Alma était du genre plutôt proche de ses voisins. Alice était devenue sa meilleure amie au fil des semaines et des discussions, elle prenait soin d'Eve de temps à autre, et aimait partager ses plats avec les autres lorsqu'elle en cuisinait un peu trop. C'était le genre de personne à avoir proche de soi, toujours prête à aider, toujours prête à aimer. Le quartier n'était pas le meilleure lorsque l'on songe à fonder une famille, et il était plutôt clair que l'appartement de la brune ne se prêtait pas tout à fait à la vie dont elle rêvait depuis toujours, mais malgré le nombre d'étudiants tumultueux qui se regroupaient aux alentours, un certain calme régnait toujours et c'est bien ça qu'elle appréciait particulièrement chez elle, dans son chez soi. Ce calme, il avait été brisé la veille par une soirée dont elle se serait bien passée, et, même si Noah l'avait convaincue de ne pas faire de réflexions pour garder des bonnes relations de voisinage, aujourd'hui, la mexicaine était remontée et bien décidée à remettre les pendules à l'heure aux Sanders. Elle prit tout son courage et fit abstraction de toute sa gêne pour aller toquer chez ses voisins, espérant tomber sur l'une des deux jeunes femmes et pas sur le grand brun qui ne lui inspirait que très peu confiance à rentrer toujours tard dans la nuit. Un frisson d'hésitation vint la ralentir dans son geste avant qu'elle ne frappe à la porte, mais elle se secoua la tête, persuadée d'être dans son droit, de devoir faire régner l'ordre. Et si elle avait eu un nourrisson à calmer ? Et si elle avait dû se lever tôt pour aller travailler ? Non, elle n'avait pas le choix, Alma devait faire face à ses voisins ou le calme qui régnait dans l'immeuble jusqu'à présent risquait d'être compromis - son sommeil aussi. Alors elle toqua. La porte s'ouvrit. Bonjour ! Lançait-elle, un sourire poli calqué sur son visage. Vous avez deux minutes ?

La soirée d'hier avait laissé des séquelles à la demoiselle qui avait la gueule de bois. Elle qui ne sait pas boire avait largement abusé sur la bouteille mais étant timide, c'était la seule solution qu'elle avait trouvé pour arriver à affronter la foule. D'ailleurs, elle est pas prête de remettre ça, du moins pas de cette façon. Quelle connerie elle avait fait en faisant un événement libre sur les réseaux sociaux aussi. Son regard se porte sur l'appartement qui est un désastre total, elle devrait nettoyer mais elle n'en a pas la force et puis Erin dort encore. Elias, elle en sait rien du tout. C'est donc affalée dans le divan qu'elle se retrouver avec un verre en main contenant une aspirine. Elle la regarde se dissoudre doucement, trop doucement à son goût. D'un coup, la sonnette vient retentir et elle hausse un sourcil se demandant bien qui cela peut être un dimanche matin. Ha non, il est passé midi ... Ho la la. La journée va être longue, elle le sent bien. Son corps encore endormi et endolori, elle finit par se lever et aller ouvrir la porte. La demoiselle se retrouve nez-à-nez avec une jeune femme qu'elle ne connaît pas du tout. Mais Ava ne connaît rien de ses voisins à vrai dire. Elle pourrait habiter dans l'immeuble qu'elle n'en saurait rien se contentant de savoir qui est juste à côté ou en face et encore sans plus. Enfin si, elle connaît un voisin, Eagle, mais ça compte pas il est pas dans le même immeuble et pas dans la même rue. «  Euh bonjour » Finit-elle par répondre tout en l'observant encore mais non, rien à faire, elle ne la remets pas du tout. Bizarrement, elle le sent pas trop quand elle demande si elle a le temps. «  Hum oui. Je peux vous aider en quoi ? » Demande-t-elle poliment tout en restant sur ses gardes. Bizarrement, son mal de crâne est tellement omniprésent qu'elle se sent moins intimidée mais ça, c'est parce qu'elle ne sait pas encore la venue de sa chère voisine. Après tout risque de basculer ... Elle lui aurait bien dit de rentrer à la place de discuter sur le palier mais vu l'état du logement, elle ne préfère pas. Ce serait bien trop la honte qu'une personne qui n'était pas présente voit l'état de celui-ci.

