les anniversaires n’étaient jamais fêtés. Je voyais les autres filles de mon école avoir de beaux cadeaux, de beaux vêtements, du maquillage alors que je me contentai de porter les mêmes choses tous les jours, que même une boite de crayons de couleur m’aurait suffi. Mais je devais en prendre à l’école pour pouvoir dessiner. Donc quand je suis devenue assez âgée pour pouvoir le faire, mes amis ne se sont pas privés pour déclarer la journée du 18 septembre comme férié. Où que j’allais, où je sois, tout le monde s’évertuait à me le souhaiter, à m’organiser des activités fantasques car j’avais assez vécu pour toute une vie. La tradition a continué même la mort de mon mari survenu trop tôt et la vie s’écoulait sans être un long fleuve tranquille. Alors, lorsque j’ai commencé ma relation avec Zeke, j’ai voulu glaner un peu d’informations sur lui pour essayer de faire les choses biens. La matriarche Blythe n’était pas très bavarde sur ses garçons mais elle m’avait confié alors que nous faisions la vaisselle la date de naissance de son ainé. Et ainsi, j’ai appris que nous avions presque dix ans jour pour jour d’écart. Chose qui ne me gênait pas mais qui pouvait effrayer le brun donc j’ai occulté cette information alors que je lui parlais de son anniversaire. La chose avait lieu dans deux mois et j’espérai secrètement qu’il n’en aurait pas marre de moi d’ici là et qu’il apprécierait la surprise que je lui préparait avec Lisa. Le mien se déroulait toujours de la même manière, ritualisé et sans aucune saveur parce que je n’aimais pas souffler mes bougies mais je le faisais pour les enfants. Les cadeaux étaient affreux, le gâteau chimique et la journée presque magique avant que je ne prenne conscience que je vieillissais et que la trentaine approchait à grands pas, tout comme la quarantaine pour mon compagnon. "Pour moi, c'est pas important. Juste un jour comme les autres." Je levai les yeux au ciel en faisant tourner ma tête pour appuyer ses propos. Conneries, semblait dire mon attitude. « Pour toi mais pas pour tes proches. tu crois que ça me plait de fêter le mien ? Je n’ai jamais eu de cadeaux quand j’étais enfant alors que toutes les autres avaient des fées princesses, des leçons de poney et j’en passe. Pourtant, je le fête pour faire plaisir à mes enfants. Et je considère que cela l’est pour moi. » Après tout, j’étais sa copine. Et je voulais faire les choses biens. Même si j’étais souvent un peu trop… Un peu trop tout court. Je ne faisais pas dans la demi-mesure, il suffisait de voir ma tenue. "Une surprise, vraiment?" J’opinai avant de venir rougir comme d’habitude en regardant mes pieds, me dandinant limite comme une dinde. « J’ai eu une petite idée pendant le Roa. Et puis t’as plus de points communs avec Lisa que moi donc autant que je groupe vos anniversaires. » Passionnés de nature, d’insectes et de tout ça. D’arbres alors que j’espérai secrètement que mon cadet tiendrait de mon esprit fantasque. Le pauvre bambin avait déjà mon sens de la maladresse, ce qui n’était pas un cadeau. Pourquoi mes enfants prenaient-ils tous mes mauvais côtés ? Sans doute parce qu’il y en a plus que les bons ? je ne saurai dire alors que je tendis le porte-clés à Ezechiel qui le mit aussitôt sur ses clés. Là où le mien était lourd et remplit de peluches, le sien était sobre. Il fallait que je change tout ça. J’étais certaine qu’il n’avait aucune photo dans son portefeuille. Je le suivis jusqu’au stand de tir en prenant appui dessus pendant qu’il réussissait ses tirs. J’ai toujours été habile avec un fusil à la main. Du moins dans les fêtes foraines. Car le recul n’était pas trop important. Je lui succédai donc sans mal, quémandant quelque chose avec mon