(peaking in high school is cringe anyway)

(#) Sujet: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:23

lawrence "laurie" wright

And I wish people liked me more

Pièce d'identité

NOM ≈ Wright, tes parents n'ont jamais été mariés, tu portes donc le même nom de famille que ta mère, avec une fierté certaine, si cela veut encore dire quelque chose . PRÉNOM(S) ≈ officiellement, c'est Lawrence Miles Wright, c'est ce que certains documents relatent encore et même si ce cher Lawrence n'existe plus vraiment depuis ton opération de réassignation sexuelle, toi, Laurie, tu as voulu garder le souvenir. Oui, aussi étrange que cela puisse paraitre, la preuve est importante et ne donne que plus de poids à la transformation et il faut bien le dire, plus personne ne t'a appelé Lawrence depuis des années, et pourquoi est-ce qu'on le ferait ? ÂGE ≈ 26 ans, tu as vu le jour le 06 août il y a quelques années de cela, on t'a répétée que tu étais attendue, parfois, tu as du mal à y croire. LIEU DE NAISSANCE ≈ Dalby, Australie ; une ville que tu qualifierais plus de trou paumé qu'autre chose, tu y es retournée plusieurs fois depuis ce que ton "grand" départ mais à quoi bon ? Trop de souvenirs et aucun moyen de passer inaperçue dans ces rues-là, c'est trop étouffant et tu comprends très bien pourquoi ton paternel s'est tiré sans absolument aucun regard en arrière. STATUT SOCIAL ≈ tu es célibataire et tu te considères comme une véritable menace quand tu craques sur quelqu'un. Tu tombes amoureuse, ou du moins ta version de l'amour, pour des raisons complètement stupides, dès que quelqu'un te traite avec un peu plus de gentillesse que la normale, tu t'imagines tout un futur d'un simple battement de tes sourcils. Dans ta tête, tu t'es mariée des dizaines de fois et que personne n'évoque tes tableaux Pinterest pas si secrets que ça avec des robes de mariées mises de côtés, les chaussures qui vont avec et des décorations pour des cérémonies. Tu es ridicule et tu le sais, on te l'a déjà dit, on t'a trouvée un peu trop collante et envahissante, tu n'y peux rien si tu as un cœur aussi lourd à porter. MÉTIER ≈ make up artist, ça claque, ça fait glamour, récemment c'est une des boutiques MAC du Queen Street Mall de Brisbane qui t'accueille et tu tentes de ne pas trop flirter avec ce vigile qui passe t'apporter du café parfois tout en vendant la dernière collection de la grande (non) Ariana Grande. Sur la toile, tu te défends un peu mieux, tes followers sur Instagram, c'est comme une famille par extension, ils voient tes essais ratés avec les produits que tu achètes, ceux qu’on t’envoie, ils ont même été là quand Lawrence a été effacé sous quelques coups de scalpel très précis… Certains sont même là depuis que tu as sublimé les traits d'une certaine brune. Ce n'est pas rien, une fille plus intelligente que toi saurait en faire quelque chose de cette petite notoriété, mais voilà, tu navigues dans des chaussures un peu trop grandes pour toi et tu refuses les collaborations qui slident dans tes DMs par peur parfois, ne sachant pas trop quoi faire, ayant besoin de nouveau de lumière et d'un guide. ORIENTATION SEXUELLE ≈ une bonne question, tu penses que ce qui te décrirait le mieux, c'est pansexuelle, il faut le dire, Laurie est véritablement là depuis quelques années seulement, 2018 seulement et c'est une nouvelle coquille, de nouvelle sensations et de nouvelles expériences. Alors pourquoi se limiter que tu te dis, il n'y a que les imbéciles qui le font, alors tu ne le fais pas, tu n'es pas stupide, tu aimes la vie, tu aimes l'amour, tu prononces des je t'aime à tout va trop facilement, parfois trop perdue dans les tourbillons de la féminité, parfois trop perdue tout simplement. GROUPE ≈ au secours, j’ai 30 ans. AVATAR CHOISI ≈ Hunter Schafer

Les informations en vrac

(1) c’est Laurie et uniquement Laurie, tu l’as toujours dit et tu l’as toujours répété, Lawrence a quitté le navire depuis bien longtemps et tu as eu de la chance d’avoir quelqu’un de compréhensif et quelqu’un qui t’a toujours soutenu. Tu fais partie des malchanceux et en plus des problèmes de la vie, la personne aux commandes t’a donné le mauvais corps, juste une toute petite erreur de parcours qui t’a freiné pendant un temps. Même avec les mots rassurants de ta mère, même avec les marques d’affection et sur le fait que dans le fond, tu n’étais que plus intéressante et encore plus belle, ça n’a pas loupé, tu sais que tu as manqué quelque chose, parfois, tu aurais voulu naitre terminée, toute faite, sans jamais passer par la case Lawrence. Sans le doute, sans l’humiliation, sans devoir apprendre à tordre et à contorsionner ton propre physique, sans devoir ouvrir des portes des années plus tard et en t’emparant de cette féminité beaucoup plus tôt et sans aucun détour.

