I got addicted to a losing game ϟ Laurie

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I GOT ADDICTED TO A LOSING GAME

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-T- u avais perdu une grosse somme d’argent il y a quelques semaines lors d‘une partie privée. La frustration avait envahi chaque parcelle de ta peau, hérissé ton poil. C’était un épisode douloureux, qui te faisait toujours autant crisper les mâchoires. Le pire dans cet épisode que tu juges malchanceux, c’est que ce n’était pas ton argent, mais celui de Reese, qui te l’avait naïvement prêté. Et même si tu en avais déjà utilisé une bonne partie à bon escient, le reste t’avait filé entre les doigts, presque involontairement, comme si tu n’en étais pas responsable. La frustration, la déception et la colère s’étaient entremêlés, donnant un mélange cacophonique. T’avais eu besoin de tout évacuer dans un accès de violence. Parce que la culpabilité t’avait étouffé la poitrine, coupé le souffle, et tu ne savais plus comment t’en défaire. Ça trouble tes nuits, te fait palpiter ton coeur trop vite et trop fort. Tu t’en boufferais les doigts.

Pourtant te revoilà avec des cartes en mains, comme une malédiction dont tu ne pouvais te défaire. Tu agites tes doigts sur elles, manquant d’en plier une ou deux sous la nervosité. T’as l’espoir d’effacer tes dettes, naïf, la raison biaisée par l’addiction qui te déforme la réalité. Elle te dévore cette dépendance, te vide et te dépouille sans que tu ne puisses rien y faire. Elle te pousse à jouer, à croire que tout s’arrangera, te berce dans une illusion trop douce pour l’abandonner. Alors ce soir, tu avais rejoint un casino que tu ne fréquentais qu’occasionnellement. Vu tes problèmes financiers et tes réactions parfois virulentes, tu préférais jouer en privé en règle général, là où tes éclats feront moins de bruit. Cependant, c’était ici, dans un lieu public, que tu avais décidé de passer la soirée. Tout simplement parce que tu y avais passé de bons moments, souvent fructueux ou chanceux. Notamment avec Laurie. C’était une jeune femme avec un certain charme que tu avais croisé à plusieurs reprises dans ce casino. Elle s’était intéressée à une partie que tu jouais et étonnamment, elle était devenue ton porte bonheur attitré. Tu ne sais pas si parce que sa présence t’apaisait grâce à vos échanges légers ou si le hasard voulait que dès que tu apercevais sa silhouette, tu te retrouvais régulièrement gagnant. Mais résultat était là. Et l’argent aussi.
La dernière fois que vous vous étiez vu, elle t’avait laissé son numéro. Tu n’avais pas pu t’empêcher de lui lancer un regard charmeur, un jeu de séduction se mettant doucement en place. Tu n’avais pas pris le temps de la recontacter depuis, trop occupé -ou préoccupé. Mais le moment te semblait un peu plus propice ce soir. Tu glisses ton téléphone entre tes doigts, et cliques sur son nom dans tes contacts. Après quelques sonneries, tu peux entendre sa voix décrocher. « Hey, c’est Winston. Je te dérange? » Tu commences poliment, prenant des pincettes que tu oublieras rapidement avec le temps. « Je suis au casino, ça te tente de passer? » Tu es direct, tu n’aimais pas particulièrement les appels téléphoniques qui se prolongeaient sur des banalités. Alors tu écourtes rapidement une fois qu’elle t’annonce pouvoir te rejoindre d’ici quelques minutes.

Après quelques parties, tu t’étais installé au bar du casino, sachant que Laurie ne devrait plus tarder. Tu avais déjà commandé un verre que tu sirotais lentement, brulant le bout de tes lèvres dans le liquide ambré. Tu avais le regard happé par l’écran de ton téléphone, faisant défiler tes notifications distraitement. C’est lorsque tu entends sa voix que finalement, tu décroches tes opales des pixels, portant ton attention sur la blonde qui venait d’arriver, comme à son habitude, charmante. Tu lui offres alors un large sourire angélique, l’invitant d’un mouvement de la tête à te rejoindre. « Tu veux boire un verre? » Tu lui proposes de t’accompagner, petit rituel installé très rapidement entre vous. C’était rare que vous ne preniez aucune consommation lorsque vous vous retrouviez au casino, alors ce soir ne fera pas exception. Surtout que tu n’en étais à ton premier verre. « Comment tu vas? » Que tu ajoutes, histoire d’entamer lentement la conversation. T’aimais simplement discuter avec légèreté avec elle. Ça te permettait d’oublier un peu le reste de ta vie chaotique. Sans oublier cette attirance mutuelle que vous sembliez partager et qui faisait beaucoup de bien à ton ego qui avait un peu trop souffert dernièrement. Ton histoire avec Albane t’avait finalement plus marqué que tu n’osais l’admettre, et ça te rassurait, d’apercevoir ses sourires charmeurs. Parce que ta confiance avait vacillé, aussi bien en toi qu’aux autres.

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(#) Sujet: Re: I got addicted to a losing game ϟ Laurie Mar 8 Nov 2022 - 23:09