Elle fut surprise, la mexicaine, de voir une jeune femme qui semblait si douce ouvrir la porte, surtout après avoir entendu la veille une soirée qu'elle qualifierait plutôt de tornade, de chaotique. Elle l'avait déjà croisée dans les couloirs, pour sûr, mais ne s'était jamais attardée sur ses traits de visage qui semblaient si fins, sur ses yeux clairs et enfantins, et ces détails insignifiants qui lui sautaient aujourd'hui au visage faisaient grandir en Alma une incompréhension totale. Comment une jeune femme qui paraissait si délicate pouvait bien avoir pu participer à un tel carnage ? Il n'y avait pourtant aucun doute, à en juger à ses cheveux en bataille et à son regard cerné, qu'elle y avait bien participé. En fait vous ne pourrez pas faire grand chose, surtout dans un tel état... Qu'elle se permit de dire. Ses mots étaient déjà sortis avant même qu'elle ne se rende compte de ce qu'elle était en train de dire ; comment dire que leur relation ne risquait pas de devenir cordiale avec un tel démarrage. Pourtant Alma n'avait aucune intention de monter le ton avec sa voisine, elle n'avait pas envie de lancer une quelconque guerre entre elles, elle voulait simplement remettre les pendules à l'heure pour être bien sûre qu'une telle cacophonie ne se reproduirait pas dans l'immeuble qu'elle chérissait tant - malgré son état pas des plus neufs, à vrai dire. J'ai pas voulu vous déranger cette nuit parce que je crois que je n'aurais pas réussi à rester calme... Elle déglutit avant de continuer, encore une fois, la brune ne semblait pas choisir ses mots comme il l'aurait fallut. Mais elle poursuivit. Je venais m'assurer que ça ne se reproduirait pas, ces débordements. Alma parlait à demi mot, embêtée de se retrouver dans le rôle de la quarantenaire pour qui le sommeil était plus important que tout. Elle se rendait bien compte qu'à son âge, nombre de ses amis auraient plutôt toqué pour se joindre à la fête, mais ce n'était pas de son genre et, pour l'instant, elle n'avait pas le temps de s'adonner à ce mode de vie. Non, Alma avait bien trop de responsabilités pour les fuir ainsi.

Après cette soirée, tout ce que voulait Ava était dormir jusqu'au lendemain voire encore le jour d'après. La gueule de bois n'est pas quelque chose dont elle a l'habitude et elle n'est pas prête de recommencer de si tôt. Mais alors qu'elle est affalée dans le divan, on sonne à la porte. Elle aurait bien semblant que personne n'était là mais si la personne insiste cela va réveiller le reste de la famille et elle n'a pas envie qu'Elias débarque en mode ronchon donc elle va finalement ouvrir pour tomber sur une jeune femme qu'elle ne connaît pas du tout. Ne sachant pas trop ce qu'elle lui veut, bien qu'elle s'en doute légèrement, elle lui demande si elle peut l'aider. Ses mots sont sans équivoques et mal placés au point où la demoiselle passe une main dans ses cheveux avec nervosité. «  Je vois ... » Dit-elle sans animosité aucune. Ce n'est pas le genre d'Ava de s'énerver, du moins pas vite. Elle est plutôt du genre à se faire discrète depuis la fin du lycée et ça lui a toujours convenu. Peut-être même de trop d'ailleurs. Néanmoins, elle la regarde attendant qu'elle continue de parler vu qu'elle n'était pas venue pour parler de son état lamentable en ce jour. « Ho la soirée » C'est bien ce à quoi elle avait penser et elle ne pouvait pas nier que cela était devenu n'importe quoi. Est ce qu'elle peut la blâmer de lui demander ça ? Pas vraiment du coup, elle hoche la tête positivement. «  Je vous assure qu'on est pas prêt de