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 You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve

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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 2:00


J’avais peur qu’on lui ait fait trop de mal. qu’on m’en ait fait également. Après pour moi, c’était comme une habitude. J’étais une sorte de chien. Tu avais beau me battre, je revenais toujours plus blessé jusqu’à temps qu’on m’abandonne. Seule dans la forêt avec un paquet de Frolic. Ou mes bébés chiots en l’occurrence. Je me suis retrouvée à devoir les élever, à devoir grandir plus vite. Je n’avais même pas trente ans et j’avais l’impression d’en avoir quarante. Alors que Zeke en paraissait si jeune pour le coup. A tout regarder, tout découvrir. J’aimerai avoir la même insouciance. Pouvoir voyager dans le temps. J’allais tout faire pour lui rendre sa soirée inoubliable et que cela marque le début de notre histoire. Les pages restaient encore à écrire et je voulais qu’il soit aussi beau que celui de Cendrillon. Je lui tendis donc la tortue en peluche avec un sourire avant de rire à sa remarque sur les lunettes. Tout était naturel entre nous et je me surpris à être moi-même. Ne pas faire semblant, ne pas jouer un rôle. Et cela faisait un bien fou. "Ma petite tortue." Je sautillai sur place, heureuse de ce surnom. Les yeux ouverts alors qu’un éclat de rire monta dans ma gorge. « Et rien qu’à toi, dis-je en minaudant. » Nous nous mimes à marcher tout en parlant de ses séjours à la maison. Je lui ouvrais ma porte, mon lit, ma salle de bain ou même mon lit. Je lui souris avant de venir caresser ses doigts avec les miens. "Y aura pas trop d'eau alors. Entre le chien et moi, tu penses que ça marche pareil?" Je me stoppai pour le regarder. Je déglutis avant de me sentir devenir toute rouge pour passer une mèche de cheveux bleue derrière mon oreille. Cette fois-ci, c’était moi qui ne savait plus trop où me mettre. Car me coller sur son corps entièrement dévêtu et très musclé, cela ne me laissait pas de marbre. « Si un peu d’eau quand même. Il ne faudrait pas que j’attrape froid. Et non, ce n’est pas pareil. Toi t’es mieux. Mais… » Je me mets à parler avec mes mains, pas douée pour ce genre de choses. Je souris avant de sautiller sur place. « Enfin, je sais masser. J’ai pris des cours. On m’en a jamais fait non plus. Je veux que tu sois… que tu sois détendu avec moi. » N.U.L.L.E +++ On repassera pour le flirt. Je ne sais pas flirter, c’est une véritable catastrophe. Alors, je le précède dans l’attraction, tombant un peu plus sous son charme à mesure que nous étions en train de grimper les échelons jusqu’en haut. Et pour finir dans le noir le plus total. Je n’étais pas une grande adepte de ce genre de choses. Aller manger dans le noir ou faire des expériences avec un sens en moins. Naturellement je me pris quelque chose, terminai au sol puis dans les bras du géant. Ses lèvres goutèrent les miennes à mesure que je lui rendis son étreinte, son baiser et que je multipliai les marques d’affection. On dirait une vraie débile gonflée aux hormones. Mais sentir ses muscles sous cette chemise contre mon buste, j’avais peine à contrôler mes bouffées de chaleur. "Je dois l'imaginer? Ou le toucher?" Je souris contre sa peau avant de venir mordiller légèrement son cou. « Comme tu veux. Tu peux toucher. Mon corps est à toi, souviens-toi. » Ma voix était assurément plus rauque alors que nous étions plongés dans les ténèbres. "Je sais que ta robe est jolie. Je voulais pas paraître... Obsédé en regardant." Je relevai la tête avant de venir frotter mon nez contre le sien. Mon cœur battait la chamade alors que je frôlai ses lèvres tandis que les mains du grand brun commençaient à laisser ses mains vagabonder sur ma silhouette. Je ne le sentais pas très à l’aise. Alors je lui rendis ses caresses, peu à l’aise également. M’imaginant retirer cette fichue chemise. « Amour, tu peux me regarder. Je suis ta copine. Tu ne paraîtras pas obsédé. » J’avais dit ceci sans arrière-pensée, comme pour le rassurer alors que je dégageai son visage en ramenant ses cheveux en arrière. "Pourquoi t'as choisi cette robe? Est-ce que..." Ce fut à mon tour de me mettre à me bégayer et ne sachant plus où me mettre. « Parce qu’elle était jolie et que je voulais être belle pour toi. J’avais pas vu que c’était transparent. » Et c’était sincère. Je déglutis pour venir me coller contre lui. "Est-ce que tu me montreras comment l'enlever quand on rentrera?" Je souris malgré les ténèbres avant de me faire violence pour ne pas me jeter dessus. « Oui si tu veux. J’ai acheté de la lingerie aussi. Je voulais être sexy ce soir. Enfin jolie et sexy. Mais c’est un peu raté. » Mes joues étaient désormais en feu. "Tu veux faire une autre attraction maintenant?" Je jouais avec une de ses mèches de cheveux. « je pense qu’on pourrait aller manger. Je mangeai jamais avant mais il faut croire que t’as su non seulement réveiller mon cœur mais aussi mon estomac. » Je nouais mes bras autour de sa nuque pour raffermir ma prise déposant un léger baiser sur ses lèvres avant de retrouver la terre ferme. Puis, je le pris par la main pour sortir par le toboggan et me retrouver de nouveau à la lumière avec un grand sourire. « Même pas une égratignure t’as vu ! Tu veux manger quoi ? Des frites ou de la barbe à papa ? » L’un comme l’autre, ça m’allait. Je levai mon visage rougi par notre précédente étreinte, les yeux brillants.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 14:06


Son manque d'expérience lui avait tellement porté préjudice jusque là. Le misérable Blythe n'avait pu que paniquer dès lors qu'on lui demandait de s'approcher un peu trop près d'autrui. Ce n'était pas franchement de sa faute s'il s'était toujours retrouvé loin de tout et surtout, de tout le monde. Maintenant, il avait tout ce retard à rattraper, sur son entrée dans une vie d'adulte, de tous les domaines de sa vie qu'il avait laissé en suspens pour se concentrer uniquement sur la ferme et sa famille. Alors, forcément, il vivait de nombreux moments de gêne en compagnie d'Eve car tout était si neuf, quelque peu angoissant aussi parce qu'il avait peur de mal faire, d'aller trop vite ou trop lentement pour la jeune femme. Peu à peu certainement, il retrouverait toute la confiance nécessaire pour être à même de gérer une relation amoureuse sans paraître totalement ridicule face à autrui. Heureusement, en un sens, Zeke avait tout le temps du monde pour s'assurer, Eve n'avait pas l'air de le pousser pour qu'il paraisse être un tombeur de ces dames. D'ailleurs, il ne savait même pas si c'était un trait qui lui plaisait chez un homme. Ils n'avaient pas tellement parler de tout cela, de ce qui les attirait chez les autres. De toute manière, Ezechiel serait bien incapable de dresser un portrait parce qu'il ne s'était jamais posé ce genre de questions avec les femmes qui lui avaient offert ses premiers émois. Il s'était juste laissé porter par le flot, exactement comme ce soir-là, même si tout était une découverte, de la notion de premier rendez-vous à son passage dans une fête foraine. Cela dit, Zeke arrivait à soutenir toute la conversation, alors qu'ils tournaient tous deux autour d'un sujet si intime, oui, si adulte. Le grand brun ne rougissait pas encore de trop en entendant la réponse d'Eve sur cette histoire de bain et de massage. "Je suis détendu, t'en fais pas. J'essaierai, si tu veux." Il ne serait certainement pas très doué dans l'exercice en vue de ses mains calleuses de trop travailler le bois mais Zeke était toujours suffisamment précis et méthodique dans ses gestes pour pouvoir capter les point de tension chez autrui. Ce serait sûrement une autre expérience à avoir plus tard. Pour l'heure, il était question d'évoluer dans le noir, retrouver la petite blonde et ne pas se casser le nez contre une rambarde. Le miracle eut lieu puisque Ezechiel réceptionna une Eve si légère entre ses bras, échangeant un baiser et quelques gestes tendres alors que la conversation dérivait vers cette source de chaleur qu'il sentait croître au fond de lui. Le brun n'avait pas encore l'habitude de ressentir tout cela mais poser ses mains sur Eve lui offrait tout de suite une appétit étonnante alors que son coeur battait plus vite à l'intérieur de sa cage thoracique. "D'accord. T'es toujours jolie." Il déglutit tant bien que mal en arrêtant de visiter le corps de la jeune femme, se faisant déjà une bonne image du haut de sa robe, rougissant à vue d'oeil au fur et à mesure que ses propres mots glissaient vers l'atmosphère. Zeke osait de choses, il osait mais il reçut encore plus de chaleur en retour parce que Eve avait sorti le grand jeu, apparemment. "Oh, de la lingerie. C'est vraiment pas raté. Tu verras." Oui, elle verrait sûrement tout l'effet qu'elle lui faisait mais pas tout de suite car la visite n'était pas tout à fait terminée, la blonde retrouvant la terre ferme pour courir vers un stand de nourriture. L'extérieur frappa les pupilles du Blythe qui s'autorisa cette fois à faire descendre son regard sur la silhouette d'Eve, son léger sourire croissant au fur et à mesure de ses trouvailles. "Les deux?" Alors, il alla acheter la barbe à papa, prenant une grosse dose de sucre avant de rejoindre la jeune femme au centre de la place, lui tendant le bâton collant. "Mange tout ce que tu veux. Le reste m'ira." Il souriait encore en l'entraînant vers un banc pour manger plus sereinement, loin des quelques badauds qui passaient à côté d'eux. "Tu veux faire la grande roue avant la fermeture?" Niveau manège à sensations, on avait vu mieux mais Zeke n'avait jamais été si haut et peut être que l'idée de voir tous les décors du ciel le rendait heureux. Surtout en étant en compagnie de la jolie Eve.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 14:36