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Ta section de commentaires a sûrement raison : tu es beaucoup trop bonne pour passer une autre soirée dans ta chambre d'hôtel. Tu devrais plutôt sortir explorer, mais pour l'heure, tu préfères lire les commentaires qui boostent ton si petit égo et continuer de te redessiner les sourcils. C'est tellement plus important que le reste et tu ne peux décemment pas faire face au monde si tu ne montres pas ton plus beau visage, tu t'en voudrais. Vraiment, tu serais incapable de pardonner la faute si on te montrait un cliché où tu n'étais pas certaine d'avoir fait de ton mieux, d'être la plus jolie et tout ce qui va avec. Cela t'empêche de penser au reste de te concentrer sur ton visage, à ta dernière vraie conversation avec Jo qui t'a laissé plus vidée qu'autre chose, à ton compte en banque qui se vide (lui aussi) plus qu'il ne se remplit (totalement de ta faute soit dit en passant, mais chut), et aux appels de ta mère que tu ne lui as pas rendu. Pour lui dire quoi ? Que tu as traversé une bonne partie du pays à cause d'une rumeur parce que tu es une idiote finie ? Tu ne sais peut-être pas de quoi ton futur sera fait, mais au moins, avec un crayon dans une main, un pinceau dans l'autre, tu sais exactement quoi faire.
Ce qui est rassurant et tu en es là, à penser que tu vas te faire jolie pour ton miroir et juste ce dernier quand la musique que diffusait ton téléphone est interrompue par ta sonnerie de téléphone portable. Ton expression concentrée change en une légère grimace, qui passe encore des coups de fil en 2022 (I mean really), mais la grimace se transforme en voyant le nom sur l'écran. Winston. Une occasion que tu ne peux pas laisser filer. Tu décroches sans trop tarder, oui tu es désespérée et alors, et entendre la voix du brun ne fait qu'agrandir ton sourire. "Honnêtement ? Non." Il ne te dérange pas, tu sais, tu devrais mieux jouer tes cartes et prétendre que tu as mieux à faire que de lui tenir compagnie. Que tu es demandée, désirée et la meilleure chose qui pourrait lui arriver. Mais déjà, jouer les femmes mystérieuses, tu ne sais pas le faire et ensuite, il pourrait te dire de le retrouver dans une ruelle pour le pire motif du monde que tu le ferais. Tu l'aimes bien, tu l'as déjà décidé, peut-être que c'est le sourire, les boucles ou que tu as juste un problème, mais tant pis. Tu n'as pas mieux à faire, et cela ne te vient même pas à l'esprit de prétendre. "Oh, laisse-moi une bonne demi-heure et j'arrive !" Une simple réponse avant que tu ne hoches la tête, idiote il ne le verra pas, et tu raccroches, te préparant avec plus de vigueur.
Les prochaines minutes sont un bordel sans fin, parce que qu'est que tu vas mettre bon sang et pourquoi lui avoir dit une demi-heure ? Tu y arrives, tu es prête, quittant ta chambre d'hôtel dans un ensemble en strass argenté qui attire la lumière, le maquillage accordé, tes mèches blondes redressées dans une queue de cheval et le téléphone à la main, à dépêcher un Uber pour rejoindre Winston. Peut-être que la tenue est de trop, cependant, dans ta tête, tout a des allures de films et c'est le moment où vous allez rire, boire et danser sur des fondus enchainées et la musique du moment. Donc oui autant être très bien habillée. Tu captes plusieurs regards en passant les portes du casino et si on tente de s'adresser à toi, tu ignores tout, perchée sur des talons un peu trop haut pour toi, tu es bonne actrice, tu fais semblant et avec toute la confiance du monde, tu plantes tes coudes sur le bar, accostant Winston qui est sur son téléphone. "Qu'est-ce que tu fabriques au bar ? Ce n'est pas comme ça que tu vas repartir millionnaire." Tu le taquines facilement et tu le gratifies même d'un clin d'œil, pour ensuite lui faire une moue quand il pose une question idiote. "Tu me poses encore la question ?" Tu n'es décidément pas là pour rester sobre, les meilleures soirées, de ton expérience, ne se passent pas sobre et vous êtes là pour passer une bonne soirée, pas vrai ?
"Il va me falloir plus d'un verre pour répondre à cette question-là mon grand..." Tu n'as pas envie de penser à la réalité, au monde en dehors de ce casino et de lui, tu hèles un des barmans et tu commandes tout aussi rapidement un martini : c'est classe, accordé avec ta tenue alors pourquoi pas. "Moi je dis, choisis une table fais ce truc... mais si le truc où t'es mignon en essayant de m'expliquer les règles et que je passe vraiment pour la blonde de service."

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-T- u l’observes, flamboyante. Les lumières se reflètent sur ses vêtements qui attirent l’oeil. Elle attire l’oeil. Parce qu’elle avait du charme, et tu es certain que c’est le genre de fille qui le savait parfaitement. Elle dégage une certaine confiance en elle, et c’est sans ça, qui est attirant, en plus de son physique. Elle t’offre un large sourire, auquel tu réponds, étirant tes lippes plus timidement. « Qu'est-ce que tu fabriques au bar ? Ce n'est pas comme ça que tu vas repartir millionnaire. » Qu’elle s’amuse à te charrier, un clin d’oeil charmant accompagnant ses mots. Elle te pousse au jeu, quand tu aurais bien besoin que quelqu’un parvienne à te freiner dans cette chute incontrôlable. « J’attendais que tu sois là pour voir ça. » Parce que ça devenait une habitude, entre vous. Elle était de plus en plus présente lorsque tu amassais les gains. Véritable porte bonheur, si tu n’y croyais pas sérieusement, tu ne te privais cependant pas de sa présence. Autant faire d’un pierre deux coups. « Très joli ensemble, au passage. On ne voit que toi. » Tu lui fais remarquer d’un petit sourire malicieux. C’était sans doute too much, mais ça lui allait bien. T’appréciais les pièces voyantes, colorées, et portais souvent une couleur vive sur toi, comme le pantalon de costume vert d’eau dont tu étais vêtu ce soir. Mais tu assemblais rarement tout en même temps comme venait de le faire Laurie. Tu préférais ajouter un touche de sobriété, pour ne pas ressembler à un arc en ciel vivant. Ça t’allait pas les arcs en ciel. Mais à Laurie, oui.
Tu remarques sa petite moue lorsque tu lui proposes de prendre un verre, ce qui te provoque un rire que tu étouffes entre tes lèvres, que tu étires dans un sourire. « Tu me poses encore la question ? » Tu arques un sourcil amusé, la dévisage de tes yeux espiègles. « On sait jamais, tu pourrais me surprendre. » Parce que tout a toujours été assez prévisible avec Laurie. Enfin c’est ce que tu penses. Trop sur de toi, tu crois avoir compris exactement quel genre de personne était Laurie. Sauf que t’étais loin du compte. Et pourtant une vérité pas si compliquée à découvrir -voir très facile- t’échappait. Tu ne connais que son prénom, à Laurie, et c’était sans doute préférable pour que tu ne tombes pas sur son compte Instagram. Parce que tu ne te doutes pas le moins du monde qu’elle a fait une transition. Et c’était mieux ainsi, ça bousculerait trop ton esprit étriqué. Alors l’ignorance avait du bon parfois.

Lorsque tu lui demandes comment elle allait, simplement pour initier la conversation, elle parvient à te faire décrocher un nouveau sourire. « Il va me falloir plus d'un verre pour répondre à cette question-là mon grand... » Elle se la joue mystérieuse, ce soir? Très bien. Tu plantes tes opales curieuses dans les siennes, d’un bleu qui devait en rendre plus d’une envieuse. « Je serai patient alors. » Que tu rétorques. Elle interpelles un serveur, choisissant un martini. Elle ressemblait vraiment au stéréotype de la James Bond girl. Sauf que, dommage, t’étais loin d’avoir l’étoffe de l’espion. Elle se tourne de nouveau vers toi, et vos iris se croisent une nouvelle fois. « Moi je dis, choisis une table fais ce truc... » Tu arques tes sourcils avec incompréhension, ne sachant pas s’il était possible de prononcer une phrase moins intelligible que celle ci. « Mais si le truc où t'es mignon en essayant de m'expliquer les règles et que je passe vraiment pour la blonde de service. » Cette fois ci tu ne retiens pas le rire qui fait tressaillir tes épaules. T’essayais toujours de lui expliquer les règles du poker, et elle n’y avait toujours rien pigé. Alors oui, tu ne considérais pas Laurie comme la fille la plus intelligente que tu aies rencontré. Mais c’était une petite bouffée d’air frais malgré tout. « Et si on allait s’installer à la roulette? Si tu captes pas les règles là, t’as plus qu’à te cantonner aux machines à sous, j’pourrais plus rien faire pour toi. » A voir, si la chance c’était son truc quand tu ne pouvais plus miser que sur ça dans ce jeu. « Ou alors je t’emmène à une table de craps mais j’ai peur que tu me lâches mentalement avant que j’ai terminé de te parler de la moitié des règles. » Le jeu de dés te semblait beaucoup moins simple que de simplement miser sur une couleur ou un chiffre. Le martini est ensuite posé devant la blonde, et tu tends ton verre en sa direction pour l’inciter à trinquer avec un sourire angélique que tu aimais tant arborer. Tu bois ensuite une gorgée pour l'accompagner.