air mutin avant de tirer en rafale. Je jouais définitivement trop aux jeux-vidéos alors que le cast me donna ma peluche. "Tu savais que t'allais rien louper." J’éclatai de rire, contente de mon stratagème débile avant de me mordiller la lèvre inférieure. "T'as ce que tu veux." Je m’approchai de lui pour venir poser ma main à plat avant de venir me rehausser sans me départir de ma mimique. Un, deux, trois battements de cils enjôleurs. (enfin qui se voulaient enjôleurs.) « Je garde ça pour plus tard alors. » Ma voix n’était qu’un murmure alors que je jetai un regard derrière moi. ma timidité reprit le dessus et je me surpris à rougir de plus belle. Incapable de flirter convenablement. "Merci. Je vais la garder précieusement." Je sautillai limite sur place avant de lui servir mon plus brillant et mon plus beau sourire, contente de mon présent. Même si cela n’était pas grand-chose. « Elle n’a pas de lunettes, c’est dommage. » Je fronçai le nez pour lui montrer l’imposante monture que j’avais sur le bout de mon nez. J’avais l’air d’une souris ou d’une tortue savante avec sur le nez. "Je rentre à la ferme." Je me tournai vers lui, ma main glissée dans la sienne alors que l’autre tenait madame la tortue. « Tu peux venir à la maison si t’es trop fatigué ? Ou si tu veux prendre un bain ? J’ai vu que t’en avais pas chez toi. Bon y’aura sans doute une femme qui t’attendra dedans mais je suis certaine qu’un massage te ferait pas de mal après une dure journée de travail. » Ok, on va se calmer. Mes joues deviennent pivoines alors que mes yeux s’écarquillent de surprise sous ma proposition qui n’avait rien de bon enfant. Ne pas penser à la cabane, ni aux restes. Rester dans le flirt et reser dans le bon chemin. Espèce d’esprit pervers et de désir éveillé après un long sommeil. "C'est quoi cette attraction?" Sa voix m’arracha à mon propre esprit alors que je regardai le palais du rire en souriant. « Un palais du rire. C’est un parcours drôle. Tu dois grimper en marchant sur des rouleaux, tapis roulants ou autres. Un cauchemar pour moi, tu te doutes. » Je levai le nez vers lui avant d’aller donner ma peluche au monsieur qui gérait les entrées. "Je connais que la grande roue." Puis, je le laissais passer sa main autour de mes épaules avant de me tourner pour le regarder. « Bah tu connaitras plein d’autres choses en sortant d’ici. J’espère juste que tu vas t’amuser parce que si tu t’amuses pas, ça sera raté. Allez suis-moi tu vas voir, c’est très drôle. » Et me voilà, à glisser ma main dans la sienne pour essayer de marcher sur les trucs, poussant des gloussements de dinde, manquant de tomber en arrière entamant l’ascension de l’imposant édifice. Alternant les marches qui allaient d’avant en arrière, les tapis roulants, les rouleaux, les roues écureuil jusqu’à la chambre noire. L’angoisse. J’avançai à tâtons avant de me prendre la rambarde et de pousser un juron, finissant sur le sol duveteux. « Il y en a qui ont du faire des choses bizarres sur cette moquette. Je suis par terre si tu me cherches. » Je tâtonnai pour chercher à quoi m’accrocher, histoire de me relever. La faveur qu’il me devait suite à ma précédente victoire me revint en mémoire. « Embrasse-moi. Enfin si tu me trouves, bien sûr, demandai-je de ma voix mélodieuse une fois debout. » Histoire qu’on s’en souvienne tous les deux de ce manège, autre que par ma chute désastreuse. Mais c’était à prévoir, surtout quand on me connaît.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 23 Juil 2020 - 0:18