Le médecin me l’avait encore répété lorsque j’avais fait la visite contrôle de Jacob. Je devais prendre du poids. Certes j’avais réussi à gratter un kilo depuis que j’étais revenue du ROA mais nous étions bien loin des 46 kilos que j’étais censée peser puisque j’en faisais dix de moins. ce que je ne comprenais pas forcément puisque j’avais des formes. Enfin des formes. Un bien grand mot puisque j’avais de la poitrine mais le reste n’était pas franchement voluptueux. Je me mettais à envier la silhouette d’Irina ou de Mira qui à mon sens étaient des femmes parfaites. Leurs cheveux étaient brillants, elles n’avaient pas de cellulite ou de vergetures dues à des grossesses. Même si je le voulais, je ne serai jamais dans la catégorie sexy. Pas comme Zeke. Lui, il l’était. Pas un gramme de graisse, que du muscle, un regard qui fait fondre une glace en plein soleil et une voix rauque, chaude qui me faisait tressaillir jusqu’à mes os. Des fois, je me demandai comment un homme comme lui avait pu s’intéresser à moi. Je n’avais rien pour moi sauf mes yeux trop grands, mes dents de devant légèrement trop longues et ma maladresse qui me rendait ridicule dans toutes situations. Comme maintenant par exemple puisqu’il n’y a qu’une seule rambarde et je me la prends. J’atterris lourdement sur le sol duveteux pour laisser mon esprit vagabonder comme d’habitude. Vers d’autres envies, vers d’autres besoins. Je n’ai jamais été très portée sur le désir ou le sexe en général. Non pas que mes amants précédents étaient nuls mais la chose ne m’a jamais intéressée. Il faut dire que ni Pierre ni Jacob n’étaient comme Ezechiel. Il n’était pas aussi intense. Car même s’il l’ignorait, le brun laissait échapper une chaleur et une aura à vous couper le souffle. Même dans l’obscurité je pouvais la sentir. Mes doigts caressaient le fin tissu de la chemise alors que je me sentis rougir à mesure que sa chaleur se mélangeait avec la mienne. "D'accord. T'es toujours jolie." Je vins cacher ma tête dans son cou, sentant mes joues en feu sous cette affirmation. « Tu ne m’as jamais vu en plein travail, amour. Tu dirais pas ça si tu me croisais au musée avec mes grosses lunettes et… et ma salopette. » Après tout, je n’avais aucunement conscience de ma beauté, tout comme lui. Nous nous ressemblions énormément sur ce point. Un couple pour le moins atypique sauf qu’il était tellement plus beau que moi. Autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il avait cette pureté qu’on ne voudrait toucher de peur de la noircir. "Oh, de la lingerie. C'est vraiment pas raté. Tu verras." Ma main se perdit sur sa joue alors que mes lèvres trouvèrent les siennes sans mal, qu’il me rendit le souffle qu’il m’avait coupé avec ses paroles. Le baiser était sans doute plus passionné que je ne l’aurai voulu tandis que mes doigts caressaient sa joue. Ensorcelée, il m’avait ensorcelée. Consciente que nous allions manquer d’air, je me reculai pour poser mon front contre le sien un instant. Mon cœur battait à tout rompre, alors que ses chaines s’effaçaient peu à peu. Brusquement, je fus émue. Sans aucune raison apparente. « Des fois, je me demande comment… pourquoi quelqu’un d’aussi bien que toi s’intéresse à moi, confiai-je à mi-voix. » Mon buste épousait parfaitement le sien tandis que ses grandes mains me maintenaient en hauteur. Le noir était souvent propice aux confidences les plus saugrenues. Je ne savais pas trop s’il comprendrait où je voudrais en venir. Mais j’étais sincère dans mes gestes comme dans mes sentiments. « J’ai pas besoin… j’ai pas besoin de faire semblant avec toi. Les autres, ils m’aiment pas pour moi. Ils veulent que je sois quelqu’un d’autre mais toi, tu m’acceptes comme je suis. » Même si soyons honnête, je suis fracassée. Complètement brisée. Là où je n’avais pas cru bon de me confier sur mon agoraphobie à certains, lui l’avait su dès le premier regard. Tout venait facilement avec Ezechiel et je sentais que cette histoire serait belle. Je le savais au plus profond de mon être, l’ombre ayant presque disparu. Je finis par retrouver la terre ferme ainsi que l’extérieur, les joues rougies. Je pris soin de récupérer les deux peluches, consciente que l’une comme l’autre elles étaient plus grosses que moi. Mon poids, toujours un problème. Ainsi par les cadeaux gigantesques, je cachai cette robe. "Les deux?" Je hochai la tête les yeux brillants avant de vagabonder jusqu’au stand de frites tandis qu’il se chargeait du sucré. Je manquai de tomber avec mes deux grosses peluches pour revenir vers lui en trottinant. Je pris une poignée avant de venir les manger et de lui tendre la barquette pour faire un échange. "Mange tout ce que tu veux. Le reste m'ira." Je le laissai me prendre par la main pour aller jusqu’à un banc et m’asseoir, posant la tortue et le chien au sol. Je restai un instant à les regarder. Etait-ce nous ? Je pris un peu de barbe à papa avant d’en manger me collant près de lui. « On partage voyons. Je vais pas tout gloutonner toute seule. » Tu parles d’une première impression. Mais ce rendez-vous se déroulait plutôt bien entre nous. J’avais peur qu’il n’apprécie pas l’univers. "Tu veux faire la grande roue avant la fermeture?" J’eus un sourire alors que mon regard capta les lumières du manège si haut. Si grand comparé à moi. « On doit faire autre chose avant. » Je battis de mes longs cils avant de jeter les emballages vides. Visiblement, l’un comme l’autre nous avions faim. « Je suppose que tu n’as jamais fait de photos dans un photomaton. » J’essuyai mes mains avant de passer une main dans mes cheveux, attendant qu’il se lève en me balançant légèrement comme j’en avais l’habitude. Ne tenant définitivement pas en place.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 15:24