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(#) Sujet: Re: I got addicted to a losing game ϟ Laurie Dim 20 Nov 2022 - 13:53

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Tu n'es pas stupide non, et tu ne passes peut-être pas autant de temps que lui dans ce genre d'endroit, à parier, à tenter de défier toutes les lois de la logique, de la probabilité et il faut bien l'avouer, de la chance... mais même toi tu peux le voir, Winston fait décidemment partie de ces mauvaises décisions qu'on le regrette un peu plus tard. Alors oui, il a le sourire facile, il y a ce regard qui ne te quitte pas vraiment depuis que tu es arrivée au comptoir et tu réussis même à le faire rire, tu devrais vraiment arrêter de le fixer comme ça (tu vas finir par passer pour une stalkeuse née). Cependant, les faits sont les faits, lors de votre première escapade, tu as eu tellement mal aux cheveux après que la journée suivante s'est passée dans le brouillard. Tu n'es pas une menteuse et tout ça, toute l'incertitude et le chaos il faut bien l'avouer, qu'il procure, c'est cela que tu es venue chercher ce soir, ça et pas autre chose. Cela te donne bien l'impression d'être vivante et toutes les petites choses qui te tracassent et qui fourmillent dans ton estomac, elles passent soudainement au second plan, soudainement. "Patient ? C'est une de tes qualités c'est ça ? Il va-t’en falloir beaucoup de la patience ce soir, hmm, j'espère que tu t'en rends compte." Ta phrase est ponctuée par un clin d'œil un peu surjoué, il ne s'en rend pas compte, tu ne sais pas ce que tu fais, tu essayes d'être un peu plus grande et un peu plus aguicheuse que tu ne l'es en temps normal, ce n'est pas vraiment toi, que Winston te redemande de tes nouvelles quand tu seras seule, dans ton lit et à te demander pourquoi les nuits sont aussi longues. Là, on sera beaucoup plus proche de la vraie Laurie.
Tu supposes que tout le monde à son rôle à jouer, lui y compris, sinon, ça ne serait pas très drôle et tout serait d'un ennui triste. Winston rit vraiment à ta remarque et tu hoches la tête, tu l'écoutes, tu trinques même avec lui histoire de donner le change, et tu remarques son sourire innocent. Tu n'y crois pas une seule seconde, c'est trop surjoué et trop travaillé pour être sincère, tu ne vas pas le lui faire remarquer, c'est ça qui t'a attirée en premier lieu et ici ce soir n'est-ce pas ? Tu le sais, il sait, autant passer outre. "Oui, commençons en douceur, je ne suis pas une experte comparée à certains, hein. Est-ce que je veux savoir depuis combien de temps tu es là ?" Le ton se veut un peu sévère, il ne l'est pas vraiment, tu serais très mal placée pour le juger, tu ne lui demanderas même pas l'état de son portefeuille ou même de son compte en banque. Ce serait un peu et complètement déplacé, quelque chose te dit qu'il est là pour tout oublier et lui aussi, veut se sentir vivant sans le poids de tout ce qui vous attend dehors. Tu peux le comprendre, pire que cela, tu peux aider. Tu poses cependant un index accusateur sur son épaule, pour clarifier un léger point. "Et moi, j'ai le droit de faire des blagues sur les blondes, pas toi, je pensais que tu étais un peu plus charmant que ça." Toi et seulement toi, décidément pas lui, tu n'es pas si menaçante que cela, à dire vrai, tu n'as jamais été menaçante. Tu n'attends pas sa réponse et déjà, tu termines ton verre, d'une seule traite, cela n'a rien de glamour et tu sais que ce genre de cocktail est fait pour être savouré. Vu le prix surtout, mais tant pis.
"Verre terminé, allons-y pour la roulette !" Tu déclares cela sur un ton enjoué, étant un peu plus bruyante, non vraiment, tout ce qui manque à ce tableau c'est que tu lâches un wouh audible avec un bras en l'air. Tu ne le fais pas, non, à la place, tu laisses un généreux pourboire au barman et pour le verre que tu as déjà payé et te tournes vers le reste de la salle. La roulette que tu viens de dire, tu aperçois déjà de l'animation là où se trouve le jeu en question et tu t'y diriges sur ta paire de talons. Avant de te tourner vers Winston qui devrait suivre le mouvement en réalité. "... Allez, tu peux jouer et te rincer l'œil tu sais." Tu fais remarquer cela en battant des cils, il devait bien regarder tes jambes non (c'est ce que tu ferais toi si tu étais à sa place genre vraiment) et tu lui attrapes le bras l'instant suivant, l'entrainant avec toi.