remettre ça » Et c'était la stricte vérité. Du moins de son côté et dans tous les cas, Elias ne laisserait pas faire et elle non plus. Si fête, il devait y avoir, ce serait ailleurs que dans leur appartement, c'est un fait certain. «  Je suis vraiment désolée si on a pu vous ennuyer. Tout cela a pris des proportions que nous n'avons pas pu gérer » Un soupire sort d'entre ses lèvres qu'elle mordille n'aimant pas trop la situation alors qu'elle s'avance pour sortir et mettre la porte contre ne souhaitant pas que ces bavardages réveillent Erin ou son cousin. «  Cela devait être une soirée entre amis rien de plus et on s'est retrouvé avec des inconnus et j'avoue que nous n'avons pas gérer du tout » Dit-elle d'un air désolé mais franc tout en sentant ses joues s'empourprer légèrement. « Par contre, ne le prenez pas mal mais vous vivez ici depuis longtemps ? Je ne pense pas vous avoir déjà vu ? » Demande-t-elle pour ensuite se rendre compte qu'elle a réussi à lui parler sans soucis mais pas sans montrer de signe de nervosité ou de timidité. Faut croire que l'alcool coulait encore dans ses veines et que ça l'aidait bien qu'elle n'allait pas se mettre à boire pour autant. Ho que non.

Alma avait pour objectif de venir râler. Elle ne voulait pas se montrer désagréable, mais suffisamment énervée cependant pour faire comprendre à ses voisins que des limites avaient été dépassées et qu'elle avait été clairement très en colère de la nuit qui venait de se passer. Elle s'attendait à de l'énervement de la part de ceux qui avaient organisé cet incident, s'attendait à de la gêne ou à une réaction excessive peut être. Et alors que sa voisine commençait à parler, Alma s'imaginait qu'elle essayait de se défiler. Mais si déjà elle n'en revenait pas de voir le visage d'ange d'une jeune femme qui paraissait plus innocente qu'elle même, elle était encore plus désemparée de la réponse que celle ci venait de lui faire sur son palier. Je, euh... bien. Il vaudrait mieux. Qu'elle répondait, tentant de se montrer autoritaire - ou du moins satisfaite - plus gênée encore qu'avant d'avoir toqué à cette porte. La jeune femme semblait vraiment sincère, vraiment désolée, vraiment perdue elle même sur la façon qui les avait menés hier à partir autant dans des extrêmes. Et alors qu'elle s'était imaginé mille façons dont cette rencontre risquait de se dérouler, elle fut surprise, son interlocutrice semblant vouloir lancer la conversation. Sans doute était-ce l'alcool qui coulait visiblement dans ses veines qui agissait en ce sens, mais Alma fut interloquée et mit un certain temps avant de répondre. Ça fait déjà quatre ans que je vis là... Et alors qu'elle répondait, elle se rendit compte qu'elle non plus, son visage ne lui disait rien. Il était drôle de se dire que deux personnes vivant si proches l'une de l'autre pouvaient malgré tout être de parfaites inconnues. Sans doute avaient-elles des horaires et des rythmes de vies tout à fait différents - ou bien elle venait de s'installer, ce qui aurait surpris la mexicaine puisqu'il se passait rarement quelque chose dans l'immeuble sans qu'Alma n'y prête un tant soit peu d'attention. Il faut dire que je reste discrète. Elle en profita pour lancer un pique, n'oubliant pas les raisons qui l'avaient faite venir jusqu'ici, mais, intriguée malgré tout, elle se permit à son tour de poser une question. Et vous ? Je croyais que dans cet appartement c'était un policier qui vivait. Elle était plutôt sûre de l'avoir déjà croisé plusieurs fois en uniforme dans les couloirs, et de l'avoir vu y entrer.