Il n'avait pas suffisamment d'assurance ce cher Blythe et il savait que c'était un fait qui lui faisait défaut depuis bien trop longtemps. C'était ce qui le poussait à abandonner la moindre lutte car Zeke ne se trouvait pas assez intéressant, pire encore, pas assez méritant des beaux moments de la vie. Il laissait tout passer entre ses doigts et il ne pouvait que le regretter la minute suivante. Idiot, c'était le qualificatif qu'il utilisait le plus envers lui-même et Zeke n'avait pas l'air de pouvoir s'en détacher aisément. Au fond, c'était ridicule de se considérer aussi mal mais sa confiance avait tellement été sapée par le passé que le grand brun n'arrivait plus vraiment à récupérer tout ce qu'il avait perdu au fil des ans. Il aimerait pourtant, pour une fois, il sentait que tout cela lui aurait servi. Après tout, Ezechiel n'était pas si mal: il s'entretenait naturellement par son travail si âpre et pourtant, il n'arrivait pas à se considérer comme un bel homme. Au contraire, Blythe ne voyait que les défauts qu'arboraient son visage car il n'avait pas des traits communs et c'était quelque chose qu'il avait du mal à vivre, pas alors qu'il voyait tant de publicités faisant émaner le concept de perfection dans la face des misérables badauds qui circulaient juste devant. Zeke, comme tous les autres, voyait bien qu'il n'était pas le cliché du grand blond avec un visage parfaitement taillé, aucun trait hors norme et une aisance naturelle avec son corps. Non, il n'était pas un homme comme cela, tout comme Eve ne se trouvait pas jolie puisqu'elle ne répondait pas aux standards de grandeur et de perfection que laissait suggérer les médias. Au moins, ils étaient d'accord là dessus, même si Zeke la trouvait beaucoup plus belle que n'importe quelle de ces femmes qu'il croisait sur les murs de la ville. Il préférait Zimmer, elle qui se dépréciait sans cesse parce qu'elle portait une salopette et des lunettes quand elle travaillait, rien de choquant pour le grand Blythe. "Si. Je le dirai encore plus." Il avait usé d'un ton assuré comme jamais parce qu'il était certain que ce serait dans cet accoutrement qu'elle lui plairait le plus, Eve dans son élément naturel, c'était cette femme qui le charmait, aucune autre. Après tout, c'était dans des circonstances plutôt banales qu'ils avaient brisé la glace et elle n'avait pas été sur son trente-et-un, lui non plus d'ailleurs mais cette notion paraissait ridicule avec le fermier. Zeke n'était franchement pas capable de faire preuve du moindre sex appeal, si peu à l'aise qu'il était avec ce genre de principes. Il en usait pourtant, sans forcément le savoir, dans la manière qu'il avait de croiser le regard de la belle blonde, de lui sourire, de lui transmettre sa chaleur sans qu'il ne s'en rende franchement compte. "Je me pose la même question que toi." Un clin d'oeil enjoué car la réciproque était forcément vraie pour lui. Personne ne l'avait jamais regardé comme Eve pouvait le faire. Elle était unique, elle le trouvait beau et c'était quelque chose que Zeke n'avait pas l'habitude de ressentir. Il aimait cela, néanmoins, plus qu'il n'oserait le clamer à voix haute. "Pareil pour toi, Eve." Il n'était pas assez doué avec les grands discours pour lui expliquer ce qu'il en était au fond de lui, elle devait de toute façon savoir que Ezechiel montrait plus qu'il ne disait. Alors, il la dévora du regard dès lors qu'ils retrouvèrent la lumière tamisée du soir. Avec un bon repas sur leurs genoux, le bruit alentour qui disparaissait car le brun était simplement concentré sur Eve qui picorait un peu de sucre et de sel, d'un plat à un autre. La nourriture fut vite avalée et Zeke fronça les sourcils en attendant la proposition de Zimmer, apparemment surexcitée à l'idée de faire des clichés d'eux deux ce soir-là. Le géant brun se releva, beaucoup moins confiant de son côté tant il se trouvait peu photogénique mais il la suivit jusqu'au photomaton sans rechigner. Entré à l'intérieur, il ne savait pas tellement comment s'asseoir mais Eve le guiderait sûrement dans le processus. "Désolé. Les photos, c'est pas mon truc." Comme tant d'autres choses qui relevaient de la technologie. Néanmoins, il ouvrit les bras pour inviter Eve à le rejoindre car il prenait beaucoup trop de place pour qu'elle puisse tenir à ses côtés. Pour le reste, ils aviseraient. Il sourit cela dit, à chaque cliché, ne voulant pas trop forcer mais Zeke avait peur d'être laid sur le rendu. Comme d'habitude.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 20:35


"Si. Je le dirai encore plus." S’il pouvait me voir, j’étais rouge comme un coquelicot. Je sens le feu se propager jusqu’à mes oreilles avant de baisser la tête vers le creux de son cou. Mes lunettes glissent un peu de mon nez, rappelant leur existence alors que je vins resserrer mon étreinte autour du grand brun. Je ne pouvais pas lier mes jambes autour de sa taille car ma robe ne me le permettait pas. En effet, la robe est serrée au niveau de la taille et très courte. Je n’avais aucune envie de dévoiler mes sous-vêtements maintenant. Bien que les mains du grand brun dans mon dos me provoquent une montée d’hormones qui m’arracha un frisson, me poussant à la confidence. Je ne savais pas du tout ce qu’il faisait avec moi. Je savais que j’avais de la chance de l’avoir près de moi. Raison pour laquelle je lui avais donné ce que j’avais refusé aux deux autres. Car lui ne m’abandonnerait pas. "Je me pose la même question que toi." Je me redressai, sentant son regard sur moi avant de venir jouer avec certaines mèches de ses cheveux de jais. Bien que là, nous étions dans le noir. Donc, j’avais plus de courage qu’à la lumière. « Eh bien, je trouve gentil. » Un baiser appuya mon propos sur sa joue. « Intelligent même si tu en doutes. » Il était plus intelligent que tous les hommes que je côtoyais réuni. « Prévenant. » Je laissais mes lèvres dériver vers sa mâchoire, consciente qu’il fallait que je mette des mots sur ce que je ressentais. « Sexy, très très sexy. Plus que moi en tout cas. » Un petit rire sortit de ma gorge alors que j’étais carrément en feu. Je déglutis pour laisser mes doigts pianoter dans sa nuque. « Et t’es patient. Ah et un bon amant mais ça, c’est un plus. Après t’as tes petits défauts aussi mais je sais pas. C’est toi. Voilà. » Je déposai mes lèvres sur les siennes tendrement. Doucement, pour ne pas le brusquer alors que je mourrais d’envie de lui sauter dessus. Mais pas en public. pas alors qu’il lui restait plein de choses à découvrir et que je voulais qu’il passe une soirée inoubliable. "Pareil pour toi, Eve." Je fronçai le nez. « Je te forcerai pas à changer. Je suis tombée sous ton charme alors que tu étais toi-même. Bon tes muscles et ta voix ont grandement aidé. Mais j’veux pas que tu changes. Reste toi-même. Et puis tu verras que je vais mettre des couleurs dans ta vie. » J’allais essayer du moins. Consciente qu’il ne verrait pas mon sourire enfantin dans le noir, je regagnai la terre ferme avant de venir lisser ma robe. « Faudrait pas que ça devienne une habitude que je parle de mes sentiments à chaque fois. J’suis nuuuuulle pour les déclarations. Mais j’veux pas que tu t’en ailles car tu me penses indifférente car c’est pas le cas. » Sur ce, je glissai dans le toboggan pour me retrouver à la lumière des manèges à papillonner et essayer d’être présentable de nouveau. Ne captant pas le regard de mon compagnon sur moi. Lorsque mes yeux rencontrèrent les siens, je me surpris à rougir jusqu’aux oreilles. Un repas improvisé sur un banc alors que nous picorions des frites et de la barbe à papa. Un mélange saugrenu pour nous deux alors que je riais près de lui. Les peluches reposaient au sol et nous regardaient, conscientes que nous étions un couple atypique. Une fois le tout avalé, je me remis debout pour l’emmener jusqu’au photomaton. Je n’avais jamais fait ce genre de choses en couple. Je l’avais vu dans les films et j’avais trouvé l’idée mignonne donc autant essayer. "Désolé. Les photos, c'est pas mon truc." Je tendis la main vers lui pour le laisser s’asseoir en premier avant de venir me placer sur ses genoux, nouant mes bras autour de sa nuque. « T’as juste à être toi-même. Et puis, je sais comment te faire sourire, amour. » Je frottais doucement mon nez contre le sien avant de battre des cils. Puis, je me penchai pour venir glisser une pièce. « Y’a six photos je crois. Au pire si t’aimes pas, tu pourrais cacher ta tête dans mon cou. Comme ça. » Je vins nicher la mienne à la première photo avant de déposer un baiser contre sa peau avant de laisser mes lèvres jusqu’à son oreille, sans quitter son cou. « Je t’aime, amour, murmurai-je doucement. » Alors que les flashs continuaient et que je capturai son regard avec mon sourire candide glissé sur le coin de mes lèvres. « Au fait, j’espère que cela ne te dérange pas que je t’appelle amour, susurrai-je en me penchant vers ses lippes tentatrices, je t’appellerai tout le temps comme ça maintenant. » Je les effleurai alors que la quatrième ou cinquième photo était prise. Perdue dans la bulle que j’avais mise autour de nous, lui faisant occulter que chaque instant était désormais gravé sur du papier. Et que je lui laisserai, bien entendu.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyVen 24 Juil - 22:29