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-T- u observes ses traits fins s’étirer dans un sourire contagieux. Elle a un minois craquant, Laurie, et tu ne le caches pas avec ton regard insistant. C’était assez évident qu’elle te plaisait, dès qu’on te connaissait un peu. « Patient ? C'est une de tes qualités c'est ça ? Il va-t’en falloir beaucoup de la patience ce soir, hmm, j'espère que tu t'en rends compte. » Non. Ce n’était pas l’une de tes qualités. T’essayais, souvent. Mais tu réussissais rarement. Tu n’aimes pas attendre, t’es le genre de gamin qui veut tout tout de suite. T’aimes la facilité, alors que tu te rendais la vie plus difficile qu’elle ne devrait l’être. Tu es compliqué, parce que malgré toi, tu créés des noeuds dans ta vie que tu n’arrives parfois plus à défaire. Pourtant, t’agis comme si tu n’étais responsable de rien, et t’es vite dépassé par les événements. « Pas de problèmes. » Que tu feins. Il fallait avouer que savoir comment Laurie se sentait n’était pas non plus une priorité dans ta vie. Alors tu laisseras sans doute tomber. Parce que si elle se sentait mal, tu préférais ne pas savoir. Tu ne sais pas gérer la peine des autres, tout comme tu ne sais pas gérer la tienne. « Oui, commençons en douceur, je ne suis pas une experte comparée à certains, hein. Est-ce que je veux savoir depuis combien de temps tu es là ? » Elle se tente à la provocation, ce qui te fait arquer un sourcil, y répondant par un sourire en coin. Si tu avais laissé trainer un sous entendu jugeant ses connaissances dans les jeux d’argent, elle avait de la répartie. Et t’adorais ça. Jusqu’à ce que tu finisses par te vexer. Parce que t’es le mec susceptible qui adore les taquineries. Alors connaitre cette limite floue entre ce que tu acceptais et redemandais et ce qui te contrariais, c’était subtile et nécessitait des années de pratique. « Peut être une heure. Pourquoi? » Et de nouveau, tu empruntes un air faussement innocent, comme si tu ne comprenais pas où elle voulait en venir. Tu feintes l’ignorance et une naïveté qui ne t’allaient pas du tout.
Un doigt accusateur vient se poser sur ton épaule, et par réflexe, tes opales viennent observer ce mouvement. « Et moi, j'ai le droit de faire des blagues sur les blondes, pas toi, je pensais que tu étais un peu plus charmant que ça. » Et elle termine rapidement son verre d’une traite, en quelques gorgées. Vu la rapidité avec laquelle elle engloutissait son cocktail, tu te demandes s’il était vraiment bon. Ou alors si c’était du gâchis complet, vu le prix de la boisson. « Quoi, moi, faire ce genre de vannes puériles? C’est pas mon genre. » Que tu ajoutes d’un sourire carnassier. Le problème avec toi, c’est que plus on t’interdit, plus ça te donne envie. « Verre terminé, allons-y pour la roulette ! » Qu’elle déclare soudainement motivée, ajoutant un pourboire au barman. Un petit ricanement amusé s’échappe de tes lèvres alors que tu sirotes ton verre, incapable de le gaspiller comme elle l’avait fait. Elle s’avance ensuite vers la salle, et tu la suis, le verre entre les doigts, vous dirigeant vers la roulette. Et sans que tu ne t’y attendes, elle se retourne, l’air espiègle. Tu arques un sourcil interrogateur en réponse à ce mouvement inopiné. « ... Allez, tu peux jouer et te rincer l'œil tu sais. » T’as pas l’habitude qu’on prenne les devants de la sorte. Tu penches légèrement la tête, quelque peu déstabilisé par son répondant. Elle se montrait progressivement de plus en plus interessante Laurie. Et elle ne se prenait pas pour de la merde non plus. Elle avait raison. Elle était séduisante. « Proposé si gentiment. » Que tu réponds presque sobrement, vaguement frustré de ne pas trouver meilleur répondant. Un sourire complice nait sur tes lippes alors qu’elle reprend sa marche jusqu’à la roulette. Tu en profites pour poser un regard furtif sur ce dont elle semblait si fier, ses jambes allongées. Tu les avais déjà remarquées.
Tu t’installes sur une chaise, invitant d’un signe de tête Laurie à prendre la place à tes cotés. « Tu connais un peu? » Tu tentes, le jeu étant assez connu du grand public. Tu poses ton verre sur la table, lui indiquant la grille imprimée sur celle ci. « 'Suffit de miser en posant un jeton sur une case, ou sur plusieurs en plaçant le jeton entre les cases. Forcément, plus c’est précis, plus le gain est élevé. Mais moins t’as de chances de gagner. » Tu expliques vaguement, ne te lançant pas forcément dans des détails superflus. « Je te laisse choisir? Qu’on voie si t’as vraiment tout pour toi. » Tu lui proposes, un large sourire sur tes lèvres. Si elle se lançait dans le charme sans subtilités, tu pouvais te laisser tenter.

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Peut-être que faire des généralités n'est pas très juste dans le fond et que tous les hommes ne fonctionnent pas de la même façon, peut-être. Après tout, tu es bien prête à lancer des regards noirs à toute personne qui considère que tu n'es pas complète parce que tu as dû subir une lourde opération pour asseoir ton statut de femme alors tu supposes que tu ne devrais pas vraiment comparer Winston au reste de ses pairs. Mais tout de même, il joue bien le jeu, (ah, il faudrait que tu la lui sortes celle-là un de ces jours, histoire de le faire rire), il reste tout de même un homme. Et de ton expérience, quand on offre des jolis sourires comme le brun est en train de le faire et qu'on t'invite à sortir une fois la nuit tombée, c'est bien pour une seule chose. Tu n'es vraiment pas en train de te plaindre, après tout, qui a envie de rester tout seul sous ses draps, ou de tous les accuser de pervers finis, mais avec Winston, ça n'a jamais été jusqu'à là.
Pas encore ? Ou pas du tout ? Tu n'as pas la réponse à cette question, tout ce que tu sais c'est que tu attires beaucoup de regards dans le casino, le sien en particulier et ça ne te déplait pas et quand il te répond, et souligne ton manque flagrant de tact, ce qui n'est pas toujours le cas, tu fais une légèrement moue, continuant de le tirer dans la bonne direction. "Oh je suis désolée, je te rappelle que c'est toi qui m’as appelé, mon grand !" Et il ne suffit que d'une seule rencontre pour te rendre compte du rôle que tu joues devant les autres. Celui de la fille bruyante, celui de la fêtarde, celle qui a toujours le sourire, qui est prête à suivre le mouvement jusqu'à un autre club et qui n'hésite pas à laisser des pourboires au barman et autres employés histoire de. Cela fait naitre des sourires sur le visage des gens, et ça assure toujours des belles rencontres, en plus d'avoir un service plus qu'incroyable pour le coup. Et c'est tout ce que tu lui as montré à Winston, tout ce que tu montres aux gens la plupart du temps, c'est léger à souhait et une image pas si difficile que cela à conjurer, la fille cool, c'est l'épithète de cette Laurie là et parfois, comme ce soir, tu n'as pas vraiment envie d'être quelqu'un d'autre.
Est-ce qu'on peut te le reprocher ? Quelque chose te dit que Winston, qui vient se perdre ici et qui creuse un trou dans ses finances peut te comprendre. Aussi, tu n'as absolument aucun mal à t'installer sur la chaise à ses côtés, tournée complètement vers lui. Il t'explique les règles et tu regardes les quelques jetons que tu as eu en tendant quelques dollars avant de venir le retrouver. Pas une pile énorme, mais assez pour participer et ne pas complètement être sur la touche, tu es là pour l'encourager lui après tout, pas pour te demander comment tu vas continuer de payer la chambre d'hôtel dans laquelle tu résides pour le moment. Tu chasses la pensée bien loin, ton regard azur tombant sur Winston, son sourire et ses explications. "Okay, okay, donc tu mises sur un chiffre et ensuite tu croises les doigts ? Ouais, cela ne me parait pas si compliqué que cela." Tu hoches la tête et plutôt que de continuer de fixer Winston, non vraiment, il va finir par se poser des questions, tu regardes l'employé qui anime tout ça et qui annonce les résultats. Le regard qu'il te lance en retour indique que c'est clairement le moment de faire ton pari et de déposer des jetons sur les cases. "Mon anniversaire est le 3 mars, on va commencer par ça." Un mensonge, techniquement, mais tu préfères ne pas rentrer dans les détails, tu n'es pas là pour ça et à la place tu poses deux jetons sur le 3 rouge parce que la couleur t'inspire et ensuite tu te tournes vers Winston. "C'est quand ton anniversaire, hmm ?" D'un signe de tête, tu lui indiques qu'il doit répondre, tu places d'autres jetons en conséquence, tout en marmonnant. "Oui, je suis là pour apprendre tous tes secrets, t'as même pas le choix."
Il y a pire comme punition, voilà ce que tu te dis avant de reporter sur la roue et la petite boule qui va décider de ton... non de votre sort. Et oui, ça te rend anxieuse, oui tu as envie de gagner, pas forcément de perdre, et soudainement, tu comprends pourquoi il est là depuis une heure : il n'est en charge de rien, c'est le hasard qui décide, pas lui, les pires bêtises peuvent être excusées, mais si.

en parlant du hasard:

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Le membre 'Laurie Wright' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
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-E- lle t’adresse un petite moue, pourtant elle est loin de manquer de répondant. « Oh je suis désolée, je te rappelle que c'est toi qui m’as appelé, mon grand ! » Tu esquisses un sourire amusé. Tu ne le regrettes pas. Elle avait quelque chose de divertissant, Laurie. Et c’est sans doute un poil injurieux, d’utiliser ce mot. Mais t’avais très peu de compassion et de considération pour autrui, parfois. C’était affligeant pour un médecin. Mais ça ne t’avait pas empêché de validé tes examens. Alors oui, elle t’amuse, et tu lui délivres un visage rieur en conséquence.