Il ne savait pas quoi dire, comme toujours. Zeke ne saurait pas trouver les mots pour lui expliquer ce qu'il ressentait, ce que ce genre de jours pouvaient signifier pour lui. Malheureusement, à chaque anniversaire, on lui avait rappelé à quel point il était dispensable car il était mauvais, qu'il n'irait jamais loin. on manque d'intelligence, voilà ce qu'on lui avait reproché maintes fois, comme si Ezechiel avait demandé à mélanger plus ou moins toutes les lettres de l'alphabet. A chaque nouvelle année, une nouvelle peine l'accompagnait et le grand Blythe n'avait jamais réussi à la gérer parce qu'on lui prouvait qu'il ne ferait pas d'études, qu'il aurait beau travailler plus dur que la plupart des gens, il serait toujours le géant en difficulté. Il se rappelait très bien de son anniversaire pour sa dixième année, des attitudes d'autrui, ses chers camarades de classe qui avaient laissé pour lui des petits cadeaux un peu partout à travers l'école pour qu'il se sente aimé, le temps de quelques minutes. Le pot aux roses avait amené Ezechiel jusqu'au grand hall et ce fut là qu'il découvrit une foule toute entière de bambins qui se mirent à rire de lui, à lui répéter inlassablement qu'il n'était rien, juste un paumé qui ne ferait jamais rien d'autre de ses dix doigts car il état simplet. Voilà ce qu'il ne pouvait pas expliquer à la jolie blonde, ce qu'il ne pourrait jamais dire car il ne voulait pas qu'elle se mette en colère par rapport à un passé que Zeke ne pouvait de toute façon plus changer. "Si c'est important pour toi, alors je le fêterai avec toi." Il lui ferait plaisir, il effacerait les mauvais souvenirs durant une journée, juste quelques heures et il en profiterait au maximum car Eve méritait d'obtenir le meilleur de lui-même. Zeke lui souriait en tout cas en lui annonçant la nouvelle, cachant si bien les failles qui le faisaient vriller à l'intérieur. Hors de question de gâcher l'instant avec ce genre de balivernes alors que Jacob venait de lui faire un cadeau si émouvant. il tâcha de lui rendre bien vite la pareille au stand de tir mais au bout du compte, ce fut Eve qui mena la danse d'une main de maître et les yeux de Zeke transpirèrent la fierté en la voyant tout réussir sans le moindre tremblement. Elle avait plus de compétences que ce qu'elle s'imaginait et c'était bien dommage, Blythe se jurait de lui en parler plus avant à un moment donné. Là, il la regardait se comporter de manière enjôleuse, sans forcément comprendre ses intentions, du moment qu'elle était heureuse, il l'était aussi. "Je lui en ferai, en bois." Il imaginait déjà cette jolie tortue avec des lunettes en bois bon marché que Ezechiel aurait trouvé dans la forêt voisine. En tout cas, le fermier s'appliquerait pour que le résultat fut aussi fidèle que possible à la monture de la blonde. Il aurait le temps d'y réfléchir lorsqu'il serait de retour dans son aura de solitude. Là, il devait se concentrer, ou en tout cas, essayer de le faire car la proposition de Zimmer faisait flancher son cerveau. La preuve, il lui fallut une bonne minute pour reconnecter ses neurones, peut être parce qu'il avait eu l'image d'Eve dans le bain et qu'il n'en était qu'aux prémisses de sa sexualité. Tout cela le faisait forcément rougir, il ne s'y connaissait que trop peu mais les envies étaient réelles, presque trop tangibles pour un grand homme comme lui. "T'auras de la place pour moi, tu penses? J'ai jamais pris de bain. Ni eu un massage." Comme si elle ne le savait pas. Il n'avait jamais rien fait, Ezechiel, règle numéro une. Heureusement, en un sens, que le duo entra dans la nouvelle attraction: cela obligea le bûcheron à se concentrer pour ne pas chuter tous les mètres ou presque. Au moins, tout cela eut le don de le faire rire comme un môme, ce qui ne lui arrivait jamais pour ainsi dire. Après quelques minutes de douceur partagé, ils se retrouvèrent dans le noir