Elles auraient du se douter qu'avec une soirée pareille, elles allaient avoir les voisins sur le dos. Mais sur le moment, cela ne leur avait pas effleurer l'esprit aux cousines. Non, elles ont juste vu l'opportunité de faire une soirée et cela sans avoir Elias à dos, chose ratée d'ailleurs mais tant pis. Est ce qu'elles regrettent ? Actuellement, Ava un peu mais surtout car elle a la gueule de bois et que l'appartement est dans un état désastreux. Seulement, ses regrets s'intensifient quand une voisine vient frapper à la porte pour se plaindre. Elle fait pas la fière la demoiselle et se confond en excuse. Par contre, si elle était tombée sur Erin ou Elias, ce n'est pas certain qu'elle aurait eu le même discours. Ava a sûrement le caractère le plus calme des trois. Quoique quand elle est en confiance, elle peut être autrement mais peu sont à la connaître sous cet angle. Il faut faire partie de son cercle fermé, très fermé malgré elle car elle n'ose pas faire entrer n'importe qui. La peur de souffrir comme avec Maxence sûrement et sa timidité exarcerbée. Bien que là, elle n'en a pas aussi étonnant que cela puisse paraître. On dira merci à l'alcool qui n'a pas encore quitté totalement son organisme. D'ailleurs, dans cet élan, elle ose demande si elle est nouvelle cette voisine car elle ne l'a jamais vue. «  Ha ... » Et là, elle se sent conne et bizarrement ses joues prennent une teinte plus rosée, plus habituelle. « Je devrais faire plus attention aux voisins » Dit-elle comme si le dire tout haut allait faire en sorte qu'elle le fasse après cette rencontre des plus spéciales. Car oui, elle aurait préféré faire la connaissance de cette jeune femme autrement, dans d'autres circonstances plus joyeuses qu'une plainte à son encontre. «  Hum oui je vois » Et ça, elle l'entend bien comme un reproche par rapport à hier soir mais que peut-elle répondre ? ! Rien de bien probant donc dans ce cas, elle se tait. «  Euh oui c'est mon cousin. On vit à trois ici. Mon cousin, le flic que vous avez déjà vu, sa soeur et donc ma cousine Erin et moi-même depuis et bien .. » Elle cale un peu et reprend. » Cinq ans déjà » Que le temps file vite. Trop vite par moment. « Comme quoi en temps normal, on est discrète «  Du moins, elle l'est. Un peu moins Erin et Elias. «  Est ce que vous voulez leur parler aussi ? Car ils dorment encore et je doute que ce soit le bon plan de les réveiller après hier » Et encore moins Elias qui n'avait pas apprécié de rentrer et de voir ce qu'elles avaient fait, bien que tout avait dérapé assez vite sans qu'elles ne puissent plus rien y faire. » Je vous aurais bien proposer un café mais l'appartement est comment dire ... Enfin je ne vous fais pas de dessin »

Alma était pendue aux lèvres de sa voisine qui venait, de manière surprenante, d'entamer la conversation avec elle. Oh je vois. Alma ne s'était jamais imaginé que le policier qu'elle croisait parfois dans les couloirs de l'immeuble vivait avec sa soeur et sa cousine. D'autant plus depuis si longtemps. C'est fou qu'on ne se soit jamais croisées ! Il faut croire qu'elle avait des choses à découvrir malgré son ancienneté ici et malgré le fait qu'elle pensait connaître un minimum les personnes qui partageaient son adresse. L'avantage, c'est qu'elle avait eu raison et qu'il n'y avait pas de nouveaux dans l'immeuble qui seraient venus là juste pour déranger le calme existant. Bon, c'est plutôt bon signe. J'ai eu peur que ce soit des nouvelles personnes qui avaient emménagées, qu'on aurait droit à ça tous les week ends. La mexicaine préférait se montrer honnête, et passée la déception de ne pas avoir de confrontation, elle était plutôt contente de rencontrer une jeune femme qui lui semblait mine de rien plutôt posée. Non je... je crois que ça ne servirait à rien. Qu'elle répondait alors que la jeune femme lui proposait de parler aux autres habitants de l'appartement. Dans d'autres circonstances elle aurait bien voulu leur remonter les bretelles à eux aussi, mais finalement, elle s'abstiendrait. Elle qui avait pour objectif de mettre les détracteurs de la nuit dernière en porte à faux se voyait à présent gênée de les avoir dérangés. Dans tous les cas je ne voulais pas déranger. Elle s'en voulait presque de l'avoir réveillée, maintenant. Pour être honnête je ne pensais pas tomber sur une personne aussi.. gentille. Sans doute qu'elle n'aurait pas dû être si honnête, mais après tout elle n'avait rien à perdre. C'était une façon étrange de se rencontrer, mais après tout si elle pouvait créer et maintenir une relation cordiale avec les habitants de cet appartement, elle pourrait s'assurer alors qu'ils ne la dérangeraient plus de si tôt par sympathie. Je crois que je peux compter sur vous pour que ça ne se reproduise pas de si tôt, alors... tout va bien. Elle préférait le répeter pour que ça devienne une réalité, et s'assurer que son sommeil à l'avenir n'était pas menacé. Et c'est bien tout ce qui comptait au fond. Mais si jamais vous avez besoin d'un café pour vous réveiller, j'en ai du bon qui a coulé chez moi, si ça vous dis. Elle lui devait bien ça, après être intervenue si tôt - pour ceux qui s'étaient couchés tard en tout cas.