Elle s’assoit à tes cotés, prenant part sur un tabouret. Elle pose quelques billets, pour s’emparer de quelques jetons en contrepartie. Si elle se montrait timide sur sa mise, tu avais l’habitude de jouer de plus grosses sommes. Tu l’observes néanmoins silencieusement, ne préférant pas commenter. Tu n’avais pas ton mot à dire sur sa manière de gérer son argent quand tu ne savais pas le faire avec le tien. Elle devait certainement mieux s’en charger seule. « Mon anniversaire est le 3 mars, on va commencer par ça. » Et elle glisse ses jetons sur la case indiquée. Tu arques un sourcil, un sourire au coin des lèvres. C’était audacieux comme première mise, de choisir une numero et non une couleur. « Je tacherai de m’en souvenir. » Que tu notifies, avec ta petite gueule d’ange. Tu t’en souviendras. Mais tu n’es pas sûr de prendre le temps de le lui souhaiter, bien trop occupé. Tu n’avais le temps que pour toi et ta petite personne, et t’en manquais déjà suffisamment pour ne pas en perdre d’avantage. « C'est quand ton anniversaire, hmm ? » Tu lui lances de nouveau un regard en coin. « Le 25 juillet. » Et elle glisse l’autre partie de ses jetons sur ta date de naissance en conséquence. Alors tu ricanes, amusé par sa naïveté. « C’est rare que je porte chance. » Tu fais remarquer avec légèreté. On prenait toujours un risque en misant sur toi, dans tous les sens du terme. « Oui, je suis là pour apprendre tous tes secrets, t'as même pas le choix. » Qu’elle souffle, l’air concentré sur la roulette. Elle a de l’humour, et c’est plaisant, cette légèreté. « Ça va. Pour l’instant ça ne m’inquiète pas trop. » Parce que c’était gentillet, ses questions. Elle ne cherchait pas à en poser des délicates, se contentant de banalités. Et ça te va très bien. Tu préférais largement une relation superficielle à des interrogations gênantes. Alors tu lui adresses simplement un sourire railleur, tendis que la roue est lancée. « On va voir si je te porte chance à toi, du coup? » La boule tourne plusieurs fois, et comme d’habitude, ça te parait être une éternité. C’était pire lorsqu’elle ralentissait, passant d’une couleur à une autre, enchainant les chiffres pour se rapprocher du tien puis le dépasser. Et finalement, la bille s’arrête sur le trois. Il fallait t’y attendre, la chance n’était pas de ton côté ces derniers temps. Elle ne l’était jamais, il fallait croire. C’est étrange mais tu ne t’attendais pas à autre chose. En ce moment, rien n’allait, alors le jeu n’allait pas faire exception. T’es devenu plutôt défaitiste. Mais t’es tout de même perdu entre la frustration et l’amusement. Alors tu ris d’une drôle de manière. « Sérieusement, comment tu fais? » Tu lui demandes avec un certain dépit contrastant avec tes lippes étirées. Qu’est ce qu’elle avait pu faire pour attirer si souvent la chance. « T’as jeté un sort ou t’as fait un sacrifice? » Que tu ajoutes, les traits sarcastiques. T’étais loin d’être adepte de ce genre de croyance dont tu moques trop facilement, c’est sans doute pour ça que tu empruntes ce ton.
Tu échanges à ton tour quelques billets contre des jetons, les alignant minutieusement devant toi. C’était presque devenu un toc, et tu faisais des piles bien alignées, avec exactement le même nombre de jeton sur chaque colonne. Tu places ensuite tes jetons, lançant un coup d’oeil interrogateur parfois à Laurie pour avoir son avis. Et tu changeais, selon son opinion. Elle n’y connaissait certes rien mais elle avait une chance de cocue, alors que franchement, ça aurait du être plutôt ton cas. Tu termines lentement ton verre, avant de reposer tes opales sur Laurie. Tu restes silencieux un moment, songeur, le sourire au lèvres. « Tu fais souvent ça? Je veux dire draguer des mecs dans des casinos? » C’était franc, tu t’y mets aussi, à jouer à ce jeu de déstabilisation. Pourtant, t’as le minois toujours aussi charmant. Ce n’était pas un reproche, à en croire ton sourire amusé. « Parce que c’est ce que t’es en train de faire, non? » Tu enfonces une porte ouverte, par pure provocation. « J’avoue être moins doué que toi pour ça. » Tu fais remarquer, reportant ton attention sur le jeu, comme si tu n’avais dit qu’une banalité. Oh te la jouer détaché, ça, tu savais faire, c’était même un peu trop.