(2) la deuxième femme de ta vie, après Laurie, après toi bien évidemment, c’est ta mère. Catherine Wright, belle, intelligente, drôlement cynique, toujours habillée en noir, à ne jurer que par sa paire de lunettes de soleil Chanel et son verre de gin ou le jus préféré de maman comme tu disais bien quand tu étais plus jeune. Ta mère, c’est une icône vivante et sa présence dans Dalby, dans cette ville rurale pas digne de sa classe, il s’agit d’une anomalie qu’elle ne t’a jamais expliqué. Mais si ta génitrice a partagé beaucoup au fil des années, elle ne t’a jamais montré ses propres cicatrices, tu supposes que c’est de ta faute, tu n’as jamais posé la question, et tu ne la poseras très certainement jamais. Catherine, c’est un ouragan, vous avez beau posséder la même chevelure blonde et les mêmes yeux bleus, les ressemblances s’arrêtent là, ta mère, elle domine toutes les conversations, elle se tient droite, elle décide, elle donne le change et invente les règles quand elle a besoin de le faire et au diable ceux qui ne sont pas contents. Elle se moque de l’opinion des autres Catherine et elle t’a toujours défendu, elle a toujours été là pour Laurie et c’est même elle qui a trouvé le patronyme dont tu te sers. Il ne s’agit pas juste de raccourcir ton prénom d’avant, c’est une identité propre, c’est toi tout simplement. Toi, qu’on ne force pas à courir dehors et à jouer comme les autres garçons de son âge, toi plus jeune, tu as le droit à des jolies robes, tu as le droit de jouer devant le miroir et Catherine t’apprend comment bouger, respirer et vivre comme une vraie femme, car elle a toujours compris, elle a toujours su de quoi tu avais besoin.

(3) Si tu es fille unique, l’autre variante de cette équation, c’est ton père. Teddy, c’est tout ce que tu as su de lui pendant quelques années et tout ce que tu sais de lui en général, il n’est pas dans le paysage, pas dans le sillage de ton enfance, non, c’est le boulot de Catherine de remplir le frigo, de t’aimer et de te protéger et elle te dit et te le répète. Te dit que ce cher Teddy a fait son choix en voyant son ventre rebondi et qu’il n’a pas voulu assumer. "Ce n’est pas de ta faute ma chérie, ce sont des choses qui arrivent. Il faut le dire, être parent, c’est ingrat et être mère… c’est un véritable trouble mental !" Les mots de Catherine, pour te rassurer, te dire que tu es assez, pas assez pour faire rester ce cher Teddy dont l’attention se manifeste juste par des cartes et vingt dollars dans une enveloppe quelques fois par ans. Quand il se souvient que tu existes et c’est tout… Tu as posé la question à ta mère une fois, avant de véritablement quitter Dalby, avant Sydney et en roulant des yeux, elle t’a filé une adresse. Elle t’a mis au défi d’y aller d’un simple regard Catherine et tu l’as fait, tu l’as fait, emplie d’un courage certain, et quand on t’a ouvert la porte, quand tu as vu un étranger et qu’il t’a demandé si tu étais perdue. Tu as souri et fais demi-tour, car il était beaucoup trop tard, et il s’attendait à voir Lawrence, décidemment pas Laurie. Tu n’as pas honte, mais à quoi bon lui dire ?

(4) On te remarque, oui, difficile de faire 1m78 et de passer inaperçue et si c’est ta longue silhouette de brindille qui attire souvent les regards puis les mèches blondes, autant dire que tu n’as pas l’attitude qui va avec. Il faut dire que pendant longtemps, tu as cru que quelque chose clochait chez toi, coincé avec ce bon vieux Lawrence, pas encore prête à dévoiler Laurie aux autres, tes silences timides en déroutent plus d'un, et ne ravissent pas ta mère qui est ton opposé. Elle te dit de te tenir droite Catherine, te répète à longueur de journée que tu es jolie, que tu as tout pour toi et que si les rôles étaient inversés, elle briserait les cœurs. Est-ce que tu y crois ? Certains jours oui, d’autres non, tu fais très bien semblant pour contenter ta génitrice en tout cas et tu te laisses porter par ses envies, celles des autres, feignant l’assurance et la répartie comme elle le ferait elle et te cachant derrière ses mécanismes à elle. Ton imagination plus qu’active, elle n’appartient qu’à toi, tu ponds des scénarios mieux que personne, t’imaginant ailleurs d’un claquement de doigt et ironiquement, tu détestes lire… non, ta passion à toi, c’est le maquillage, encore une fois, c’est Catherine qui te met tout ça entre les mets, plus petite, les tubes de rouges à lèvres sont des possessions coûteuses, pour se sublimer et paraitre magnifique. Ton premier kit de maquillage ? Tu en uses et en abuses, si bien que toi et tes joues trop roses et ton fard à paupière violet, vous finissez dans le bureau du proviseur et on appelle ta mère parce que tu en as encore trop fait, toi tu t’en fiches, en plus de faire comme maman, le jeu est parfait et l’illusion est réelle. Alors ouais, peut-être que tu te caches, mais Laurie se retrouve sous chaque coup précis de fard, de blush, chaque trait d’eye-liner et sous les primers et les bronzeurs… Tu peux changer, tu peux sublimer et t’armer pour chacune de tes journées trop chargées. Pas juste pour faire jolie mais bien une armure plus qu’épaisse et coûteuse.