et Blythe entendit simplement le boum caractéristique d'une chute de la blonde. Il tenta de la retrouver dans le noir, ce qui s'avéra moins aisé qu'il ne l'aurait cru. "Des choses bizarres? T'es pas cassée?" En souvenir de leur rencontre, de sa cheville qui s'était foulée après ce moment si houleux avec un inconnu. Zeke s'inquiétait forcément, rougissant néanmoins en entendant la proposition de sa belle. Il avait les bras en avant, la cherchant, finissant par se télescoper avec son dos. Là, il s'excusa d'un grognement désolé, passant ses bras autour d'elle en posant sa tête dans son cou. "Tourne la tête, alors." Il sourit en cherchant ses lèvres, tâtonnant comme le grand idiot qu'il était avant de lui offrir ce qu'elle voulait. Et ce qu'il désirait également, sans qu'il ne fut en mesure de lui dire. Zeke avait juste envie de la garder ainsi contre lui, sa bouche voguant contre la sienne avec délicatesse, qu'ils restent dans le noir pour l'éternité du moment que l'univers ne venait pas les déranger dans leur apparente quiétude. "Après, on fait quoi?" Il ne bougeait pas, pourtant, Ezechiel ne voulait pas brusquer cet instant si intime entre deux êtres qui se découvraient peu à peu. Même dans l'obscurité la plus absolue.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 23 Juil 2020 - 0:51


Je ne saurai pas dire à Zeke que je faisais des projets si loin pour nous deux. Car dans le fond, je faisais fuir les hommes comme la peste. Personne ne restait bien longtemps près de moi. les gens finissaient par se lasser, par s’en aller, par décider que je ne valais pas la peine d’être vue. Et pourtant, le grand brun avait compris à quel point c’était important pour moi. car il m’avait offert son regard alors que je lui avais donné mon cœur. Je n’oserai jamais lui dire qu’il était le premier à qui j’offrais la triplette. Le corps, le cœur, l’âme. Je savais pas comment, je ne saurai comment l’expliquer. Mais c’était lui. Celui qui par sa simplicité libérait peu à peu les entraves qui retenaient mon cœur. Je lui souris donc, de la manière la plus simple qui soit. "Si c'est important pour toi, alors je le fêterai avec toi." Ma main se leva doucement alors que je caressai sa joue. Je n’étais pas apte à l’atteindre de mes lèvres mais mes doigts pouvaient vagabonder alors que sa barbe était toujours présente. « Amour, tout ce qui te touche est important pour moi. » Je ne savais pas ce qu’il avait vécu mais moi aussi j’avais souffert, j’avais souffert atrocement durant des anniversaires oubliés. « Ensemble, nous allons bâtir notre propre futur et laisser nos blessures derrière nous. » J’avais murmuré ceci pour nous deux alors que je pouvais lire une émotion palpable dans le regard de l’Australien. Il était touché par le cadeau de mon petit, tout comme j’étais touchée de demeurer à ses côtés. Qu’il me voit et ne m’abandonne pas. Que nous ne soyons que tous les deux dans cette immensité lumineuse et colorée. Que je lui amène un peu de joie dans cette vie qui semblait ne pas lui avoir fait de cadeaux. Je ne savais pas ce qu’on t’avait fait, amour mais je panserai tes plaies. Du moins, j’essaierai. Au stand de tir, je le regarde tirer, non sans avoir un sourire niais, fier de le trouver si beau lorsqu’il est concentré. De voir cette petite fossette sur sa joue alors qu’il veut gagner la peluche pour J.J et que son regard est porté ailleurs. Puis vint mon tour que j’expédiai rapidement. Je n’aime pas faire trainer les choses dans ce genre d’endroits. De peur que l’on me voit. Avant de venir lisser ma robe pour la rajuster, cette dernière s’étant considérablement relevée. "Je lui en ferai, en bois." J’éclate d’un rire enfantin en imaginant la petite tortue