ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo, maxine et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1256 POINTS : 250
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.
aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(#) Sujet: (maxine #1) run away girl Dim 24 Mar 2024 - 19:18
run away girl
@MAXINE BLOOM & MAISIE MORIARTY ☆☆☆ run away, girl, don't you ever look back. there's a hole in the sky with your name in the cracks, so run away, kid, watch it all unfold. you gotta cut 'em loose to find your home. ☆ lonelywolfgifs & hannahcommissions.
(WEST END, LOGEMENTS). J’apprécie d’être seule. L’appartement est délaissé de tous ses locataires à mon exception et ça va faire dix minutes que, affalée sur le canapé, j’essaie de me souvenir du programme de chacun. Je suis sûre qu’ils me l’ont dit, à un moment ou à un autre, durant la semaine – mais je n’ai pas écouté, parce que ça ne m’intéressait pas. Peut-être qu’Elena doit régler des trucs par rapport à sa séparation. Peut-être que Mateo est à l’inauguration d’une exposition quelconque à son boulot. Peut-être que Maxine se produit ce soir et qu’en fait, ils sont tous là-bas, qu’elle nous l’a dit, et que je suis la seule à ne pas avoir pris la peine de me déplacer. J’en sais rien et je me rends compte que ça m’importe peu, parce que je suis seule. Je suis seule, personne ne peut juger mes travers, et je n’ai pas à cacher ceux-ci. Je peux faire ce que je veux, et cette idée m’apaise durant un court instant. Je peux faire ce dont, moi, j’ai envie, sans qu’on me le reproche, sans que je m’en sente coupable parce que je vais avoir des comptes à rendre à quelqu’un. Il n’y a personne d’autre que moi dans cet appartement ce soir, et ça fait bien longtemps que j’ai cessé de m’expliquer mes propres attitudes ; j’ai accepté la fatalité que mes actes resteront toujours incompréhensibles, et c’en est presque reposant.
Mais, en vérité, je n’aime pas être seule. Je n’aime pas être livrée à moi-même de la sorte, à n’avoir rien d’autre à quoi m’accrocher que moi-même, parce que je ne suis pas fiable – jamais. Même quand j’y crois, même quand je suis persuadée que les choses peuvent s’améliorer et qu’elles sont en voie de l’être, je finis par tout gâcher. Je suis en train de tout gâcher ; et pourtant j’essaie, j’essaie vraiment, que ça ne soit pas le cas. Mais c’est plus fort que moi, comme une seconde nature qui, tapie dans l’ombre, n’attend que le bon moment pour surgir à nouveau, pour prendre le contrôle et détruire tout ce que j’ai réussi à mettre en place, tous les efforts que cela m’a coûtés d’en arriver où j’en suis aujourd’hui, d’être une bonne personne, qui fait les bons choix – ou qui essaie vraiment de faire les bons. Je n’aime pas être seule, parce qu’au-delà de faire ce que je veux, je peux surtout être qui je veux, durant ce laps de temps qui m’est donné loin des autres. Loin de mes colocataires, de mon mec, du boulot, de mon frère, de ses éducateurs, de son foyer, des avocats, de tout ce qui accapare mon quotidien et qui fait que, même quand je suis physiquement isolée, je ne le suis jamais vraiment parce que mes pensées, elles, sont prises au piège par tous ceux qui s’immiscent constamment en elles, même quand je ne le souhaite pas, même quand il ne le devrait pas.
Et je déteste être seule, je crois. Je déteste avoir le temps de tout imaginer, tous les scénarios, toutes les choses qui pourraient arriver, toutes celles que je voudrais m’infliger. Je pense au procès que j’envisage de lancer, à Lee qui est tout seul, à ce que m’ont dit les représentants de la protection de l’enfance sur mon dossier, du réconfort vain de ma patronne, des tentatives d’Angus pour me joindre. Je pense à tout ce que j’ai fait de travers au cours de mon adolescence et qui m’ont amenée à perdre la garde de mon frère, m’obligeant à lui expliquer que je ne pourrai pas m’occuper de lui et que oui, il a raison, je suis comme notre mère ; je le laisse derrière moi. Je pense à toutes les manières dont je pourrais me sentir mieux, auxquelles j’essaie, vraiment, plus que tout, de ne pas penser.
Et je déteste mes colocataires de m’infliger le silence de l’appartement de manière aussi radicale et violente. J’aurais voulu n’avoir qu’à sortir de ma chambre pour aller toquer à celle d’à côté, proposer une activité quelconque qui me permettrait de me concentrer sur autre chose ; ou simplement les rejoindre dans le salon, suivre les discussions sans y participer, mais en étant là, avec eux, et pas enfermée dans mon propre esprit. Je me serais invitée dans leurs plans dès le moment où ils auraient annoncé leur intention de quitter l’appartement, trouvant une excuse pour repousser du mieux que je peux le moment où leur vie aurait repris leur cours, m’abandonnant à la mienne.
Lorsque j’entends le cliquetis d’une clé qui s’active à déverrouiller la serrure de l’entrée, je saute hors du canapé ; je regrette un instant mon geste alors que ma tête tourne durant quelques secondes, mais, finalement, cette réaction m’arrache un sourire. Je me ressaisis, glisse mes mains dans mes poches et ma silhouette jusqu’à l’entrée, je sautille presque jusqu’à ma colocataire que j’interpelle : « Maxine ! » J’attire son attention, je redeviens la parfaite petite Maisie docile, stable, gentille, pour qu’elle ne mette pas à mal le plan que je dois suivre. « Toi, moi, le salon, Netflix, tout de suite. » Je dis, avec un sourire aux lèvres pour rendre mon ordre moins autoritaire, plus sarcastique – mais je n’en pense pas moins. Elle n’a pas intérêt à me faire faux bond, à préférer un autre programme à celui que je lui réserve, peu importe si la personne à qui il est destiné est interchangeable, en réalité, et qu’elle aurait toutes les raisons du monde de se vexer si elle le découvrait. Mais elle n’en sait rien, et par conséquent, ce n’est qu’une tentative innocente de la part de sa nouvelle colocataire d’en savoir plus sur elle, de créer des liens, de correspondre à la personne décrite sur l’annonce, qui prend part à des moments de vie – même si elle est loin d’en avoir envie, elle en a besoin. « On a du pop-corn. Et des bières. On peut commander une pizza si tu préfères, ou autre chose. On peut aussi entreprendre des fouilles archéologiques dans le frigo, hm. » Je ne sais pas vraiment ce qu’il contient, je m’y intéresse pas assez pour avoir une idée du stock ou de ce qui pourrait nous être utile. Et, de toute évidence, ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse, alors que toute mon attention est désormais reportée sur Maxine. « Et me fais pas croire que t’as mieux à faire, j’y crois pas, pas quand tu peux passer une soirée avec moi. » Je déblatère, je me vends autant que je me vante, mais mon regard, lui, me contredit, alors qu’il est presque suppliant malgré moi ; s’il te plaît, accepte.
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(maxine #1) run away girl
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