Si elle n'était pas dans cet état, il aurait été à parier qu'Ava serait devenue rouge comme une tomate et qu'elle n'aurait pas pu aligner deux mots face à la colère de la sa voisine. Faut avouer qu'ils ont abusé hier soir et cela même si tout n'était pas sous contrôle, ça aurait du l'être. Maintenant dire qu'elle ne s'est pas un minimum amusée serait faux mais de là à remettre ça, ho que non. Déjà que de base, elle ne sort pas alors inviter la soirée chez elle à nouveau, non merci et elle espère qu'Erin sera du même avis qu'elle. Du coup, la voilà sur le pas de la porte à faire la connaissance de cette brune qui doit être légèrement plus jeune qu'elle. Etonnant que ce soit elle qui vienne râler et non la petite vieille plus bas. «  En effet mais il faut avouer que je ne fais que des allées et venues pour mon boulot, c'est pas moi qui vais aller parler à tout le monde » Avoue-t-elle pour se mordre la lèvre inférieure. » En réalité, si l'alcool n'était pas encore dans mon organisme, je ne vous parlerais sans doute pas à l'heure actuelle » Au moins, ça c'est dit qu'elle ne s'étonne pas de la voir timide envers d'autres voisins. Avec elle, maintenant que le premier pas avait été fait, cela devrait être plus facile. «  Non vous pouvez être rassurée la dessus » Et dans tous les cas, Elias ne laisserait pas faire si Erin venait à avoir l'idée de recommencer. Mais ça, elle le garde pour elle tout de même. Pour être certaine que tout soit en ordre, elle lui propose de parler aux autres, qui dorment encore d'ailleurs et est soulagée de sa réponse à laquelle elle fait un petit signe de tête. «  Ho non non, de toute façon, je devais me lever pour ranger » Et ça l'enchante pas Ava. Elle ira sans doute lever Erin car pas question qu'elle le fasse seule. «  Ho euh merci je crois » Dit-elle ne se grattant l'arrière de la tête. Il est vrai qu'Ava n'est pas méchante mais surtout elle sait qu'ils sont en tort donc batailler n'aurait servi à rien . Elle hoche la tête à sa réplique. Elle l'aurait bien invitée à boire un café mais l'état du logement est déplorable et elle n'oserait faire entrer personne ayant trop honte. Ses lèvres se pincent à sa proposition. «C'est très gentil à vous mais je vais devoir décliner pour cette fois-ci » Un vrai café ne lui ferait pas de mal mais là, elle a du pain sur la planche avec l'appartement à ranger et encore faut d'abord qu'elle arrive à faire lever Erin et ce ne sera pas une mince affaire." Encore désolée pour tout et j'espère qu'on se reverra dans d'autres circonstances et pourquoi pas faire réellement connaissance" Avoir une amie dans le coin ne serait pas de trop après tout car Ava n'en a pas beaucoup vu sa timidité en règle générale. Elle laisse la brune repartir et referme la porte pour allez affronter sa chère et tendre cousine.