Les effusions et le grand Blythe, on ne pouvait pas dire que c'était quelque chose qui matchait. Lorsque, déjà, on avait une phrase avec un complément, on pouvait s'estimer heureux. Zeke n'allait que rarement au delà de dix mots prononcés à la suite, tout cela parce qu'il ne savait jamais franchement quoi dire. Il attendait tout bêtement qu'on l'interroge, qu'on lui offre l'opportunité d'extérioriser tout un flot de pensées mais le brun n'avait jamais vraiment réussi. Bien au contraire, il gardait le tout contenu profondément en lui et il ne savait pas le moins du monde quand le lot intense de ses sentiments finirait par s'échapper. Zeke tâchait toujours d'avoir ce contrôle de lui, c'était sûrement cela qui lui plaisait le plus dans le travail du bois d'ailleurs car il imaginait par avance les réactions de son matériau. Il n'y avait jamais la moindre surprise et l'image qu'il se faisait du meuble en cours était exactement celle qu'il arrivait à faire sortir au final. Cependant, il était plus que temps que Ezechiel se laisse dépasser par tout ce qui le happait parce que la vie, ce n'était pas tout garder pour soi mais plutôt le partager avec d'autres, quitte à connaître des moments où les pleurs étaient nécessaires. Et pleurer, ça, Zeke détestait le faire, ce n'était pas quelque chose qu'il avait envie de côtoyer plus que cela pour la suite de son existence, même s'il se doutait qu'il ne pourrait pas toujours se protéger de la manifestation la plus classique des sentiments humains. A l'heure actuelle, en tout cas, il n'était qu'un géant qui souriait à outrance, recevant les mots entrecoupés de baisers de la jolie blonde entre ses bras et il ne savait pas tellement comment y répondre. A part en usant d'honnêteté, sa meilleure arme face au système. "Y a rien de plus que toi ici." Elle était tout ce qu'il ne trouvait pas chez lui et Zeke ne voyait qu'une voie sans issue parce que lui, oui, il la trouvait magnifique et sexy à souhait. Ce que Eve ne comprendrait sûrement pas. "T'es pas censée me faire rougir autant." Non, elle ne l'était pas mais elle continuait toutefois sur sa lancée, laissant le grand homme coi. Silencieux. Comme au premier jour. Aux prémisses de ce qu'ils allaient devenir et c'était quelque chose d'aussi surnaturel que parfaitement normal avec Blythe. "Je sais que tu l'es pas. Sache que je le suis pas non plus." Il ne pourrait pas dire mieux, fort incapable de se lancer dans un grand discours digne de ce que venait de lui offrir Zimmer. Comme d'habitude, la blonde allait devoir lire entre les lignes au fond de son regard, le tout entre deux bouchées de nourriture avalée à grande vitesse. Heureusement en un sens, le photomaton permit à Ezechiel de retrouver la terre ferme, au moins un peu car il était encore empli de toutes nouvelles émotions, l'envie était présente, la joie aussi, ce petit quelque chose en plus qu'il n'arrivait pas à définir. Il la regardait, elle parlait. Dynamique standard entre eux. Elle jouait aussi et effectivement, elle arrivait à le faire sourire avec une facilité déconcertante puis, elle rendit son coeur plus enjôleur encore avec ces petites déclarations. Ezechiel, lui, ne dit rien, posant simplement ses lèvres contre les siennes pour les deux derniers clichés du lot. Il resta immobile alors que l'impression était en cours, se décidant à bouger de son tabouret à cause du bip incessant de la machine. Il sortit donc, s'empara des clichés et en choisit trois qu'il tendit à Eve, les plus belles à son sens alors qu'il conserva les trois autres précieusement, sourire aux lèvres. "Rien ne me dérange. Couronne de princesse, à trois heures." Effectivement, Zeke venait de capter l'attraction où on devait attraper des jouets avec une grosse machine et il s'élança sans plus de cérémonie, ultra concentré pour attraper le fameux diadème. Il en sua presque en faisant un mouvement de victoire plus extatique que ce qu'il montrait habituellement quand le diadème tomba dans le fond du robot. "J'espère que Lisa sera contente." Zeke voulait forcément que les enfants trouvent leur bonheur dans chacun de leurs cadeaux. "Roue?" Ou n'importe quoi d'autre d'ailleurs, Zeke venant embrasser la joue d'Eve timidement, mettant ses mains dans ses poches, se rendant compte qu'il avait été plus expansif qu'à l'accoutumée. Du moins, légèrement.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptySam 25 Juil - 0:10


J’ai toujours été passive. Je n’ai jamais osé. Durant mes précédentes relations ou même mes crushs, je suis restée spectatrice. Je me laissais porter par l’eau, impuissante. A vivre une relation interdite avec un professeur, sans jamais rien entreprendre. A vivre une relation avec un homme étranger. Me marier avec lui. a subir plus qu’à ne vivre. Et avec Zeke, c’était l’inverse. J’avais ouvert mon cœur sous cet arbre, j’avais débité des flots et des flots de paroles alors que nous étions la forêt. Il me forçait à me relever. Moi qui suis restée sur le sol pendant des années, si ce n’était toujours. Je me suis contentée de me laisser trainer derrière les gens, comme un boulet. Et pour la première fois, j’avais posé mon poing au sol et je me m’étais tenue debout devant un homme. Devant un homme silencieux. Ce silence qui m’avait toujours fait si peur tout comme le regard d’autrui. Je n’avais plus peur de sourire, d’être moi-même. Je n’avais plus peur de faire face. Je n’avais plus peur de me perdre dans le regard de quelqu’un même si dans ce dernier, j’y lisai beaucoup trop d’intensité. Alors que nous étions dans l’obscurité, que toute la soirée, j’avais senti son malaise, sa peur de mal faire. Je ressentais son besoin d’être rassurée. Lui le faisait d’un simple coup d’œil mais j’avais une arme différente de la sienne. Mes mots. Mon cœur qui s’ouvrait comme une fleur à mesure que je le découvrais, à mesure que je restai dans ses bras, à mesure que nous partagions des moments intimes comme celui-ci. "Y a rien de plus que toi ici." Je secouai la tête à la négative. N’avait-il pas conscience de sa propre aura ? De sa propre beauté ? Du fait que d’un regard, je peinais à ne pas me liquéfier à ses côtés ? Je restai muette un instant, sentant le feu se propager dans mes veines, ce feu dû à ma timidité bien qu’une certaine chaleur enveloppait mon cœur. "T'es pas censée me faire rougir autant." Un sourire sincère orna mes lèvres bien qu’il ne pouvait pas le voir. « Et toi, tu n’es pas censé me donner aussi chaud. » Réveiller le peu d’hormones qui subsistaient en moi. Un tas de cendres que j’avais bien pris soin de cacher sous un tapis poussiéreux. Voilà ce que j’ai été pendant toutes ces années de solitude. Un vulgaire tas de cendres. Et comme s’il avait été magicien, il m’avait reconstitué de la tête aux pieds. Pour essayer de me donner la vie, comme si j’étais un golem. La chose n’était pas aussi aisée qu’elle ne pourrait le laisser paraître. Car j’étais cassée. Je pourrais lui dire. qu’on m’avait brisée encore et encore. mais ne lui avais-je pas dit que nous ne nous projetterions plus en arrière ? Seulement, je ne connaissais pas ses craintes mais les miennes ne me quittaient pas. cette peur qu’il découvre que je n’étais qu’une moins que rien, pas méritante pour un sou de l’avoir près de moi. Et je ne saurai dire mais cette intensité que je ressentais en sa présence me coupait le souffle, me courbait l’échine. Me faisait perdre tous mes repères, me faisait revoir toutes mes perspectives. L’intensité. Celle qui prenait possession de mes veines quand j’étais en sa présence et celle que je réprouvais pour ne pas le brusquer, ne pas lui faire peur. "Je sais que tu l'es pas. Sache que je le suis pas non plus." Prête à descendre, cet aveu me cloue sur place. Alors que je tourne la tête vers lui, vers le son de sa voix. Sans contrôler quoique ce soit, mon cœur s’emballe de lui-même et me dicte mon action. Je me retrouve propulsée dans ses bras à nouveau, plaquant avec passion ma bouche sur la sienne. Pour lui donner mon souffle, pour qu’il ravive le mien. Les paroles ont su m’atteindre au-delà de mon myocarde mais jusque dans les tréfonds de mon âme en lambeaux qui essaie de s’éveiller, de briser les chaines qui la retiennent. Je recouvre la terre ferme alors qu’en un battement de cils, je suis dehors à picorer de la nourriture et qu’une brise fraiche me ramène sur Terre. Le goût de ses lèvres encore sur les miennes bien que j’y ai dispersé du sucre. Mes yeux brillent encore de cet échange pour le moins inattendu dans ce manège, dans cette obscurité qui serait notre secret. Assise sur ses genoux, des mots murmurés à son oreille, son regard me clouant de nouveau sur place. Les flashs s’enchainent alors que nous sommes toujours perdus l’un dans l’autre. Que nos lippes se rencontrent, se cherchent, se disent mille mots silencieux. Alors que le bip nous ramène à la réalité, mon muscle cardiaque s’est une fois de plus emballé et je me sens rougir alors que je me lève pour recouvrer les lumières. Un fin sourire niais sur mes lèvres. "Rien ne me dérange. Couronne de princesse, à trois heures." Je me laisse entrainer à sa suite avant de le regarder s’évertuer à attraper un diadème pour une petite fille qu’il connait à peine, ma fille. Je sors malgré moi mon cellulaire pour le filmer, capturer cet instant de joie dans les yeux du grand Blythe alors que le jouet tombe dans la boite. Je reste à le regarder un instant, sans rien dire. Mon sourire ne saurant quitter mes lèvres. Cette soirée dépassait mes espérances. "J'espère que Lisa sera contente." Cette fois-ci, c’est à mon tour de perdre mes mots alors que le regard enjoué du grand brun se pose sur le mien plus clair. Je reste un instant, connecté à lui avant de hocher la tête. Papillonnant malgré moi, battant des cils comme une biche cherchant à charmer le jeune cerf qui lui ferait face. "Roue?" Je fixe la très haut attraction alors que les lèvres de mon compagnon viennent caresser ma joue et qu’aussitôt, je m’empourpre. Je trépigne sur place, tenant ma tortue entre mes bras. « O… Oui. » Bien que j’aurai bien continué à faire les stands encore un peu. Je me décide à le suivre alors pour glisser un billet au machiniste, histoire qu’il nous stoppe en haut. Tous les couples le faisaient, c’était une sorte de tradition. La grosse peluche sur les genoux, je prends place aux côtés d’Ezechiel, posant ma tête sur son épaule, nouant nos doigts alors qu’une lanterne s’allume dans ma tête. Doucement, j’ouvre la bouche pour laisser échapper une mélodie, cette mélodie que je lui avais promise lors de notre première entrevue au clair de lune. Je ferme les yeux, me laissant porter par les paroles que je connaissais par cœur et qui n’appartenaient qu’à lui. Consciente que cela devait être ridicule pour lui. Que je donnais cette chanson sans réellement attendre quoique ce soit en retour. Au sommet, je regarde la ville de Brisbane éclairée alors que les paroles moururent sur mes lèvres avant de me tourner vers lui. « C’est la tienne. » Ma voix est plus émue qe je ne voudrais l’affirmer. « Parce que tu as implanté des milliers de rêves dans ma tête et que je veux tous de te les donner, t’aider à la réaliser. » Ce n’était guère qu’un murmure chuchoté alors qu’intimidée, sans doute rougie par mon entreprise ridicule, je vins quitter son regard pour me perdre de l’autre côté, nos doigts toujours entrelacés.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptySam 25 Juil - 13:54