(5) Laurie est reine de beauté, petite, tu étais déjà en compétition avec les autres pour le titre de la féminité, en plus de l’être avec ton propre esprit, ta mère t’écoute assez tôt et ne te coupe plus les cheveux, craque à ton caprice quand tu veux une jupe et tu es belle, bien sûr que tu es belle que t’assure Catherine. Cela lui donne des idées à ta mère et bientôt, les week-ends sont consacrés à mettre tenues et trousses de maquillage dans le van familial, pour aller à quelques kilomètres de Dalby. Pour parader dans une robe achetée dans un magasin de costume et remise au goût du jour par les soins de ta mère ou une personne payée pour cela. Maintenant, tu réalises que Catherine t’a paradée, tu le vois que tu n’étais qu’une bête de foire bien domestiquée, est-ce que tu as des regrets ? Putain que non, si certaines pleuraient déjà, trébuchaient sur leur première paire de talons, toi tu suivais à la lettre les directives de ta mère, marchant pas à pas, les mains sur les hanches, te faisant déjà appeler Laurie. Ton talent ? Réciter les blagues de ta mère avec un sourire, parfois se lancer dans une chorégraphie élaborée par Catherine…tu en as rapporté quelques trophées et bien évidemment, on a remis en cause, plus d’une fois, ta présence en tant que petite fille à ce genre d’évènements. C’est ta mère encore une fois qui a balayé les quelques commentaires, et qui vous a fait quitter quelques compétitions et concours en grande pompe, en hurlant à la discrimination et à la transphobie, Catherine n’acceptant jamais les non ou même les refus. Tes trophées sont toujours chez elle, chez vous, à Dalby, il faudrait que tu retournes brûler tout ça un jour, il faudrait.

(6) C’est sur les bancs de l’école que tu fais la connaissance de Jo. Jo, pas Josephine malgré les meilleurs essais de vos professeurs, de même que c’est Laurie et pas Lawrence. Tu n’as jamais compris pourquoi la brune était venue vers toi, tu n’as jamais saisi pourquoi et comment un simple bonjour a fini par se solidifier mais… tu ne l’a jamais regretté. Jo, c’est une tornade, même plus jeune, elle dit tout, très fort, avec sa si jolie voix et son visage si parfait et si symétrique et tu le lui as déjà dit, certes sous les effets de l’alcool, mais à tes yeux, elle représente ce qu’une vraie femme devrait être. Tu pourras tout nier à présent cependant, ta plus vieille amie en sait beaucoup de toi, elle t’a vu interagir avec Catherine, sait que ta mère n’a pas toujours raison, de même que tu l’as vue avec tous ses grand-frères, dans ce groupe qui ne l’a jamais mérité et dans cette famille qui ne comprend pas ses ambitions. Qu’il s’agisse de lui peindre les ongles ou de la maquiller, Jo ne fait souvent pas de sens face aux autres, pour toi si. Vous venez d’une petite ville, vous avez envie de quelque chose de plus grand, quelque chose de plus fort et tu comprends toutes les ambitions de Jo, elle est douée, on lui a donné la voix, le physique, pourquoi ne pas en profiter ? Elle mérite tout, et plus encore, toi tu vas tenter de prendre le train en marche et de ne pas perdre ton amie, pas aussi chanceuse, on ne t’a pas tout donné, tu n’as pas les bonnes cartes en main, un jour peut-être. Tu t’attaches à Jo à l'époque comme on le fait avec la cigarette du matin, c’est une présence rassurante, nécessaire et elle approuve tout sans te juger en retour. On vous trouve sans doute un peu déplacées et prétentieuses mais qui a le temps pour ses conneries ?

(7) L’adolescence, à tes yeux, aucun doute à faire, ça craint. Le lycée de Dalby est aussi petit qu’il est grand et tu as l’impression de voir des ombres partout. Ou alors c’est les effets secondaires de ce que tu prends. Parce qu’il n’est plus question de cacher Laurie et sur tes épaules, soudainement, il y a beaucoup de choses. Il y a cette thérapie que tu dois suivre si tu veux vraiment être toi, il y a ce futur qu'il faut envisager et préparer, il y a les hormones que tu prends et qui te sapent toute ton énergie parfois, parce que tu as un objectif réel à attendre. Parce que tu en as marre de devoir te cacher, de prendre plus de temps que certaines pour te préparer, d’éclater en sanglot devant ton reflet dans le miroir : t’auras pas avoir le bon prénom et porter des mini-jupes, un seul mauvais regard sous le bon angle et l’illusion se brise. Et on réalise que Laurie n’est que le fruit de ton imagination et que c’est toujours Lawrence qui est aux commandes et lui encore qui t'enchaine, ce connard. Ce n’est pas toujours beau, en réalité, ça ne l’est jamais et toujours, Catherine est dans chacun de tes pas, elle a toujours été en charge de Laurie et elle ne compte pas lâcher prise dès maintenant, toujours là à te répéter que sans elle tu n’es rien, que sans ta chère maman, tu n’existerais pas.