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Winston te dit ne pas porter chance et il accompagne même sa phrase avec une petite moue et tu résistes à l’envie de te pencher vers lui et de le faire sourire. Pas avec une blague foireuse, pas en trouvant ce qu’il faut dire, mais en posant tes mains sur tes joues et en le forçant à avoir une autre expression. Tu ne le fais pas, si vous étiez dans un environnement un peu moins glamour et que tu ne portais pas des talons aussi hauts, tu l’aurais fait. Mais le casino invite la classe et le glamour, vous êtes presque dans une scène de film, et c’est le moment où tu dois être charmante et adorable sans vraiment essayer. Et pas le pot de colle qui s’est jeté sur son téléphone portable en voyant le sms du jeune homme un peu plus tôt dans la soirée. Tu fais bien semblant que tu décides, et tu lui envoies juste un clin d'œil avant de répliquer. “Oui, on va voir, attention si je perds à cause de toi, je ne te pardonnerais pas si facilement que cela hein.” La question est : est-ce que tu serais capable de lui en vouloir ?
Malheureusement, tu connais déjà la réponse, tu es incapable d’hausser le ton face à un mec que tu trouves mignon ou charmant et vu que Winston entre dans les deux catégories, tant que tu n’es pas passée à autre chose, il pourrait faire les pires crasses que tu te dirais que tu l’as mérité. Ouais, cela ne fait pas vraiment sens, cependant, tu fonctionnes de cette façon, c’est tout ou rien, ton cœur semble tout neuf à chaque fois que l’occasion se présente et au lieu de fixer ta compagnie du soir, toi aussi, tu reportes ton attention sur le jeu. Tu viens de parier après tout, il faudrait sans doute que tu te concentres sur cela et cela avant tout, mais soudainement la bille tourne, s’arrête sur le trois. Aussitôt, tu laisses échapper un ah assez fier, suivi d’un autre sourire, tes deux bras en l’air pendant quelques instants, pour signifier ta victoire. “Oh ma petite pile de jetons s’agrandit, je crois que j’aime vraiment ce jeu.” Que tu dis à Winston en guise de réponse, parce que non, tu ne sais pas comment tu fais.
Tu es chanceuse aux jeux d’argent, définitivement pas dans la vie de tous les jours. Tu es certaine que si tu lui racontais ton parcours, il comprendrait que franchement, tu n’as pas été gâtée, tu as perdu des années et des années dans la plastique d’un autre, à devoir gérer des émotions trop lourdes et trop fortes pour une gamine... Alors ouais vraiment, l’univers peut bien t’accorder quelques cela et de gagner ce soir, ça ne compte pas vraiment alors... Alors tu le regardes placer ses mises lui aussi, tu hoches négativement la tête quand les chiffres qu’il choisit ne t’inspirent pas vraiment et tu t’empares de ses jetons à lui pour les replacer. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde et que tu mises toi aussi, encore une fois. Parce que cela est facile, parce qu’une petite victoire éphémère pour une simple nuit, c’est exactement ce que tu es venue chercher: une très bonne distraction pour le reste de la soirée. Tu es obligée de le regarder à ses prochains mots, putain tu es vraiment aussi transparente que cela? Et tu as un léger rire, tentant de trouver quoi répondre.
“Tu vas me faire passer pour la pire fille du monde dis-donc.” Hors de question de jouer les timides maintenant, pas dans cette tenue, pas en venant de gagner et tu feins l’assurance, sûrement mieux que lui, ton regard bleuté retombant sur lui et ses boucles brunes la seconde suivante. “Et je n’en sais rien, je n’ai pas encore décidé si j’étais en train de te draguer ou pas.” Ce qui est la vérité, tant pis si cela est aussi la ligne la plus clichée du monde, il a toujours été question de jouer et de boire lors de vos petites virées ici. Et tu as tout de suite compris que la vraie maîtresse de Winston, c’était le hasard, c’était l’adrénaline des hauts et des bas, de chaque victoire et chaque défaite. Et qui a envie de se battre contre ça? Pas toi, mais tu peux être une distraction pour quelques instants, quelques heures, s’il en a envie, bien entendu. Tu t’empares d’un de tes jetons, ne quittant pas le jeune homme du regard du regard, faisant bouger le jeton entre tes doigts fins, c’est un pari à faire que de proposer cela, mais vous pourriez vraiment arrêter de faire genre et trouver un coin sombre, histoire de. “Ouais, si je sortais le grand jeu, tu n’en douterais même pas et on aurait arrêté de parler depuis longtemps.” Un autre clin d’oeil est envoyé dans sa direction, et tu murmures de nouveau un :“Très longtemps.” parce que là encore, tu as toujours été arrangeante. Tu n’as pas de règles, pas de quota de rendez-vous à remplir et tu n’es pas à la recherche d’un prince charmant même si c’est de cette façon-là que bat ton cœur à chaque fois que tu es intéressée.
La solitude est l’ennui, ton principal ennemi, s’il a envie de t’accompagner et de se perdre avec toi ce soir, alors tant mieux, sinon, tu iras voir ailleurs. “Mais le plus important c’est : est-ce que tu veux que je te drague, Winston ?”

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-E- lle place ses jetons sur les cases correspondant aux dates énoncées, naïvement. Les statistiques, très peu pour elle, se concentrant uniquement sur la chance. « Oui, on va voir, attention si je perds à cause de toi, je ne te pardonnerais pas si facilement que cela hein. » Un sourire en coin se profile sur tes lippes, alors que tu prends un air faussement outré qui s’efface rapidement dans un ricanement. Et celui ci résonne de nouveau lorsqu’elle lève fièrement ses bras en l’air face à sa victoire. Elle trépigne comme une enfant, heureuse du gain. Tu n’as jamais été aussi expressif mais c’est sans doute un peu ce que tu ressentais aussi, lorsque tu gagnais. C’est cette adrénaline qui nourrissait ton addiction dont tu ne pouvais plus te défaire. C’est ça qui te fait vibrer, ça qui te fait craquer chaque fois que tu essayes d’abandonner le jeu. C’est de ça, dont tu as besoin, finalement. « Oh ma petite pile de jetons s’agrandit, je crois que j’aime vraiment ce jeu. » Tes lèvres se courbent avec amusement. Visiblement, c’était facile, de se prendre au jeu. Surtout lorsqu’il était gagnant. Pour certain, c’était plus contagieux que d’autres. Tu ne saurais pas dire depuis quand cette activité était devenue irrésistible à vrai dire. C’était allé très vite. Et t’en as pas tout à fait conscience, bercé dans une illusion de maitrise. « J’avoue tout, c’était une manière détournée pour te faire venir ici plus souvent. » Quel fin stratège que voilà. Même si ce n’était pas du tout prévu. Tu n’avais pas anticipé qu’elle souhaiterait participer à une partie de roulette ni même qu’elle gagnerait aussi rapidement. Mais c’est un bon prétexte pour la croiser plus souvent, et le prétexte est à peine dissimulé. Tu doutais qu’elle revienne spécifiquement pour jouer de nouveaux jetons. Mais la perche était trop belle pour que tu ne la saisisses pas.