Tant d'émotions partagées en si peu de temps, ce n'était franchement pas habituel avec Ezechiel. Il ne savait pas tellement comment il était censé réagir, restant le plus souvent droit comme un piquet à attendre que l'instant passe. Il avait d'ailleurs raté tant de jolis souvenirs parce qu'il n'osait pas, qu'il ne s'offrait pas le droit au bonheur. Pourquoi continuer à se punir autant? Zeke n'en avait pas la moindre idée, il n'avait jamais saisi ce qu'il cherchait en réalité, si ce n'était subsister sans faire le plus de vagues possibles. Au final, le brun restait parfaitement inexistant, à attendre que la vie arrive jusqu'à sa petite ferme où il ne se passait jamais rien du tout. Il aurait pu continuer ainsi encore durant bon nombre d'années, à dépasser la quarantaine en restant le fils qui habitait dans un coin de la maison de ses parents avec aucune perspective d'avenir et d'indépendance. Maintenant, les cartes étaient redistribuées, tout était de nouveau possible car Eve était là, qu'elle lui proposait une résurrection... Si on considérait qu'il était né un jour avec ce mode de vie des plus mornes. Elle l'embrassait comme si le jour allait s'éteindre la minute suivante, surplus de passion que Zeke reçut et lui rendit comme il le put. Il ne comprenait pas que les mots qu'il avait pu prononcer étaient d'une intensité ardente parce que tout cela lui venait naturellement, ou juste pas du tout. Avec Zimmer, c'était plutôt la première catégorie qui primait: il laissait les discours venir à lui, même s'ils étaient subtils et qu'ils n'étaient pas franchement à la hauteur de tout ce qui pouvait se passer au fond de son coeur. Au moins, c'était là, définitivement présent et Eve pouvait en avoir un aperçu dans son regard ébène, dans ses gestes si précis et surtout, ses quelques paroles qui n'avaient l'air de rien. Il souriait en accourant vers le nouveau stand, ayant l'impression de jouer sa vie, Zeke, pour une couronne de princesse. Au moins, il gagna le gros lot et se promettait de garder l'objet en plastique intact jusqu'à ce que Lisa puisse totalement en profiter. La suite des festivités ne s'arrêtait pas là puisque le passage par le photomaton était apparemment obligatoire pour la jolie blonde: Ezechiel fut quelque peu ravi du résultat et cela voulait dire beaucoup venant d'un homme qui détestait précieusement tout ce qui avait attrait à la photographie. Quand il était question de lui en tout cas, puisque Blythe n'aimait pas se regarder dans une glace. Que pourrait-il tirer de se voir sur un cliché? Le fait qu'Eve était à ses côtés dessus changeait considérablement la donne, tout comme sa présence au moment où l'attraction décollait quelques minutes plus tard. Le brun n'avait pas envie de gâcher le moment avec des paroles alors, à la place, il ne dit rien, regardant simplement sa compagne s’époumoner en chanson, sans se départir de son sourire. Quelques uns de ses doigts jouaient avec ses cheveux alors que les paroles glissaient dans l'air, beaucoup plus fines que du papier glacé aux yeux du fermier. "Pense à tes rêves, d'abord. Eve. Réalise les et je te suivrai." Ils trouveraient bien un moyen d'imbriquer leur vision de la vie dans cette relation naissante d'une manière ou d'une autre, les lèvres d'Ezechiel se collant à la tempe de la blonde sans qu'il ne puisse rien dire d'autre. Il n'avait plus de mots, peut être n'en avait-il jamais eu.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptySam 25 Juil - 15:46


Cette soirée dépassait tout ce que j’avais espéré. Comme toutes femmes, on a tendance à romancer un rendez-vous. Enfin un premier rendez-vous. Normalement, nous ne sommes pas censées être célibataires alors qu’avec Zeke, nous formions déjà un couple. Un jeune couple, à l’aube de son histoire. J’aurai tout fait pour l’avoir parce que je savais que mon Zeke était une perle rare, il était pure, superbe et je savais que je ne retrouverai jamais deux hommes comme lui. Certes, j’avais conscience qu’il se dépréciait et je maudissais tous ceux qui avaient osé dire du mal de cet homme. Je savais, je savais au fond de mon cœur que c’était lui. je voulais mettre tous mes espoirs et ne pas laisser mes angoisses prendre le dessus. Je voulais être une femme digne de lui. Sachant que cela n’arrivera sans doute jamais. Alors quand il me clame qu’il n’est pas indifférent (traduisons par une déclaration dans un esprit comme le mien), je ne cherche pas à comprendre. Et encore une fois, je me fais impulsive et je viens poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser enflammé. Histoire de lui faire passer un peu tout ce que je ressentais au fond de moi. chose qui serait impossible parce que c’était tellement intense que cela pourrait conduire à une combustion spontanée. Comme le baiser dans le photomaton qui est de sa propre initiative. Il avait su réveiller (ou même rendre possible) mes hormones et je devais me faire violence pour ne pas les laisser l’emporter. Essayer de me conduire comme une petite amie idéale. Le regarder suer pour avoir un diadème pour ma fille avec mes grands yeux brillants, lui chanter une chanson dans une roue de parc d’attractions avant de me sentir gênée. Je détourne le regard avant de lui dire qu’il avait tout rendu possible. "Pense à tes rêves, d'abord. Eve. Réalise les et je te suivrai." Je déglutis avant de me tourner vers lui tandis qu’il dépose un baiser sur ma tempe. « Zeke, tu comprends pas. » J’aimerai mettre des mots sur la signification de cette chanson, sur pourquoi je l’avais choisi. Sur pourquoi je lui donnais. « Je… j’étais éteinte avant qu’on se rencontre. Je déprimais tout le temps, je subissais au lieu de… de vivre. Et je rêvai de rencontrer un homme… » Merde, je suis émue. Ne pleure pas espèce d’imbécile. Ça ferait tâche pour le rendez-vous. Je baisse le regard. J’avais dit plus de déclarations bon sang ! « un homme comme toi. J’étais un petit tas de cendres et toi avec tes grandes mains. » Je mis sa main devant la mienne pour montrer la différence entre les deux. La mienne étant similaire à celle d’un enfant. « Tu m’as ranimé. T’es le premier homme depuis… bah depuis toujours en fait après qui j’ai couru. » Et bordel, ce que j’ai couru. Bon il n’en aura pas l’impression mais ce n’était pas du tout dans ma nature de le faire de la sorte. Car j’étais la femme passive, la timide, celle qui restait dans son coin. « Je n’ai pas de rêves en particulier. Bon à part la Grèce ou l’Egypte mais sinon, c’est assez commun. Une maison, des chiens, des enfants, un frigo… » je lui donnai un coup d’épaules avec un petit sourire. Après tout, il était si grand. De son presque deux mètres alors que j’étais minuscule. Je regardai la ville de mes propres yeux, ne sortant pas le téléphone alors qu’on nous stoppa en haut. « J’ai payé pour qu’on nous arrête en haut, chuchotai-je à son oreille, pour que tu gardes ça en souvenir. » Je déposai un baiser dans son cou tout en caressant le dessus de sa main de mon pouce avec un petit sourire sur mes lèvres. Profitant de sa chaleur, du fait que son parfum boisé vint chatouiller mes narines et apaiser un peu mon cœur qui ne cessait de sauter dans tous les sens et qui voulait se barrer. « On fait un dernier jeu et la maison hanté avant de rentrer ? Je suis certaine que ça va te faire rire de me voir me ridiculiser car je suis nulle au chamboule-tout. Mais je l’aurai ce lama, je te jure je l’aurai le lama multicolore. » Depuis le temps que je le voulais. Mais à chaque fois, je loupai mes tirs. Ah bah, je ne pouvais pas être bonne en tir et en lancé de boules. Non, je ne sais pas viser de toute manière.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptySam 25 Juil - 17:04