(8) Tu finis par quitter Dalby après une dispute avec ta mère, en janvier 2011. Si Catherine est d’accord avec toi, tu ne devrais pas finir le lycée, elle a des plans en tête, elle a déjà contacté un agent sans te le dire et t’imagine toujours en tête d’affiche. Elle se moque de tes looks réalisés devant ton miroir, des selfies pris pour ta page Facebook et des commentaires positifs que tu reçois. Tu aimerais qu’elle t’écoute, ce n’est pas le cas, la dispute éclate et si pour la première fois de ta vie tu exprimes ton mécontentement… c’est tellement notable que tu ne l’as jamais vraiment fait depuis. Catherine te tend même un chèque pour que tu t’en sortes, tu le refuses, tu mets toutes tes affaires dans ton sac, envoies un sms à Jo et comme ça, et tu prends le premier bus en dehors de la ville, les larmes aux yeux. Tu rejoins Sydney. Sydney, beaucoup plus bruyante, beaucoup plus vivante, Laurie y trouve sa place, t’es qu’une gamine avec un téléphone portable qui appelle toujours sa mère une fois par semaine mais au moins, tu n’es plus là-bas. T’as un studio miteux, un boulot de barista pour remplir le frigo, des CVs à la pelle que tu déposes dans des instituts de beauté et … c’est comme ça que tu retrouves Jo, un concours de circonstance, la brune ayant presque conquis la ville. Elle est toujours aussi belle, toujours aussi forte et comme une sangsue, tu t’agrippes à elle, tu puises de sa force en plus de lui offrir un endroit où vivre. Elle a des plans et quand la brune te parle d’une audition, tu tends l’oreille. Tu vas chanter quoi ? Tu portes quoi ? Tu te maquilles comment ? Les premières questions, avant de réaliser que tu peux aider et que si Jo passe à la télé, c’est bénéfique, pour vous deux. Plus qu’une amie, tu peux être sa maquilleuse officielle, sa styliste, l’aider à être la plus jolie et si la brune mentionne qui s’occupe d’elle, c’est juste le hasard, pas vrai ?

(9) C’est presque parfait et Jo réussit presque. Le pire c’est que tu y crois, et que tu oeuvre vraiment pour aider la brune, mais voilà, elle n’a pas vraiment gagné et une perte est une perte. Et ça va tellement mal au teint, tu te voyais la suivre partout avec ta trousse à maquillage et tes pinceaux, à dire que non, Miss Carter va choisir elle-même sa tenue parce qu’elle au moins, elle a du goût et que vous avez un look en tête, à te retrouver sur plus de plateaux de tournage, à des photoshoots, à filer ta carte, à faire LA bonne rencontre et enfin avoir ta marque de maquillage. Sauf que voilà, ça n’arrive pas, Jo garde la tête haute, sauf qu’elle a perdu, le contrat et la gloire, c’est pour lui, c’est pour l’autre crétin et son brushing sur travaillé et vous êtes sur la touche. Tu devrais être là, tu le sais mais soudainement, tu te trouves des excuses pour ne pas suivre la brune, et ouais, elle a quand même trouvé sa place dans un studio, mais elle est où toi ta place ? Elle est ailleurs, sur Instagram, parce que tu as catalogué tous les looks de Jo, tu as offert une autre perspective, et aussi, ta personnalité, les compliments arrivent là, ce n’est pas de ta faute sa défaite, toi tu as bien fait ton boulot et tu devrais continuer de le faire. Alors de plus en plus, tu montres ta tête, tu montres ce que tu sais faire, tu es moins là pour Jo, plus pour ce monde virtuel, tellement que lorsque Jo disparait pour Brisbane, tu ne le remarques pas, trop perdue sur Instagram live, à conseiller tout ce monde sur la meilleure fondation.

(10) Laurie est plus à l’aise sur la toile. Sur Instagram, dans les reels, avec ses sponso, avec les gens qui mettent des likes et qui commentent, et petit à petit, tout est documenté, absolument tout est détaillé. Tous les CVs déposés dans des grandes agences de stylisme, et tous les refus, les collaborations avec des marques qui n’aboutissent pas, les effets secondaires dû à cause des hormones, quand on te propose de participer à une compétition de maquillage pour une télé-réalité et que tu refuses parce que tu ne veux pas répéter les mêmes erreurs que Jo, quand tu tombes encore amoureuse et que ça se solde par un échec. Quand enfin tu réussis à chopper la carte d’un agent mais que tu réalises qu’en réalité, c’est juste une couverture pour recruter des filles pour des films un peu trop adultes… Mais surtout le malaise, le fait que Lawrence soit toujours là et que tu n’as pas les sous pour être qui tu es vraiment. Elle commence sur le net ta campagne pour enfin être qui tu dois être et tu ne sais pas comment tu aurais fait sans toute cette aide, et sans tous tes abonnés en réalité, 50k, que déclame Instagram maintenant, tu finis enfin dans un hôpital de Sydney, pour les bonnes raisons, pour ton opération réassignation sexuelle et pour dire adieu à Lawrence pour de bon. Tu pleures en direct, sans aucune trace de maquillage et sous une pluie de cœurs et une infirmière un peu perplexe, tu reçois de l’anesthésiant, c’est 2020, c’est ta putain d’année, personne ne pourra plus t’atteindre dès que tu ressors, tu seras invincible.