avec ses lunettes en bois. Je fronçai un peu le nez avant de venir remonter mes lunettes sur le bout de ce dernier avant de lever le regard vers lui. « Evie la petite tortue. Ça marche pas, je suis plus rapide qu’une tortue. Quoique toi, tu fais un pas et moi j’en fais trois ou quatre. En plus j’avais dit pas de talons mais j’en ai mis quand même. » Je lui désignai mes chaussures, consciente qu’il n’avait toujours pas vu que le haut de ma robe était transparent et qu’on voyait le débardeur en-dessous. Je me balançai d’avant en arrière, lui demandant chez qui il dormait quand il était en ville. Naturellement, j’en vins à trop parler, à trop en dire avant de le voir rougir. Est-ce que je l’avais gêné ? Il m’avait déjà vu dans mon simple appareil alors qu’aucun de mes amants n’avait eu cette « chance ». « Je… je voulais pas te mettre mal à l’aise. » Je levai vers lui mon regard azur interrogateur alors qu’il en vint à prendre la parole. "T'auras de la place pour moi, tu penses? J'ai jamais pris de bain. Ni eu un massage." J’inclinai la tête sur le côté sans le quitter des yeux avant d’acquiescer. « Bien sûr. Au pire si y’en a pas assez, je m’allongerai sur toi. Mais t’as tendance à oublier que je viens du rayon nain de jardin. Et t’as de la chance, je sais très bien faire les massages. Enfin, le chien s’est jamais plaint. » Je fus prise d’un franc éclat de rire alors qu’une lueur de malice vint s’insinuer dans mon regard pour rougir de nouveau face à cette affirmation. Nous faisions la paire sans aucun doute avec nos joues brûlantes comme deux adolescents. Alors que nous entrions dans le manège, les multiples éclats de rire du brun me firent chaud au cœur, si bien que j’en oubliai de me concentrer. Et que je tombai en avant. "Des choses bizarres? T'es pas cassée?" Toujours au sol, je ris à nouveau devant le tempérament candide de mon compagnon. « Bah tu sais, des choses de grandes personnes. Comme nous dans la cabane mais dans le noir. » Je me surpris à pousser un gémissement plaintif alors que j’étais désormais redressée. « Si. Je vais avoir besoin de réparation, monsieur le bûcheron. » Je dodelinai de la tête avant de sentir les mains de Zeke dans mon dos. "Tourne la tête, alors." Je sursautai avant de poser une main sur mon cœur. « ô ciel, un garçon. » Je ris alors que ses lèvres cherchèrent les miennes pour venir m’agripper à son cou et me retrouver un peu plus près du plafond, lui rendant son étreinte et son baiser. Mes doigts fouillèrent ses cheveux alors que je m’écartai pour venir poser mes lippes sur son nez. "Après, on fait quoi?" Je caressai sa joue de mon pouce avant de me souvenir que nous étions dans le noir et que des enfants pouvaient débarquer à tout instant. « Après on tombe amoureux, ne pus-je m’empêcher de dire. » Mes mains vinrent caresser son dos alors que mes jambes restaient pendues dans le vide. « Suis-je bête, c’est déjà fait pour moi, susurrai-je contre ses lèvres. » Mon rire s’éleva dans l’espace vide alors que je nichai ma tête dans son cou, déposant quelques baisers volatiles, voulant le garder près de moi encore un peu. Après tout, le parc était désert en ce soir de semaine, autant en profiter un peu. « Tu peux essayer de me découvrir sans tes yeux. Est-ce que cela t’aide si je te dis que le bustier de ma robe est transparent, murmurai-je les lèvres perdues contre son oreille. » Mes mains pianotaient sur sa nuque tandis que nous n’étions que tous les deux. Je savais l’expérience unique pour lui. La dernière fois, le soleil brillait, dévoilant nos corps entrelacés, là nous étions dans le noir. Lui qui m’avait donné ses yeux allait devoir apprendre à s’en passer.
Voyons voir comment allait-il y arriver ?