Il ne voyait pas au delà du bout de son nez, homme sans but et sans rêve. Zeke n'était de toute évidence pas un grand philosophe, pas du genre à se poser mille questions à la seconde sur le sens de la vie et les ambitions de l'humanité. Par contre, il n'était pas rare de le voir prendre du temps pour de l'introspection car Ezechiel était un homme profondément réfléchi: l'impulsivité ne faisait clairement pas partie de son quotidien. Il réagissait avec quelques heures de retard parce qu'il avait toujours besoin de peser le pour et le contre d'une situation, ne pas faire les mauvais choix, ne pas s'emmêler les pinceaux avec de faux idéaux, il avait tout de même quelques principes quoique désuets, le grand Blythe. Alors, forcément, ce n'était pas lui qui allait courtiser une jeune femme, pas plus qu'il n'irait la relancer après un instant passé à deux. Le pauvre Zeke était plutôt du genre à attendre, à se dire que le destin ferait le travail si les deux âmes devaient se retrouver dans un futur plus ou moins proche. Au bout du compte, son coeur était resté scellé car personne n'attendait sagement que le grand brun fasse un pas en avant, il y avait bien d'autres hommes sur cette planète, et des bien plus bavards que lui donc plus intéressants. Eve avait été celle qui avait coupé court à la malédiction, la jeune femme se perdant jusqu'au tréfonds de la campagne pour retrouver le géant aux yeux intenses. Bien des semaines plus tard, la blonde en était pourtant encore là, à lui expliquer que rien de ce qu'elle disait n'était des mots en l'air, qu'il y avait beaucoup d'implication dans son discours et évidemment, Ezechiel ne le prenait pas à la légère. Au contraire, il hochait la tête, en ne bougeant pas sa tête de sa tempe, comme pour lui montrer qu'il avait surtout été l'idiot qui ne s'était pas battu. Celui qui n'avait rien fait, comme d'habitude. "Il faut une première à tout." Au fait qu'elle avait pris les devants pour une fois. Qu'il avait quelqu'un en contrepartie. Le tout cumulé. "Tu peux te remercier pour ça." Elle y était pour beaucoup dans ce tout nouveau bonheur car Blythe n'avait pas la sensation d'avoir fait grand chose. Il avait été lui-même, ni plus ni moins, mais apparemment, c'était ce qui convenait idéalement à la belle Zimmer. Tant mieux, alors, oui, tant mieux parce que la roue s'arrêtait et Zeke regardait le parcours des étoiles, toujours aussi concentré face à une telle contemplation. "Et pouvoir voir les étoiles, rajoute ça aux rêves." Tout ce qu'elle avait dit n'était franchement pas contraire à ce qu'il pourrait désirer dans un futur plus ou moins lointain. A l'heure actuelle, Ezechiel se concentrait surtout sur le présent, sur la roue qui repartait doucement vers le sol et lui qui opéra un fin sourire à sa partenaire. En bon gentleman, il l'aida à sortir du manège avant de se diriger vers l'atelier qu'elle avait proposé. Bien vite, Zeke utilisa ses compétences de précision pour lancer les balles sans en faire trop. Il observait bien sûr d'un coup d'oeil les résultats d'Eve, toujours aussi discret qu'à l'accoutumée. "Lama multicolore de quelle taille?" Il lui prendrait celui qu'elle préférerait. "Le plus grand, je suis sûr." Peut être pas aussi grand que lui puisque la maison n'allait pas être assez grande pour finir, un clin d'oeil se glissant sur ses paupières alors qu'on leur apportait la nouvelle peluche.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptySam 25 Juil - 17:41


Je n’étais pas une femme capricieuse, bien au contraire. Quand je désirai quelque chose, je mettais tout en œuvre pour l’avoir. Comme mon travail qui n’était certes pas celui excepté mais je n’ai eu besoin de personne pour décrocher mes diplômes. Comme ma maison que j’allais retaper seule ou comme mes enfants. C’était à la fois une qualité comme un fardeau car je ne savais pas reposer. Je faisais tout à cent à l’heure et ensuite mon corps hurlait un stop général et il n’était pas rare de me voir perdre connaissance par manque de sommeil ou de malnutrition. Bien entendu, je me gardais bien de dire à Zeke que je ne savais pas m’arrêter, que c’était un véritable fardeau pour moi. Au contraire, je ne me suis pas interrogée sur le fait que je désirai poursuivre avec lui. Lorsque nos lèvres se sont rencontrées la première fois, j’ai su immédiatement que je désirai faire partie de sa vie. De sa vie pleine d’animaux, d’arbres et d’une immensité que je n’avais jamais côtoyé. Je lui dis tout ceci à cœur ouvert sans me soucier ou non des conséquences. J’avais besoin de dire ce qu’il me passait par la tête et encore une fois, c’était un de mes défauts. "Il faut une première à tout." Sa voix était si apaisante que je fermai un peu les yeux en l’écoutant avec mon sourire candide vissé sur mes lèvres. Je devais avoir l’air d’une idiote. « Et je regrette pas une seule seconde, babillai-je. » Après tout, je ne cessai de lui démontrer. Le fait qu’il soit si silencieux me poussait à m’ouvrir et à dire ce que j’avais au fond de ma tête. Croyez-moi, personne ne veut y établir domicile pour la simple et bonne raison que c’est un bordel sans nom. "Tu peux te remercier pour ça." Je me supris à minauder devant lui, comme une femme devant un très bel homme, le couvant d’un regard sans doute trop épris. Je n’ai jamais été doué pour cacher mes sentiments. « Et je peux te dire bon courage. Ou bon chance comme dirait le mec dans Taken. Car je ne suis pas un cadeau. » Mais plutôt un fardeau. On parlait de la fille qui à peine sortie du ROA à traverser la campagne Brisbanaise pour aller retrouver son copain et s’évertuer à décrocher le poisson. On parle aussi de la fille qui la semaine dernière n’a pas dormi pendant trois jours pour avancer sur son travail. Je ne savais pas m’arrêter. Rester assise sur un banc à ne rien faire était impossible pour moi. je devais sans cesse être en constant mouvement. Mes médicaments ne me donnaient que très peu de marge. Quand je les prenais. Ce qui était encore plus rare que de me trouver posée. "Et pouvoir voir les étoiles, rajoute ça aux rêves." Je levai le nez, l’imitant avec un sourire aux lèvres. « Les regarder avec toi alors, murmurai-je pour lui seul. » Ma main n’avait pas quitté la sienne, même lorsque nous retrouvâmes le sol pour aller au stand où trônait ce foutu lama. « Tiens te revoilà Evelyn. » Forcément que le forain qui tenait ce stand me connaissait car je devais avoir contribué à l’achat de sa voiture de luxe. « Tu veux toujours avoir le lama ?! » Question stupide. Je lui coulai un regard éloquent avant de me tourner vers Zeke qui sans surprise arriva à tout faire facilement. Alors j’étais partagée entre l’adage habituel de la petite amie : mon mec, il est beau, il est sexy et il est fort. Et l’autre qui clâme à l’intérieur que je suis nulle car je n’avais pas autant de dextérité. Je pris donc les trois balles que me donnait l’adolescent boutonneux avant de jeter une œillade envieuse au lama qui tournait au gré du vent. Bien sûr, la première balle rebondit sur le bord de la table où était disposé les canettes pour atterrir dans la tête du pauvre commerçant. Je rendrais la tête dans mes épaules avant de me tourner vers Zeke. "Lama multicolore de quelle taille?" Je piétinai sur place comme une enfant prise en fautes avant de me décider à lancer la seconde balle qui atterrit dans les peluches à côté avec virulence. Ça m’énerve mais ça m’énerve. "Le plus grand, je suis sûr." Effectivement, il commençait à bien me connaître. « Mais je veux le gagner toute seule. Sauf que je suis nulle. » Une moue abattue prit place sur mon visage alors que j’avisai la dernière balle. Sans conviction, je la lançai avec toujours plus de force sauf qu’elle rebondit à nouveau pour finir derrière moi, au loin. Je baissai la tête rouge de honte avant de venir la poser contre le torse de Zeke. « Apprends-moi à lancer s’il te plaît. Je sais pas faire. » Je levai vers lui mon regard clair, le suppliant du regard avec une moue attristée sur mon visage. Après tout, je ne pouvais pas être bonne dans tout. Et vu le rire du forain, c’était un fait établi que j’étais un danger public.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyMar 28 Juil - 19:32