(12) Tu as fait ta valise à la hâte, il faut l’avouer, tu n’as pas grand chose qui t’appartient et il y a plus de maquillage que de vêtements dans cette énorme valise, et ses quatre cartons. Ouais, tu peux mettre toute ta vie à Sydney de côté comme cela, aussi facilement que cela, mais le vrai trésor, c’est ton smartphone, avec tous tes abonnés, avec toutes les photos, avec toutes les propositions, et ces gens qui sont venus te voir en privé, pour te dire que X Factor, ça allait de nouveau exister. On parle d’elle, bien sûr qu’on parle de Jo et même si ce ne sont que des rumeurs, tu t’en fous, ta décision est déjà prise, tu as fait tout ce que tu pouvais faire à Sydney, et la première fois, Jo n’était pas seule, la deuxième fois ? Elle ne le sera pas non plus, tu pourrais lui envoyer un message, il y en a bien quelques-uns qui trainent entre vous parfois, tu pourrais lui dire, mais ce n’est pas mieux les surprises ? Et comme ça, elle ne pourra pas dire non, la brune ne pourra pas te faire remarquer qu’encore une fois, tu as besoin d’elle. Correction, que tu penses amèrement, tu as toujours eu besoin d’elle, ça ne date pas d’hier. Mais ce n’est pas ça le plus important. Tu attrapes ton téléphone, tu ouvres instagram et facilement, tu cliques sur l’option live. "Question pour les adultes responsables qui sont là… je suis censée le nettoyer mon appartement avant de partir ou ?" Un rire, celui de Laurie, celui pour les abonnés, alors que tu tournes sur toi-même, parce que tu partages, parce que tu n’es plus seule et qu’encore une fois, tu pars.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle malibu, mais appelez-moi malibu. J'ai 30 ans dans quelques jours, et je viens de mon bureau toujours. J'ai découvert 30YSY grâce à on m'a attiré avec des scénarios et ça continue, et j'ai cédé à m'inscrire parce que j'ai perdu la clef pour sortir du bureau (peaking in high school is cringe anyway) 3217047551

(peaking in high school is cringe anyway) 3217047551

. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) 4/7 jours. Mon personnage est un scénario de @Jo Carter . Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et est-ce que j'ai dis que j'aimais les pavés?

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>hunter schafer ≈</pris> @"laurie wright"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>Laurie</pris>

How do you know the world? It's smaller than a pearl., It's all accessible from the screen of my phone., How do you know it's real? It's in the magazine...

(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:24

Il était une fois, mon histoire

god, it's brutal out here

Octobre 2022, Brisbane, Queen Street Mall.