« Tu vas me faire passer pour la pire fille du monde dis-donc. » Tu hausses tes épaules, l’air espiègle. Tes remarques acerbes l’atteignent sans difficulté, mais visiblement, elle n’était pas assez susceptible pour se braquer. Et ça t’arrange. « J’ai pas dit que ça me déplaisait pour autant. » Tu t’amuses à rétorquer. Jouer le chaud et le froid, c’est une habitude, voir un art. Tu passes trop souvent de l’adorable à l’insupportable -tu stagnais d’ailleurs plus souvent dans la seconde option. Alors critiquer pour ensuite caresser, c’est ta façon de faire. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus sain, ni de plus efficace, car c'était souvent à double tranchant. Mais ça t’arrivait trop souvent, sans que tu n’essaies de gommer cette aspérité. « Et je n’en sais rien, je n’ai pas encore décidé si j’étais en train de te draguer ou pas. » Tu hoches doucement la tête, soutenant ses prunelles. Ils sont profonds ses yeux. Ils attirent les tiens et tu passes de longues secondes à t’y noyer. Elle a un véritable charme Laurie. « J’ai hâte de voir ce que ça donne lorsque tu auras décidé. » Tu ricanes à nouveau, ne détournant pas tes opales provocatrices des siennes, une courbe empruntant tes lèvres. Ce petit jeu commence à te plaire, et voir la séduction commencer à s’éveiller plus franchement, ça te captive un peu plus.
Elle fait rouler un jeton entre ses doigts, prenant un air charmeur. Elle ne te lâche pas des yeux, d’ailleurs toi non plus. « Ouais, si je sortais le grand jeu, tu n’en douterais même pas et on aurait arrêté de parler depuis longtemps. » Elle t’accorde un clin d’œil, qui ne fait qu’étendre ton sourire amusé. « Très longtemps. » Qu’elle souffle. Tu te tournes alors vers elle, assis de biais sur ta chaise, pour lui faire complètement face, comme pour prouver que ton attention lui était complètement offerte. « Mais le plus important c’est : est-ce que tu veux que je te drague, Winston ? » Ton sourire glisse sur tes lèvres. C’est qu’elle avait plus de mordant que tu ne le croyais. Toi qui croyais n’avoir affaire qu’à de la naïveté pure. « Si tu veux jouer à ça, c’est surtout est ce que t’en seras capable? » Que tu rétorques, amusé par ces clichés que vous empruntiez. La scène nocturne était typique d'un film -peut être mauvais film d’ailleurs-, et tu te prêtais au jeu d’une autre vie. C’était un peu ça, de côtoyer Laurie, ça te permettait d’oublier. Tu ne pensais plus aux factures qui s’entassaient, plus à la solitude, plus à la merde dans laquelle tu pataugeais. Et bon dieu, que ça te faisait du bien. « Alors tu disais quoi, arrêter de parler? » Que tu provoques, le sourire espiègle. Tes yeux se noient à nouveau dans les siens. Elle a un regard qu’on oublie pas, profond, intense. Il accroche et t’accroche. Et ce petit jeu qu’elle initie, il te fait vibrer. Elle accapare rapidement toute ton attention, si facilement. Tu appuies ton avant bras sur le dossier de sa chaise, légèrement penché vers elle. « On passe à la caisse et on décale? » Tu proposes, avec ta gueule d’ange. Tu te lèves alors, ranges tes jetons, et l’invites à te suivre d’un mouvement de tête. Tu t’avances jusqu’à la caisse, pour y déposer tes jetons. « Est ce que je t’offre un autre verre, Laurie? » Ici, dans un bar, ou chez toi. Peu importe. Tant qu’un rapprochement peut se faire, ça te va.

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(#) Sujet: Re: I got addicted to a losing game ϟ Laurie Sam 28 Jan 2023 - 11:33

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Il ne le sait pas, non vraiment, Winston ne s’en doute pas du tout, mais tu as commencé à jouer au moment où tu as répondu à son message. À la seconde où tu as trouvé ta tenue, ta paire de talons, dès que tu as passé les portes du casino pour le rejoindre, le jeu avait déjà commencé. Parce que tu n’es pas cette femme-là, tu n’es pas aussi confiante qu’il n’y parait et le bluff est tellement gros qu’un joueur expert comme lui devrait pouvoir le détecter, mais... La donne a changé. Maintenant qu’il est tourné vers toi, tu sais que tu as toute l’attention du brun et ça te donne encore plus envie de te redresser. Et de pousser un peu plus, parce que oui, tu ne le lui diras jamais à voix haute, mais tu aimes ce qui se dessine dans ses prunelles à lui quand il te fixe, c’est assez pour continuer de faire semblant et de lui répondre avec la même intensité, les jetons oubliés. C’est toi qu’il regarde comme ça, toi qu’il considère presque comme une égale et oui, c’est déstabilisant, et plutôt que de détourner le regard, ou le traiter d’idiot, tu le regardes de la tête aux pieds - tu as fait des erreurs avec des types beaucoup moins attirant - lui offrant un autre sourire. “Oh Winston, tu ne sais pas ce que je suis capable de faire. Et je pourrais te ruiner pour toutes les autres tu sais...” Un autre coup de poker, dit avec un sourire un peu espiègle sur ton visage, et que tu tentes.
Pourquoi pas ? La nuit est courte, trop courte parfois, et le réveil est définitivement trop brutal, si tu peux repartir avec le souvenir d’une nuit passée avec lui, c’est mieux que rien, non ? Oui, ta décision est prise, plus que prise quand Winston se penche vers toi, presque trop proche et en même temps beaucoup trop loin. Tu es trop tentée pour dire non, il aura gagné cela au moins ce soir. Tu hoches la tête et tu finis par le suivre parce que tu ne pourrais rien ajouter de plus et tu es douée quand il s’agit de suivre le mouvement. Tu ne réponds pas tout de suite à son autre question, il te faut bien ton effet et tu échanges toi aussi tes jetons contre des billets un peu trop lisses pour être réels. Ils disparaissent dans ton sac à main, que tu as toujours sur l’épaule et quand tu relèves le regard, tes yeux tombent de nouveau sur Winston. “Je pense que tu devrais définitivement m’offrir un autre verre, mais pas ici, certainement pas ici. Sans doute chez toi.” Ou vous pouvez définitivement oublier la perspective de boire plus d’alcool et faire quelque chose de beaucoup plus intéressant et plaisant, à deux. “Et ce sera mon excuse pour rester toute la nuit.” Tu as un léger rire en disant cela et sans attendre de vraies réponses de sa part, c’est l’idée de Winston après tout, il est plus que partant, tu le sais déjà, tu t’empares de sa main et tu l’entraînes hors de l’endroit bruyant et des autres joueurs.
Ce n’est pas la première fois que tu prends les devants, parfois ça plaît, parfois cela se solde par un échec, mais au moins, tu laisses une impression. Tu libères sa main dehors, une fois que l’air de la nuit te fouette le visage et la température a beau être élevée, tu es décidément habillée un peu trop légèrement pour faire face à l’air de la nuit. “Ne m'offre pas ta veste hein, je n'en ai pas besoin.” Et t’es pas un gentleman, que tu te retiens de rappeler à Winston, sinon ça sonnerait comme une accusation et ça ruinerait un peu l’ambiance, et la tension entre vous deux. Un autre soir, il y aura un dîner comme préliminaire et peut-être pas une partie de roulette et de l’alcool trop fort, ou pas, tu t’en fiches, ce n’est pas comme si tu cherchais un prince charmant. Cette pensée en tête, tu tournes sur toi-même, distraite par un des lampadaires et l’alcool te montant enfin à la tête, avec un peu de retard, certes, tu te sens plus que légère. Et c’est assez pour que tu te rapproches de Winston et tu passes tes bras autour de son cou.
“On devrait prendre un taxi, on a toutes les deux bu et...” Tes yeux sont déjà perdus dans les siens, encore, tu es soudainement contente d’être aussi grande et d’avoir des talons aux pieds, parce que vous pouvez vous regarder dans les yeux. Cela paraît important, pour ce moment-là, dans votre petit film à vous, les voitures passant, les gens vous contournant pour continuer leur vie. “Je crois que c’est le moment où tu m’embrasses.” Tu le murmures plus que tu ne le dis, et c’est seulement parce que c’est un jeu et pas vraiment toi, que tu finis par le faire toi-même, te rapprochant pour poser tes lèvres contre celles de Winston.