La patience d'Ezechiel était sans égale: il était capable de supporter l'attente durant des jours, ce qui correspondait sûrement à des siècles pour autrui. Il avait toujours été cet être taciturne qui tenait bien l'attente, peut être parce qu'il n'y avait jamais franchement d'enjeu pour lui. Le grand homme ne s'attendait plus à des miracles depuis longtemps désormais, parce qu'il était seul, qu'il le serait toujours d'une manière ou d'une autre et qu'on ne pouvait rien y faire. Et s'il s'était trompé? Zeke avait l'air d'avoir fauté dans ses croyances puisque, désormais, Eve faisait partie de sa vie et même si c'était tout nouveau, c'était aussi sacrément grisant de se rendre compte qu'on était capable de faire naître un sourire sur le visage d'une jolie blonde comme lui. Pour Blythe, le tout tenait d'un miracle pur et simple: personne n'était censé trouver la joie en passant ne serait-ce qu'un court moment à ses côtés mais Zimmer n'était pas les autres. Elle était celle qui trouvait la patience pour l'apprivoiser de son côté, ne pas le brusquer malgré ses appréhensions. Oui, être avec Zeke, c'était aussi devoir apprendre la patience et il ne se rendait pas toujours compte à quel point il pouvait être difficile à comprendre. Pour lui, pourtant, il n'y avait pas de complexité dans ses attitudes, il était un garçon franchement pratique et qui ne perdait pas de temps dans les diverses philosophies, un vrai manuel en somme. Néanmoins, il conservait cette part de candide qu'il avait toujours gardé malgré les épreuves et les moqueries, il ne saurait franchement pas expliquer comment ni pourquoi. C'était peut être juste dû à son manque d'expérience au final et tout cela finirait par s'effacer de lui-même, Zeke se pensait à l'espérer maintenant qu'il voulait faire plaisir à Eve. Jusque là, en tout cas, tout se passait à merveille: ils avaient enchaîné les attractions sans subir de revers et Ezechiel écoutait les propos de la jolie blonde avec un sourire, sans toujours surenchérir, ou en tout cas, pas avec des mots car son regard faisait un bien meilleur travail que lui de toute manière. "Pour moi, si." Elle était simplement la seule qui avait percé sa carapace alors, comment la considérer autrement que comme un cadeau? Blythe n'y pensait pas outre mesure et Eve n'avait qu'à accepter en vue de la ténacité de son regard, le brun n'allait pas en démordre. Observer les étoiles, rêver à nouveau, tout cela agrandit son sourire et Zeke put se lancer à la suite de l'allemande pour le chamboule-tout. Autant dire que tout pouvait arriver dans ce type de jeux, comme des catastrophes vu que la jeune femme était fort loin de remporter le lama multicolore tant désiré. Ezechiel sourit alors qu'elle venait se perdre contre lui, apparemment désespérée de ses résultats. "T'apprendre? Je fais à l'instinct, tu sais." Pourtant, il se positionna derrière Eve, attrapant sa main pour la guider, il lui montra comment viser, la précision dans sa rétine aidant dès lors que le jet fusa vers les boîtes de métal. "A toi pour les deux autres." Il attendit juste derrière elle, voulant jouer le rôle du copain qui la soutenait quoiqu'il arrive parce que c'était sa victoire. Sa peluche. Son bonheur qui comptait aux yeux du brun.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyMer 29 Juil - 1:00


Douce illusion. Désillusion. Lutte douce-amère pour ne plus tomber dans cet abime. Je ne voulais plus aimer. Jeune enfant amoureuse même de l’idée même d’aimer, trop souvent brisée. Abandonnée par une mère qui n’a pas su lui rendre son affection avant même qu’elle soit née. Effacée par des parents qui passaient devant elle sans oser poser un regard sur sa silhouette trop petite, trop amaigrie par les épreuves de la vie. Danse entrainante avec les ténèbres, enfermée dans un monde onirique où tout était possible. Raison pour laquelle j’aimais tant les fêtes foraines, les parcs d’attractions. Notre esprit basculait dans l’innocence infantile. Oubliant les soucis de la vie, étant aux prises des lumières qui nous appelaient telles des sirènes pour mieux nous noyer. Je ne pensais pas trouver une main tendue dans cet océan, dans cet abîme qui me retenait prisonnière depuis que j’avais expié mon tout premier souffle. Je ne saurai dire quelle fut la chose qui m’a séduite en premier chez Ezechiel. Que l’homme rend fort. Un homme solide, un titan. Je ne saurai dire quelles raisons m’ont poussé à lui courir après. A entamer cette course perdue d’avance contre le temps, contre mes sentiments, sautant une à une les embûches qui pourraient se dresser entre nous. Son silence, ma timidité, le peu d’estime de soi que nous avions, les blessures encore vives, les incertitudes. J’ai tout balayé d’un revers de la main, les chassant comme s’ils n’étaient que de vils spectres voulant empoisonner nos existences. Je ne pouvais pas me percevoir comme un cadeau du ciel. Comme cet aura bienfaitrice qui te réveillera d’un baiser. et pour cause que je suis sans doute trop brisée par le temps qui a passé. Voulant cependant me montrer digne de ce regard ardent que tu me prodiguais, de ce doux sourire qui ne quittait pas des fines lèvres, de tes petites fossettes que j’apprenais à découvrir. Éternelle adolescente piégée dans les tourments d’un amour nouveau. d’une inclination pure, sans arrière-pensée si ce n’est le rendre heureux. Lui faire prendre conscience qu’on pouvait l’aimer, le désirer, vouloir poser notre tête sur son épaule solide. Et qu’on ne voyait plus ses défauts. "Pour moi, si." Je baissais la tête, consciente de mon émoi puéril alors que mes joues s’enflammèrent d’elles-mêmes, bénissant l’obscurité qui nous entourait tous les deux. Joues en feu, appréciant le compliment. Mon ange. Un ange ténébreux. Avec tes cheveux de jais, ton regard perspicace, peu enclin à la rêverie comme moi. une imposante stature, des mains gigantesques. Un sourire qui pourrait faire fondre la banquise elle-même. Je vins me taire cependant, plongeant mon regard azuré dans le sien. Mon souffle venait à manquer alors que de nouveau une bulle s’insinua entre nous et que je décidai de ne rien dire. de garder mes lèvres closes. De ne pas confesser ce que ce compliment atypique déclenchait au fond de moi. Zeke tenait dans ses mains mon pauvre palpitant, virtuose, marionnettiste. Je lui avais donné jusqu’à mon âme. Une âme déchirée, se retrouvant en lambeaux qui n’osait esquisser le moindre mouvement alors que je menais la partie. Que je décidai de gagner la peluche multicolore. Teinte qui aurait dû orner ma tête ce soir et non cette affreuse couleur bleuet. Les reflets des ampoules se répercutaient dans la tignasse ébène de mon compagnon et je me retins d’y plonger la main, cette dernière étant encore en ébullition face à la douceur de sa peau, de ses cheveux. Je vins la refermer sur une balle, loupant chacun de mes tirs. Danger public. honteuse de moi. d’être si gauche avant de venir me réfugier dans ses bras une fois de plus. Comme si en peu de temps, Zeke avait su faire une inception dans ma tête, implantant l’idée même qu’il serait mon refuge contre mes doutes, mes peines ou même mes échecs. La chaleur de son corps calma un peu la rage, la frustration qui avait pris possession de mon corps quelques minutes en arrière. Je fermai les yeux avant de venir lever mes pupilles vers lui. L’interrogeant, le suppliant presque de me guider. Posture d’un jeune couple alors que je me laissais tomber contre lui tandis que ses doigts chauds, brûlants se refermèrent sur mon poignet gracile, trop fin. Un sourire aussi mince orna mes lèvres tandis que mon corps répondit à cette caresse anodine et que mon cœur se remit en marche. Il était la pièce manquante du puzzle de ma vie. "A toi pour les deux autres." Je tournai vers lui ma tête, interrogatrice, peu sûre de moi. Doucement, mes lèvres se retroussèrent alors que ma langue vint se coincer entre mes dents dedans dans une mimique de concentration que je ne faisais que rarement. Je réitérai donc le geste enseigné un peu plus tôt par mon concubin avant de venir dégommer une première fois les boites de conserves qui tanguèrent. Quelques-unes trouvèrent leur place au sol tandis que d’autres continuaient d’osciller entre deux positions. Je ne leur laissai pas le temps, la langue légèrement sortie sur le côté avant de venir me pencher. Ne me doutant pas un seul instant que ma robe s’était rehaussée sur mes cuisses laiteuses, dévoilant des jambes nues, sans aucun artifice. Puis d’un lancé en cloche, je dégommai le reste, levant les bras en l’air en signe de victoire. « A moi ce putain de lama, lâchai-je dans un réel instant de joie. » Un bonheur salvateur que je devais à Zeke. Je me tournai avant de prendre conscience de ma tenue inappropriée, tirant sur le tissu. « On a rien vu ? Demandai-je au colosse qui se tenait à mes côtés. » Espérant secrètement qu’il n’avait rien vu. Ou plutôt si. S’il avait regardé sans doute me trouvait-il désirable ? Et s’il n’avait rien vu, devait-il être concentré sur la scène que j’avais interprété quelques minutes auparavant. Difficile de savoir ce qu’il se tramait avec l’être silencieux qui partageait ma vie.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyMar 4 Aoû - 13:52