Pourquoi est-ce que les toilettes des centres commerciaux ont toujours le meilleur éclairage ? Pourquoi ? De Dalby à Sydney et maintenant tu le sais, Brisbane, c'est quelque chose qui ne change pas et ce malgré l'absence de Starbucks dans certains de ces lieux. Ouais, vraiment, un crime contre l'humanité, mais tu l'as eu ton ice latte avec ton triple shot of vanilla et un tout petit peu de cannelle pour relever le goût, le tout dans la plus grande taille qu'on peut légalement te donner merci bien.
Tu tires sur la paille de ta boisson sucrée, pour y puiser un peu de courage, parce que tu ne viens pas de dépenser du peu d'argent qu'il y a sur compte en banque pour rien après tout et la boisson finit par reposer sur la surface en faux marbre, juste au-dessus de l'évier. Ils ont mis les petits plats dans les grands au Queen Street Mall, en plus des éviers plus que neufs et de l'eau chaude et froide, il y a du savon, du désinfectant, de la lotion pour la main et de quoi sécher ces dernières. Tu supposes que c'est normal sinon il y aurait des plaintes, mais tu n'as pas besoin de te laver les mains, tu n'as pas utilisé les toilettes et tu as bien des vices mais pas celui-ci, non, tes grands yeux bleus sont posés sur ton propre reflet.
Laurie de l'autre côté du miroir, qui te fixe avec une expression un peu trop perdue, ignorant les allées et venues des autres femmes qui viennent juste faire leur petite affaire et repartir. Tu sursautes presque quand on envahit le lavabo à côté du sien (euh allo ? ton espace vital ? la rangée des lavabos est vide, pourquoi venir se mettre près de toi ? tsss, ça doit être une connasse) mais tu décides de te reprendre bien vite et de commencer à te préparer. Tu n'es pas là juste pour observer ton magnifique reflet ou tenter de deviner si quelqu'un va vraiment oser vider son colon dans des toilettes qui sont techniquement publiques. Hey, il faut de tout pour faire un monde, pas vrai ? Ouais, petite Laurie, il faut de tout, voilà ce que tu te dis en finissant par attraper ton énorme sac abandonné sur le sol et tu commences à sortir tes différences trousses à maquillage pour les poser à côté de ton café. Tu as tout prévu, le stress aurait pu rendre ta peau huileuse ou pire encore, tu aurais pu avoir un bouton, juste là, sur le front, à la fois rouge et blanc, preuve vivante que tu ne t'occupes pas si bien que cela de tes pores.
Ce n'est pas arrivé, dieu merci, comme quoi écouter Renaissance avant de t'endormir était la bonne idée, tout ce que tu as c'est des cernes sous les yeux. Parce que tu dors mal dans ce lit d'hôtel réservé à la vite, tu as préféré le pas cher au confortable et ta tolérance est très élevée, tu dors mieux dans les bus en réalité. Une fois le maquillage sorti, c'est les deux robes que tu as dans ton sac que tu contemples l'instant suivant. Parce que tu hésites encore sur ta tenue, tu pourrais te changer, oui ce n'est qu'un entretien d'embauche, mais c'est un entretien d'embauche chez MAC, le maquillage c'est toute ta vie, tout ce que tu fais et comment tu respires, alors si tu ne trouves pas ta place là-bas, c'est que tu as tout raté. Tu as passé suffisamment d'entretiens pour savoir que tu seras jugée en seulement trois secondes et d'un simple regard : c'est la dure loi des boutiques de maquillage et autres institutions de beauté. Hors de question de paraitre négligée, tu l'as appris très vite la première fois que tu t'es lancée dans une affaire similaire à Sydney, sans aucun diplôme parce que tu as abandonné le lycée en cours de route et avec des mensonges sur ton CV. Aucun mensonge sur ce dernier aujourd'hui, tu ne peux pas te le permettre. Oh que non, tu as vraiment besoin de faire rentrer de l'argent et de préférence beaucoup dans ton compte en banque.

Tu te forces à respirer, la semi-panique te fait rougir et tu décides que ta robe noire fera très bien l'affaire, personne ne voit que tes sous vêtements ont connu des meilleurs jours mais les Uggs en revanche... Que dirait Catherine si elle te voyait porter des chaussures plates ? Oh ta mère serait déjà en train de rouler des yeux, elle tirerait sur sa cigarette, et elle prendrait ton visage entre tes deux mains, pour serrer et serrer. Mais aussi pour te dire que tu es la plus jolie, la plus intéressante, la plus brillante et tout ce que tu as à faire, c'est de rentrer dans la pièce pour que tout le monde le voit. Quelques mots de Catherine et le monde devient tout de suite beaucoup plus joyeux, beaucoup plus supportable, tout devient superficiel et il n'y a que toi qui compte. C'est le super pouvoir de ta mère, ça a toujours été son super pouvoir, d'aussi loin que tu puisses t'en souvenir, à Dalby, sur la route, à rouler des yeux en te voyant suivre Jo comme si ta vie en dépendant... Catherine est une bonne mère et elle a tout fait pour te transmettre de sa confiance à elle, cela n'a jamais pris cependant, tu sais très bien faire semblant et c'est ce que tu vas faire. Mais tu supposes que c'est à cause de Lawrence, si tu étais née correctement dès le début, si Laurie avait toujours été là, alors tu aurais cru toutes ces belles paroles, tu aurais eu la tête haute et... putain, tu aurais été tellement insupportable, c'est peut-être une bonne chose en fait.
Cela te fait au moins sourire et tu sors ta paire de talons de ton sac, les enfilant lentement. Ils sont d'un bleu qui attrape l'œil, les paillettes ne sont pas anodines et ce n'est pas des chaussures de marque, mais elles ont la classe. Et tu gagnes encore plus de centimètres, parce que tu en avais clairement besoin. Les leçons de Catherine sont là comme un sifflement dans ton oreille, il faut se tenir bien droite, les épaules en arrière et prétendre marcher sur la pointe des pieds pour oublier les chaussures aux pieds et légèrement faire balancer ses hanches. Tu regardes à droite puis à gauche, personne à part toi devant les éviers et tu te prêtes à l'exercice, faisant quelques allers retours devant la rangée des cabines de toilettes fermées, rassurée par le tap-tap de tes talons. Tu n'as pas de podium, pas de public cette fois-ci et tu ne remporteras pas de médaille, c'était souvent le cas à l'époque, quand Catherine était aux commandes. Hors de question qu'elle soit la seule à voir sa si jolie Laurie, tu en as vu des trous paumés, tu as vu des scènes perdues dans des églises, des centres communautaires et des centres commerciaux. Tu n'as pas perdu la main, même si les talons sont plus hauts que ceux que tu pourrais porter pour juste sortir explorer mais tout est une question d'apparence. C'est sûrement pour cela que tu finis par attraper ton téléphone portable et prendre quelques selfies grâce au miroir, la robe est courte comme il le faut, tes jambes paraissent deux fois plus longues que d'habitude et... si tu ne te retrouves pas avec des centaines de likes quand tu posteras tout ça, autant trouver le pont le plus proche et faire quelque chose de dramatique. Comme jeter ton smartphone par-dessus bord.