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-E- lle se fait silencieuse, se contentant d’hocher de la tête docilement, un sourire courbant ses lippes. Elle se contente de te suivre, restant proche de toi, talonnant tes pas. Tu cherches à garder une certaine proximité entre vous, frôlant sa peau sans cesse, comme si le moindre éloignement ferait éclater la petit bulle que vous aviez créé. Le temps de récupérer votre argent, vos regards se font plus insistants, plus intenses, les opales se mêlant avec envie. « Je pense que tu devrais définitivement m’offrir un autre verre, mais pas ici, certainement pas ici. Sans doute chez toi. » Tu les soutiens, ses iris d’un bleu hypnotisant. Un sourire s’amorce sur tes lèvres, alors que tes yeux ne vacillent pas. Elle était entreprenante, et tu n’en avais pas vraiment l’habitude. Tu ne saurais pas dire pour le moment si le trouble qu’elle te provoquait te plaisait ou te gênait. Parce qu’en général, tu n’avais pas l’habitude de te laisser guider, tu aimais bien trop la contradiction pour ça. Tu préférais souvent contrôler la situation, quitte à tout ruiner pour ne pas sentir les choses t’échapper. Mais il fallait avouer que lorsqu’il s’agissait d’une nuit avec Laurie, tu pourrais te laisser tenter, et finir par débrancher ton cerveau. C’était intriguant, ce petit jeu qu’elle mettait en place, où tu n’avais même plus besoin de répondre. « Hm, bien sur. » Que tu souffles, la sonorité étouffée par le bruit ambiant. « Et ce sera mon excuse pour rester toute la nuit. » Qu’elle avoue dans un rire léger. Tu hausses légèrement tes sourcils par surprise, penchant doucement ton visage sur le coté, le sourire sur les lèvres. Au moins, c’était franc. Tu ne t’attendais pas à tant de spontanéité de sa part. Mais les choses étaient plus que claires maintenant, et chacun savait exactement où vous alliez. Tu sais aussi bien qu’elle qu’une fois dans ton appartement, tu ne prendras pas le temps de lui servir un verre, préférant t’emparer de ses lèvres pour ne plus les quitter de la nuit. Et plus tu y songes, plus tu brules d’y gouter. Ses doigts viennent s’entrelacer avec les tiens et elle te guide vers la sortie. Vous atteignez rapidement l’extérieur, la rue s’était vidée depuis que tu étais entré dans le casino. La nuit enveloppait les quelques personnes qui rentraient chez elles, et le calme n’était brisé que par les quelques voitures qui passaient par là. « Ne m'offre pas ta veste hein, je n'en ai pas besoin. » Tu l’observes faire quelques pas dans la rue, tourner sur elle même. Elle s’éloigne un peu, à peine. Et tu l’observes faire, un regard curieux. « J’peux jouer au romantique si tu veux. » Parce que ça n’était pas réellement ton but, ce soir, le romantisme. Ça l’était rarement en réalité. Tu avais besoin d’une certaine confiance pour commencer à distiller des attentions, qui mêmes minimes, veulent beaucoup dire. Tu fais quelques pas vers elle, et elle se tourne vers toi pour passer ses bras autour de ton cou. « On devrait prendre un taxi, on a toutes les deux bu et... » Tu avais l’habitude de conduire, peu importe ton taux d’alcoolémie. L’expérience avait fait que tu avais un peu trop confiance en tes capacités de conduite malgré les verres enchainés. Et si un instant tu hésites à proposer de prendre ta voiture, cette nouvelle proximité te fait vite oublier cette option. Tu préfères laisser un conducteur se charger de vous ramener chez toi, pour que tu puisses être libre de perdre autant que tu le souhaites tes opales dans les siennes ou pouvoir l’embrasser sur la route. T’irais plus loin si la pudeur ne prenait pas tes envies. « Hm hm. » Que tu réponds distraitement, plus tellement concentré sur ce qu’elle disait. Tes yeux jonglent entre ses opales et ses lèvres. Tu glisses tes mains dans le creux de son dos, l’enlaçant doucement pour la garder contre toi. Tu as besoin de sentir sa peau contre la tienne, son souffle se prendre contre tes lippes, son parfum t’envahir. « Je crois que c’est le moment où tu m’embrasses. » Et à peine elle finit sa phrase qu’elle vient déposer ses lèvres sur les tiennes. Braiser auquel tu réponds, resserrant ton étreinte. L’envie d’elle, de son corps, se ressent dans la passion qui te parcourt. Tes doigts longent sa colonne, et ces quelques secondes te font un bien fou. Tu ne penses plus à rien, l’esprit mis en pause, et tu ne réfléchis plus, tu n’en as plus envie. Tu la veux simplement, elle. Tu relâches doucement la pression, replongeant tes yeux dans les siens. « On rejoint le taxi? » Que tu proposes dans un murmure, avant d’enfin détacher tes prunelles de siennes, pour chercher la station de taxi qui était à quelques mètres de là. Tu repères rapidement une voiture disponible, qui attendait sans doute que des clients du casino sortent. Tu lui fais un petit mouvement de tête pour l’inviter à te suivre, et place un bras autour de sa taille pour la garder proche de toi. Tu ouvres une portière de la voiture, la laissant entrer en premier. « J’peux même la jouer galant. » Que tu ricanes avec une pointe d’ironie avant de refermer sa portière. Tu fais le tour pour rejoindre l’autre flanc du véhicule et t’assoit à ton tour à l’arrière. « 323 doggett street. » Que tu lances au chauffeur sans même un bonjour. La voiture démarre et le trajet n’est pas long. Non seulement parce que l’appartement n’est pas loin, mais aussi parce que le temps passe vite, en bonne compagnie. Ta main se pose sur sa cuisse, tes lèvre dans son cou, avec une certaine retenue. Le temps passe rapidement, et quelques brèves paroles sont échangées, avant que finalement le taxi ne s’arrête définitivement. Après avoir réglé la course, vous montez les marches, et tu ne cherches plus à te faire discret lorsque tes pupilles parcourent sa silhouette. T’as même parfois l’impression qu’elle exagère son déhanché naturel, rien que pour tes beaux yeux. Et ça t’arrache un sourire. « C’est là. » Que tu lui indiques une fois devant la porte, et avant de l’ouvrir, vous échangez un nouveau baiser embrasé, que tu finis par briser pour déverrouiller la serrure. C’est sans doute à cet instant que tu te rends compte que tu n’étais pas parfaitement sobre, vu la concentration que de demande le simple fait d’insérer la clé dans la porte. Vous entrez, et tu entends rapidement le bruit des pattes de ton shiba s’approcher de vous. Tu appuies sur l’interrupteur pour allumer la lumière de l’appartement, jetant un oeil à l’animal qui vous tourne autour. « Fais comme chez toi. » Que tu glisses comme une politesse à la blonde, retirant ta veste que tu poses sur le canapé. Tu reportes ensuite ton attention sur le chien. « File au panier. » Et après hésitation, Sony finit par rejoindre son couchage dans un recoin de la cuisine. Tes yeux viennent se replonger dans ceux de Laurie, alors que tu l’attires de nouveau contre toi, dans le silence, t’emparant de nouveau de ses lèvres. Tu n’avais pas besoin d’en dire plus. Vous saviez très bien pourquoi vous étiez ici, ce soir.

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