Tout était source de nouveauté pour le grand Blythe. Il commençait à peine à ouvrir les yeux sur l'univers qui pouvait l'entourer, candide qu'il pouvait être depuis sa plus tendre enfance. Néanmoins, Zeke avait envie de conquérir ce monde justement, de ne plus être cet homme hésitant dès lors qu'il se retrouvait en face de l'inconnu parce qu'il ne pouvait pas être plus nul que les autres, si? Il savait qu'il ne changerait jamais la profondeur de son caractère, ce côté introspectif qui l'empêchait d'agir par impulsivité, pas plus qu'il ne pourrait devenir bavard un jour mais Ezechiel avait tout de même une marge de manoeuvre pour s'améliorer. Maintenant, l'enjeu était fort car Blythe ne pensait plus uniquement à lui et lui seul: il y avait Eve, il y avait ses enfants, tout cet avenir qui s'ouvrait à lui s'il ne faisait pas trop de faux pas. Tout cela commençait maintenant, au beau milieu de cette fête foraine, à lancer des boules sur des boîtes de métal et c'était peut être un moment qui paraissait anodin, Zeke savait que chaque minute comptait pour le moment car ils apprenaient tout juste à s'apprivoiser et s'aimer, Eve et lui. A un moment donné, il y aurait peut être plus de certitude car ils se connaîtraient par coeur, accepteraient même les pires traits de la personnalité de l'autre mais pour en arriver là, il fallait faire preuve de patience, sourire face au moindre petit geste affectueux et espérer que le tout serait suffisant pour que l'autre ne désire pas voir si l'herbe était plus verte ailleurs. C'était une appréhension que Zeke gardait ancré au fond de lui car tout le monde partait un jour, encore plus dans sa vie, lui qui n'avait jamais pu garder quiconque plus de quelques semaines à ses côtés. Zimmer était en train de battre tous les records en s'accrochant à lui, en lui demandant même de l'aide pour gagner cette peluche colorée et Blythe gardait cet air timide en guidant sa main pour lancer. La suite des événements, c'était Eve qui la contrôlait, Zeke se reculant légèrement pour la laisser viser le plus aisément possible. Il était sûrement plus concentré qu'elle même vu le regard qu'il posait sur la scène. Le premier jet fut une réussite mais Blythe préféra ne pas jubiler tout de suite, de peur qu'un tel acte ajoute une pression supplémentaire sur les épaules de la petite blonde. Celle-ci se cambra pour viser plus précisément alors qu'elle s'apprêtait au deuxième lancer. Zeke essayait de ne pas perdre sa concentration mais son regard se perdit tout de même sur le surplus de peau que cette position lui dévoilait, laissant un plaisir fou à son imagination de capter ce qu'il pouvait y avoir en dessous du tissu qui arborait encore le corps de la jolie Zimmer. Il s'empourpra tout de suite, ratant la deuxième réussite d'Eve, elle qui se mit à jubiler en se retournant vers lui en tirant sur sa robe. Zeke eut quelques petites secondes de retard pour le coup, ce qui laissait supposer à Eve ce qui s'était passé au fond de son cerveau mais le brun n'allait pas l'exprimer aussi aisément, surtout alors qu'ils n'étaient pas tout seuls encore. "Les autres, non." Enfin, il disait cela mais il n'en savait rien. Ezechiel avait sûrement bouché la vision pour autrui cependant puisqu'il était resté planté derrière elle tout le long du jeu. "Félicitations. Je savais que tu y arriverais." Il lui fit un clin d'oeil en passant ses bras autour d'elle pour l'enlacer, la faisant quitter le sol par obligation, résistant à l'envie nouvelle mais grisante d'avoir des mains baladeuses. Zeke était-il en train de devenir complètement fou? Il se posait franchement la question parce qu'il n'était pas comme cela, Eve était bien plus qu'un simple corps et il lui montra en la dévorant du regard, ce fichu regard qui lui disait tout, encore et toujours.
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Message(#) Sujet: Re: You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve You're my reality, yet I'm lost in a dream ¤ Eve - Page 2 EmptyJeu 6 Aoû - 16:14


Tout était si simple avec Zeke. Je n’avais pas à me poser de questions, à jouer un rôle avec lui. Au contraire, ma nature maladroite et mon naturel devaient lui plaire puisqu’il était toujours à mes côtés. Alors que je pataugeais dans l’imbécilité. Je le laissais se coller contre moi, savourant la chaleur de son corps massif contre le mien alors qu’il guidait ma main. Un petit sourire niais vint se glisser sur mes lèvres alors que je me fis plus concentrée, recouvrant mon sang froid tandis qu’il s’écartait pour venir me laisser la suite. Je me surpris donc à essayer de viser, sortant ma langue pour me concentrer. Le premier tir en solo ne fut pas des plus réussis mais quelques quilles tombèrent au sol. Alors que je décidai de me pencher pour viser le restant et ainsi remporter cette peluche trop colorée. Je n’avais pas choisi cette robe dans le but de pencher de la sorte ou parce qu’elle était trop courte ou transparente au bustier. Ce sont les détails cousus sur le jupon qui m’ont attiré et je n’ai pas franchement réfléchi. Trop impulsive une fois encore. Inconsciente du fait que la robe était remontée sur le haut de mes cuisses, dévoilant la naissance de mon fessier laiteux, me concentrant sur mon objectif. Ce fut lorsque l’euphorie d’avoir remportée le graal que je me rendis compte que le bas du vêtement était redressé. Ne voulant pas dévoiler ma lingerie, je vins tirer sur le tissu, rouge pivoine avant de venir interroger Zeke sur le fait que d’autres personnes aient pu voir ma position peu recommandable. Mais suis-je vraiment à l’aise avec les convenances ? "Les autres, non." Je fronçai les sourcils avant d’écarquiller les yeux, quelques secondes plus tard, comprenant l’embarras dans lequel j’avais plongé mon compagnon. « Désolée, murmurai-je en baissant la tête. » C’était gênant, très gênant. Sans doute pas très sexy en soi. Je vins me mordre l’intérieur de la joue alors que le comportement du Blythe me surprit. "Félicitations. Je savais que tu y arriverais." Fière, je lui souris, dévoilant mes dents de devant avant de venir prendre quelques couleurs devant son clin d’œil. Brusquement, Zeke m’attira vers lui pour venir me faire quitter le sol alors que mes iris azures étaient vrillés aux siennes, d’une profondeur abyssale. Naturellement, ma main vint encercler sa nuque alors que la douce chaleur du désir réfréné plus tôt commença à se répandre en moi. Sans penser aux faits que nous étions en public, je me rehaussais pour venir écraser ma bouche sur la sienne, sans ménagement. Dans un baiser passionné et un peu trop hâtif. Mon corps se colla contre le sien alors que mes doigts glissèrent dans la chevelure corbeau. Ne devant mon salut qu’à un toussotement du forain qui se rappela à notre bon souvenir. Je tournai la tête, quittant les délicieuses lippes du fermier pour darder mon regard un brin embarrassé sur le jeune homme. Je décidai donc de me laisser glisser le long du corps musculeux de l’Australien pour venir saisir la peluche géante. Puis, je me tournai vers lui, consciente que j’étais désormais en pleine lumière, les néons clignotants des diverses enseignes se répercutant sur le bustier pailleté et légèrement transparent de cett robe qui semblait de trop. « Au moins, murmurai-je pour lui seul, on ne risque pas d’avoir vu ma petite culotte. » Ma voix se fit plus suave alors que je le regardai, un petit sourire en coin collé sur mes fines lèvres. « Je n’en porte pas. Du moins, ce n’est pas ce genre de lingerie. » Puis, sans fournir plus d’explications je me hasardai à faire un clin d’œil avant d’avancer vers l’avant en sautillant, mes cheveux bleuets, similaire à la couleur de la robe, scintillant dans l’obscurité avant de me tourner vers lui pour lui montrer la maison hantée d’un mouvement de tête. Un brin, joueuse avec les nerfs du brun. Mais après tout n’était-ce pas ça le flirt ? Tester les limites de l’autre ?
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