Tu as la tenue, tu as les chaussures, il est temps de faire quelque chose contre ce ton blafard. Ouais, tu as une serviette dans ton sac pour protéger ta robe, il ne faudrait pas la ruiner et tu t'en empares facilement, avant d'ouvrir tes trousses et de partir à la recherche de ce qu'il te faut. Quand tu fais ça, quand tu te maquilles et que tu t'armes pour le monde, c'est facile de ne penser à rien. Tu ne penses à rien d'ailleurs, tu as l'esprit vide, enfilant peu à peu ton costume et décidant quel visage tu vas présenter aux inconnus. Oui, c'est superficiel, non, ce n'est pas vraiment toi. C'est mieux que toi, c'est une version que tu as façonnée, que tu contrôles et que tu es la seule à véritablement connaitre. Cela te plait, tu sais que tes thérapeutes auraient beaucoup de choses à dire à ce sujet.
Peut-être que le maquillage t'aide à rattraper le temps perdu et l'enfance que ton subconscient n'a jamais vraiment eue.
Peut-être que depuis ton opération, même si tu as enfin eu ce que tu voulais, il y a une cicatrice que tu ne pourras jamais effacer.
Peut-être que c'est toute cette pression qu'on met sur les épaules des femmes et que tu soulèves depuis seulement quelques années, assumant enfin ton rôle de femme.
La thérapie, c'est surfait de toute façon, que tu décides, une pince entre les mains, focalisée sur tes sourcils pendant les prochaines minutes. Surfait mais nécessaire pour faire disparaitre Lawrence, on dira merci à internet et pour ses ressources infinies et pour Catherine qui a compris assez tôt que c'était vital. On dira merci à toutes les mains tendues, aux hormones, aux chirurgiens et ses questions et surtout... on dira merci à tout ce qui t'ont envoyé des sous.
Seule tu n'es rien, il faut bien le dire et l'avouer. C'est pour cela que tu es là, cachée dans un hôtel depuis moins d'une semaine, voulant tout remettre à plat avant de faire face à Jo. Vous n'êtes plus des gamines, tu ne peux pas juste hausser les épaules, suggérer d'aller faire autre chose plutôt que d'aller à votre cours de mathématiques... Tu aimerais pouvoir lui faire face sans l'impression d'être autre chose qu'une opportuniste. C'est bien pour cela que tu avais quitté Dalby, pas vrai ? Après des mots durs pour Catherine, certaine de pouvoir te faire une place et d'être mieux seule. Sydney ça a été un tourbillon d'erreurs, de rires et de déception. Certes, tu es tombée amoureuse des centaines de fois, oui, tu as pu avoir quelques petits boulots et allonger ton CV, peut-être que lorsque Jo t'a rejoint et que vous partagiez des paquets de nouilles instantanées sur le canapé, avant la grande émission, ce n'était pas si terrible que ça. Et pendant quelques secondes, tu y as cru, tu t'es dit que la peine, la honte, la putain de vérité sur Lawrence, c'était le prix à payer pour avoir tout ce que tu voulais. Pour avoir le droit de partager tous ces moments avec Jo, elle aussi si proche de son rêve. Pour avoir les applaudissements, l'approbation, les rires et te faire une place parmi les plus grands. Avoir ta propre petite entreprise, une marque à ton nom où tu décides de la couleur et des produits et que tu roules des yeux quand on te suggère d'envoyer, gratuitement, ton rouge à lèvres à Kim Kardashian, et puis quoi encore.
Mais ça s'est effondré très vite tout ça, Jo est partie, pire que ça, tu l'as laissée partir et tu sais plusieurs petites choses à propos de toi et même de la vie maintenant. La première est que sans ton téléphone portable tu n'es rien et dès que tu auras fini ici, que l'entretien sera passé, tu te prendras la tête pour trouver le bon filtre pour les photos prises un peu plus tôt et tu regarderas les likes et les commentaires gonfler avec un sourire satisfait sur le visage. Parce que les gens sont là pour toi, peu importe comment on veut retourner les choses. Ensuite, tu peux tout faire, bien sûr que oui, les médecins et infirmiers t'ont bien demandée à plusieurs reprises si tu avais quelqu'un quand tu t'es engagée sur la bonne route, tu as songé à appeler Catherine, même Jo, pour qu'au moins quelqu'un soit là pour te tenir la main au réveil mais non. Non, tu as été seule au réveil, dans ce lit d'hôpital, la douleur vive et paralysante dans chacun de tes membres mais bien avec un immense sourire sur le visage. Seule tu as remercié tout le monde, tu as trouvé ton téléphone portable pour montrer ton visage sous la couette, sous les anti-douleurs et sous les coups de scalpel. Et si tu peux survivre à ça, tu peux survivre à tout pas vrai ?