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve EmptyJeu 23 Juil 2020 - 1:18


Il guérirait. Avec le temps. Zeke était suffisamment patient pour ne pas vouloir tout précipiter, il ne savait que trop bien que c'était de cette manière qu'on pouvait tout briser en un rien de temps. Le brun pensait forcément à son frère dans ce genre de circonstances, lui qui avait voulu mettre un terme aux dettes familiales. Au final, il n'avait fait qu'aggraver la situation et plus rien ne semblait être en mesure de sauver les Blythe de la banqueroute. Bien évidemment, Ezechiel n'avait rien mentionné de tout cela à Eve, pas sûr même qu'il lui ait annoncé qu'il avait un frère quelque part. Il n'avait pas honte, bien sûr que non, mais il ne voulait pas qu'elle croie qu'ils étaient une famille de criminels. Certes, ils n'avaient pas un karma très agréable depuis qu'ils étaient mômes mais Zeke s'était toujours montré inflexible lorsqu'il était question de la loi. Il avait méprisé l'acte de son frère, quoiqu'il puisse en dire car en lui-même, l'acte était honorable. On parlait d'un homme qui avait voulu sauver l'héritage familial et ce, même s'il n'était pas le meilleur fermier du monde. Le plan avait toujours été indiqué comme suit pourtant: le duo de frère devait récupérer la ferme et s'en occuper jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus. Au bout du compte, il n'y avait que Zeke qui exploitait les champs et tout cela, à perte. La tristesse était de mise mais le bûcheron n'était pas prêt à penser à tout cela, il s'y refusait même en hochant simplement la tête face aux affirmations d'Eve concernant leur avenir commun. Il ne savait pas s'il pourrait laisser toutes les plaies derrière lui un jour ou l'autre mais le grand homme avait vraiment envie d'essayer pour elle. Zeke savait effectivement que la jolie blonde avait un passé qui la faisait atrocement souffrir encore aujourd'hui et il ne voulait pas ajouter son nom à la liste de regrets de sa jolie compagne. Au contraire, Blythe voulait juste qu'elle soit heureuse, ce qu'elle avait l'air d'être en riant parce qu'elle avait imaginé une tortue avec des lunettes en bois. C'était l'image qu'il voulait conserver d'elle pour l'éternité, même si Ezechiel savait que ce n'était pas possible, que les événements s'enchaînaient et que, par conséquent, les gens étaient amenés à changer. L'univers était impitoyable de la sorte mais il ne voulait pas que celui-ci le fut avec eux deux, pas quand ils paraissaient si insouciants, peut être pour la première fois de leur existence. "Ma petite tortue." Point final, lui qui lui fit un rictus amusé parce qu'il aimait l'idée qu'elle soit suffisamment à l'aise avec lui pour parler aussi aisément. Il l'observa en détail, constatant à nouveau à quel point elle était belle dans cette tenue. C'était une manière comme une autre de contrecarrer l'image d'elle dévêtue dans un bain qu'ils pourraient partager dans un avenir plus ou moins proche. Forcément, Zeke était gêné d'avoir ce genre d'images, surtout en public et Eve ne put que remarquer son trouble alors qu'il était plutôt positif. "Y aura pas trop d'eau alors. Entre le chien et moi, tu penses que ça marche pareil?" Au fond, Zeke n'en avait pas la moindre idée, il était clairement curieux d'apprendre tout ce qu'il n'avait pas eu la décence de connaître jusqu'ici. Comme cette attraction pour le moins unique qui les mena dans le noir total. Forcément, en bon visuel qu'il était, Blythe n'était pas franchement à son aise dans cet élément mais il réussit à retrouver la trace d'Eve après quelques efforts de recherche intensive. Il rougissait forcément, quand elle reparla d'eux dans la cabane mais heureusement, la jeune femme ne put rien voir, acceptant sans aucun mal la tentative du Blythe de l'embrasser. Là, dans les bras l'un de l'autre, Zeke avait la sensation de respirer avec plus d'aisance, souriant des marques d'affection de sa jolie blonde. Apparemment, elle était d'humeur joueuse et le rose de ses joues alla sûrement jusqu'à ses oreilles, voire beaucoup plus loin encore. Est-ce qu'elle était en train de l'inviter à la toucher en pleine obscurité? "Je dois l'imaginer? Ou le toucher?" Il bégayait presque en posant sa question, grand bêta. "Je sais que ta robe est jolie. Je voulais pas paraître... Obsédé en regardant." Il avait les joues en feu, c'était une catastrophe. Zeke, le nul de l'année. Pourtant, ses mains se posèrent là parce qu'il n'avait pas regardé et qu'il voulait comprendre comment était fait sa robe. Il comprit que le tissu était fin, un débardeur juste en dessous de cette transparence qu'il n'avait pas voulu imprimer dans son cerveau jusque là. Par excès de décence. "Pourquoi t'as choisi cette robe? Est-ce que..." Il demandait vraiment parce qu'il essayait de comprendre son fonctionnement. Grandis, Ezechiel. "Est-ce que tu me montreras comment l'enlever quand on rentrera?" Il était si innocent, souriant à Eve malgré l'obscurité. "Tu veux faire une autre attraction maintenant?" C'était après tout ce qu'il avait voulu lui demander avant que la petite blonde ne digresse au beau milieu de la chambre noire.
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