Tu peux même survivre à un entretien d'embauche, tu peux même enfin aller taper à la porte de Josephine, lui dire que tu es là et que tu veux une seconde chance. Ou juste une chance tout court. Parce que c'est autre chose que tu sais également, tu n'as pas fini de courir et tu n'as pas fini de chercher ta place. Que ce soit sur la toile, ou ici dans des moments plus que réels. Si c'est un autre non aujourd'hui, ça ne sera pas la fin du monde. On t'a déjà dit non, que tu étais de trop, ou parfois pas assez, que t'étais une idiote pour avoir cru à des contes de fées, pour avoir cru que juste donner ton pseudo instagram et quelques photos réussiraient à véritablement ouvrir des portes.
Le monde des grands est corrosif à souhait, c'est sûr.
Mais, que tu te dis en finissant pas reposer ton dernier pinceau, reculant pour observer ton propre reflet, ce n'est pas comme si quoi que ce soit pouvait t'atteindre sous toutes les couches que tu viens de te mettre sur le visage.
"Allez Laurie." Tu murmures cela comme un encouragement, fixant toujours ton propre reflet.
Le plan est simple :
1) décrocher ce boulot
2) aller voir Jo, lui dire que tu sais pour le revival et qu'elle n'a pas le choix, vous êtes une équipe après tout
3) accepter les piques de la demoiselle, lui dire qu'au moins, elle a la répartie d'une grande fille à défaut d'avoir la taille
4) la prendre dans tes bras si elle ne veut pas et peut-être supplier un peu
5) se récompenser par une session live et des frites.
Oui, c'est le plan parfait que tu te dis, sans même hésiter, tu rassembles tes affaires et une fois que ton sac est sur tes épaules, tu quittes le lieu, toujours dans un claquement de talons, la tête soudainement plus haute. Ouais, c'est décidément l'eye-liner qui aide.

How do you know the world? It's smaller than a pearl., It's all accessible from the screen of my phone., How do you know it's real? It's in the magazine...

(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:24

(peaking in high school is cringe anyway) 200

C'est tout.

cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:25

le craquage !! rebienvenue à la maison :l:

why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

(peaking in high school is cringe anyway) 7fpe

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:28

Re Bienvenue (peaking in high school is cringe anyway) 2728

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:28

oh my, un très très bon choix :faint:

Rebienvenue ici et bon courage pour la suite de ta fiche (peaking in high school is cringe anyway) 1017170121

♡ I washed my hands of us at the club. You made a mess of me. I pictured you with other girls in love, Then threw up on the street. Like waiting for a bus that never shows, You just start walkin' on. They say that if it's right, you know. Each bar plays our song, Nothing has ever felt so wrong.

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:29

OMG HUNTER, OUI OUI OUI (peaking in high school is cringe anyway) 2523491165

(peaking in high school is cringe anyway) 206649278

(Re)bienvenue à la maison avec ce nouveau personnage plus que prometteur (peaking in high school is cringe anyway) 2954228499

Bon courage pour la suite de ta fiche :l:

(peaking in high school is cringe anyway) MinG18P

(peaking in high school is cringe anyway) Leo10

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(peaking in high school is cringe anyway) 7HleRnT

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:30

Haha ce titre de fiche est parfait (peaking in high school is cringe anyway) 613854477

Rerere(

)bienvenue parmi nous avec ce scénario parfait (peaking in high school is cringe anyway) 206649278

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:33

Le crétin

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 22:35

Re bienvenue chez toi (peaking in high school is cringe anyway) 206649278

(peaking in high school is cringe anyway) 1949770018

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Invité Invité

Re bienvenue (peaking in high school is cringe anyway) 662981832

Invité Invité

rebienvenue parmi nous et bonne rédaction de ta fiche (peaking in high school is cringe anyway) 674657830

Invité Invité

Rebienvenue (peaking in high school is cringe anyway) 873483867

(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 23:47

Bienvenue au club des gens qui craquent beaucoup et qui n'ont aucune volonté devant de beaux scénarios écoute sisi

(peaking in high school is cringe anyway) 1149740097

Et puis pour le reste tu connais la musique de toutes façons (dont le fait qu'une fois de plus sans surprise tu fais un choix d'enfer), amuses toi bien surtout I love you

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(#) Sujet: Re: (peaking in high school is cringe anyway) Dim 9 Oct 2022 - 23:51

Ce personnage magnifique, excellent choix de scénario (peaking in high school is cringe anyway) 206649278

Il me tarde d'en lire davantage et de le suivre sur le forum ! (peaking in high school is cringe anyway) 1949770018

Rebienvenue chez toi et bonne continuation pour ta fiche (peaking in high school is cringe anyway) 2523491165

(peaking in high school is cringe anyway) BKa2n3B

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